''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]

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Edouard Neuman



________________

Edouard Neuman
________________


Race : Humain
Classe : Rôdeur
Métier : Chasseur/Pisteur
Croyances : Aucunes
Groupe : Solitaires

Âge : 34

Messages : 43


Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] _
MessageSujet: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyVen 3 Juin 2011 - 18:27

L'air chantait en faisant trembler les feuilles des arbres, le soleil brillait de tout son éclat, l'herbe dansait au rythme du vent, c'était une magnifique journée. Edouard était assit sur la branche d'un arbre, tout en regardant la ville de Venill qui se tenait fièrement à environ un kilomètre de là. Cela faisait plusieurs jours qu'il marchait, Edouard était fatigué. Heureusement, Venill n'était qu'à dix minutes de marches et là-bas il pourrait trouver une taverne dans la quelle se reposer. Venill était une charmante ville, et elle était une place important pour les activités marchandes dû à son port qui était un lieu profitable pour faire des affaires. Ed' n'était pas un marchand, par conséquent ce n'était pas pour sa qu'il était venu ici, lui préférait rester en dehors du monde des affaires qu'il jugeait peuplé de personnes sur lesquelles aucune confiance ne pouvait être attendue. Les marchands désirait seulement vendre, et encore vendre, tout sa pour être toujours plus riche. C'était un cycle sans fin, où seul le désir de richesses était présent, ce qui ne correspondait pas du tout à la personnalité de Edouard. Malgré sa, Feleth était devenu un monde où même ceux qui vivent reclus de la société avaient la nécessité d'avoir des richesses. Même pour notre jeune humain qui parcourait le monde en quête d'aventure et de liberté. Cependant voilà plusieurs années qu'Ed voulait laisser une trace sur ce monde. La liberté pour tous, la vraie liberté et l'égalité pour tous. Il ne supportait pas de voir la tyrannie qu'exerçait le Royaume et pour lui, les rebelles ne feraient pas beaucoup mieux si un jour ils venaient à contrôler ce monde. Quoi qu'il en soit, il avait déjà fait plusieurs rencontres en ce bas monde qui seraient prêts à embrasser sa cause et à prendre les armes pour le peuple, l'espoir restait toujours présent, bien que son chemin serait parsemé d'embûches. Une bourrasque de vent vînt dissiper les pensée d'Edouard et d'un geste habile, il mît pied à terre. La branche se relâcha brusquement pour laisser tomber quelques feuilles qui accompagnèrent le mouvement de chute de l'humain, comme si la nature l'accompagnait dans chacun de ses mouvements...

Edouard prît la route en direction de Venill, là-bas trouverait-il peut être encore de nouveaux appuis pour sa cause. Le vent soufflait fortement désormais, les buissons tremblaient comme un enfant à la vue d'un monstre ou encore à la vue d'un plat peu appétissant remplis de légumes en tout genre tous aussi bizarres les uns que les autres.... Quant à lui, le soleil jouait toujours son rôle et il brillait de tout son être, ce qui réchauffait l'air ambiant. Il y avait un équilibre parfait entre chaleur et fraîcheur ce qui rendait la course d'Edouard plus agréable et moins fatigante. Le timing du rôdeur fût parfait, en à peine une dizaine de minutes il avait les fermes de Venill. Ces fermes faisaient parties des plus productives du Royaume. Il y avait de tout, cultures diverses, enclos, et bon nombres d'autres choses permettant la culture de la terre. Le solitaire traversa d'un pas vif ces quelques cultures et fermes, il ne désirait pas s'attarder en ce lieu car les fermiers de cette ville n'appréciait pas vraiment les étrangers qu'ils pouvaient confondre avec des collecteurs d'impôts ou autres hommes d'affaire que toute personnes censée n'aime pas. Après une brève marche, il atteignit les portes de la ville, elles n'étaient pas aussi imposantes que celle de Madorass mais elles atteignaient tout de même une imposante taille. Les gardes le dévisagèrent en rentrant, mais il n'y prêta pas attention. Edouard longeait les ruelles toutes aussi étroites les unes que les autres, dans chacune d'elles des affiches défilaient, toutes les mêmes, Ed' ne désira pas s'attarder à les lires mais cependant, impossible de faire trois pas de suite sans tomber sur l'une d'elles. Alors il décida d'en arracher une et de la lire.

L'affiche se présentait comme ceci:



Recherche employés !

Le cirque "Silverchair" cherche activement des bras pour travailler activement à la vie du cirque ! Nous cherchons un pisteur pour capturer des bêtes en tout genre pour diversifier le zoo, un charpentier pour la structure du cirque et bien d'autres professions encore ! Si vous aimez rigoler tout en travaillant et faire rire les gens, rejoignez nous ! Tous nos employés sont très bien rémunérés et qui dit non à rire un bon coup hein !? Alors n'hésitez pas ! Si vous avez des bras et des jambes ne soyez pas timides ! Vous travaillerez dans la joie et la bonne humeur ! Vous verrez des créatures dont vous n'auriez même pas rêvé ! Des collègues dont vous ignoriez que leur race existait ! Vous ferez face à un publique qui ne demande que du spectacle ! Alors rejoignez le cirque "Silverchair" pour travailler au sein d'une équipe chaleureuse et qui n'hésitera pas à vous filer un coup de main ! Allez qu'attendez vous
!?

Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] 7853.Silverchair-_2D00_-Freak-Show

L'affiche avait quelque chose d'étrange, elle semblait avoir un effet hypnotisant, comme si une force magique transmettait le désir d'y aller... Mais Edouard lâcha l'affiche parterre et continua sa route. Après avoir arpenté les ruelles étroites ils déboucha sur une place avec une taverne. La taverne se nommait "Au dragon ivre" c'était un établissement miteux, mais cela suffisait à Edouard, d'autant plus qu'il n'avait pas beaucoup d'or à dépenser dans un établissement de luxe. Après avoir pousser la lourde porte de la taverne, il s'approcha vers le tavernier et sans un mot, il déposa une pièce d'or sur le comptoir. Le maître des lieux lui dit d'une voix rauque, comme si il avait l'habitude de répéter ces mots tous les jours, ce qui était probablement le cas...

- Dernière porte à gauche, monter les escaliers à droite pour vous y rendre...

Edouard suivit les instructions que le tavernier lui avait indiqué, puis il utilisa la clé que l'homme lui avait premièrement donné. En rentrant dans la chambre, il découvrit une table avec des roses fanées, un lit de fortune et un simple miroir délabré. Ed' lâcha un soupir, puis s'installa sur son lit. Après un bref instant il s'endormit paisiblement après une longue journée... A son réveil, Ed' découvrit une affiche du cirque sur sa table. Il fût surpris, mais ce qui le surprit le plus c'était que quelqu'un aie pu s'introduire dans sa chambre durant son sommeil. Cela ne lui plu pas... Il fît l'inventaire de ses affaires, pour être sûr qu'on ne lui ait rien voler, puis il descendit en direction du comptoir.

- Vous n'avez pas mis assez d'affiches dans la rue ? Dit-il en déposant l'affiche sur le comptoir du tavernier.

- Pardon ?

- J'ai trouvé cette affiche sur la table de ma chambre, c'est vous qu'il avez mise n'est-ce pas ?

- D'aucunes façon Monsieur ! Nous ne rentrons pas dans les chambres des clients, c'est impensable ! Mais montrez moi cette affiche...

- Tenez... Edouard poussa légèrement l'affiche en direction de l'homme.

- Oh ! Mais je connais ce crique, il se situe aux abords de la ville. Je pense que vous devriez allez les voir eux, car ce n'est pas moi qui ai déposé cette affiche dans votre chambre ! J'vous l'jure m'sieur !

Ed' se tourna sans dire un mot, puis partit en direction du cirque en question. Après avoir quitter la ville, il repéra facilement le cirque grâce aux indications du tavernier. C'était un petit chapiteau, mais le zoo qui se tenait à côté était immense et il contenait un grand nombre de créatures féroces. Drôle de cirque pensa Edouard... Une musique étrange sortait du chapiteau, c'était le genre de musiques qu'on entendait que dans les cirques. Le rôdeur pénétra dans le chapiteau, mais à peine il pénétra dans le chapiteau, une imposante ombre jaillit derrière lui. Dans les secondes qui suivirent il tomba à terre après avoir encaisser un grand coup sur la tête. Il n'eut pas le temps de réagir, qu'il perdit conscience...

A son réveil, il ouvrit péniblement les yeux sur un brouhaha de gémissements et de cris d'Hommes. Il était couché parmi un bon nombre d'autres Humains, Elfes, Démons et autres races en tout genre. Il n'était vêtit que d'un pagne, plus d'armes, plus rien... Il regarda autour de lui, et tenta d'analyser la situation... il ne connaissait personne.

*Mais dans quel pétrin je me suis fourré encore !?*



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Camelle Elwhang

♘ | Elh

________________

Camelle Elwhang
________________


Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] _
MessageSujet: nt   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyDim 5 Juin 2011 - 15:38

Le vent soufflait sa douce complainte dans les champs de blé. J'étais au milieu de cette céréale blondit par les rayons du soleil. Depuis quand j'étais là à contempler le ciel ? Dieu seul sait. La douce odeur de printemps chatouillait mes narines, m'envoutait. Je ne savais même plus l'heure qu'il était. Midi, une, deux heures peut être. Le ciel était dégagé, dénudé de tout nuages. C'était une magnifique journée. Je pouvais entendre au loin les cris, les rires, les appelle à l'achat des marchands de Venill. Parfois, des bruits de pas se faisaient entendre non loin de moi.

J'avais passé toute la nuit ici, allongée face à l'immensité du ciel. C'était reposant. Je me trouvais infiniment petite face à ce Géant imposant. Il rappelait combien nous n'étions rien. Il faisait penser à tout le monde combien nous étions dépendant de lui. Le vent, les marrées, les cultures, les rythmes de vie. Tout lui était dû. Je trouve que parfois, souvent même, les gens avaient tendance à oublier. Ils pensaient que tout venait des Dieux, des dirigeants de ce monde. Je n'arrive pas à penser ainsi. Toutes les merveilles ne doivent pas être considérées comme l'œuvre d'une personne vivante ou pseudo-vivante. Le temps lui-même fait parfois des choses magnifiques.

Lorsque l'ennui enfin me pris, je décidais de me lever et de rejoindre la petite ville animée. D'une démarche tranquille je me rendais dans les grandes rues. Des enfants jouaient, riant à gorge déployée. Quelques hommes en mal d'amour se retournèrent sur mon passage mais je n'y prêtais aucune attention. Le beau temps fait vraiment des miracles sur l'humeur des personnes. Elles souriaient, chantaient, discutaient. Les femmes au lavoir me saluèrent d'un petit geste de la main. Je leur retournais la politesse, un grand sourire sur les lèvres. Décidément les beaux jours me plaisent.

Tout à coup (ou presque), un joyeux attroupement se forma. Je m'approchais quelques peu. Il s'agissait d'une affiche colorée qui disait:

Recherche employés !

[center]Le cirque "Silverchair"
cherche activement des bras pour travailler activement à la vie du
cirque ! Nous cherchons un pisteur pour capturer des bêtes en tout genre
pour diversifier le zoo, un charpentier pour la structure du cirque et
bien d'autres professions encore ! Si vous aimez rigoler tout en
travaillant et faire rire les gens, rejoignez nous ! Tous nos employés
sont très bien rémunérés et qui dit non à rire un bon coup hein !? Alors
n'hésitez pas ! Si vous avez des bras et des jambes ne soyez pas
timides ! Vous travaillerez dans la joie et la bonne humeur ! Vous
verrez des créatures dont vous n'auriez même pas rêvé ! Des collègues
dont vous ignoriez que leur race existait ! Vous ferez face à un
publique qui ne demande que du spectacle ! Alors rejoignez le cirque "Silverchair" pour travailler au sein d'une équipe chaleureuse et qui n'hésitera pas à vous filer un coup de main ! Allez qu'attendez vous
!?

Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] 7853.Silverchair-_2D00_-Freak-Show

Un cirque! Je n'avais pas de mission urgente se qui me laisserais largement le temps d'aller faire un tour histoire de voir si je pouvais être utile. Je m'échappais du petit rassemblement puis aller flâner de ci, de là. Un enfant m'aborda. Je lui donnais huit ans tout au plus.

"-Bonjour madame! Vous avez lu l'affiche ?!
Je souris bien que cet enfant ne me paraissais pas tout à fait clair.

-Bonjour mon petit Oui je l'ai lu... Pourquoi, veux tu savoir de quoi il en retourne ?

-Oh non! Je fais partit du cirque! Ma maman y travaille depuis qu'elle a mon âge!
Je me sentais étrangement bizarre. Comme si une envie inflexible de me faire conduire jusque là bas me tiraillait avec ma conscience qui me criait de ne pas mettre les pieds là bas.

-Veux-tu que je t'accompagne ?, enchaina l'enfant."
Je ne pu résister plus longtemps et acquiesçais d'un signer de tête. Il se mit à rire, d'un rire cristallin d'enfant innocent. Ce qui n'était pas son cas. Je l'appris à mes dépend plus tard.

