[Aww tu m'as donné aucun indice de temps :'( ça me bloque un peu... je vais en établir un]

Le soleil se voulait absent en cette fin d'après-midi. Le soleil haut dans l'horizon, mais caché par l'épaisse blancheur de quelques nuages laissant un ciel bleu à découvert. Comme ça, sans aucuns repères donné par l'astre, on aurait cru qu'un océan sans fin dominait l'espace et rejoignait la mer au loin. C'était un temps idéal pour une promenade, une température des plus propices pour se vider la tête de tout mauvais stress qui aurait pu nuire un être vivant. Le bruissement des feuilles doucement bercées par le vent accompagnait harmonieusement l'eau en perpétuel mouvement. Une mélodie apaisante qui accrochait un portrait aux nuances agréable à observer. Vraiment, il s'agissait de la journée parfaite et du moment précis où le stresse n'avait pas lieu d'être. Mais ce n'était pas le cas pour tout le monde.
Maintenant partis depuis quelques mois de la cité dont il avait la gouvernance, un jeune noble se trouvait dans le paysage et faisait bien tâche. Il marchait à une cadence assez rapide tout en étant silencieux, la tête basse, les sens en alerte. Il s'était « exilé » suite à la remise d'une mission officielle de la couronne qui lui avait demandé de faire une reconnaissance, d'enquêter pour le compte du roi. Il n'avait eu d'autres choix d'accepter autrement, le doute qui régnait dans son coeur se serait fait sentir des chiens du souverain. De toute façon, malgré l'hésitation à se joindre à la résistance, il n'avait encore jamais eu l'occasion de faire une action concrète, n'ayant depuis son arrivé qu'était sollicité par un quelconque marchand afin d'équiper ses hommes. Ça avait prit toute la misère du monde pour qu'il puisse rencontrer le seigneur qu'il avait spécialement recommandé et tout ça pour l'ignorer lorsqu'une jeune pucelle avait intervenu durant la rencontre. Ce fameux marchand qui voulait le convaincre d'équiper les gardes de sa ville des marchandises qu'il avait apporté avait par la suite ignoré l'aristocrate, préférant lui filer une mauvaise leçon plutôt que de laisser la garde d'élite du jeune homme s'occuper de ce cas. Il avait eu la délicatesse d'atteindre un peu, puis il s'était retiré dans une colère noire... Comment avait-il osé déranger le constable le plus haut placé de la ville pour ensuite le laisser en plan de la sorte?

Mis à part cette mésaventure, il avait aussi fait quelques autres rencontres. Il avait rencontré une curieuse jeune fille à l'entrée de la ville accompagné de son garde du corps. Ils s'étaient évanouis dans la nuit avant que le seigneur puisse leur demander quel était leur objectif... Il avait aussi passer une soirée à l'auberge et rencontrer une jeune fille, mais il n'était pas en état de se souvenir de ce qu'il s'est passé par la suite [vu que j'ai pas fini ce rp xD]. En effet, il n'avait pas fait grand chose dans sa nouvelle cité...
Cela faisait à peine quelques semaines qu'il était entré en fonction qu'il se vit confier donc cette fameuse mission de reconnaissance... enfin, il s'agissait en fait plus d'une exploration. Accompagné de quelques gardes il devait enquêter dans la région voisine sur un mouvement rebelle suspect et faire un rapport, ou bien intervenir s'ils obtenaient de solides preuves. Le jeune homme avait au début accepter à contre-coeur, puis s'était dit que c'était une chance inouïe de faire la part des choses et pouvoir avancer dans son ambivalence. Il verrait bien s'il s'agissait de barbares anarchiques cherchant à renverser le pouvoir ou bien un groupe revendiquant de vrais valeurs persécutées par la gouvernance.
Peu importait. Pour l'instant, il était sous les ordres de Kaull et devait agir comme tel.

Peu importait aussi si son peuple l'avait rejeté. Il n'avait jamais regretté ses choix, ils étaient nécessaires pour le bien du royaume. Il était un sang loyal, un homme de promesse, un homme de bonté... Il accomplirait son devoir quoiqu'il arrive.

Garde : « Seigneur, est-ce que vous allez bien? »

Une main sur son épaule avait précédé les quelques mots qui le tira de sa rêverie. Assis sur un rocher à l'extrémité d'un camp de fortune ornant un feu en son centre, il n'avait pas bougé ou dit un mot depuis des lustres. Leur enquête leur avait finalement mené aux montagnes non loin des archipels, un lieu lointain de sa cité... de sa contrée d'origine. L'homme qui l'avait ramener sur Terre était un des deux soldats qui l'avaient accompagnés de Venill, un haut gradé.
Il était lieutenant-colonel, plus âgé que lui et plus expérimenté aussi. Il avait été témoin de nombre de choses et accordait une totale confiance à son nouveau chef. Le jeune McCormick savait qu'il pouvait compter sur son soutien, mais il ne le connaissait pas non plus suffisamment pour savoir s'il était prêt à le suivre dans son sentiment de séparation. Seul le temps pourra lui dire.

Vital : « Très bien ne vous en faites pas Marcus, dit-il en levant les yeux vers le garde. J'étais juste... pensif. »

Le soldat lui accorda un bref sourire. L'autre homme, un sergent ne quittant jamais son haume qui recouvrait la totalité de son visage, était aussi un brave compagnon et un bon cuisiner. Il mettait d'ailleurs ses talents en pratique et allait s'affairer à préparer le diner.

