''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 L'éveil du Lion Noir

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Slade Lion-Noir

Commandant | Le lion noir.

________________

Slade Lion-Noir
________________


Race : Humain des Cités-États
Classe : Maître des lames
Métier : Membre du Parlement | Commandant d'armée
Croyances : Panthéon du Solstice [Publique] - Athée [Privée]
Groupe : Cité de Venill

Âge : Plus jeune d'apparence qu'il ne l'est vraiment.

Messages : 188

Fiche de Personnage : [Fiche en cours de ré-écriture, bande de rigolos va.]

Histoire de Personnage : -

► Les motifs du passé - Prélude
► Le mercenaire du Roi - Chapitre 1 [En cours d'écriture]


L'éveil du Lion Noir _
MessageSujet: L'éveil du Lion Noir   L'éveil du Lion Noir EmptySam 21 Avr 2012 - 9:51

L’éveil du Lion Noir



« - On peut dire que vous êtes tombé bien bas, maréchal. »

L’odieuse voix de la cape blanche tira le dirigeant des terres de l’ouest d’un demi-sommeil, déshonoré, humilié, assis dos contre les murs insalubres des geôles du palais royal. La noble stature qu’il avait adopté pendant tant d’années n’était désormais réduite qu’a une simple barbe, des cheveux sales et une peau ravagée, couvertes de bleus et de contusions multiples. Cependant, aucun de ces os n’avais été brisés, ni sa volonté qui avait fait sa fierté et sa renommée pendant des années.

« - Allons, cape… Murmurait le prisonnier. Ne m’appelez plus par ce que je ne suis plus, vous m’ôteriez le poids de votre condescendance. 

- J‘essayais d’être aimable, on m’a toujours appris a être agréable et respectueux avec les morts. Dit-il d’un ton hautain.

- Voyez vous ça, ce sont vos incestueux de parents qui vous on appris cette valeur ou les enfants que vous massacrez vous et les vôtres qui vous on fait réaliser l’importance du respect envers les défunts ? Narguait le prisonnier, le feu du défi brûlant dans ces yeux.

- Je pense que sa grâce Kaull Hendermark ne m’en voudra pas trop si je vous abime avant votre mise a mort. Gardes ! Ouvrez la cellule et tenez-le bien, je vais lui donner une leçon qu‘il n‘oublieras pas, du moins du restant de sa très raccourcie de vie.

- Je vous ai blessé dans votre fierté jeune homme ? Ricana le prisonnier. »

Un garde, vêtu d’une ridicule cotte de maille et d’un casque qui ressemblais plus a un saladier qu’a autre chose maniant une hallebarde qui elle étais tout de même correcte, pour un travail de pécore. Ce garde, arrivait en courant, visiblement son haubert trop large et trop grand pour lui et le casque lui recouvrant presque la totalité des yeux. L’amusante perspective d’une armoire a glace engoncé dans une lourde armure de plaque parfaitement ajustée, portant de riches ornements et une cape d’un blanc symbolique a côté du garçonnet maigrelet portant un équipement deux fois trop lourd et trop grand pour lui, brutor et molasse, deux personnages qui collaient bien ensemble. Les méchants des contes pour enfant en somme.

Le bruit du fer glissant sur lui-même lors de l’ouverture de la cage résonna dans toute les geôles et le bruit régulier de l’armure alors que la cape blanche s’avançait d’un mouvement lent et presque insultant vu son envie de fracasser le prisonnier.

Empoigné par le col, le prisonnier fut soulevé d’un mouvement, stupide comme du bétail, mais fort comme un bœuf, ce n’étais surement pas sa première rouste qu’il mettais a un prisonnier, par expérience, le concerné savait que beaucoup de capes blanches s’amusaient a torturer les prisonniers eux-mêmes, quand les bourreaux royaux étaient débordés, ce qui étais souvent le cas dans ces temps de crise.


« - Regarde toi ! Traître ! Tu avais tout ! Une place forte, des bannerets, une armée qui ridiculisait presque toute celles des terres avoisinantes et te voilà a la merci d’une cape blanche ! Tu pensait vraiment pouvoir nous mettre a genoux avec ta ridicule pression sur les terres de l’Ouest et renverser notre grâce Hendermark ?! Criai la cape blanche, postillonnant sur le visage du prisonnier.

- J’en avais… Ourf… L’espoir. Lâcha le prisonnier, même si il restait d’une grande force, son emprisonnement l’avait affaibli et la pression sur sa nuque se faisait de plus en plus forte.