Il me traina jusqu'au chapiteau où une étrange musique s'échappait. Un air entrainant, à la limite de l'hypnotisant. Je cherchais le garçon qui se trouvait devant moi quelques secondes plus tôt. Mais POUF. Il avait mystérieusement disparut. Je le cherchait des yeux désespérément. Je me décidais finalement à entrer. Je mis un pied dans l'antre des artistes et...
[center]PLUS RIEN
Le noir complet. J'ouvris les yeux plus tard. Je me trouvais entourée d'hommes et de femmes de toutes races et de tout horizons. Un filet de sang séché ornait le coin de ma bouche. On m'avait attaqué par derrière. Les lâches ! Si seulement je les avais vu, j'aurais pu tenté une riposte avec mon arc... Mes armes! On m'avait dépouillé, déshabillé... Seuls deux morceaux de tissus cachés les parties les plus intimes de mon anatomie féminine, laissant apparaitre mon tatouage qui avait prit de l'ampleur et commençait à s'attaquer à mon ventre. Lorsque je fut complètement réveillée, je m'aperçut que je me trouvais dans une cage à barreaux en fer.

"-Et merde!, criais-je, Où est-ce que je me suis encore fourrée?"


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Adam P. Moriharty



________________

Adam P. Moriharty
________________


Race : Démon commun
Classe : Lame noire
Métier : Faiseur de tours
Croyances : Aucunes
Groupe : Démons

Âge : 35

Messages : 60


Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] _
MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyLun 20 Juin 2011 - 19:56

Adam se baladait, une fois de plus dans les rues de Feleth. Cette fois, il avait une mission à accomplir. Il devait éliminer une certaine personne, un humain lui semblait-il, du nom de Rambo, ou Rembo, il avait oublié son nom de famille, mais il saurait le reconnaitre s'il le croisait grâce à la description du Seigneur Arphoss, enfin c'est ce qu'il pensait. Il se dirigea en direction de Venill, il devait s'y rendre. Les murs de la ville étaient presque complètement recouverts d'affiches. Des affiches plutôt intrigantes, quand il y réfléchissait. Chaque fois qu'il en voyait une, il ne faisait que les regarder, jeter un coup d’œil, il se sentait attiré par elle, il ne pouvait s'empêcher de vouloir les lire. Mais chaque fois que cela arrivait (cela se produisit quatre fois au moins), il reprenait ses esprits et empêchait ses yeux de se coller aux affiches. *Allons, ce ne sont que des affiches, on peut bien les lire !* Il s'approcha d'une d'elle et l'arracha du mur.


Recherche employés !

Le cirque "
Silverchair" cherche activement des bras pour travailler activement à la vie du cirque ! Nous cherchons un pisteur pour capturer des bêtes en tout genre pour diversifier le zoo, un charpentier pour la structure du cirque et bien d'autres professions encore ! Si vous aimez rigoler tout en travaillant et faire rire les gens, rejoignez nous ! Tous nos employés sont très bien rémunérés et qui dit non à rire un bon coup hein !? Alors n'hésitez pas ! Si vous avez des bras et des jambes ne soyez pas timides ! Vous travaillerez dans la joie et la bonne humeur ! Vous verrez des créatures dont vous n'auriez même pas rêvé ! Des collègues dont vous ignoriez que leur race existait ! Vous ferez face à un publique qui ne demande que du spectacle ! Alors rejoignez le cirque "Silverchair" pour travailler au sein d'une équipe chaleureuse et qui n'hésitera pas à vous filer un coup de main ! Allez qu'attendez vous
!?

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Ayant observé l'affiche pendant un petit bout de temps, il restait planté là, comme un idiot. Il entendit soudain une voix, celle d'Arytio.

*Tu ne vas tout de même pas aller poser ta canditature ?*
- Non...
- *Tu en es certain, Adam? Ne te laisse pas piéger par ce charme qui entoure ces affiches !*
- Non ! Je ne suis pas une simple proie! Je suis le prédateur ! il semblait être déjà irrité.
- *Bien, c'est très bien. Maintenant tu vas poser cette affiche, et tu vas partir sans te retourner. Et SANS faire attention aux affiches, c'est bien compris, Adam ? il avait l'air de le prendre pour idiot complet.*
- Oui, Arytio, j'ai compris, dit-il d'une voix lasse.
- *Récapitule.*
- Je pose cette affiche, et je m'en vais sans me retourner. Je ne prête aucune attention à ce qui m'entoure.
- *Bien. Mais n'oublie pas ta mission, Adam.*

Il posa l'affiche qu'il avait arraché 4 minutes plus tôt et commença à marcher. Il n'eût pas fait trois pas que d'un seul coup, PAF! il sentit comme une énorme aiguille lui traverser la nuque (ce n'était qu'une sensation) puis, continua sa route, vacillant, tremblotant comme une fillette terrifiée. Sa vue était soudain remplie d'une tache sombre. Il ne s'en rendit pas compte, mais il tomba au sol, léger comme une plume, sans se faire aucun mal.

Il se réveilla au beau milieu d'un mélange ignoble de toutes races. Ce fut un spectacle dégoûtant. Tant de races réunies en un seul lieu... Que lui arrivait-il ? Il tenta de se mettre debout, mais ne réussit pas et resta assis. Il n'était plus habillé de ses vêtements amples et chers. Maintenant il était habillé d'une sorte de combinaison moulante, rose et jaune... d'une faute de goût incomparable. On l'avait dépouillé de tous ses biens, même de son poignard. Il remarqua ensuite qu'il était emprisonné dans une cage aux barreaux de fer. Enfermé comme un simple animal. Quelle humiliation...

*Dans quelle galère t'es-tu mis, pauvre taré !?*



Dernière édition par Adam Moriharty le Lun 1 Aoû 2011 - 23:36, édité 2 fois
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Rodany Bleinzen



________________

Rodany Bleinzen
________________


Race : Haut Elfe-Élu ~
Classe : Rôdeur ~
Métier : Chasseur de prime ~
Messages : 63


Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] _
MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptySam 30 Juil 2011 - 19:32

C’était une magnifique journée en perceptive. Le ciel était un océan sans la moindre ride, sans le moindre nuage ou le soleil brillait de mille feu, tel un magnifique Roi d’or éclairant son royaume terrestre.
Mais malgré cette idylle journée, la jeune femme était toujours aussi renfermée. Le visage livide elle traquait là trace d’une éventuelle faille comme toujours. Les rumeurs des marchands itinérant lui avait apprit que non loin de la grande cité on avait aperçut quelques démons. Intrigué par cette éventuelle piste, Rodany avait alors sillonné les chemins pour se trouver maintenant à proximité de la ville.
En apercevant les fortifications de la cité, la jeune femme haussa maussadement les épaules devant le spectacle qui s’offrait à elle. De larges volutes de fumée s’échappaient du cœur de la cité et on entendait la rumeur incessante de ce lieux sans cesse en effervescence.

Elle souleva le menton ver le ciel et huma l’air. Elle était proche de la côte, l’effluve marine enivrait la légère brise de son léger parfum iodé. Elle ferma les yeux et se laissa alors l’espace d’un instant portait par cette odeur. Malheureusement elle arrivait à discerner la puanteur de la ville aussi, c’était si désagréable.
Lorsqu’elle finit par reporter son attention sur se soit disant monde dominé par le Hommes, ses yeux s’arrêtèrent alors sur la forme étrange d’un construction. Elle plissa les yeux et observa plus scrupuleusement. C’était un chapiteau multicolore encerclé d’un véritable zoo.
Poussé par sa curiosité, elle prit un décision qu’il lui en couterait bien plus qu’elle n’aurait pu le croire.
Elle rabaissa son capuchon sur le sommet de son crâne dissimulant ainsi sa longue chevelure de feu et se faufila le long des sentiers jusqu’à se trouvait tapi dans les buissons à quelques mètres de l’étrange campement de fortune.

Elle entendit alors un voix puissante scandait aux passants qui s’arrêtaient près des roulottes curieux :


Recherche employés !

Le cirque "Silverchair"
cherche activement des bras pour travailler activement à la vie du
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pour diversifier le zoo, un charpentier pour la structure du cirque et
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sont très bien rémunérés et qui dit non à rire un bon coup hein !? Alors
n'hésitez pas ! Si vous avez des bras et des jambes ne soyez pas
timides ! Vous travaillerez dans la joie et la bonne humeur ! Vous
verrez des créatures dont vous n'auriez même pas rêvé ! Des collègues
dont vous ignoriez que leur race existait ! Vous ferez face à un
publique qui ne demande que du spectacle !
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d'une équipe chaleureuse et qui n'hésitera pas à vous filer un coup de main !
Allez qu'attendez vous!?


La jeune femme haussa alors un sourcil. Quelque chose clochait, elle le sentait. Son instinct lui hurlait de s’enfuir de ne pas rester plus longtemps dans les parages.
Soudain elle sursauta faisant frémir sa cachette de toute part. Sans quel le remarque un gros chien noir c’était assit devant le buisson en face d’elle la fixant de son regard étrangement vif. Lui non plus ne semblait pas très ordinaire et lorsque Bleinzy voulu faire un pas en arrière, histoire de fuir d’ici le plus rapidement possible, le molosse retroussa ses babines et commença à grogner férocement. Elle s’arrêta net.
Ce n’était pas bon signe du tout.
Mais lorsqu’elle arrêta tout mouvement, l’animal se tue. Plus étrange encore, lorsqu’elle leva sa main en sa direction il se redressa sur ses quatre pattes et se mit à joyeusement battre de la queue. Elle eut alors une idée complètement folle. Elle recula. La bête grogna. Elle s’avança sortant de sa cachette. Le clebs se mit alors à japper tout content.
Elle eut un sourire plus qu’amusée qui vint s’afficher sur ses lèvres. Cet animal était bien étrange mais particulièrement drôle. Soudain elle sursauta à nouveau. Une petite fille venait d’apparaitre derrière une roulotte la fixant de ses deux grands yeux bleues. D’une petite voix fluette, elle s’exclama joyeusement :

« Oooh tu as retrouvé Luffy ! »

La petiote abordait un immense sourire grand et large mais malgré son joli minois, elle inculquait à la rodeuse de rester méfiante. Elle sortit en sautillant de derrière la caravane et enlaça le chien dan ses petits bras frêle.

« Mon Luffy est tout gentil tu sais ! »

La jeune femme eut envie de riposter mais elle garda ses pensées pour elle. La jeune fille se redressa et s’avança alors vers elle et lui prit la main. La jeune guerrière tressaillit sous le contact glacé de sa peau. A peine avait-elle eut le temps de réaliser ce qui passer réellement que la jeune enfant la trainait derrière elle en chantonnant gaiement et en lançant quelques phrases par-ci par-là :

« Tu m’a ramené mon Luffy ! Tu m’as ramené mon Luffy ! Maman aura une belle surprise pour toi !»

Rodany voulait partir mais une force étrange la forçait à suivre cette étrange enfant. Elle ne la quittait pas des yeux, ses deux petites tresses brunes voletant derrière elle, les frou-frou de sa jupe dépareillé ondulant à chacun de ses pas. C’était un mauvaise idée que de la suivre, mais Bleinzy avait-elle vraiment le choix ?
Elle était comme hypnotisée par la voix aigue de la petite fille et ses jambes ne semblait plus être sous le contrôle de son esprit. Soudain, elle l’entraina sous la devanture du chapiteau, elle se retourna et de ses grand yeux glacé elle ajouta d’un voix beaucoup plus malsaine :


« Tu vas voir, Maman à toujours belle surprise ! »

Puis ce fût le noir total.
Plus rien.
Le néant.
Une douleur aigue lui torturait l’arrière du crâne. Puis la voix fluette de la jeune fille raisonnait toujours dans son esprit. Ses yeux s’ouvrirent et furent choqués par le spectacle qui s’offrait à elle. Une masse de gens de toute races grouillaient un peu partout. Des gens qui elle remarqua au bout de quelques secondes étaient touts pratiquement nus. Elle eut pour reflexe de se regardait elle aussi et nota qu’elle aussi avait été dépouillé de ses vêtements et se retrouvait vêtu comme tout les autres. De simple morceau de tissus.
Etait-elle en plein cauchemar ?! Surement car ne remarqua aussi qu’à cette instant qu’elle était enfermée dans un cage suspendu au dessus de la foule. Une rage folle s’insinua en elle et malgré la douleur lancinante qui lui rongeait la tête elle se leva, tanga et se lança de tout son corps sur les barreau de fer. Une voix tonna derrière elle lui ordonnant de se calmer. En plus on lui dictait ce qu’elle devait faire ?!
La jeune femme serra les dents, et furibonde se parla à elle-même :


« Dans quelle merdier ai-je bien pu mettre le nez… »

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Lalwende Súrion



________________

Lalwende Súrion
________________


Race : Demi-Syrinx (se croit simple humaine).
Classe : Rôdeur.
Métier : Chasseuse de primes/Assassin pour son propre compte.
Croyances : Absolument aucune.
Groupe : L'Alliance (Lame d'Argent)

Âge : Vingt et un ans.

