[Pardonnez la mise en page, je sais pas vraiment ce qui s'est passé!]Nom : Irvil
Prénom : Yall (diminutif de Yallamine)
Rang : -
Âge : 20 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Classe : Barde
Métier : Saltimbanque
Croyance : -
Groupe : Rebelles
Équipement : J'ai une sorte de banjo rafistolé au manche
rallongé de quelques centimètres, sculpté dans un bois foncé,
assez dense. On peut noter quelques entailles sur le corps de l'objet
et de nombreuses annotations gravées au couteau sur le manche, elles
décrivent des symboles dont certains ont été repassés en couleur.
Les quatre cordes sont d'épaisseur variable et chacune semble avoir
été élaborée dans une matière différente. L'instrument est
attaché dans mon dos par le biais d'une sangle en cuir usagée, le
manche tourné vers le ciel. J'ai aussi une sacoche en bandoulière
qui tombe sur la hanche, relativement ample pour y enfouir de maigres
provisions, un couteau à la lame émoussée qui ne sert pas d'arme
et quelques instruments dont un appeau assez ouvragé, de petite
taille, et une petite percussion sphérique bosselée en métal,
renfermant de petites billes elles aussi métalliques. A cette boule
est fixé un cordon qui fait office de dragonne : j'attache cela
autour de mon poignet droit, tandis que la main gauche frappe les
différentes parties de l'instrument.
Talents de combat : J'avoue n'avoir absolument
aucune aptitude au combat, si ce n'est peut-être esquiver quelques
coups de poing maladroits ou jeter le mien sans espérer faire
mouche. Oh, remarquez je me sous-estime, je suis quand même assez
vif et je peux espérer me dépêtrer des situations fâcheuses.
Talents de magie : Me voilà plus à l'aise dans
ce domaine, je peux vous le dire, j'ai quelques pseudo-rudiments en
magie, rien de bien sorcier, c'est en jouant quelques temps que je
sens une petite force intérieure, une sorte d'intuition qui me rend
(vis-à-vis de mes instruments uniquement) capable de trouver une
certaine harmonie. Je m'explique : je peux donner un effet
particulier, envoûtant presque, à mes mélodies et mes rythmiques..
Je peux, par le biais de mon attirail musical, m'avérer assez utile.
Le banjo « Malik » que j'ai moi-même trafiqué, me
permet de perturber un quelconque adversaire (pas pour autant
l'hypnotiser, disons plutôt le déconcentrer), imaginez une note
suraigüe qui vienne lacérer ses tympans par exemple. Après, tout
dépend de la mélodie jouée, je peux très bien redonner un peu de
vigueur à de potentiels alliés, les encourager en quelque sorte,
pas question ici de les soigner, juste de leur faire oublier leurs
blessures, voyez je peux même l'appliquer sur moi. Les quelques
annotations sur le manche représentent autant de combinaisons que
j'ai pu découvrir. En ce qui concerne la petite percussion sphérique
« Talik », j'en fais quasiment le même usage que mon
banjo, les différentes tonalités qu'elle offre me permettent de
moduler les rythmiques et servent davantage contre un adversaire : le
claquant allié à l'harmonie que je peux y mettre produisent des
sons parfois bien désagréables.
Talents
divers : L'appeau
dont je vous ai déjà parlé me sert à communiquer avec les rares
animaux avec lesquels j'ai pu me familiariser dans mes années de
voyage. Je dois bien pouvoir communiquer avec quelques oiseaux pour
le moment. Rassurez-vous, mon expertise ne va pas bien loin pour le
moment, il m'est juste possible de savoir si je suis proche d'une
quelconque agitation, d'ennemis comme d'un village. De trouver
approximativement mon chemin également. A vivre tout seul, j'ai
aussi pu apprendre quelques techniques de traque, cela ne fait pas de
moi un chasseur, disons que je peux me nourrir sans trop de
difficulté. Je peux aussi mettre en avant mes talents de musicien en
société, cela peut servir. Certains ont pu dire que j'ai un côté
assez manuel, je peux concocter quelques potions (que je range
d'ailleurs dans mon sac), des contre-poisons, des antiseptiques, et
même des drogues.
Pouvoirs
particuliers : Mise à part
l'énergie intérieure que j'impulse à mes instruments, je ne vois
rien d'autre.
