''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]

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Tancrède Amalrik



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Tancrède Amalrik
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Race : Humain
Classe : Lame noire
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Groupe : Conférie des ombres

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Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] _
MessageSujet: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyMar 25 Oct 2011 - 23:13

Les plaines de l'Est étaient un vaste endroit, dont la verdure écrasante dominait absolument tout ! Un vert si éclatant sous le soleil, et si apaisant au crépuscule. J'aimais beaucoup cet endroit, dans le silence, et au contact de cette herbe si douce, je parvenait a fermer les yeux et a refouler au plus profond de mon âme, dans les cachots les plus sombres de mon esprit, les sombres pensées qui me harcelaient a chaque instant. Je marchais sans chercher le moindre repos,ni la moindre halte, ou tout du moins j 'errais dans ce désert de verdure lorsque je ne pouvais trouver le repos. Cela faisait maintenant deux jours que cette randonnée improvisée avait duré, et il était temps pour moi de regagner les villes du royaume de Feleth pour trouver une trace de mon histoire. je ne savais pas par ou commencer, ou chercher, et il fallait avouer que cette incertitude quand a la réussite de cette quête m'angoissais. Une angoisse omniprésente, que je parvenais a réprimer dans le sang et dans la violence. S'était surement la seule chose que je savais encore faire depuis mon réveil dans la cabane de cette vieille sorcière.

Avant d'entamer un voyage vers la ville la plus proche et en savoir plus sur la situation de ce royaume, j'allais m'accorder une brève pause. Une nuit de plus a essayer de trouver un sommeil confortable et reposant. A l'ombre d'un arbre je m'installais. Mon casque trouva une place a côté de moi a même le sol, alors que le fourreau de mon épée prit place sur mes genoux. Ma tête s'appuya sur le tronc de l'arbre, et fermant les yeux, mon corps tout en temps succomba au sommeil. Un sommeil qui s'avérait tourmenté.

Des visions d'horreur commencèrent a défiler. Comme d'habitude, je me voyais, massacrant des hommes, des femmes, et même des enfants sans défense, a l'aide de la même épée qui m'accompagne depuis le début de cette vie de vagabondage. Dans ces vision, il n'y a que sang, et souffrance, larmes et peine, mort et destruction. Je suis un monstre sanguinaire ! Un monstre qui chasse en meute. Une meute de monstre portant une cape blanche. Puis d'autre vision apparaissent. Des vision horribles, ou je peux sentir l'odeur de la mort elle même qui se repend dans tout mon être. Des images floues et incohérente. C'était généralement a cet instant que des centaines de visages défilaient devant mes yeux. Puis dans le silence de mon subconscient, je vois un homme, un ancien, portant une barbe blanche, et des cheveux de même chromatique, qui de ses mains épaisses bat le visage d'un jeune garçon. Un garçon qui me regarde droit dans les yeux, et dont la douleur et la souffrance me touchent en plein coeur. Un garçon de frêle allure qui tant bien que mal lutte face a la violence de cet homme. Était-ce moi ? Je ne pouvais le dire ?
Puis le petit garçon grandit anormalement vite.L'homme disparait. Le garçon est un adolescent. Je le vois avec une fille de son âge. Il a l'air fou d'elle, et elle de lui. Mais il part. Il porte une cape blanche a son tour et reçoit une épée. Puis le jeune homme disparait dans les tréfonds de mon esprit.

Alors que d'autres bribes de souvenir n'explosent dans mon cerveau déjà en ébullition, un bruit me sort de ma torpeur. Luttant pour ouvrir les yeux et quitter cet univers étrange dans lequel je disparais chaque nuit, le bruit devenait de plus en plus proche. Mon coeur battait la chamade alors que j'exhibais mon arme, pointant la lame face a moi, mes yeux découvrir une silhouette que lentement je parvenais a définir avec précision. Les yeux encore vitreux, et ma vue n'étant pas au maximum de ses capacité, je lançais au hasard, sur un ton neutre, mais qui prouvait ma détermination a faire usage de mon arme si nécessaire.

Qui va là !
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
________________


Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] _
MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyVen 28 Oct 2011 - 15:41

S’il ne faisait pas aussi froid, le beau temps aurait réchauffé mon cœur avec une facilité déconcertante. Le soleil froid matinal jouait de ses pâles rayons sur mon visage encore crispé par le sommeil. J’étais dans une petite auberge, entre nulle part et quelque part, ici et là. C’était la campagne. Rude, exclue de tout. Les tenanciers étaient des gens fort sympathiques bien qu’un peu trop alcoolisé lorsque j’étais entré. Je me souvenais parfaitement du regard vitreux mais avenant qu’ils m’avaient lancé alors que la pluie tombait à seau. La chambre dans laquelle je me trouvait, était des plus rudimentaire. Un lit miteux, le plancher grinçant, des vitres noircit par la crasse. Il n’y avait rien de personnel, rien de chaleureux dans cet endroit. Un soupir m’échappa alors que je me rendais pour le moins présentable. Forte de mon rapide séjour à la cour du Roi tyran, j’avais gardé certaine manière, comme celle de me faire discrète afin de disparaitre sans laisser un vide ou un quelconque sentiment de manque. Sans faire de bruit, je sortais discrètement, laissant sur le comptoir quelques pièces d’or.

La gelé m’assaillit aussitôt. Pourquoi partir un tel jour ? Tout paraissait mort aux environs, arrêté par le temps maussade d’automne. Un frisson parcouru mon échine et dans un geste de résolution, j’enfilais ma cape et posais sur ma tête le capuchon. La température fraiche de ce matin là n’avait rien d’anodine. Toute la semaine passée, la pluie s’était abattu, rappelant aux croyants de prier, aux marchands d’être honnête avec le paysan qui voyait la belle saison décliner. Moi, j’avais passé cette semaine dans les villes. La mise à prix était belle et l’homme que je recherchais insaisissable, presque invisible. Qu’avait-il fait ? Je ne savais pas mais les ordres étaient clair sur le parchemin. Mort ou vif. Bien que je préférais la vie, si ma sécurité était en jeu la Mort serait ma seule alliée. Alors que je commençais à marcher, j’observais le paysage. C’était si beau… Rien ne bougeait. L’herbe sentait bon, comme ces jours de moisson que je faisais avec Papo. Que je faisais avant de partir. Que je faisais quand l’ignorance rendait tout si doux, même si je n’avais jamais été dupe.

Alors les odeurs me revinrent à l’esprit. Les voix si familière… Les couleurs chatoyantes de l’été qui se finissait dans la petite chaumière. Les rires de Mamo lorsque je me roulais dans le fourrage. La douce chaleur de l’âtre qui me procurais une sensation de bien être. Une époque d’innocence où Kaull n’était pas, où il faisait bon vivre sur feleth. Un temps révolu où marcher le soir au clair de lune n’était pas synonyme de complot contre le Roi autoproclamé. Lui et ses chiens… Je les maudissais du plus profond de mon être. Haïssable leur sang, leur vue et leur fausses manières. Tous les mêmes. Non, peut être pas tous. Le souvenirs de Takamorishima avait laissé en moi comme un trouble, un sentiment étrange comme si toute mes convictions n’étaient, jusqu’à présent, pas fondée. Non. La grande Camelle Elwhang, chasseuse de prime, fille de personne, ne pouvait pas douter. J’avais toujours été si sûre de moi…Quant toutes tes croyances s’effondrent, il est dur de rester debout. A quoi me servait ce Monde ? Cette vie ? Futilité… Puis un visage me rendit le sourire que j’avais depuis longtemps laissé. Celui de la belle barbare blonde, de son odeur, de sa chaleur. Elle était à présent la raison pour laquelle je restais sur cette terre misérable et tyrannique.

Lorsque je me tirais enfin de mes songes, le soleil de l’après midi brillait, haut et beau pourtant, mon corps ne s’était pas réchauffé. L’arc dans la main, je faisais attention, me fiant à mon instinct qui bien des fois m’avait sauvé la vie. Bien que celle-ci ne soit pas précieuse, j’avais une certaine aversion pour la mort. L’ayant donné tant de fois, je savais qu’elle n’était pas belle. Elle était comme ça la Mort. Souffrance et désolation. Peine et mutilation. Non, elle n’avait rien de beau. Et après ça il y avait quoi ? Personne n’était revenu nous le dire malheureusement. Personnellement, il me plaisait de penser que rien ne se passait. Imaginez un peu si vous retrouver votre mari mais qu’entre temps, vous avez aimé, vous avez chanté, dépravé, les pavés, trottoirs et insalubrités en tout genre. Bien sûr, ce n’était pas le cas de tout le monde… Avais-je donc un poids aussi énorme sur la conscience ? Avoir rencontrer Lilith, avoir oublié mon Rôdeur, avoir abandonné toute haine envers les Chiens du Roi même si ceux là m’écœuraient toujours autant. Las. Mamo m’avait dit que accorder le pardon était la plus grande preuve de courage. Alors la rédemption est une sorte de témérité non ?

J’avançais toujours et la pénombre ne tarda pas à me rattraper. Et la nuit qui étendait ses bras fit encore baissé la température hivernale. L’avantage que j’avais, c’est que je pouvais faire un feu n’importe où je me trouvais. L’inconvénient était de ne pas tout faire cramer. Bien que mon don était plutôt ‘fort’, j’avais de grandes difficultés à m’en servir convenablement, trop en proie à mes sentiments bizarres. Toujours déchirée entre Amour et désespoir. Haine et passion. Pauvre fille que j’étais alors. L’herbe si tendre glissait sous mes pas, des perles d’eau encore présentes sur certains tiges. La fraicheur laissait apparaitre la condensation à chacune de mes expirations. La fatigue n’était pas encore trop présente bien que mes muscles me faisaient mal. Il fallait que je me repose un peu. J’avançais toujours, jusqu’à un arbre que j'aperçus au loin. Du moins, je ne voyais qu’un arbre. Ce n’est qu’en approchant et en entendant une voix assez forte sans être agressive que je remarquais un homme à son pied. Il fallait que je réfléchisse vite et bien. Je cachais prestement ma dague, répondant clairement et calmement :

-Personne qui vous veut du mal, Monsieur.

Je marchais jusqu'à lui discernant à présent les formes de son visage. J’arborais un sourire, bien que faux, éclatant. Il n’était pas jeune, il n’était pas vieux. Pourtant, j'avais la nette impression de ne pas être seule avec lui à ce moment là...

-Bonsoir, repris-je.
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Synëal Muspell

♘ | le Botaniste Ardent

________________

Synëal Muspell
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Race : Syrinx
Classe : Ensorceleur
Métier : Botaniste
Messages : 174

Fiche de Personnage : Le Botaniste Ardent


Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] _
MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyDim 6 Nov 2011 - 19:36

Il était pourtant persuadé de l'avoir laissé ici. Ce fameux carnet sur lequel il menait ses études sur les naïades qui se réfugiaient dans les ruisseaux de Feleth. Il en avait aperçu une une fois, l'une des rares d'ailleurs. Elles ne se montraient d'ordinaire jamais aux mortels, mais l'aura particulière du démon, ou son odeur végétale en avait attiré une. Le Syrinx en avait immédiatement dessiné un croquis très shématique, mais la créature s'était enfuie avant qu'il n'ait pu saisir les détails de son faciès.

Le crépuscule tombait inexorablement, et il craignait de ne plus le retrouver. Il était certain qu'il s'agissait du ruisseau qu'il longeait en ce moment-même. A part le doux clapotis de l'eau contre la berge couverte de petits rochers, il n'y avait aucun autre bruit, tout était silencieux, trop silencieux. Bien qu'il était concentré sur autre chose que la mensuétude des lieux, il commençait à se sentir de moins en moins seul...C'est avec une lueur d'espoir de retrouver quelques naïades qu'il accéléra le pas. Plus il s'approchait du ruisseau en question, plus l'air était humide et accueillant. Et pendant un instant, il crut même entendre un chant mélodieux et secret, qui le paralysa de surprise un instant. Mais ce n'était qu'un effet de son imagination, né de son espoir grandissant et de son souffle coupé, tandis que l'endroit lui était de plus en plus familier.

Il arbora enfin un large sourire en apercevant dans la pénombre croissante la silhouette de son carnet. Il alla le récupérer et le débarrassa précautionneusement de la rosée qui s'était déposée dessus. Il ouvrit les pages, les doigts tremblants et retrouva son fameux croquis. Il fut fort déçu de revoir son dessin, dessiné à la va-vite, raturé, et dénaturé par sa précipitation. Etrangement, l'apparition de la créature n'avait pas marqué son esprit plus que ça. Il aurait tant voulu garder certains de ses traits en mémoire...Il émit un léger soupir, rangea son carnet dans sa besace, et jeta un coup d'oeil aux alentours. Bien, maintenant, par où devait-il partir? L'obscurité était traître, la nuit était plus pesante, plus puissante, plus présente que la lumière désormais. Le chemin foulé par ses pieds n'était plus, le bruissement de l'eau retentissait encore, mais le ruisseau était presque invisible, un épais feuillage empêchant la réflexion des rayons de la lune sur sa surface limpide.

