''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Au travers des complaintes... [PV: Azulia]

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Aikanaro Myrrhyn

Prince Syrinx

________________

Aikanaro Myrrhyn
________________


Race : Syrinx
Classe : Lame Noire
Métier : Aucun
Croyances : La Nature dans tout ce qu'elle représente
Groupe : Solitaire

Âge : La vingtaine d'apparence mais la légende voudrait qu'il ait toujours connu les trois mondes

Messages : 201

Fiche de Personnage : L’avènement des Syrinx


Au travers des complaintes... [PV: Azulia] _
MessageSujet: Au travers des complaintes... [PV: Azulia]   Au travers des complaintes... [PV: Azulia] EmptyLun 16 Jan 2012 - 19:02

Descendant des monts lacérés,
Cascades blanches ondulant,
Terreurs et craintes mêlées
Du cœur du Vein émanant.
A travers les ombres
La brume se déversa,
Léchant les troncs sombres
Et la vision aveugla.
Le tranquille bosquet d'autrefois,
Asphyxié par la fumée,
En demeure des morts se changea
Pour l'éternité.
Et les cris gelés,
Échos funestes,
Résonnent encore dans l'immensité
De libérer ce qu'il reste.
Des âmes damnées
De ces lieux tourmentés
Par la mort, la cécité
L'horreur et la stérilité.

Voici les mots tatoués sur l'immense pierre taillée à l'orée de la vallée des conifères des brumes. Histoire tragique du Vein, comme tant d'autres...

La légende voulait qu'un être eut été choisi pour délivrer l'immense forêt du mal qui le rongeait, en faisant cesser les fumées venant des monts lacérés et perpétuant l'épais brouillard des lieux. Certains disaient même que les fumées provenaient du souffle même d'une très ancienne entité démoniaque prise au piège au cœur des montagnes.

Personnellement, Aikanaro n'avait jamais connu ce démon et, dès sa naissance, il avait connu la brume qui s'étalait dans tout le bois, proliférant telle de la mauvaise herbe et engloutissant tout ce qui osait pénétrer en son sein. Quant au fait de faire cesser la brume. Il aurait pu le faire aisément. Mais même en tant que bras droit de la Nature toute puissante, qui était-il pour décider de stopper ce processus naturel (ou surnaturel venant du Vein).

L'albinos fit courir ses longs doigts gantés sur la noirceur de la roche tout en ce dirigeant vers les profondeurs presque oniriques des halos blanchâtres.
Il avançait tranquillement entre les gigantesques arbres, les teintes de sa peau laiteuse se perdant dans le brouillard, ses cheveux ondulant au même rythme que l'onctueuse fumée d’albâtre. C'était une sorte de pèlerinage pour lui, qu'il réitérait aussi souvent que possible afin de ne pas oublier ses origines, la douleur de sa naissance et du sacrifice de la vie.
Il pouvait ainsi partager la douleur de tous ces arbres maudits, condamnés à une existence de peine dans les enfers du monde. Condamnation pour le seul crime d'être né ici. Le prince démon était empli de tristesse car lui avait pu y échapper. Mais pourquoi lui ? Qu'avait-il fait pour mériter de connaitre des horizons meilleurs tandis qu'eux étaient coincés ici bas. L'injustice du monde semblait d'avantage frapper le Vein que toute autre contrée de l'univers.

Ainsi Aikanaro portait son deuil au travers des troncs, branches et racines noueuses et sombres comme si elles continuaient à ce calciner éternellement sans l'aide des flammes; et avançant, solitaire, fendant la brume de son armure aussi noire que le reste des plantes qui l'entouraient. Seuls ses yeux écarlates, brillant comme deux rubis enflammés , permettaient de signaler que l'armure était habitée, non pas par un fantôme hantant ces terres, mais par un être encore plus dangereux en cet instant de recueillement.
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Azulia Ozera



________________

Azulia Ozera
________________


Race : Seïrdan
Classe : Sorcière
Métier : Conseillère
Croyances : aucune
Groupe : Démon

Âge : 629 ans

Messages : 30

Fiche de Personnage : Ma Fiche


Au travers des complaintes... [PV: Azulia] _
MessageSujet: Re: Au travers des complaintes... [PV: Azulia]   Au travers des complaintes... [PV: Azulia] EmptyMer 18 Jan 2012 - 15:26

