''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 La belle et la bête [PV : Nifhel]

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Melpomène d'Ambre

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Melpomène d'Ambre
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La belle et la bête [PV : Nifhel] _
MessageSujet: La belle et la bête [PV : Nifhel]   La belle et la bête [PV : Nifhel] EmptyMar 13 Mar 2012 - 21:26

Instants précieux. Instants volés à une vie que j’abhorre plus que jamais. Instants fugaces qu’une aube nouvelle m’arrachera trop vite sans que pourtant je n’y puisse rien changer. Alors profitons en, sans s’attarder sur ce temps qui glisse entre mes doigts gourds. Les malheurs arriveront bien assez tôt pour mon âme fatiguée.

Le Vein, changeant, m’a engloutie dans son ventre pâle. Halluciné, il glisse ses doigts de brume autour de ma personne. Rampant. Animal tapi dans le brouillard qu’il adore. Et les arbres sombres que je discerne aux alentours sont autant d’ossatures à ce monstre indolent. J’ai disparu de tout endroit répertorié il y a ce qu’il me semble plusieurs heures et m’enfonce à chaque pas un peu plus dans l’inconnu de l’inconstant.

Les ombres et bruits se sont succédés autour de moi sans que pourtant nul encore ne soit venu m’importuner. Inhabituel. Je poursuis, la main posée sur la garde de mon Ébène, en échange constant avec ses émotions tant son acuité au danger est plus forte que la mienne. Elle a su faire fi des parasites moraux, et je demeure seule en ligne de compte dans le prix à la conscience.

Le paysage morne ne donne guère envie de s’y attarder. Les conifères environnants semblent plus maladifs qu’attrayants, leurs branches morbides pendent tels des bras fatigués en quête de répit, grattant le sol sombre de leurs ongles blessés. Le chemin sous mes pieds a depuis longtemps disparu. J’erre. J’erre en quête d’une distraction prompte à apaiser mes tourments illusoires. Distraire mes pensées imprudentes et moroses...

L’horizon soudain s’illumine d’une clarté aveuglante dont la lumière se diffracte dans la brume. J’en cherche la provenance sans grand succès pourtant. Elle disparait aussi vite qu’elle a vu le jour, fugitive et furtive étoile dans un ciel de désolation. Hallucination ? Je ne saurais le dire tant tout me parait irréel dans ces terres maudites. Que le Vein est cher à mon coeur ! Où d’autre trouver tel amusement, telle passion déchaînée, tel attachement à la mort la plus certaine ?

La sensation désagréable d’être observée remonte le long de mon échine dans la seconde où l’Ebène semble se crisper. Quelque chose alentour a des intentions désormais dépourvues de neutralité, il est temps que je réagisse. La lame glisse silencieusement hors de son fourreau, extension naturelle de mon bras, membre de ma chair. A deux, l’espérance de vie de l’importun a chuté drastiquement en une poussière de secondes. Un bruit imperceptible retentit soudain, confirmant mes doutes. Quelque chose m’a pris en chasse.

Je m’arrête. J’observe les alentours. Mon corps s’est figé, statue d’albâtre dans la décadence brumeuse. Le souffle léger caresse mes joues pâles, la brise jouant de quelques mèches échappées à la natte de mes cheveux. Le silence. Les muscles en éveil. Les réflexes à fleur de peau. Les yeux fermés, inutiles, la confiance reposant pleine et entière sur les sens surdéveloppés.

Guerrière létale. Guerrière fugace. La sanction va tomber. Il serait stupide en cet instant de chercher à m’ôter la vie.

J’attends l’imprudent.
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Nifhel

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La belle et la bête [PV : Nifhel] _
MessageSujet: Re: La belle et la bête [PV : Nifhel]   La belle et la bête [PV : Nifhel] EmptyMer 14 Mar 2012 - 15:21

Ici, personne ne sait jamais si le soleil brille, si la lune brille, si il y a des étoiles ou non, si il fait jour, ou non, rien ici ne peut donner une quelconque information sur la position ou même encore une sortie, car oui, ici, vous êtes enfermés, avec cette bête. Ici, rare sont les personnes à s'en être tirés, et les seuls revenus, démembrés et traumatisés refuse de dire quoi que ce soit mise à part des menaces de mort, d'elle, elle ? Oui, la créature, cette chose qu'une seule personne eu le courage de décrire, enfin décrire, aperçut, la seule chose qu'il aurait réellement vue été des crocs, se plantant dans la chair de ses compagnons et arrachant cette peau qu'elle dévorait avidement dans l'obscurité de la forêt.

