''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]

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Calypso Da'Silva



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Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] _
MessageSujet: Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]   Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] EmptyJeu 7 Juin 2012 - 14:55



Réminiscence en bord de mer.

« Se souvenir ranime ; vouloir se souvenir détruit. »



Un vent frais soufflait ce soir là sur le bas du port. La lune était déjà haute dans le ciel et éclairait partiellement les docks. Calypso était de passage à Béolan et venait voir si il n'y avait rien à piller sur les cargos qui restaient à quai pendant la nuit. Elle avait quittée sa tour et déambulait à travers Feleth, là ou ses pas la menait. Elle était lassée par tant d'années d’existences. Plus rien ne la divertissait, elle pensait sérieusement avoir fait le tour de tout. Même tuer ne l'amusait plus, à présent elle le fessait plus par nécessiter que par réel envie d'amusement. N'ayant rien trouver d’intéressant à voler et errant dans le port depuis un moment elle entreprit de s’asseoir en haut d'une énorme caisse de bois. Scrutant les faibles vagues que la mer créaient et qui venaient s'écraser dans un bruit faible contre la rive. Comment en était elle arrivée là ? Elle qui était si fière autrefois, elle qui créait terreur et rivière de sang sur ses passages. Elle qui se morfondait à présent au clair de lune. Elle poussa un soupir et laissa la brise soulever ses mèches bleus. Au cours de sa vie tout l'avait déçut. Arphoss et ses idiots de sbires à se terrer dans le Veine, incapable de la moindre action contre humain ou ange. Les humains, passant leur temps à s’entre-tuer pour la moindre parcelle de pouvoir ressemblant au plus primitif des démon. Kaull et sa soit disant armée de Cape Blanche. Elle avait d'ailleurs quittée leur rangs sans demander son reste. Abandonnant sa cape et disparaissant purement et simplement. Elle avait beaucoup trop surestimer cet humain. Tout ce qu'elle avait trouvée était un roi imbus de sa personne essayant tant bien que mal de préserver un trône en défaillance. Cela l'étonnait qu'il ne soit pas encore mort empoisonné ou le coeur transpercé par un poignard. Elle n'avait à présent plus aucunes obligations. Elle était libre, libre d'être las. Elle sortit un couteau de sa poche et le fit jouer habilement entre ses mains relisant les inscriptions gravées sur le cuir du manche. « Longue vie au roi » un sourire cynique apparut sur son visage. Tant d'artifice pour rien. Elle se rappelait vaguement quand elle avait obtenue l'arme. A son entrée dans les Capes Blanches, pour officialiser la chose. Et pour pourvoir commettre des assassinas au nom du roi. Elle sourit de plus belle, elle ne l'avait pas utiliser une seule fois. Si ce n'était pour dépecer des animaux et se nourrir.

Elle s'apprêtait à le jeter dans la mer quand une ombre déboucha au détour d'une allée. Elle plissa les yeux et vu la carrure de l'individu il s'agissait d'un homme. Elle se mit sur ses gardes sans toute fois bouger. Les gens qui traînaient ici à cette heure tardive n'étaient pas souvent des saints. Mais l'ombre ne semblait pas s'approcher. Elle décida de ne plus s'en occuper et de reporter son attention sur la lune et ses reflets argentés. Son regard se posa de nouveau sur l'arme blanche. Elle plissa les sourcils, serrant le poignard dans sa main sous la colère. Elle ressentait une haine sans pareille contre le roi. Non contre le royaume et les atrocités qu'il commentait, après tout elle avait participé à cela et ne le regrettait pas. Mais contre le roi lui même. Ce vieille homme incapable. Mais elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle. C'était peut être Kaull qui l'avait déçut mais c'était elle qui avait placée tant d'espoirs dans les Capes Blanches et son ascension. Elle avait pensée peut être se sauver de la monotonie en adhérant au Royaume. Mais cela ne dura que quelque temps, presque rien. Elle n'avait même plus de désir de pouvoir, de puissance ou de supériorité. Ca ne l'amusait plus non plus je jouer à la petite peste. Peut être était-ce une passade ? Elle l'espérait. Mais en ces temps l'espoir n'était pas vraiment permis. Peut être fallait il qu'elle retourne dans sa tour s'occupant en renforçant sa magie ? A quoi bon. Elle ne voulait même plus y penser. Elle sortit de sa poche une petite fiole remplis d'un liquide transparent. De l'alcool. Peut être bien la meilleur invention des humains. Elle en avala une gorgée et se détendit. Cela ne servait à rien de ressasser le passé. Ça ne servait à rien mais cela occupait l'esprit, évitant un possible ennui. Elle poussa un énième soupir et lança le couteau à terre qui se planta dans le bois des quais dans un bruit sourd, tremblant sur lui même quelques secondes avant de se stabiliser et se fondre dans l'obscurité. Brillant faiblement à la lueur de la lune.