Il y a des jours où l’on se demande si c’est réellement ça que l’on voit. Il y a des endroits où il est bon de ne pas aller, surtout dans le Vein. Pourtant, pour certains démons ces endroits étaient comme un cocon de tranquillité, une clairière où il faisait bon de s’isoler, de se retrouver, de s’évader… Sur ce lieu, il y avait de nombreuse légende, elle s’imaginait héroïne de chacune dans le seul but d’assouvir un désir bien enfouit. Il y a des choses que le monde ne peut entendre, non pas par ce qu’il est sourd mais par ce qu’il ne comprendrait pas. Il y a des choses que le monde ne devrait pas voir, pas par ce qu’il est aveugle mais par ce qu’il serait troublé par cette vue. Elle pourrait aller très loin dans son esprit, elle pourrait vous montrer tant de choses… Et pourtant, elle ne pouvait le confier à personne. A personne, pas tout a fait. Il y avait un endroit dans le Vein où elle se sentirait écoutée et apaisée. Là-bas la demoiselle ne serait pas jugée, elle ne serait pas épiée et son secret serait gardé. Il ne pourrait être répété, la nature est si compréhensive, si différente… Elle l’aimait en quelque sorte, du moins elle aimait son contact. Cette vie qui émanait d’eux sans que jamais ils ne bougent. Ce n’était pas tout à fait vrai, une race de démon ressemblé à de la nature vivante. Elle n’en connaissait pas. Mais selon les légende ce serait des êtres majestueux, d’une grande sagesse et doté de grands pouvoirs. Elle songeait à eux quand elle s’adressait à l’ensemble de la Forêt des Brumes.

On l’appelait ainsi car un épais brouillard la recouvrait presque entièrement. Il fallait se réfugier dans les hautes cimes pour s’orienter convenablement, y entrer ce n’était pas bien compliqué. En revanche, pour en sortir il fallait être sacrément doué en orientation, être un syrinx ou avoir un objet magique pouvant nous faire sortir de ce lieu. Azulia, préférait grimper dans les arbres, si haut qu’elle se sentait vivante, elle observait l’horizon et choisissait sa direction. Aujourd’hui, elle désirait simplement se perdre, se perdre de très longues heures entre les troncs, les racines, les feuilles mortes, la terre et toute cette végétation.
C’est ainsi, que sa fine silhouette ondulait entre les arbres, enveloppée dans un long manteau blanc, sa frimousse recouverte d’une capuche et son visage masqué. Elle portait un masque noir, il était brodé de dentelle et les coutures apparaissaient d’un rouge chatoyant assorti à ses yeux. On ne devait pas la percevoir aussitôt, la brume altérée la vue mais si en plus elle se dissimulait dans un manteau d’un blanc presque neigeux… rares étaient les chances de l’apercevoir. Elle ne faisait presque aucun bruit, faisant attention où elle mettait les pieds afin de ne pas froisser la nature qu’elle respectait tant.

Elle posait sa main de temps à autre sur un tronc et le caressait. Elle s’emblait murmurer des choses, mais si on y prêtait attention l’on se rendrait vite compte qu’elle fredonnait une douce mélodie légèrement mélancolique. Elle n’avait peut-être pas les talents d’un maître en la matière, toutefois elle n’avait pas une voix affreuse bien au contraire. Un son doux, subtile et presque inaudible s’échapper d’entre ses lèvres, de temps à autre l’on pouvait sentir sa voix trembler. Qu’arrivait-il à cette étrange jeune femme ? Elle ne semblait pas égarée, pourtant l’on sentait de la tristesse. Elle s’échoua contre le tronc d’un arbre. La douleur était si vive, si poignante. Elle lui faisait perdre la tête. Elle vacilla. Elle posa son front contre le bois froid du conifère, elle le caressait machinalement. Elle murmura enfin :

- Pardonnes moi.

Elle ne prêtait plus attention à son environnement, elle était seule… Seule avec cet arbre. Il lui faudrait redoubler de vigilance. Pourtant, elle s’oublia, s’abandonnant à cette douleur. Elle se recroquevilla sur elle-même transit pas le froid et les blessures. Rien d’apparent, pas de sans et pourtant elle aurait aimé hurler cette effroyable sentiment d’impuissance et de torture. Oui, on l’a torturait mais personne ne pourrait le voir. Les ombres cachent tant, qu’il est difficile de savoir qu’il y a derrière !
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Aikanaro Myrrhyn

Prince Syrinx

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Aikanaro Myrrhyn
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Race : Syrinx
Classe : Lame Noire
Métier : Aucun
Croyances : La Nature dans tout ce qu'elle représente
Groupe : Solitaire

