''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Ballade de santé ? [ PV : Merom ]

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Mélissandre Curtis



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Mélissandre Curtis
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Ballade de santé ? [ PV : Merom ] _
MessageSujet: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyMer 6 Avr 2011 - 0:43

Il était tard, quand je sortis de la boutique, les clients ne s’étaient pas particulièrement bousculés aujourd’hui, mais cela ne m’empêchait pas de ressentir une fatigue persistante. Je traversais le village de Beolan pour rentrer chez moi, les rues étaient sombres à cette heure avancée de la nuit, malgré tout magiciens et autres adeptes des tours en tout genre continuaient à se donner en spectacle sous la lueur de la lune. Le vent vrai fouettait mon visage, s’emmêlait dans mes longs cheveux blancs, pour ensuite descendre le long de ma nuque. Je pressais quelque peu le pas et arrivais chez moi.

J’étais contente d’être enfin, en un lieu je pouvais laisser libre court à toutes mes envies. Cette sensation de soulagement je la ressentais à chaque fois que la journée se terminait, et inlassablement elle revenait à peine je franchissais le seuil de la porte. Le plus étrange était que en y réfléchissant bien je ne pouvais pas faire beaucoup plus de choses en ma demeure qu’à l’extérieur. Mais le fait d’être dans un lieu isolé de tout ce tintamarre habituel était un véritable apaisement. Je ne le regrettais pas après tout c’était le prix pour avoir tué un homme de ma race, et avoir trahit les miens.

Une heure passa et la fatigue en fit de même, je tournais quelque peu en rond et décidais de sortir, les rues étaient moins bruyante mais on pouvait entendre au loin des cris qui peu à peu s’étouffaient en des murmures. J’étais à présent en dehors de la ville, que faire à présent, pourquoi ne pas retourner sur mes terres natales ? Malgré le risque ? Qu’y a-t-il de plus excitant que le risque de perdre la vie ? Je m’installais dans l’herbe et me concentrait un tant soit peu pour laisser apparaitre une faille, cela faisait déjà bien plus d’un an que je n’étais pas retournée sur les terres de mon enfance, l’idée me faisait palpiter le cœur.


Un poids lourd sembla peser soudainement sur mes épaules, puis en un instant l’inverse mon corps semblait s’étirer de tout son long comme si on me forçait à m’envoler loin d’ici. Ma tête me tournait à présent et lorsque j’ouvrais à nouveau les yeux, je n’étais plus dans la plaine paisible que j’avais quittée. Il faisait nuit ici aussi, mais la noirceur du ciel était tout autre, il semblait engloutir à chaque seconde une partie infime de mon âme, au fur et à mesure que mon regard se perdait dans son immensité.

Je me redressais, et retirais les aiguilles des arbres qui s’étaient planté dans ma chemise. Un sourire se dessinait alors sur mes lèvres, chaque petite chose du Vein était maléfique, comme si la moindre particule de ce monde voulait détruire ce qui était en contacte avec elle. Apres ce court instant je compris que j’étais dans la grande et vaste forêt noire et plus précisément, dans la vallée des conifères de brume. Leurs aiguilles recouvraient le sol et semblaient prête à se dresser lorsque quelque chose semblait les heurter. Décidée à ne pas rester sur place pour attirer les démons de ses lieux, je continuais ma route, laissant mon instinct me guider. Être ici ne pouvait être que bénéfique à ma magie, car la terre de ses lieu rendrait mon encre encore plus puissante.

C’est en arrivant sur un espace dénudé d’arbre que je m’accroupis afin d’y ramasser la terre, je l’y déposais dans un flacon de verre préalablement remplit d’eau. C’est alors que dans un murmure je commençais ma récitation.


" Terre, fruit des entrailles de ce monde, laisses-moi profiter du don que tu m’as conféré et mêles toi avec ta sœur, extrait des océans. "

En un instant l’eau qui se trouvait dans la fiole se mélangeait à la terre qui frémissait dans ma main. La mixture qui noircissait à vu d’œil, et retournait peu à peu dans le récipient. Contente de moi, je me relevais et glissais ma fiole à l’intérieure de ma chemise. Qu’allais-je donc faire à présent ?
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Merom Hellren



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Ballade de santé ? [ PV : Merom ] _
MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyMer 6 Avr 2011 - 20:44

La journée avait été quelque peu mouvementée, un groupe de cinq jeunes démons qu'il ne connaissait pas l'avait dérangé pendant qu'il s'entraînait au maniement de son arme. C'était la chose qu'il détestait le plus et comme à chaque fois qu'on le dérangeait, il sentit la colère monter petit a petit, ce qui finissait toujours par des combats sanglants. Cette fois il pensait pouvoir s'en sortir sans égratignures, les démons étant jeunes il pensait pouvoir les battre rapidement. Mais comme on dit il ne faut pas juger un livre à sa couverture et Merom l'appris a ces dépend ce jour là. Ses cinq adversaires étaient tous d'une force redoutable. Le combat qui s'ensuivit duras près d'une heure pendant lequel les six êtres frappaient, esquivais, sautais, bloquais, parais. Si bien qu'Hathol Iâr, son arme a double lames qui a la particularité d'utiliser le sang pour renforcer le tranchant des lames. Cette particularité rendant son arme redoutable, mais l'obligeait à blesser ses adversaires et avec les cinq démons ce n'était pas chose facile, ce qui rendit le combat d'autant plus long et fastidieux.

Il réussi tant bien que mal à venir a bous des cinq démons, mais la lutte fût telle qu'après le combat il se retrouva quasiment dans l'incapacité de bouger, il avait une grande entaille sur la jambe gauche et une grande coupure au niveau du poumon droit. Bien que sa jambe lui faisait mal, la blessure au poumon le gênait beaucoup plus, l'empêchant de respirer comme il faut. Il réussi quand même à aller jusque dans la forêt noire, non loin d'une espèce de clairière. Il s'écroulât a bous de force, sachant de toute façon que c'est blessure ne le tuerais pas, il n'utilisât pas son arme pour se soigner. En général il récupérait assez vite de ses blessures et en ce moment dormir était surement la seule chose qui pouvait l'aider et surtout la seule chose qu'il était encore capable de faire.

Alors qu'il dormait déjà depuis plusieurs heures, un bruit non loin de lui le réveillât, un bruit semblable à ce que les personnes qui sortaient d'un portail. Ses muscles encore endolori par le combat du matin il préférât ne pas bouger pour le moment, profitant de sa position pour écouter les alentours en essayant de distinguer qui pouvait bien arriver dans un endroit comme celui-ci. Rien de ce qu'il entendait ne pouvais lui indiquer quel genre de personne venait d'arriver, il entendit de vague parole qu'il ne compris pas vraiment. Après quelque instant d'hésitation il se décida de se lever pour assouvir sa curiosité. Ses muscles le faisaient encore souffrir, la blessure qu'il avait sur le torse le brulait toujours, mais elle était beaucoup moins douloureuse qu'auparavant.

En se relevant il regardât autour de lui pour voir ou était celui qui l'avait réveillé, il s'avérât en fait que c'était une femme. Elle ressemblait étrangement à un démon qui l'avait entrainé, pendant un bref instant. Ce serait donc une Seïrdan, en tout cas elle en avait toutes les caractéristiques, peau blanche, cheveux gris et yeux clair. Elle glissait une petite fiole remplit d'un liquide noir dans sa chemise.

Avancant lentement dans sa direction, la jambe gauche toujours très endolori, Merom ce présenta rapidement à elle d'une voix rauque, comme s'il n'avait pas parlé depuis bien longtemps.

