''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]

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Jon Snow

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MessageSujet: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyJeu 29 Nov 2012 - 0:08

Cela faisait longtemps qu'ils marchaient. Jon Snow, le grand, le jeune, le beau général de la garde du Royaume, apercevait enfin l'entrée d'une auberge. Il traversait avec ses cinquante hommes une rue, puis une autre, se permettant quelques âneries que seul un homme de sa stature aura le droit de commettre sans se faire gifler, toucher une fesse par-ci, en frapper une autre, insulter une demoiselle et faire la cour aux suivantes. Il était sans gène, chose apparemment utile lorsque l'on exerce un rôle de ce genre ; lorsque l'on doit donner des ordres et se faire respecter.
C'est après avoir sifflé une prostituée que Jon ouvrit la porte de l'auberge des trois lieues, où se trouvaient déjà beaucoup de monde... Beaucoup trop.
De ce fait, il n'y aurait jamais la place pour accueillir tout son régiment. Le jeune homme dû donc agiter son index pour que son écuyer vienne l'écouter.

"Que ce soit au niveau des putes, de la bière ou des lits ; nos hommes seront trop nombreux pour cette auberge. Prends en les trois quarts et laisse en une douzaine à mes cotés. Trouve des endroits où les caserner, et revient pour commencer à bosser.

Un signe de tête, quelques formules de politesse, et le jeune homme sous son casque emmena avec lui une grosse trentaine de gaillards. Ceux-ci le suivirent avec l'espoir de tomber dans des auberges aussi accueillante que celle-ci, espoir certainement vain, mais en nous imaginant à leur place ; on comprendra néanmoins qu'ils l'eurent eu.

C'est donc dans cette auberge des plus plaisantes que monsieur Snow posa son postérieur sur un fauteuil au bord d'une table, et fut accueilli par les plus belles et les plus chères dames de plaisirs de la ville. Quelques sourires et des pièces furent échangés, jusqu'à ce que ces femmes commencent à lui faire boire et manger tout ce qui était à portée. Il dévorait donc, avec classe tout de même, autant de repas et de boissons qu'il mordait et embrassait les cou et les joues de sa compagnie.

L'un de ses hommes vint le déranger dans son... rituel, pour lui demander le prêt de quelques pièces pour payer une tournée à ses camarades. Jon, souriant à l'idée qu'il le laisse tranquille, lui jeta une bourse au visage et agita la main comme on le fait avec les enfants qui mendient dans les rues de Madorass. Des enfants que l'homme rêvait de voir pendus haut et court, en punition de l'aspect désagréable qu'ils propageaient dans la cité. Une manie à la bourgeoise qui imprégnait son être ; la haine pour le bas peuple.

Il découvrait donc quelques nouvelles saveurs et de nouveaux plaisir ; il fut notamment étonné des sensations éprouvées lors d'un massage aux oreilles, ou même simplement le plaisir que son les décolletés parfumés des putes de luxes. Il découvrait tout cela pour se vider la tête des cadavres qu'il avait fait brûler la veille, au nom de la justice qu'il défend depuis tout jeune... Des souvenirs dont beaucoup de gens garderaient le fardeau, alors que cet homme là aimait à s'en débarrasser.

Et des choses dont il aimerait se débarrasser ; y en a un beau paquet. D'abord les mendiants de Madorass, ensuite les prostituées peu douées, et enfin ; les gens qui hurlent alors qu'il tente de profiter des petits plaisirs de la vie.

Il fallut bien évidemment que l'un des capitaines de son régiment, alors présent et totalement perdu dans l'ivresse offerte par le bourbon local, se mette à crier à plein poumon sur une femme qu'il prétendait impolie et irrespectueuse de son rang. Ce qui le mit hors de lui au point qu'il se sépara de sa belle compagnie, et avança vers la scène.

Le dit capitaine puait l'alcool à plein nez. A croire que cela faisait des années qu'il buvait. Or, cela ne faisait que trois heures maintenant..

C'est alors qu'il allait demander rapport à son soldat qu'il eut le bonheur de croiser ce regard au coloris impossible à nommer, d'une femme au calme qui semble briser les mondes, mais qui était également imbibée d'alcool jusqu'à la moelle.


Dernière édition par Jon Snow le Mar 18 Déc 2012 - 12:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptySam 1 Déc 2012 - 1:07

Elle n'avait pas quitté sa table depuis le milieu d'après midi et tournait au bourbon depuis, tranquillement mais sûrement. Le breuvage rude mais fruité triomphait où la troupe de ménestrels avait lamentablement échoué. Ces derniers n'étaient pas à blâmer, ils n'étaient pas si mauvais que cela, elle reconnaissait notamment une certaine grâce vocale à la chanteuse et des doigts de magicien au harpiste qui l'accompagnait. Il était simplement des horreurs que de simples distractions ne suffisaient à repousser.

