''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael

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Eloa Senja



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Eloa Senja
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Race : Séraphin
Classe : Metamorphe
Métier : Espionne
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Âge : 22 ans officiellement

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Fiche de Personnage : Ma fiche)


Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael _
MessageSujet: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael EmptyDim 19 Aoû 2012 - 17:51

Eloa Senja

La haine coule sur ma peau, embrase mon cœur à chaque fois que mon reflet s’illumine et que mes ailes se déploient… Je ne les supporte plus, je les hais… Elles sont grandes, elles sont blanche, mais elles sentent l’horreur de mon passé sur Adiryl. Il est dur de les cacher sur Feleth, beaucoup ignore notre existence, et c’est bien mieux ainsi…

Je ne voulais plus de ces ailes, donc je décidais de les couper… De les briser, de les effacer. Je ne veux plus me voir ainsi, vêtus comme mes bourreaux… Voler ? Je le pourrais toujours. Je ne perdais rien. Je me sentirais bien mieux, et ma haine envers ce que je suis, sera moindre. Je partie en direction du lac, pensant que c’était l’endroit idéal pour ça. J’avais emmené une épée piquer au préalable à un gardien qui dormait, un peu d’alcool et un sac avec de quoi me soigner. J’étais décidée. Aujourd’hui, je me couperais les ailes. Aujourd’hui, je me couperais physiquement du monde de mes ancêtres.

Je marchais doucement, évitant les gens et les villages. Je n’avais pas attaché mes ailes dans le dos, donc tout le monde pouvait les voir. J’aurais pu voler, mais j’en décidais autrement. Bien sûr quand un obstacle se présentait, je volais au lieu de chercher une solution pendant des heures. Cependant, je devais m’y faire, m’y habituer à vivre sans. Car c’était la dernière fois que j’aurais des ailes. Le soleil était haut, et laissait une chaleur pesant sur Feleth. Peu de nuages osaient danser dans le ciel, et moi je transpirais bien trop… J’espérais qu’au lac, il fasse moins chaud… J’avais marché pendant des heures, et l’après – midi défilait calmement… Quelques oiseaux chantaient. Certains paysans passèrent près de moi, mais je me cachais à chaque fois.

La journée prit doucement fin, le soleil bailla avec hâte de se coucher. Quant à moi, j’arrivais au bord du lac. L’eau était douce et accueillante. Je me rapprochais du bord, m’accroupis, et puis je touchai l’eau qui était si froid mais si relaxante, que quand tout sera fini, je me plongerais dedans. Je posais mon sac, puis je fixais mon reflet dans l’eau stagnante. Il y avait pas de vent même pas une toute petite brise. Je me vis, mon visage se dessinant avec mal, et mes ailes repliés. Je me hais ! Je hais ces ailes. Je les dépliais et les faisait battre, ébouriffant l’herbes qui m’entourait.

Le moment était venu ! Je me mis à genoux, toujours près du bord. J’enlevais mon haut me retrouvant torse nu, en faisant bien attention que je suis seule. Je pris l’épée, mis un peu d’alcool dessus, pour la désinfecter. On ne sait jamais. Je pris une grande respiration. J’avais peur, peur de me louper. C’était un stress envahissant qui me parcourra tout le corps… J’avais mal au ventre, et tremblé légèrement. Cependant j’étais décidée. J’avalai ma salive en déglutinant. J’attrapai ensuite mon aile droit, la tendant, et en me basant du mieux que je pouvais grâce à mon reflet.. Je me coupai l’aile…

Couper une aile, ça fait horriblement mal. Je sentais ma chair se déchirait violement, l’épée se fracassait contre l’os. Le sang coulait abondamment. Il était chaud, gluant… Il salissait mon dos… Je me pinçais la lèvre pour ne pas crier, mais ce fut si insoutenable qu’un hurlement s’en échappa… J’étais recroquevillé avec une aile à moitié arraché… Il fallait que je réitère. Des plumes voletaient partout, certaines étaient blanches, d’autre rouge.