Citation :
- Bonjour, mon nom est Merom... Il y a peu de voyageur par ici




Dernière édition par Merom Hellren le Sam 28 Mai 2011 - 16:13, édité 2 fois
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Ballade de santé ? [ PV : Merom ] _
MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyJeu 7 Avr 2011 - 1:49



J’ignorai depuis combien de temps j’étais là, mais ce que je savais c’était que cette sensation d’étouffement ressentit en terre de Feleth s’estompait au fur et à mesure que je restais en ce lieu tant aimé. Il n’y avait rien d’attirant dans cette foret, un être humain normal aurait sans doute été pétrifié rien qu’a l’aura qui y planait, mais pour moi c’était un lieu calme et unique. La brume disparaissait sous chacun de mes pas et de reformait aussitôt, comme si la forêt ne permettait pas le changement, toute altération causée par un tiers semblait reprendre sa forme initiale. La terre que j’avais emprunté à se monde reviendrait-elle tôt ou tard en ces lieux ? Cette question me traversait qu’un instant la tête car mes pensées furent t’interrompu, par la présence d’un être qui m’était encore inconnu.

Je ne connaissais pas cette foret par cœur bien entendu, même si j’y avais passé du temps avec les mien, malgré tout j’étais surprise de voir un démon apparaitre de la sorte. Même en terre de Feleth j’étais habité à croiser des créatures de toute sorte et jamais aucune, mis à part les clients de ma boutique, ne m’était apparut si calme.

Fixant l’inconnu dans les yeux, je le dévisageais afin d’en savoir plus sur lui. Sa peau rouge sang était semblable à l’iris de ses yeux, il portait un pantalon sombre et une cape qui recouvrait en partit son corps, qui était plutôt grand d’ailleurs, dépassant les 2m assurément. Il avait également deux grandes ailes qui sortaient de son dos, et deux cornes dépassant de sa chevelure blonde. Il fallait avouer il était pas mal pour un démon, quand on savait que le genre de créatures que je côtoyais ressemblait plutôt à un assemblage de cicatrices et de peau brûlée. Enfin malgré tout mon attention s’arrêta sur deux détails, le premier étant la taille de son arme, en effet il possédait une arme qui de ce que je pouvais voir était assez tranchante et d’environ ma taille, mais celle-ci semblait caché par un petit bouclier. La deuxième chose qui me frappait était l’odeur qui se dégageait de lui, l’odeur du sang. Je ne savais pas où il était blesser, mais cette odeur je la connaissais bien, pour avoir de nombreuse fois tué des démons.

Il ne tarda pas à prendre la parole, restant malgré tout sur mes gardes, je fut surprise du ton qu’il employait, il ne semblait pas agressif ni sur la défensive et aucune douleur ne se faisait ressentir dans sa voix.

Il s’appelait donc Merom, Merom… Ce nom me semblait familier, il n’était pas un Seïrdan, c’est sûr mais peut être avait-il eu affaire avec l’un des miens, enfin un de ceux dont je faisais partie. Peut importe, je n’avais pas le temps de chercher si oui ou non je connaissais son nom. Par pure courtoisie, et habitude il fallait le dire, depuis toujours les règles m’avaient suivit et dicté mon chemin, je fis la révérence et me présentais également.


« Enchantée Merom, je me prénomme Mélissandre. »

Je me redressais doucement, sans le quitter des yeux et je continuais.

« En effet, il est rare de rencontrer quiconque en ses lieux, que faites vous ici, et blessé ? »

Je restais à distance raisonnable, et laissait mes sens se concentrer sur ce qui se passait autour de nous, les âmes furieuses de la foret semblaient tournoyer autour de nous attirés par l’odeur du sang et de la mort. Les murmures quelles laissaient échappé résonnaient à travers les arbres. Quiconque ne connaissant pas ses lieux seraient devenus fou. Mais tout démons de la forêt noir, sait que ses âmes sont inoffensives et que leur seul pouvoir est de nous faire perdre la tête.
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyJeu 7 Avr 2011 - 20:49

Controlant comme il le pouvait la douleur qui lui lacérait le corps, il restait a distance de la jeune femme, ne sachant pas qui elle était, il préférait garder ses distances. Et comme elle semblait être une Seïrdan, il était préférable de ne pas l'énerver, c'était les meilleurs combattant des trois mondes. Pour avoir été l'élève de l'un deux pendants une année, il savait connaissait très bien leur talent de combattant. Malgré cela et comme à son habitude aucune émotion ne pouvait se lire sur son visage. Elle ne tardât pas à faire la révérence et le saluât.

Mélissandre a écrit:
" - Enchantée Merom, je me prénomme Mélissandre. " dit-elle en ce relevant doucement, ses yeux ne quittant pas Merom un seul instant. " En effet, il est rare de rencontrer quiconque en ses lieux, que faites vous ici et blessé ?"

Pourquoi était-il ici ? La réponse était simple, il aime la tranquillité et il est rare que des êtres vivants s'aventurent dans cette sombre forêt. On racontait que dans cette forêt vivait les pires démons qui soit tuant tous ceux qui pénétraient en ces lieux, ou alors que des esprits torturait l'âme des vivants. En y repensant ces histoires étaient peut-être fondé, après tous Merom passait beaucoup de temps ici et tuait souvent ceux qui le dérangeaient. Ces histoires l'arrangeaient en fait, aimant le calme, elle permettait la plupart du temps de garder à l'écart bon nombre de voyageur. Il aimait être ici pour échapper aux démons qui peuplaient le Vein en général. Mais cette fois des démons avaient quand même pénétré dans la forêt.

Citation :
- J'aime le calme et la tranquillité, cet endroit est parfait, pour réfléchir. Quant à mes blessures elles sont du a cinq démons que j'ai affrontés plus tôt dans la journée. Voilà pourquoi je suis dans cet état maintenant.

Une question lui venait alors, que faisait une Seïrdan sur Feleth, il venait de l'entendre arriver d'un portail, c'était plutôt inhabituel, en général et même s'ils étaient plutôt solitaires ils restaient en contact les uns avec les autres. Pourtant, elle semblait différente, même si elle avait l'air de respecter les règles, comme tous les autres Seïrdan en faites, sauf que les autres restaient dans le Vein.

Citation :
- Pourquoi étais tu sur Feleth, c'est assez inhabituel chez les Seïrdan ?



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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyVen 8 Avr 2011 - 0:46

Le Vein, réputé pour ses démons et ses âmes torturés, sa violence et le sang qui y coulait perpétuellement. J’y étais retourné, et sentir sa terre sous mes pieds me procurait une sensation indescriptible, c’était comme si, ce qui c’était enfouie en moi quand je m’étais enfuit reprenait sa place. Toute cette puissance, ce mal endormie, revenait me brûler soudainement chaque parcelle de mon être. Je ne savais quand cela me quitterai, mais il était sûr que les terres de Feleth m’avaient changé. Enfin qu’importe, j’étais de nouveau sur ma terre natale, et à ma grande surprise je faisais causette avec un démon.

Celui-ci plutôt grand, me semblait bien calme et pacifique, contrairement à ceux qui rodaient habituellement dans ses bois. Ils étaient rares certes, mais la survit étant difficile en cet endroit, les créatures qui y vivaient n’étaient pas de simples démons.

Enfin je connaissais maintenant son nom et je m’étais également présentée. Je lui avais demandé par la suite, ce pourquoi il était dans ces lieux, blessé. Il m’avait répondu qu’il avait combattu cinq démons et que sa présence en cet endroit s’expliquait par le fait que ces lieux étaient selon lui calmes et reposants. Je comprenais ce qu’il ressentait peut être pas avec exactitude, mais malgré tout avec une once de similitude dans les sensations qu’apportaient ce lieu.

Il me demanda par la suite et à mon grand étonnement, ce pourquoi j’étais sur Feleth. Au tout premier abord sa question me parut étrange, car quelqu’un ayant suivit mon parcourt aurait plutôt dit : « Mais pourquoi es-tu revenus sur le Vein ». Mais ce qui était encore plus bizarre était qu’il savait que je venais de Feleth. Peut être m’avait il vu arrivé ? Cela voulait dire qu’il avait tout vu de mes faits et gestes depuis ma venue dans le Vein, mais cela aurait été étonnant car je n’avais sentis sa présence que tardivement. Puis pour ce qui est du fait qu’il ait découvert que j’étais une Seïrdan, rien d’étonnant, étant donné mon apparence, cela se voyait comme un nez au milieu du visage. Enfin je lui répondis malgré tout.