Messages : 29


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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyDim 31 Juil 2011 - 23:45

    Aujourd’hui, je me réveillai plus maussade encore que d’ordinaire. Je me sentais vide. Les cadavres s’entassaient dans mon atelier, faisant même dépérir la flore aux alentours tant leur odeur était pestilentielle, sans que je ne parvienne plus à rien. J’avais beau triturer des boyaux dans tous les sens, il y avait longtemps que je n’avais plus ressenti cette étincelle de génie ; je stagnais. Mon journal de bord prenait la poussière. J’avais pourtant découvert si peu de choses ! Devenais-je idiote ou impotente, tout d’un coup ? Ma dernière victime, paix à son âme, m’avait plus servi de défouloir que de réel cobaye. Il s’était retrouvé si amoché que je n’avais même pas pu le garder.
    Je baillai bruyamment, m’étirant sur le tapis de mousse qui m’avait servi de lit. Elle me sembla se rétracter sous moi ; pure impression, certes, mais elle m’effraya tout de même. La nature était mécontente de moi, à cause de ce sang que je répandais chaque nuit sur son sol et qui le souillait jusque ses racines. L’herbe était imbibée de l’odeur de la mort. La douleur qui émanait de chacun de ses enfants m’empêchait de dormir, parfois. Je ne le supportais plus.
    Il était temps que je mette un terme à tout ça. M’activant soudainement, j’entrepris de traîner les corps hors de ma clairière et de les jeter dans un cours d’eau. Des bêtes se chargeraient sûrement de dévorer les restes. La rivière devint peu à peu rouge écarlate. C’était… un étrange et merveilleux spectacle.
    C’est en retournant dans mon atelier, désormais presque vide mais imprégné d’une atroce odeur de décomposition, que je me rendis compte que presque tous mes outils étaient usés ou couverts de rouille. Je soupirai. Il me faudrait aller en ville. Jusque là j’avais repoussé l’échéance au possible ; néanmoins, ça devenait désormais plus qu’urgent.
    Il y a un moment que je ne sortais plus de ma forêt. La guilde n’avait plus aucune nouvelle de moi. Je n’en avais plus le moral. C’était ironique, quand j’y pensais. Moi qui durant mon adolescence avait toujours cherché à m’y réfugier pour échapper à la solitude… voilà que je ne jurais plus que par la vie d’ermite.
    Il était temps.


    C’est sous un soleil de plomb que je me mis en route.
    Je le haïssais, ce maudit astre. Ses rayons taquins faisaient briller de milles nuances ma chevelure dorée à chacun de leurs frôlements, m’obligeant à garder ma lourde cape grise si je voulais rester discrète. Résultat, je suais comme un bœuf.
    J’arrivai rapidement en ville. Je détestais y aller en journée ; les rues étaient bondées et l’odeur de transpiration plus forte encore que d’ordinaire.
    La foule me pressait de tous les côtés. Je glissai en elle, ombre féline et alerte. Les voleurs à la tire étaient nombreux, plus encore qu’on ne le pensait. Je me vis dans l’obligation de tordre quelques poignets aux doigts un peu trop baladeurs, bien que ça me répugnait. La plupart de leurs propriétaires n’étaient que de pauvres gosses à la rue. Malgré tout, je n’étais pas assez riche pour me les laisser voler la moindre pièce.
    La zone commerciale. La pire de toutes. Mais aussi une de celles que je fréquentais le plus, malheureusement.
    Je fis le plus rapidement mes emplettes. Il m’était facile d’avoir des réductions sur mes articles. Certains marchands avaient tendance à disparaître lorsque je t’étais de passage. Etrange… non ?
    Une affiche, placardée sur l’étal d’un commerçant, attira soudain mon attention :


    Recherche employés !

    Le cirque "Silverchair"
    cherche activement des bras pour travailler activement à la vie du
    cirque ! Nous cherchons un pisteur pour capturer des bêtes en tout genre
    pour diversifier le zoo, un charpentier pour la structure du cirque et
    bien d'autres professions encore ! Si vous aimez rigoler tout en
    travaillant et faire rire les gens, rejoignez nous ! Tous nos employés
    sont très bien rémunérés et qui dit non à rire un bon coup hein !? Alors
    n'hésitez pas ! Si vous avez des bras et des jambes ne soyez pas
    timides ! Vous travaillerez dans la joie et la bonne humeur ! Vous
    verrez des créatures dont vous n'auriez même pas rêvé ! Des collègues
    dont vous ignoriez que leur race existait ! Vous ferez face à un
    publique qui ne demande que du spectacle !
    Alors rejoignez le cirque "Silverchair" pour travailler au sein
    d'une équipe chaleureuse et qui n'hésitera pas à vous filer un coup de main !
    Allez qu'attendez vous!?


    Un petit garçon grassouillet me souriait, le regard vide. Il n’avait pas l’air aussi heureux qu’il voulait me le faire croire ; on le voyait aux rides prématurées qui plissaient son front large et pâle. J’avais… comme l’impression qu’un vieillard s’était approprié le corps de cet enfant. Où était la pureté, où était l’innocence ? Dans ses yeux d’un blanc laiteux je ne lisais que du vide. Un vide extrêmement attirant, je devais le lui accorder. Mais je ne m’y attardai pas. Ce peintre devait vraiment être mauvais pour réaliser quelque chose d’aussi dépouillé.
    Cependant, le texte me retint. Et une phrase en particulier : ‘Des collègues dont vous ignoriez que leur race existait !’ Mon œil se mit à briller d’une lueur inquiétante. Ce cirque… me donnait l’occasion de disséquer des êtres en tout genre… de l’orc, du démon, de l’ogre… et que sais-je encore…
    Cette opportunité était bien trop belle pour que je la laisse filer.

    En quelques minutes, un immense chapiteau se dressa devant moi. Mes nouvelles armes cliquetaient contre mes hanches, comme si elles se réjouissaient avec moi. Mon cœur battait à tout rompre d’une excitation malsaine. Comment étaient-ils, à l’intérieur ? Avaient-il le même cœur, les mêmes poumons que nous, humains ?
    Il était impensable que je me porte volontaire en quoi que ce soit. J’évitais à tout prix de trop m’exposer, en bon assassin. Non, ce qu’il me fallait, c’était visiter, l’air de rien, et observer. Déterminer quelle proie serait la plus facile à capturer. Ne pas me faire remarquer. Être invisible. Je n’avais pas de soucis à me faire ; après tout, c’était mon domaine.
    Je furetai longtemps. Il n’y avait guère que des animaux, des enfants et de banals humains aux alentours des chapiteaux. Quelque chose me gênait. L’atmosphère était lourde, malsaine, empreinte d’une magie qui était bien loin d’être blanche. Mon don ne se déclenchait pas. Que se passait-il donc ici ? Je m’approchai d’une tente gigantesque, d’où s’échappait parfois des gémissements ou des bruits sourds. Plusieurs humains gardaient l’entrée. Pour quelle raison ? Que renfermait cette tente ? Rapidement, froidement, je les assommai avec d’énormes caillasses ramassées non loin de moi. Puis, je les adossai contre les poteaux et baissai leurs chapeaux ; ainsi, on pouvait penser qu’ils ne faisaient que dormir.

    A l’intérieur… A l’intérieur… !
    J’en perdis mes mots, mes bras, ma raison.
    N’y avait-il pas plus incroyable tableau ? Des cages, à perte de vue. Et derrière ces barreaux… Les trois mondes réunis. Il y avait plus de races différentes que je ne l’aurais espéré. Je levai la tête, conquise, concentrée, et humai l’odeur de peur qui régnait en ces lieux.

    « - Hé ! Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? »

    Sa voix résonna dans ma tête comme un coup de marteau. Qui osais m’interrompre dans ma contemplation ?
    Un homme, grand, maigre, environ la trentaine, me menaçait d’une ridicule épée courte.
    Je pénétrai son esprit. Un humain. Terrifié par ma seule présence, qui plus est. Aucun intérêt.

    « - Je suis désolée que tu ne puisses m’être utile »
    fut la dernière phrase qu’il eut entendu de sa vie avant de s’effondrer sur le sol, gorge en sang.

    Je n’aimais pas gaspiller. Tant pis… je ne pouvais décemment pas me gâcher une joie pareille.
    J’ouvris mes sens. Les pensées fusaient de partout. Libérez-moi… où suis-je ?... j’ai peur…
    Alors que je passai devant une grande cage, une aura pure me frappa de plein fouet. Je levai le regard pour découvrir la créature qui émanait une telle chose.
    Elle était grande. Belle. Et… en colère, visiblement. Je la fixai longuement, plantant mon unique œil dans les siens brûlants. Comme j’aurais aimé posséder ces yeux. Mais je m’étais promis de ne toucher qu’à des démons ; ces aberrations de la nature qui semaient le mal et la mort sur leur passage. Cette guerrière me rappelait Estë. Oui, il y avait quelque chose d’elfique dans ses traits, et sa longue chevelure de braise y était aussi sûrement pour quelque chose.
    Il me fallait un démon. Un pur et dur. Ca me changerait des humains.

    C’est alors que je le vis. Une combinaison ridicule moulait son corps cadavérique ; mais je n’eus pas le temps de rire. Mon capuchon s’affaissa dans mon dos, lui révélant mon visage. Je posai délicatement mes doigts fins autour des barreaux froids de sa cage.

    « - Veux-tu venir avec moi ? Un mot… tu n’as qu’un mot à dire pour que je te rende ta liberté. »


    Je souris. Je me délectais déjà de la suite. Oui… un mot et je trancherais ces barreaux comme du beurre. Un mot et je farfouillerais dans ses tripes sous la douce bénédiction des arbres.
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

________________

Camelle Elwhang
________________


Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] _
MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyLun 1 Aoû 2011 - 18:27

Les barreaux en métal bloqués toute liberté de mouvement. Je devais me trouver avec cinq ou six personnes, ça dépend si l'on compter le gamin d'une dizaines d'années à peine. Je rageais. Je rageais contre moi, ma stupidité. Mais pourquoi n'avais-je rien vu ? Le coeur emplit de haine, la mâchoire serrée. Alors qu'un homme yeux-té sur moi, sur mon corps à moitié nu, je ne pu en supporter d'avantage. Je fonçais sur lui comme une furie. Je lui assénais quelques coûts qui lui valurent un craquement sinistre du nez et quelques contusions. Les 'gardes', les personnes chargés de nous surveiller pénétrèrent sans trop tardé dans l'antre bariolé de fer. Un seul vint vers moi, m'attrapa de toute ses forces. Je me débattais comme une folle, agitant bras et jambes, mordant le bras de mon assaillant. Le brouhaha devenait fort et facilement repérable lorsqu'ils me mirent seule dans une autre prison, les poignets enchainés avec 1m de leste. Pathétique. Les personnes affluaient, ils les entassaient à leur tour. La scène devait être des plus comique.

Seule comme toujours. Je m'étais assise sagement après quelques paroles doucereuses du genre 'bouge ne serais ce qu'un sourcil et je te saigne comme un porcelet'. Trop d'attention, ça en devenait touchant. Il ne me restait plus qu'à faire passer le temps. Compter les moutons, le nombres de barreaux... Les possibilités étaient nombreuses et variées. Pourtant ce fut la plus simple que je choisis. La réflexion. Penser, il ne restait que ça à faire. Pourquoi avais-je quitté la petite chaumière non loin de là ? Pourquoi avais-je pris le large à seulement 16 ans ? J'étais si naïve, si manipulable... Pourtant, j'avais beaucoup appris depuis que je vivais seule. La confiance. Ne jamais la donner. Tout juste à soi même et encore, parfois nos actes trahissent la pensée. Le respect. Ne l'accorder qu'à des buts précis. Un but. Savoir où l'on marche, pourquoi on le fait est essentiel. Sans but, nous mourrons. Mon but à moi ? Retrouver mes parents, venger mon rôdeur. Et après ? Je pense que je me tuerai. Triste n'est ce pas... Pourtant je ne conçoit pas la vie autrement, je n'ai pas de point d'attache, pas d'ami, rien. Juste mon misérable corps sur cette putain de terre. Catin.

Pendant ce temps, de nouvelles têtes, tout aussi ahurit. La même expression sur des êtres opposés. Etait-ce là notre point commun ? Égaux dans la peur, égaux face à l'angoisse. Il y avait trois groupes parmi nous. Des mioches qui pleuraient leurs parents. Ils pleuraient sans cesse. Est-ce que je pleurais moi ? J'en avais oublier moi même. Mes joues... Aussi sèche que la pierre au soleil. Puis des hommes. Ne dit-on pas que l'arme est le prolongement de la virilité ? Et bien là, la preuve étant que sans armes, leur 'virilité' tombait autour de zéro. Certains chialaient plus que les enfants. D'autres se tenaient courbés et recroquevillés. Tous. Sauf un. Un peu à l'écart, il ne paraissait pas si désespéré. J'en devinais un démon. On ne peux avoir peur quand on vit dans l'obscurité. On ne se voit même pas soi-même. Et enfin, il y avait les femmes. Fortes, c'étaient de loin les plus dignes dans ce capharnaüm.

Je n'eus pas plus le temps de décrire l'ambiance de... de quoi en fait ? Un chapiteau peut être. Une jeune femme aux traits androgyne pénétra. Elle n'avait pas l'air commode... Et qui plus est, elle me disait quelque chose. Je l'avais surement croiser... Avec le temps et mon nouveau métier on apprend vite à devenir physionomiste. Ses cheveux court blond... Et ce bandage. Effectivement, elle me rappelait quelqu'un. Elle cherchait quelqu'un. Enfin non, elle cherchait quelque chose. Qu'elle sembla trouver près d'une jeune femme aux cheveux de braises. Mais non... Finalement elle passa son chemin jusqu'à l'homme stoïque de tout à l'heure. Elle lui parla, je n'étais pas assez proche pour l'entendre. Cependant ces paroles eurent pour effet de provoquer une véritable émeute. Les gens redevenaient des animaux, des chiens galeux à qui ont promet un bel os. Puis tout me revint d'un coup. Je n'avais pas bougé, toujours au fond de ma prison rectangulaire.

