Rencontre utile (pv Oscar A.Lone et Amaël Van Keüllian)

L'homme de fer ________________ ________________

Le général s'était levé de bonne heure ce matin car il avait une réunion au palais royal avec d'autres officiers de l'armée du royaume tôt dans la journée. La veille, il avait complètement ôté de son esprit l'importance et même l'existence de cette réunion car il s'était rendu dans la fameuse taverne nommée "à la pense repue". Il y était resté longtemps afin de fêter un délogement et l'annihilation d'un petit avant-poste rebelle trouvé non loin de la capitale. Sur ordres du général lui-même, une grande patrouille était allé détruire le campement de ces renégats et la mission avait été une réussite complète. Cependant, si l'on relativisait les choses, ce n'était pas un grand pas qui avait été fait sur le chemin de l'extermination des rebelles de Setsuna Hedenmark. Et cela, Clyde le concevait bien même si toutes les sortes de réjouissance étaient bonnes à prendre! Ce dernier regrettait cependant d'avoir trop tardé dans cette taverne car le réveil avait été rude à l'aube du lendemain...De plus, il se devait de revêtir l'entièreté de son armure avant de sortir de la chambre qui lui était réservée dans la grande caserne de la garde. Il avait le temps mais une migraine soudaine le rendit de mauvaise humeur dès sa sortie de lit. Il disposait d'encore trois heures avant de devoir se rendre à sa fameuse réunion et Clyde se demandait bien ce qu'il allait pouvoir faire, après avoir mangé, pour tuer le temps.

*J'aviserai.*

Après vingt minutes de techniques pour enfiler sa lourde armure complète, Clyde sorti enfin de sa chambre. Les soldats et autres officiers le saluaient sur son passage vers l'immense réfectoire de la caserne et le général leur rendit leur salut. Il était réputé pour être très autoritaire et très respecté comme officier mais Clyde savait aussi se montrer très magnanime envers ses soldats. Il insistait aussi pour que officiers et soldats mangent dans la même salle, qu'il n'y ai pas de différence ni de favoritisme en fonction des rangs de chacun. Seules les tables étaient séparées pour que les soldats et les plus hauts gradés ne se mélangent pas. Quand il arriva à sa table, il salua tous les autres hommes assis à cette dernière d'un bref signe de tête pour ensuite retirer son heaume et le poser à côté de son assiette. Clyde n'avait pas pour habitude de beaucoup parler, ainsi il se contenta de manger en silence et de sombrer dans ses pensées. Il aimait être un homme libre et essayait de s'isoler quand il avait le temps pour vaquer à ses occupations ou même pour aller voir un peu des contrées différentes que les alentours de Madorass.

Il soupira légèrement quand il termina son déjeuner et se leva sur la seconde qui suivit. Il estima avoir encore deux heures avant de devoir se rendre au palais royal. Le général pensa alors à cet immense bâtiment entièrement construit en pierre. La caserne était non loin de l'habitation du fameux roi tyran. On y accédait par un pont en pierre qui donnait suite à un grand escalier situé entre deux grand piliers de pierre sur lesquels étaient gravés des symboles qui représentaient l'insigne du royaume. Avant d'arriver au pont, Clyde devrait d'abord passer par une petite place au milieu de laquelle se trouvait une bâtisse circulaire ornée de part et d'autre de grande voûtes par où les gens pouvaient passer et entrer. Ce bâtiment, Clyde y allait souvent. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans cette place le matin et le général allait en profiter pour y demeurer seul en attendant l'heure de la réunion. Clyde avait remit son heaume sur la tête et se disait qu'il passerait bien par les écuries avant d'aller sur la place pour aller voir son fidèle destrier. C'était un bel animal que Clyde possédait depuis déjà un petit temps. Il s'efforçait à le protéger le plus possible, tout comme lui-même. C'était la raison pour laquelle il avait acheté à son cheval une entière armure de plaques.