Elle jeta un regard en direction de l'ombre. Toujours à la même place. Elle se posa des questions. Était-ce vraiment un homme ? Ou un simple baril qu'elle avait prit pour une être-humain ? Elle ne le lâcha pas des yeux pendant quelques minutes. Sa conscience lui jouait elle des tours ? Sa curiosité n'étant pas au rendez-vous elle décida de ne pas bouger et de laisser cette chose qu'elle quelle soit tranquille. La brise se fit plus forte et souleva quelque peu la mer. Sa fiole d'alcool toujours dans les mains, elle en repris une gorgée et laissa le fluide lui brûler légèrement la gorge en même temps qu'il glissait dans son estomac. Elle regarda le couteau à terre et sourit. En quelques secondes des flammes bleus tirants vers le noir vinrent lécher le cuir, noircissant l'inscription appliquée dessus. Elle leva sa fiole en direction du couteau toute en arborant un sourire cynique.



« A la gloire du roi. »



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Vhy-Senn Morruil



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Vhy-Senn Morruil
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Race : Humain, a priori.
Classe : Guerrier-Mage (domaine du feu).
Métier : Aucun.
Messages : 39


Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] _
MessageSujet: Re: Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]   Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] EmptyVen 8 Juin 2012 - 14:21

Beolan. Comme à Madorass, comme à Venill, et comme chaque village que traversa Vhy-Senn Morruil depuis son évasion et sa renaissance, le guerrier-mage découvrait la cité avec un œil nouveau, comme s’il pénétrait ce lieu pour la première fois. Et le même doute le rongeait. Etait-ce seulement la première fois ? Morruil arpentait Feleth, ses lieux dépeuplés et ses contrées civilisées, à la recherche de son passé, de ses souvenirs, toujours en vain. Sous les rayons lunaires et quelques lanternes fébriles, le paria discernait les maisons et les commerces, embrassés d’un air hautain et protecteur par les murailles. Vhy-Senn Morruil crut d’ailleurs apercevoir, torches en main, des gardes effectuer leur labeur. Dans l’ombre, n’importe quelle créature malfaisante aurait pu agir, comme le guerrier-mage pouvait en toute quiétude se promener seul, à l’affût du moindre indice. La nuit présentait en effet bien des avantages, surtout pour quelqu’un qui fût habitué pendant des mois à vivre dans le noir avec pour seul compagnie ses pensées et ses souffrances. L’obscurité et le silence nocturnes avaient cette résonnance familière dans l’âme du paria, le réconfortant.
Au détour d’une ruelle, alors qu’il semblait se diriger vers une place, Morruil pensa que les habitants de Beolan partageaient son sentiment et aimait à vivre des nuits silencieuses. En effet, sous l’écriteau d’une taverne sculpté dans le bois, une troupe d’individus, armés de torches, d’épées et de lances donnaient de la voix et malmenaient un ou deux quidam (le guerrier-mage différenciait difficilement les formes, peu aidé par la nuit, les flammes et son œil unique) à coups de pieds et de jurons. Sans doute des ivrognes s’amusaient à semer la zizanie et le tavernier avait fait appeler la garde qui œuvrait désormais dans la rue, au risque de réveiller les habitants éreintés par la vie et leurs obligations. Peu enclin à se faire remarquer et à subir un interrogatoire des gardes, le paria ne poursuivit point sa route et entreprit de faire demi-tour, à la recherche d’un lieu plus isolé, préférant revenir sur la supposée place en des temps plus cléments.
Le tumulte des gardes et des ivrognes fut rapidement étouffé par la distance et les murs de pierres et Vhy-Senn Morruil plongea à nouveau dans la nuit telle qu’il l’aimait. Dans un silence de mort, à l’exception des pas des rats qui croisaient sa route, le guerrier-mage longea la muraille de la cité, ignorant et ignoré des gardes poursuivant leurs rondes, loin au-dessus de lui. Au rythme de ses enjambées, Morruil observait son ombre danser parmi ses congénères sur la pierre lorsqu’elle disparut, avalée par le vide. Stoppant nette sa progression, il considéra les alentours. D’abord il pensa qu’une ombre plus intense noyait le mur, mais une lanterne, dans son dos, lui fit écarter cette hypothèse. Aiguisant son œil, il aperçut la muraille, un trois enjambées de sa position, qui s’étendait plus avant. Une seule hypothèse semblait convaincante désormais, il faisait face à un porche. N’apercevant aucune lueur au-delà de ce qui faisait de porte, il avança prudemment. Si les monstres ne l’effrayaient pas outre mesure, une mauvaise chute le rendrait vulnérable et le transformerait en proie. Rapidement, il sentit que la pierre sous bottes était moins adhérente, plus glissante, comme si une fine pellicule d’eau le recouvrait. Puis la pierre devint du bois, le silence fit place à de légers clapotis et une brise fraîche vint soulever ses cheveux et caresser son visage. Comme au sortir de ses geôles, Vhy-Senn Morruil redécouvrait la nature. La vie.