Perdre ses repères n'était pas dérangeant. Ce qui l'était plus en revanche était la désagréable odeur d'acier et de transpiration humaine qui voguait dans les airs. Le Syrinx haïssait déjà ces soi-disants arômes, mais il abhorrait vraiment plus en être entouré alors qu'il pensait être dans l'endroit le plus isolé du monde.

Il se laissa néanmoins guidé par ces effluves presque imperceptibles, avec une sorte de colère froide. Il n'allait pas rester souple avec les importuns...qui étaient au nombre de deux semblerait-il. Il s'approcha très furtivement de leur lieu de rencontre, avec des pas mesurés comme il savait les faire. Au détour d'un arbre, il put les observer précisément. L'un était un chevalier assis, avec une mine presque assoupie, les traits tirés par la fatigue, le deuxième – ou plutôt la deuxième – était une jeune femme, très sûre d'elle puisqu'elle se promenait seule et se présentait ainsi devant un homme armé. L'homme en armure était sur ses gardes, sans doute un peu perplexe que quelqu'un puisse venir jusqu'ici à une heure pareille. La tranquillité devenait un luxe en Feleth.

A la réplique de l'étrangère, il répliqua doucement, de sa voix profonde.


« Enfin pas pour l'instant. »

Il se dévoila enfin à l'endroit où les rayons de lune étaient plus présents, sa longue chevelure rousse brillant d'un effet cuivré.

Son ton n'était pas provocateur, il était plutôt taquin, presque minaudant comme un adolescent malicieux. Il aimait semer le trouble dans l'esprit de celui qu'il rencontrait, c'était une façon de discerner ses faiblesses en trois quarts de seconde.
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Tancrède Amalrik



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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyMar 8 Nov 2011 - 0:45

Comment être certain que ce dise les gens est vrai ? Après tout, la confiance n'est elle pas le refuge de ceux qui parfois on peur d'accepter d'être trahit ? Je n'avais pas ce problème a vrai dire. Enfin, je ne l'avais plus. Doucement, je baissais mon bras, masquant tout signe d'une quelconque hostilité, et a mesure que ma vue se faisait a l'obscurité, la jeune femme, car oui, le son de sa voix avait trahit son sexe, s'avançait vers moi. Ses traits devenait visible, et je ne pouvait nier l'évidence...S'était une belle jeune femme. Sans prendre la peine de me lever, je la regardais de haut en bas. Jeune, silhouette fort plaisante, et très certainement armée, pour se promener seule, a cette heure du jour, dans des contrées qui n'étaient pas exemptées de tout dangers.

Personne qui ne me veut du mal ?

Je souriait. Pour une fois, j'étais même sincère. Un sourire franc et spontané. Une marque d'amusement. Peut être même un signe de compassion ! Reprenais-je goût a la présence d'autrui ? Tout en m'étirant, je me redressait. Je me tenais donc debout face a une jeune femme, que je ne connaissait absolument pas et qui prétendait ne pas en vouloir a ma vie. Après tout, pourquoi pas ? Ce pouvait-il qu'en cet instant ou mourrait le jour, les Dieux dans leur plus grande générosité, m'offrait un instant de répit en compagnie de quelqu'un qui n'allait pas tenter de me tuer dès que je lui tournerai le dos ? En inclinant respectueusement la tête, je lui rendit la politesse de son salut

Bonsoir !

Sans plus tenir compte de sa présence, je fis quelque allez retour devant l'arbre, tout en me tortillant pour soulager mes épaules, du poids de ma cuirasse. Après un bref réveil musculaire je fis signe a mon hôte de s'approcher

Voyons ne restez pas planter là, approchez, votre volonté de ne pas faire de mal, est partagé.

Je ramassais la petite besace qui regroupait mes provisions. De quoi établir un repas de fortune. De l'eau, du pain presque sec, quelques baies, et deux pommes fraichement cueillies sur la route. Plongeant ma main a l'intérieur, je m'emparais d'une des pommes, la fit rouler dans ma main, tout en exerçant une légère pression, afin d'évaluer un flétrissement . Je reprit alors ma position, assis au pied de l'arbre. Croquant la pomme a pleine dent, je savourait la légère acidité qui s'installa dans ma bouche et se mit a dominer mes papilles. Après avoir brièvement mâché le morceau que j'avais arraché, je portais mon intérêt sur celle qui avait troublé mon repos.

Je m'appelle Tancrède, et vous ?

Le froid commencer a se faire sentir, et un imperceptible frisson, progressa le long de mon échine pour finalement me faire secouer la tête avec un certain dédain. Me sentais-je inconsciemment obligé de ne rien laisser transparaitre devant elle ? Alors que j'allais proposer de partager mes maigres provisions, un bruit attira mon attention. Et a peine eus-je le temps de tourner la tête qu'un autre individu émergea de l'obscurité. Il fallait admettre qu'il avait usé d'une discrétion impressionnante pour ne pas que je me rende compte de sa présence. Et cela ne présagea rien de bon. Je me relevais rapidement, prêt a faire face. La pomme que j'avais lâché, roula dans la poussière, pour s'arrêter contre mon casque, resté a même le sol. La main sur la fusée de mon épée, j'étais prêt a en découdre si telle était la tournure que ces évènements devaient prendre. Le ton de provocation qu'avait sa voix lorsqu'il avait parlé, ne fit que confirmer mes craintes.

A qui avons nous l'honneur ?

Cette situation, ne me plaisait guère ! Elle avait des airs de traquenard. Deux inconnus, qui surgissent de la nuit. Devais-je aussi me méfier de la jeune femme. Je lui adressais un rapide regard soupçonneux. Je ne savais pas quoi en penser. Alors que j'allais m'avancer vers l'homme, un bruit dans les fourrés juste derrière moi m'interpella. Cela ne présageait vraiment rien de bon. C'est alors que je la vis. Une silhouette se dessinant a peine dans l'obscurité. Les sens en alerte, je distinguais un arc. Ceci était vraiment une embuscade. En une fraction de seconde, une chose que certains nomment l'instinct, je fit volte face de tout mon corps pour affronter cette nouvelle menace. Mais je n'étais ni un Dieu, ni un héros. Et ce qui suivit le prouva. Un sifflement strident, déchirant le silence, accompagna la volé de flèche qui m'était destinée. Trois flèches, trois tireur, et déjà je visualisais les deux homme qui se ruaient vers nous, armée de ce qui ressemblait a des haches. Des brigands ? Possible ! Cela était même fort probable. Alors que je comprenais que les deux inconnus qui s'étaient déjà présenté a moi avant cette attaque, n'avait pas de liens avec ces hommes, deux flèches s'écrasèrent sur mon armure. la première se brisa a l'impact au niveau de mon épaule. la seconde, trouva un chemin sur la protection de maille, qui couvrait les zones ouvertes des articulations. Je sentis alors, le métal a la fois, brulant et froid, éclater les anneaux de la maille, et s'enfoncer dans mon épaule droite. La douleur se propagea a tout mon bras. Je ne contrôlais même plus ma main, qui sous l'effet de l'impact lâcha mon épée que j'eus a peine le temps de brandir. La puissance du tir me cloua a même le sol. Ma tête heurta une des racines de l'arbre, et je fus contraint et forcé de laisser s'échapper un juron, tant la douleur m'envahissait. J'avais sentis mes os résonner a l'instant ou la flèche avec percuté ma clavicule, pour un finir sa course. L'adrénaline qui se déversait dans mon sang me fit rapidement reprendre mes esprit. je me redressais en grimaçant de douleur, tout m'appuyant de ma main valide sur l'arbre. Puis ce que je vis me glaça le sang. Les deux hommes armés, avaient bien progressé et ne se trouvaient plus qu'a quelques pas de la jeune femme. Ne sachant pas si elle était armée ou si elle savait simplement se battre, je me devait d'intervenir. J'hasardais un regard vers l'homme qui nous avait fait la surprise de sa présence. Il ne semblait pas avoir bougé. Peut être était il tout aussi surpris de la situation !

Je sentais mon sang couler sur ma peau, et déjà je vis perler sur ma main, des gouttes de sang épaisse et sombre. A mes pieds j'entendais le bruit des gouttes de sang, qui plongeaient de ma main pour s'écraser sur mon casque. Bravant la douleur je me penchais pour ramasser mon épée, la maintenant fermement de la mains gauche, et priant pour que cette fille pour qui je ne pouvait plus rien faire a présent, survive le temps de m'élancer vers les fous furieux qui se ruaient sur elle en hurlant....

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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyVen 11 Nov 2011 - 15:12

Bruit silencieux

Une attaque.
Tout se passa alors si vite. Si vite, si fort les amis. Si vite puis plus rien. Tout devenait flou, ralentit, lent. Le temps s’arrêtait. Le temps cessait de couler. Mon sang ne passait plus. Mon pouls se tût. Un rien emplit de quelque chose. Un vide que je savais proche. Une falaise. J’étais là, peut être choquée. Peut être souriante. Éventuellement impassible. En fait, je ne savais rien. Je vis la flèche d’écraser dans son épaule. L’odeur de rouille qui m’était familière à présent embauma mon esprit. Le sang. La peur. Et la falaise si proche… On entendait déjà le bruit fracassant des vagues meurtrières, la houle puissante prête à me happer. Avais-je le choix à présent. L’homme, Tancrède, tomba au sol. Il était trop tard. Peut être perdait-il la vie. Peut être la trouverait-il enfin. Inconscience. Il sombrait dans le délire de son âme affaiblit par la douleur. Je le savais, je le sentais. Ce que je ne sentit pas c’était les mercenaires, les tueurs, les je-ne-sais-quoi qui s’étaient approcher de moi. De moi ? Je jetais un regard à l’homme ou plutôt le démon roux. Personne ne s’en souciait. Pourquoi alors étais-je leur cible, leur proie, leur jouet ? Des représailles, j’en avais toujours eu mais arriver à cinq hommes pour une femme… Une femme. Cinq homme. Un moment de panique me saisit. Tout mon être paralysé. J’aurais voulu crier mais je n’y arrivais pas. L’air devenait rare dans mes poumons. Puis une sensation étrange que je connaissais bien pourtant me saisit. Je sentit alors mes yeux devenir semblables à deux miroirs, froids, reflétant les sourires malsains et carnassiers de mes agresseurs : Inspiration

Ce fut alors le calme intérieur. La paix apparente. Le vide. J’avais sauté de la falaise qui m’avait appelé un peu plus tôt. Je n’avais donc jamais eu le choix. Le Destin surement. La chose absurde en laquelle je ne croyais pas et pourtant, j’avais foi en mille et une choses, toutes plus absurdes les unes que les autres. J’avais confiance en l’Homme, j’avais confiance en sa raison déraisonné. J’avais confiance en l’inconnu. Je n’en avais plus peur, car pour moi l’inconnu se résumerait à la Mort finale. On meurt tous un jour, seulement, certains plus vite que d’autres. Si je devais énoncer en quoi mon cœur pouvait croire, j’en aurais pour la nuit. Et le temps, figé, m’aiderai surement. Je les voyais qui approchaient. Venez donc, vous m’avez réveillé de mon sommeil. Le démon voulait s’en mêler. Je le sentais à présent, son corps émanant une chaleur froide près de moi. Je ressentais tout. Toute la chaleur possible. Si plutôt j’avais eu froid, ce n’était plus le cas. Le silence qui régnait accentuer la folie qui se préparait. La folie qu’était la mienne. Lentement, une sensation brûlante me parcouru les veines. J’avais mal, comme une implosion interne de lave en fusion. J’avais du hurler du mal qui me rongeait à présent. J’ai dû exploser. Et déjà les Hommes avaient formé un cercle autour de moi. Si leurs lèvres bougeaient, aucun son ne me parvenait. Seule en mon intérieur. Retranchée dans un infime espace de mon cerveau. Voulaient-ils savoir de quoi j’étais capable ? En combat en corps à corps, je me défendais mais face à tant d’assaillant, je n’avais aucune chance… Seulement, mon subconscient réfléchissait, analysait beaucoup plus vite la situation que moi.

Un sourire menaçant naissait sur mon visage angélique. Deux opposés, deux extrêmes que je représentais. Je n’étais plus moi. J’étais le démon au sang de feu, vibrant, impulsif, méchant. J’étais l’ange, dans sa sagesse infini, souillé par la pourriture du Monde. Je n’étais plus moi, toujours dans de profondes réflexions sur ma vie. Je n’étais qu’un pantin, qu’une marionnette. Une marionnette qui tomba bientôt à genoux, parcourut de petit spasmes. Le tatouage qui me prenait tout le dos me répondait. L’étau qui se resserra sur ma personne fut violente. Elle me coupa la respiration, et j’attendais les premiers coups, patiemment. Quand viendraient-ils ? Dans peu de temps, mes prédateurs bouillaient d’envie macabre, de désir sanglant. Le Roux voulu intervenir. Je tournais vivement la tête, mes yeux lui déconseillant le mouvement en avant. La Transe était toujours comme cela, longue, violente, aveugle. Je n’en avais pas eu beaucoup. Une ou deux fois. Et je savais que malheureusement à la fin, le dessin d’origine inconnu de mon dos s’étendrait encore. Qu’il épargne mon visage pitié… Je me relevais, attendant. La gente masculine, toujours aussi peureuse. Même si le temps s’était considérablement ralentit, pourquoi n’avaient-ils pas attaqués ? Ils avaient manqué leur chance, tant pis. Et le temps revint subitement à la normale. La transformation de l’était Sain à la Transe était terminée. Maintenant, il ne restait plus qu’à agir. Le temps de le penser et le temps pour que des flammes vives commencent à danser autour de notre cercle ne se fit pas long. La température devenait tel qu’on se serait cru en pleine canicule alors que le soleil est au plus haut.