'-Hé toi! Je te connais. Tu...'

Je me tu. Ne pas révéler qu'elle était chasseuse de prime, qu'elle travaillait à l'Alliance. C'était là bas que je l'avais croisé. J'avais fait juste assez pour attirer son attention. Du moins c'est ce que j'espérais.
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Adam P. Moriharty



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Adam P. Moriharty
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Race : Démon commun
Classe : Lame noire
Métier : Faiseur de tours
Croyances : Aucunes
Groupe : Démons

Âge : 35

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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyLun 1 Aoû 2011 - 23:34

Adam faisait les cent pas, dans sa cage individuelle. A côté de lui : deux cages, de chaque côtés, à l'intérieur de celles-ci, des créatures de sexe masculin. Des mâles de toutes races. C'était répugnant. Il était en colère. Incroyablement en colère. Il trainait des pieds en faisant les cent pas.

"
*Quelle merde... T'es vraiment un crétin, Adam ! Un putain de con !*
- La ferme...
- *T'es vraiment le plus stupide de tous les démons qui peuplent cette terre, mon vieux ! J'vois pas ce qui me retiens de t'égorger !*
- Tu... es... juste... une voix. Juste une voix dans ma tête.
- *Oh non, mon vieux. Là, tu te trompes complètement.*
- La ferme.
- *Je suis bien plus que ça Adam, et tu le sais !
- La ferme !
"

Sans s'en rendre compte, il avait élevé la voix. Il se laissa tomber, lourdement, pour s'assoir et cogner sa tête, sous le coup de la colère, sur les barreaux qui étaient derrière lui. Il se mit soudain à regarder la foule. Tous ses gens en cage, c'était répugnant, tout simplement. Il n'avait pas d'autre mot pour décrire ce spectacle. Tout simplement répugnant. Et incompréhensible. Pourquoi avoir capturé tant de monde ? C'était un mystère. Il n'avait pas vraiment envie de réfléchir. Il était trop en colère pour cela. Une jeune femme, avec une capuche sur la tête qui cachait son visage, entra dans le... le chapiteau ?! Ils étaient dans un chapiteau ?! Cela expliquait les tenues ridicules de tous. C'était clair, limpide. Un fou, ou un groupe de fous, avait capturé toute ses personnes pour offrir ce spectacle désolant à ses proches, ou pour lui même. Parce qu'il devait adorer cela.

La jeune femme semblait observer les alentours. Il la fixait du regard. Soudain, elle décida de l'approcher. Approcher de la cage du démon enragé. Il avait un regard des plus noirs. Ses sourcils étaient froncés à l'extrême. Sa bouche était collé à ses genoux, relevés vers son visage. Elle n'était plus qu'à quelques mètres de la cage. *C'est ça... approche... on va pas t'manger...*. Elle s'arrêta, à quelques centimètres de la cage, puis releva sa capuche, pour que le démon puisse voir son visage.

"Veux-tu venir avec moi ?

Il haussa un sourcil, étonné de cette proposition. Sa haine grandissait peu à peu en lui. Si c'était une arnaque... il allait se faire un plaisir de détruire cette jeune prétentieuse. Elle souriait.

- Un mot… tu n’as qu’un mot à dire pour que je te rende ta liberté."

Il se releva d'un bond, et posa violemment ses deux mains sur les barreaux de la cage dans laquelle il était emprisonné, ce qui provoqua un bruit sourd, qui résonnait fort dans ses oreilles. Sa respiration était forte, ses sourcils étaient toujours froncés. Il la fixait d'un regard noir.

"Si je fais cela... Croyez-moi que vous allez souffrir..."

Il dit cela d'une voix bien en colère, mais pas trop forte. Il la regarda un long moment, puis se retourna, essayant de ce calmer, puis se reposa sur les barreaux auprès desquels il s'était assis précédemment. Puis il reprit, d'une voix plus forte, mais plus posée :

"Pourquoi feriez vous cela ? Je n'y vois pas votre intérêt !"

Il continuait de fixer du regard la jeune femme. Elle avait des traits androgyne. Il ne la trouvait même pas attirante.


Dernière édition par Adam Moriharty le Dim 21 Aoû 2011 - 3:09, édité 3 fois
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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Race : Haut Elfe-Élu ~
Classe : Rôdeur ~
Métier : Chasseur de prime ~
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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyMar 2 Aoû 2011 - 14:44

Elle avait mal cela ne faisait aucune doute, mais la rage qui c’était installée dans son esprit avait fait l’effet un anesthésiant. Elle ne supportait vraiment pas cette situation et elle comptait bien de sortir de là.
Quelle idée stupide elle avait eu de vouloir se rapprochait ainsi de la civilisation ! Les Hommes des villes étaient si répugnant. Elle aurait mieux faire de faire demi tour quand elle en avait eut la possibilité. Mais pas la peine de se lamenter sur son sort elle n’avait rien fait de tous ça.

La jeune femme se releva de sa chute et agrippa sauvagement les barreaux entre ses doigts fins rapprochant son visage de deux barres glacées. Elle lança un regard noir sur l’homme à l’accoutrement des plus burlesque qui lui avait intimé de se taire. Quel idiot celui-là... Si jamais elle trouvait un moyen de s’échapper de cette prison de fer elle n’hésiterai à lui sauter à la gorge. Pas besoin d’arme dans une situation pareil seule la puissance de sa mâchoire suffirait...
Lui, la toisait de tout sa hauteur et semblait s’amusait au plus haut point de son malheur, il interpella d’ailleurs ce qui semblait être de l’un de ses congères tout aussi ridiculement vêtu et lui dit en rigolant en désignant la chasseresse au cheveux de feu :


« Matte moi celle-ci. Elle n’a pas l’air si mal ! »

Il s’éclaffa alors que les deux hommes l’épiait d’un regard malsain. Prise d’une pulsion de rage face à l’absurdité de ces hommes elle cracha brusquement au visage de l’un d’eux un léger sourire insalubre se dessinant sur ses lèvres. Celui qui semblait être l’ami du geôlier tenait une sorte de lance qui approcha alors dangereusement de la cage. Bleinzy ne bougea pas d’un pouce les scrutant férocement. Le tranchant de la lame entailla alors sommairement le haut de sa pommette laissant ruisselait un léger filet de sang pourpre sur sa joue. Le coin de sa lèvre se souleva en un rictus sadique mais elle ne poussa ni cri ni gémissement de douleur.

*Attendez un peu que je sorte de là... *

La guerrière n’avait pas sentit directement le regard perçant de l’inconnue qui s’était insinuée dans cet étrange lieux. Elle tourna d’un mouvement vif la tête vers elle lorsqu’elle s’en aperçut. Un capuchon masquait en grande partie les traits du visage de la nouvelle arrivante.
Elle semblait différente des autres clowns qui l’observaient avec perversion.
Mais ce qui fut le plus étrange, ce qui captiva la jeune femme en tout point ce fut le seul œil dans lequel elle pouvait plonger son regard. Une œil unique et magnifique. L’iris se déclinait indécis en trois couleurs miroitant du bleu au gris et du gris au vert enmprisonnant en son centre une pupille noir de jais, étincelant d’une lueur mystérieuse.
Elle reconnu immédiatement en cette personne l’aura d’un prédateur redoutable. Elle devait faire attention, elle le savait. Mais ce nouveau chasseur ne s’attarda pas, détacha son regard et s’avança vers quelqu’un d’autre qui semblait être plus à son goût.

Bleinzy n’eut pas eu le plaisir de comprendre ce qui lui arrivait que le premier homme avait appuyé sur une manivelle qui fit descendre violement la prison de fer jusqu’au sol dans un roulement sonore du cliquetis métallique des chaine. L’impacte fut brutale soulevant un nuage de poussière. Alors que Rodany essayait de se relever abasourdie de sa chute, les deux hommes était descendu à sa rencontre. Le brouhaha avait rameuté un cercle tout autour de la scène. Ils se frayèrent un chemin jusqu’à la porte de la cellule et l’un deux goguenard s’exclama à s’en attention :


« Impolie et rebelle. Tu sais c’est les minettes dans ton genre qui m’font le plus d’effet. »

Le gardien ouvrit la porte qui grinça sur ses gonds et attrapa la jeune femme par le bras fermement. Bleinzy sentait encore le sang bourdonnait dans le creux de ses oreilles ce n’était pas le moment de tenter quoi que ce soit même si l’envie de lui sauter dessus lui rongeait les entrailles. Elle se laissa alors faire, patiente.
Il la traina derrière lui sans ménagement jusqu’au milieu du cercle vide que la foule avait formé. Il l’avait alors balancer brutalement au sol en rigolant et cette fois il ricana à l’attention de son compagnon :


« On va lui apprendre les bonnes manières hein Fynn ?! Elle va comprendre ou elle est tombé notre jolie minette ! »

Bleinzy enfonça ses ongles dans la terre, la tête baissé ses long cheveux de feu cachant son visage et ce sourire. Ce sourire bestiale qui, si cet homme stupide qui se pavanait devant elle avait put l’espace d’une seconde l’apercevoir, l’aurait fait taire sur le champs. Mais il n’en fut rien. Les vrombissements qui harcelaient son crâne se calmait à présent et la jeune femme se laissait envahir par des vagues de haine. Une animosité qui se faufilait à travers chacun des ses pores, une colère qui serait surement fatal pour l’un d’eux.
Elle se releva doucement toujours le regard plantait dans le sol, ses cheveux encadrant en une fontaine de lave ardente son visage, ses bras se mouvant le long de son corps au fur et à mesure qu’elle se redressait. Son coeur battant sous la pression c’était alors calmé. Elle écoutait les yeux fermés. Elle écoutait les ricanements arrogants de ces deux tortionnaires, elle écoutait le chuchotement de la foule.
Il fallait faire le vide.
Elle se concentra et attendit.
L’homme qui l’avait sortit de là, tournait à présent autour d’elle la inspectant de ses deux petits yeux malsains il continua de sa voix rauque et enraillée :


« Hein tu fait moins la maline hors de ta cage ! »

Puis il s’adressa à nouveau à son partenaire :

« C'bien c'que je disais elle n’a pas l’air si mal foutu qu'ça... et si on regardait en dessous ?! Hein ça s’rait pas une bonne idée ?! »

L’homme s’approcha alors d’elle par l’arrière et leva sa main pour lui chopper l’épaule. Fatale erreur. Bleinzy ouvrit les yeux, deux yeux pétillant d’une rage froide, des yeux flambant d’une détermination sanglante. D’un geste vif et précis elle agrippa se bras tendu vers elle, se pencha vers l’avant prenant élan pour faire un demi-tour parfait et avec une force hors du commun retourna et se glissa tel un courant d’air derrière ce bouffon ridicule.
Elle sentit les os de son bras se tordre puis se brisait en un craquement sec. Il hurla. Son visage, à elle, restait impassible.
Contre tout attente l’homme se reprit et lui assénât un coup de coude violent dans l’estomac. Elle eut un hoquet de douleur et lâcha prise. L’homme se retourna vivement reculant de quelques pas. Trop tard. Elle avait déjà repris son souffle et dans un saut menaçant elle s’abattit furieuse sur son adversaire le plaquant au sol. Sa mâchoire s’enfonça dans la gorge de celui-ci. Ses hurlements se turent lorsque Bleinzy lui arracha ses cordes vocales d’un mouvement sec et puissant. Le sang éclaboussa la chasseresse. Elle se releva et recracha les morceaux de chair et de sang qu’elle avait dans la bouche vulgairement dans la poussière. L’homme gisait là, une flaque de brunâtre grandissant autour de lui, souillant la Terre. Au moins celui-là ne prononcerait plus de paroles inutiles.
Son partenaire s’avança, gardant une certaine distance et après avoir reprit ses esprits, vers la rodeuse la menaçant du bout de sa lame.
Soudain des petits applaudissements retentirent au milieu de la foule et la petite fille brune apparut un grand sourire sur les lèvres comblés sur les lèvres, son molosse noir flanquait derrière ses talons. Elle s’avança vers eux et l’homme mit un genoux à terre immédiatement en croisant le regard de celle-ci. Il semblait avoir peur de cette étrange enfant mais celle-ci toujours de sa voix aussi joviale chuchota dans une murmure assez fort pour qu’elle puisse l’entendre :


« Encore ! Encore ! C’était vraiment magnifique ! Maman va être contente ! Oooh oui très contente ! »

Elle éclata alors d’un petit rire cristallin et tout en posa une main délicate sur la tête du chien avant de lui ordonner toujours de sa petite voix fluette :

« Luffy, mon gentil Luffy, va jouer ! »

Puis le chien, la queue battante, se rua sur le cadavre déchiquetant sa chair entre ses babines. Bleinzy vit dans le yeux de cette immonde fillette qu’elle jubilait du spectacle. La chasseresse ne la lâcher pas du regard. Lorsque la petiote s’avança vers elle, elle eut que pour reflexe de reculer. Une moût déconfite se dessina alors sur le visage de l’enfant et elle demanda boudeuse :

« Tu ne veux pas jouer avec moi ? Je vais le dire à Maman… »

Puis comme si de rien n’était son visage s’illumina à nouveau alors que son regard trahissait des flammes de malveillance, elle ajouta :

« … et puis Maman a surement une autre surprise pour toi ! Tu le sais n’est ce pas ? »

Bleinzy tressaillit. Elle se savait en danger malgré la voix mielleuse de la petit fille. Il lui fallait de l’aide. Il fallait fuir d’ici au plus vite mais elle n’arrivait pas à bouger. Elle se sentait à nouveau engourdit. La petite fille termina alors d’une voix des plus radieuse penchant légèrement sa tête sur le coté:

« Tu le sais que Maman a toujours de belle surprise ! »

Par simple réflexe elle chercha alors du regard l'autre prédateur qu'elle avait aperçut un peu plutôt. Elle aussi avait du flairait le danger qui empestait ses ces lieux. Lorsqu'elle la repéra elle était en compagnie d'une étrange homme blafard qui lui rappelait vaguement quelqu'un. Et cette femme un peu plus loin qui semblait les observer avec attention.
Elle n'eut cependant pas le temps de s'attarder, elle du reporter son attention sur la jeune fille jolie vêtu dans sa robe à frou-frou multicolore. Elle ressemblait à une poupée avec ses deux jolies tresses brunes tombant sur ses épaules. Mais cette petite beauté empester l'horreur et les ténèbres.
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Lalwende Súrion



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Lalwende Súrion
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Race : Demi-Syrinx (se croit simple humaine).
Classe : Rôdeur.
Métier : Chasseuse de primes/Assassin pour son propre compte.
Croyances : Absolument aucune.
Groupe : L'Alliance (Lame d'Argent)

Âge : Vingt et un ans.