Il restait une heure. Après la visite à l'écurie puis le passage par la petite place, Clyde se mettait en route vers le palais royal. Ce n'était pas la première fois qu'il s'y rendait, loin de là. Il connaissait parfaitement le chemin et tout ce qu'on pouvait y remarquer. Tout sauf les personnes qu'il pouvait croiser par moment évidemment. Toutefois, il était habitué à croiser des humains dans cette partie de la ville et non d'autres créatures qui n'auraient pas grand besoin de se trouver ici finalement. Tandis qu'il marchait, Clyde regardait le ciel au travers des fentes de son casque. Des nuages menaçants arrivaient du nord, le beau temps n'allait pas durer. Tant mieux pour les agriculteurs et leur terres sèches...La pluie ne dérangeait pas Clyde en temps normaux bien qu'il préférait qu'elle n'intervienne pas durant une bataille ou un combat, cela n'entraînait que des inconvénients. Il sorti de ses pensées monotones quand il remarqua sous l'ombre d'un arbre très feuillu une silhouette quelque peu étrange, avec un grand impair et un chapeau. Son visage était caché par l'ombre du couvre-chef. Ce qui étonnait surtout Clyde, c'était qu'il voyait pour la première fois cet étrange personnage. Le général estima avoir encore le temps pour bifurquer encore une fois du chemin du palais. Il ne voulu pas ouvrir la parole en premier, ainsi il se contenta seulement de fixer l'homme étrange, qui était à quelques mètres de lui. Enfin, était-ce un homme?

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Oscar parcourait son doigt fin et blanc sur le dos de chaque livre qui ornait la somptueuse bibliothèque. Il en avait mit du temps à trouver ces archives royales et maintenant qu'il s'y trouvait, il pouvait enfin savourer l'odeur du vieux papier qui régnait. Le squelette marchait d'un pas lent dans les différents rayons, scrutant chaque couverture une à une. Il s'arrêta finalement devant un livre particulièrement vieux, de part son dos abîmé et les quelques feuilles déchirées qui dépassaient. Il l'attrapa lentement et le tira vers lui avant de se déplacer devant une des fenêtres des archives. Naturellement Oscar n'avait pas attendu le jour pour pénétrer dans ces lieux, il n'aimait pas s'attarder sur des futilités, et puis "le client n'attend pas" comme il le disait si souvent. Sa main osseuse tournait inlassablement les pages usées du grimoire. Certaine dégageait même un petit vent de poussière. Dehors, la lune était pleine, ce qui facilitait grandement la lecture. Oscar s'arrêta sur une page en particulier, ornée d'écritures étranges et de schémas en partie effacés. Si il avait eu des lèvres, un sourire de contentement se serait fait voir, mais il ne laissa échapper qu'un rire sordide presque inaudible. Il l'avait finalement trouvé, ce qu'il cherchait depuis des lunes. Il referma brutalement le grimoire qui dégagea des amas de poussière grise. Le squelette reposa le livre à sa place et retourna vers l'entrée principale qu'il avait préalablement fracturé. Le col remonté et le manteau fermé, il glissa ses mains une à une dans ses gants avant de baisser légèrement son large chapeau sur son visage blanchâtre. A présent, le plus restait à faire.

Le squelette errait dans les rues de la capitale, englouti par la noirceur de la nuit. Cette ambiance ne le gênait guère, au contraire, il avait pris pour habitude de ne vivre pratiquement qu'à la tombé du jour. Son apparence repoussant l'empêchait de faire autrement, et il préférait limiter le contact humain ou avec les autres races. Même si il refoulait la solitude c'était ça ou se faire incarcérer pour avoir causé du grabuge sur une place publique. La vie d'un mort-vivant n'était pas facile tous les jours !
Oscar profitait du calme nocturne pour se laisser planer et titubait joyeusement sur les pavés du boulevard principal. Cette nuit là le froid était rude, du moins c'est ce que s'imaginait le squelette, ne pouvant sentir le souffle du vent sur sa peau. Cela faisait tellement longtemps qu'il se trouvait sous cette forme qu'il en avait presque oublié cette sensation. Le seul attrait humain qui lui restait encore était la fatigue. En effet, son âme étant accrochée sur sa carcasse osseuse il ne devait pas s'abstenir du peu de repos qu'il pouvait ou il ressemblerait bientôt plus qu'à un vulgaire tas d'ossements. Oscar chercha donc un lieu pour s'abriter, plus à l'écart du centre-ville. La capitale était d'une immensité incalculable et les bâtiments qui l'ornaient étaient tous aussi d'un beauté aussi remarquable les uns que les autres.