Cela eu l’effet que je croyais escompté, étant donné que je ne me maitrisais plus. Tous furent déstabilisés et si je savais que cela ne durerait pas longtemps, je savais aussi qu’il me restait encore quelques secondes pour en bruler un ou deux. Et ce que je fit. Ils prirent feu, les flammes orangés léchant chaque parcelles de leurs corps, chaque centimètres de leur chair. Le démon qui avait rejoins notre discussion un peu plus tôt me rejoignit alors que le brasier s’apaisait. Je ne pouvais plus le retenir, de toute façon, il en restait trois. Je lui en laissais deux bien volontiers alors qu’un d’entre eux s’approcha. Il aurait pu paraitre agréable à l’œil en d’autre circonstance et si ce sourire malsain ne trahissait pas ses intentions. Il était bien bâtit, pas une armoire à glace mais presque. Ses yeux semblaient vert dans la pénombre de la nuit. Il s’approchait toujours et moi, je commençais à reculer, doucement, à la même allure que ses pas qui semblaient pas pressés. Je passais doucement ma main sur ma hanche, sentant ma petite arme. Je m’arrêtais, il en fit de même à un mètre environ. Son sourire s’intensifia, je restais impassible. Il commença à avancer, je ne bougeais pas d’un pouce. C’est seulement lorsqu’il fut à 10 centimètres de moi à peine que je sortais l’arme luisante et que je plaçais astucieusement sur sa gorge, exerçant une légère pression qui laissa couler une goutte de sang. J’avais gagné.
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Synëal Muspell

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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyVen 18 Nov 2011 - 17:17

A son arrivée, il ne se serait jamais douté que les choses puissent prendre une telle tournure. Il était arrivé prudemment, loin de toute méfiance, espèrant une approche amicale, afin de ne pas éveiller les soupçons sur sa nature. Il s'imaginait déjà un entretien en toute formalité entre eux, et il aurait pu leur demander s'ils avaient aperçu des naïades, innocemment, avant de tracer son chemin.

Malheureusement, les choses ne se passent jamais comme prévu, et c'était bien une chose qu'adorait Synëal. L'imprévu. Le chevalier en armure fut le premier à se faire attaquer, recevant quelques jets contre son armure qui encaissa par chance les pointes de fer. Mais sa protection n'était pas suffisante, le sang coulait déjà sous sa cotte de mailles.

Leurs ennemis surgirent alors dans une vague de grondements et de fer, se déferlant sur eux avec la ferme intention de les mettre cul-de-jatte. Tancrède s'était jeté dans la bataille malgré ses blessures...Quand à la jeune femme...Devenue une véritable furie en transe, ses cheveux virevoltant comme la crinière d'un fauve, elle dansait entre les lames, les esquivant et frappant sans retenue ses assaillants, telle une tornade flamboyante en pleine nuit, ses cris de fureur et d'effort, retentissant plus fort que les autres.

Le démon-plante eut le temps de piocher deux graines dans une poche de sa besace, et de les laisser tomber à terre avant d'esquiver un coup d'épée qui aurait pu lui être fatal. Il fit saillir des piques de ses doigts et les planta d'un geste vif dans l'oeil de son adversaire. Celui-ci hurla de douleur en reculant, gênant provisoirement ses camarades qui lançaient un assaut sur le démon. Ce dernier se pencha en avant pour toucher le sol et avec un sortilège, des lianes épaisses jaillirent du sol et frappèrent simultanément les brigands en les plaquant littéralement au sol.

Il pensait avoir calmé les ardeurs de leurs agresseurs, et ses compagnons d'infortune semblaient avoir la même idée...mais l'individu qui avançait d'un pas assuré vers Camelle était emprunt d'une aura particulière où ne perçait ni la peur, ni le mépris. Un calme presque perturbant. Il fut si près d'elle qu'elle put glisser sa lame sous sa gorge avant qu'il ne puisse faire le moindre geste. Il ne bronchait toujours pas, la fixant de ses prunelles d'émeraude, un sourire immuable suspendu à ses lèvres. Là, ses yeux virèrent à une couleur sombre, et il s'ouvrit lui-même la gorge sur la lame de la dague, avant de faire valdinguer Camelle au sol d'un revers du poing.

Il leva le visage au ciel, et poussa un long hurlement inhumain. Son aura aussi lisse que la surface d'un lac explosa alors en une sorte de grésillement, comme une décharge électrique. Son dos se cambra en arrière, et ses vêtements se déchirèrent sous la masse croissante de son corps, où saillaient tout à coup d'épails poils noirs. Le métamorphe commença à gagner en taille, surplombant tous les autres d'une vingtaine de centimètres, son visage se tuméfia avant de s'allonger en un museau pourvu d'un rictus carnassier. La plaie de son cou se refermait toute seule en produisant une mine volute...

Le Syrinx assista pour la première fois avec surprise à la transformation d'un lycan...Un vrai. Pas les humains qui se paraient de fourrure en grognant en pleine nuit, en se comparant à des bêtes furieuses. Celui-ci semblait redoutable, et maîtrisait à son gré ses métamorphoses.

Il promena son regard d'acier sur les trois acolytes, lentement, comme s'il dévisageait des mets.


« Hum...de la chair fraîche », éructa-t-il dans un accent animal. « Vous sentez bon, mes agneaux, puis-je me permettre de vous croquer tout cru?

-Un chien-chien qui parle, comme c'est étonnant », lança Synëal d'un ton acerbe.

Le monstre tourna alors vivement la tête vers lui, en faisant jaillir les griffes de ses mains.

« Je vais commencer par toi, petit insolent malodorant.

-Si vous désirez manger les pissenlits par la racine, c'est votre problème..., répondit le roux du tac-au-tac.

Le plus troublant était finalement que le lycan ne craignait pas le feu alentour, il n'y prêtait même pas attention...Un seul contact et il pouvait s'y prendre et périr par les flammes...Que pouvait-il faire de toutes façons à part rester à l'écart de ce cercle ardent? Mais qui sait, avait-il peut-être une idée pour s'en défaire...Et s'il maîtrisait la magie aussi...?

Cette perspective faisait monter en Synëal une montée d'exaltation. Il adorait les défis. Il espérait que le chevalier et la pyromancienne aussi, sinon il n'allait pas pouvoir profiter de ce petit jeu nocturne...

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Tancrède Amalrik



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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyMar 22 Nov 2011 - 19:53

Créature terrifiante, jeune femme qui embrase son environnement, sang, douleur, adrénaline ! Tout cela aura pu sembler a l'un de mes songes, perdu au coeur de ma mémoire. Mais il n'en était rien. J'étais bien éveillé et la froideur qui gagnait la main de mon bras blessé me le rappelait a chaque instant qu'il me rester encore a vivre. Cette créature mystérieuse que je n'avais encore jamais rencontré, ou peut être dont la rencontre avait échappé a mes souvenirs antérieurs semblait être du genre, a dévorer un homme sans aucune autre sommation que celle d'un coup de croc dans la gorge, pour se repaitre de ses chaires et de son sang. Que pouvait elle donc faire a une femme. Ignorant si l'autre homme qui s'était positionné de notre côté en tuant une partie de nos agresseurs, avait l'intention d'agir, je prit le temps d'analyser la situation. J'étais a quelques mètres de la cible, mais l'engourdissement qui gagnait mon bras blessé, allait être un handicap majeur. Alors cessant de toute réflexion, j'envoyais voler mon casque sur le visage de la bête. Le hurlement que ce geste lui arracha était de la fureur...pas de la douleur. Tant mieux, un défis de taille s'annonçait. Alors que la bête pivota vers moi, j'avais déjà gagné. Elle agissait selon ma volonté. Peut être que la jeune magicienne gagnerait de précieuse seconde pour sauver sa vie.

Arrête d'aboyer sale cabot ! Vient plutôt t'en prendre a un quelqu'un avec qui tu ne crieras pas victoire trop tôt.

Certains m'aurait qualifié d'inconscient, d'autre de héros. En vérité je n'étais qu'un homme mort de peur, terrorisé a l'idée de pouvoir se faire mettre en pièce en deux temps trois mouvements par une créature qui ignorait tout de la pitié ou encore de la négociation. La situation était vite résumée. S'était elle, ou moi ! Pour être franc, a mesure que la créature avançait sur moi mon assurance diminuait, et plus la distance entre elle et moi se raccourcissait, et moins ma créativité en manière de riposte se développait. Alors que la créature bondissait vers moi j'attrapai mon écu, qui finit comme mon casque, par être lancé sur mon agresseur. Je tentais de redresser ma lame pour l'enfoncer du mieux que je le pouvais dans les entrailles de la bête, mais sa célérité et la violence de l'impact, me désarma, me fit perdre l'équilibre, et laissa sur la joue gauche une plaine béante, faite par l'une de ses griffes. M'écrasant a plat dos, la bête m'y bloquant, je parvint a libérer ma main valide, et lui décrocha un violent crochet du gauche. Sentant son ossature craquer sous la force de l'impact, la pression qu'elle exerça diminua, me permettant de me dégager en me roulant sur le côté. Un réflexe de survie, irréfléchi qui m'arracha un cri de douleur, mêlé a un juron de colère, lorsque le poids de mon propre corps écrasa encore un peu plus la pointe de la flèche avant d'en briser le corps. Alors que la créature se redressait et s'apprêtait sans doute a m'arracher les tripes, il me vint une réflexion qui ne me ressemblait pas. Il me restait deux alternatives pour ma propre survie.une intervention divine, ou une offensive de mes compagnon d'infortunes. Je ne savais pas pourquoi, mais même aux portes de la mort, la foi ne me venait pas. Je préférais compter sur les compagnons d'infortunes. Si je devais mourir, si mon histoire devait s'arrêtait ici, alors j'espérais que mon sacrifice permettrais a ces deux individus d'avoir gagner le temps nécessaire pour passer a l'attaque et renvoyer a son créateur cette créature démoniaque. Crachant au sol le sang qui avait coulé dans ma bouche je me redressait, a bout de souffle, genoux a terre, le regard fier, et observant la créature qui se redressait aussi pour m'arracher le coeur de ma poitrine, ou ne je ne sais quels autres supplices !

Allez vient ! vient là qu'on en finisse ! Arrache moi a la vie, met fin a supplice ! Offre moi la rédemption que je cherche depuis si longtemps.

Tournant le dos a l'homme au cheveux de feu, et jetant un regard a la jeune femme que j'avais peut être sauvé d'un sort funeste, je resserrais la prise sur ma lame, la plantant dans le sol pour faciliter ma remise sur pieds. Ne sentant presque plus mon bras, et sentant ma combattivité diminuer sans doute a cause de l'hémorragie dont j'étais victime, je savais très bien qu'un autre assaut de la bête mettrais fin a ma vie sans aucune possibilité de faire face. Mais même au bord du gouffre de la non-vie, je gardais ma noblesse, et me forçait a affronter mon adversaire jusqu'à mon dernier souffle. J'attendais patiemment que la créature bondisse, et alors que son corps, semblable a une montagne de muscles était dans les airs, je fermais les yeux, remettant ma vie entre les mains de ceux qui pour qui j'avais versé mon sang...
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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyJeu 24 Nov 2011 - 18:15

Impassible. Respiration haletantes, mêlé la chaleur de nos souffles. Deux regards. Un exprime de la haine, l’autre du mépris. Deux fous au milieu de nulle part. Les flammes, la chaleur, la nuit, la lune. Je ne voyais plus rien, la vision brouillée par la démence qui m’avait prit toute mon âme, envahit tout mon corps. Je n’étais plus rien. Simple pantin désarticulé. La lame s’appuya sur sa gorge. Il ne lâchait pas mes yeux. Sous les pâles rayons de l’astre nocturne, on devinait des traits plutôt agréables Il était grand… Du moins assez pour je sois obligé de lever la tête. Je ne saurais dire combien de temps nous étions restés ainsi. Une seconde ? Une minutes ? Plus ? Aucune idée… Une étrange force m’empêchait de faire attention à autre chose que lui. A autre chose que son aura, tellement puissante, presque palpable. Tout ne formait plus qu’un vaste tourbillon, et lorsque j’essayais ne serais ce que de voir un arbre, une forme nette, quelque chose me ramenait à lui. J’aurais voulu crier, me débattre mais j’en étais incapable. Pour la première fois depuis longtemps, impuissante. Puis il saisit ma main. Et tout s’arrêta de nouveau. Un courant électrique et le temps s’arrêta. J’écarquillais les yeux, entre ouvrais la bouche dans une légère expression de stupéfaction mélangée à la peur, pure. Écrasante. Je l’entendais. Je le sentais. Il était en moi, il s’était introduit dans mon esprit. Aussi clairement que je vous entend. Une vois gutturale, animal, sauvage, menaçante. « Je suis pire que tu ne le crois, humaine ».
Dans un geste lent il se trancha la gorge, un rictus sur les lèvres. J’étais choquée, terrifiée. La force m’avait quitté, j’étais seule. La Camelle qui se voulait humaine, qui ne s’acceptait pas différente. J’étais vidée. Comme si, sa main, son être estompait tout. Toute magie s’effaçait, toute folie s’apaisait. Je sentais bientôt le liquide poisseux et rougeâtre ruisseler sur mes mains. Il saignait abondamment. Mes mains se mirent à trembler sans que je puisse les empêcher. Paralysée. Je ne pu réagir à temps lorsqu’il m’envoya son poing dans la tête. Si je n’avais pas été bâtarde, ma mâchoire se serait certainement décrochée. Je m’effondrais sur le sol odorant de la prairie. Un goût de rouille, âcre, coula bientôt dans ma bouche, sur la langue et mes lèvres. Je crachais le sang au sol. Et je sombrais. La démence se rassembla dans une douleur horrible. La pire que je n’ai jamais eu. Je luttais contre moi-même, je luttais pour moi-même. J’aurais hurlé sans hésiter. Et la prairie n’avait plus rien de doux, de rassurant. Elle devenait épines et braise. La chaleur acquise avec le feu improvisé avait laissé place à un froid mordant, cruel. Le genre de froid dans lequel on ne veux pas dormir de peur de jamais se réveiller. J’avais peur de ne jamais me réveiller. Rester dans cet état, entre conscience de soi et abandon. Mais cette fois-ci, je me battrais. J’utiliserais cette Force invisible que jamais je n’avais maitrisée. Je resterais seule maitresse de moi-même. J’étais forte, j’étais fille de 3 Mondes. J’étais les 3 Mondes. Violent, apeuré, manipulateur.