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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyVen 19 Aoû 2011 - 18:13

    La rage du démon était palpable. Je sentais ses griffes, semblables à celles qui lui faisaient office d’ongles, s’acharner inlassablement contre le béton de mon coeur. Il en faudra plus que ça pour espérer le fissurer, mon chaton…
    Il n’était pas le seul à émaner de telles ondes, mais les siennes étaient plus brûlantes et malsaines que la moyenne. Elles étaient même comme… doublées. J’avais déjà rencontré ce genre de cas, autrefois, chez un humain semble-t-il possédé. Ce démon n’était pas seul. Oh que non. Cette phrase… Cette invitation à approcher, que j’avais nettement entendu alors que je cherchai à sonder son esprit, et qui avait si longtemps retenti en moi.... Ce n’était pas lui. Ou encore… c’était lui, sans être lui.
    Quel curieux personnage. Mon premier démon était décidemment spécial. J’espérais que ce genre de détails mentaux influençaient aussi l’organisme d’une quelconque façon, sans quoi ils m’étaient inintéressants. Le tout était de ne pas me faire de faux espoirs, une fois encore. Mais je ne saurais tout ça qu’une fois à l’intérieur. J’avais si hâte ! Néanmoins, je ne devais pas me précipiter. Le spécimen avait l’air dangereux, malgré le costume ridicule dont il était affublé. Il possédait des armes naturelles, ce qui était loin d’être négligeable. La prudence s’imposait. Je ne me faisais pas tant de soucis, je me savais capable de l’affronter. Tout ce que j’avais à faire était de ne pas baisser ma garde.

    L’homme se dressa soudain sur ses grandes jambes maigres, ce qui me fit imperceptiblement tressaillir. Sa colère augmentait de seconde en seconde. Ma proposition ne semblait pas lui avoir plu.

    "Si je fais cela... Croyez-moi que vous allez souffrir..."

    Mon sourire retomba mollement. Je ne fis même pas attention aux mots qu’il venait de prononcer d’une voix lourde et sifflante. Je regardai ses yeux. Jamais auparavant je n’avais rencontré cette nuance de vert, qui se confondait parfois en bleu, selon les ombres qui frôlaient sa surface. Exaltants, éclatants, ils donnaient l’impression de vouloir me transpercer l’âme. Le noir hargneux de sa pupille les emplissait presque entièrement, engloutissant le vert émeraude, comme ceux des félins en colère. Il me les fallait. Ils feraient une merveille dans ma collection. Oui. Aujourd’hui, c’était lui que je voulais. Et je l’aurais.

    "Pourquoi feriez vous cela ? Je n'y vois pas votre intérêt !"

    Il s’était reculé, me cachant quelques instants la beauté miracle de ses yeux.
    Il était méfiant. Quoi de plus normal ? Entassé dans une cage avec d’autres mâles, habillé comme un clown, traité comme du bétail… malgré tout ça, j’étais incapable de faire de preuve de compassion envers lui. Il n’était qu’un futur cobaye. Rien d’autre. Mais un cobaye que je voulais à tout prix. Je m’approchai encore. Mon expression était aussi glaciale qu’un iceberg, alors même que je contemplais à nouveau l’émeraude ornant ses prunelles. Mon admiration lui était invisible, je le savais. C’était nécessaire ; et puis, il y avait longtemps que mon visage n’avait pas su montrer autre chose que de l’indifférence.

    « - J’ai besoin d’un démon. Et tu en es un. Là s’arrête mon intérêt pour toi. Mais si tu ne veux pas de mon aide, je suis sûre que d’autres de tes confrères sauront l’apprécier à sa juste valeur… »

    Je fis mine de m’éloigner, avant de me retourner une dernière fois. Je ne le regardai pas tout de suite. Je parcourai de l’oeil les misérables créatures qui s’entassaient à présent autour de l’homme, me fixant désespérément, m’implorant avec ardeur et pleutrerie.
    Enfin, je rencontrai à nouveau le regard de celui qui m’intéressait réellement.

    « - C’est comme tu le souhaites. Tu peux t’enfuir avec moi, ou rester ici, à croupir dans tes excréments et ceux de tes compagnons de cellule, sans même savoir ce qu’il va advenir de toi. Qu’en pense donc ton… ami ? »

    Il saurait à qui je faisais référence, j’en étais certaine. Mes propos étaient trop troublants, ma proposition trop alléchante pour qu’il me laisse partir. Je le tenais.

    C’est à ce moment qu’un murmure me parvint, surplombant tous les autres.
    Une jeune femme, un peu plus loin, me dévisageait à travers les barreaux. Avait-elle, elle aussi, entendu ma proposition ? Cela me paraissait peu probable, étant donné la distance qui nous séparait… qui plus est, son visage me rappelait quelqu’un. Est-ce que je la connaissais ?
    D’après ses coups d’œil insistants, j’en déduisais que oui. C’était une belle femme, elle aussi. Sa nudité était quasi-totale. Je m’imprégnais de son essence ; son aura était teintée de sombre et de clair. Une hybride ? N’y en avait-il pas une de ce genre à l’Alliance ?
    J’en étais désormais certaine. Cela me contrariait un peu. Je n’aimais pas être dérangée. Son sort m’importait peu, mais en tant que membre de la même guilde, je me devais de lui apporter de l’aide. Si je ne faisais rien et qu’elle parvenait à s’échapper, je pourrais bien avoir des problèmes. Or, je ne me pouvais pas me permettre de perdre mon travail.
    Je me tournai vers le démon.

    « - Réfléchis. »

    Je n’avais pas le choix. Il me fallait libérer cette femme. Toujours aussi discrète qu’une louve, je m’approchai de sa cage, et lui intimai le silence d’un mouvement de main. Plutôt que de m’attaquer aux barreaux, je tentai de me débarrasser des nombreux cadenas qui fermaient la cage. L’opération prit plusieurs minutes, à cause de la robustesse des engins. Les pleurnichards qui entouraient la femme faisaient à peine attention à moi, trop occupés à se lamenter sur leur sort pour se rendre compte que leurs tourments allaient bientôt se voir anéantis par ma dextérité.
    Alors que je crochetai le dernier verrou, un vacarme retentit dans l’immensité du chapiteau. Des coups, des bruits mats, des hurlements. L’odeur du sang se faisait plus envahissante. La douleur se mêlait à la peur, alors même qu’un long cri déchirant cessait brutalement. Une aura pleine de pureté, une aura douce et blanche, une aura malgré tout tacheté de rouge.
    Celle de la femme rousse que j’avais admirée en arrivant ici. Me confiant enfin à ma vue, je constatai qu’elle s’était extirpée de sa prison. Un homme gisait à terre, gorge déchirée. Et elle… souriait. Elle souriait. Elle se délectait de ce spectacle. Comme ce fou qui avait égorgé Wil. Tant de barbarie. Je ne comprenais pas en quoi tuer pouvait procurer du plaisir. Je n’avais jamais rien ressenti de particulier en enfonçant ma lame dans la poitrine d’un homme. Lorsque je voyais ce sourire, ce sourire de dément, de fou sanguinaire…
    Me remémorant la scène malgré moi, j’eus un haut le cœur, avant de me maudire. Non, je ne devais plus être touchée par ce genre de choses. Je me forçai à regarder la suite des évènements. J’aurais peut-être à tuer cette femme. Cette femme, au sourire du fou et à la chevelure d’Estë. Qu’avait-elle en tête ? Quelque chose m’empêchait à pénétrer son esprit.
    L’ambiance s’était soudain noircie. Une petite fille suivi d’un maton s’était approché du carnage, et frappait dans ses mains avec un enthousiasme flagrant tout en s’exclamant avec effusion. Elle était enveloppée d’un manteau de ténèbres. Ce n’était pas une simple petite humaine, oh que non. Sûrement jouait-elle un grand rôle dans tous ces enlèvements. Ce cirque n’était décidemment pas une simple attraction. Ca ne me concernait pas, mais malgré moi, le sort de cette fille qui semblait taillée dans la braise elle-même m’intéressait.

    Arrachant le cadenas restant, je m’approchai en reculant de la cage du démon à reculons, sans un regard pour la femme que je venais de ‘sauver’. Pas le temps.

    « - Alors, démon… que choisis-tu de faire ? Rester spectateur ou devenir acteur ? »

    Tout ça devenait compliqué. J’espérais qu’une fois dehors, j’arriverais à gérer mon cobaye. Ce qui, avec tout ce bazar ajouté au désordre que j’allais provoquer, ne s’avérait soudainement pas si facile…
    Après tout, s’il venait à me glisser entre les doigts, sûrement que cette fausse fillette ferait l’affaire.
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
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Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptySam 20 Aoû 2011 - 23:16

Le bruit ne s'estompait pas. Il n'amplifiait guère. Fidèle à lui même. La jeune femme qui effectivement me connaissait entama de me rejoindre. Cependant son visage impassible semblait se déformer de temps à autre dans un léger rictus pensif. Elle voulait quelque chose mais cet même chose contrariait ses plans. C'est triste. Le temps paraissait infini lorsqu'on se retrouvait dans une boite de conserve. Elle n'avait fait que deux pas que déjà je m'impatientais. Incorrigible. Son regard sans humeur se figea dans mes yeux gris, comme les barreaux de ma cellule. S'en suivit un petit signe m'intimant de me taire. Comme si j'avais beaucoup parlé... Mais soit. Je restais sagement assise pendant qu'elle crochetait les différents cadenas. Finalement cette petite androgyne n'était pas laide... Son physique svelte lui donnait une certaine classe. Des mèches blondes tombaient doucement sur son visage concentré. Click...Clik... Bientôt presque tout les cadenas furent ouvert. Voulant m'approcher d'elle, je fut retenue par les chaînes à mes poignets. Je les avaient un temps soit peu oubliés ceux là...

Une douleur. Là, cachée, enfoui, au fond de mon être. qu'est ce que c'était ? Puis ce fut la déconnexion. Les gens n'étaient plus, ne criaient plus. Tout était si vide, si plat. Puis le mal redoubla. Je brûlais de l'intérieur. Qu'est-ce que c'était ? Pourquoi j'avais si mal ? Puis j'eus froid. Un froid glacial des matinées d'hiver, comme si le gel s'était emparé de mon corps. J'étais morte. Ou pas... En fait, je n'en savais rien. La brûlure repris. Cette fois-ci, je pu la localiser un peu plus. Mon dos. Alors tout s'éclaircit. Étais-ce un réflexe naturel ? Un instinct de survit ? Un trop pleins de sentiments ? Non. Il était clair que je n'en savais rien. Et moi qui prétendais me connaitre, connaitre les gens, le monde. Encore une fois je me plantais. Droit dans un mur de pierre. Je ne comprenais rien de la vie, de la nature. Je n'étais qu'un jouet parmi tant d'autre, qu'une folie à l'intérieur d'un asile. Folle. Je me complaisais dans un paroxysme béat que je disais être moi-même. En fait, tout n'était que ce que je voulais bien croire. Oh oui... A ce croire au dessus des autres, on tombe bas, si bas que l'on finit enterré vivant. Nos utopies nous tuent, les miennes me torturent. Une mort plus lente, plus délectable pour certain. Et si c'était la fin ? J'avais quitté ce monde sans remords, c'était déjà bien.