« Je suis sur Feleth depuis plusieurs années maintenant je suis revenue sur le Vein pour une balade de santé dirons nous. Et la raison pour laquelle je ne suis plus ici tu dois t’en douter, étant donné que tu as l’air de bien connaitre ma race. »

Je n’avais pas envie de dire que j’avais fuis les miens, ni qu’ils étaient sans doute à ma recherche afin, de me tuer et d’éparpiller chacun de mes membres dans cette foret. Et puis peut être était-il un de leurs sbires à ma recherche afin de terminé ce qu’ils avaient commencé il y a maintenant de ça trois ans. Enfin de toute manière si c’était le cas, ils n’auraient pas envoyé quelqu’un, encore moins un démon blessé.

L’odeur de son sang persistait, sans pour autant s’accroitre. Et on pouvait entendre les âmes, furieuses de la foret, roder de plus en plus prêt tout en gardant une distance raisonnable. J’ignorais si d’autres démons se dissimulaient dans la brume, mais ce qui était certain c’est que d’être blessé dans le Vein, était comme être une proie jeté en pâture aux lions. Je n’avais guère envie d’attirer en ces lieux sereins toutes les âmes perfides de la terre des démons. J’arrachai alors un morceau de tissus de ma chemise, et m’accroupis doucement, posant l’autre main à plat sur le sol. Je fixais le démon dans les yeux et lui dit.

« Il faut soigner ta plaie, sinon toutes les âmes de la forêt vont se donner rendez-vous ici, et j’aimerai que ma présence en ces lieux reste discrète. »

En un instant mon regard se durcit, et mes sourcils se froncèrent un tant soit peu, je décollais progressivement la main du sol et une fine coulée d’eau clair se retirait de la terre, j’avais eu du mal à trouver une once d’eau pure dans ces lieux. Les gouttelettes d’eaux se déposaient à présent sur le morceau de tissus, que j’essorais afin qui soit humide. N’osant pas approcher Merom, je lui tendis le tissu.

« L’eau que j’ai prélevée du sol, nettoiera ta plait et l’empêchera peut être de saigner. »

Je ne faisais pas ça pour non, je ne voulais juste pas qu’un membre de mon ancien clan, m’aperçoive toujours en vie et en compagnie de ce démon.
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyVen 8 Avr 2011 - 21:49

L'étonnement ce lisait sur le visage de Mélissandre, alors que Merom venait de lui demander pourquoi elle était sur Feleth, la question n'avait pourtant rien d'étonnant. Il avait entendu le bruit, très reconnaissable d'un portail et il en avait déduis que la femme venait de Feleth puisque rare était les démons qui osaient s'aventurer en Adyril, l'endroit n'y était pas très propice, avec tous les anges qui y vivaient et qui n'aimait pas les démons et c'était réciproque. Elle finit quand même par répondre en lui apprenant qu'elle avait quitté le Vein depuis plusieurs années et qu'elle voulait juste faire une balade, d'où la raison de sa présence en ces lieux. *Drôle d'endroit pour un balade* pensât-il alors qu'elle tentait d'insinuer la raison de son exile sur Feleth. Ayant vécu près d'un Seïrdan pendant environ un an, Merom savait que ceux si avait des règles très stricte et que si elle avait été obligée de quitter le Vein c'était peut-être à cause d'un acte considérer comme impardonnable par les siens. Elle prenait donc un très gros risque en remettant les pieds ici, enfin tous ça n'était que supposition, elle était peut-être partie de son plein gré et apparemment elle ne voulait pas en parler, vu la réponse qu'elle avait formulée.

Le vent c'était levé, faisant trembler les branches des arbres et les faisant s'entrechoquer, comme si de nombreux êtres étaient en mouvement dans la sombre forêt qui les entourait. Il était tous a fait possible que les âmes qui se réfugiaient dans ces lieux, en profite pour bouger sans provoquer trop de soupçons, utilisant le bruit provoqué par craquement des branches et le sifflement du vent pour bouger à leur grès. Mélissandre déchiras alors un morceau de sa chemise puis s'accroupi, en fixant toujours le démon rouge dans les yeux, comme s'il aurait pu lui sauter dessus avec ces blessures. *Mais que fait-elle ?* En posant une main au sol tous en disant qu'il fallait soigner les blessures de Merom, soit disant parce qu'elles attiraient les âmes de la forêt et en prétextant vouloir rester discrète.

Voilà un drôle de façon de faire, voulait-elle le soigner ou juste éviter de se faire remarquer, en fait si elle voulait que sa présence reste méconnue, c'est surement qu'elle ne devait pas être ici, donc elle était vraiment en exile sur Feleth ? Elle semblait ce concentré et son visage ce durcit, mais quelque instant plus tard de l'eau sortis du sol, voilà quelque chose qu'il ne devait pas être aisé de faire dans un endroit comme celui-ci. Même s'il se trouvait au milieu d'une forêt l'eau semblait y être absente. Elle tendit le morceau de tissus imbibé d'eau à Merom, elle trouvait surement trop dangereux de s'approcher d'un autre démon, même si celui-ci était blessé.

Merom saisit le tissu humide et commenças à épongé le sang qu'il avait sur le torse, le sang avait déjà bien séché et il n'était pas très facile à enlever. Mais très rapidement il sentit les effets bénéfiques du nettoyage de la plaie. Les brûlures qu'il ressentait jusqu'à présent au niveau de son poumon s'atténuaient plus il enlevait le sang et nettoyais la plaie de toutes les impuretés. Une chose était quand même bizarre, la plupart des démons l'aurais tué alors qu'elle cherchait à le soigner. Il avait à faire à une démone bien spéciale.

Citation :
-Merci, dit-il alors qu'il commençait à nettoyer sa jambe, mais pourquoi m'aider, voilà encore une chose bien rare chez les démons, quel qu'il soit. Beaucoup en aurais profité pour m'asséner le coup fatal.


Dernière édition par Merom Hellren le Lun 11 Avr 2011 - 16:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyLun 11 Avr 2011 - 12:51


Le vent semblait s'emballer au fur et à mesure que le temps passait, on entendait à présent que le bruit des craquements des branches qui s’entrechoquaient les unes entre les autres, un doux sifflement résonnait également à mes oreilles, était ce aussi le vent ou le chant des âmes qui s’intensifiait tel le prélude d’un orchestre. Je l’ignorai mais cette mélodie aux sons clairs et doux, accompagné du souffle du vent, faisait danser les tissus qui recouvraient ma peau.


Le tissu humide toujours dans ma main, je fixais le démon, jusqu'à ce que ce dernier s’en saisisse. L’instant même ou il le prenait ne dura qu’une fraction de seconde, mais le contacte avec sa peau aussi froide que la mienne, me rappela à quel points les êtres de Feleth étaient différents de ceux du Vein. Dans ce monde ou je m’étais échappée, tous être vivait avec cette insouciance du lendemain, leur sang chaud palpitant dans tout leur corps reflétait leur joie naïve de vivre. C’était si différent ici, chaque être savait que son heure pouvait venir d’un instant à l’autre, la rage, la haine et la violence, étaient donc les principaux mots berçant la vie des démons.

Merom épongeait à présent le sang qui avait séché sur son tors, je m’appuyai contre l’arbre qui était dans mon dos, croisant les bras, sans le lâcher du regard. Un démon blessé n’est pas pour autant inoffensif. C’était peut être stupide étant donné son état, mais je ne voulais pas risquer quoi que ce soit. Ne disant mot je le laissais se nettoyer, jusqu'à ce que celui-ci reprenne la parole.