Âge : La vingtaine d'apparence mais la légende voudrait qu'il ait toujours connu les trois mondes

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Fiche de Personnage : L’avènement des Syrinx


Au travers des complaintes... [PV: Azulia] _
MessageSujet: Re: Au travers des complaintes... [PV: Azulia]   Au travers des complaintes... [PV: Azulia] EmptyMer 18 Jan 2012 - 18:46

Le Prince Syrinx s'était assoupi un moment au creux des racines sombres et noueuses qui jonchaient la forêt maudite. Quant toutes autres races n'auraient pas pu fermer l’œil de peur de se faire agresser pendant leur sommeil, lui n'en n'avait cure car la Nature elle-même était son alliée et il était son défenseur le plus fervent.
Rouvrant les yeux sur le voile blanc qui masquait toute vue au sein des bois, il s'étira et se remit en marche. On aurait pu croire qu'il allait, voguant au hasard au grès des troncs, mais il n'en était rien. Il savait parfaitement où il allait. Il le savait si bien qu'il pouvait faire le chemin en fermant les yeux, même si cela revenait au même avec les yeux tellement le brouillard était intense au cœur de la vallée des conifères des brumes.

Le silence était présent, à peine rompu par le poids des bottes de l'albinos, par son souffle léger, ni même par les faibles cliquetis de l'armure de geai. Un silence désertique... Pas un oiseau n'osait survoler les lieux, pas un insecte n'aurait su y vivre plus de quelques jours et les démons... la plupart avaient bien trop peur des légendes pour s'y aventurer. Les autres se perdaient ou alimentaient les rumeurs, anéantis par le froid et la faim et condamnés à se faire absorber par la terre, puis par les arbres une fois leur cadavre convenablement décomposé.

La forêt était tellement souillée par la malédiction qu'elle ne pouvait plus l'être d'avantage. Pas par de vulgaires ossements en tous cas.
Un jour, un démon le vit rentrer et le railla sur la funeste destinée qui l'attendait à l'ombre des viles branches. Quand le Syrinx revint, il recroisa le démon qui préféra mettre fin à ses jours plutôt que d'endurer les tourments d'un fantôme envoyé par la forêt elle-même comme châtiment de l'avoir approchée de trop près, disait-il. Quelle lâcheté... Aikanaro, des malédiction, il en portait constamment deux aux cotés. C'est même elles qui lui permettaient de rester en vie, alors pourquoi mourrait-il?
Une aura le coupa en plein songe. Les arbres semblaient lui signaler quelque chose. Une chose éloignée, calme, non belliqueuse et n'ayant pas de dessein particulier à accomplir en ces lieux.

Pendant qu'il se questionnait, il continua à marcher dans la nouvelle direction que lui souffler les branches, murmures délicats flottant dans la brume. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, il percevait d'autres détails concernant cette intrigue vivante. Cela semblait être un être intelligent, pas une vulgaire créature perdue et effrayée. Aikanaro éliminait les possibilités une à une dans sa tête. Au bout d'une bonne heure de marche il sentit enfin une aura distinctive, autre que les rapports que lui faisaient les conifères. Une aura noire comme les méandres du monde, noire comme le Vein. C'était sans nul doute un démon.

Le Prince s'arrêta. Un Syrinx? Peut-être... Que viendrait faire un démon par ici sans montrer aucun signe d'hostilité ou de peur?
Il reprit sa marche en accélérant le pas. Il était encore trop loin pour déterminer de par l'aura, la race du visiteur. Il se félicitait d'avoir recouvert ses forces plus tôt car s'il avait à se battre, la fatigue n'aurait pas eu sa place dans un combat contre l'inconnu. Il était toujours préférables de mettre le maximum de chance de son côté car, même porteur du prestigieux titre de main de la justice Naturelle, le démon d’albâtre était mortel. Ou, du moins, il l'espérait.

Enfin! Il était assez près. Il ferma les yeux, s’accroupit et canalisa ses dons à l'aide de la force des plantes l'entourant. Il voyait désormais au delà de la brume, des reliefs et des cachettes. Le démon n'était pas un Syrinx, il en était certain à cette distance. Il se redressa, pensif.
Fallait-il aller de l'avant ou ne pas s'en préoccuper. Quel intérêt avait pour lui un être n'appartenant pas à son peuple? Un démon en plus... Mais il ne pouvait repartir maintenant. Il avait conscience de son aura et, même camouflée par ses dons, il venait de déployer une grande partie de sa puissance pour localiser et identifier l'individu. Il était donc forcé, même pour un démon mineur, qu'il ait ressenti l'aura du Prince albinos tout comme ce dernier avait senti la sienne.