Après plusieurs minutes de marche, il fini par trouver un endroit qui lui était sied. Un arbre puissant et majestueux s'élevait au ciel en formant une étrange coupole avec son épais feuillage. Oscar attrapa son chapeau sur son crâne et d'un geste souple et léger il tira sa révérence à ce maître des lieux. Cette salutation était un rituel chez lui. Il n'aimait pas s'inviter à se poser contre un être vivant, se considérant lui-même comme étant mort. C'était pour lui une façon de s'excuser du dérangement qu'il provoquait chez son hôte. Le squelette s'installa contre le tronc de tout son plein et s'étira en prenant le temps de faire craquer chaque jointure. Oscar reposa ensuite son chapeau sur son crâne blanc en le rabaissant quelque peu, dissimulant ainsi son horrifiant visage. Les heures s'écoulèrent à une vitesse folle et très vite les cloches de la cathédrale firent leur tintamarre matinale. Oscar grommela dans son col et poursuivi sa sieste sans percuter que l'aube avait déjà parcouru l'horizon depuis longtemps. Finalement c'est le son d'un clapotement de sabot qui le tira de son sommeil. Certainement d'un cheval vu la garde montée qui demeurait dans la capitale. Le bruit se rapprochait et stoppa net à quelques mètres du squelette assoupi. Oscar posa un main gantée sur le bord de son chapeau et le tira un peu plus pour s'assurer de sa dissimulation avant d'entamer la conversation avec ce visiteur.

"- A qui ai-je l'honneur ?" dit-il d'un ton des plus neutres. Il s'agissait là de simples formes de respect. Oscar ne comptait pas s'éterniser dans les environs. Il aurait déjà du partir à l'aube pour la suite de sa mission.

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Cela faisait deux jours de suite qu'Amaël était à Feleth. Il faut dire qu'il n'était pas vraiment pressé de retourner chez lui vaquer à ses occupations. Selon lui, le monde du milieu était beaucoup plus intéressant et captivant. Extrêmement plus dangereux aussi. C'était un fait qu'il oubliait, la plupart du temps. Comment cela aurait-il pu être autrement, puisque, pour lui, le monde entier n'était que gentilesse. Quelques expériences l'avaient poussées à croire le contraire, mais rien ne pouvait changer sa vision des choses. Amaël n'était décidément pas très prudent.

Son corps toujours recouvert de l'épais manteau qui cachait également ses ailes, il parcourait Feleth, cherchant à en savoir davantage sur ce monde. Ce qu'il en savait, jusque là, n'était pas très valorisant. Il se demandait cependant si ses sources étaient bonnes. Y avait-il vraiment un danger à s'aventurer jusqu'à Madorass. Après tout, lui-même n'était pas un rebelle, même s'il en connaissait plusieurs. C'était sans aucun doute une place à connaître. C'est donc d'un pas enthousiasme qu'il marchait dans la rue de cette grande cité. Il n'était pas décu. Il y était entrer avant même que l'aube se lève. La nuit cèdait maintenant sa place au jour, illuminant la capitale. Cette capitale était assez jolie, pour quelqu'un qui aimait ce style. Ce n'était pas réellement son cas. Lui préfèrait la nature. Ce n'était pas pour rien qu'il habitait sur à l'orée du forêt. D'ailleurs, il retournerait chez lui, après la visite de la capitale. Il avait du sommeil à reprendre et des clients à soigner.

C'est alors que des cloches retentirent. Ahuri, Amaël regarda autour de lui afin de savoir d'où venait ses tintements assourdissants. D'un pas tout naturel, il se dirigea alors là où il avait entendu ce bruit. Lorsqu'il fut devant la cathédrale, il y resta quelques secondes, puis poursuivit son chemin. Il arriva alors, par un curieux harsard, tout près d'un arbre à l'épais feuillage. Un sourit naquit sur ses lèvres.

*De la végétation!*

Il s'en approcha, voyant que deux hommes s'y faisaient face. L'un, sur un cheval, était en armure et, l'autre, avait un vêtement et un chapeau qui cachait ses traits. Amaël fronça les sourcils, se doutant qu'il devait bien avoir une raison de cacher son visage. Les deux hommes ne dégagaient aucune énergie agressive, donc, ne sentant pas en danger, Amaël se risqua à les approcher. L'un d'eux pris la parole.

"- A qui ai-je l'honneur ?"