La guerrière porta une nouvelle fois le verre à ses lèvres, se délectant de la brûlure cinglant son œsophage. Elle ferma les yeux pour en savourer chaque arôme puis s’ébroua, rattrapée par le coup de fouet de l'alcool proprement dit. Du sang. Un enfant. Le visage d'un enfant en sang. Un juron lui échappa et elle projeta résolument le fond de whisky restant dans l'abîme de son gosier. Lorsqu'elle ouvrit les yeux le pourpre avait disparu et la chanteuse avait gagné une jumelle. Kara sourit insidieusement.

Était ce sourire étrange, porté dans le vague, qui lui valut l'attention de ce gradé de l'armée d' Hedenmark ? Elle avait beau voir double, un macaque comme ça ne pouvait qu'en être, son tabard dissipant le peu de doute qu'elle eût pu concevoir. L'expression de la jeune femme se raffermit pour se faire plus sardonique à mesure qu'il s'approchait.

- Hé ma petite, viens par ici, tu m'as l'air un peu trop seule.

Rires gras et regards gonflés de prétention à ces ouailles jalonnaient son avancée. Kara ne le refoula pas par des mots, il ne valait pas cet effort, relativement important a ce stade d’ébriété. Elle se contenta d'attirer la chaise qui lui faisait face d'un crochet du pied jusqu'à sa hauteur, légèrement sur sa gauche, la repoussant ensuite vivement afin qu'elle coupe la route au briscard. Celui ci s'écrasa le bassin contre le dossier tandis qu'elle apposait royalement ses bottes sur le siège, l'incident ayant la curieuse propriété de faire instantanément virer le visage du bonhomme au rouge cramoisi. La guerrière étudia le phénomène d'un air espiègle, tête penchée sur le côté.

- Mais c'est quoi cette garce !


Le message semblait être passé, comme quoi, les mots étaient souvent inutiles...

- Tu devrais être honorée que j'te parle espèce de traînée. Un honneur déjà qu'jte regarde, moi!Un capitaine ! Saleté de souillon j'm'en va te faire ouvrir la bouche moi. T'as vu ça Herald hé ! Elle répond même pas, elle s'excuse pas, c'est quoi cette sale gosse hein ?

Il gesticulait tout autant qu'il vociférait mais pour l'heure la chaise constituait toujours un rempart efficace, trop occupé qu'il était à jouer les outragés devant ses hommes. Elle n'était pas en mesure de les inventorier, forcément, mais ils étaient suffisamment nombreux, même en n'en comptant que la moitié, pour qu'elle ne cherche l'affrontement plus que de raison. Aussi conservait elle le silence, sans toutefois modifier son attitude, misant sur l’hypothétique présence d'esprit des autres clients ou du tavernier. Après tout il était aussi soûl qu'elle, n'y aurait il personne pour l’éloigner avant que tout ne dégénère ?
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyDim 2 Déc 2012 - 19:20

"Qu'y a-t-il , Cauchon ?"

Demandait le garçon à son sous-fifre. Ce nom, en effet, lui allait à ravir ; à croire que ça famille est exemple de laideur depuis des lustres, et que ce crétin s'arrange pour mettre son aspect en valeur, dans la sueur et la puanteur de tout son être gras et suffoquant dans la misère qu'engranges les services militaires trop longs. L'homme en armure, signée par le royaume, se tourna vers son supérieur et lui ria presque au nez. Un bâtard insouciant, ivre comme-ci il baignait dans un océan d'alcool fort, ne faisait apparemment pas la différence entre servir et être servi. Celui-ci, en tout cas, riait au nez de la mauvaise personne.

"Tu ris, Cauchon ?"

Lui demanda, avec ironie, le garçon. Avec ironie, oui, car il n'avait pas besoin de réponse. Il fallait être idiot, sourd et aveugle pour ne pas voir que celui-ci riait à pleins poumons... D'ailleurs, il faudrait également être dénué de toute notion d'odorat, tant l'haleine du pourceau dérangeait le nez doué de Jon. Tout cela, tout en pouvant paraître comique, ôta de l'esprit de notre héros l'envie de conquérir le coeur d'une femme durant un instant. En effet ; celui-ci, impressionné par l'imbécillité de son chien, ne pouvait rester sans réagir.

C'est donc avant même que le dit Cauchon eut le temps de réagir, que le général de la Garde Royale lui saisit la main et la posa sur le bar.
Le tavernier, semblant connaître Jon, esquissa un sourire, et entra dans l'arrière cuisine, dans un calme des plus serein.
Jon vint sourire à son tour, en regardant avec insistance droit dans les yeux du stupide gaillard, et souleva sa cape d'un geste plutôt élégant, pour fouiller ce qui décorait sa ceinture.