Nifhel était couchée, sagement sur le flanc droit de son corps, son corps contre un arbre mort, mort et triste comme tous ses semblables en ce lieux abandonné de vie, seuls des cries d'animaux à l'agonie étaient encore passible de qualifier de bruit, aucune herbe, aucune feuille, aucune vie résidait dans ce monde, perdu et hors d'atteinte des plus peureux, seuls les fous ont une chance de découvrir ce lieu dit maudit et hanté. Ses griffes raclaient nerveusement le sol dur de pierres, le visage caché par de longues mèches brunes, à travers, l'on pouvait cependant apercevoir la rougeur sanguinaire de ses yeux, fixant l'étendue de squelettes humains au sol. Des casques, des armures, des capes, des épées, des dagues, des arcs, tout et n'importe quoi trainés par ci et par la, les restes de certains cadavres in-désirés de la jeune femme étaient mangés par les larves, ou allaient ensuite pondre leur œufs pour leur progéniture répugnante.

Les raclures de ses griffes au sol montrés bien son stress, dû à l'approche d'une proie repérée depuis qu'elle entra ici, car, dans cette forêt, il n'y a jamais plus d'une odeur humaine à la fois. Se léchant déjà les lèvres, elle se redressa et s'enfonça dans la brume épaisse, blanche et glacial. La proie s'approchait, son odeur rendait la bête folle, salivant, continuant son repérage dans la brume, jusqu'à ce qu'elle la vue enfin, une femme, d'apparence relativement jeune, d'un physique alléchant et, une odeur animal étrange émanait d'un drôle de sac qu'elle portait avec elle.

Ses griffes craquèrent par mégarde une brindille au sol, alertant la proie qui dégaina son arme, elle semblait prête au combat, et pas décidée à se laisser faire. La brume enveloppait les deux corps de chair, bien que la sauvageonne n'avait que la peau sur les os, ses caractéristiques physiques étaient redoutable. Se glissant sans bruit derrière l'inconnue, puis, griffes sortis, son corps brûlant d'envie de planter ses crocs dans cette chair nouvelle et à l'odeur irrésistible, sa crinière s'hérissa le long de sa colonne vertébral, sa vue perçante illuminée de sang lui signala d'agir maintenant, et la bête obéit, sautant vers ce qui était pour elle, la proie.
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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: La belle et la bête [PV : Nifhel]   La belle et la bête [PV : Nifhel] EmptyMer 21 Mar 2012 - 18:32

Le temps se fige dans son carcan d’airain. L’instinct, l’Ebène, la survie... me soufflent soudain que l’importun est sorti de son trou. Dans l’instant, j’ai modifié ma position, attendant qu’il attaque, prête à le recevoir. C’est pourtant une masse de fourrure qui s’est jeté sur moi avec folie. Les réflexes entrent en jeu avant même que mon esprit ne commande, trop habitués à sauver ma peau.

Je recule d’un pas, incline mon buste en arrière, quelques centimètres à peine, suffisants néanmoins pour désarçonner la bête que je repousse de mes avant-bras gantés de fer sous le cuir rouge de ma tenue. Les griffes acérées raclent l’alliage fin, déchirent le tissu, mais la chair demeure intacte bien que meurtrie du choc du poids de la bête. Mon adversaire se reprend souplement et atterrit au sol dans une position tout ce qu’il y a de plus animale. Le souffle rauque de la bête se mêle aux grognements mauvais qui traversent ses lèvres plissées, et la haine toute entière semble émaner de son aspect.

Je demeure en position de défense, bien décidée à ne pas me laisser submerger par l’animal. Son allure pourtant parait humaine, et la surprise me frappe en croisant ses prunelles couleur feuillage entre deux mèches folles de sa crinière. J’en ai croisé des démons dénués de toute humanité, mais pour celle-ci, quelque chose cloche, et les relents d’une civilisation disparue demeure dans son regard, si infime pourtant que la soif de sang prédomine largement...