A trop espérer... Je revenais à moi. Ce ne fut qu'une simple absence. La jeune femme était déjà partit, me laissant libre. Ou presque. Mais pourquoi ce mal ? Pourquoi avais-je été coupé de la réalité ? Trop de questions qui n'auront jamais de réponses à l'opposé de mes réponses à qui je suis presque sûre de trouver une question. Mais là n'était pas l'intérêt de ma situation. To be or not to be. Oui oui, c'était ce que j'avais choisis à ce moment là. A la fois être mais au fond, n'être que l'ombre de soi-même. Je vous ai déjà perdu dans mes pensées foireuses et qui n'ont aucun lien? Tant mieux c'est le but parce que même moi, je n'ai pas de sens. Soudain (plus ou moins) une odeur que je connaissais que trop bien vint chatouiller mes narines. Du sang. Un carnage ce profilait, on pouvait sentir la peur chez les Hommes. Bon. Je devais trouver une solution à mon problème stérile. Un gardien. Une belle et jeune prisonnière à moitié nue. Des clefs. Le plan fut simple, du déjà vu. J'espérais que ça marcherait.

Du pied je poussais la porte de ma cage, faisant croire au crédule que j'étais qu'une pauvre petite, seule, triste et enfermée. J'exultais de l'intérieur. Parfois, je me trouvais vraiment très intelligente. Je masquais mon petit sourire et fit rouler une ou deux larmes sur mes joues. C'est l'un des avantages à être une femme. Une fois sûre de mon charisme et de ma mise en scène, je pris ma voix la plus doucereuse:

'-Gardien!'

Celui-ci leva la tête. Il était à l'opposer de la salle et pourtant, il ne se fit pas prier pour arriver jusqu'à ma prison de fer. Enfin ci. Un ou deux jurons rien de très grave.

-Quoi ? QU'est-ce que tu veux?


Ma tête dépitée s'illumina dans un sourire malsain. Bon, je jouais de quelques atouts mais juste de quoi réhausser la température de deux degré. Je fichais mes yeux devenus semblable à deux miroirs dans ceux, marron comme la terre, de ma futur victime.

-J'ai..j'ai froid... Et je me sens...un peu seule...

Il serra la mâchoire. Coriace ce type! A moins qu'il soit moins abrutit que je ne croyais. Bon, maintenant je ne pouvais compter que sur l'improvisation. Espérons que je ne fasse pas tout foirer.

-Et qu'est-ce que j'y peux ? C'est tout le monde pareil ici ma belle !


Ma belle ? Commençait-il a craquer ? Je m'assis doucement, entre pleurs et rire. Mes yeux furetaient un peu partout comme si j'avais peur qu'on nous entende. Je savais que cette conversation resterai privée. Les gens étaient trop égoïstes pour ce soucier d'autre personne qu'eux.

-Vous... Vous pouvez pleins de choses.


Je m'impressionnais! Je n'avais pas pour habitude de faire la catin mais si c'était pour me sauver, je n'hésitais pas une seule seconde. Quelques battements de cils... Il fit un pas vers moi, mal à l'aise et pourtant sûr de lui.

-Approche.


Je fis mine d'avancer mais je fut retenu par le fer à mes bras. Je pris une tête de gosse à qui on venait d'enlever son jouet préféré. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il passa le bras à travers les barreaux et détacha mes liens avant de se replacer face à moi.

-Approche.


Je m'exécutais mais au moment opportun, je le retournais vivement, tirant son épée de l'autre main et la plaçant sous sa gorge.

-Tu as perdu.

Dans un geste précis, il se retrouva au sol, une marre de sang commençait à se former sur son pourtour. Je me précipitais au dehors et je courrais vers une sorte d'arène. Au milieu, une belle femme rousse, les yeux flamboyant. Au sol deux surveillant morts. A ma droite, une petite fille. Elle était belle. Une beauté sordide, elle faisait peur. Un chien grogna et s'approcha de moi, je me mit en garde lorsque la petite fille parla de sa voix fluette.

-Chouette! Une deuxième dame! C'est maman qui sera contente! Oh oui! Vous verrez, vous verrez !'

Des bruits de pas se firent entendre. Qui était-ce ? J'étais dans une galère plus grosse que moi. Il me semblait impossible que cela se termine bien...

Spoiler:
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Adam P. Moriharty



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Adam P. Moriharty
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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyDim 21 Aoû 2011 - 2:33

J'avais bien vu le sourire de l'androgyne s'effacer quand je l'avais menacé. Cela me fit sourire intérieurement. J'étais dangereux, et je le savais. Les gens qui m'avaient enfermés aussi avaient dû le remarquer, sans cela je ne serais pas dans une cage individuelle. J'aurais certainement tué les autres. Je les aurais massacrés. Je les aurais tous tués. Tous, sans exception. Mais je n'y aurais pris aucun plaisir. Cela aurait été sous le coup de la colère. Cela aurait été pour leur montrer, à ces types, de quoi j'étais capable. Cela aurait été une menace de mort, un avertissement, une mise en garde. Cette jeune femme avait des plans dans la tête, des plans de prévu. C'était certain. Même dans mon costume ridicule, on devinait mon caractère et ma dangerosité.

"J’ai besoin d’un démon, dit-elle. Et tu en es un. Là s’arrête mon intérêt pour toi. Mais si tu ne veux pas de mon aide, je suis sûre que d’autres de tes confrères sauront l’apprécier à sa juste valeur…"

Je m'étais à nouveau assis. Sur ces paroles, je cracha par terre. *Besoin d'un démon ? Et pourquoi faire ?* me dis-je. Personne ne voulait des démons. Ceux qui voulaient d'eux étaient fous. Je n'étais pas très connu, heureusement pour moi, sinon il n'y aurait que la police partout. A tous les coins de rues, à tous les bars. Là où il y a des femmes.

Elle fit mine de s'en aller, puis se ravisa. Je ne bougeais pas d'un poil. J'entendais les autres races autour de moi cogner les cages, comme s'ils pouvaient m'approcher. De vrais débiles.

"C’est comme tu le souhaites, continua-t-elle. Tu peux t’enfuir avec moi, ou rester ici, à croupir dans tes excréments et ceux de tes compagnons de cellule, sans même savoir ce qu’il va advenir de toi. Qu’en pense donc ton… ami ?"

Mon visage se redressa, mon cœur s’accéléra. J'étais découvert. Je n'avais pourtant rien laissé trop paraître. Je haussais les sourcils et ouvrait les yeux grands. Je commençais peut-être à paniquer à la seule pensée que l'on sache que j'avais une voix dans ma tête. Un être caché dans mon esprit. Cela me mettait dans une situation bien inconfortable. Comment savait-elle ? Qui était-elle ? Jamais personne n'avait eu l'idée de, ne serait-ce que connaître mes pensées, mon esprit. Je me mis à haïr ce personnage, cet "ami". *Meurs. Meurs, petite saloperie.* Les pensées les plus horribles traversèrent mon esprit en un seul instant. Cette jeune femme n'était pas normale. Elle n'était pas humaine.

Elle me dit soudain de réfléchir, me tirant de mes pensées obscures, mais belles. Puis elle s'en alla, vers une autre cage, pour libérer une... une autre femme. Elle était quasiment nue et pourtant elle ne m'attirais pas. J'étais trop troublé pour penser à cela. Mais pourtant, je pensais aux crimes, aux meurtres, aux tortures... J'étais encore tant en colère. Arytio... elle avait découvert Arytio ! De plus, il s'était tût depuis les mots de la jeune femme. *Je suis mort. Je suis mort. Je suis mort, je suis mort !* pensais-je. Puis une idée me vint. Non, je n'allais pas mourir en si bon chemin. J'allais encore pouvoir accomplir mes missions, mes meurtres, assouvir certains fantasmes, certaines idées. Mourir ? Il n'en étais pas question. Je ne faisais même pas attention à ce qui m'entourait. Je ne faisait que la fixer. J'ai remarqué qu'elle ne faisait que regarder mes yeux. Mais cela n'allais sûrement pas m'aider. Elle revint vers moi.

"Alors, démon… que choisis-tu de faire ? Rester spectateur ou devenir acteur ?

Je me levais lentement, un regard noir toujours posé sur mon visage. Puis d'une voix certaine et forte, dis :

- Acteur."

La jeune femme ne se fit pas prier pour trancher les barreaux. Je cru même apercevoir un sourire sur ses lèvres. Je sortis de cette cage qui me retenait lâchement prisonnier, et n'attendis pas pour lui attraper les poignets, et lui coincer les bras derrière le dos afin de la bloquer complètement, et la faire lâcher son arme, qu'elle ne puisse plus bouger, plus attaquer. Aucune issue, elle était bloquée. En tous cas, elle donnait l'impression de l'être. Elle était maintenant sous mon emprise et devrait se plier à mon commandement. Collé à elle, j'apercevais finalement ses formes séduisantes, son beau corps. Elle était assez jolie, en fin de compte. Ma tête étant très proche de la sienne, je lui murmurais à l'oreille, d'une voix agressive et rauque.

"Comment savez-vous ?!"

Je resserrais mon emprise sur elle, très fort. Je voulais savoir. Il y avait de l'agitation autour de nous. On entendais une nouvelle fois les mâles retenus en cage, taper contre les barreaux. On entendais des cris. Et... une fillette.

Spoiler:


Dernière édition par Adam Moriharty le Mar 30 Aoû 2011 - 1:10, édité 2 fois
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyLun 22 Aoû 2011 - 4:06

Alors que la foule s’amassait autour d’elle Bleinzy ne pouvait détachait son regard de la fillette qui arborait un grand sourire. Elle perçut alors dans ses prunelles un once de démence malsaine qu’elle se fit alors un plaisir de traduire avec sa petite voix fluette :

« Mais avant de te présenter à Maman je veux que tu joues encore pour moi ! Ooooh oui je veux que tu me fasses rire encore et encore ! »

Elle porta alors son regard sur le soldat toujours un genoue ployer au sol et formula son sordide souhait :

« Je voudrais que tu le mange lui aussi ! »

La visage du garde se décomposa lorsqu’il entendit la demande la petite fille. Ses yeux trahissaient sa peur et il tenta de bredouiller quelques paroles que la jeune enfant coupa net :

« Toi tu n’as rien à dire, tu n’es qu’un vulgaire objet. Notre invitée est beaucoup plus amusante !! »

La jeune femme ne détourna pas son regard de cette immonde enfant et n’en fit rien. Pourquoi tuer cet inconnu juste par plaisir. Jamais un Sidhe n’aurait pu tolérer ça. Non et en Sidhe elle agirait. Elle se contenta de soutenir le regard réprobateur de son interlocutrice. Cela sembla alors la vexait profondément et elle croisa les bras. Son petit sourire avait disparut. Un silence de plomb s’était installé dans l’arène improvisée. Elle dit alors au geôlier d’une voix capricieuse et autoritaire :

« Mais si tu veux vivre tu n’as cas cassé mon jouet peut être qu’alors tu deviendras plus intéressant qu’elle… »

L’homme d’abord pétrifié se débloqua soudainement. Il ne voyait qu’en ces paroles l’issue de survivre un peu plus longtemps. Il se releva alors et brandit sa lance contre la jeune femme. Fluide comme l’eau, elle se déroba de l’attaque sans difficulté.
La Louve avait tout les sens aux aguets. Ce n’était pas le courage qui avait poussé cet homme au combat mais la peur. Elle sentait à sa manière de l’affronter. La petite fille avait retrouver un sourire qui illuminait à nouveau son visage.
Bleinzy savait que son advaisaire était beaucoup trop lent et que même sans armes elle finirait pas trouvait une faille. Il fallait resté sur ses gardes. Rodany effectuait un arc de cercle autour du garde le fixant droit dans les yeux. Il était terrifié. Il savait que quelle qu’en soit l’issue elle serait toujours la même : sa propre mort.
En face de lui rodait un prédateur qu’on menaçait. Le moindre faux pas et ça en serait finit de lui. Par désespoir surement il asséna une nouvelle fois un coup de lance au niveau de la poitrine de la jeune femme. Elle se baissa avec agilité et courut en sa direction. Elle croisa une dernière fois son regard et il sut. C’était sa fin. Il ne bougea pas comme pétrifié. Dans un saut prodigieux elle s’élança dans les airs choppa sa tête entre ses cuisses et lui tordit le cou. Les cervicales craquèrent en un bruit sec. Ils retombèrent tous deux au sol dans un bruit mat, l’un mort, l’autre en vie.
La guerrière ses cheveux de lave lui vomissant dans le dos se releva et se retourna face à leur véritable bourreau. La jeune fille aussi lunatique qu’elle soit avait une fois encore perdu son sourire mielleux et affichait une moue maussade. Une expression terrifiante trônait sur son jolie minois : l’ennuie.
Elle lui lança alors avec froideur :


« C’était nul… pas drôle du tout ! Tu m’as vraiment déçue, je devrais peut être te…»

Mais la fillette n’eut pas le temps d’en ajouter plus que la foule s’écarta brusquement laissant apparaitre une femme aussi couverte de sang. Plus loin un homme gisait au sol dans un marre sanglante de son propre liquide vitale. Rodany n’eut pas besoin d’un dessin plus explicite que la scène sous ses yeux pour comprendre qu’elle serait une nouvelle alliée des plus appréciée.
Elle tenait dans sa main droite une épée d’où gouttait quelques larmes de sang chaud dans la poussière.
Elle avait sentit son regard l’observer de tout son être dans un premier tant alors que l’inconnue portait à présent ses yeux méfiant sur la petite fille qui s’exclamait aussi joyeuse qu’avant tout en applaudissant à nouveau:


« Chouette! Une deuxième dame! C'est maman qui sera contente! Oh oui! Vous verrez, vous verrez ! »

Rodany sentit alors un frisson lui parcourir l’échine. Quelques choses se tramait, elle détestait ça. Elle ne désirait plus qu’une chose fuir d’ici le plus rapidement possible. Mais pour fuir il allait falloir tuer. Encore. C’était une évidence. Elle n’eut le plaisir de continuer sa réflexion que le clebs, les babines ruisselantes de sang, se mit à aboyer la queue battante.