Il médita pendant quelques minutes sur le pourquoi du comment, comme il le faisait à chaque fois qu'il avait à prendre une décision, qu'elle soit importante pour son destin, ou totalement futile. D'après les arbres, il y avait un portail pour les grandes plaines Felethiennes dans la direction où était l'être. Quitte à choisir une direction, autant reprendre celle qui le mènera vers des sentiers encore inexplorés. Ces derniers se faisaient plutôt rares d'ailleurs. Aikanaro ayant déjà parcouru le Vein et Feleth de long en large et en travers, sans parler de sa visite au royaume des cieux. Il avait déjà vu tellement de choses et semblait pourtant toujours émerveillé de les revoir. C'était les quelques moments où il pouvait encore se considérer comme appartenant à ce monde, et non né pour porter deux armes de destructions dont l'unique but respectif était l'éradication de l'univers afin de le remodeler à leur image.

Il reprit donc sa marche, plus lentement car moins enclin à rencontrer un être aussi méprisable qu'un démon, oubliant presque qu'il en était un lui même.
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Azulia Ozera



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Azulia Ozera
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Race : Seïrdan
Classe : Sorcière
Métier : Conseillère
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Groupe : Démon

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Fiche de Personnage : Ma Fiche


Au travers des complaintes... [PV: Azulia] _
MessageSujet: Re: Au travers des complaintes... [PV: Azulia]   Au travers des complaintes... [PV: Azulia] EmptyVen 3 Fév 2012 - 22:55

Elle le sentit. Il venait de déployer sa puissance pour utiliser un de ses pouvoirs. Elle avait mal. Elle tenta de se relever avec difficulté. Le démon qu'elle sentait n'était pas loin, elle savait qu'il était puissant. En tout honnêteté elle n'était pas apte à faire face, elle n'était pas capable de se battre, pas aujourd'hui. Elle s'agrippa à l'écorce robuste de l'arbre qui s'effrita. Le bout de ses doigts étaient écorchés, le sang commençait à suinter. Il ne la verrait pas si elle décidait de rester là, mais elle devait fuir. Elle devait savoir qui était ce démon. Les raisons elle seule les connaissait. Elle n'avait pas l'intention d'être la proie. Elle admira la hauteur des conifères, ils seraient son repère. Elle se mit à escalader le tronc, elle était agile et se moquait de s'ouvrir les doigts à chaque prise. Elle se hâtait, sa respiration était saccadée. Elle laissait s'échapper d'entre ses lèvres une vague brumeuse. Elle s'allongea sur une branche. Faisant le vide dans son esprit. Elle ferma les yeux. Elle le vit... Elle les écarquilla... il enterait ses pensées... Un cauchemar. Elle respirait de plus en plus fortement. La douleur. Ce n'était pas le moment. Il approchait. Elle le savait au son que faisait ses pas. Le craquement des branches mortes, le bruissement des feuilles, un cailloux roulant sous la chausse... Elle savait chasser. Elle n'avait pas envie de se faire planter.

Elle attendait de pouvoir se laisser tomber pour atterrir derrière lui et ainsi avoir le dessus. Elle n'avait pas imaginé la situation qui allait se produire. Elle se tétanisa. Puis elle poussa un hurlement effroyable. Un cri de douleur comme si elle venait de subir le courroux d'une arme. Elle perdit l'équilibre. Une descente aux enfers, brisant les branches de l'arbre sur son passage. Provoquant sur son corps de multiple entailles. Elle tentait de se raccrocher, d'amortir sa chute... Une vaine tentative. Elle heurta le sol dans un bruit sourd. Une pierre s’enfonçant dans la terre meuble... Elle gémit de douleur. Les larmes bordant ses yeux rougeoyant. Elle recracha un peu de sang. Notre oiseau venait de rater son envole et était très mal en point. Elle avait loupé l'autre démon de peu... Il allait la trouver sur son passage... Elle n'avait pas réussit à tenir plus longtemps sans se faire envahir. La puissance de se lien allait la tuer. Elle pleurait à présent. Le voile de larmes brouillant sa vu elle vit la silhouette du démon au dessus d'elle. Elle tenta de lui dire quelque chose en tendant sa main vers lui... Mais les ténèbres lui arrachèrent un nouveau cri. Son corps se cambra, elle convulsa un instant puis tout cessa. La foret retrouva son calme. Elle demeurait inerte le regard vide. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, sa main s'échoua le long de la jambe de l'homme... Puis elle fut prise d'une nouvelle crise... Cette fois c'était différent. Elle assistait à la scène et visiblement elle ne serait pas la seule à voir. Prise par le stress et la panique elle venait d'entrer en contact avec l'homme présent. Elle ne pénétrait pas son esprit mais partageait le sien avec lui. Il allait assister à son cauchemar.