Le porc semblait changer soudainement d'attitude. Son nez fut la seule part restante de son visage à rester rosée, quand le reste blanchissait à vue d'oeil. Ses sourcils s'élevaient, et son sourire laissait place à une grimace qui lui faisait contre. Il finit par bégayer des excuses, alors qu'il ne comprenait même pas de quoi il s'excusait. Les camarades du dit chien ne réagissaient pas, amusés mais faisant mine de rester sérieux ; chose ratée puisqu'ils étaient également emportés par la boisson.

"Tu connais mon amour pour les dames, peu importe qui elles sont, et d'où elles viennent. Tu connais le respect que je leurs dévoue, et l'attention que je leurs consacres..."

Il trouva alors ce qu'il cherchait à sa ceinture, entre diverses bourses et poches, ce qui l'illumina d'un sourire qu'un père tient aux lèvres en disant ; "ah mon garçon, quand on fait ce genre de choses, en réfléchit aux conséquences..." ce qui est généralement dit précédemment à une correction bien sympathique. Il dégaine à un couteau, bien plus long que la paume de la main, et sans dents. Un couteau aiguisé de telle façon qui vous découpe avant même de vous effleurer. Un couteau qu'il montrait calmement à son soldat mort-bourré.

Là alors revint le tavernier, équiper d'un sot et d'un torchon.

"Tu te souviendra, j'en suis sûr, de tout cela, et réfléchira à l'avenir avant d'insulter une demoiselle... Et ce même ainsi délabré..."

Dit le jeune homme, avant de couper, d'un coup net et froidement donné, le petit doigt de l'ivrogne, qui hurla tel le porc qu'il est.
Le doigt fut jeté au tavernier, qui l'attrapa et le jeta dans une corbeille, avant de nettoyer le bar avec son torchon essoré avec force. Le soldat avait rapidement cessé de crier, chose dont Jon était fier ; ses hommes avaient beau être stupides, ils savaient se taire à l'occasion.
Le général s'approcha alors, comme si de rien n'était, de la demoiselle, pendant que son chien blessé à la patte se faisait mettre sur le coté par les autres gardes.

"J'espère, mademoiselle, que vous saurez pardonner l'attitude de cet homme, ainsi que sa condition... Vous ne méritiez rien de tel, de par votre allure de déesse, si ce n'est votre statut."

Dit donc le charmant, qui embrassait la main de l'ivre demoiselle qui lui faisait face, manquant autant de gène qu'il possédait de talent, en matière de présentation.

"Je vous payerai vos dix prochains verres, si cela peut vous faire oublier ce dérangement."
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyLun 3 Déc 2012 - 19:12

Elle avait misé sur la bonne option, un homme interpellait le pourceau qui se complaisait à l'insulter. Son qualificatif ne pouvait être plus approprié au vu du nom ou surnom auquel il semblait répondre. La jeune femme éclata littéralement de rire lorsque l'homme l'ayant questionné souligna avec une rhétorique digne des plus grands son hilarité malvenue. Le contraste était si grand entre les deux individus... Elle n'avait pas remarqué ce grand brun au charisme certain jusque à cet instant, en fait elle n'avait fait attention à personne depuis... des heures peut être, jusqu'à ce que l'autre outre à vinasse ne perturbe son propre rituel bourbonnesque.

L'attention générale glissant vers le comptoir, elle estima ne plus courir aucun risque et caressa l'idée de profiter de la diversion pour rejoindre sa chambre,à l'étage, histoire de décuver sans plus être importunée. Le challenge lui parût trop ambitieux dès les premières minutes de délibération, aussi resta t elle figée, son bras seul tâtonnant l'espace environnant à la recherche de son verre, tandis que son regard se perdait à nouveau dans le fouillis coloré des frusques d'artiste.

L'altercation se poursuivait à distance, sans elle, et c'était très bien comme ça. La trouvère chantait toujours, indifférente elle aussi, ne buvait elle jamais ? Ça devait donner sacrément soif de babiller comme ça non ? Pauvrette. Un mugissement de douleur recouvrit soudainement une envolée lyrique, attirant l'attention de la guerrière. Tournant légèrement la tête en direction du comptoir, elle plissa les yeux pour discerner plus distinctement ce qu'il s'y tramait. Un soldat se trémoussait, arc bouté devant l'homme qui était intervenu tout à l'heure. Ah le verrat, elle l'avait presque oublié celui là. Un pli de contrariété glissa sur son front, deux fois dans une même soirée qu'il l'emmerdait !
Un fin jet pourpre jaillissait régulièrement de sa main gauche, qu'il serrait fortement de l'autre dans une tentative d'annihilation de la douleur aussi improbable qu'instinctive.

- Hey mais c'est dégueulasse !


Elle s'était indigné avec un air pincé, son écœurement de voir ainsi le sang de cette raclure souiller un lieu qu'elle affectionnait filtrant dans son glapissement suraiguë. Fort heureusement, le tavernier avait pris ses dispositions et épongeait avec vigueur tandis que les compagnons du bonhomme s'affairaient autour de lui. Le grand brun lui marchait à présent vers elle.