Il commença tout d’abord par me remercier, mon regard s’écarquillait alors, c’était plutôt étrange qu’on me remercie. Il continuait en disant qu’il ne comprenait pas pourquoi je l’avais aidé, alors que la plupart se seraient jeté sur lui comme des bêtes affamé, profitant de ses blessure pour l’achever rapidement. En cet instant j’eu envie de rire. Rire de moi-même, la peur de me retrouver face à un des mien, m’avait ôté l’idée de lui prendre la vie, je ne voulais tellement pas attirer l’attention sur moi-même que prendre le risque de le tuer m’était sortit de la tête. C’était vraiment ridicule pour un démon. J’étais resté peut être trop longtemps sur Feleth.

Je me décollais peu à peu de l’arbre, et lui dit, un léger sourire se dessinant sur le coin de mes lèvres.

« Rare sont les démons également qui rappellent à ceux qui sont devant lui qu’il est blessé et facilement achevable, non ? »

Je fis un pas vers lui, tout en restant à une distance suffisamment éloignée.

« Maintenant si je ne t’ai pas achevé c’est parce que je ne veux pas qu’on me remarque en ses lieux. »

Je détournais les yeux un instant, je n’allais pas lui dire que j’avais peur de tomber sur mon père ou ma mère, de peur qu’ils m’arrachent le cœur pour les avoir humiliés et trahit. Moi aussi je serai apparut comme faible. Je fis une révérence et commença à faire demi tour.

« Soigne toi bien démon, car si ce n’est pas moi qui t’ai pris la vie, d’autre s’empresseront de le faire à ma place. »

Où allais-je aller maintenant, étant donné l’effet de Feleth sur mon âme, il était hors de question que j’y retourne pour le moment.
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyJeu 28 Avr 2011 - 13:17

La forêt qui encourrait les deux êtres semblaient toujours aussi hostile, rappelant au démon qu'en cet endroit il ne fallait jamais baisser sa garde. Pour la femme devant lui ne semblait en rien hostile. Alors qu'il lui demandait pourquoi elle n'avait pas profité de ses blessures pour l'achever, l'attitude de Mélissandre changea, plutôt méfiante jusqu'à présent elle semblait presque amusée et plus détendu qu'auparavant elle s'approchât quelque peu avant de répondre. Avec un léger sourire elle rétorqua que rare était les démon à dire qu'il était blessé et facilement tuable. Cette remarque fit également sourire le démon, toujours affairer à nettoyer ses plaies. Son torse était déjà globalement nettoyé, il s'occupait a présent de l'entaille sur sa jambe, même si la blessure était moins grave.

Continuant à avancer lentement, elle expliquât la raison pour laquelle elle ne l'avait pas attaqué et la raison était simple, la jeune femme ne voulait pas être remarqué. Merom ne pût retenir un petit sourire en pensant que tuer un démon déjà bien mal en point ne devrais pas être trop bruyant. Mais il ne dit rien sous peine de se faire vraiment attaqué par la démone, après tous même si elle ne lui avait encore rien fait elle venait de ce monde et pouvait surement se révéler dangereuse.

" Il est vrai que je ne parle jamais comme ça normalement, mais il faut dire que je ne me suis jamais trouvé en face de quelqu'un qui cherche à m'aider. Je voulais juste te remercier. "


Le tissu qui auparavant était blanc était à présent rouge sang, les deux entailles bien que plus propre que précédemment était quand même tacheté de sang. Mais il ne voulait pas aller trop profondément dans les plaies pour ne pas risquer de les rouvrir et stopper le processus de guérison qui était déjà bien entamé. Ce nettoyage lui avait fait beaucoup de bien, le muscle de sa jambe lui tirais beaucoup moins et il pouvait respirer avec beaucoup moins de difficultés qu'avant. Alors qu'il se redressait enfin il vit Mélissandre lui faire une révérence et commencer à faire demi tour en lui souhaitant un bon rétablissement et en le mettant en garde que tous les démons n'étaient pas comme elle.

Merom repensa à ce qu'elle venait de lui dire, Mélissandre cherchait à passer inaperçu, il se souvint alors d'un endroit proche de là où ils étaient. A chaque fois qu'il y était allé il avait pu y rester pendant plusieurs jours, elle pourrait surement y rester le temps qu'elle voudrait. De plus l'endroit était plutôt agréable, si on aimait les endroits sombres et quelque peu humides, en effet il s'agit d'une caverne dissimulée derrière l'un des rares buissons de la forêt et qui mène jusqu'à un étang sous terrain.

" Attend, si j'ai bien compris tu ne veux pas te faire remarquer, je connais un endroit. Je peux t'y emmener si tu le souhaites."


Dernière édition par Merom Hellren le Dim 1 Mai 2011 - 18:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptySam 30 Avr 2011 - 21:35

La noirceur de la nuit pointait le bout de son nez, le vent dans les arbres soufflait de plus en plus fort, faisant voler de part et d’autre mes longs cheveux clairs que je rabattais de temps en temps sur mon épaule. Le temps commençait également à se rafraichir, la brume qui recouvrait nos pieds s’élevait à présent jusqu'à nos genoux et semblait se mouvoir telle des esprits en colère. Merom quand à lui nettoyait toujours ses plait délicatement et retirait le sang qui avait plus ou moins séchés à divers endroit. Je pensai en cet instant ce que pouvait bien faire de telles entailles. J’avais beau m’être battue un bon nombre de fois, je ne m’étais jamais fait blesser de la sorte. Lutter pour rester en vie, se dire qu’en un instant tout peu basculer, utiliser tout ce qui nous reste de force pour apercevoir une once d’espoir, un sentiment bien humain qui touche pourtant toutes les races.

C’est après avoir répondu à ses questions que le démon en fit de même, il m’avoua qu’il ne s’était jamais trouvé en face de quelqu’un prêt à l’aider, et qu’il souhaitait plus me remercier. En cet instant je détournai le regard, gênée en crispant légèrement le poing. Me remercier, personne ne l’avait remercié, mis à part les quelques clientes, filles du château qui se faisaient graver en secret le nom de leur amour, en guise de preuve de leur amour éternel. Mais elles avaient reçut cette éducation de filles modèle, alors je trouvais cela troublant qu’un démon, créature infernale du Vein me remercie. Il y avait donc plus tendre que moi. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je ne pu m’empêcher de penser qu’il était soit très innocent, soit fin manipulateur. Dans les deux cas ça m’était égale car je ne pouvais pas rester ici et nos chemins se sépareraient donc.

Je commençais à faire donc demi-tour, mélangeant encore plus cette brume mouvante, qui s’agitait d’avantage sous chacun de mes pas. Je lui lançais alors en guise d’adieu qu’il ferait mieux de se soigner étant donner les créatures rodant dans les alentours, et m’avançais dans la forêt d’arbres morts. Il me dit alors que j’étais encore assez près de lui pour entendre, qu’il connaissait un endroit, dans lequel il pouvait m’y emmener afin d’y être tranquille et de ne craindre la visite de personne. En cet instant le m’arrêta net. Plusieurs choses se bousculaient dans ma tête, ou plutôt je me demandais bien pourquoi il décidait de m’aider dans ce monde ou le plus fort survit et le plus faible meurt, la terre ou chacun vit son chemin jusqu'à ce qu’il croise celui d’un autre et le tue ou se face tuer, ainsi va la vie en ces lieu. Mais lui il me proposait de me mettre à l’abris. Mon idée première persista alors, soit il me tend un piège que ce soit pour lui-même ou un membre de ma famille, ce qui serait ce qu’il y a de plus logique, soit il est innocent et je me demande encore comment il a survécut jusque là. Je me perdais dans mes pensées et restait immobile dans la brume qui montait toujours pour atteindre la moitié de mes cuisses, je sentais courir sur mes bottes petits animaux fuyant quelque chose. Nous étions là depuis trop longtemps. Je me retournai vers lui et lui lança avec un sourire.