Je tremblais de plus en plus, la sueur coulant sur mon visage alors que mes cheveux se collaient à mon corps… Je devais être pale, car je me sentis mal. Je voulais vomir, m’endormir, mais je devais tenir bon. Je brandis l’épée de mes deux mains et je frappai à nouveau, criant… L’aile tomba dans un fracas sur l’herbe. Ma peau me brulait, me tirait si fortement que j’en pleurais. Je me crispais, fixant le ciel, ce couché de soleil orangé, et soufflais.

Je devais réussir du premier coup pour la deuxième. Je brandis à nouveau l’épée, et la fracassai avec violence sur l’aile, voulant la couper d’un coup, net et précis… Malheureusement avec tous mes tremblements, je me ratai. Je tranchai de travers dans un cri aigu… La chair, et les plumes tombait en lambeaux mais l’os resta intact… Je me sentais de plus en plus faible… De plus en plus mourir et nauséeuse… J’avalais le reflux gastrique avant de m’écrouler, à bout de souffle… Je n’en pouvais plus. Je m’accordais cinq minutes de pause. Je devais calmer mon corps. J’y étais presque, qu’il était hors de question que je m’endorme.

Je me ressaisis et me redressai. Je pris cette épée recouvert de mon sang, et recommençai mon rituel… Je frappai 3 fois dans l’aile pour que l’os craque, ce qui fut dure et douloureux. Je m’écroulais ensuite, voulant calmer des spasmes qui me prenaient comme si on abattait plusieurs lames sur moi. Les deux ailes de mon passé gisaient sur le sol près de moi. Je plaquais mes genoux contre ma poitrine, laissant mon sang couler le long de mon dos, salissant ma jupe… Je fermais les yeux. J’avais crié si fort que quelqu’un a dut surement l’entendre. Cependant, j’étais si faible que je m’en moquais. Je voulais juste me reposer, et attendre un peu avant de me soigner. Je n’étais pas triste, et je souris quelques secondes. J’avais réussi. Mais à quel prix ? Je n’étais pas sur de vivre après ça.

Je me laissais allé dans l’herbe ensanglanté, attendant que le temps passe…
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Silphael Felagund



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Silphael Felagund
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Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael _
MessageSujet: Re: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael EmptyLun 20 Aoû 2012 - 18:32

Silphael voyageait, non... errait sans but, comme à son habitude. Il parcourait le monde à la recherche de quelqu'un ou quelque chose pouvant le délivrer de son mal. En réalité, il n'avait pas de but réel, à part se débarrasser de se parasite, mais celui-ci savait malheureusement que cela était surement impossible à part sous la délivrance de la mort... C'est pour cela qu'il devait et avait appris à maitriser totalement ses émotions, Silphael était devenue impassible. Bien sure il pouvait toujours ressentir des sentiments, des émotions mais il ne se le permettait pas, il ne voulait plus jamais avoir à faire à cette chose. Cela faisait un long moment qu'il était sur les routes, le maître-lame voulait faire une escale en ville pour refaire son stock de provision mais malencontreusement, les prochaines parcelles de terre habité était encore loin. Malgré tout, la chance ne l'avait pas totalement quitté, il savait qu'un lac ne se situé pas très loin, Silphael pourrait toujours y faire une pause pour se réapprovisionner en eau, c'était le plus important pour tenir jusqu'à la ville.