Kara leva les yeux sur lui lorsqu'il parvint à sa table. Il était grand. Ce fut la seule information que la guerrière enregistra réellement tandis qu'il quémandait son pardon en lieu et place de l'autre poivrot. Ses yeux vitreux ne renvoyait aucune émotion. Dans cet état les mots lui importaient peu, elle n'était pas sûre de se souvenir des termes employés par son offenseur, l'avait elle réellement écouté ? Écoutait elle son Chevalier Blanc ? Pas vraiment, du moins jusqu'à ce qu'il propose de lui payer sa beuverie, là en plus d'être grand, il devenait intéressant. Le verre glissa jusqu'à Jon sur une impulsion de la guerrière.

- Vodka.


L'homme cueillit au vol la main de Kara tandis qu'elle articulait pâteusement sa commande, y déposant un baiser galant. Pour la seconde fois fois de la soirée, les sourcils de la jeune femme se froncèrent. Profitant de la proximité immédiate établie par le godelureau elle retira sèchement sa main pour l'agripper au col avec poigne, le faisant légèrement basculer sur la table.

- J' t' ai pas permis !

Le grondement préventif d'une chienne blessée, relâchant sa prise elle se recala sur son dossier, estimant avoir épuisé son quota de mots pour la soirée.
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyMar 4 Déc 2012 - 0:06

Que venait-elle de faire, cette pauvre femme ..? Sans doute n'était elle plus que l'ombre d'elle même égarée dans un monde où l'air rendait sou le moindre personnage s'y laissant respirer ! Car pour oser ainsi toucher Jon Snow, le grand, le beau et le modeste, il fallait vraiment en avoir. Or, elle n'en avait pas ; c'était une femme.
C'est donc, un sourcil levé que notre homme restitua sa classe en frappant légèrement son habit, comme s'il était couvert de poussière, ce qui ne fut pas le cas, le bar était d'une propreté remarquable. En fait ce geste n'était qu'une façon de récupérer son amour propre -chose qui semblait être plutôt efficace, vu ce qui suivra- après une telle offense.

Deux de ses gardes, témoins du courage de la demoiselle arrivèrent, poings serrés, aboyant les premières syllabes d'une insulte. Le jeune charmeur n'eut d'autre réflexe que de lever le doigt pour les faire taire illico, avant de sourire à la femme en question.

Un sourire de façade, il fallut bien le dire. Cette femme avait beau l'attirer étrangement, elle était parvenue à ennuyer bien plus le courtois que son sous-fifre l'avait fait avant lui. S'il n'était pas certain que ses doigts offraient des plaisirs sans nulles pareilles, il lui en aurait enlever un, avant d'aller s'occuper des dames de plaisirs qui n'auraient jamais ainsi traitée leur sauveur...

Le sourire se détendit cependant rapidement, pour devenir sincère ;

"Une dame de courage ? J'apprécie fort fort ce trait de caractère ..! Encore faudrait-il qu'il se fasse remarqué sans votre "bonus vodka" !"

Il claqua alors des doigts, et le tavernier déposa cinq bouteilles d'eau sur le bar, juste en face de Kara. Pourtant ; aucun mots ne furent prononcés, à croire que le dit servant lisait dans les pensées du héros. Loin de là, bien entendu ; Il faut simplement savoir que ce dernier connait si bien toutes les tavernes du royaume qu'il y a instauré ses codes. Le claquement de doigt faisait appel à la fin d'une odieuse gueule de bois. D'habitude, pour votre gouverne, il claque des doigts pour se prodiguer ce soin à lui-même. Mais aujourd'hui, son monde s'était ouvert à une autre personne qu'à la sienne.

La demoiselle, vu son humeur, n'allait sans doute pas tarder à s'énerver. Mais Jon prit les devants, comme on le fait avec les enfants violents -avec lesquels il n'avait pourtant que très peu de pédagogie- et rempli un verre d'eau et le mit à coté du verre de vodka.

"Faites moi le plaisir de boire ces bouteilles, d'entretenir une discussion avec moi, et demain, je vous payerai une tournée complète."

Il agissait bel et bien comme avec des enfants ; Les enfants, souvent bêtes et méchants, ne font plaisir qu'en échange de services purement matériels. Ces derniers ne pensent qu'à eux et sont prêt à détruire leur entourage pour obtenir ce qu'ils veulent. Des êtres détestables en somme. Et, une fois ivre, la charmante demoiselle qu'il tentait d'apprivoiser semblait cent fois pire... Bien qu'elle fut plus apte à coincer le coeur de notre général dans un étau particulièrement vicieux.
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyMar 4 Déc 2012 - 22:58


Il était piqué au vif, et plutôt deux fois qu'une, tout dans son attitude, le trahissait. Elle l'observait du coin de l’œil, ses gestes du moins, le tout étant un peu trouble. Si elle n'avait été si effarouchée elle eut certainement rit de son désappointement et de la façon dont il ramassait son ego. Il lui était déjà suffisamment ardu de surveiller son voleur de main sans en avoir l'air, aussi ne remarqua t elle nullement les hommes s'étant légèrement rapprochés d'eux, prêts à défendre l'honneur de celui qu'elle ignorait être leur chef.

