''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh]

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Rywan Aingeal



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Rywan Aingeal
________________


Race : Séraphin
Classe : Barde
Métier : Flûtiste
Croyances : Est persuadé depuis toujours que les dieux des hommes n'existent pas
Groupe : Solitaires

Âge : 15 ans

Messages : 11

Fiche de Personnage : Ici !


Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] _
MessageSujet: Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh]   Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] EmptyLun 25 Mar 2013 - 15:30

Réveillés aux aurores, comme très souvent, par le tenancier de l'auberge où ils avaient passé la nuit sur un coin de plancher près de la cheminée, les jumeaux furent priés de quitter l'établissement après que l'on leur ait donné un morceau de fromage à la fraicheur douteuse sur un morceau de pain noir en guise de petit déjeuné. Remerciant le gérant pour son accueil, qui, même s'il n'avait été des plus chaleureux, restait tout de même mille fois plus agréable qu'une nuit dehors sous la pluie, Rywan et Rozen s'engagèrent hors du village sous un ciel menaçant.

La météo cependant semblait les prendre en pitié si bien que malgré la grisaille céleste de ces trois derniers jours, il ne pleuvait que la nuit, quand les deux jeunes anges étaient bien à l'abri quelque part. C'était tout juste s'il arrivait légèrement mouillés et si la pluie à l'extérieur ne servait pas de prétexte à leurs hôtes pour les héberger. Cela faisait maintenant près de deux semaines que les deux anges vadrouillaient dans ces collines, allant de village en village sans autre but que de survivre. Il leur arrivait même de gagner une ou deux pièces certains soirs. Malheureusement les villages de cette région du monde était trop peu peuplés et trop pauvres pour qu'il puissent réellement s'enrichir de leur art.

Ils marchèrent presque toute la journée pour atteindre le prochain village, ne faisant que quelques pauses pour manger, boire ou reposer leurs jambes. Et alors qu'il ne leur restait que quelques kilomètres à parcourir avant d'arriver à destination le vent, qui soufflait jusque là modérément, se renforça, et des gouttes froides vinrent gifler leur visage. Tout d'abord, ils crurent que se hâter d'avaler les derniers kilomètres les séparant du village était envisageable mais, tandis que la pluie se durcissait de plus en plus ils furent bien contraint d'admettre que chercher un abri était la seule chose à faire pour le moment. La pluie ajoutée à l'obscurité diminuait grandement leur champ de vision et rendait la recherche bien plus difficile. Fort heureusement pour eux, après quelques minutes sous la pluie ils parvinrent à discerner l'entrée d'une grotte, pourtant peu éloignée du sentier qu'ils empruntaient.

Une fois réfugiés à l'intérieur, trempés, Rywan embrasa sa main droite afin de pouvoir observer l'intérieur de cette petite caverne. Elle était petite et à de nombreux endroits, le long de la roche, serpentaient les racines du grand arbre sous lequel ils se trouvaient. Il semblait, à l'odeur, que cet endroit avait servi de tanière à un ours, ou à une famille, mais aucune trace ne semblait montrer qu'ils occupaient toujours les lieux, du moins aucune que Rywan su déceler. Contemplant avec regret l'absence de tout combustible pour allumer un feu, Rywan fut contraint de renoncer à l'idée de faire sécher leurs vêtements et il éteignit sa main une fois que lui et sa sœur se furent installés au fond de la petite grotte. Pour le moment ils attendaient que la pluie s'arrête afin de continuer leur marche mais si elle durait trop longtemps ils seraient contraints de dormir ici, sans feu et avec des vêtements mouillés. Heureusement, le vent empêchait les gouttes de pluie de pénétrer la caverne, mais il ne s'agissait là que d'une bien maigre consolation.
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Haesh Gwigan



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Haesh Gwigan
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Race : Démon commun
Classe : On l'a ou on l'a pas ( Mage noir )
Métier : Inscrit au Pôle Feleth
Groupe : Les Agneaux

Messages : 6

Fiche de Personnage : Bouh.


Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] _
MessageSujet: Re: Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh]   Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] EmptyJeu 28 Mar 2013 - 12:45

Nous marchions désormais depuis plusieurs semaines et quelques jours. Et fort heureusement, nous n'avions plus de corps capable de sentir la fatigue, et n'étions plus obligés de sentir le lourd fardeau que représentait une chair usée par l'effort. Cependant, comme à l'habitude, nous étions tous gagnés par la lassitude, et chacun pantelait à sa façon en fixant un point indistinct dans l'horizon, comme si la silhouette de notre but allait soudainement s'y dessiner dans un halo lumineux. Or, mis à part, l'arc pâlot du soleil qui se nichait derrière les collines ridées, il n'y avait rien d'autre, l'espoir d'arriver vers une nouvelle piste semblait aussi lointain que les étoiles qui brillaient subrepticement derrière le voile grisâtre du ciel.