L'homme tenait une arme de poing. Il était suspendu, elle murmura son nom sans que personne ne l'entende... Aslak. Lui qu'elle chérissait tant. Puis l'inconnu rua l'homme suspendu comme un vulgaire bétail. Il semblait vouloir attendrir la viande. Elle poussa des cris à chaque côte qu'il brisait. Le corps d'Aslak dégoulinait de sang. Il avait déjà subit nombreuse torture et elle se demandait comment pouvait-il encore être vivant. A cet instant, elle ne souhait que sa mort. Son âme toute entière se décomposer. Elle sombrait dans un néant qu'elle connaissait par habitude. Un néant qu'elle allait devoir une fois de plus apprivoiser. Le spectacle était loin d'être finit. L'inconnu se munit d'un marteau et d'un burin, prit la main d'Aslak et commença à faire sauter chacun de ses doigts. Elle avait envie de vomir, de hurler et de mourir. Il fallait que cela cesse. Elle ne put en montrer d'avantage à son hôte. Une force étrange l'ayant repoussé. Elle n'avait pas les moyens de lutter et se laissa expulser. Elle n'avait pas finit de voir toute ses horreurs... Le seul lien que pourrait faire le démon à ses côté c'est qu'elle ressentait tout ce qu'elle voyait. Il ne comprendrait surement rien à tout ceci... Elle en était certaine. Elle tenta à nouveau de lui parler :

-Je... Aide... Moi.

C'est les seules mots qui s'extirpèrent de sa bouche avant de convulser une nouvelle fois. Cette fois, le sang s'écoulait de ses lèvres, de son nez et commençait à suinter de ses oreilles. Elle était torturé. Elle se jura de retrouver se monstre... Elle lui ferait payer. Elle l'anéantirait. Elle posa ses mains sur son visage et hurla comme si son propre corps se déchirait. Elle avait les yeux grand ouvert mais ne semblait rien voir, elle était aveuglée par son pouvoir qui allait une nouvelle fois la mener au bord du gouffre. Ce qu'elle vit la tétanisa. Elle resta pétrifier avant qu'un hurlement de détresse appelant l'homme brisa le silence de la forêt :

-ASLAK !

Puis elle s'éteignit. Le silence se réinstalla ainsi que le froid. Le corps détrempée, le visage badigeonné de sang, les poings serrés... Elle laissa les larmes s'écouler. Elle était horrifiée, complètement bouleversée par ce qui venait de se dérouler. Elle ne sentait plus son corps, c'était pour elle un amas de douleur et de souffrance... Elle l'avait vu. Elle savait qu'il aurait ressentit sa présence. Elle venait de lui infliger la plus terrible des douleurs, elle avait montré à Aslak qu'elle savait et ressentait ce qui lui arrivait. Elle l'aimait tant. Il l'aimait vraiment...
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Aikanaro Myrrhyn

Prince Syrinx

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Aikanaro Myrrhyn
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Classe : Lame Noire
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MessageSujet: Re: Au travers des complaintes... [PV: Azulia]   Au travers des complaintes... [PV: Azulia] EmptySam 11 Fév 2012 - 12:00

Un hurlement, des fracas comme du bois brisé et le sourd bruit d'un corps heurtant le sol. Il ne voyait rien avec la brume mais les sons étaient bien là, et à quelques mètres devant lui qui plus est. Il ressentit également la douleur de l'arbre, celui qui venait de se faire amputer de plusieurs de ses branches. Mais ça semblait être un accident d'après l'enchainement des évènements. Le Prince albinos accéléra le pas, observant les alentours mais ne vit rien d'autre que la brume épaisse reposant sur le sombre tapis de racines et de feuilles jonchant le sol.