Divaguant, entre la présence et l’inconscience, j’observais le flou. Image claire puis vibrante, s’effaçant de ma mémoire. Un loup, une forme, rien. Tancrède, un coup, rien. Des paroles, des murmures, rien. Je suais à grosse goute. « Il est temps ». La voix fusa dans mon esprit comme la flèche dans l’épaule de l’homme un peu plus tôt. Je sombrais totalement.
Le noir le plus pure.
Le noir le plus profond.
Puis une odeur de fleur. Un printemps presque achevé. Des beaux cerisiers blanc perdant quelques fleurs d’une beauté pure. Un lac aussi. Aussi calme qu’une journée ensoleillée d’été, aussi beau qu’un miroir. Le chant des oiseaux résonnait si mélodieux à mes oreilles. Où étais-je ? Tout ici était si…parfait. L’herbe était plus verte que nulle part sur feleth. Le ciel azur, pur, sans un seul nuage dans celui-ci. J’étais bien. Sereine. Apaisée. Puis en m’approchant de l’eau, je sentis quelqu’un derrière moi. C’était une femme. Une très belle femme. Elle était de taille moyenne, elle avait de magnifique cheveux noir tombant dans une magnifique cascade dans son dos. Elle portait une robe faite de voilage blanc et arborait un sourire tendre et bienveillant. Elle porta sa main sur ma joue, plongeant son regard à la couleur du lac. Étrange. Elle me…
J’étais de nouveau consciente, je me levais, animée par une rage, une volonté et un courage qui n’émanait pas de moi. Mais d’où ? Je ne le savais. J’avais déjà oublié l’interlude poétique. J’étais ramenée à la nuit étoilée. Je distinguais l’homme-loup et Tancrède. Il était vraiment en mauvaise posture. Alors, d’une démarche assurée, je m’approchais du démon, fermant ma main collante sur la poignée de ma dague.

« -Tu as un plan ?, je lui lançais un regard déterminé, en fait, on passe au plan B de suite.

Je marchais vers le Loup qui plutôt m’avait envoyé entre ici et quelque part.

-A peine assez courageux pour frapper une femme. A peine assez téméraire pour plonger dans son esprit pour la déstabiliser. Et si une femme tue un homme ? Est-ce que ça fera d’elle une héroïne ? »
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Synëal Muspell

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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyVen 25 Nov 2011 - 20:45

Un suicidaire. Il assistait au sacrifice d'un suicidaire. L'humain en armure pensait pouvoir faire le poids, voire même le retenir assez longtemps pour laisser le temps à la sang-mêlée et à lui-même d'élaborer une stratégie, mais en cet instant de survie crucial, il était difficile de garder son sang-froid. Sa tentative était honorable, mais dénuée de bon sens. Il craignait ne pas pouvoir lancer une riposte immédiate, d'autant que...Il eut un regard de regret vers le sol, non loin de l'endroit où il avait jeté ses graines. Les lianes gisaient au sol inutiles, mais il fallait que Synëal les touche pour qu'elles reprennent vie, et le loup-garou ne le laisserait pas si facilement faire...

Camelle venait de reprendre connaissance, son visage était méchamment entamé par un hématome. Mais à sa lueur de détermination dans le regard, Synëal dut admettre qu'elle aussi avait du courage à revendre. Parmi les trois, il était donc le plus partisan à fuir un combat risqué plutôt que d'affronter la menace...En quittant le champ de bataille, il perdrait la face, c'était un fait. Il émit un léger soupir et s'adressa à l'intention de Camelle.


« Passons au plan B alors... »

Elle s'approcha du lycan alors que celui-ci labourait le sol de ses griffes, s'apprêtant à se jeter pour le chevalier pour lui arracher ses organes encore palpitants d'adrénaline. Mais Camelle sut comment apprivoiser la colère du monstre et la tourner contre elle, lui faisant oublier le met de choix qui s'était présenté devant lui. Avec quelques mots bien sentis, elle fit raviver dans le regard du loup un incendie de fureur encore plus ardent. Il n'y avait que la provocation qui marchait sur ces bêtes sanguinaires. Pendant ce temps, le démon quittait peu à peu le champ de bataille à pas souples, discrètement, afin de ne pas se faire repérer par le monstre qui se cambrait et grognait vers la guerrière.

Une jeune guerrière qui s'était relevé après un coup violent, qui laissait la rage l'envahir comme le ferait une cascade d'eau dans un lac. La plupart des humaines ne réagiraient pas ainsi, armées ou pas...Elle seule avait quelque chose de particulier...Il espérait cependant que la bête ne se rue pas de suite sur elle, il avait encore un tour dans sa manche...Un tour de passe-passe qu'il adorait.

N'étant plus très loin de ses graines, il se lança à leur recherche à vive allure...


« Une héroïne? Héhéhéhé, je ne crois pas.. » ,susurra le lycan en retroussant ses babines, posé sur ses quatre pattes puissantes. « Un hors-d’œuvre sans aucun doute »

Il se mit à décrire un cercle autour d'elle, son museau flairant le sol.

« Quoique,...je dirais plutôt un plat de luxe » ,ajouta-t-il avec un gloussement canin.

Ses pattes arrières se replièrent alors...il s'apprêtait déjà à bondir...Mais là, une branche épaisse vint le faucher de plein fouet, l'envoyant valdinguer à plusieurs dizaines de mètres de là, le faisant disparaître dans les ombres des flammes. Le démon roux sortit de sa cachette, qui n'était autre qu'un arbre animé, jouant avec des graines dans sa main. Avec celles-ci, il avait réussi à influer sur l'arbre comme une sorte de marionnette sous ses ordres, il leur avait insuflé la magie nécessaire pour le faire mouvoir comme un être à part entière.

« J'ai bien cru l'avoir raté » , gloussa Synëal avec un air goguenard, puis regardant les graines : « Aimez la nature, et elle vous aimera en retour. »

Il revint auprès de Tancrède, et l'aida à se relever d'une poigne forte. Il était surtout blessé au torse, mais sa cotte de mailles et son armure l'avaient assez bien protégé, et ses membres semblaient encore capables de le porter. Il lui assena une tape amicale sur l'épaule, chose qu'il n'avait pas coutume de faire, mais qui lui paraissait appropriée dans ce genre de situations.

« Allez, mon brave, ce n'est plus le moment de faire la sieste. » ,fit-il avec un sourire en coin,« le... »

Mais un craquement sinistre l'interrompit et l'arbre, que le Botaniste avait animé, s'effondra en se déracinant sous le poids du lycan dans un bruit fracassant. La bête fulminait de rage, ses griffes puissantes ouvrant à vif l'écorce de l'arbre...Synëal pouvait même sentir l'élancement de douleur de celui-ci...Et il ne le supportait pas. C'était comme une soudaine piqûre dans le fond de son crâne, une sensation pénible qui engourdit sa capacité de réflexion, qui le perturbait, lui arrachant presque une larme du coin de l’œil...L'inconvénient était qu'en liant ses graines magiques au tronc, il liait sa propre conscience...et ce qui l'affectait, lui donnait le même ressenti...Il porta une main à sa tempe, la pointe de souffrance dans sa tête de plus en plus intense au fur et à mesure que le loup-garou semblait vouloir mettre à mal l'arbre qu'il lui avait infligé ce lourd châtiment.

Mais le lycan se jeta sur lui, les griffes ouvertes, le délivrant provisoirement de cette sensation atroce. Ils tombèrent tous les deux au sol dans un bruit mat, roulant à terre, et la mâchoire de la bête claqua tout près du visage du démon-chardon qui l'avait écarté à temps. Le lycan réitéra sa tentative, sa bave giclant de sa gueule en éclaboussant la figure du Botaniste, mais en vain...Synëal poussa alors du genou contre le poitrail massif de la bête, espérant que ses compagnons l'achèvent, ses forces le quittant peu à peu sous la masse impitoyable de son adversaire...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptySam 26 Nov 2011 - 17:24

Plus rien n'existait. Le monde autour de moi n'était plus que ténèbres. Le temps était devenu intemporel. Plus rien n'avait de goût, d'odeurs ou de sons. J'étais seul au milieu d'un océan d'obscurité. Ma respiration était saccadée, rapide et bruyante. Les mâchoires serrées, les yeux plissé, je sentis presque le souffle de la bête sur moi. A son contact, mon corps tout entier se raidit. Mais alors que je m'attendais a embrasser la faucheuse, aucune douleur ne me déchira. Aucune sensation de faiblesse ou de défaillance. Juste une mains qui m'aidait a me lever, et une voix que je ne fut même pas capable de décrypter. C'est alors que je vis le rouquin se tenant face a moi, et m'ayant aider a me tenir comme un homme....debout sur mes deux jambes. Un soulagement envahit alors tout mon être lorsque j'eus comprit que la bête avait été terrassé. Mais ce soulagement ne fut que de courte durée. Alors que la bête surgissant des ténèbres avait emportée le roux avec elle, je fut déséquilibré et contraint a la chute. Me relevant péniblement, j'étudiais rapidement la situation. La jeune femme avait une légère blessure au visage, mais elle n'était pas en danger. Le roux était encore vivant, mais il fallait faire vite si on voulait lui sauver la vie. Mon bras droit était glacé, et si ma blessure continuait a saigner, j'allais soit perdre mon bras, soit perdre ma vie. Dans le pire des gars, j'allais perdre d abord l'un, puis l'autre ! Scrutant le sol je mis rapidement la main sur mon arme, et sans perdre une seule seconde, je me ruais ,non sans mal, sur la créature. Arrivé a sa hauteur, ma lame lui traversa l'échine, la pointe ressortant par son poitrail. Lui arrachant un hurlement de rage, je la vis se cambrer brusquement et se tourner vers moi !

Les choses allaient se compliquer.

La bête avança d'un pas irrégulier, hurlant de douleur. A cette instant je ne pouvais pas dire si je ressentait du triomphe ou de la peur. A vrai dire, je n'étais qu'un humain, et je voulais que tout cela cesse rapidement. Je reculait lentement a mesure que la bête progressait vers moi, maintenant une distance de sécurité permanente. Arrivé dos a un arbre, la créature lançait des coups peu précis vers moi. Je pouvais voir dans son regard une souffrance égale a la mienne. Mon bras droit pendait douloureusement et je ne pus qu'esquiver ses coups de griffes qu'en déplaçant ma tête de la trajectoire de ses coups. Alors qu'elle ouvrit la gueule je plongeais ma gauche en plein milieu de cet orifice béant, puant et sanglant. Le couteaux que j'avais discrètement sortit d'une besace en cuir attaché a ma ceinture pendant mon replis lent et millimétré, se planta dans le palais de la créature. Les crocs acérés se refermèrent sur mon avant bras protégé par l'épaisse armure que je portais. Néanmoins, sans que la bête puisse me blessé, le métal se déforma sous la pression et cisailla légèrement mon avant bras, sans que cette blessure ne puisse présenter un handicap. Poussant de plus en plus loin la lame dans sa gueule, mon bras fut emporté par la chute de la bête a mes pieds. Tombant a genoux avec elle, je ne pu libérer mon membre que lorsque la mort complète de la bête lui fit desserrer les mâchoires. Retirant mon bras, avec difficulté, je laissais par sécurité la lame au fin fond de la gorge de la bête. Posant mon pied sur sa carcasse sans vie, je récupérais mon épée, plantée dans son dos, en appuyant sa dépouille vers le sol pour me faciliter la tâche. Me reposant dos a l'arbre, le souffle court, je rengainais ma plus fidèle amie avant de me laisser glisser au sol, pour m'assoir un instant. Poussant du pied la créature pour la faire rouler quelques dizaines de centimètres plus loin de moi, j'attendais avec impatience de voir le processus de transformation s'inverser, confirmant ainsi le trépas du lycan. Observant mes nouveaux compagnons d'armes je souriait malgré mes blessures, dont la gravité de l'une ne faisait plus aucun doute.