Silphael essuya son front du revers de son bras, et leva les yeux au ciel tout en portant sa main au dessus de ses yeux pour se protéger sur soleil, le soleil était a son zénith et il tapait fort, la chaleur étant presque écrasante. Il calcula avec la distance qu'il avait à parcourir jusqu'au lac qu'il atteindrait son but surement en fin de journée quand le soleil commencera à se cacher. Il continua son chemin à travers les ruines d'ascelnoth jusqu'au lac, comme d'habitude, l'endroit était très calme, un lac entouré de verdure, comme pour le protéger de la vu des gens. Alors qu'il pouvait apercevoir les alentours du lac, un crie retenti brisant le silence. C'était un crie de douleur, un crie d'extrême douleur qui semblait venir de lac, il accéléra le rythme de sa marche vers le lac qui semblait être l'origine du crie. Lorsqu'un deuxième crie retenti de nouveau, cet fois il fut sure que cela venait du lac, n'étant plus qu'à quelque mètre avant de pénétrer la verdure environnant le lac, il fonça pour constater la raison de ces crie. Lorsque Silphael pu enfin voir le lac, il ne put seulement dire.

"Qu'est ce que ..."

Il tomba sur une femme, à genoux dans l'herbe, le dos rougie pas le sang et sa jupe ensanglanté. Juste à coté d'elle gisait deux ailes immense et ce fut quand il vit ça qu'il comprit pourquoi le dos de la femme était couvert de sang... C'était un ange. Silphael n'en avait jamais vu avant, il connaisait l'existence des démons et même partagé son esprit avec un, avait déjà entendu parler des anges mais jamais il n'en avait aperçu. Le seul ange qu'il avait vu avait les ailes tranché, elle semblait amorphe, vidé, son sang dégoulinant de ses blessures, risquant de se vidé de son sang. Le maître-lame s'approcha doucement, il aurait voulu être plus compatissant, plus tendre mais malheureusement, il ne pouvait pas se le permettre. Il demande alors à l'ange d'une voix neutre qui aurait voulu être un peu plus compatissante.

"Qui vous a fait ça ? Vous allez bien ?"

Au vu du sang dans l'herbe, elle en avait déjà perdu beaucoup, il fallait la soigné ou une anémie n'allait pas tarder... Posant ses affaires, il vit qu'elle avait un sac, ne lui demandant pas la permission, il fouilla ses affaires à la recherche de bandages ou autre et tomba sur ce qu'il fallait, l'alcool et les bandages, cela semblait louche que quelqu'un transporte ce matériel sur lui et Silphael remarqua qu'une épée ensanglanté était posé à ses côté mais il n'avait pas le temps de s'en occupé. Le maître-lame sortit le nécessaire, enleva ses gants et découpa un morceau de bandage avant de l'imbibé d'alcool.

"Attention, ça va faire très mal..."


A ce moment là, il appliqua le bandage sur les blessures de la femme qui eut un spasme de douleur, son dos n'était pas beau à voir... Pourquoi coupé les ailes à un ange ? Quel idée ? En même temps que Silphael lui désinfecté son dos, il en profita pour lui nettoyer, enlevant le sang qui lui parcourait le dos. Une fois son dos désinfecté et nettoyé, il devait bandé ses blessures mais celle-ci était torse nue et ne voulait peut être pas qu'il le fasse... Il demanda d'une toujours neutre à la femme qui semblait être encore sous le choc de la douleur.

"Il faut bander vos blessures... Voulez-vous que je le fasses ?"
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Eloa Senja



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Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael _
MessageSujet: Re: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael EmptyMar 21 Aoû 2012 - 14:14

Qu’est-ce que c’est la douleur ? Un couteau qui vous déchire de l’intérieur ou une plaie béante dans votre peau ? Je souffrais, je tremblais, je me mourrais. J’étais seule, recroquevillée sur moi –même, n’ayant même pas la force de me relever pour me soigner. Je soufflais car j’avais de plus en plus de mal à respirer, comme si l’air était devenu soudainement rare, et précieux. J’aurais dut prévoir cette éventualité. Prévoir que je finirais ainsi, et que je n’aurais surement dut rien faire pour les enlever, mais je me le devais. Je voulais me sentir libre de ce pays qui me hait tant, de ma famille qui ne veut plus de moi…