« Ooooh Luffy tu sais qu’ils sont là ! On va bien s’amuser ! Qu’on le fasse entrer ! Vite ! »

Il eut des bruits de pas, cliquetis de chaines, un rugissement. La foule eut un hoquet et s’écarta affolé. Soudain enchainé de tout part un groupe de soldat apporta l’étrange créature. Immensément grande, elle ressemblait à un lion mais possédait pour queue celui d’un scorpion ou brillait recourbé un énorme dard noir luisant. La bête était aussi affublait d’un pair d’aile au plume luisante semblable a ceux d’un aigle.
La petit explosa d’un rire cristallin et s’exclama d’une voix un peu trop enthousiaste au gout de la jeune femme :


« Je vous présente Peamanaco, n’est il pas magnifique ! »

La créature rugit et sans la moindre pitié embrocha un des esclaves au bout de sa queue. La jeune fille éclata de rire complètement ébahit par le spectacle puis elle continua :

« Peamy ! Peamy ! Voici tes deux nouvelles amies ! Mon Peamy amuse toi, elles sont toutes à toi ! ! »

Décidément cette petite était folle à lié, les gens des villes étaient totalement fou. Il était temps qu’elle sorte de là. L’inconnue s’était rapprochée n’ayant nul choix car la foule s’était refermée dernière elle. L’espace d’une demi-seconde elle crut apercevoir le bleu unique de l’œil de la jeune femme qui l’avait observait plutôt. Cette œil magnifique sur ce visage splendide mais elle n’eut que faire de la chercher à nouveau et elle plongea son regard dans ceux de sa nouvelle amie puisqu’il en était ainsi. Ses yeux étaient d’une égale beauté à celui de la première femme. D’un gris froid et perçant reflétant toutes chose. Elle était subjuguée par la créature, cette dernière rugis férocement lorsque les gardes lâchèrent les chaines.
Celle ci s’avança alors paresseusement vers ses deux victimes. Le cercle s’était subitement élargit. Des enfants pleuraient, les gens regardait la scène terrifiés comme si tout pouvait basculer d’un instant à l’autre. Cette atmosphère irritait la Louve au plus haut point, sur le qui vive attendant la moindre action.



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Lalwende Súrion



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Lalwende Súrion
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Race : Demi-Syrinx (se croit simple humaine).
Classe : Rôdeur.
Métier : Chasseuse de primes/Assassin pour son propre compte.
Croyances : Absolument aucune.
Groupe : L'Alliance (Lame d'Argent)

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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyMar 30 Aoû 2011 - 11:45

    Comme je le souhaitais, l’homme accepta de me laisser le libérer – n’est-ce pas aimable ?-, ce que je fis avant même d’attendre la fin de sa phrase. Il fallait désormais jouer la carte de la prudence. Je voulus reculer et ainsi me trouver hors de sa portée ; trop tard, il était déjà sur moi. Et il ne semblait pas très coopérateur.
    Je m’étais évidemment attendu à ce type de réaction. Simplement, je ne pensais pas ce démon aussi rapide. En deux temps trois mouvements, je me retrouvai totalement immobilisée. C’était bien ma veine… ce risque, peut-être n’aurais-je pas dû le prendre. J’avais été inconsciente. Et puis je repensai aux deux orbites qui éclairaient le visage de ce gringalet hâve, et je sus que je n’aurais pas pu faire autrement que tenter le tout pour le tout. C’était dans ma nature, si dénuée de sens soit-elle.
    Le corps de l’homme était ostensiblement plaqué contre le mien ; je pouvais sentir son torse se soulever au rythme de sa respiration rapide et saccadée. Ses yeux me parcouraient de la tête aux pieds. Je n’avais pas besoin de le voir pour le savoir. Tous les mâles se ressemblaient et répondaient aux mêmes besoins, je m’en étais vite rendue compte. C’était plus que prévisible, une fois encore. Sans doute aurais-je dû me sentir violée d’être ainsi observé par un homme ; c’est ce qu’aurais pensé n’importe quelle dame, je crois. Il y a quelques années encore, ce genre de comportements m’embarrassait affreusement. Désormais, je n’éprouvais plus qu’un léger agacement. Tout ça contrariait une fois de plus mon plan. Je n’avais relâché qu’une bête sauvage de plus. A moi, désormais, de l’amadouer.
    Je ne tentai pas de me dégager. Son emprise sur mes poignets frêles était telle qu’elle donnait l’impression de pouvoir les briser comme des brindilles sèches d’un simple mouvement ; de plus, je ne voulais pas l’énerver plus qu’il ne l’était déjà.
    Immobile, patiente, j’attendis ce qu’il comptait faire de moi tout en jaugeant froidement la situation. J’avais sûrement moyen de le tuer, même piégée comme je l’étais. Je pouvais être agile comme une chatte. Toutefois, ce n’était pas le moment propice pour ça.
    Son souffle vint soudain chatouiller désagréablement mon oreille.

    "Comment savez-vous ?!"

    Je ne pus retenir un gémissement de douleur lorsqu’il resserra son étau de chair sur mes bras.
    Malgré tout, je ne m’inquiétai pas. Il avait peur. Peur de ce que je savais, et du moyen que j’avais utilisé pour lui voler ce savoir. Lorsque je lui avais fait comprendre que je connaissais l’existence d’une voix dans sa tête, il avait soudain parut extrêmement… troublé. Ses pensées meurtrières avaient retenti avec une rage rare dans mes oreilles. Elles m’auraient peut-être effrayé si j’avais eu peur de la mort. Il ne me tuerait pas, pas tout de suite. Pas tant que je ne lui donnerais pas ce qu’il voulait. Je tournai lentement la tête, juste assez pour qu’il aperçoive l’éclat terne de mon œil vide.

    « - Quelle drôle de façon de me remercier. Soit. Ton cher ami s’est tout simplement incrusté dans mon esprit alors que je t’approchais. Tu ne nous présentes pas ? »

    J’avais réussi à saupoudrer ma voix d’une très légère pincée d’ironie pour l’occasion. Aucun sourire n’accompagnait ma réplique, mais qu’importe, il ne voyait pas mon visage, dans cette position. Comme en toutes circonstances, mon ton était détaché et neutre.
    L’énergie autour de moi me parut tout à coup plus dense. L’agitation était à son comble, dans le chapiteau. Il m’avait été difficile de m’en rendre compte avant. Paralysée, je n’avais aucun moyen de voir ce qui se passait. D’ici, en tout cas…
    Au loin, je me vis soudain me raidir, muscles tendus à l’extrême, le regard fixant un point invisible et l’air absent. Je me demandai si alors le démon, me voyant dans cet état, tenterait de me tuer. Bien que j’en sois physiquement et mentalement capable, je n’avais nullement l’intention de répondre à d’autres de ses questions maintenant. J’avais à faire.
    En tous les cas, il était naïf de penser que j’étais sans défenses lorsque j’étais en transe.
    J’avais encore du mal à m’habituer à me voir dans les yeux d’une autre personne.
    Celle que j’avais choisie était un homme, un banal humain comme tant d’autre. Il se tenait recroquevillé sur lui-même, sanglotant comme un perdu ; mais ses yeux ne rataient rien du spectacle qui lui faisait face.
    Je découvris ainsi ce qui se tramait.
    Sordide spectacle, en effet. Le chapiteau était devenu une véritable arène de combat improvisée. Le sang et les corps tapissaient le sol et les murs en une fresque morbide. Etait-ce ça, le visage de la mort ? Tous ces organes maltraités… quel gâchis.
    La femme rousse et celle que j’avais aidé à sortir étaient réunies ; la même expression indescriptible peignait leurs visages. La fillette était toujours là, plus rayonnante encore qu’un soleil à son zénith. Elle était peut-être plus malsaine encore que la créature qu’elle venait de faire entrer sur le terrain. Un monstre gigantesque à l’apparence plus qu’insolite et abominablement dangereuse.
    Aussitôt, ma curiosité se retrouva ravivée. Si je ne disséquais pas les animaux – ça allait de soi -, les créatures dans ce genre m’intéressaient tout particulièrement. Seulement, je n’en avais jamais approché que je me sentais capable de vaincre seule. Avec l’aide de ces deux femmes… sans doute avions-nous une chance. Je répugnais de travailler en groupe, mais je n’avais pas réellement le choix.
    Néanmoins… si je partais à la guerre contre cette chimère, je risquais de perdre le démon. Voilà un étrange dilemme qui s’imposait à moi.

    Je retournai dans mon corps. Tout ça avait duré quelques secondes. L’homme dans mon dos ne devait rien avoir remarqué, finalement. Je maîtrisais décidemment de mieux en mieux mon don…
    Il était temps de cesser ce petit jeu ridicule. Mes poignets commençaient à m’élancer douloureusement.
    Je comptais sur l’effet de surprise pour le prendre au dépourvu et ainsi renverser la situation.
    Brusquement, sans crier gare, je basculai la tête en arrière, qui vint frapper avec violence le menton de mon bourreau. Sa pression s’étant très légèrement relâchée, j’arrachai une main de sa poigne de fer, qui vola sous ma cape pour en sortir un poignard dissimulé dans mon décolleté. Sans qu’il ait eu le temps de réagir, je le bousculai d’une épaule et en profita pour libérer ma deuxième main. La lame de mon arme vint caresser la gorge de mon adversaire, dont j’agrippais la nuque. J’avais avancé une de mes jambes entre les siennes… histoire de pouvoir l’émasculer rapidement s’il se montrait trop agressif.

    « - Ne peut-on pas mettre tes angoisses de côté pour le moment, démon ? Il y a une bestiole dont je dois m’occuper. Libre à toi de t’enfuir, évidemment… »

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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
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Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

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Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyMer 31 Aoû 2011 - 21:33

Les gens nous observaient. Nous étions donc le spectacle. Pourquoi ne venaient-ils pas nous aider ? Ils sont lâches. L'Homme est lâche de toute manière. La fillette était aussi sordide qu'un mort en putréfaction. Et son chien. Il aboyait, il montrait les dents. J'en aurais bien fait une descente de lit... Enfin, il fallait encore que je me sorte de ce pétrin avant de retrouver mon lit. Le sang goutait à allure régulière de la lame, dans un ploc énervant. Nous étions deux contre la fille et son toutou. Je croyais qu'elle avait perdu mais son sourire ne s'effaçait pas. Figé. Il faut se méfier des apparences. Cette gosse n'avait rien d'humain, avide de sang, avide de chair. Un démon ? Certainement pas un ange dans tout les cas. Ange et Démon. Deux opposés. J'étais les deux opposés fondamentaux qui régissaient ce monde. Le bien et le mal. Même si le mal me rongeait bien plus que le bien.

Des bruits de chaines, des cliquetis retentirent. Je restais sans bouger, mes yeux ne quittaient en aucun cas la gamine. Elle était plutôt mignonne. Avec sa petite robe et de belles tresses. Si seulement nous étions moins manipulable. Elle semblait enjoué et parla à son chien. Comprenait-il ? En tout cas, il obéissait au doigt et à l'œil à sa maitresse. Je lançais un regard furtif à la belle rousse. Elle non plus ne bougeait pas. Méfiante et sur les gardes. C'était apparemment une bonne combattante. J'espérais que son dernier combat ne l'avait pas trop fatigué sans quoi nous étions dans de sales draps. Un rugissement se fit entendre. Mon coeur se serrais. Qu'est-ce que c'était encore ? Il n'en avait pas marre? Moi, j'étais armé mais pas ma partenaire. Soit l'aide arrivait, soi je ne donnais pas cher de notre peau.

« Je vous présente Peamanaco, n’est il pas magnifique ! »

Mon dieu... J'aurais mieux fait de rester chez moi pour une fois. Ou me souler dans une taverne. Mieux encore, ne pas exister. J'attirais les embrouilles comme un aimant le fer. Je tournais légèrement la tête pour voir le problème en face. Problème. Gros problème. Une chimère avait fait son entrée. Si j'avais tout compris nous étions ses casse croute. Un lion avec un dard et des ailes blanches et soyeuses. Nous n'étions pas sortit d'affaire. Et bien, les choses pouvaient être pire. Bien, nous pouvions battre la créature ou du moins, essayer. Je ne la quittais pas des yeux. Merveilleuse monstruosité. Erreur de la nature. Finalement cette bête me ressemblait... Je me battrais contre elle comme un égale, je la traiterais avec tout le respect d'une guerrière.

Je fit un pas vers l'avant. La créature rugit de nouveau. J'allais attaquer la première, en espérant que l' autre réagirait intelligemment. L'épée tourna dans un geste de poignet. Le monstre n'attendit pas plus longtemps et essaya de m'embrocher avec son dard de scorpion. Il était passé à moins d'un mètre. Je courrais sur son flanc, évitant du mieux que possible les assaut de 'Peamy'. Pourtant, je n'arrivais pas à m'approcher. Il fallait que je me vide l'esprit. Tout effacer. Concentration extrême. Plus rien n'existait. J'entendais seulement ma respiration. Je ne voyais que mon adversaire. Il devait se passer des choses pendant ce temps, je n'en savais rien. A un mètre d'elle, je m'élançais effectuant une roulade sous son ventre que je blessais d'un coup de lame précis. Je ne l'avais pas tuer mais, même si je ne pouvais la vaincre, chaque mouvement lui couterait du sang. Elle se viderait peu à peu...