La guerrière le snobait avec toute la morgue dont elle était capable, faisant mine d'observer à nouveau les ménestrels sans y parvenir le moins du monde. Il avait interrompu l'autre soûlard ce n'était quand même pas pour s'en prendre à elle à son tour non ? Pourquoi ne lui foutait on pas la paix au juste ? Elle n'avait rien demandé, ni à l'un, ni à l'autre, juste essayé de noyer sa découverte macabre du matin dans l'alcool. L'homme souriait, un peu crispé,certes, mais il souriait et ne lui avait pas encore sauté dessus, peut être les choses en resteraient elles là. Il loua même son coup de sang, le mettant toutefois sur le compte de l'alcool, ce en quoi il se trompait lourdement. A jeun, il n'aurait jamais pu lui saisir la main, pour commencer.

Le tavernier ne tarda pas à se présenter à son tour, déposant pas moins de cinq bouteilles sur la table. Pour le coup elle tourna la tête, cinq litrons de flotte ? Il voulait la mettre à la question ou quoi ? Pas loin au vu de la proposition qui suivit. Elle grogna, de toute évidence elle ne s'était pas montré assez dissuasive. L'air condescendant qu'il arborait désormais ne l'irritait que davantage encore. Il lui tendait un verre d'eau sans que boire soit une invitation, cela tenait plus de l'injonction. Or on ne lui injectionnait rien du tout ! Encore moins quand son sang lui même disputait son passage à la gnôle au sein de ses artères.

Rassemblant ses forces elle se résolut enfin à se lever, délogeant lourdement ses gambettes de la chaise où elles siégeaient toujours. L'étape suivante, fut aussi la plus délicate. Il s'agissait de se hisser sans faillir. La rouquine s'appuya de sa dextre sur la table, ferma les yeux afin de ne pas voir vaciller des repères qui n'en étaient pas et s’exécuta enfin. Elle était stable, recouvra la vue et s'avança alors le long de la petite table ronde, jusqu'à se retrouver face au grand brun. Elle sourit alors, assez satisfaite de son exploit. Ancrant son regard dans celui de l'homme, la guerrière, apparemment radoucie, tâtonna à sa droite jusqu'à accrocher le goulot de la première bouteille.

- Est ce que j'ai une tête à avoir envie de parler ?


Sans attendre de réponse, elle éleva le récipient, semblait il comme si elle s’apprêtait à y boire directement, mais le souleva finalement davantage, et renversa le contenu sur le crâne du sauveur devenu gêneur.
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyMer 5 Déc 2012 - 21:56

Jon est d'un coup, immobile. Tel une statue, il ne change pas d'expression. Il n'y a que ses yeux, légèrement plissés qui font différence avec l'attitude qu'il tenait avant de se faire ainsi déshonorer devant ses chiens. Tout était donc là ; le sourire, la pose de be homme et le regard. Avec de l'eau sur le crâne qui coulait doucement le long de ses tempes, et ce regard bridé qui défigurait l'ivrogne femme. Le général désirait, l'instant d'une seconde, la tuer et se livrer à une expérience nécrophile. Une sombre idée qui le quitta rapidement. Il n'a jamais été de ce genre de délires et n'en sera jamais. Mais il désirait lui rendre la monnaie de sa pièce.

Il ne répondit donc pas à la folle, et la saisit par les hanches, sans rien lui demander. Bien sûr, il ne s'attendait pas à une réception facile, mais plutôt a des hurlements de femmes violées... Au lieu de cela, il vit une femme râlant calmement avant de lui donner un coup au cou. Ce qui ne fit pas rire notre homme qui, le sentant tout de même passer, se battait autant pour ne pas paraître touché que pour la garder entre ses mains.
Alors il soupira, usa d'une bonne partie de sa force et pris sur son épaule la demoiselle, ordonna d'un geste qu'on lui ouvre la porte menant à la ruelle couverte de neige, en face de l'établissement. Une fois dehors, il chercha quelque chose du regard.

Les flocons tombaient, encore et encore, et chaque fois qu'il expirait, de la vapeur d'eau jaillissait, chose qui s'appliquait également à une monture attachée non loin de lui. Juste en face du cheval, effrayé par la présence de Jon et la femme qui se débat sur son épaule, se trouvait un abreuvoir, contenant une eau si froide que sa surface était recouvert d'une couche quasiment imperceptible de glace. Parfait.

Le charmant déposa alors la femme avec une douceur dure à déceler et vint lui saisir la nuque, silencieux, avant de la pousser vers l'eau.