Marcus : « Bien, sir. N'hésitez pas si quelque chose vous tracasse... cela fait déjà un moment que nous avons quitté vos quartiers, je crains que la vie de voyageur ne soit celle d'un noble... »

L'aristocrate haussa un sourcil puis se redressa. Il en avait connu des pires, et avait souvent voyagé seul. Il savait bien que le lieutenant-colonel ne faisait que se soucier de lui, sachant de prime abord que son commandant avait une santé fragile. Ce qu'il ne savait pas est que Vital possède une volonté surhumaine qui permettra à son corps de surmonter tous les obstacles physiques qui se présente à lui. Il lui fit signe d'aller aider le sergent.

Vital : « La vie d'un noble est d'être au service de son chef et du peuple, peu importe les obstacles qu'il doit traverser. N'oubliez jamais ceci, lieutenant. Il fit quelque pas vers l'extérieur du campement de fortune. Je vais aller me promener un peu, histoire de me changer les idées... préparez donc le diner avec le sergent et attendez mon retour. »

Il s'éloigna nonchalamment du campement sans vraiment savoir où il voulait partir. Il faisait encore jour, le ciel était toujours de couleur azur. La nuité se rapprocherait inévitablement lors de son retour si elle ne serait tombé, il espérait que ses gardes ne viendraient pas venir le chercher s'il étirer le temps de sa promenade jusque là. Il était présentement habillé de son habit de voyageur habituel, quelque peu sâle mais encore de très bonne facture malgré le temps dans lequel il a voyagé à l'intérieur. On pouvait remarquer après quelques examinations que de riches coutures parcouraient le long des tissus, ceux qu'uniquement les nobles pouvaient se permettre de porter. Le teint pâle du seigneur renforçait son air malade, de longues cernes trahissaient de longues nuit blanchit par le questionnement. Les lèvres du seigneur gardait une tendance de pencher vers le bas, lui donnant l'air grave qu'il arborait habituellement lorsqu'il était sujet à de violentes nausées. C'était le cas en ce moment, mais il était habitué...
Son épée maudite toujours à sa ceinture faisait ses ravages sur sa personne, mais il n'en avait cure. La vengeance de sa bien-aimée animait sa persistance à restait lié à elle. Sa quête du pouvoir l'obligeait à avoir recours à des forces démoniaques... Une aura inconfortable régnait autour de lui, donnant la chair de poule à quiconque croisait son passage. Une aura malsaine provenant de son artéfact magique... Une aura très influençable par l'humeur de son porteur. Cette ambiance qu'il transportait avec lui dévastait n'importe quel être dans son entourage par les émotions qu'il vivait, qu'ils étaient bons ou mauvais. Pour l'instant, on ne pourrait que ressentir la chair de poule.

Cela faisait maintenant un petit bout de temps qu'il avait quitté le campement, plongé dans ses pensées. Il ressentait de la haine quant aux évènements de Sahil Harvey's. Il ne pourrait jamais passer au travers de ce moment douloureux de sa vie. On pourrait prendre en coïncidence le fait qu'aucuns animaux n'osaient croiser son chemin. Instinct de survit? Non, probablement pas... Ils devaient sentir tout simplement que l'air était plus... lourd... difficile à vivre. Il faut dire que ses sentiments étaient des plus noires pour le moment. Le jeune seigneur se souvenait encore des dernières instructions de sa mission... s'il obtenait des preuves assez solides, il allait pouvoir « disposer » des coupables comme il l'entendrait, les supprimer de la manière la plus horrible qu'il le voudrait.
Sentiment de dégoût...

le vent porta à ses oreilles quelques murmures qu'il eut de la difficulté à percevoir.

??? : - J'ai l'impression que tout m'échappe.. Comme si j'essayais de saisir des grains de poussières en suspension dans l'air.. Je suis fatiguée, j'ai l'impression d'être si faible. Ai-je perdue la foi en ma bataille ? En ma rébellion ?.. Je me sens si.. Vulnérable, désemparé.. Je ne sais pas sûre qui me reposer, où qui pourrait m'épauler.. J'en viens à me méfier de tous ceux qui m'entoure, puis-je simplement trouver quelqu'un pour m'épauler comme là fait Ezekiel ?.. Je suis perdue, je ne trouve pas le chemin.. Peux-tu simplement m'aider d'où tu es mère ?..

Le jeune homme figea. Que venait-il d'entendre? Était-il devenu fou au point d'entendre des voix? Était-ce un souvenir de sa bien-aimée...? Celle qui avait prit le pouvoir du mouvement des rebelles de sa région d'origine, celle qui voulait se battre pour le peuple?
Non.

Il regarda dérrière lui, et aperçu une silhouette dos à lui, adossé contre un arbre. Sa mission passerait-elle avant tout? Tout ce qu'il savait, c'est que ses sentiments qu'il vivait en ce moment était très instable et se rassemblait sous l’étendard de la haine. Discrètement, il s'approcha de cette personne en dégainant son épée... Son aura devait forcément le suivre et elle sentirait comme un courant d'air froid, elle esquissera sans doute un frisson. Il était parfaitement conscient que ses talents de bretteur et ses sens aiguisés le permettra de la pourchasser aussi loin qu'elle pourra courir... Il savait que le pouvoir du démon prenait peu à peu possession de son être, qu'il profitait de souvenir douloureux pour rendre confus l'esprit d'Alexander.
D'une rapidité féline il escalada l'arbre auquel était adossé cette jeune personne puis sauta de l'autre côté, atterrissant dans une grâce inhumaine devant la dite personne, pointant sa lame vers son cou. Il fixa la jeune fille de son visage effroyable.

Vital : « Moi, Alexander Vitality McCormick premier du nom, seigneur de la cité de Venill, vous met en arrestation pour participation aux mouvements de rébellion et possible actes terroristes. Toute résistance de votre part est futile... »

Il fronça ses sourcils

Vital : « Auriez-vous quelque chose à dire pour votre défense? »

[Gloomy side BWAHAHA... t'inquiètes jte tuerai pas :p]