- Tu as tout perdu ! Si tu ne meurs pas des suites de ce que je vais t’infliger tu criera pour qu’on vienne te donner un coup de dague dans la gorge ! »

Avant même que le prisonnier puisse rétorquer, il sentit un énorme choc dans son estomac, suivit d’une douleur vive. Suivit d’une douleur dans le bras et dans les cuisses, l’armure renforçait la puissance des coups du tortionnaire, lâchant des bruits étouffés de douleur a chaque impact, mais malgré la douleur qui commençait a remonter dans sa colonne vertébrale, le prisonnier gardait la tête haute, toisant la cape blanche.

« - Tu.. Ne pense tout de même pas… Que tu arriveras a me mettre a genoux aussi facilement… Si ? »

Fou de rage par cette énième défiance, la cape blanche continua de le rosser, a coup de poing, de genoux et de pieds. A un tel point qu’il ne sentais plus la douleur, juste ces muscles se compresser sous la puissance de ces coups et surement un organe ou deux s’entrouvrir a force de subir ces attaques incessantes. Il pouvait sentir ces os se fêler, le prisonnier espérait qu’il lui casse un bras ou l’autre mais malgré la rage de son bourreau, c’était un professionnel qui semblais connaître les endroits les plus douloureux où taper et surement avait-il compris par expérience que briser les os était le meilleur moyen de rendre les gens insensibles a la douleur, un maître en matière de douleur.

« - Alors ! Karaan Merderik, qu’est-ce que ça fait de se retrouver a la place des traîtres et au seuil de la mort ? Réponds-moi espèce de larve humaine ! »

Relevant la tête, un filet de sang coulant de son nez et venant se noyer dans sa barbe, l’œil doré du prisonnier brillait du feu de la vengeance et de la colère, insulté par un homme dont la vie n’avais été que plaisirs, viols et massacres.

« - Avant que le soleil ne se couche, je vais t’arracher l’œil avec mes dents puis je te tuerais. Dit-il d’un ton tellement glacial qu’il pu sentir la poigne de son bourreau un instant.

- Ah.. Ah oui ? Tu crois ça ? »

Levant sa main gantelée de fer, la cape blanche approcha sa main de l’œil détruit du prisonnier, sentant que ce gantelet de fer s’approchait de son regard fit tressaillir le prisonnier. Alors que le bout de l’index commençait a pénetrer son œil, une douleur des plus intenses parcourut tout le corps de l’homme qui poussa un hurlement terrifiant alors que chaque seconde passant, son tortionnaire mettait son doigt dans l’œil mort de l’ancien maréchal. Un liquide blanc commença a couler sur le visage du prisonnier qui hurlait a la mort, son œil compressé dans son orbite, des larmes de sang coulaient de son œil valide pendant que le liquide blanc, vestiges de l’iris et la cornée, formait des larmes sur les joues du prisonnier. Le doigt a moitié infiltré dans le visage de l’homme, le tortionnaire le lâcha et se mit a rire d’un rire glaçial.

« - Alors tu sens toujours ce qu’il se passe dans cet œil ? Dit il en léchant le bout du doigt gantelé, goutant au jus d’œil pressé. J’espère que tu as apprécié notre discussion, car moi j’ai adoré, regarde bien mon visage avec ton œil restant, traître. Dit il en se penchant vers lui. Car a chaque fois que tu le verra, tu sentiras ce doigt pénétrer ton orbite droit. Et je prendrais un plaisir a te faire hurler chaque fois que tu me contrarieras. Compris ? »

Le prisonnier ne répondit pas, se tenant la partie gauche de son visage de ces deux mains, soufflant, gémissant même sous l’immense douleur qui parcourais son corps avant de perdre connaissance petit a petit.

C’est quelques heures, jours ou minutes plus tard que le prisonnier se réveilla, toute ces douleurs avaient disparues, son corps formidable avait réparé les dommages causés par brutor, mais son œil n’étais pas mieux entretenus qu’avant, si ce n’est une croute qui avait recouvert tout son œil droit et obstrué le trou par lequel coulait auparavant la cornée et l’iris compressés. Levant la tête vers le plafond couvert de mousse, d’insectes et autres moisissures, il se mit a réfléchir intensément, il devait partir d’ici, car la cape blanche étais bien capable de le tuer, mais si il voulait tuer brutor, bien qu’il en était parfaitement capable dans son état actuel, la garde entière serait alarmée et sa mort viendrais rapidement et implacablement. Comment faire ? Peut-être qu’en lui crevant les yeux mais ne le tuant pas il n’aurait plus a subir les tortures ? Ou en lui arrachant l’œil droit avec les dents, pour qu’il comprenne la souffrance qu’étais la sienne lors de ces visites qui devenaient quotidiennes. Son formidable cerveau tournait a plein régime, il ne semblait pas trouver de solution qui ne le mettait pas directement en danger et qui n’impliquait pas de devoir combattre toutes les capes blanches du palais royal. Mais il ne pouvait rester ici une journée de plus, pas une.