La fille n'eut pas le temps de réagir qu'elle fut forcée d'entrer son visage dans l'abreuvoir, jusqu'à en être sortie, congelée. Jon la regard, histoire de juger de son état; Elle ne semblait pas suffisamment changée à son gout, sans doute têtue, la fille. Allez savoir ! Dans tous les cas, le jeune homme recommença une fois, deux fois, trois fois... Et ce jusqu'à ce qu'en la faisait sortir de l'eau glacée, elle sembla plus apte à la diplomatie.

"Tu es sobre maintenant ?"

Lui demanda-t-il, tout sourire, mais la tenant toujours, et par les cheveux cette fois.

Les soldats, eux, observaient depuis la porte ou au travers des fenêtres, tandis que Cauchon restait au bar en trempant son bout de doigt dans de l'alcool, effrayé d'une possible infection.
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 0:40



Un ange passait dans la salle, les conversations alentours cessèrent, les gestes se suspendirent tandis que la jeune femme savourait son affront. Elle affichait à présent un rictus mêlant satisfaction et provocation, se dandinant légèrement à l'instar d'une petite fille prise en flagrant délit de bêtise. Le regard de l'homme s'était durcit, l'eau perlant de ses cheveux, plaquant ces derniers sur ses tempes, le rendait encore plus attrayant.

- Ils avaient besoin d'un petit lavage


Sa justification renchérissait son geste, et son sourire narquois s'agrandit en conséquence. Une lueur meurtrière vacillait dans les prunelles du gentilhomme, mais, l’ébriété aidant, la guerrière n'en tint aucun compte. Elle reposait pompeusement la bouteille sur le plateau de la table, lorsqu'elle sentit des mains puissantes s'arrimer sur ses hanches.

- HEEEEEEEEOHHHHH !!!


Le col de la carafe lui ayant déjà échappé, elle refit face à l'impudent et le frappa de l'intérieur de son poignet sur le torse, le cou, avec moins de force et de précision qu'elle n'en mettait à la base. Indifférent a ses protestations l'homme la hissa sur son épaule comme un vulgaire sac de grains. Elle cessa dès lors de gesticuler, rechignant à se ridiculiser en vociférant. Même ivre, elle avait sa dignité à conserver. Elle se contentait de grommeler en se demandant ce qui l'attendais. Elle conservait assez de lucidité pour déterminer qu'elle n'était guère en position de force et qu'il valait mieux endormir la méfiance de son potentiel agresseur en se tenant tranquille. Ils sortaient. Kara s'appuyait sur ses avant bras pour regarder dans leur sillon. Personne ne les suivit au dehors, les silhouettes s'agglutinaient simplement aux ouvertures de l'auberge tandis que l'Homme avançait dans la ruelle. L'attente ne fut pas longue, quelques pas encore et elle se sentit jetée à bas.

La rouquine s’ébroua aussitôt et tenta de se relever, mais elle sentit la poigne du grand brun se refermer sur sa nuque. Quelques secondes plus tard son front heurtait une fine pellicule de glace, puis l'eau elle même lui cingla le visage, lui arrachant un cri qui mourut en bulles d'air. Elle ne savait qui de la morsure du froid ou de la sensation de noyade provoquait un tel effroi, instinctif, mais elle se débattit soudainement comme un beau diable. Ses bras s'appuyaient nerveusement sur un rebord qu'elle n'avait pas même eu le temps de voir, mais ses forces amoindries ne parvenaient pas le moins du monde à repousser la pression de son assaillant. Du moins jusqu'à ce que celui ci ne relâche sa contrainte.

Sortant enfin la tête de l'eau elle aspira une grande goulée d'air, et toussota aussitôt, recrachant une partie de l'eau ingérée. Elle n'eut pas le temps de se défaire de la totalité, le grand brun lui tirant les cheveux en arrière pour observer son visage tandis qu'elle toussait encore .Jugeant sans doute la correction insuffisante, il reproduit le même manège à plusieurs reprises sans qu'elle soit plus à même de se défendre.

Lorsque l'opération de dégrisement s'acheva enfin, elle mit quelques minutes à reprendre ses esprits.
Elle retrouvait à force de grandes inspirations l'usage de ses poumons, avachie à quatre pattes devant ce qu'elle découvrait enfin être un abreuvoir en grès. Il puait la satisfaction lorsqu'il lui demanda, goguenard, si elle avait décuvé. Elle se retourna, dos à la paroi de grès. Un regard haineux lui répondit.

De blasée et agacée elle était passée à totalement furieuse, il la tenait toujours fermement par la tignasse, provoquant des tiraillements cuisants de façon presque continus. Les traits déformés par la colère, la jeune femme lança sa jambe gauche droit dans les attributs de son bourreau en guise de réponse.
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 1:01

Jon sauta en arrière, avant d'éclater de rire, se retournant un instant pour voir ses hommes tenant la garde de leurs épées encore, bien heureusement, dans leurs fourreaux. Il leur fit un geste d'enfant, qui disait de façon très imagée ; Non les gars, ne venez pas, rions encore un peu !
Un Message qui semblait clairement se faire comprendre, car tous se retirèrent pour retourner à leurs places respectives. Ceux-ci fermèrent la porte et discutaient avec Cauchon. Sans doute pour débattre de l'attitude étrange qu'entretenait ce soir notre homme avec la gente féminine...
Car il fallait bien le dire, ce n'était pas dans les habitudes du général de s'attarder autant sur une seule femme et ce encore moins quand elle n'était pas professionnelle en matière de plaisirs.

