drosera cotula

Invité ________________ ________________

Drosera Cotula
L'origamiste

“Pour lui, elle se plie en quatre. C'est l'origami du coeur.”

Charles de Leusse

Personnage
Nom : Cotula
Prénom : Drosera
Rang : Origamiste
Âge :23
Sexe : féminin
Race : faux parleur
Classe : Origamiste (art de pliage du papier)
Métier : Chasseur de prime
Croyances : Dieu du Solstice
Groupe : Alliance

Équipement : Dans son petit baluchon on trouve un peu de tout mais surtout un tas de feuilles vierges, des pansements de rechange, des herbes qu’elle a achetées à un elfe plutôt louche au marché noir de Madorass. D'ailleurs elle ne connaît pas leur provenance mais une chose est sûre (ce n’est pas du cheval) cela lui prodigue un bien fou et soulage les douleurs qui traversent sa jambe. Certains jours elle se munit d’une canne quand ses maux deviennent insupportables, enfin, elle dispose d'un simple arc forgé dans la même essence de bois.

Talents de combat physique : Elle boitille, elle sautille mais quand le faux parleur se réveille elle fait abstraction de tout cela. Dans ces moments là tout est confusion, ses pensées, ses actes tout se mélange, un tourbillon de feuilles l’enveloppe alors rappelant son esprit saccagé. Adieu le petit canard boiteux, elle se relève, droite, majestueuse pour vous fondre dessus. La douleur devient adrénaline, elle marche avec aisance tout spécialement pour vous éviscérez. Vous devenez alors le centre d’intérêt de la jeune fille (veinard !). En parlant de veine, elle appréciera jouer avec les vôtres. Vous vous demanderez pourquoi et elle n’aura de cesse de vous répondre que « Ne touche pas à ma cocotte» . En général l’élément déclencheur est le fait d’une accusation, ou le simple fait que l'on pose les doigts sur la fleur qu'elle arbore dans sa chevelure prune.

Talents de magie :

Talents divers : L’origami mais en version grandeur nature, elle plie replie tout support papier. Néanmoins quand elle utilise ce talent sur ses bandelettes sa création bénéficie des pouvoirs de celles-ci, il lui faut cependant ne jamais couper le lien sinon son ouvrage retombera au sol telle une simple feuille. Autrement dit, ses ouvrages prennent vie des qu'elle utilise le papier de ses pansements corporels. Les autres œuvres issues d'un papier basique sont inanimées.

Pouvoirs particuliers : Tels des serpents les bandages autour de ses poignets et chevilles se meuvent selon sa volonté. Aussi coupantes que des lames de rasoir elles sont là sa principale arme, mais aussi sa meilleure défense, derrière son mur de bandelettes il lui est facile d’esquiver certaines attaques. Les apparences sont trompeuses car ses lanières ne sont pas si fragiles que cela puisqu’elles peuvent prendre la consistance de l’acier. Vous l’aurez compris son handicap et son meilleur atout. Les limites ? Chaque bandage mesure environ 3 mètres, elle ne peut donc pas créer une montagne !

Apparence physique : La jeune femme ne passe pas inaperçue à cause de son handicap, clopinant légèrement vers la droite elle trace tout de même son petit bonhomme de chemin. Des bandages recouvrent la quasi-totalité de son corps, non pas pour cacher diverses cicatrices, mais pour toujours être armée. Elle parait si frêle et pourtant elle se tient bien devant vous, ses grands cils soulignant son regard triste, on pourrait lui donner le bon dieu sans confession. Son teint maladif ne présage rien de bon, de faible constitution il ne serait pas anormal qu’elle soit victime de l’épidémie qui ravage Feleth. Un piercing au bas de sa lèvre inférieure est une des rares fantaisies qu'elle s'est autorisée, avec la fleur de papier qu'elle porte comme une broche dans ses cheveux.

Caractère, personnalité : A contrario c’est une forte tête, obstinée elle court après un seul et même but et ne s’arrêtera pas tant qu’elle jugera sa mission inachevée. Fanatique sur les bords elle croit qu’une puissance maléfique s’empare de certains humains afin de les pousser vers le vice. Dans ce combat contre le Malin elle fait preuve d’une certaine droiture. Souvent sous l'emprise des médicaments, elle devient chaque jour un peu plus paranoïaque pensant que tout le monde se ligue contre elle dans le seul et unique but de la stopper dans sa mission. Elle n'a nullement l'impression de se battre contre des moulins, et croit dur comme fer dans les bienfaits de sa quête. Toujours sur le bord de la ligne, les brusques changements d'humeur rythment sa journée, il est donc difficile de savoir sur quel pied danser avec elle.

Histoire : Elle court, elle crie, elle fulmine, elle boude, elle tient tête, elle frappe du pied, elle grimace. Des son plus jeune âge la petite Drosera était une enfant turbulente posant quelques difficultés à ses parents. Très conciliants, ils s'escrimèrent à ne pas déclencher des sottes d'humeur chez la gamine. Ils ne tardèrent pas à faire connaissance avec le démon qui sommeillait en elle pour leur plus grand désarroi. Haute comme trois pommes et pourtant intenable, elle avait pris pour habitude de se passer les nerfs sur ses sœurs qui n'avaient pas hérité du talent démoniaque de leur père. Ses excès de violence devinrent plus fréquents et toujours plus incontrôlables, même pour son père lui même faux parleur. Jugée définitivement dangereuse, ils préfèrent abandonner l'enfant aux portes d'un monastère dédié au Dieu du Solstice avant qu'elle ne s'en prenne mortellement à ses frères et sœurs.