L'homme de fer ________________ ________________

Clyde eu raison d'attendre avant de parler car l'homme, qui était beaucoup trop maigre pour être un homme d'ailleurs, lui demanda à qui il avait l'honneur. Waldan n'aimait pas parler en premier et évitait de faire de la sorte quand il le pouvait car la plupart du temps, beaucoup de paroles lui semblaient inutiles. Le général descendit de son cheval d'un mouvement leste et se rapprocha de la maigre silhouette tout en tenant son destrier par la bride pour ne pas qu'il s'éloigne. Ce serait le dernière des choses à faire que de chercher son cheval à travers la ville juste avant qu'une importante réunion ne commence! Les paroles polies que lui lança l'étrange personnage plurent à l'homme en armure et ce dernier sourit sous son heaume, même si l'on ne pouvait le voir. Avant de répondre, une autre silhouette apparut alors près des deux autres. Ce nouveau personnage était bien différent du premier. Il semblait bien plus lumineux et ses longs cheveux blancs étincelaient sous le soleil éclatant. Cependant, il semblait plus intéressé par l'arbre sous lequel se tenait l'homme à l'aspect maigrelet qu'à ce dernier et à Clyde. Ce dernier parla enfin, après la venue de l'homme "étincelant". Décidement, cette journée faisait rencontrer d'étranges personnages au général. Déjà dès le matin, Clyde était étonné de rencontrer des personnages dont le genre lui était complètement inconnu, bien qu'il avait déjà entendu parler de ce genre de personnes.

"Bonjour, je m'excuse de mon attitude quelque peu désobligée mais votre, euh...Apparence! m'a un peu interloqué. Je dois dire, il m'étonnerai très fort que vous soyez un humain, malgré votre imper et votre chapeau, j'ai remarqué que vous étiez incroyablement maigre. Je n'ai pas l'habitude de voir ce "type" de personnage dans la capitale, veuillez m'excuser. Sinon, je me nomme Clyde Waldan, je suis général de l'armée du royaume. Et comment vous nommez vous?"

Il se retourna instinctivement vers le nouvel arrivant et lui lança d'un ton assez intirgué:

"Et vous? Vous avez une allure bien étrange, permettez. Mais vous semblez bien intrigué par cet arbre...!"

C'était tout de même étrange que sur tous les jours où il passait par ici, ce soit ce jour là et pas un autre, qu'il rencontre de tels personnages. Au fond de lui-même, Clyde espérait qu'il allait aujourd'hui faire une rencontre amicale. Rares étaient ce genre de moments pour lui car son métier exigeait beaucoup de temps de ses journées. Il était content aujourd'hui d'entamer une conversation avec d'autres personnes que ses soldats ou même ses pensées! C'était dommage qu'il ait une réunion juste après, le temps ne lui faisait pas encore défaut, mais ça n'allait pas tarder. Clyde se posait déjà pas mal de question sur ces deux hommes, malgré le fait qu'ils n'aient pas ou presque pas ouvert la bouche. Le général se demandait déjà quels métiers l'un et l'autre pouvait bien faire sous leur allure assez originales.

[HRP: désolé du retard, j'ai des coupures internet...J'espère qu'elles seront rapidement résolues. Le post n'est pas terrible mais je suis sur un autre ordi et je n'ai pas beaucoup de temps =s mais c'est pour ne pas bloquer le rp, et j'ai bien envie de le continuer ^^]

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Oscar se tenait là, à moitié couché sur le peu d'herbe que possédait la capitale, et adossé à ce tronc majestueux qui surplombait l'espace vert. Son chapeau toujours tenu par sa main dissimulait ses larges orbites qui fixait l'inconnu sur son cheval. Ce dernier descendit aisément de sa monture malgré la lourde armure qu'il paraissait porter. Voilà un homme qui avait l'habitude d'avoir du poids sur les épaules, et vu tout son attirail à lui et à son cheval, Oscar n'eut pas de mal à en déduire que c'était un homme de guerre. Le visage de cet homme aux allures chevaleresques était caché par un heaume qui ne laissait passer que les yeux du porteur. Oscar n'aimait pas vraiment ça, il n'appréciait guère ignorer le visage de son interlocuteur. Surement une manie de détective.
Et alors qu'il était plongé dans son esprit de déduction, un nouvel inconnu fit son apparition. Le squelette en venait à croire qu'ils s'étaient donnés rendez-vous sous cet arbre. Il regarda attentivement l'étranger, qui, à première vue était un homme d'une trentaine d'année. Celui-ci marchait vers eux d'un pas lent, vêtu d'un large manteau d'un brun profond. Et bien que ses longs cheveux blancs retombaient en partie sur son visage, on pouvait lire dans ses yeux une étrange lumière et une aura de paix bienfaisante.

Le squelette détourna les yeux de cet "illuminé" pour revenir sur l'homme en armure qui répondait à son appel.