Gorzak fit alors remarquer que le crachin n'allait pas tarder à nous tomber dessus. Par crachin, il signifiait une violente averse. Je m'appuyai sur mon bâton de mage finement ouvragé et jetai un coup d'oeil par-dessus mon épaule. Au-delà des dernières lueurs crépusculaires, roulaient d'imposants nuages noirs menaçants. D'ici, nous pouvions presque voir le rideau de pluie qui arrosait sans vergogne les vertes praires. Ils se détachaient du ciel, comme mus d'une volonté qui leur était propre, et progressaient vers nous avec une impatience peu commune, pressés de nous faire subir le déluge tonitruant de leurs larmes éternelles. Au fond de moi, j'imaginais avec ironie d'énormes moutons noirs galopants vers nous avec l'énergie du désespoir, et je songeai aussi qu'il fallût que nous pressions allégrement la marche.

Je fis un signe vers la futaie qui s'étendait devant nous en une masse végétale généreuse, et criai à mes Agneaux de gagner aussi vite que possible l'orée du bosquet. Nous accélérâmes ainsi la cadence et parvînmes à hauteur de la pente rocailleuse qui dégringolait de ce dernier. Bijou saisit Khalaat par les hanches et le balança sans ménagement sur son épaule, sous les protestations aiguës du nain. Comme le fit remarquer Gorzak, ses jambes étaient trop courtes pour qu'il puisse ne serait que gravir les rocs. Je sentis bien que Khalaat se résigna après s'être débattu, mais il devait bouillir de frustration au fond de lui-même. L'initiative de Bijou aurait pu m'arracher un sourire...Si seulement j'eusse encore des lèvres. Lentement mais sûrement, nous grimpâmes en direction d'un simulacre de porte faîte de branches qui nous attendait en tortillant ses branches vers nous sous la brise qui s'élevait. Cependant, le refuge dans lequel nous pénétrâmes n'était pas exactement celui qu'on attendait. La plupart des arbres présents portaient tous un feuillage clairsemé. Je m'étais laissé bercé par la promesse d'une couverture végétale qui aurait pu nous protéger de la pluie diluvienne. Jay passa alors devant en trottant, sûr de lui, et s'enfonça profondément dans la végétation desséchée sans nous attendre.

« Mais bon sang, Jay, où vas-tu? Attends-nous, Khalaat et Bijou sont encore derrière! » lançai-je dans le dos cadavérique qui s'éloignait.

Je poussai un soupir affligé et déconcerté, et attendit que le reste de la troupe me rejoignît pour emboiter le pas et suivre la piste de Jay. Une odeur particulière régnait dans ces lieux, celle du musc animal, et celle, plus sereine, des plantes et des écorces assoupies dans leur sommeil séculaire. Les fragrances du gibier n'étaient pas très fortes, quelque chose avait du pousser les animaux à fuir l'endroit....ou quelque chose les avait attiré autre part. Je me dis avec placidité qu'au moins, nous ne serions pas dérangés.

Le tapis d'épines de pin et de feuilles mortes craquait sous nos pas lourds de morosité. Le grondement des nuages se rapprochait de seconde en seconde et nous n'avions pas encore trouvé d'abri. Gorzak maugréait de son côté, mais nous avions déjà l'habitude de son caractère rabat-joie et grognon. Il cassait les branches qui lui barrait le mouvement d'un geste agacé, et repoussait les broussailles squelettiques avec des coups de pied rageurs. Je l'entendis maudire la Nature, les arbres, l'entité qui avait eu l'idée de créer la boue, les buissons et tous ces maux, et à nouveau la Nature. Curieusement, et avec une certaine ambiguïté, son attitude ronchonne nous mettait du baume au coeur et animait à nouveau notre détermination. Après tout, nous avions encore de l'énergie à revendre, et seul notre esprit se lassait de ce qu'on lui offrait en perspective. Il fallait simplement cesser de songer à notre marche pénible, et se concentrer sur des choses plus abstraites – du moment que nos pensées ne se tournassent pas vers nos pieds. Un peu plus loin, nous finîmes par entendre les bruits singuliers de Jay qui était prostré à quatre pattes comme un limier et qui humait l'air avec une expression concentrée. La pluie, filtrée par les branchages misérables, tombait en une bruine redondante sur nos épaules. J'arrivai près de Jay et posai ma main sur mon épaule. Il fut d'abord surpris par mon geste, en levant ses yeux noirs et brillants vers moi, puis désigna un endroit à plusieurs toises de là, une clairière soumise au déluge des nuages sombres. Mais en y regardant de plus près, j'aperçus une anfractuosité dans le sol, en bas d'un talus.

Je levai la main et m'en approchai mais Jay souffla derrière moi. « Ça sent la femelle là-dedans. »

L'averse s'était faite encore plus tonitruante et je pus parfaitement m'en rendre compte en franchissant la trouée. Je courus presque jusqu'à l'entrée de la grotte et déjà mes pas sur les galets environnants se répercutèrent dans un écho fantomatique à l'intérieur de celle-ci. Une lueur tremblotait au détour d'un tournant, vers le fond. Je posai un pied prudent en avant pour enjamber un rocher aiguisé en son sommet mais Gorzak, suivi de Dorgmund, me donnèrent une bourrade de l'épaule en passant de chaque côté de moi. Je pus apercevoir un rictus carnassier sur le faciès déformé par la curiosité du guerrier. Ils s'avancèrent vers le virage creusé dans la roche puis s'arrêtèrent après avoir jaugé un instant ce qui nous attendait dans la lumière. Dorgmund émit un grognement, et Gorzak haussa les épaules.