* * *

Tout alla très vite ce jour-là. D’abord, du feu jaillit des mains du prisonnier, ravageant les portes et les gardes de la prison. Puis, sans chercher à comprendre ce qu’il venait d’invoquer, ce même prisonnier s’était élancé, comme un rat animé par l’instinct de survie, vers la sortie. Il ne croisa qu’un seul être vivant, un soldat nommé Vhy-Senn Morruil. Il le questionna, de manière virulente et, non content de ne pas obtenir de réponses le tua. Quand enfin il sortit à l’air libre, il respira à plein poumon, aveuglé par la lumière vive du soleil, ressentant à nouveau la chaleur de ses rayons sur sa peau. Une nouvelle vague de vie circulait dans son être. Le destin lui accordait une seconde chance, une seconde vie. Désormais, une étrange magie se cachait en lui et il s’appelait Vhy-Senn Morruil…

* * *

Vhy-Senn Morruil, en même temps qu’il se remémorait distraitement le souvenir du premier jour, arpentait les quais, évitant les planches craquantes et les caisses entreposées par les marins et les ouvriers de l’entrepôt. Souhaitant apprécier avec plus de profondeur la solitude et le calme apaisant des lieux, le paria fit halte sur le bord du ponton, face à la mer, fermant l’œil et laissant à ses oreilles toute la saveur de l’instant. Le vent… Les vagues… Les poissons venants se nourrir en surface… Les rongeurs à la recherche de victuailles près des caisses… Le tintement d’un objet métallique se mariant au bois ? L’étrange sonorité alerta le guerrier-mage qui ouvra à nouveau son œil et dirigea son regard en direction de la source du bruit. Rien d’autre que l’obscurité ne lui apparut. Préférant garder ses pouvoirs secrets pour l’instant, il n’usa pas des arcanes pour éclairer le ponton, d’autant plus que les flammes auraient alerté les gardes. Immobile et silencieux, il fixa le lieu d’où lui avait semblé provenir le bruit, patiemment et… sa discrétion fut récompensée lorsque des flammèches bleues disparurent aussi vite qu’elles lui étaient apparues. Certain de ne pas être seul, mais ne souhaitant pas attirer moult individus, Vhy-Senn Morruil souffla d’une voix grave mais mesurée :
- Qui va là ? Montrez-vous !


Dernière édition par Vhy-Senn Morruil le Mer 28 Mai 2014 - 17:21, édité 1 fois
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Calypso Da'Silva



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MessageSujet: Re: Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]   Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] EmptyVen 8 Juin 2012 - 15:23