Je crois que cette fois c 'est bon. Cette saloperie n'est plus !

Mon regard parcouru alors les environs a la recherche des mes effets. En vain. Adressant un regard a l'homme que je venais d'aider, en retour de son sauvetage héroïque, je lui fit signe de s'approcher. Sans attendre qu'il le fasse je pris la parole

Y a t-il une âme charitable ici, qui pourrait me trouver un peu d'eau ?
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Synëal Muspell

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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyVen 16 Déc 2011 - 19:20

Son visage était recouvert de la bave nauséabonde du lycan, alors que sa mâchoire claquait de plus en plus près de sa tête, qu'il tordait dans tous les sens pour ne pas se la voir arracher d'un simple coup de crocs...Ses bras perdaient petit à petit de leur force, mais fort heureusement, l'épée salvatrice du guerrier vint perforer la bête de part en part qui poussa un hululement de douleur, avant de tourner sa mâchoire famélique vers Tancrède pour essayer de lui arracher le bras.

Leur compagnon en armure recula sous la crainte d'un assaut fatal du loup-garou. Après tout, il était déjà blessé, avec un bras morcelé par la précédente attaque du monstre...il ne pourrait tenir la bataille aussi longtemps qu'il fallait pour qu'il puisse gagner, ou même pour leur permettre de s'enfuir.

Le démon se releva péniblement, une main sur le sol...s'apercevant des blessures sur son torse...Sans qu'il s'en rende compte, le loup-garou labourait presque sa veste de ses griffes, jusqu'à arracher sa chair. Le sang tiède coulait de son buste à son flanc droit, et la morsure vive de la douleur arriva, lui arrachant une grimace de souffrance. Il ne pouvait plus lancer aucun sort, sa magie était comme bridée par son esprit perturbé...Oui, les plaies infligées par les loups-garous avaient cet effet-là. Plus qu'une sensation pénible à l'endroit où il avait frappé, c'était l'affreuse montée d'impuissance qui montait dans son être, de ses chevilles à sa nuque, et qui le privait totalement de toute volonté.

Levant les yeux, il s'aperçut avec une once de soulagement de la victoire imminente de Tancrède qui avait réussi, en sacrifice de son bras, à glisser sa lame dans le palais du lycan. Celui-ci tenta de percer la plate de son avant-bras, mais cela ne pouvait que lui porter préjudice...Qu'allait-il faire? Se suicider en emportant la moitié d'un bras pour le faire saigner tout son saoûl, ou s'écarter et retenter une autre attaque? Le démon fut à nouveau tenté d'intervenir, mais même sa magie intrinsèque des plantes refusait de lui obéir...La Nature lui avait tourné le dos, lui qui était souillé par le toucher d'une bête sanguinaire...Il lui suffisait pourtant d'un seul sortilège, un seul...Mais le poison de l'impuissance et de la frustration le paralysait littéralement.

Le coup de grâce atteignit enfin son paroxysme. Dans un craquement, la pointe de l'épée imbibée du courage indéfectible de Tancrède finit par percer le dernier rempart avant la mort définitive du lycan. Celui-ci s'effrondra brusquement sur le côté, brutalement, totalement inerte.

Synëal trouva enfin la force de se relever, les jambes flageollantes, la vie reprenant son cours tout autour d'eux...Tancrède était aussi mal au point qu'on pouvait l'être. Son visage montrait qu'il était sous le choc, et à la fois, qu'il voulait se montrer stoïque...Le démon rejoignit à pas lents le chevalier à sa demande, et opina du chef.

Il alla ramasser sa besace un peu plus loin, jeta la bretelle par-dessus son épaule, et s'enfonça dans les profondeurs des fourrés à la recherche de la rivière qu'il avait aperçu un peu plus tôt, avant cette bataille monstrueuse contre l'une des forces les plus sombres qu'il n'avait jamais vu.

Le doux clapotis de l'eau dans son lit parvint à ses oreilles, et lui apporta un peu de quiétude et de sérénité dans son esprit fatigué. Il se laissa alors tomber sur le séant en poussant un long soupir déconcerté. Il s'en était passé des choses en une seule heure. Les naïades, puis un lycanthrope, et puis quoi encore? Un troll? Il ne manquerait plus que ça...Il avait déjà affronté des Ogres alors une autre aventure de ce genre, très peu pour lui...Malgré son statut de scientifique, il se retrouvait entraîné malgré lui dans des combats brutaux et sanglants...Cela ne lui déplaisait pas vraiment, mais il ne comptait pas abréger de suite sa vie.

Il chercha sa gourde dans son sac et alla la remplir nonchalemment dans la rivière impassible. Après qu'elle fut pleine, il se retourna et là...

Une petite créature phosphorescente, à l'effigie d'une jeune fille dôtée d'ailes semblables à celles des papillons, dansait sur la surface de l'eau en émettant un chant lancinant. Le Syrinx la contempla un instant, hypnotisé mais il se ravisa de lui-même. Non, il était navré, il avait trouvé une quête bien plus intéressante que la poursuite des naïades. Après tout, il avait encore toute sa vie pour les chercher, et le fait qu'elle se présente devant lui lui était trop facile. Il détestait quand les choses se présentaient sur un plateau d'argent.

Et subrepticement, il tourna le dos à la petite fée des rivières et rejoignit ses compagnons d'infortune. Dans la clairière régnait désormais une ambiance de mort, et l'odeur de sang s'étendait comme une brume invisible. Il pouvait presque voir des particules cramoisies dans les airs...Rapportant la gourde à Tancrède, il se tourna vers Camelle, lui accordant un regard qui se voulait intéressé par son état.


«Comment vous portez-vous? »

Depuis le début du combat, il n'avait porté d'attention qu'au guerrier en armure, qui lui avait sauvé la mise. Mais elle avait participé aussi, et la moindre des choses serait de prendre connaissance de son état après un tel combat.

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Camelle Elwhang

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Race : Séraphin-Démon Commun
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Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] _
MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyLun 26 Déc 2011 - 16:45

La peur… Ce sentiment paralysant, cette bête qui, au fond de vous, vous empêche de faire quoi que ce soit. Réagir avec la peur ne mène qu’à la mort. Elle lance son venin, vous infiltre jusqu’à la moelle. Elle vous hante, et vous, vous ne faites rien. Statique. Le monde est régit par la peur. Une peur universelle, infiniment plus puissante que n’importe qu’elle arme. Même lorsque vous ne craignez rien, la peur vous dicte vos actions. Et c’est là mort, là, près de ce chemin rocailleux qui vous attend. Elle est froide, la Mort. Parfois belle, parfois horrible. Elle prend les très d’une femme, une rose rouge, carmin, tellement sublime sous la rosée que la regarder fait mal. N’avez-vous jamais eu mal en regardant une fleur ? Voir cette chose, si belle, si mystérieuse mourir, inévitablement, lorsque les rayons de la lune apparaissent. Elle se fane, la fleur. Vous la regardez, sans pouvoir rien y faire, sans pouvoir intervenir pour sauver la Beauté. La Mort est ainsi. On la regarde, droit dans les yeux, sans pouvoir rien faire. Certains la fuient, démentent sur son existence même mais une fois devant, ils la supplient, ils l’implorent, il l’admirent. Ils disparaissent, au tournant de ce chemin. Adieux. La Nuit est là, la fleur est morte, évanouie dans l’essence même de toute chose.
Le Monde est régit par la peur. On vous menace, on tue vos enfants. Alors vous tremblez. Vous résister contre toutes autres pulsions, vous êtes dociles. C’est ce que l’on veut de vous. Soyez sage, tout se passera bien. N’est-ce pas l’éducation qu’on vous inculque ? Sauf que les gifles d’une mère se transforment en coups de fouet d’un soldat. La privation de dessert devient le vole de vos provisions par l’empereur. Et plus rien ne vous appartient. Même plus votre vie. La Peur agit pour vous, elle vous dresse afin d’obtenir ce qu’elle veut. Aussi triste que cela puisse paraitre, la manipulation n’est qu’un engrenage d’une chaine bien trop complexe pour être explicité ici. Vous êtes faibles, non pas parce que vous pleurez pour des questions idiotes que vos parents se sont posés avant vous, mais parce que dans votre naïveté et votre démence aveugle, vous rentrez dans le moule, vous êtes dociles, simple pion dans une machination. Vous ne vous posez pas les bonnes questions. Vous êtes faible parce que vous dites oui à tout, comme de bons chiens. Est-ce ce que vous désirez ?

J’avais peur. Je m’étais laissé prendre par cette folie. La détermination s’estompa et ma mère s’envola, au loin. Etait-elle morte ? Non ! Je l’avais vu, je l’avais sentit en moi. Elle m’avait donné sa force et son courage, elle avait débridé ma rage et casser les chaines de mon envie. Elle avait fait de moi, ce que j’étais. De l’ombre transparente, je mettais transformé en brasier immense, prêt à enflammer chair et bien, bruler, consumer les enfants du Destin. Aujourd’hui, je ne subirais plus. Seule maitresse de mon propre navire, je mènerais la barre avec ardeur et passion comme j’avais pu le faire autrefois. Mais là, lorsqu’il s’affaissa sur lui-même, une trouille énorme m’envahit. Adieux beaux projets, ma lâcheté avait prit le dessus. Encore une fois, je mettais déçue. Moi qui avait espéré, je pouvais baisser les bras. Ma fin était là et temps mieux si, dans ma misérable existence, j’avais seulement un jour aidé quelqu’un. Si, aujourd’hui, j’avais donné une chance à cet homme de s’en sortir, mon cœur serait plus léger. Je partirais en me disant que peut être, on se souviendrait de mon nom. On se souviendrait de moi comme la pauvre fille qui aida un inconnu. Peut-être le répèterait-il à ses enfants, et alors, mon nom vivra un peu plus longtemps. Moi, je serais alors rongée par les vers, poussière dans le vent. Je fermais les yeux surement pour la dernière fois. « Au revoir »

Mais la fin ne vint toujours pas. Toujours en vie. « Elle est tenace cette garce ». Pourtant, je mettais résignée à mourir ici. Bercée par les lueurs de la lune, j’aurais reposé à jamais. J’étais esclave de cette terre. Je n’avais plus de but mais quelque chose de puissant me forçait à vivre, me tirait vers le haut, loin de mes sombres pensées. Lorsque j’ouvris de nouveaux mes yeux acier sur le monde tout aussi froid, la partie n’était pas tout à fait finit. Je le vis. Les muscles saillant, il se battait. Il se battait, sacrifiant son bras pour un peu plus de temps parmi les siens. Avait-il une famille ? Une femme ? Des enfants ? Puis vint le bruit de sucions, la lame que l’on enfonce dans une chaire pas si meuble que ça, le sang giclant, tachant son visage ruisselant de sueur. Sous la lune, il semblait d’un grand guerrier. De quelqu’un de bien. Oui, c’était quelqu’un de valeur, qui, jamais n’avait renoncé, qui, pour des inconnus ce serait sacrifié. Lui, à qui la vie importait temps, puisqu’il avait donné son bras contre des années. Il semblait si fort et pourtant, alors que le lycanthrope tombait, il était faible. Vulnérable comme un nourrisson. Au fond de son cœur, il était pur, simple, humble et gentil.

Le combat était terminé, pourtant j’avais toujours du mal à respirer. Toutes mes forces m’avaient abandonnées et j’étais lessivée. Je me laissais tomber dans l’herbe, sous les étoiles, le ciel palissant un peu. Les heures passaient, l’aube approchait. Alors, je m’effondrai comme jamais je ne l’avais fait. Au fond de moi, tout s’écroulait, se brisait. Alors que j’essayais d’enchainer de nouveau cette rage, cette débâcle de sentiments puissant, que j’avais si longtemps caché, des larmes vinrent perler le coin de mes yeux. J’avais échoué. La peur m’avait fait accepter la mort. La peur m’avait rongé. Et avec des petits de colère, je ne parvenais pas à boucler cette partie brulante de moi. Elle était là, prête à exploser à tout instant. Je levais les yeux et contemplais l’astre. Combien regardait la même chose que moi ? Deux ? Des milliers ? Pour la première fois de ma vie, je me sentais seule et loin de chez moi. Je voulais qu’on me serre dans ses bras, qu’on me réconforte… Mais le mutisme dans lequel j’étais contrainte de me lier m’empoisonnait.