Là bas, elle fut entourée d'ecclésiastiques qui lui apprirent à canaliser son trop plein énergie, et les premiers résultats ne se firent pas attendre, pas à pas elle arrivait à se concentrer sur une tache sans s'éparpiller. Ce fut sûrement les années les plus douces de sa vie. Elle y reçu un enseignement comme les autres gosses, entre histoire, idéologie religieuse, et arts. C'est dans cette dernière matière que la petite trouva son compte, développant un talent sans égal pour l'origami. Sous ses petits doigts fins, les feuilles prenaient vie, animaux, bonhommes, elle n'était jamais en manque d'invités pour prendre le thé.

Lors d’une soirée où l’on proposa un débat aux jeunes érudits, deux enfants se tinrent tête. Le petit garçon ne voulant pas en démordre, accusa son interlocutrice de menteuse. Ce fut la première apparition sanglante du faux parleur. Dévastant tout sur son passage Drosera tua le garçonnet puis voulu s’en prendre aux membres de la communauté religieuse. Comprenant que l’enfant n’était plus maître de son corps, les religieux décidèrent de la neutraliser. Elle se mouvait avec aisance, aucun obstacle ne lui résistait, inlassablement elle gagnait du terrain. Les pères comprirent bien vite qu'ils ne pourraient pas la raisonner et que la manière forte s'imposait. Pour mettre fin à sa marche sanglante ils n'eurent d'autre choix que de lui sectionner le tendon de sa jambe droite . [ Cette intervention lui laissa des séquelles. Aujourd'hui elle vit avec des douleurs fantômes et pourtant bien réelles, se diffusant le long de sa jambe droite. Maux psychiques mais si physiques. ]

Quand elle fut maîtrisée ils appelèrent un exorciste pensant bêtement qu’une force supérieure s’était emparée du corps de la petite. Des chants gutturaux s’élevèrent tout autour d'elle dans une transe endiablée. Les mains posées sur son ventre ils marmonnèrent maintes incantations, ils reproduisirent ce schéma durant de longues heures jusqu'à vider la petite de toutes ses forces. Peu après cet incident on lui expliqua que quelque chose était entrée en elle, certainement un être portant en lui la corruption. Ses parents eurent probablement vent de la nouvelle car jamais ils ne vinrent la chercher.

Les années passèrent entre brimades, solitude et rancœur. Ses camarades lui menaient la vie dure l'excluant systématiquement à cause de sa différence , de plus, les rumeurs allaient de bon cœur ne lui laissant aucune chance d'intégration même auprès des nouveaux venus.

Depuis, il n’y eu pas d’autres incidents, mais la jeune femme pleurait toujours la perte de sa jambe. Convaincue par les paroles de ses maîtres elle ne soupçonna à aucun moment être l’auteur de cette boucherie. Pour faire le deuil de sa mobilité il lui fallait un coupable et il était tout trouvé ! Cette force qui un jour l’avait habité devait payer ! Ainsi, à sa majorité elle s’enrôla dans l'Alliance, certaine qu’un jour elle tomberait sur un cas similaire au sien.

En ce qui vous concerne

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? de façon espacée
Comment avez-vous découvert le forum ? TC
Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? C’est lugubre !

Test-RP

-Non Non jamais la Déesse n'a pu tenir de telles paroles

Et il la contredisait encore et toujours, hochant la tête de droit à gauche pour appuyer sa contradiction. Sa mine bouffie et inexpressive lui donnait l'air du parfait crétin. Avec tact et diplomatie la petite Drosera avança ses derniers arguments afin de faire balancer une bonne fois pour toute le débat de son côté, mais là encore elle fut face à un mur. Nerveusement elle se mit à rigoler tout en triturant la manche de sa tunique. La petite cocotte en papier posée sur ses genoux lui rappelait constamment que la patience était source de sagesse comme le lui avaient enseigné les religieux.

-Tes arguments sont infondés !

-Tu n'as pas écouté ce que je viens de dire !

Un sourire fiché sur ses lèvres, le garçonnet se leva en bondissant lourdement de sa chaise. Avec toute la grâce qui le caractérisait il se présenta devant la jeune fille. Le surplombant de trois têtes, il la jaugeait de toute sa hauteur. N'ayant plus aucun argument en poche il opta pour une autre démarche. De ses doigts potelés il arracha la cocotte qui reposait sur les genoux Drosera avant de la chiffonnait.

-Tu vois ce que j'en fais de tes pensées? !

Aux bords des larmes, la petite se précipita pour récupérer le reste du cadavre de papier. Gisant aux creux de ses mains, la cocotte avait triste allure, les bords pliés de façon anarchique elle ne ressemblait plus qu'à un détritus.

-TOUCHE PAS A MA COCOTTE !!!!

Parfait

Je te valide, n'oublie pas de modifier ton profil et passe ici pour ton rang :

Néro, Elem est venu ici...