Calypso regardait d'un air distrait les flammes bleutés embraser le cuir quand un voix grave troubla le silence de la nuit et la sortit de sa torpeur. Elle fronça les sourcils et tourna lentement la tête en direction du bruit. « Qui va là ? Montrez-vous ! ». Elle n'avait finalement pas rêvée quelqu'un était bien là. Depuis combien de temps ? Elle ne chercha pas de réponse à sa question et se mit de nouveau sur ses gardes. Etait-ce un garde de passage ? Un ivrogne ? Ou un simple passant ? Elle se pencha légèrement pour apercevoir l'homme qui l'avait sommé de se montrer. L'obscurité aidant, elle ne distinguait guère son visage. Il fut un temps ou il aurait été brûlé vif par la démone. Un temps révolu hélas. Cette présence la surpris toute de même. Elle ne pensait pas vraiment trouver quelqu'un en ces lieux. Mais si il le fallait elle était décidée à se battre. Elle leva la main en direction de l'ombre et un cercle de flammes noires et discrètes l'entoura. Une faible lueur bleutée s'en dégagea ce qui permis à la nécromancienne de distinguer les traits de son interlocuteur. « Ne bouge pas ». Le ton était autoritaire mais néanmoins on pouvait sentir une pointe de lassitude transparaître. Comme si cet ordre avait été donné trop de fois.

Comme elle l'avait devinée c'était un homme. La première chose qu'elle aperçut fut un bandeau de cuir qui cachait son oeil. Puis sa chevelure brune qui était assez longue et peu commune pour un homme. Du moins un homme du village. Un voyageur ? Sans doute vu son accoutrement. Son visages semblait fatigué, las. Une barbe de quelques jours mangeait la moitié de son visage lui donnant un air sévère, presque grave. De fines ridules parcouraient ses traits, signe qu'il n'était plus tout jeune. Sans doute dans la quarantaine. Un long manteau en cuir cachait partiellement ses habits et une simple épée qui pendait à sa ceinture. On aurait dit qu'un air sombre voilait son visage, presque quelque chose de mystérieux. L'instant de quelques secondes il sembla familier à Calypso. Mais cette impression s'évanouit aussi vite qu'elle était arrivée. Les flammes qui encerclaient l'individu s'évaporèrent dans une brume grisâtre laissant l'homme libre de ses mouvements. Calypso ne s'était toujours pas montrée, elle prit la parole. « Passe ton chemin, voyageur ». Si sa voix se voulait grondante elle fit tout le contraire. La démone pesta contre elle même et détourna la tête. Elle n'avait pas envie de s'embrouiller l'esprit avec un quelconque humain, même si c'était plutôt mal partit. Son esprit était déjà confus. Elle regarda l'ombre du coin de l'oeil, attendant que l'homme tourne les talons sans demander son reste. La nuit n'était pas encore avancée et elle comptait bien en profiter sans présence perturbatrice. Mais elle avait oubliée de vérifier un détail. Elle se re-pencha un peu plus et essaya de distinguer si l'homme portait une cape blanche. Mais rien, il ne fessait pas partit du royaume apparemment. Tant pis. Elle aurait put le tuer, juste pour réduire les rangs si bien organisés de ce cher Kaull. Juste pour le voir se demander qui aurait eue l'audace de commettre un tel affront. Elle poussa un soupir en murmurant: « Tant pis » .





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MessageSujet: Re: Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]   Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] EmptyLun 10 Sep 2012 - 17:45

Les ombres se déplacèrent sous les yeux du guerrier mage tel un sombre étendard emporté par une brise légère. Dans la nuit, les couleurs disparaissent et l’horizon avale les formes. Il était impossible pour Morruil de distinguer quel être se terrait dans les ombres du port. Un animal ? Des brigands ? Un bourgeois venu démentir les serments faits à son épouse ? Aucun bruit ne le trahissait.
Le guerrier-mage commençait à se dire que sa solitude le rendait fou. Paranoïaque. Bientôt, il serait prêt à servir le malin, et dans sa folie, il détruirait ses idéaux. Il se perdrait lui-même. Le Roi Kaull et ses sous-fifres auraient finalement gagné. Ils auraient eu raison de lui. A moins que dans sa folie, il n’emporte aussi tout le Royaume. Non, il n’était fou. Il ne devait pas se laisser sombrer dans la folie. Quelque chose ou quelqu’un se cachait forcément sur le quai.
Confirmant ses pensées, les ombrent attirèrent à nouveau son œil unique. Puis, sorti de nulle part, des flammèches l’emprisonnèrent et le plongèrent dans une semi-luminosité. Il n’était pas seul. Et il avait perdu l’effet de surprise.
- Ne bouge pas.