Apparence
physique : Hmm, je dirais que je suis plutôt
grand, je dépasse le mètre quatre-vingt, plutôt élancé, pas
vraiment taillé, même ridicule par rapport aux guerriers que j'ai
pu croiser jusqu'ici. Les cheveux bruns longs qui tombent sur les
épaules en vrac, un regard assez doux je pense, des yeux d'un vert
émeraude comme ceux de ma mère. Je dois dire que mon sourire a déjà
eu raison de plusieurs jeunes filles, que voulez-vous ? Le musicien
doit plaire. Mon oreille droite est percée, j'ai bricolé un petit
anneau qui me porte bonheur, tout comme l'étrange plaque métallique
qui pend à mon coup, c'est un souvenir monté en chaîne de mon
premier instrument : un xylophone dont j'ai récupéré le fragment
d'une des touches et qui... oh je ne me rappelle plus vraiment du nom
que je lui avais donné... Continuons, j'arbore une chemise ample à
l'origine bleu-ciel mais dont la couleur a clairement passé. Ma
sacoche me tombe sur la hanche gauche comme je vous l'ai dit. Sinon,
je porte un pantalon de toile blanche, lui aussi un peu passé,
souffrant de quelques déchirures que j'ai recousues avec les moyens
du bord. Enfin, on aura une image complète de moi si je vous raconte
que je porte d'épaisses chaussures en cuir qui montent un peu
au-dessus de la cheville.
Caractère,
personnalité : D'un naturel assez détendu, voire
laconique, je ne m'emporte pas sans raison. Un peu moqueur, un peu
frimeur par moments je dois l'avouer. La solitude ne me dérange pas,
j'aime me retrouver tout seul avec mes instruments, pour autant une
bonne fête de village ou une discussion avec un groupe de gens
sympathiques me font plaisir. Pas forcément bavard, je m'adapte
selon les situations. En somme, on peut dire que je n'ai rien de
vraiment spécial, je pense juste être quelqu'un d'agréable, sans
grosse rancœur envers qui que ce soit. J'aime les choses simples et
vivre de ce qui me plaît : jouer de la musique pour les gens. On ne
peut pas dire que j'aie vraiment de but dans la vie, j'ai bien
entendu parler de ces histoires d'anges et de démons mais je suis
bien où je suis. Pourtant, je sens qu'il est temps de prendre ma vie
en main, des gens meurent frappés de misère autour de moi, on verra
comment je m'en sors.
Histoire
: Vous m'en voyez un peu gêné, je n'ai pas
d'histoire trépidante à vous délivrer. Je suis né dans la chaleur
d'une cabane de menuisier, mes parents exercent tous deux cette
profession, j'ai grandi avec une petite sœur dont je suis l'aîné
d'à peine deux ans. Une enfance heureuse, et très tôt un goût
pour les sons. Mon premier instrument, je vous en ai parlé, un
xylophone que mon père m'a ramené d'une de ses réunions
d'artisans. Si je me souviens bien, c'est à ce moment que j'ai
développé cette sorte de don. Je me rappelle avoir martelé
l'instrument avec rage après une taquinerie de mauvais goût de ma
sœur, je m'en souviens bien, elle est entrée dans la petite cabane
où je jouais et où le bois qui servait à mon père était
entreposé. Soudain, son corps s'est paralysé sans raison et elle
est bêtement tombée pour se briser le poignet au sol. J'ai mis du
temps à faire le lien entre cet événement et mon pseudo-pouvoir,
j'ai d'abord eu un peu peur mais cela est vite passé. Profitez car
cela représente un des événements les plus mouvementés de mon
enfance. À dix-sept ans, mon père m'a proposé de reprendre le
flambeau mais j'ai refusé et après une petite crise j'ai décidé
de quitter la cabane familiale (rassurez-vous, je les ai revu depuis,
la famille se porte bien). C'est à ce moment que j'ai décidé de
fabriquer mes propres instruments, depuis je parcours les sentiers et
m'arrête dans les villages que je rencontre pour divertir les gens.
Je comprends bien que les sourires qui apparaissent sur leurs visages
ne masquent pas totalement leur détresse, je sais bien pourquoi, et
je sais qui est responsable de cette tristesse ambiante. Dans un
premier temps, j'ai décidé de ne pas trop me poser de questions ;
mais après avoir parcouru pendant deux ans des contrées assez
variées, j'en suis venu à me dire que je pouvais faire quelque
chose, même à une échelle moindre. J'ai cherché des pistes puis
j'ai entendu parler d'un groupe de rebelles, une organisation assez
vaste. J'ai difficilement pu entrer en contact avec eux, vous
m'imaginez au milieu d'une réunion de secrètes d'hommes à la mine
aigrie ? Eh bien c'est ce qui s'est passé. J'ai proposé mes
services en toute politesse mais j'ai été mis dehors à grand
renfort de coups de pieds. Peut-être que je ne fais pas assez
convaincant ou pas digne de confiance ? Qu'à cela ne tienne, j'ai
repris la route sans pour autant abandonner l'idée de rendre la vie
des gens meilleure. Il n'a pas fallu beaucoup de temps avant que
l'occasion se présente. Le lendemain, j'atteignais un village un peu
plus gros que les derniers que j'avais pu voir. Après quelques
minutes de marche à travers les ruelles sinueuses, j'ai rejoint ce
qui semblait être la place principale où des paysans s'affairaient
à monter une estrade, signe qu'une fête aurait lieu. A la tombée
de la nuit, les rondes ont commencé à animer la place tandis que
des musiciens jouaient furieusement de leurs instruments respectifs.