« Je te suis, mais si tu tentes quoi que ce soit je… »

Je ne continua pas ma phrase, et baissait le regard sur les yeux, mes yeux se perdaient à leur tour dans la brume. Dans quoi est ce que je me lançais ? Il y avait des chances pour que ma famille ou du moins quelques membres m’y attende. Mais je n’avais pas vraiment d’endroit où aller et errer ainsi dans cette forêt, était aussi un bon moyen pour tomber sur des miens. Qu’ils m’attendent là bas ou non, ils me retrouveraient de toute manière, alors qu’importe. Je relevais le visage, et repris.

« Non rien, je te suis. »

Je m’avançais vers lui tout en restant à une distance raisonnable, après tout, ils pouvaient m’attaquer, le temps à passer et je ne suis plus la petite fille d’autre fois soumises à leurs règles.

[ Excuse moi, je n'ai pas écris des masses >< mais mon personnage ne sachant pas trop ou tu souhaites aller, je ne savais pas trop quoi faire é_è ne m'en veux pas. ]
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyDim 1 Mai 2011 - 18:39

L'obscurité les gagnaient peu à peu, s'élevant comme une barrière sombre autour de nous rendant notre vision limitée. La brume quant à elle commençait à se lever, permettant aux plus petites créatures du Vein de sortir tous en restant à l'abri des regards des gros prédateurs. Le vent soufflait toujours dans les branches des arbres qui nous entouraient. La combinaison de tous ces éléments rendaient l'endroit peu accueillant et même plutôt angoissant, beaucoup de démon qu'on préférait ne pas rencontrer, profitais de l'obscurité pour sortir de leur cachette et attaquer les imprudent qui osait s'aventurer dans ces endroits reculés. Pour l'instant les deux démons avaient eu de la chance et personne ne semblait avoir remarqué leur présence. Une bonne chose quand on savait que Merom était plutôt mal en point et que Mélissandre ne souhaitais pas se faire remarquer en ces lieux.

Elle se retournât vers lui quand il lui proposât de l'emmener dans un endroit calme et tranquille où elle pourrait se cacher le temps qu'elle voudrait. Elle me répondit en souriant qu'elle le suivrait puis voulus poursuivre sa réponse, mais s'interrompît apparemment sans vraiment savoir comment continuer. Il s'approchât d'elle et ce n'est qu'une fois juste à côté de la jeune démone qu'il reprit la parole.

" Suis-moi alors, il nous faudra marcher à travers la forêt pendant un certain temps avant de rejoindre la caverne. Nous devrons être prudent des créatures peu commodes hante cette forêt. "


Après cette rapide recommandation il pénétrât dans la forêt, Mélissandre derrière lui. Les arbres étaient pour la plupart mort depuis un certain temps, simple tronc grisâtre qui s'étendait à perte de vue, mais parmi toute cette étendue morte quelque arbre encore bien en vie persistait, offrant un très joli spectacle dans sur ces terres mortes et rendant ce qui les entouraient encore plus morne. La brume continuait a monté atteignant presque la taille du démon, le sol était entièrement camouflé, rendant leur avancer dans les bois pénibles, ne sachant pas où ils mettaient les pieds, à chaque pas ils pouvaient monter sur une créature allongée ou bien tomber dans un trou. Ils marchaient maintenant depuis une vingtaine de minutes, seul le souffle du vent à travers les branches des arbres perturbait le silence qui régnait. Ils avaient parcouru la moitié du chemin quand un bruit vint troubler la tranquillité de ces lieux, aussitôt Merom se tournât en direction de la source du bruit, sur ces gardes près à combattre même si son corps n'était pas super état. Il aperçut une créature, qu'il eu du mal à définir, elle était grande, son corps était recouvert d'épaisse écaille et de nombreuses pointes. Son visage était hideux, entaillé à plusieurs endroits, de grandes dents apparaissaient à travers sa bouche, mais le plus malgré la laideur de son visage c'était de loin ses yeux qui étaient les plus effrayants, ils étaient noirs et faisait froid dans le dos.

La situation était des plus délicate, il ne connaissait pas les talents de combat de Mélissandre, c'était une Seïrdan donc elle devait forcement savoir se battre. Cette race était la plus puissante parmi toutes les races qui peuplaient le Vein, mais également plus puissante que toute race vivante. Il ne faisait aucun doute qu'elle devait avoir un certain talent. Merom faisait face à la créature près a en découdre, les muscles tendus, sa main solidement serrer sur son arme qu'il tendait en avait, se servant de sa queue pour assurer sa stabilité et palier à la défaillance de sa jambe entaillé. Il ne lancerait pas le premier assaut, ne connaissant pas son adversaire il attendrait de voir de quoi il était capable avant de tenter une quelconque attaque. Sans quitter le monstre des yeux il tournât rapidement la tête vers Mélissandre.

" Il va falloir nous battre et nous serrer les coudes sans quoi le combat risque d'être difficile, je ne sais pas de quoi est capable cette chose, la prudence est de mise. "


Dernière édition par Merom Hellren le Mar 3 Mai 2011 - 18:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyLun 2 Mai 2011 - 20:58

La brume claire qui recouvrait le sol avait commencé à monter depuis un moment déjà, Merom m’avait proposé de le suivre afin de se réfugier quelque temps dans un lieu que peu de démons ne connaissent afin que personne ne remarque ma présence. Malgré tout un doute pesait, son but était-il vraiment de me mettre à l’abri ou au contraire de me livrer au miens, voir de me tendre un quelconque piège. J’étais peut être un peu trop sur mes garde, mais le Vein n’était pas vraiment un lieu ou la confiance règne. Peut être ce démon là sortait du lot, c’était alors une bonne chose que je sois tombée sur lui.

Avant de se mettre en route, Merom m’expliqua qu’il fallait pour rejoindre la caverne, un certain temps de marche à travers la forêt. La ballade, si on peut l’appeler ainsi étant donné l’aspect des lieux, commençait donc, sur ses gardes, je suivais Merom et laissais mes sens se concentrer sur le moindre bruit suspect, afin de ne pas être surprise par une éventuelle créature qui aurait dans l’idée de nous attaquer. La brume montait le long de nos corps et atteignait maintenant mon buste, cela rendait le parcourt plus compliqué étant donné que le sol était maintenant totalement camouflé, et il fallait faire vraiment attention ou mettre les pieds.


Cela faisait maintenant un petit moment que nous marchions, la lune nous éclairait depuis le ciel et rendait l’épaisse purée de pois sur le sol, encore plus blanche qu’elle n’était déjà. Le silence était de mise depuis un moment déjà et je commençais à fatiguée, cela faisait un moment que je n’avais pas dormis et le sommeil commençait à emporter mon corps. Le vent qui balayait mes cheveux et le chant des âmes qui tournoyait autour de nous rendait la lutte contre la fatigue encore plus rude.

Le calme n’était perturbé que par le vent, les branches craquaient et claquaient entre elles, lorsqu’un craquement plus fort que les autres se fit entendre. Je m’arrêtais alors et Merom lui se tourna directement vers la source du bruit, je n’avais donc pas rêvé. Il fallait voir le bon côté des choses, je ne m’endormirai pas à coup sur et un peu de combat me réveillerai un peu. Je sortis discrètement ma fiole d’encre, la serrant fort dans ma main, fixant la créature qui sortait lentement de la brume. Elle était immense, sa peau recouverte d’écaille d’une couleur verdâtre, était parsemée à divers endroit de pointes translucides, un liquide clair semblait les remplir, plutôt étrange.