* * *

- Ne bouge pas.
Attaché sur une table, nu comme un ver, les cordes lacérant et brûlant sa peau, le prisonnier ne se débattait pas. Las. Il ne savait que trop bien ce que ses bourreaux lui préparait. Des lames glissèrent sur sa peau, révélant à ses narines l’odeur cuivrée de son sang. La douleur ne s’échappait plus de ses plaies. A la place, la colère s’insinuer en lui, écartant ses chairs, comme les instruments de torture allaient toujours plus profondément, blessant ses organes et ses os.
- Tu es de plus en plus coopératif. C’est bien. Mais si tu crois que cela t’aidera à mourir, tu te trompes.
De tous les bourreaux du Royaume, une seule femme s’occupait du captif. Et elle était plus sadique et plus abjecte que les sbires masculins du Roi. Et sa voix, froide, lointaine, transperçait ses tympans, à la manière d’une banshee. Peut-être en était-elle une. Quand il serait dans l’autre monde, au moins, elle ne pourrait plus rien contre lui. Alors le prisonnier souhaitait plus que tout être achevé. Peu importait la jouissance que cela rapporterait à ses ennemis. Il voulait être libéré.
Elle se pencha vers lui et susurra à son oreille, ses lèvres humectant le sang coagulé sur son lobe :
- Tu ne partiras jamais d’ici. Ni vivant, ni mort. Et je serai toujours là pour toi. Nous marchons sur le même chemin mon cœur…

* * *

- Passe ton chemin, voyageur.
La voix était différente. Dur comme la pierre, certes, mais pas aussi froide et acérées qu’une stalactite. Non, son bourreau ne l’avait pas retrouvé. Il n’aurait pas sa revanche aujourd’hui. Comme il ne mourrait pas aujourd’hui. Quoi que, cette seconde option n’était pas encore totalement écartée. Les flammèches avaient disparu pendant que sa séance de torture se rappelait à son bon souvenir. Il était à nouveau libre. Mais libre pour aller où ? Quel était son chemin ? Comment savoir où aller, s’il ne savait d’où il venait ? Oui, c’était cela son chemin. Revenir en arrière, sur ses pas, pour comprendre et retrouver celui qu’il avait été. Comprendre si les sbires du Roi avaient eu raison au tort de le faire souffrir, même si cela ne changerait rien à ses besoins de vengeances.
De l’ombre vint un murmure que Vhy-Senn Morruil ne comprit pas. Ses pas l’avaient mené jusqu’ici. Beolan. Vers ces ombres. Cette femme. Qui quelle soit. Peut-être aurait-il des réponses. Peut-être pas. Mais il ne pouvait pas se résigner à tourner le dos à une opportunité. En ces temps de ruine et de guerre, il était rare de pouvoir discuter avec quelqu’un. Tout le monde se méfiait de tout le monde. Il y avait des espions dans tous les camps.
- Vous ne m’avez pas encore tué. Je pense que vous ne le ferez pas. Dîtes moi, vous êtes de Beolan ? J’aurais quelques questions… S’il vous plaît…
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MessageSujet: Re: Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]   Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] EmptyMer 12 Sep 2012 - 18:20




Mais l'homme ne semblait pas se détourner des quais, il resta là presque sans bouger comme si il hésitait ou qu'une force invisible attirait son attention. Calypso le scruta trouvant son comportant des plus étrange. Son visage passait d'une expression à une autre sans raisons particulière comme si il subissait quelques tortures imaginaires. La nécromancienne aurait pu croire qu'il était possédé si il n'avait pas d'une quelconque manière enfin repris ses esprits. Et puis sa voix se fit entendre. Une voix grave mais néanmoins atténuée, presque voilée. « Vous ne m’avez pas encore tué. Je pense que vous ne le ferez pas. Dîtes moi, vous êtes de Beolan ? J’aurais quelques questions… S’il vous plaît… ». La démone fut surprise. Elle n'avait nullement l'attention de le tuer pour l'instant mais elle ne s'attendait pas à ce type de réponse de la part de l'homme. Que recherchait il ? Elle fronça les sourcils et le regarda dédaigneusement pendant quelques secondes histoires de le jauger. Il n'avait pas l'air bien méchant mais la (plus toute jeune) femme avait appris il y avait bien longtemps que les apparences n'était jamais ce qu'elle laissaient paraître. Encore moins aux heures tardives dans les coins isolés d'un ville. Elle s'éclaicie la gorge et poussa un petit soupire avant de reprendre un peu d'alcool. « Je ne suis pas d'ici et visiblement toi non plus, mais que veux tu tant savoir pour te balader seul ici par les temps qui courent ? ». Ses yeux brillaient d'une lueur bleutés dans la pénombre et ils se plantèrent dans ceux du voyageur attendant une réponse qu'elle n'était même pas sure de vouloir connaitre. Les clapotis de l'eau se firent entendre signe que la brise avait augmentée en puissance et des frissons parcoururent la démone le temps d'un instant.