«Comment vous portez-vous? »


Comment j’allais ? Je n’aurais su le dire moi-même. Mal certainement. Posant mes yeux sur lui, je vit son regard presque amical. Je détournais mon attention de ses yeux très vite, ne lui répondant rien. Me levant, j’essuyais du revers de ma main les larmes qui tendaient à perler mes joues. Doucement, je m’approchait de Tancrède. Je m’accroupis près de lui, posant ma main sur son bras invalide. Il tressaillit. Je comprenais qu’il souffrait énormément, quoi de plus normal… Raffermissant ma prise, je plantais mon regard dans le sien pour lui faire comprendre qu’il s’agissait plus d’un ordre que d’une proposition.

-Montrez votre blessure, je ne crains qu’elle soit plus grave que vous ne le pensiez…
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Tancrède Amalrik



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Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] _
MessageSujet: s   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyMar 27 Déc 2011 - 1:18

Lorsque la première goutte d'eau impregna mon palais, un frisson me traversa de part en part. Ce breuvage si pur, arracha a mon goût la sensation metallique de la ferritine contenue dans mon sang. Mon sang, qui n'avait de cesse de couler par les multiples traumatismes qui couvraient mon corps. Grandes rasades par grande rasades, l'eau s'engouffrait dans mon oesophage, finissant sa course dans mon estomac. Finalement elle diffusait dans mes tissus, mettant un terme a la soif intense que mes blessure provoquaient, et diminuant la chaleur qui emanait de mon corps. Imbibés de sueure et de sang mes vêtements collaient a ma peau, rendant encore plus insupportable le port de mes protections. De mon corps tout entier, remontaient des informations douloureuse. La totalité de mes muscles étaient enraidis. Mes articluation ankylosées par un intense combat sans merci. Chacune de mes blessures était un insupportable rappel de ma mortalité. Malgré toutes les amines et les hormones que mon corps libérait pour me soulager, la douleur gagnait en puissance, se propageant comme une nappe de sang sur le marbre d'un temple. Envahissant la moindre parcelle de mon corps comme une tumeur incontrôlable.

C'est alors qu'elle s'approcha. Elle aussi avait payer un lourd tribu lors de cette escarmouche. Mais malgré son jeune âge apparent, elle semblait dôté d'un caractère et d'une force capable de venir a bout de tout les obstacles de la vie. Elle avançait vers moi, avec une légerté effacant le temps d'un songe, la souffrance qui occupait en permanence mes sens. Lorsqu'elle fut a une distance me permettant de plonger mon regard dans le sien, je fus immédiatement transporté dans un autre monde. La pureté de ce regard argenté renforça alors instantannement la sensation de bienêtre que je perçevais. Alors qu'elle s'affairait a poser une main délicate sur mon avant bras, tout ce bonheur imporbable que sa présence avait naître, mourut, disparaissant comme le dernier soupir d'un mourrant. Un geste se voulant délicat, qui raviva la flamme de la souffrance. Crispant tout les muscles de mon corps qui avait pu se détendre, je m'abandonné a une grimace de douleur et a un retrait immédiat de mon bras. Je n'était rien d'autre qu'une âme piégé dans un corps en souffrance, incapable de faire valloir sa volonté, comme condamné a n'être qu'une simple spectatrice de ce que l'on affligeait au corps qui l'abritait. Tentant instinctivement de soulager ma douleur en prouvant ma bestialité, j'affichais une agressivité involotaire. Mais ce coup de bluff inéfficace fut de bien courte duré, lorsqu'elle revint a la charge, s'emprant de mon bras, et armée d'une voix déterminée et d'un regard lourd de domination. Je m'abandonnais alors a elle, remettant mon intégrité entre les mains d'une inconnue pour qui j'avais pourtant risqué ma vie. Sa présence était apaisante le contact de sa main sur mon avant bras lacéré, était plus que plaisant. Il était difficile a cet instant de décrire ce que je ressentais, mais je n'étais pas indifferent a la présence de celle qui était une inconnue il n'y avait que quelques minutes de cela. Chassant tout sentiment de mon esprit, me refusant a ouvrir mon âme et mon coeur a toutes personnes, je me focalisais sur mes devoirs et la mission que je me devais d'accomplir. Il était bien clair qu'aucune place n'étais libre dans mon esprit ou dans ma vie, tant que cette quête de vérité n'était pas terminé. Et même si cette aventure devait se terminer par une mort salvatrice, le regret de n'avoir pu vivre autre chose n'envahirait alors pas mes dernières pensées. Malgré la rigidité de mon esprit, je ne pus m'empecher de sourire tant bien que mal,en voyant cette jeune femme tenter de soulager mes maux. Une pointe de culpabilité prit place dans mon coeur lorsque je fus contraint et forcer de voir de si belles mains souillées par un mélange de sang et de terre battue. Cette sensation fut vite remplacée par la crainte quand a la blessure de mon avant bras. La morsure avait déchiquetté ma peau, et il était peu probable que les os de mon avant bras ne soient pas brisés. Si la morsure n'avait pas affligé de tels dégâts, il était bien possible que la protection en plaque qui s'était déformé sous la pression des machoires de la bête, ai occasionné une blessure de la sorte.

C'est pas très beau a voir, n'est ce pas ?

Cette tentative d'ouverture de conversation avait provoqué une quinte de toux. Reprenant mon souffle je tournais la tête pour cracher un mélange de sang, et de salive qui s'écrasa au sol, avec autant de grace qu'une fiente d'oiseau. C'est alors que mon regard croisa celui de l'homme. Il fallait avouer que les soupçons que j'avais sur lui avant cet accrochage avait disparu, et qu'il avait fait preuve de bravoure face au lycanthrope. Prenant une profonde inspiration afin de ne pas être repris par une toux involontaire je le remerciait pour son aide.

Merci beaucoup l'ami, si vous le voulez, je dois avoir quelques pièces pour récompenser votre aide.

Je jetais un regard sur la jeune femme, a nouveau captivé par sa présence. Elle avait quelque chose d'envoutant, que je n'aurais su expliquer. Il n'y avait qu'une seule chose d'irréfutable la concernant. Je ne parvenait pas a la quitter du regard. MAis pourquoi ? Que m'arrivait il ? Etait-ce un signe de faiblesse qui précède la mort ? Curieusement, ce que je ressentais n'était pas nouveau ! Avais-je déjà connu une femme de ce genre ? La connais-je ? Mon esprit ne pouvait me donner la réponse en temps normal, alors il était clair que dans cette situation, toutes réponses a mes questions étaient simplement utopique. Mais je devais envoir le coeur net !

Je ne suis pas contre le soins d'une tierce personne, mais serait il possible de savoir a qui ai-je l'honneur ?

Reprennant souffle pour tenter de calmer l'irrégularité de ma respiration, induite par la douleur je posais la même question a l'autre inconnu en lui adressant un regard dans le blanc des yeux...

La situation était certes stabilisée ici, mais si une deuxième attaque devait avoir lieu, a en juger mon état, je trouverai la mort a coup sur, et comme le sang, apelle le sang, il fallait s'attendre a une autre effusion si nous venions a nous attarder ici !
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Camelle Elwhang

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Camelle Elwhang
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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyMar 27 Déc 2011 - 19:22

Il coulait sans jamais s’arrêter. Sans la moindre pause. Il suintait de la plaie, il tâchait doucement le sol. Tout ce rouge… Immonde. Et sous la lune, rien ne m’avait jamais parut aussi clair. Il saignait beaucoup trop. Le savait-il ? Souvent, lorsqu’on est blessé, on a tendance à tout euphémiser. Mais là, la blessure sur son bras était très sérieuse. La chair, lacérée, sale et à nue ne risquait pas d’arranger les choses. Son bras commençais à devenir froid, le sang circulant mal. A moins qu’il ne se vide plus qu’il afflue. Les deux options étaient vrais. Je gardais pourtant un visage impassible, il était dans de sales draps et si on ne faisait rien, c’était la mort. Au mieux, le membre se gangrènera doucement. La chair pourrissante et puante le recouvrerait et lorsque l’infection atteindra son cœur… La mort. En fait, si on ne faisait rien, l’issue serait toujours la même. Le faire marcher jusqu’à la ville serait d’autant plus risqué qu’il perdait trop de sang. Bientôt, il tombera dans l’inconscience. Quand, je n’aurait su le dire. Je n’étais pas médecin mais avoir sillonné dans tout le Royaume m’avait enseigné quelques bases rudimentaire. Juste de quoi ne pas mourir, ou du moins, rendre mon dernier souffle plus agréable. Je regardais, les yeux rivés sur son bras enflé. Les os en mille morceaux, il mettrait du temps à se remettre complètement. Je doutais même qu’il puisse se remettre un jour. Le sang tâchait mes mains et mes affaires. Il saignait trop… On aurait pu repeindre un meuble avec son sang. Il était rouge. Rouge et chaud, poisseux. Il fallait que je réfléchisse et que je réfléchisse bien. Une seule erreur de ma part et s’en serait finit. Il essaya de parler, ce qui lui arracha une horrible quinte de tout. Il haletait. Le temps était contre nous. Pourtant, j’essayais de garder mon calme : la précipitation ne résout rien. Bien que les secondes qui passaient le rapprochait lentement d’une fin quasi-certaine, il fallait faire le bon choix. Et le sang ne cessait de couler. Il essaya une nouvelle fois de prendre la parole. Une question qui, malgré les apparences, mettait destinée. Je restais muette, plongeant une nouvelle fois mon regard dans le sien. J’étais paniquée mais avec les années, j’avais appris à me faire un masque impassible, à cacher mes sentiments, même les plus profonds. Sauf que, mes yeux me trahissaient à chaque fois. Il n’était plus l’heure de bavarder, il était encore moins l’heure de faire des présentation. Je lui soufflais de se taire et de ne pas bouger.

Son visage… Je l’avais déjà vu quelque part. Il me rappelait quelqu’un mais mes souvenirs étaient flou. Troublée, il était inutile pour moi de chercher quoi que ce soit. Je me levais lentement, veillant à ne pas bouger mon patient improvisé, je m’approchais du démon roux. Il était moins mal en point que notre ami à armure mais il ne semblait pas au mieux de sa forme. Il devrait attendre, l’état de Tancrède se dégradait lentement. L’herbe bruissait. Une légère brise commença à souffler. Les braises crépitaient encore. J’inspirais. La nuit, haute et inaccessible, nous éclairait de ses pâles rayons. Je n’avais jamais tellement cru en quelques divinités. J’avais été élevé dans une famille pas très pratiquante mais, quand tout me semblait perdu, je regardais le ciel. Dans son immensité, je pouvais trouver les réponses à mes questions. J’aurais pu consacré ma vie pour lui. Dans sa grandeur, il était humble. Cette humilité que l’Homme avait perdu avec toute ses pensées néfastes, inculquées aux enfants. Le pouvoir. Les richesses. Le savoir. Tout cela n’était que futilité. A quoi nous sert des biens lorsqu’on se refuse d’aider sa propre famille ? A quoi nous sert de savoir si l’on n’enseigne pas aux plus jeunes ? A quoi sert le pouvoir si la majorité de nos sujets nous haïssent ? L’Homme avait oublié ce que voulait dire l’égalité. Chacun naissait pourtant bien de sa mère. Chacun avait, en naissant, les mêmes chances de survivre… J’arrivais près du démon roux, l’inspectant rapidement. Il saignait à quelques endroits mais cela restait superficiel. Il avait du mal à se déplacer, surement dû au coup. Je posais une main sur sa joue dans un élan de tendresse, lui accordant un petit sourire pour le rassurer. Si j’avais pu, je lui aurait dit que j’allais bien. Même si mon état physique était largement meilleur que les deux hommes, mon cœur était meurtri. Une blessure trop profonde que nul ne pouvait soigner. Puis je pensais à Lilith. Qu’aurait-elle dit ? Qu’aurait-elle fait ? Pensait-elle encore à moi ? Mon sourire s’effaça, ma main retomba.

- Je pense qu’il va falloir recoudre. Tu n’aurais pas une plante qui pourrait diminuer un peu sa souffrance ? Je sais qu’il n’en mène pas large et crois moi, ce ne sera pas un partie de plaisir…

Je parlais à voix basse de peur qu’il n’entende. Il ne fallait pas qu’il s’affole. Tout le monde devait rester calme même si l’ambiance ne s’y prêtait pas. Il me répondit quelques noms de plantes dont jamais je n’avais entendu parlé. Je doutais qu’il y en ai dans les parages. La menthe ne poussait pas dans cette zone de feleth… Le pauvre guerrier allait devoir souffrir. Je tapais sur l’épaule de Synëal, lui faisant comprendre que l’on ferait sans. Je m’aventurais alors près de la rivière et retirais l’épingle qui, faute de temps, rafistolait ma robe. J’entrepris, une fois assise près de l’eau, de tirer sur un fil. Quand on avait rien d’autre, on utilisait les moyens du bord. On le soignerait mieux une fois en ville. Je me penchais sur l’eau à peine troublée. Elle était froide et limpide. Je lavais mes mains et le sang tâcha doucement la rivière. Je soufflais. Son visage… Je l’avais déjà vu. Prenant un peu d’eau pour nettoyer la plaie, je rejoignais les deux garçons qui attendait, patiemment.