Je jetais un regard en direction de Merom, il était sur ses gardes, le regard fixe sur le monstre, sa main fermement posée sur son arme. J’avais toujours ma fiole dans la main droite, prête à l’utiliser. Espérons que se monstre ne soit pas surpuissant, car la fatigue usant mon corps en plus des blessures qui recouvraient le corps de Merom ne rendrait pas simple le combat. Maintenant face à nous, on pouvait apercevoir le regard noir de la bête, son souffle bruyant brisait l’ambiance de la forêt. Elle fit à nouveau un pas vers nous lorsque Merom me dit qu’il faudrait nous serrer les coudes pour l’abattre, il faisait peut être allusion au fait que je ne lui faisais pas vraiment confiance pour le moment. Peut importe, ce combat nous le mènerons ensemble.

Je m’abaissai doucement pour sortir de ma botte mon poignard lorsque le monstre fonça vers nous, il était rapide et on pouvait sentir chacun de ses pas à travers le sol. Je me redressai alors et courus vers lui également. Sa vitesse était égale à la mienne à quelque chose prêt, je ne m’étais pas entrainé depuis un moment, cela me remettrait un peu dans le bain. C’est à quelques mètres de lui que je fis un saut afin d’être au dessus de lui, je plantais alors ma dague en plein milieu de son dos, ou devrais je dire, de sa carapace. J’en étais sûr maintenant. En effet ses écailles étaient très résistantes et malgré la vitesse, la précision et la puissance que j’avais mise, la blessure que je lui avais causée était minuscule. Le plus embêtant c’est que ma drague avait ricochée sur une de ses pointes translucide, le liquide qu’elle contenait se rependait rapidement sur ma peau, malgré le fait que je n’ai reçus que quelques gouttes sur mon ventre celles-ci brulèrent mon teeshirt pour ensuite brûler ma chair.

Je chutais au sol, mais retombais sur mes pieds, l’acide ne continuait plus à creuser ma peau elle m’avait fait une belle brulure. Je posais ma main dessus et ouvrit ma fiole d’encre afin d’en verser sur ma plaie. Le liquide noir la recouvrit doucement afin que le sang ne coule plus. Je restais immobile un genou à terre, fixant le monstre qui me regardait soufflant comme un buffle. Je ne savais pas vraiment s’il était satisfait de m’avoir brûlé étant donné que son visage était couvert de cicatrices mais il semblait n’avoir même pas ressentit ma dague sur sa carapace.

Au moins j’étais fixée les attaques physique que je lui infligerais seraient inutiles. Peut être que Merom avec son arme serait plus puissant que ma dague. Mais je n’avais pas épuisée toutes mes cartes loin de là je n’avais pas beaucoup d’encre mais assez de quoi faire quelque sors. Me redressant je jetais un coup d’œil à Merom et lui dit en courant vers lui.

« Surtout ne bouge pas ! »

Maintenant devant lui, je sentais que la bête à écailles avait repris sa course pour nous foncer droit dessus. Je coupa légèrement mon doigt avec ma dague avant de la jeter au sol, me retournais vers le monstre, qui n’était plus qu’a environ cinq mètres de nous. Et je traçais rapidement une ligne d’encre. Et laissa couler mon sang dessus. La ligne noir pris alors vie et se mis à ramper au sol jusqu’au monstre. Elle était maintenant jusqu'à lui et le recouvrait peut à peu de sa noirceur, laissant sa peau noir et immobile.

Figé à présent à un mètre de nous, je tombai à genou me tenant le ventre là ou j’avais été brulée. L’acide avait bien creusé ma chair et malgré l’encre qui empêchait le sang de trop se rependre je me sentais affaiblis. Je me redressais et enlevais l’encre de ma peau pour nettoyer la brûlure. Le monstre était maintenant noir comme le charbon et immobile. Le sol tremblait malgré tout. Je regardais alors Merom et lui expliqua.

« Je l’ai recouvert d’encre, mais il se débat, étant donné sa masse corporelle et sa force dans quelques minutes il sera libre de toute étreinte. »

Comme j’avais fais pour le démon, j’aspirais l’eau et la répandis sur ma blessure afin de m’apaiser, je me sentais mieux, mais tout de même, il m’avait bien amochée. Je me relevai doucement et vit alors l’encre qui recouvrait la bête se craquelais lentement.

« Il se libère ! »

Je reculai d’un pas et restais immobile. Qu’allait-on faire à présent ?
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Ballade de santé ? [ PV : Merom ] _
MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyMer 4 Mai 2011 - 12:56

Le monstre était devant nous, grand, moche, mais surtout dangereux, enfin c'est ce qu'il semblait, il ne fallait pas prendre de risque avec ce genre de créatures. Ne sachant pas de quoi il était capable j'étais en train de réfléchir à une façon de le combattre sans prendre trop de risque inutile et surtout savoir de quoi il était capable, le principal était de lancer une attaque son danger de façon à savoir ce qu'il était capable de faire. Je n'étais pas du genre à foncer tête baisser et réfléchir après, bien j'aimais me battre, rentrer dans un combat, sentir la peur qui régnait entre les adversaires puis le sang qui coulait lentement des plaies et sentir cette odeur particulièrement forte de rouille. Alors qu'il était toujours dans ses pensées, la créature chargeât, ses lourds pas faisait trembler le sol à un rythme régulier, Mélissandre plus rapide que moi réagit au quart de tour et lui fonçât dessus également. L'action fût extrêmement rapide elle sautât par-dessus la créature et l'attaquât dans le dos avec une petite dague. La carapace semblait très solide et le monstre n'eu pas l'air de ressentir les effets de l'attaque. Par contre, Mélissandre même si elle n'avait pas été touchée directement se tenait le ventre, ses vêtements étaient troués. Je tournais mon regard vers la créature de façon a trouvé ce qui avait pus de passer, un liquide verdâtre coulait de la pointe la plus proche de l'endroit ou la jeune femme avait attaqué, surement un acide quelconque qui l'avait brulé. La créature avait une défense incroyable, une carapace solide hérisser de pointe et cet acide qui n'arrangeait rien à la situation, le combattre au corps à corps semblait difficile, pourtant c'était ma seule solution je ne sais faire que ça. Il me faudrait jouer avec ma vitesse, même avec une jambe blessée j'espérais pouvoir être plus rapide.

Mélissandre s'était étalé un liquide noir sur la peau, surement quelque chose pour éviter que l'acide ne l'attaque de trop. Alors que je m'apprêtais à la rejoindre elle m'intimât de ne pas bouger et me rejoignit en quelque instant. Le monstre avait repris sa course, refaisant de nouveau trembler le sol, bien que tous mon corps trépignait d'impatiente à l'idée de foncer vers mon ennemi pour lui faire goutter à ma lame, je restais immobile, comme venais de me le demander Mélissandre. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle était en train de faire, en fait je ne connais absolument rien à la magie, ce qui a l'air d'être sa spécialité, cela dit une ligne noire apparue rapidement et ce dirigea vers la créature. La ligne avança vers notre ennemi pour finalement l'atteindre et je ne sais comment le recouvrir peu à peu, le rendant aussi noir que la ligne, mais surtout il semblait complètement incapable de bouger, on aurait dit qu'une statue particulièrement laide s'élevait en plein milieux de cette forêt sombre. Mélissandre m'appris alors qu'elle l'avait recouvert d'encre pour l'immobiliser, mais que vue sa taille et sa force il ne tarderait pas à se libérer.

Et comme elle l'avait prévue il ne fallut pas longtemps avant que la chose commence à remuer dangereusement dans la carapace d'encre noire. Ne sachant pas vraiment comment l'affronté je devais compter avant tous sur ma vitesse et avant même qu'il ne soit entièrement libre de ses mouvements, je commençais à décrire des cercles autour de lui. Utilisant mes ailes pour augmenter ma vitesse et palier à la blessure de ma jambe qui m'empêchait de courir à ma pleine vitesse, ma vitesse était mon l'un de mes plus grands atout, avec l'arme si particulière que j'étais le seul à posséder. Malgré que ma vitesse était inférieur à la normal, j'arrivais quand même à atteindre un vitesse plus qu'honorable. Le monstre était maintenant complètement libéré et j'étais au maximum de la vitesse que je pouvais atteindre, formant une lumière rouge qui tournait autour de lui, me faufilant parmi les arbres morts.