« - Jeunot ? Commença le prisonnier.

- Je.. Heu… Je n’ai pas le droit de vous parler, monsieur. Commença la voix tressaillante du garde.

- Oublie un peu ton uniforme et parle en tant qu’homme s’il te plait, tu n’est qu’un enfant. Pourquoi travaille tu dans cet endroit d’horreurs ? Tu en tire une fierté de servir dans l’armée du roi ?

- Heu.. Je… Ne m’attendais pas a ça, quand je me suis engagé au service de notre gr…

- Épargne moi les titres s’il te plait. Je vais mourir ici.

- Je ne… M’attendais pas a ça quand j’ai rejoins l’armée pour être franc… Toute ces horreurs, ces sinistres gens qui torturent des hommes a l’air innocent…

- Tu sais pourquoi ils m’ont mis ici ?

- On ne m’a rien dit. Annonça le garde, semblant prendre de l’assurance quand au discours se voulant rassurant de son interlocuteur.

- J’ai ourdi une conspiration dans le but de prendre le trône, de réinstaurer la morale et l’humanisme dans cette société, d’enfin pouvoir avoir un royaume qui mérite qu’on se batte pour. Est-ce que tu veux que je te raconte toute mon histoire ? J’ai besoin de me confesser a quelqu’un.

- Heu… Oui, évidemment ? Hésita le garde.

- Mon nom, n’est pas Karaan Wederik comme tous semblent le croire, je me nomme Slade, j’étais il y’a des années l’un des commandants de la rébellion ainsi qu’un des chasseurs de tête au service du Roi, je menais une double vie dans un meilleur avenir pour ce Royaume. J’ai tué beaucoup d’hommes en pensant que ma cause étais juste, j’ai ourdi d’énormes machinations qui se sont toutes soldées par du succès. J’ai détruit des arsenaux, mis a sac des casernes, sabotés des convois entiers et massacrés des capes blanches a un tel point que j’en était devenu craint de tous ceux qui aujourd’hui me torturent.

- C’est vous l’homme au masque de fer ? Dit le jeune homme semblant devenir admiratif.

- Tu as de la déduction, garçon.

- Quand j’étais petit, j’admirais votre travail, tout le monde me disait que vous étiez une légende et que vous aviez le pouvoir de tuer un homme en invoquant la puissance de la foudre, est-ce vrais ?

- Tant de bruits courraient sur moi ? S’interrogea le prisonnier. Et bien en quelques sortes, j’utilisais de la poudre noire, un mélange de souffre et de salpêtre, pour propulser un projectile sur les hommes, rien ne résistais a la vitesse d’impact et je visais bien. C’est de là qu’est né cette histoire. Expliqua brièvement le prisonnier.

- Oh, ce n’est donc pas magiq… Commença le prisonnier intéressé.

- Je déteste les mages, avec leurs tours de pacotille, ils me font mal au crâne. Coupa rapidement le prisonnier. Attends, tu entends ce bruit dans la serrure de l’escalier ? Vu la lourdeur du bruit des pas, c’est la brute qui viens me rendre sa visite quotidienne. Commenta le prisonnier. »

Alors que les bruits de pas s’approchaient, a l’étonnement du garde, il s’avérait qu’en effet il s’agissait de la cape blanche surnommée Brutor. La cape blanche ordonna d’un mouvement sec de la tête au garde d’ouvrir la porte de son défouloir privé. La cellule de notre cher prisonnier. Cependant, Slade, n’étais absolument pas d’humeur a se laisser tabasser une fois de plus. Soulevé comme un sac de pommes de terres alors que la cape blanche, s’amusant d’avance a son défouloir, lui souriait de ces dents rougies par le vin et un repas copieux visiblement, l’imbécile ne connaissait pas le fonctionnement de son corps a défaut de connaitre celui de ces victimes. Alors que le premier coup de poing, visant les côtes comme a l’habitude qu’il avais pris, venait de tomber, il put voir les yeux injectés de sang de son tortionnaire, le fixant, écarquillés, comme si il venait de prendre une drogue excitante en plus de l’alcool et son repas copieux. Son sourire se muant lentement en celui d’un dément rendu fou par le plaisir d’accorder le cadeau de la souffrance a autrui. Cependant, a force de tortures, il avais pris des libertés, même si ces mains étaient liées, Slade pouvait bouger le menton et le visage assez près pour lui embrasser le front… C’est alors qu’un sourire parcouru la bouche du prisonnier a la surprise du bourreau.

« - Dans exactement deux secondes, je t’arrache l’œil droit avec les dents. Commença-il alors que son tortionnaire éclata d’un rire sadique.