Alors que je sombrais peu à peu dans l’inconscience, que peu à peu, je me laissais partir, j’entendis des pas… Quelqu’un approchait… Que fera – t- il ? Me voler ? M’achever ? Ou bien me laisser sans rien faire, et qui sait, peut –être pris d’envie de me soigner ? La dernière solution me parut improbable, la dernière solution me parut irréaliste… Pourquoi une personne soignerait une femme qui se meure ? Je ne bougeais pas, je ne le regardais même pas. Mon souffle était si faible qu’il aurait pu me croire morte. Cependant, mes oreilles restèrent à l’affut du moindre geste qu’il pouvait faire. Si, j’avais su… Je me serais transformé. En suis-je capable dans mon état ? Même si, je l’étais, je n’avais pas la force de le faire. J’avais déjà assez mal comme ça. Une transformation, c’est douloureux. Très même.

C’est là que j’entends une voix, presque un murmure qui s’élevait dans l’air. C’était une voix masculine qui brisait la nature par des mots que j’avais du mal à comprendre. Que disait – il déjà ? Des questions, je crois. J’ai du mal à me souvenir de ses mots, comme si ils n’avaient jamais été dits, comme si c’était une banale illusion de ma part… Je ne répondis pas, me laissant aller. Je l’entendais fouiller dans mes affaires. Un voleur ? Surement. Je crois qu’après il me mit en garde contre… Contre quoi déjà ? Je ne m’en souviens pas. Je sais juste que je sentis une douleur vivace me déchirant à nouveau le dos, comme si on me le découpait en morceau… Pourtant ce n’était pas une lame qui faisait ça… C’était du liquide, qu’on étalait sur mon dos. Du liquide froid et brulant, qui coulait contre mes plaies grâce à une compresse… Mon corps créa des spasmes de douleur, que ma bouche voulait crier, mais je me retins… Je ne voulais pas à nouveau craquer contre la souffrance. Ce fut dur, très même mais je tenue bon, comme si je dormais… Ce n’était pourtant pas encore le cas.

Sa voix fut à nouveau libre, et il me parla, encore… Je compris que des brides, que d’infimes brides… Bander ? Fasse ? Blessures ? Il me soignait, il m’aidait… Pourquoi ? Les larmes coulaient sur mes joues. Je craquais. Je hais tant les Hommes… Et lui ? Il me soignait… Je ne comprendrais jamais ce monde. Je me redressais avec énormément de mal, tremblotant. Je finis avec souffrance par me mettre à genoux, bras croisés sur mon torse, cachant ma poitrine. Alors que mes cheveux tombèrent sur les côtés. J’ouvris les yeux, marqué par la souffrance. Je le regardais. Je l’observais.

- Je…

J’essayais de parler, d’articuler un mot mais c’était comme si je n’en étais plus capable. Je me crispais, baissant la tête.

- Tu veux… Veux me …

Les mots se refusaient à moi. Je voulais aligner au moins une phrase, une idée, rien de plus. Cependant, j’en étais incapable. Je me remémorais ses mots, trouvant un sens à peu près logique. Il veut me bander, enfin bander les blessures ? Ca ne peut être que ça… Il n’y a pas d’autre solution.

- Vas – y…

J’avais dit ce mot avec tellement de mal, que ma voix trembla dans l’intonation. Je soufflais et finis par laisser tomber mes bras, mes mains le long de mon corps. Je décidais bêtement de me laisser faire. Qu’est-ce que je risquais de plus … A part mourir ? Rien. De toute façon, j’étais plus ou moins condamnée à périr. Je ne le regardais pas attendant qu’il officie. Je gardais finalement ma tête baissée. De toute manière, je voyais flou… J’avais du mal à discerner les détails. Je soufflais fort, et de façon rocailleuse comme si l’air me manquait… Je pris mon tout le courage qui me resta, et tenta tant bien que de mal à poser une question… Une simple question !

- Pourquoi ?