Spoiler:
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Tancrède Amalrik



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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyMer 4 Jan 2012 - 22:24

Je voyais la panique grandir dans l'âme de la jeune fille. Une certitude selon moi ! Elle perdais son sang froid, pendant que moi, je perdais mon sang tout court. Que pouvais il m'arriver de mieux que de mourir, par une nuit froide, noire et humide, dans les bras d'une jeune femme qui sombrait au plus profond de son être tout juste après un combat qui faillit mettre un terme a nos vies. Malgré la panique, et l'odeur presque malsaine de la mort, je n'arrivais toujours pas a m'extirper du songe dans lequel ce visage d'ange m'avais porté. Lorsqu'elle se dégagea de mon champs de vision, son absence devint alors une morsure plus douloureuse que celle du lycan. Un vide dans lequel mon âme s'engouffrait et chutait a travers un voile de douleur. Je voulu lui dire de rester. Tentant de la retenir avec mon bras, la douleur me rappela a l'ordre. Pour la parole, ce fut le même combat. Vain et douloureux. Rapidement les seconde devinrent des heures. Le roux ne semblait pas être en mesure de parler ni même de s'approcher, comme figé par une menace qui nous guettait et qui n'attendais que le bon moment pour s'abattre sur nous. Scrutant l'obscurité en plissant les yeux, je ne guettais que le retour de cette femme, qui avait laisser sur moi une empreinte nouvelle. Une chaleur qui ne m'étais pourtant pas inconnue. Apaisante comme un feu de cheminée en hiver. Rayonnante comme l'astre céleste lorsqu'il est au zénith. Une explosion de couleur, une vague de bien être traversa alors mon être tout entier. Mais le plaisir n'est jamais que de courte durée. Son visage fut alors attristé. Ma vision devint plus noire. Glaciale même. Semblable a la terrible étreinte de la mort. Elle était la, le coeur déchirée, versant des larmes au dessus du corps d'un homme dont le visage ne m’apparaissait pas. J'étais spectateur de cette terrible scène qui transpirait la colère, la rage et la tristesse. Le tout disparu alors aussi brutalement qu'il était apparu. Dans un éclair blanc. Blanc comme le voile qui de condensation qui s'échappait de ma bouche a chaque expiration pour venir mourir sur mes cils, qui devenaient de plus en plus humide. Ma vision se floutait. Mourrais-je ? Non, je ne pouvais pas. Cela ne faisait que quelque seconde qu'elle était partie. Ou bien cela faisait il déjà des heures ? Mon destin était il scellé ? étais-je voué a finir dévorer par des charognards ? Peu a peu je sombrais dans l'inconscience, luttant de toute ma véhémence pour guetter le retour de mon médecin d'infortune.

C'est alors qu'elle fit sa grande apparition. Sa silhouette déchira le voile brumeux qui se dessinait devant moi. Je me redressais tant bien que mal, essoufflé par ce mouvement. Mon bras était glacé, mais mes doigts bougeaient toujours. A côté de cette blessure, la pointe de flèche qui se logeait dans ma clavicule droite était une blessure superficielle. Sa présence proche de moi attisa un feu nouveau en moi. Une volonté de vivre nouvelle. Peut être était-ce les hormones que mon corps sécrétait sans cesse pour lutter contre les défaillances multiple de mon organisme. Arrachant toute la force qui me restait je pris la parole tant bien que mal

Du clou de girofle !

Je fus contraint de couper ma phrase, essoufflé par ces quelques mots.

Ca règlera le problème d'infection, et ca aidera a la cicatrisation.

Je me rendais compte a quel point les enseignements de la vieille femme qui m'avait recueillie après mon réveil dans cette forêt ou je fus laissé pour mort me revenait instinctivement. Cette vieille herboriste allait peut être me sauver la vie depuis le royaume des morts.

Sinon du pavot vert ! Mélangé a de l'alcool. Ca devrait me plonger dans un coma pour m'aider a me remettre de mes blessure.

Nouvelle quinte de toux. Plus sèche cette fois. Ma respiration devenait sifflante et difficile. Je fermais les yeux. Prenant une profonde inspiration je tentais de me calmer. Autant dire que cela était a peu près aussi probable que de faire charger une formation de cavalerie dans le même silence qu'offrait les cimetières. Pourquoi me forçais-je a garder la tête haute, alors que je n'avais qu'a m'abandonner a la faiblesse et m'en remettre a cet ange descendu sur terre pour m'accompagner jusque dans l'au delà.

Enfin je préférais que ce soi un professionnel de la chose qui s'en charge. Il y a d'ailleurs un prieuré a quelques lieu d'ici. Je pense que l'hospitalité de quelque moines, sera sans doute plus adéquate que de rester ici a attendre le doux baiser de la mort !

Un ricanement ironique jaillit alors de mes poumon, suivit d'un glaire sanguinolent qui je m’empressais de cracher. Vu le gout acre de sang dans ma bouche, je pouvais confirmer que j'étais en bonne en santé. Du moins, si une quantité de fer satisfaisante dans le sang était a elle seul un critère de santé. Cette pensée complètement délirante prouvait simplement que non ! et que mon état s'aggravait. Mais étrangement je ne craignais rien. Ni la souffrance, ni le trépas. En sa présence toute devenais plus simple. Le froid se faisait plus agressif. Il fallait se mettre en route rapidement sinon en plus de mourir vider de mon sang, je risquais de finir avec des engelure qui me couteraient sans doute un membre voir plusieurs. Dans un élan de déraison, je tentais de me lever. Un échec ! Stupéfiant, n'est ce pas ? En plus de mon poids normal et de celui de mes blessures, je devais soulever la trentaine de kilogrammes de protections qui se trouvaient sur tout mon corps. Au total cela correspondait a cent kilos de fureur qui avaient arraché la vie de lycan. Autant dire que j'étais un poids pour toute notre petit groupe.

Il faut soit que vous m'aidiez a me lever et me soutenir pendant tout le trajet, ou alors que vous voliez trois montures pour chevaucher jusqu'a nos amis du clergé.

Sans rien ajouté, j’ôtais l'un de mes gantelet en secouant ma main valide, et retirais la moufle de maille a l'aide de mes dents. Je pris ensuite la main de la jeune femme qui s'en était revenu a mon chevet. la douceur de sa peau me fit frémir a nouveau. Je ne savais plus quoi penser de toutes ces émotions. Cette inconnue avait sue s'envelopper d'un voile de mystère qui m'attirait indéniablement. Pourtant j'avais l'étrange certitude que nos chemins s'étaient déjà croisés par le passé. Caressant du bout du pouce le dessus de sa main couvert de mon propre sang qui avait déjà séché, je tentais de la rassurer tant bien que mal.

Quoi que vous décidiez, chassez cette angoisse de votre coeur. je pense qu'ici il n'y a qu'une seule personne qui doit avoir peur...

Je lançais alors un rapide regard vers la dépouille de la bête sauvage...

...Et c 'est cette chose.

Cette touche d'humour avait pour but de détendre l'atmosphère, bien qu'il bien clair que personne n'avait d'autres rires que des rires nerveux a offrir a cette boutade. Je me devais de rester digne, et de garder la tête haute. Il ne fallait pas que je cède a la panique. pourtant, malgré tout mes efforts, et ma lutte envers et contre tout, j'étais...terrorisé
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Synëal Muspell

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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyDim 8 Jan 2012 - 20:28

Une espèce de silence pesant s'était installé au milieu de la clairière. L'épaisse odeur de sang, cette odeur métallique puissante qui lui agressait les narines, planait encore sur le champ de bataille. Même la terre semblait s'en être imprégnée. Les racines, les bourgeons, les plantes...Tout ceci dans un décor cramoisi, uniquement familier à l'esprit aussi chaotique que celui du démon roux.Tout aussi chaotique que la situation. Camelle semblait avoir voulu tenter de faire quelque chose pour Tancrède, mais au nom des plantes que Synëal lui citait, tout espoir semblait avoir quitté ses yeux cristallins. Il lui avait proposé de la camphre, de l'obscurcine, de la menthe, mais visiblement il n'existait aucune plante répondait à ces doux noms aux alentours.

Le démon l'observa attentivement. Non plus avec une sorte de respect et de compassion, mais avec un réel intérêt...scientifique. Malgré la tournure que prenaient les évènements, il se surprenait à constater un lien qui s'établissait entre ses deux individus. Tancrède était troublé, suffisamment pour faire briller ses yeux vitreux. Camelle était désespérée mais gardait sa lucidité, en prônant son calme intérieur plutôt que de se laisser envahir par la panique. Bien qu'ils ne fussent des inconnus pour les uns et les autres, tous les deux étaient tout à coup animés d'une flamme bien plus puissante que celles que la jeune femme avait copieusement lancé sur leurs ennemis retors. Le démon les regarda tour à tour et poussa un léger soupir. Décidément, il ne comprenait pas les humains et leurs comportements contradictoires. Même au bord de la mort, cet humain en armure trouvait encore une voie de rédemption dans la présence d'une représentante du sexe opposé qui, il fallait l'avouer, ne pouvait pas le sauver sans les outils adéquats.

Tancrède, la tête toujours tournée vers Camelle, sombrait de plus en plus dans les limbes quand tout à coup, son corps s'animait, et il dut cracher un caillot de sang avant d'exclamer une suite de paroles, qui n'avait pas tout de suite de sens pour Synëal avant qu'il ne comprenne ensuite. Mais oui, du clou de girofle! Bien qu'il ne serait pas aussi efficace que la camphre, mais c'était déjà un bon début. Puis le chevalier continua d'énumérer des ingrédients que le Syrinx connaissait bien. Il commençait sérieusement à se sentir idiot de ne pas y avoir pensé aussi. Il fut tenté d'aller vérifier leur qualité respective dans son grimoire, mais il lui accorda sa confiance pour cette fois.


« Je connais bien ces plantes, je suis botaniste. On pourra dire qu'en effet, je suis un  « professionnel de la chose ». Par contre, je doute que nous puissions trouver des montures dans ce coin perdu. Personnellement, je me sens prêt à soutenir votre poids, peu importe où se trouve ce prieuré. »

Bien conscient que Tancrède portait à ce moment un peu plus d'intérêt à Camelle, le démon alla récupérer sa besace non loin, tout en réfléchissant. Il avait lâché ces mots sans grande conviction. Il était tout aussi affaibli que les autres, et même s'il voulait se rassurer lui-même que tout allait pouvoir s'arranger, cela n'avait rien de galvanisant. Debout, sa sacoche en main, il resta immobile, méditatif. Il était tout de même curieux qu'un lycanthrope se présentait d'ailleurs juste au moment où trois personnes se rassemblaient dans un lieu isolé. Promenant son doigt sous son menton, il passa en revue toutes les éventualités qui offraient réflexion. Lors de la rencontre avec des bandits, Camelle avait provoqué le loup-garou, tout comme lui, mais il n'avait pas eu l'air de réagir comme si un passé fortuit les avait déjà réunis. Et Tancrède n'avait pas vraiment tenu de mot sur lui...Il ne l'accusait pas mais le simple fait qu'ils aient été agressés loin de toute trace de civilisation lui paraissait surprenant. Mais après tout, cela pouvait être aussi le fruit du hasard.

Aux propos légers du chevalier, le démon eut presque un petit gloussement. Une tentative d'humour. La dernière semence de bravoure de l'esprit. Il voulait toujours garder une certaine contenance, montrer qu'il avait encore un appui pour ne pas faire défaillir sa raison. Cela aurait été une chose moins aisée s'il avait vraiment eu le bras arraché. Le démon lui-même avait du mal à se rendre compte de ce qu'il pouvait ressentir, mais cela devenait vraiment urgent. Trêve de réflexion, il fallait faire quelque chose tout de suite.
Il s'approcha de son compagnon d'infortune et lui tendit une fiole à la couleur vert salissante.


« Buvez ceci, cela restaurera provisoirement votre vigueur. Cela vous permettra de tenir le coup pendant une heure ou deux. Si tant est que nous puissons trouver de l'aide avant ce délai... »

Il était intimement persuadé que ce ne serait pas le cas, mais le dicton voulait que l'espoir fasse vivre. Une hypothèse qu'il ne tarderait pas à vérifier.