L’être m’intrigue, et j’abaisse perceptiblement ma lame pour l’inviter à se détendre. Mes sens sont toujours en alerte, mais ma position incite à l’apaisement, pour un temps au moins. Je n’ai nulle envie de me battre contre une créature si frêle, et si je ne doute pas un instant de sa détermination et de son potentiel offensif, alors que je suis armée jusqu’aux dents, elle n’a aucune chance. Je demeure à l’affut tant les êtres du Vein peuvent s’avérer dangereux.

«Et bien ma fille, on est perdu ? Sois sage, j’ai de quoi te sustenter sans que tu n’aies besoin de me couper en morceaux, regarde...»

Ma main libre plonge dans ma besace, l’autre toujours fixée sur l’Ebène, et en sort un morceau de viande de belle taille que j’envoie devant la bête sans ciller. Qu’elle se mette un peu de chair entre la peau et les os avant qu’on revienne discuter.

Elle n’a pour l’instant pas les tripes de m’affronter. Elle n’a pas à le faire. Sans que je me l’explique bien, la pitié demeure en mon sein vis à vis de cette demoiselle sauvage, et mon implacable fierté s’abaisse face à ma volonté de l’aider.

Ambre, ton sang s’affaiblit...
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MessageSujet: Re: La belle et la bête [PV : Nifhel]   La belle et la bête [PV : Nifhel] EmptyMer 28 Mar 2012 - 16:56

Ses griffes raclèrent l'acier de ses gants jusqu'à les déchirer, sa faim la pousser à agir n'importe comment pour dévorer cette chair qui semblait.. Inaccessible. Néanmoins, une odeur, moins forte et moins attirante se faisait sentir, une odeur.. De viande, animal.. Une chose oubliée, une senteur méprisée mais tant convoitée. Ce parfum venait d'une sorte de sacoche, ou sa proie avait plongée le bras pour en sortir une viande, dépecée, coupée et ne ressemblant en rien à un animal.

La nourriture fut jetée aux pieds de la sauvage qui sursauta en arrière en grognant, se plaçant en posture défensive face à chair au sol. La fixant un long moment en reniflant de loin, s'approchant, petit à petit en fronçant les sourcils, se déplaçant à quatre pattes jusqu'à avoir le nez contre l'humidité froide de la viande couverte de poussière de terre. Éternuant dans un crie animal suite à l'inhalation de cette poussière, elle déposa sa main dessus puis la retira d'un coup sec, grognant toujours.

Approchant à nouveau son visage, elle passa sa langue dont la salive s'étalée sur le gras friand de la viande. Mais le gout de la terre n'était pas agréable, s'énervant de ce manque de saveur, elle sauta sur cette dernière et l'arracha en deux de ses crocs acérés, la dévorant ensuite sans autres formes de procès. Son ventre gargouilla, elle en voulait encore, toujours, faim, son appétit était d'or.

Dévoilant ses crocs à ma femme qui s'était exprimée de façon incompréhensible, elle s'approcha, salivant, passant sa langue sur ses lèvres affamées. Tournant autour de sa proie sans relâche, l'analysant, de haut en bas, la fixant dans les yeux, à droite, à gauche ? Nifheel se redressa sur ses jambes, le dos courbé, se plaçant de la même façon qu'elle, mais tomba. Sa proie l'amusait, pourquoi ne pas combiner appétit et jeux ? Après tout, dans les deux cas elle serait comblée.

Les chouettes chantaient un air sinistre, le vent frappait l'inconnue de sa fraicheur frissonnante, la brume dansait autour de ses jambes, le regard rougeoyant d'envie scrutait les prunelles étranges de cette femme, la lame, était certes effrayante, mais pas assez pour décourager l'animal, et encore moins pour lui faire oublier sa faim grandissante et affolante.
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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: La belle et la bête [PV : Nifhel]   La belle et la bête [PV : Nifhel] EmptyMar 3 Avr 2012 - 12:06

Après plusieurs minutes passées à inspecter la viande, la sauvage s’y laisse tenter et la dévore de crocs acérés. Je l’observe sans mot dire, la laissant à son repas sans la déranger tant ces choses sont importantes pour les animaux. Le ventre prime, les besoins primaires et la survie sont maitre mot. Mon imagination galope déjà pour imaginer une vie à telle démone à l’apparence pourtant humaine mais aux instincts assurément bestiaux.