Elle fut horrible à sortir, comme si elle était coincée dans ma gorge mais j’ai réussi à la poser. Je voulais comprendre son comportement. Après tout, les Hommes sont des égoïstes qui pensent qu’à l’or, détruisant les âmes sur leur passage ? Tout ça par fourberie… J’attendais donc qu’il me bande le torse malgré qu’il m’était dur de tenir à genoux.
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Silphael Felagund



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Silphael Felagund
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Race : Humain
Classe : Maître-lame
Métier : Mercenaire
Groupe : Alliance

Âge : 20 ans

Messages : 11

Fiche de Personnage : Squatage démoniaque


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MessageSujet: Re: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael EmptyMer 22 Aoû 2012 - 22:48

Silphael regardait l'ange au sol, à bout de force, elle se releva, il comprit que cela tenait de l'exploit, elle tremblait ce qui était normal après ce qu'elle avait subit. Elle se retourna face lui, les bras croisé sur sa poitrine, elle semblait être tellement vunérable vu les blessures dont elle souffrait, elle l'était surement... L'ange lança un regard plein de souffrance, de douleur sur lui, elle ne le quitta pas des yeux et essaya d'articuler des mots qui refusait de sortir de sa bouche, Silphael voyait que cela était une épreuve pour elle et ne pouvait rien faire, il devait attendre quel surmonte ça douleur tant bien que mal, puis finalement elle réussie à parler pour lui donner la permission de bander ses blessures. Le maître-lame hocha la tête puis pris les bandages et commença à s'activer pour le bandage, passant celui-ci dans son dos, il fit le plus attention possible pour ne pas accentué sa douleur, passant le bandage sur sa poitrine, il essaya de serrer celui-ci de façon a ce que cela tienne mais ne la comprime pas trop. Pendant qu'il s'adonnait à la tâche, l'ange ne le regarda pas une fois mais lui posa une question, une question qui semblait être une torture à poser pour elle. Cette interrogation était simple mais à la fois complexe, Pourquoi ? Silphael ne le savait pas, il ne s'était pas posé la réponse, réfléchissant un court instant, il lui répondit.

"Pourquoi ? Bonne question... Je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça. Pourquoi pas ? Pourquoi je vous laisserais mourir ?"

Il continua sa tâche en jetant de temps en temps un coup d'oeil sans expression, totalement neutre,au visage humide de l'ange. Une fois le bandage fini, Silphael regarda l'ange, elle semblait ailleurs, comme dans un sommeille éveillé... Il alla ramasser le haut de la femme et retourna a ses côtés, posant sa main sur son épaule pour lui faire comprendre qu'il avait fini, Silphael lui fit un signe de la tête en tendant son haut. L'ange semblait complétement vidé de toute énergie, elle ne pourrait surement pas voyagé pour l'instant et de toute façon la nuit tombée, dans un sens c'était mieux pour l'ange lui permettant de reprendre un minimum ses forces avec une nuit de someil. Le maîte lame pris ses affaires et fouilla dedans un petit moment, quand il en ressorti sa main, il tenait un bout de pain et de fromage qu'il posa sur les genoux de la femme avant de se lever de lui dire d'un ton totalement neutre.

"Essayez de manger un peu, cela vous fera du bien. Nous allons devoir passer la nuit ici, je vais aller chercher du bois pour faire du feu."

Silphael disparu alors dans les alentours pendant quelques minutes... Lorsqu'il revint, il avait les bras chargé de brindilles et de morceau de bois sec, se plaçant à côté de l'ange, il mit en place le bois et s'activa pour démarrer le feu. Une fois le feu parti, il alla au bord du lac, abaissa son foulard, se lava les mains et le visage avant de revenir à côté de l'ange. Il l'a regarda un petit moment de son regard vide d'expression avant lui donner sa gourde d'eau et de finalement lui poser une question.

"Quel est votre nom et pourquoi vous a t-on coupé les ailes ?"