"Bonjour, je m'excuse de mon attitude quelque peu désobligée mais votre, euh...Apparence! m'a un peu interloqué. Je dois dire, il m'étonnerai très fort que vous soyez un humain, malgré votre imper et votre chapeau, j'ai remarqué que vous étiez incroyablement maigre. Je n'ai pas l'habitude de voir ce "type" de personnage dans la capitale, veuillez m'excuser. Sinon, je me nomme Clyde Waldan, je suis général de l'armée du royaume. Et comment vous nommez vous?"

Général. Rien que ça. Il fallait toujours qu'Oscar tombe sur ce genre de personne sérieuse et avide de travail. Tant pis, ça ne sera pas aujourd'hui qu'il se fera payer une chope à la taverne du coin. Mais il avait remarqué la maigreur cadavérique d'Oscar et celui-ci s'inquiétait de la suite des événements. Il était vrai que son physique, même dissimulé, ne passait pas inaperçu. Un comble pour quelqu'un d'aussi fin ! Malheureusement le squelette ne savait que trop bien comment les choses se finissaient à chaque fois. Poursuite, emprisonnement, lapidation, etc. La routine quoi ! Oscar ne désirait pas voir que la tournure de cette rencontre n'allait pas jouer en sa faveur. Il répondit brièvement au général, car l'offense ne faisait pas partie de ses principes.

"Oscar. Oscar Anskar Lone."

Le squelette profita que l'attention se tourne vers le nouvel arrivant pour filer en douce. Il s'appuya d'une main robuste sur la colonne boisée et se leva d'une forte pulsion. Prenant conscience de son acte frôlant l'insolence il reposa une main sur sa coiffe et se courba légèrement, en prenant soin de ne pas la laisser tomber.

"Mes hommages, général" Murmura-t-il à travers son col avant de se redresser. Il pivota furtivement et enchaîna une marche rapide en direction de.... Il ne savait pas où il allait. Il s'en fichait, il voulait juste trouver une sortie à ce labyrinthe.

[HRP: Excusez-moi, je suis en semaine d'examens, ce n'est pas facile pour moi de répondre à temps]

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[ Je t'assure, on comprends!]

Amaël fixa alors l'homme au haume et à l'armure de guerre longuement, semblant vouloir le jauger, même s'il savait que c'était parfois très mal vu d'agir ainsi. COmment un homme pouvait apprécier la guerre, alors qu'il avait la paix tout autour de lui? Bon, d'accord, sur Feleth, elle était assez difficile à voir, mais si ce n'était pas de ses hommes, elle pourrait être possible. Pourquoi les humains voulaient-ils se battre.

*Si je reste avec lui suffisament longtemps, peut-être que je le comprendre!*

Cette lueure d'espoir le fit sourire avec une joie tout à fait non feinte. Alors que cet Oscar s'aprêtait à partir. Déjà? Et pourquoi donc? c'est alors qu'il se rappela que l'homme au haume qui s'appellait Clyde lui avait parlé. Amaël pouvait être dans la lune, parfois! Son intérêt pouvait changé tellement vite d'objet qu'il en avait le vertige.

-Désolé? Quoi?! Ah!

Il se rappella soudainement ce que l'homme lui avait demandé. Non! Voyons. Les arbres étaient parfois bien plus intéressants que les hommes, eux, au moins, ils n'avaient jamais envie de s'entretuer, mais Amaël tenait trop à sa tête pour dire quelque chose du genre à un général. Il n'avait aucune assurance qu'il ne se vexe pas!

-Je m'appelle Amaël, cher général. Je n'ai pas une allure étrange... J'ai un manteau, c'est tout et j'affectionne particulièrement le blanc, je le trouve apaisant! Pas vous?! Remarquez, vous n'avez pas à parler, vous êtes habillé de métal, vous! Vous n'allez pas à la guerre, pourtant! Les rues de cette capitale sont-elles si peu sures?

Maintenant, finalement, il avait presque envie de déguerpir, lui aussi. Si un tel homme se promenait en armure, fallait-il être davantage sur ses gardes? Amaël se ferait bouffé tout cru s'il croisait la chose qui lui faisait peur. Il devait bien avoir peur pour essayer de se protèger ainsi! Il le fixa donc d'un regard, mi apeuré, mi amusé, se demandant quel serait le meilleur moment pour filer s'il venait qu'à apprendre que cette ville était extrêmement dangereuse. Puis, il se rappella qu'en présence d'un soldat de cette trempe, il n'avait rien à craindre. De toute façon, il pourrait se guérir après... Il se détendit donc, même si une certaine crainte resta, dans le fond de son coeur.

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