Elle leva les yeux au ciel et vit que la lune n'était plus à son apogée laissant place aux milliers d'étoiles qui scintillaient ce soir là. Certain aimaient croire que les astres ne brillaient que pour eux mais même si Calypso n'était pas sûre de leurs origine elle pensait que leurs présence instauraient un certain équilibre, comme pour stabiliser les éléments entre eux. Encore une de ses théories nébuleuses que son temps libre la forçait à imaginer. Elle secoua quelque peu la tête et repris l'observation de l'homme qui se tenait non loin, oubliant ses hypothèses. Le voyant presque inerte elle relança la conversation. « Et bien alors ? On t'as coupé la langue ? Parle donc. ». Elle plissa des yeux l'observant longuement comme pour se rappeler si elle l'avait déjà vu quelque part mais la démone n'étant pas très physionomiste, elle risquait de mettre du temps à la tâche. Ses traits lui rappelait quelque chose, quelque chose de vague certes mais toute de même. Peut être était-ce simplement un badaud qu'elle avait croisée au détour d'un chemin après tout.



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MessageSujet: Re: Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥]   Réminiscence en bord de mer [PV: Vhy ♥] EmptyVen 14 Sep 2012 - 10:35

L’inconnue ne répondait pas et Vhy-Senn Morruil commençait à se demander si ses propos n’allaient pas allumer en elle une étincelle d’hostilité musclée, par pur plaisir. Une opportunité inattendue à une heure tardive, après tout, c’était peut-être là ce qu’elle attendait. Finalement, la femme  se racla la gorge avant de se dévoiler par les mots, toujours tapie dans l’ombre.
- Je ne suis pas d'ici et visiblement toi non plus, mais que veux-tu tant savoir pour te balader seul ici par les temps qui courent ?
Une étrangère ne l’aiderait guère. Une fois de plus il rencontrait la mauvaise personne, au mauvais endroit. Ou au bon endroit, car il ne connaissait rien du bon endroit. Peut-être était-il d’ici, peut-être pas. Le seul foyer dont il se souvenait, c’était ces geôles humides, crasseuses. Et sa famille, ses proches, une bande de bourreaux sadiques assoiffés de sang, et de souffrance. Celle des autres, pas la leur. Évidemment.
Le guerrier-mage repensa à cette époque qu’il espérait révolue. A ses hommes et ses femmes, soldats ou capes blanches, ou simplement des sbires chargés de prendre soin, s’il on peut dire, de leurs invités. Des hôtes charmants. Comme il revivait les tortures et ressentait la douleur, la haine montait en lui. Il aurait tant voulu les tuer tous, jusqu’au dernier. Maintenant.
La voix de l’inconnu le sortit de ses songes et le ramena sur le quai, dans le port de Beolan, sous un ciel noir de nuit, dans une légère brise d’air marin.
- Et bien alors ? On t'a coupé la langue ? Parle donc.
Couper la langue. Voilà bien une idée qui n’était pas venu à l’esprit de ses geôliers. Sans doute aurait-il moins crié. Sans doute auraient-ils moins jouis de sa souffrance. Oui, ils lui avaient volé ses souvenirs, mais pas la parole. Au moins cela faciliterait sa lutte prochaine.
- Je cherche des personnes qui me connaitraient. Ou plus exactement, des personnes qui me connaissaient. Je pourrais vous donner mon nom, mais il ne vous serait d’aucune utilité, malheureusement.
Vhy-Senn Morruil marqua une pause. Son esprit bouillonnait. De quels indices disposait-il ? Son arrestation ? Sa détention ? Ses tortures ? Fallait-il se fier à une inconnue ? Il était perdu et perdait l’espoir. Aussi lâcha-t-il avant de se retourner :
- Mais vous n’êtes pas d’ici, vous ne pourrez rien pour moi. Excusez, pour le dérangement.
Le guerrier-mage fit un pas et s’apprêta à dire « adieu », qu’une main se posa sur son épaule.
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