J'ai pu atteindre l'estrade en me faufilant à travers les danseurs
et j'ai simplement commencé à accompagner les musiciens au banjo,
dans l'ambiance la plus bon enfant qui soit. Je me souviens d'avoir
bu un petit peu ensuite, d'avoir beaucoup discuté. L'ivresse
retombant, j'ai pris la direction d'une auberge qu'on m'avait
généreusement indiquée et dont on m'assurait une nuit gratuite en
remerciement de l'animation à laquelle j'avais pris part, soit. En
chemin, je suis tombé sur l'horrible spectacle d'une femme violée
par un homme qui avait pris la peine de déposer sa cape blanche sur
un muret. Le genre de situation qui, dit-on, fait rejaillir la vraie
nature du spectateur. Je n'ai pas vraiment réfléchi, et me voilà
qui empoigne Malik par le manche et la fracasse sur le crâne du
violeur, le bois supporte admirablement bien le choc. La femme se
dégage de l'étreinte de son agresseur et s'enfuit encore à moitié
dénudée vers une ruelle plus passante. Me voilà face à l'homme
qui reprend ses esprits, l'air plus que mauvais, bien plus imposant
que moi. Il fait craquer les os de sa nuque, signe caractéristique
des hommes violents prêts à en découdre, je fais glisser mes
doigts le long du manche et entame un arpège tapageur. Tout à coup
l'homme plaque une main sur sa tête, à l'endroit de sa plaie, si ça
a bien marché, il doit avoir l'impression qu'on lui martèle le
crâne ; il me supplie d'arrêter mais continue d'avancer vers moi.
J'attends alors qu'il soit à portée et cesse de jouer pour lui
décocher un franc coup de pied à un endroit choisi. La chance
tourne on dirait, il réussit à intercepter ma jambe et s'en sert
pour me projeter violemment contre le muret, par chance ma tête n'a
pas heurté la pierre. En revanche je suis désormais privé de
Malik... Cette fois, l'homme est résolu à ne pas se laisser prendre
dans un quelconque piège, il fonce tête baissée vers moi. J'ai
juste le temps de tirer sur un pan de cape blanche qui pend du muret
que je reçois la charge sans merci de mon adversaire, il a percuté
mes côtes et m'écrase la poitrine avec son épaule, je suffoque.
J'arrive tant bien que mal à me saisir de l'étoffe blanche et
l'enroule, en prenant soin de serrer fortement, autour de la tête de
l'homme qui est toujours à portée. Sur le coup de la surprise, il
s'écarte et je me redresse tant bien que mal. Deux tours en essayant
de tourner également autour de lui pour brouiller ma position et
j'enveloppe les derniers centimètres d'étoffe autour de la gorge de
mon ennemi. Je prends un peu appui sur le muret pour sauter dans son
dos en serrant toujours, il finira bien par étouffer. Au bout de
quelques secondes la masse s'affale et je me recule en grimaçant, je
crois bien que j'ai tué quelqu'un. Je reste planté là pendant une
bonne minute quand soudain on me tape sur l'épaule, encore un peu et
j'envoyais mon poing dans la figure de l'inconnu, je parviens à
freiner le mouvement à temps. Devant moi, impassible, un homme au
visage marqué me parle brièvement, je crois comprendre que je viens
de me débarrasser d'une Cape blanche, et que l'on me prie de venir à
une réunion organisée par les rebelles dans trois jours à un
endroit que j'ai par contre oublié. L'homme s'éloigne et avant que
j'aie pu tout mettre en place dans ma tête, il a disparu. Voilà où
j'en suis, je crois faire partie des rebelles, reste à les
retrouver.
En ce qui vous
concerneA quelle fréquence
serez-vous présent sur le forum ? Ça a l'air plutôt cool,
j'essaierai de passer chaque jour.
Comment avez-vous découvert
le forum ? J'ai décidé de me remettre un peu au rp, Chipp Argan m'a
proposé ce forum et bon voilà.
Quelles remarques pouvez-vous
formuler à propos de l’apparence du forum ? C'est
coco
Test-RP
Je venais d'arriver dans
ce village, j'avais joué un peu plus d'une heure à côté du porche
là-bas, plutôt une bonne journée, les gens semblent plus pauvres
qu'ailleurs mais j'ai rarement autant récolté d'argent. D'habitude
je dépense tout chez les commerçants qui me paraissent en avoir le
plus besoin, mais là... J'ai déniché ce petit appeau et il
m'intrigue. Je suis assis contre la façade de l'atelier de ce
fabricant d'objets en tout genre et une jeune fille qui passe me
jette un coup d'œil furtif.
*...Me demande si mon
appeau marche sur cette fille là-bas. *Je porte l'appeau à mes
lèvres et souffle, un bruit d'oiseau assez étrange résonne, la
fille se retourne et me regarde d'un air bizarre. Je le range, un peu
déçu, et un rire s'élève depuis la porte de l'atelier, c'est
l'homme qui me l'a vendu.
« - Vous aurez peut-être plus de succès avec les oiseaux, qui sait ? »