« Nous devrions nous mettre en route le plus tôt possible. Au cas où de plus redoutables prédateurs détectent l'odeur de sang... »

Etait-ce un trémolos de crainte que l'on pouvait percevoir à ce moment dans la voix du Syrinx? Personne ne pourrait le dire avec certitude.
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Camelle Elwhang

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Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] _
MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyDim 22 Jan 2012 - 16:27

Le contact de sa main sur la mienne. Une brise dans mes cheveux, une inquiétude sur mon visage. Il faisait froid, de plus en plus, et lui, se vidait de son sang, sans se plaindre, sans broncher. J’avais la triste impression qu’il se souciait plus de moi que de lui. J’avais envie de lui dire que j’allais bien, que tout irait pour le mieux mais me résoudre au mensonge n’était pas une solution envisageable. Tout n’irait pas bien, il mourrait à vu d’œil aussi triste cette constations soit-elle. Et non, je n’allais pas bien. La Chose libérée me rongeait petit à petit chaque parcelle de mon énergie, me brulait de l’intérieur, me détruisait. J’avais la nausée et par intermittence, un voile se plaçait devant mes yeux. Je n’allais pas mieux que les deux autres mais pour eux, il fallait que je fasse semblant. Je savais très bien faire semblant. Faire semblant d’aller bien, d’être heureuse, d’aimer quelqu’un, de ne plus aimer ce Quelqu’un, de partir sans remords, de survivre sans vivre, de respirer, d’être debout, d’être forte, d’être moi. Je n’étais que semblant. Je ne pouvais rien faire d’autre que me retrouver seule. Au fond, qui me connaissait vraiment ? Lilith peut-être. Elle m’avait vu, nue –dans tout les sens du terme- mais le bonheur de son sourire et de ses cheveux blonds ne dura que jusqu’au levé du soleil. Et je voyais encore les larmes couler de ses joues. Et je la voyais hurlant mon prénom, supplication. Elle ne serait pas fière de moi. Celle qui à jamais m’avait ravie le cœur et tourmentée l’esprit. Je l’avais trompée, blessée, laissée, abandonnée. Je n’étais plus rien. Brisée. Alors, non, je n’allais pas bien mais cette caresse sur ma main me donner la force. Une dose de courage. Oui, il faudrait que j’avance pour ces deux hommes, compagnons d’infortunes. De plus, le voyage de nuit dans les collines ne serait pas simple. Dangereux même. Combien de temps mettrait-il pour atteindre le lieu saint ? Deux, trois heures ? Rien que le fait de se rendre chez des hommes de foi me donnait des ulcères. Non pas que je n’appréciais pas le calme et le silence. Le principe de foi m’horripilait. Inculquer des préceptes erronés, décrier les Vices et les Pêchés qu’eux-mêmes commettent me rendait folle. Peut-être faudrait-il que je rende un hommage plus grand, plus beau, plus net et brillant à Equinoxe. Peut-être qu’en faisant ça, la malchance qui me suis s’estomperait et par la Grâce de la déesse, je serais moi. J’aurais une vie, simple et frugale. Une maison, quelqu’un qui m’aime, des enfants… Non, pas d’enfants. Enfin bon, peut-être que le fait d’avoir déjà aimé une femme et un voleur me classe dans les irrécupérables. Le Mal trop ancré en moi. Pourtant, vivre du mal apporte une certaine satisfaction quelque part. On sourie au danger, on rit à la face des gens. Et on a envie de crier, de crier à s’époumoner. On a envie de se mettre nu et de demander si quelque chose n’est pas normal. Les gens ont tellement peur de la différence que les effrayer avec leurs propre originalité devient comique. Les voir s’indigner, s’insurger, prendre en horreur leur propre reflet… Un miroir bien triste qui reflète l’image perdue d’un Royaume, d’une société, de l’Homme décadent, plongeant, se mutilant dans une splendeur en décomposition. Lambeau de chair. Tâche de sang indélébile, pauvres débiles. Emmener Tancrède au prieuré ne serait pas chose simple et le démon roux aurait bien du mal à soutenir tout ce poids. Parfois, je regrettais d’avoir laissé Hatir dans les profondeurs du Vein. Il m’aurait été utile… Mon regard se planta dans les yeux du blessé. Pas un mot, juste un regard. Le simple fait d’être là, sans bouger, sans parler en disait plus long sur lui. Il était d’un courage et d’une sagesse presque exemplaire. La jeunesse passé, il avait surement dû encaissé et apprendre de ses erreurs. Je respirais lentement, sa présence me calmait en apparence. Ma nausée n’allait pas en s’arrangeant. Tant pis, il méritait plus que moi de toute façon. Le démon roux s’approcha, lui donnant un étrange élixir dont l’odeur douteuse ne donnait pas envie d’y gouter.

On ne pourra pas vous porter… Vous êtes bien trop lourd, même si Synëal pense pouvoir le faire. Le chemin promet d’être long…, avait-il compris le sens de ma phrase ? Pas sûre à voir son visage impassible et ses yeux interrogatifs, je reprenais donc, je.. Je pense qu’il serait préférable pour vous comme pour nous que vous retireriez le gros de votre armure qui vous alourdit considérablement...

Ne m’attardant pas plus à son chevet, peut-être un peu trop déboussolée ou gênée par ce que je venais de dire, je me levais, allant chercher deux bout de bois. Ma tête commençait à me tourner sérieusement et mon mutisme n’arrangeait rien. Je saisit mes deux bâtons et m’éloignais encore un peu des deux hommes qui agissaient en silence. Le presque calme ne présageait rien de bon d’ailleurs. J’arrivais en haut de la but et contemplais le paysage. L’herbe se pliait sous les assaut pas très violent du vent. J’avais depuis toujours eu une vue excellente. Elle me permettait non seulement de voir plus loin que la moyenne mais très bien la nuit. En fixant l’horizon, j’espérais vainement apercevoir la silhouette du bâtiment mais rien. Je ne savais pas où il se trouvait exactement et il ne fallait pas que l’on se perde, nos vies en dépendaient. J’inspirais et redescendais vers mes nouveaux compagnons, affairés à allégé un peu Tancrède qu’il faudrait déplacé au plus vite. D’ailleurs, je demandais doucement, la voix faible de se mettre en route. Rassemblant mes forces, j’allumais les deux bouts de bois, laissant une lumière diffuse et chauffante les consumer doucement. Seulement cet acte qui me demandais beaucoup d’énergie eu une répercussion que je n’avais pas envisagé. La Chose se manifeste, me tordant le ventre. Douleur extrême, sueur. Je tombais à genoux, me tenant le ventre comme si cela allait m’aider. Et j’avais mal, très mal. Bien trop mal pour que ça en reste là. Bingo. Quelques secondes plus tard, c’est ma bile et mon sang qui habillaient le sol. Mes larmes n’étaient plus de l’eau mais bien mon propre liquide vital. Je ne voyais plus. J’avais une nouvelle fois dépassé les bornes, les limites que mon propre corps m’imposait. Trop de pouvoir dans un petit corps, voilà que celui-ci en payait le prix. Et je crachais encore ce liquide âcre, tachée, souillée, vidée. Je tremblais et même lorsque le démon s’approcha, je lui intimais, lui ordonnais de ne pas s’approcher. La Chose est bien plus violente et terrible. Elle veux me voir souffrir, me voir me détruire. M’aider ne ferait qu’aggraver mon cas. Plusieurs fois j’essayais de me remettre debout mais le mal me broyée littéralement, mes yeux qui reflètent tout ne donnait comme spectacle que le rouge, cette couleur immonde qui avait toujours jonchée ma vie. Puis, dans un élan de volonté naïve, je me plaçais sur mes deux pieds, aveugle, tremblante, faible et la respiration haletante. Pourvu qu’on ne mette pas longtemps… Les deux hommes bien que faibles aussi s’inquiétaient. Il y avait de quoi, je perdais mon sang par les yeux, le nez, le crachant parfois sur le chemin. Tel est le lien entre la magie et la vie. En abuser d’un réduit l’autre à néant. J’avais cramponné les hauts du soldat et de son porteur, ma cécité m’empêchant de les suivre ou même de les guider. Mes forces fuyaient en même temps que le sang. Ce sang qui avait repeint cette nuit et mon visage. Pourtant je ne voulais pas de compassion. Je ne voulais pas que l’on s’inquiète et même si je ne voyais plus, je me doutais que mes compagnons l’avait compris bien que leur peur, et pour eux-mêmes et pour moi, suintait de tout leurs pores. Au final, notre trio n’était que peur. Nous avions survécu grâce à elle et c’est elle encore qui nous conduirait jusqu’au Prieuré. En une seule nuit, j’avais compris. J’avais compris combien parfois il est bon de se confier et surtout, comment l’entraide peut être plus bénéfique que l’individualité. Ceci était une leçon qu’il faudrait que je me souvienne. En une seule nuit, j’avais laisser les semblants, et j’étais devenue moi, Camelle Elwhang, fille de personne, abomination et bâtarde rejetée de tous.
Et je vous emmerde.


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Tancrède Amalrik



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MessageSujet: Re: Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal]   Quand la quête de l'identité devient la quête d'une vie[ PV Camelle et Syneal] EmptyLun 30 Jan 2012 - 21:28

Elle ne pouvait pas être sérieuse ? Non, elle ne le pouvait pas ! Abandonner mon armure, ma peau, ma seule protection face a un ennemi que je ne connaissait encore bien : Le monde ! Je me devais de réussir a faire avec. J'allais devoir puiser en moi. Puisez dans toute l’énergie qui se terrait au fond de mon être. Aussi insurmontable que cela pouvait paraitre, j'allais devoir le faire...et j'allais réussir. Il n'était pas rare au combat de voir la peur donner des ailes. Voir des hommes courir des heures durant avec les membres inférieurs brisés, simplement guidé par un instinct de survie. Il était temps de s'aligner au côté de ces hommes qui faisait vivre les récits de gloire et de force. Prenant une grande inspiration je tendis le bras droit pour m'emparer de mon fauchon. Je fis signe de reculer a la jeune fille. Je plantais le pointe de mon arme dans la terre. J'étais prêt. Arrachant un hurlement de douleur des les premier mouvement de mon corps, je commençait a me redresser. La première tentative fut vaine. Mais en l'espace de quelque seconde, l'esprit domina l matière, et j'étais a genoux, haletant, le visage humide d'une transpiration qui trahissait ma souffrance. Même si tout allait bien en apparence, chaque seconde était un affrontement entre la volonté et l'abandon.

Affronter....encore et toujours....

J'avais le sentiment que ma vie passé, n'était voué qu'a cela. La violence, la lutte, la mort au quotidien. Les frères d'armes qui vivent a nos côtés et y meurent, aussi rapidement que le temps qu'il faut pour accorder un sourire a la nature, au levé du soleil, un matin d'été. L'adversité, la destruction, le sang, la mort, formant un tout, qui obscurci le cœur des hommes de jours en jours. A croire qu'il n'y avait rien sur cette Terre, ni dans cette vie, qui pouvait pousser un homme a garder la foi en l'Humanité.A cet instant,rien, absolument rien, ne pouvait conforter un tel espoir. Rien, si ce n'était le visage de cette fille qui me poussait a me tenir comme un homme. A mesure que je gagnais un station verticale, je voyais son visage devenir plus grave. Je gardais bon espoir de réussir a faire un pas, puis un autre. Je me trouvais déjà debout, pris de vertige, mais gardant la tête haute. JE fermais les yeux, pour lutter contre la nausée qui me déchirait les entrailles. Alors qu'un silence presque religieux gagna la clairière, je titubait en arrière, incapable de me retenir. Heureusement, mon corps fut stoppé net dans sa chute par le tronc de l'arbre auquel j'étais adossé il n'y avait que quelques minutes de cela. L'impact de ma tête contre celui ci me dégagea de ma torpeur. Reprenant un appui plus sure et plus stable sur le pommeaux de ma lame, j'évitais la chute. Un sourire de triomphe illumina un court instant mon faciès, donnant ainsi l'illusion que tout allait bien.

Mettons nous en route, il n'est pas question que je quitte la seule protection qui me reste....,murmurais-je a l'homme qui semblait vouloir m'aider a quitter mon armure. En revanche, je ne suis pas contre un appui supplémentaire.

Alors que nous prenions lentement le chemin, le vent se rua sur nous, comme les vagues sur les rochers. Il ne nous laissait aucun repis. Enhardis de faire plier l'herbe sous sa puissance, il laissait présager que nous étions les prochains qu'il voulait voir plier. La progression était rude, le froid, n'arrangeais pas mon état de santé, mais je devais garder la tête haute et feindre le bien être pour ne pas attiser la panique du reste du groupe. Chaque pas, chaque vibration, chaque percussion de mon pied sur le sol, étaient un véritable supplice. Une symphonie de souffrance, un concert de douleur.Et comme si cela ne suffisait pas, le vent ne cessait de nous narguer, rythmant notre voyage, comme le ferait le chef d'un orchestre. Nous allions donc au gré du vent, et cela était peu dire. Hasardant un regard a notre guide, je compris que quelque chose ne tournais pas rond chez elle. Malheureusement mon état ne me permettait pas de lui venir en aide, et ceci fit jaillir en moi une frustration inexplicable. Je jetais un oeil a l'homme qui me soutenais et m'aider a marcher. Son aide était appréciable, mais a mesure que le temps passer, ma conscience semblait s’altérer, et je devais lutter pour ne succomber au confort de l'aide qu'il m'offrait. Mon bras avait cessé de saigner. Je n'aurai pu dire s'il s'agissait là d'une bonne ou d'une mauvaise chose. La seule certitude que j'avais était que le temps jouait contre nous....Et en tout terme, au vu des éclairs qui zébraient le ciel, pour en éventrer les nuages et verser sur nous des flots incessant, qui rendaient plus difficile notre progression.
Alors que des heures de marches nous avaient guidées a travers les plaines de Feleth, nous arrivions aux portes du prieuré. Nous n'étions plus qu'a quelques pas de la grille de l'enceinte. Nous y étions arrivé sain et sauf. Tout du moins, sauf ! Car a la vue de cette battisse salvatrice, toutes mes forces me quittèrent et je m’effondrais face contre terre, dans un fracas métallique assourdissant... Je rejoignais alors les limbes de mon esprit, épuisé par ce périple et mes terribles blessures...
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