Bien que Mélissandre s'était reculé quand le monstre avait retrouvé ses mouvements c'est quand même elle vers qui il se dirigeait. Sans attendre plus j'interrompis ma danse frénétique entre les arbres pour m'élancer vers notre adversaire, je frappais là où sa carapace semblait moins épaisse. C'est-à-dire l'intérieur de ses jambes, le monstre a surement été surpris parce qu'il s'arretât aussitôt cherchant d'où provenait cette attaque, mais j'étais déjà repartis dans ma course entre les arbres. Bien que la blessure que je lui avais infligé n'était que superficiel, son sang coulait quand même et quelque maigre goutte s'était retrouvé sur mon arme, une bonne chose connaissant sa capacité si unique. Ne sachant pas si j'étais repéré il fallait que je retente une attaque, je ne pourrais pas courir à cette vitesse pendant très longtemps avec ces blessures. Visant le même endroit que précédemment afin de le blesser d'avantage et pourquoi pas de l'handicapé quelque peu. Mais cette nouvelle charge ne fût pas couverte de succès comme précédemment, le monstre devait avoir deviné ma position et ce que je m'apprêtais à faire, parce qu'il m'arrêtât avec l'un de c'est poing, qu'il abattit violemment dans ma direction. Je réussis à l'éviter à la dernière seconde, par réflexe dans ces situations je place mon arme devant moi en guise de bouclier et cette fois c'est surement ce qui me sauvât la mise, en effet son attaque bien que puissante était accompagné d'un jet d'acide. Je réussis a tous esquiver, enfin c'est mon arme qui en fût en partie recouverte et plusieurs arbres à côté de moi commençais.

Pendant un moment j'ai eu peur en regardant Hathol Iâr qu'elle ne se désagrège sous le liquide acide. Mais cette arme était bien plus puissante qu'elle n'en avait l'air et l'acide verdâtre n'eu pas l'effet escompté, en effet les lames enchanté absorbe naturellement le sang, mais cette acide devait en partie provenir du sang de la créature et bien que le sang étais plus efficace, cet acide renforçait quand même mon arme. C'était une bonne chose, habituellement mes lames sont rouges vifs, pendant les combats, comme ma peau, mais cette fois elles étaient vertes, la couleur était plutôt bizarre, mais les effets semblaient être identiques. Je retournais près de Mélissandre, sans tourné le dos au monstre.

" Bon j'ai une bonne nouvelle et une mauvaise, son acide renforce mon arme comme le sang le fait habituellement et elle est déjà bien recouverte, mais il est vraiment rapide et il me serrât dur de l'approcher." Après un petit moment de réflexion, pendant lequel le monstre ne bougeât pas, peut-être ne comprenait-il pas pourquoi son acide ne m'avais pas atteins. "Il faudrait pouvoir l'immobiliser un moment, ou du moins le ralentir, pour que je puisse m'en approcher suffisamment pour le blesser sans risquer de me prendre l'un de ses points."



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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyJeu 5 Mai 2011 - 13:33

Le brouillard épais prenait possessions du sol, la lune brillait à travers les arbres morts et mettait en évidence, dans cette neige de vapeur, le combat qui avait commencé. Merom affaiblit par son dernier combat, et moi de par mon manque de sommeil, la partie n’était pas gagnée d’avance. La bête, furieuse, nous avait foncée dessus, engageant le combat, je faisais de même et fut ralentit après avoir tentée de planter mon poignard dans sa carapace, par de l’acide de couleur noirâtre.

Il ne rongeait plus ma peau c’était déjà ça, mais il avait brûlé une petite superficie de mon ventre. Merom n’avait pas encore commencé à attaqué, en même temps je lui avais demandé de rester là ou il était, en attendant que je tente de l’immobiliser avec mon encre. Mais sans succès il ne fallut que quelques secondes à la bête pour se défaire de sa prison. Un genou à terre, je regardais Merom, impassible, qu’allait-il se passer ? Sa jambe était bien amochée sans parler de son tors. C’est à ce moment là que j’aurai aimé avoir des capacités de guérison.

Jetant un œil à ma fiole il ne restait plus que la moitié de son contenue initiale. Déçus je relevai le visage vers Merom, qui dans un élan, fonça à toute vitesse vers le monstre. Malgré sa jambe blessé il allait vite, très vite même et il ne fallut que quelques instant pour que se dessine autour de la bête d’écaille une ombre rouge, se déplaçant à vive allure.

Mon entrainement pour le combat, me permettait de voir, avec un peu de concentration cependant, les mouvements de Merom. Fixant le vaisseau rouge qui se traçait à travers la brume et les arbres, comme une enfant attirée par des lumières, je ne percuta qu’un instant plus tard que la bête m’avait choisit pour cible. Malgré la taille de l’entaille que je lui avais faite, elle avait l’air de m’en vouloir. Me redressant doucement, je la fixais d’un regard noir, toujours en me tenant le ventre.

Heureusement que Merom était là, plus le combat avançait plus j’avais confiance en lui, il venait de me sauver la vie, donnant un coup de son épaisse lame entre les jambes de la créature, celle-ci s’arrêta net, regardant autour d’elle ce qui l’avait blessée. Immobile je regardais la scène, Merom était déjà repartit, courant dans la brume, insaisissable, ou presque. Retentant une attaque, le montre abattit son poing sur le démon qui esquiva le coup en plaçant entre eux son arme. J’étais comme un spectateur assistant à un spectacle ahurissant entre deux forces démoniaques.

La bête ne tarda pas à lui balancer un jet d’acide, beaucoup plus important que celui que je m’était prise précédemment. L’esquivant également, ce n’était pas le cas des arbres qui eux fondait, laissant craquer leur écorce sous le poids de leur tronc. Perdant l’équilibre, plusieurs arbres s’écrasèrent au sol dans un bruit sourd qui soulevait d’avantage la brume. Le plus étonnant était son arme, je n’en avais jamais vu une pareille. Malgré que mon éducation sur les armes soit assez approfondit, celle-ci m’était inconnue, résistant à l’acide et d’un couleur particulière. Le combat ne cessait de m’émerveiller, autant par l’agilité de Merom que par sa manière de se sortir de toute situation malgré qu’il soit dans un état de faiblesse.

Je me sentais vraiment impuissante et faible, moi Seïrdan, qui était réputé pour être une race de démon hors paire, était vraiment la honte de mon sang. Merom retourna vers moi rapidement et me dit le souffle quelque peut haletant, que l’acide projetée par le monstre renforçait son arme, mais qu’étant donné sa rapidité, l’approcher était risqué voir quasiment du suicide. Il continua pendant que le monstre restait immobile, en précisant qu’il fallait pouvoir le ralentir afin qu’il puisse l’approcher et lui assene un coup fatal. Jetant un dernier coup d’œil à sa fiole, j'observa les diverses possibilités qu’il me restait afin de l’immobiliser. Retenter une attaque comme la précédente était inutile, elle m’utilisera trop d’encre et surtout, étant donné la force de la bête, d’une durée trop courte. Non il fallait que je me rapproche de lui et que mon encre le pénètre. Me redressant doucement, je voyais de là le monstre souffler, son sang coulait entre ses jambes goutte à goutte, c’était de là que j’allais faire pénétrer mon encre, ainsi elle bloquera ses muscles et briserai ses os.

Je m’élançai alors, ma vitesse augmentait au fur et à mesure que je me rapprochais de lui, la douleur aussi d’ailleurs mais il fallait passer outre. Maintenant en face, je me laissai glisser entre ses jambes, brisant la fiole dans son sang. L’encre en un instant se mit bouillonner un court instant, puis remonta le long des entailles de la bête. Quand à moi, ayant prit trop de vitesse, je m’arrêtai grâce à un arbre qui était sûr mon chemin. Pas de manière douce c’est sur, mais maintenant je pouvais laisser faire mon encre. Recroquevillée, tenant mon ventre j’observais le monstre bouger ses jambes afin de faire sortir l’encre qui avait déjà bien pénétrer en sa chair. Je commença alors, le souffle haletant.