Tandis qu'il attendait une réponse, il touilla le feux d'une brindille l'air distrait, la nuit tombait et les ténèbres faisaient leur apparition peu à peu jusqu'à envahir tout le paysage en dehors le feu qui repoussait ces assauts de sa lumière.
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Eloa Senja



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Eloa Senja
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Race : Séraphin
Classe : Metamorphe
Métier : Espionne
Groupe : Royaume

Âge : 22 ans officiellement

Messages : 95

Fiche de Personnage : Ma fiche)


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MessageSujet: Re: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 19:46

La nuit s’abattait sur le lac comme une main voulant attraper sa victime entre ses griffes. Je le sentais, le soleil s’en allait. Cependant, je continuais à fixer le sol, cette herbe recouverte de mon sang. L’odeur de la mort avait envahi le sol, mes ailes allaient peu à peu pourrir… Je soufflais ne les regardant. Je soulevais un peu mes bras pour qu’il puisse me recouvrir du bandage. Il essaya tant bien que mal à me faire le moins mal possible. Seulement, quoi qu’il fasse, cela ne changeait à rien. La douleur était constante. Une brulure vivace, cruelle qui parcourait mon dos sans jamais cesser, son chemin funèbre. Les larmes coulaient toujours sur mes joues, sur mes joues sales. Sales de transpiration, sales de sang… Quand on coupe dans la chair, ça éclabousse. Il me faisait mal, accentuait cette brulure, comme si on me donnait des coups de fouet… De fouet… Je fermais les yeux, tremblant toujours, me mordant la lèvre jusqu’au sang pour ne pas crier, encore et toujours plus fort.

Il parlait, il répondait… Un murmure remplit de mot. Je me concentrai avec le peu d’énergie qu’il me restait pour tout comprendre et ne rien perdre. Il disait qu’il ne savait pas… Savoir ? Avoir une raison ? Ne doit-on pas détenir cela pour mieux avancer ? Agir ? Je ne pouvais pas réfléchir, et même demander plus. Je posais ma main sur le bandage, touchant délicatement, le salissant aussi… J’étais bien perdue pour quelqu’un qui avait causé sa propre souffrance. Je ne disais plus aucun mot, me laissant absorber par le temps qui s’effritait. J’étais vide, simplement vide tout. Il avait fini. Quand il me posa sa main sur mon épaule, je me mis à la regarder, puis son visage. Son visage était toujours aussi flou. Ses traits apparaissaient vaguement. Mes yeux devaient paraitre vides, sans vie et pourtant une petite flamme résidait en moi, caché. Je voulais vivre. Je voulais continuer mon chemin. Je voulais avancer. La mort n’était pas pour moi, même si en cette journée, elle était tellement proche que je pouvais la serrer contre moi.

Il me tendit mon haut. C’était un haut bleu et vert, allant avec ma jupe. Il était propre, enfin je croyais. Je mis cinq bonnes minutes à coordonner mes gestes avec ma pensée sans trembler, et sans m’écrouler avant de le prendre. Je le fixais comme si je ne savais pas quoi en faire, comme si j’étais traumatisée. Traumatisée de ma propre action ? Surement… J’avais toujours vécu avec. Je me sentais un peu vide sans elles, mais j’en avais tant besoin. Je ne pouvais plus vivre avec. Je salissais le haut avec mes mains sales, et le sentis humide… Il avait dut être touché par le sang. Je le posais donc à côté de moi… Ma respiration était plus roc, comme si j’étais enrouée. Je respirais avec énormément de difficulté, donc dormir, n’était pas une bonne idée. Je devais rester éveillée la première nuit, sinon c’était le coma, ou pire… La mort !