La fourbe, alors qu'il regardait derrière lui, retenta son coup, ce qui le força à sauter à nouveau, glissant cette fois ci sur de la glace entre deux pavés, et à agiter ses bras.

Dans cette ridicule chute, il attrapa quelque chose, c'était chaud, et couvert d'un genre de cape.. On excusera la définition rapide et vague, mais à cet instant là, court de moins d'une secondes, le héros se préoccupait plus de son sort que de ce qui l'entourait.
Cependant, il sut rapidement ce qu'il avait agrippé en tombant ; car il était là, sur son épaisse cape noire, dans la neige épaisse, avec en guise de couverture une demoiselle surprise, au moins autant que lui. Non pas qu'il ait perdu l'habitude d'être allongé en belle compagnie, non.
Mais il s'attendait à se trouver dans une telle position, si proche de cette femme là, si ce n'est mort et enterré.

Il prenait le temps de réaliser, comme elle apparemment, qu'il était là aussi proche d'elle que ne le sera jamais un bourreau de sa victime.

A croire que le sort le confortait dans son jugement initial ; il désire cette fille et les dieux le mènent à la désirer d'avantage.

Non contenant d'être allongé sous elle, réchauffé par sa chaleur propre, il tenta quelque chose. Quelque chose de simple et qu'il a déjà exécuté avec milles et unes dames de milles et unes bourgades, mais qu'il avait habituellement le droit de faire, au nom des pièces d'or. Il approcha son menton de celui de la demoiselle et lui embrassa les lèvres. Lentement, doucement, longtemps. Il eut froid. Car s'il faisait froid, là, s'il était déjà couvert d'eau, elle était couverte d'eau gelée. Elle tremblait encore légèrement, ce qui, selon lui, accordait un certain charme à la situation.

Mais alors qu'il commençait à réaliser ce qu'il faisait, il se posa la question ; quand est ce qu'elle va m'arrêter ..?
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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 23:29


Oh oui son traitement avait été efficace. La jeune femme n'en récupérait pour autant l’entièreté de ses moyens, mais se trouvait parfaitement dégrisée, ce qui accentuait encore sa fureur. De quel droit la privait il des douces limbes de l'ébriété ? Elle avait mis des heures à toucher du doigt l'apaisement associé et il l'en extirpait avec une volonté farouche que sa propre mère n’eut pas mis ! Son hilarité face à son geste rageur ne l'agaça que davantage encore, et elle profita sans vergogne d'un manque d'attention de sa part pour retenter sa chance. Le résultat fut à peine meilleur, l'Homme bondissant in extremis en arrière. Elle grogna, elle n'arriverait à rien depuis sa position. Rassemblant sa volonté elle s'aida de l'abreuvoir pour s'arracher au sol. Son épée restée dans sa chambre ne l'encombrait pas, elle caressa dès lors l'objectif d'offrir un bain intégral à son sauveur, ragaillardie par cette première victoire : se relever ! Celle ci fut de courte durée. Sans vraiment comprendre pourquoi, elle se trouva brutalement attirée en avant. Sa cape l'étranglait à moitié, le coton de sa chemise se tendait dans son dos comme subitement lesté... Cet abruti tombait et l'entraînait dans sa chute !

Ils s'écrasèrent lourdement, lui à même les pavés gelés, elle... sur lui. Elle se réjouit de le voir exhaler le contenu entier de ses bronches, ses yeux s'agrandissant sous la surprise d'avoir ainsi le souffle coupé. Au moins tenait elle partie de sa vengeance, la chute avait dû être doublement douloureuse pour lui, juste retour des choses.

La brise nocturne filtrant à travers ses cheveux détrempés lui hérissait la nuque, s’appesantissait elle sur lui pour profiter de sa chaleur, par fatigue, pour le punir un peu plus, ou parce que leurs regards se croisèrent ? Un mélange de l'ensemble assurément. Furtivement elle songea qu'il y avait bien longtemps qu'elle n'avait été bercée par le soulèvement du torse d'un homme sous elle, senti un souffle si proche sur son visage sans que ce soit celui d'un mourant. Ses pensées vagabondes avaient du offrir une autorisation implicite, les lèvres charnues du grand brun s'élevant soudainement pour s'emparer des siennes. Elle tressaillit, figée mais finit par reprendre ses esprits.