Les bruits de la foule me reviennent. Puis un autre rugissement. Mais ce n'était pas celui du lioscorseau. Oui, c'est le nom que je donnais à sa race. Mi Lion, mi scorpion, mi oiseau.
Spoiler:
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Adam P. Moriharty



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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptyVen 2 Sep 2011 - 17:56

Elle étais sous mon emprise, je la tenais fermement. Ma main gauche agrippant ses poignets fragiles, et mon bras droit entourant son abdomen et le serrant aussi fort que possible. Comment savait-elle que quelqu'un me parlait ? Quelqu'un d'invisible, un tortionnaire dans mon esprit. Personne n'avait su jusqu'à présent. Personne, à part cette femme.

" - Quelle drôle de façon de me remercier. Soit. Ton cher ami s’est tout simplement incrusté dans mon esprit alors que je t’approchais. Tu ne nous présentes pas ? "

Mon emprise se resserrait violemment quand j'entendis ces paroles. Plaisanterie de très mauvais goût. *La salope...* dit Arytio. En effet, très vulgaire, mais il reflétait bien ma façon de penser. Dans son esprit ? C'était impossible. Ou alors, cette jeune femme n'était pas humaine. Je sentis ses bras se raidir, mais n'en fis rien. Je me contentais de regarder la jeune femme qui avait soudain le regard vide. Pendant quelques secondes, je cru qu'elle faisait un arrêt cardiaque ou un truc du genre. Puis son regard se remplit à nouveau. Elle bascula violemment la tête en arrière et me frappa le menton, sans même que je puisse anticiper son coup, puis je relâchais mon emprise sur elle sans même y faire attention. Elle en profita pour libérer ses bras et m'attraper la nuque, pour ensuite glisser une lame sur ma gorge. C'était allé si vite, je n'avais pas eu le temps de riposter. En quelques secondes, sa jambe se retrouva entre les miennes, et sa main sur ma nuque. En quelques secondes mon visage avait changé d'expression. La lame avait caressé ma gorge, tout en l'entaillant lentement. Mon cœur s'accélérait soudain. C'était des plus excitants. Je fixait du regard son visage dénué d'expression. Ma respiration était courte. Mon regard se posait sur la main qui tenait la lame, puis revint sur son visage, et ainsi de suite. Je sentais une légère coupure sur ma gorge et m'en délectais.

- Ne peut-on pas mettre tes angoisses de côté pour le moment, démon ? Il y a une bestiole dont je dois m’occuper. Libre à toi de t’enfuir, évidemment…

Insolence. Cette situation était décidément trop agréable, elle faisait monter l'adrénaline. Il fallait profiter de cet instant, indubitablement. C'était trop bon. Malgré cela, la crainte de se faire trancher la gorge et de mourir comme un simple porc était présente. Je la regardais bien dans les yeux.

- Euh... ce serait bête de me tuer comme ça... Je mérite mieux, et vous aussi... Mais...

Je leva la main pour attraper la sienne, celle qui tenait la lame. Cette femme n'avait pas bloqué mes bras, c'était un peu stupide. Elle m'avait, par contre, plaquée contre les barreaux encore intacts de la cage où j'étais enfermé. Je tenais fermement son poignet, et le fit basculer de côté, de sorte à lui faire lâcher le couteau, et de lui faire mal. Je la faisait alors reculer de force, mon autre main étant désormais sous son menton, et mon visage s'approcha du sien.

- Je préfère rester spectateur de vos exploits. "

Je restais silencieux un instant, observant la chimère qui avait apparut devant ce petit monde. Deux femmes étaient en sang, des gardes étaient à terre. Il y avait eu carnage, et cela sans que je puisse m'amuser un peu. Je lâchais alors la jeune femme puis me dirigeais vers la créature, avec assurance. J'avais déjà vu ce genre de bête au par avant. *Tout ce que ça a, c'est de la gueule. T'as pas à avoir peur de ça.* Une fois à quelques 3 mètres de la créature, j'observais la petite fille derrière elle. Longuement. Celle-là aussi, je l'avais déjà croisée quelque-part. Elle avait une tête à s'appeler "Lily". Son nom importait peu, c'est sa situation qui était importante. J'avais déjà croisé une petite fille ce genre, avec des bébêtes qui combattent pour elle et qui meurent certainement au combat, emportant très souvent ses assaillants. Soudain je reposais mon regard sur la bête, et d'une voix sûre, pris un ton trop certain :

" Alors, Pea-ma-co...

Je m'approchais lentement du monstre.

- Qu'est-ce que tu fais là, mon vieux ? Tu travailles pour une fillette qui aime le mauvais spectacle et qui te traite comme une simple bestiole !

J'étais certain qu'elle réagirais, la bestiole. Elle rugit, comme si elle comprenait ce que je lui disais. Cette chose n'était pas qu'un simple animal, c'était une chose avec une âme, qui comprenait et devait certainement avoir un langage. Je continuais alors, sur un ton plus élevé.

- Même toi tu ne mérites pas ça, mon vieux ! Bouffe-moi cette petite dinde et barres-toi ! qu'on en parle plus ! Si tu restes, ces demoiselles vont t'assassiner... "

La bête rugit une fois de plus, l'air mécontent. J'avais dû faire fausse route, peut-être que la fillette l'avait élevée. Elle se rua vers moi, tout d'un coup. Je n'eus d'autre choix que de m'enfuir, d'éviter le monstre. Survivre était le mot d'ordre, à présent. Je m'enfuyais donc lâchement, n'ayant pas d'armes, pour sauver ma peau. Pendant ma course, des gardes apparurent de nulle-part et me plaquèrent violemment contre le mur. Je criais, agacé. Je ne pouvais rien faire. J'avais bien entendu la fillette parler de... Maman. Étais-ce elle qui l'avait envoyée ? Je devais en avoir le cœur net, mais là, j'étais coincé.

Spoiler:
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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MessageSujet: Re: Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam - Rodany - Lalwende]   Welcome to the psyco-circus ! :D [PV: Camelle - Adam -  Rodany - Lalwende] EmptySam 5 Nov 2011 - 21:57

Rodany était restée clouée sur place se contentant d'observer l'étrange spectacle qui s'offrait à elle.
Tout d'abord l'inconnue qui s'était jointe à elle venait de s'élancer vers la créature, évitant alors son dard elle roula sous son abdomen et lui infligea un blessure sanglante sans tout à fait être mortelle.
Alors que la louve s'apprêtait à agir une nouvelle personne s'extirpa alors à nouveau de la foule. Une homme cette fois-ci, d'une taille moyenne la peau blafarde presque posait sur les os, des cheveux rebelles aux reflets d'argent mais... quelque chose était étrange chez lui. Il s'adressa alors d'une voix assuré à la bête comme s 'il parlait à une égale, comme si la chose le comprenait.
Rodany cru presque l'espace d'une seconde mais la chimère se jeta à l'assaut du nouvel arrivant. Celui-ci prit alors les jambes à son coup et se fut à cet instant que la guerrière qu'elle était agit enfin.
Alors qu'elle avait lancé un coup d'œil discret et circulaire autour d'elle, la jeune femme avait repérer un garde à quelques mètres.
Vive comme un coup de vent elle s'élança dans sa direction, passa derrière sa victime et lui vola son sabre avec dextérité, sans attendre la moindre réaction elle se faufila vers la créature à toute vitesse. Soudain ce fut le choc.
Brutal.
Elle glissa le long de son flanc dans la poussière laissant apparaître de grandes volutes opaques autour d'elle.
Une douleur fulgurante lui irradia les côtes lui arrachant une étrange grimace. Abasourdie elle plaça l'une de ses mains sur sa blessure et referma plus fortement l'autre sur la poignée de son arme. Que cela pouvait bien être?! Elle regarda autour d'elle mais il n'était pas simple de discernait quoi que ce soit de précis encore. Elle plissa les yeux et soudain elle roula sur le coté. Un longue chose noire s'abattit sur le sol et se rétracta avec une vélocité ahurissante.


* C'est quoi encore ce bordel... *

Malgré le mal, la jeune femme se redressa et lança un nouveau regard furtif. Elle le savait la. Encore une fois elle n'eut le temps de se concentrer que cette fois si elle dut esquiver le dard étincelant de la grande chimère. Alors qu'elle effectuait un demi tour pour cela, elle aperçut deux yeux rouges vifs, brillant, malsain. Un nouveau demi tour, planquer au milieu de la foule elle sentait sa présence. Elle entendit la petite fille rire à nouveau toujours avec cette démence malsaine. Ses muscles frémirent. Toute cette histoire sentait de moins en moins bon, toute façon elle avait toujours empesté la fiente d'orque dès l'instant ou elle avait croisé le regard du foutu clebs. Il fallait sortir de ce merdier rapidement ou tout cela allait très vite prendre une très très mauvaise tournure.
Puis l'espace d'un quart de seconde elle le vit, ce sourire sadique et froid. Le quart de seconde qui suivit elle fut à nouveau percutée. Cette fois ci un filet de sang ruisselait le long de sa joue. Elle n'avait même pas sentit la lame glacé trancher sa peau mais elle ressentait désormais la chaleur de son liquide vital sur sa pommette.
Un étrange petit garçon s'avançait alors paresseusement vers la fillette au comble de son extase. Les bras grands ouvert elle courut vers le nouvel invité puis l'enlaça tendrement.


« Graaaand frèèèère !! »

Le garçonnet d'une taille identique de la petite était, quand on l'observait de plus près, sa copie conforme au détails près que ses cheveux était plus court mais son style vestimentaire s'accordait au poil avec celui de la petite fille.
Rodany eut un frisson quand elle le vit alors léchait son doigt ou à l'extrémité de son ongle taillé en pointe redoutable scintillaient quelques perles de sang. De son sang à elle. Il lui adressa alors un coup d'œil amusé puis passa une main dans les cheveux de sa soeur et lui murmura d'une voix effroyablement calme et empreint d'une maturité extravagante pour un corps si juvénile:


« Bonsoir petite soeur, tu as l'air de bien t'amuser... »

L'enfant s'extasia et répondit avec engouement:

« Ooooh ouiiii énormément!! J'ai trouvé deux jouets pour Peamy tu as vu !! »

Le garçonnet lui prit alors la main et la regarda dans les yeux et continua à lui sussurait doucement:

« Oui j'ai vu ça.. mais Maman trouve que tu fais bien trop de bruit, elle est fatiguée et a grand besoin de repos. Tu ne voudrais pas fâcher Maman n'est ce pas?  »

D'une main tout aussi douce il l'a fit glisser ses doigts sur la joue de sa soeur et continua d'une voix toujours aussi mélodique et calme:

« Alors tu vas bien ranger tout ça n'est ce pas Lily? En silence évidement.»

La petite eut alors une moue boudeuse mais sembla ne pas oser faire de caprice et d'une petite voix elle laissa échapper un petit oui grand frère et tourna son regard vers la grande bête et ordonna d'une voix sèche et vexée:

« Peamy, ça suffit de jouer. Mange les. »

La bête ouvra alors la gueule comme s'il allait rugir mais soudain les doigts du garçon s'allongèrent, noircirent et vinrent encercler la gorge de la chimère qui émit un son étranglé. Lily affolé plaça ses L'ordre claqua dans l'espace glacial:

« Silence. En silence... »

La bête s'abaissa sur ses pattes avant et lorsqu’elle fut libéré elle secoua son énorme tête, fouetta sa queue scorpionesque dans les airs et elle se retourna vers la jeune femme brune qu'il l'avait attaquer la première fois. Ouvrant la gueule de toute sa grandeur et offrit un spectacle tout à fait répugnant entre bave, sang et chair en décomposition.

Rodany, laissant ses côtes douloureuse de coté, se releva à nouveau et s'approcha de la femme. Elles n'avaient pas énormément de temps et une idée farfelue venait de lui germer dans les tréfonds de son crâne.
Elle lança alors d'une voix légèrement pressée et faible mais toutefois clair pour qu'elle puisse comprendre:


« On ne pourra pas la tuer à nous deux, elle est bien trop grosse. Il nous faut là blesser grièvement pour la faire rugir. L'autre mioche la tuera de lui même si elle fait trop de bruit... »

Sans même attendre le moindre accord elle fila en direction de la créature:

« Je prends le flanc gauche!»

Effectuant un saut suivit d'une roulade et se trouva à nouveau sous le monstre à l'endroit ou la blessure que lui avait infligé l'autre guerrière saignait à flot. Elle prit son sabre à deux mains et sans hésitation le planta dans la blessure déjà ouverte. La chimère retint alors un grondement assourdissant. D'un geste sec elle se dégagea évitant de justesse que la bête ne l'écrase.
A deux elle n'arriverait pas à grand chose mais il fallait qu'elles essayent, son instinct de survit le lui dicter. Elle devait se battre, il était hors de question qu'elle meure ici. Elle n'était pas une vulgaire bête de foire, il fallait sortir de là coûte que coûte.

« Allez hurle donc mon beau... Fait nous entendre le doux son qui chantera la mélodie de ta mort...»
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