J’essuyais mes joues du dos de ma main droite pour enlever les larmes, cependant, j’étalais du sang plus qu’autre chose. C’est alors qu’il vint me poser de la nourriture. Mes tremblements étaient moindres ce qui évita à la nourriture de tomber dans le sang. Je fixais ce pain, et ce fromage… Je sentais des nausées se pressaient dans ma gorge… Voir cette nourriture me dégoutait, me donner envie de tout vomir. Je mis ma main devant ma bouche pour éviter de dégobiller dessus, puis je me forçai à tout avaler. J’avais un mauvais gout dans la bouche. Je soufflais.

Quant à l’homme, il était partie dans la forêt. Pourquoi faire ? Peu importe. Je pris la nourriture en évitant de la salir, et je la posai sur mon sac après l’avoir chercher des yeux pendant un long moment. Mon sac avait été épargné par le sang, enfin c’est ce que je croyais sur le coup. Ma vue était fatiguée et se perdait dans la abimes de la nuit. Je me rapprochais du lac, en rampant sur mes genoux, et but un peu de l’eau pour enlever le mauvais gout de ma bouche.

Je ne pouvais pas rester ici, à attendre. Je ne pouvais pas laisser mes ailes pourrir ainsi… Je devais agir. En étais – je capable ? Etais – je déjà capable de tenir debout ? Il n’était toujours pas revenu. Je soufflais fort et pris mes dernières forces avec moi. Je fermais les yeux, puis je tentais de me lever, en prenant appui sur mes mains. Mon corps était totalement engourdi. Il refusait presque de me répondre. Tremblotante, j’essayais de me redresser sur mes genoux, et de poser un pied à plat, puis l’autre… J’avais l’impression de déplacer une montagne à chacun de mes mouvements, tellement ils furent durs. Quand je réussis après peu près à tenir debout, alors que mes jambes flageolaient, ne pouvant plus soutenir mon poids, n’ayant pas la force de le faire, il arriva avec des bouts de bois, enfin des barres à ce que je voyais. Il les posa à côté de moi, moi qui titubais, qui allais chuter à tout moment. Il parlait… Il voulait savoir …Il… Et je tombai… Sur les genoux, puis mon corps s’affala sur le sol, telle une fleur qu’on aurait coupé…

Je restais couchée, un peu recroquevillé sur moi –même, avalant ma salive. Je pleurais sur ma stupidité, et ma faiblesse. J’étais incapable de bouger, incapable d’agir… J’étais à sa merci… Et ça me rendait si pitoyable que je ne pouvais que pleurer en silence. Je déglutinai puis je me concentrai sur un moyen court et efficace de lui répondre, sans bégayer, ou autres.

- Si j’ai bien compris, tu veux… Veux mon nom… Et… Qui m’a … Fait ça ?

C’était si horrible de parler, comme si ma voix voulait rester enfermée. La gorge me fit horriblement mal, comme si j’étais sèche de tout. C’est dur de parler quand tu as l’impression qu’à chacun de tes gestes ou paroles, tu vas mourir…


- Je … nomme… Eloa et… Je me …


Je n’arrivais pas à sortir la suite. J’avais comme un poids sur le cœur, un que jamais, je ne pourrais m’enlever. Je me sentais idiote, pourtant c’était mon état qui causait cela en grande partie. Je soufflais deux, trois fois avant de reprendre.

- C’est… Moi, qui ai causé ça… Et toi…


Je pris une pause, pour reprendre ma respiration, tremblant dans un petit spasme.

- Qui es-tu ?

Puis je mis mes mains contre mon visage, le cachant, cachant la tristesse de mes traits.

- Il faut… Faut enterrer mes ailes !!!

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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
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Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



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MessageSujet: Re: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael EmptyLun 5 Nov 2012 - 21:26




SUITE A UN ABANDON DE LA PART D'UN DES JOUEURS, JE ME VOIS DANS L'OBLIGATION DE CLORE CE RP.
Silphael reviiiiiiiiiiiiiiens T-T
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MessageSujet: Re: Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael   Une plume ensanglanté, une goutte sur une joue, une rencontre hasardeuse. PV : Silphael Empty

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