« Encre, fruit de la terre et des eau, accepte mon sacrifice, et consume sa chair et son sang. »

Aussitôt les jambes de la créature se noircirent de l’intérieure, on pouvait entendre le craquement de ses os, sous les bruits de douleur qu’il faisait. Tombant à genoux, il se maintenait droit, mais maintenant il était immobile. Ses jambes n’était plus, restait qu’a trouver le moyen de lui ôter la vie en esquivant ses bras.

« Voila je ne peux pas faire plus. »

La blessure à mon ventre saignait, petite à petit certes, mais ce n’était pas joli à voir. Pressant un tissu dessus. J’observait Merom et son arme recouverte d’acide.
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MessageSujet: Re: Ballade de santé ? [ PV : Merom ]   Ballade de santé ? [ PV : Merom ] EmptyJeu 19 Mai 2011 - 17:21


La scène qui se déroulait devant mes yeux n'avait rien de commune, le monstre hideux nous faisait toujours face, éclairer par les quelques rayon de lune qui arrivait tant bien que mal a percer la multitude de branches d'arbres. La brume ne s'était pas abaisser et recouvrais en grande partie nos jambes. J'étais de nouveau près de Mélissandre et nous étions tout les deux dans un sal état. Pour ma part j'avais, avant même que le combat commence deux grande entailles qui me lacerait une cuisse et le torse, elle venait de se faire blesser au ventre par l'acide de la créature qui nous faisait face. Après un effort considérable, j'avais réussi tant bien que mal a toucher le monstre, même si la blessure infligé n'était pas conséquente, j'avais appris grâce a ma deuxième charge que l'acide était semblable au sang pour mon arme. Nous avions donc une chance de réussir a le vaincre, enfin encore fallait-il réussir a l'approcher, il était rapide et fort de plus son acide était dangereux pour nous. Après ces deux attaques j'étais à bou de souffle et ma cuisse me faisait souffrir comme jamais, la respiration allaitante je regardais Mélissandre.

Elle s'élançât d'un coup sans prévenir en direction de la créature, armée d'un simple fiole, plus elle s'approchait plus elle gagnait en vitesse. Je la regardait interloqué, ne sachant pas se qu'elle pourrait faire contre un monstre de cette taille sans véritable arme, mais j'avais confiance, elle avait réussi a l'immobiliser quelqu'un instant auparavant et j'étais sur qu'elle n'avait pas révélé tous ses talents. Et alors qu'elle n'était plus qu'a quelque mettre elle ce laissa glisser entre les jambes du monstre pour y fracasser la fiole dans l'entaille que je venais d'ouvrir quelque instant plus tôt. Après que l'arbre ait arrêté sa course elle commençât a récité une sorte d'incantation et bien que je comprenais les mots qu'elle prononçait, ce qu'elle dit ne signifiait rien pour moi. L'effet ne se fit pas attendre, les jambes si imposante de la créature changèrent de couleur petit à petit, pour devenir totalement noir et alors que sa peau noircissait on entendait des craquement sourd signe que ses os ce brisais sous le poids du reste de son corps. Il finit par tomber à genoux, le torse droit mais incapable de se déplacer.  C'était déjà un grand pas en avant, mais il avait toujours ses bras et vu la vitesse a lequel il les avait abattus sur moi quand j'avais tenté mon attaque, il restait toujours très dangereux.

Je devais trouver une solution, Mélissandre m'ayant dit qu'elle ne pouvait pas faire plus, il fallait à tous pris le tuer moi-même, mais ma jambe m'empêchait de courir à ma vitesse habituel. Le problème était que je ne pouvais pas faire autrement que de m'approcher de la créature suffisamment pour l'atteindre, mais être par la même occasion à sa portée et donc en danger. Après quelque minute à me concentrer pour trouver une autre solution que l'affrontement direct, mais ne trouvant toujours rien, je décidais donc d'utiliser mes dernières forces pour tenter de lui infliger le coup fatal. Prenant appuis sur ma jambe valide je m'élançais vers le monstre, mais alors que je commençais à prendre de la vitesse, ma jambe lâcha sous mon poids, m'écroulant sur le sol. J'ai su à cet instant que je ne pourrais pas le tuer comme je le pensais au début. Prenant appui sur l'arbre le plus proche je réussis à me redresser, j'étais désespéré, le tuer allait s'avérer très compliqué. Levant la tête en espérant qu'une idée lumineuse me viendrais, je fus frappé par le fait que les arbres étaient vraiment très grands et que les branches à vraiment être présente que plusieurs mètres au-dessus de nos têtes. C'est à ce moment que j'ai eu une idée, bien que l'idée me paraissait saugrenu je devais quand même essayer. Je commençais donc a monté aux arbres à la force de mes deux bras et de ma jambe encore valide, mon arme pendant en dessous de moi tenu par ma queue.

L'ascension fût pénible, mais une fois en haut j'avais une très bonne vue de ce qu'il se passait et je pensais pouvoir atteindre une vitesse suffisante en plongeant dans le vide pour réussir à blesser grièvement voir à tuer notre adversaire. Je rattrape donc mon arme, l'empoignant fermement de la main droite, je prends une grande impulsion et me jetais dans le vide juste au-dessus de la créature. Contrôlant ma chute autant que possible, grâce à mes ailes, bien qu'elles soient complètement inutiles quand il s'agit de m'envoler dans cette situation elle m'était quand même utile, c'était d'ailleurs l'une des seule fois. Je tombais rapidement, la tête la première, le monstre grossissait rapidement, pour le moment il ne m'avait toujours pas remarqué, une bonne chose pour moi. La chute ne duras qu'une dizaine de seconde et alors que je n'étais qu'à quelque mettre de lui il levât la tête. Et tous de suite je savais que ça allais mal se passer, de toute façon maintenant que j'étais lancé je ne pouvais plus faire marche arrière, la seul issue possible était l'affrontement direct. Avec la même rapidité que précédemment il levât son poing avec l'intention d'arrêter ma chute effréné, mais heureusement pour moins il fût trop lent. J'abattis mon arme en plein sur le haut de son crane un bruit sourd résonna alors dans toute la forêt, à ce moment je pensais que tout ceci était vain et qu'on allait mourir ici, mais c'est alors que je vis Hathol Iâr s'enfoncer lentement dans le crane de la créature et son sang se rependre lentement. Même si le coup ne lui était pas fatal, j'étais persuadé qu'il serait suffisant pour le mettre hors d'état de nuire pendant un bon moment, voir même de le tuer à petit feu.

En posant ma jambe valide sur le haut de son dos, je me propulsais en arrière pour m'éloigner rapidement de notre adversaire. Mais bon tous ne peut pas se passer comme prévu et apparemment, il n'était pas totalement mort ou inconscient, puisqu'il relâchât une dose considérable d'acide par toutes les piques de son corps. Et cette fois, ce n'était même pas la peine de penser pouvoir m'en tirer sans dommage, j'espérais que Mélissandre pourrait éviter cette attaque. Le liquide me toucha sur tout le côté gauche, allant de mon genou gauche jusqu'à mon épaule, quelque goutte touchèrent également mon aile gauche et ma queue. Je m'écrasais quelque mettre plus loin, ma chute stoppé par un arbre, sous le choc je lâchais mon arme qui tomba sur le sol a quelque mettre de moi. Complètement incapable de bouger et la douleur me lacérant le corps, j'essayais de trouver Mélissandre du regard, mais ma vue commençais à ce brouiller et je sombrais dans l'inconscience sans avoir réussi à la trouver.
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