Écarquillant les yeux en réalisant enfin, elle s'arracha à lui en un sursaut, retrouvant en proie à la répulsion un semblant de réflexe. La jeune femme se retrouva debout avec plus de célérité qu'elle n’eut pu l'imaginer au vu de ses précédentes tentatives. Le dominant à présent de toute sa taille, elle s'interrogea à peine sur la conduite à tenir, le molestant aussitôt d'un splendide coup de pied dans les reins

- Je... Mais qui t'as ? Bordel !!


Furibonde tant par la façon dont il l'avait ridiculisée, la punition elle même et la faveur qu'il s'était permis, elle ponctua la phrase de reproche qu'elle ne parvenait à formuler d'un second coup de pied.
Sa colère était également dirigée contre elle même, aussi ne s'acharna t elle pas davantage. La guerrière recula aussitôt pour s’éloigner un peu hasardeusement vers la rue la plus proche tout en vociférant des jurons inintelligibles.


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MessageSujet: Re: Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen]   Un travail comme un autre.. [PV Kara Bawen] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 23:56

La réaction fut logique. Après un tel traitement, personne n'aurait invité notre homme à se glisser sous une couette pour chanter à l'amour, ne serait ce que pour un nuit, ne serait ce que pour de l'argent. Mais bien que tout cela faisait preuve de sens, Jon n'était pas sur et certain de pouvoir l'apprécier. En effet, la chute lui ayant déjà proposer la douleur du contact peu sympathique avec les pavés qui faisaient cette ruelle vieille comme le monde, additionnée au premier coup de pied dans l'objet de sa fierté n'étaient pas de bons arguments pour conclure en faveur d'un aspect agréable à cette situation.

C'est en réalisant qu'il ferait mieux de se lever qu'il reçu le second coup de pied, qui lui fit rapidement comprendre qu'un autre suffirait à lui faire perdre toute espérance de fonder une lignée digne de ce nom. Il se retint donc de répondre de quelque manière que ce soit à l'agression, fermant les yeux et serrant les dents pour ne pas rendre la situation plus gênante.
La folle se mit à hurler, et à vociférer des insultes et des jurons se mêlant à la plainte habituelle qu'offre ce genre de scènes. Cela attira le regard des soldats de monsieur Snow qui se contenta de se relever, pour s'ébrouer et ordonner à ses chiens de rester à leur place.

Malgré toute cette agitation, il restait calé sur le baiser qu'il avait volé à la demoiselle dont il ne connaissait finalement toujours pas le prénom. La voyant s'en aller anonymement, il perdit rapidement toute raison et se mit à la poursuivre comme un gosse des rues sales court après un pigeon malchanceux. Il lui crirait bien dessus si personne ne risquait d'ouvrir sa fenêtre pour lui jeter des trucs au visage tant l'heure était tardive. Non pas que notre charmeur se préoccupait spécialement du confort nocturne du bas peuple, mais il avait eu son quota de coups pour la soirée. Il rattrapa bientôt l'ivrogne qui ne l'était plus tant que ça, et vérifia qu'il était suivi ou non par sa compagnie habituelle ; Il allait faire affront à se réputation.

Il s'arrêta, la laissant quelques mètres devant lui, avant de dire d'une voix forte mais suffisamment basse que pour ne réveiller personne.

"Bon... Ecoutez moi, belle demoiselle. Je vous pries d'excuser l'indécence avec laquelle j'ai eu l'horreur de vous traiter..."

Il ne savait pas comment continuer sa phrase. Il pensait, sans en être sûr, la voir ralentir, ce qui le laissait sans voix, tant il désirait qu'elle ralentisse vraiment. Il voulait qu'elle se retourne et réponde au précédent baiser. Il rêvait de la voir à ses cotés pour des nuits et des jours couronnés de plaisirs de toutes sortes... Il voulait une relation, une vraie ; pour changer.

Il tentait de reprendre une pose de charme, une pose qui en jetait, une allure classe qui ne laisserait personne indifférent, mais n'était apparemment pas aussi doué qu'à son habitude ; car il se résigna vite pour arborer une allure plus naturelle, avant de s'exprimer sans y réfléchir vraiment.

"... Ce n'était certainement pas la bonne façon de vous le faire comprendre, mais tout ce que je désire, c'est de pouvoir discuter avec une femme aux idées claires ... Vous, en l'occurrence... Car vous m'intéressez."

Il pensa une seconde qu'il dû s'arrêter là, mais, prévoyant es reproches que lui font toutes les femmes qu'il aura courtisé jusqu'ici, il décidé d'ajouter ;

"Je ne veux pas d'une femme que l'on paye, pas cette fois-ci, je veux avoir en face de moi une personne au caractère aussi bien forgé que ne l'est son charme..."

Là, alors, il se tu, et resta immobile, attendant qu'elle cesse d'avancer. Mais elle continuait. Lentement, mais surement. Et chacun de ses pas en avant était un coup d'épée en plein coeur. Pourtant, il n'avait pas bu.. Notre homme ne comprenait absolument pas ce qui lui arrivait ce soir...


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