Soudain il trébucha sur quelque chose... ou quelqu'un. Sa peau et ses vêtements étaient d'un blanc aussi neigeux que sa propre teinte. Il fut bluffer de voir un individu portant les mêmes particularités physiques que lui. Il s'accroupit pour l'observer de plus près. Elle était mal en point. Quelques traces de sang au coin des lèvres, des tremblements amplifiés par des spasmes occasionnels, un souffle irrégulier et faible, des larmes et une si grande détresse. Aikanaro en fut presque touché d'intérêt devant ce tableau si anodin mais pourtant bien réel. Il approcha sa main gantée vers elle mais des nouveaux spasmes, plus violents, et des cris stridents remuèrent son corps. Elle attrapa sa jambe, comme désespérée et impuissante face à des forces qui la tourmentaient. Puis le noir...

Lorsque la lumière revint, il y avait un homme. Non, deux en fait. L'un était attaché. L'autre semblait s'occuper de choses et d'autres dans son coin. Il n'arrivait pas à voir ce qu'il manigançait à cause de la répartition étrangement changeante de luminosité de l'endroit. L'homme attaché ne se débattait pas. Peut-être était-il inconscient ? Et comme pour en prouver la chose, l'autre homme sortit des ténèbres vers celui attaché. Il ne voyait pas le Syrinx, pourtant lui les voyait... L'homme porta à de nombreuses reprises des coups dans le corps inerte de l'être qui lui faisait office de mannequin d'entrainement. Le craquement de os résonnait dans la pièce, et en quelques minutes, les multitudes de plaies béantes avaient déversé assez de sang pour former une petite marre rougeâtre et poisseuse sous la victime.
L'homme ne s'arrêta pas pour autant. Devant tant de violence et de haine, l'albinos lança sa main vers l'épaule du tortionnaire afin de le calmer et de comprendre mais à mesure qu'il avançait sa main vers lui, son corps était tiré vers l'arrière comme pour l'obliger à rester publique et non acteur de la scène. La torture se poursuivit avec d'autres maltraitances, toutes plus sadiques les unes que les autres. Puis il vit ses lames, flottant à ses côtés. Sans comprendre il en toucha une qui s'anima. La seconde fit de même. Noir de nouveau.
Il rouvrit les yeux et reconnut la brume qu'il avait laissé pour d'étranges songes auxquels il ne comprenait pas grand chose. Aikanaro reposa alors son regard écarlate sur la femme. Elle ne semblait absolument pas remise. Son état empirait presque...

-Je... Aide... Moi.

Ces mots interloquèrent le Prince Syrinx. S'adressait-elle à lui, ou à une personne de ses souvenirs ou de ses divagations. Quoi qu'il en était, il ne pouvait pas la laisser comme cela. Même si tout être ne mérite pas forcément de vivre, aucun ne devrait souffrir autant pour atteindre les rivages sinistres de la mort.

La démone gigota de plus en plus, grommelant des paroles sortant d'un mauvais rêve. Elle transpirait et crispait son visage, affrontant ses propres fantômes. Du sang s'écoulait de part à d'autre de son visage. Puis un cri, et tout s'arrêta. Conclusion d'une pièce glauque dont les spectateurs ne comprenaient pas tous les actes. Baissé de rideau malsain sur des douleurs indescriptibles. Elle regardait dans le vide, et laissant ruisseler son visage d'albâtre, de grosses larmes chaudes et salées qui allaient rejoindre inexorablement la terre.

Le démon cerisier ne savait trop que faire, ignorant beaucoup sur la médecine et l'anatomie des races. Il fit, cependant, pousser une mousse délicate et douce sous la femme. Quelques fleurs timides percèrent elles aussi les ténèbres du sol pour se joindre au ballet florale. La mousse vint s'étalait tout autour d'eux, sur les racines et le tronc noirci des arbres. Peu à peu, la démone se faisait recouvrir d'une fine couche végétale, enveloppant sa peau laiteuse comme dans un écrin verdâtre. Seul le visage restait à l'écart. Aikanaro gratta un peu de mousse des troncs et alla essuyer doucement les lignes sanglantes qui parsemaient la figure de cette étrange personne. Il ne savait pas réellement à quoi servaient ces plantes mousseuses et rampantes mais, dès qu'il était blessé, ce même genre de végétal proliférait sur lui, sans qu'il puisse y faire quoi que ce fut. Il aurait également fallu de l'eau afin d'améliorer la qualité des soins mais, dans cette forêt, rares étaient les points de ravitaillements pour les égarés.

Il se concentra de nouveau sur ce qu'il faisait, espérant faire diminuer les convulsions ainsi que les délires de la femme. Il espérait seulement ne pas aider le mauvais genre de démons... Ingrats et imbus d'eux même jusqu'à cracher au visage de leur protecteur.
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