Son repas expédié, je deviens de nouveau le centre de toute son attention, constituant un repas qu’elle doit estimer fort savoureux. Je ne lui en laisserai pas l’occasion pourtant, il n’en est pas question, mais je me refuse néanmoins à la blesser également. Le dilemme croit tandis que je me suis érigée en protectrice de celle-là même qui veut me tuer. A quatre pattes, elle m’observe, me tourne autour. Elle tente de m’imiter, mais son équilibre précaire la fait basculer immédiatement. Elle sourit d’une satisfaction purement bestiale, et ma main reste sur la garde de mon Ebène tant je ne tiens pas à être surprise par telle entité.

Mon esprit fonctionne à toute allure, cherchant le moyen de sustenter la bête qui semble encore affamée alors que mon dernier repas vient de lui être abandonné. J’ai des doutes quant à l’accueil qu’elle ferait à la miche de pain qu’il me reste. Il nous faut aller chasser, mais les environs ne doivent pas être des plus grouillants de vie. Que fait une telle créature ici ?

Sans dire un mot cette fois-ci, je recule d’un pas avant de me retourner, dos à elle, et d’entamer mon avancée vers quelque part sans réelle idée de l’endroit. Un long sifflement bas sort de mes lèvres, tentative de trouver proie. La brume étouffe les sons mais la sonorité faible de celui-ci franchit ses sirupeux filaments pour envahir les alentours.

Un silence lourd pour seule réponse.

Je ne perds pas espoir pourtant, et un oeil toujours sur la sauvage, je m’arrête à quelques mètres d’elle, émettant cette fois un bruissement modulé aux accents oiseaux. Je doute avoir plus de succès cette fois-ci, mais peu importe. Il faut bien que nous trouvions à manger si je ne veux pas qu’elle finisse par être mon repas.

Soudain, le bruit des branchages se fait entendre. Immédiatement, je me place face à cette intrusion, ne pouvant voir son auteur encore dans la brume, mais l’attendant de pied ferme. A table.
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Nifhel

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MessageSujet: Re: La belle et la bête [PV : Nifhel]   La belle et la bête [PV : Nifhel] EmptyMer 4 Avr 2012 - 14:51

Nifheel regarda cette étrange personne qui, à l'apparence physique lui ressemblait beaucoup. Jusqu'à lors, les seuls personnes qui lui semblait physiquement pareil était plus musclé, plus grand, plus large, à la voix forte et au sang froid peu développé, les cheveux court et le torse plus ou moins plat. Cette "créature" si, cependant, se rapprochait plus, par sa physiologie, plus fine, une voix plus douce, des cheveux longs et entretenu, et ne portait pas de coque en acier sur le corps.

Cependant, Nifheel ne pût s'empêcher d'émir un rire fort humain en entendant l'inconnue siffler à la brume, que faisait-elle ? Pensait-elle vraiment que la vie existait ou l'anti-vie vivait ? Tout ce qui vivait ici avait déjà été dévoré par notre bête avide de sang et de chair. Mais, contre toute attente, une branche braqua, elles n'étaient plus seules, ici, une branche ne craque pas pour rien, car une branche qui craque s'entant à l'autre bout de la forêt, ici, aucune branche ne craque car la bête n'aime pas qu'on détruise son mobilier, ici, aucune branche ne craque car le craqueur se fera croquer...

Un sourire, entre une satisfaction humaine et une envie animal se dessina sur ses lèvres gercées et saignante, la bestiaire sauta sur un tronc puis attrapa la volatile en plein vole, le cou par ses crocs acérés. Retombant à quatre pattes, elle secoua la bête de droite à gauche sans lui lâcher la gorge puis serra sa mâchoire, la craquellement des os résonnèrent et le crie d'impuissance du gros volatile s'éteignit aussi-tôt qu'il commença. Le sang, prit entre le noir et le rouge, coulait de la gorge en pièce de l'oiseau, longeant les lèvres de la carnivore jusqu'à son menton, puis le lâcha. L'animal était grand, avec de longues ailes noires, des pattes aux griffes acérés et blanches, un bec crochu et rouge, tout comme ses yeux.

Arrachant les quelques morceaux de peau qui retenait encore la tête aux épaules, elle offrit la tête du volatile à l'inconnue en la déposant à ses pieds comme présent d'un chien à son maitre, puis retourna sur sa proie ailée pour la dévorer à même les plumes et les entrailles.
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