- C’est ça ! Et j’t’offre les couverts pour le dégu… »

N’ayant même pas eu le temps de terminer sa phrase, que Slade avais plongé tel un oiseau de proie sur l’œil de son bourreau et avais donné un coup de dent tranchant l’œil en deux. Brutor lâcha le prisonnier en portant ces mains sur son œil droit en poussant un hurlement terrifiant, celui de la surprise mêlé a la douleur. Une douleur inimaginable, tellement puissante qu’elle mettais a terre les plus robustes hommes du monde. Cependant la douleur fut de courte durée pour la cape blanche dont la vue venait d’être arrachée d’un coup de dent vif. Car profitant du tumulte qu’il venait de créer et de la réaction de terreur du garde, trop occupé a chercher quoi faire, Slade donna un coup de pied dans la gorge de la cape blanche, le tuant sur le coup alors que ces cervicales percèrent la nuque d’un coup sec.

Le menton couvert d’un sang qui n’étais pour une fois pas le sien. Slade ouvrit la porte et sortis de la cellule, profitant d’un plus grand espace de mouvement que les quelques mètres carrés qui avaient été témoins de milliers de pas au cours de semaines passées. Tournant son visage vers le garde. Slade eu un sourire et bondit vers lui pour lui donner un coup de tête, le plongeant dans l’inconscience en l’espace d’un instant. Retrouvant sa harde et sa vigueur d’antan, Slade se mit a courir, assommant les gens se trouvant sur son passage de coup de pieds bien placés et de coups de têtes calculés. C’est quand il se cacha dans la salle d’armes qu’il se rendit compte de l’effervescence qu’il venait de créer ne pouvait pas être contournée par sa seule force et ces capacités martiales. Il devait réfléchir. Et vite trouver un plan. Quand il se rendit compte qu’il étais dans cette salle remplie d’uniformes et d’armes réglementaires. Ni une ni deux, il enfile un haubert après avoir cassé ces liens faites de cordes contre la lame d’une hallebarde, enfilant des gants de maille, des bottes de cuir masquant ces vêtements de prisonniers, il sortis de la salle d’armes comme un garde pris au dépourvu le ferait, courrant a la va vite hallebarde a la main. C’est ainsi qu’il se faufila a travers la forteresse comme il pouvait, narguant de cette manière toute la garde royale présente et enfin après des semaines passées dans les geôles, Slade voyait le ciel au dessus de sa tête, des gens, des foules. Ce fut un renouveau pour lui, de nouvelles sensations le frappaient, des sensations qu’il avait cru disparues a jamais.

Le tonnerre s’éveilla, quel sublime tableau, un prisonnier, déguisé en garde, dissimulé dans la foule de Medorass, sentant la pluie le toucher, le laver de ces douleurs passées. Des semaines passées dans la moiteur des geôles, tout, arrêté en un instant par un mouvement audacieux et beaucoup de chance. Slade venait de se libérer, il avait tué l’homme qu’il voulait massacré depuis des semaines. Voilà qu’il était libre.

Cependant, ne perdant pas de temps, il couru a travers les rues, passant dans les méandres des veines de la ville recherchant une ruelle délabrée que lui seul pouvait reconnaitre grâce a son étonnante mémoire.


____

« - Vous un masque vous aussi, mon commandant. »
____

Arrivant dans une ruelle, Slade s’arrêta devant une dalle qui fut un moment marquant de sa vie.

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« - Ne vous moquez pas de moi Setsuna, je sais qui vous êtes. Je n’oublie jamais une lame ni une description. Votre tête est mise a prix a plus de cinq cent mille pièces d’or, de quoi vivre a l'aise jusqu'à la fin de mes jours. »
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Sous un lieu qui avais marqué sa vie, Slade donna quelques coups a l’aide d’un morceau de bois dans un mur légèrement cassé. Après plusieurs coups qui résonnaient dans la ruelle. Slade finit par défoncer le mur qui renfermait un coffre. L’ouvrant, il fut frappé par un masque en fer blanc, d’une cotte d’écailles, d’un bâton et d’une réserve de poudre noir et autres artifices, poisons en tout genre. Prenant le masque dans ces mains, il le regarda l’air intrigué, puis sourit, se reconnaissant, se retrouvant. Alors qu’un éclair fendit le ciel, illuminant la ruelle. Slade porta le masque a son visage et se senti submergé d’un flot de force et de puissance. Il venait de se retrouver, Slade avait enlevé tout ces masques pour redevenir lui-même.

Celui qui fut le loup borgne pendant un temps, le Lion Noir de l’Ouest pendant un autre, venait de revenir.
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L'éveil du Lion Noir

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