« Y'a là deux p'tits jeunes qu'y ont peur de la pluie comme toi, Haesh. »

Je ne relevai pas la pique et me joignit à eux pour regarder par-dessus leurs épaules. En effet, il y avait deux jeunes gens prostrés autour d'un feu, recouverts d'une unique couverture de jute usée posée sur leurs épaules. J'échangeai un regard avec les deux barbares, puis à Jay, suivi des autres. Bijou s'arrêta sur ma gauche et murmura un « Izonpeurednouondevrépawti. ». Khalaat, toujours agacé qu'on l'ait transporté comme un vulgaire sac, traduisit aussitôt d'une voix pincée. « Ils doivent avoir peur de nous, on devrait partir. ». Mais je n'étais pas de cet avis. Je m'avançai d'un air résolu vers le feu de camp, et m'assit devant eux.

« Salutations, je suis Haesh, enchanté! »
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Rozen Aingeal



________________

Rozen Aingeal
________________


Race : Séraphine
Classe : Chantre Guérisseuse
Métier : Chanteuse, médecin itinérant
Croyances : Aucune
Âge : 15 ans

Messages : 15

Fiche de Personnage : Une colombe égarée


Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] _
MessageSujet: Re: Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh]   Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] EmptyMer 3 Avr 2013 - 0:04

Le pain et le fromage en modestes offrandes dans le ventre de Rozen faisait que celle-ci avait maintenant la force de gambader dans les bois avec la candeur et l’innocence d’une jeune biche. Les arbres, quoique secs et désolés, furent tant de poutres à escalader pour tester son équilibre et les rochers, maintes hauteurs à grimper pour la jolie petite pouponne toute rêveuse qu’était Rozen. On aurait dit une nymphe qui s’adonnait à un quelconque rituel dansant à travers la brousse tant elle s’amusait à s’éloigner de quelques pas de son frère pour honorer les obstacles de la forêt et tant elle se plaisait à revenir en sautillant vers lui. Il fallait dire que sa silhouette, bien que paraissant maigre et fragile, abritait une véritable graine d’énergie et de dynamisme.

La gamine s’abandonnait donc à ce moment d’allégresse qui était tout à coup venu à elle et qui dura quasiment toute la journée. Elle souriait innocemment à son frère et s’amusait de tout ce qu’elle rencontrait sur son chemin de fortune, sauvant même un oisillon tombé de son nid, jusqu’à ce qu’une goutte, puis deux, puis trois vinrent s’écraser sur ses joues rondelettes et sur le bout de son nez. L’averse s’annonça et éclata finalement sur eux, pleuvant dru sur leurs manteaux aussitôt trempés. Alors que le prochain village était bien en vue entre deux collines, les jumeaux durent trouver de quoi s’abriter. Rozen proposa bien à Rywan de voler jusqu’à proximité des habitations, mais la pluie était bien trop forte pour cela, et il ne faillait en aucun cas qu’ils courent de risques inconsidérés.

La pluie glaça la main de l’un mêlée à celle de l’autre. Ils trottaient alors avec espoir. Les gouttes glacées ne tardèrent pas à s’insinuer jusqu’à sous leurs vêtements. Ils commençaient à avoir froid, à trembler. Heureusement, une grotte s’esquissa sous leurs yeux et ils s’y engouffrèrent. La pluie chantait au dehors, elle râlait presque et bientôt, un grondement de tonnerre lointain fit sursauter Rozen qui trouva un abris sûr contre Rywan qui observait leur toit de fortune. Il y avait une curieuse odeur de pourriture, certainement des restes de nourriture avaient été éparpillés ci et là. Pourtant, aucun ossements à l’horizon, ni aucune présence de combustible valable pour allumer un feu et se réchauffer.

C’est alors que Rozen émit un petit rire, de celui que font les enfants quand ils ont commis une amusante bêtise. Mais ce n’était pas une farce qu’elle cachait dans son sac, non. La gamine l’ouvrit et jeta devant Rywan tout ce qu’elle avait ramassé de petit bois et écorces. Bon, ce ne serait certainement pas suffisant pour faire un grand, un rassurant, un chaleureux feu de camp, mais au moins avaient-ils un peu de quoi se réchauffer. Ceci fait, la jeune fille se changea sans chercher à se cacher de Rywan. Elle ébroua come elle le put ses ailes de plumes blanches et se sécha à l’aide d’un linge prévu à cet effet avant d’enfiler une culotte puis une robe chaudes, douces et sèches. La jeune fille s’occupa ensuite des cheveux de Rywan qu’il avait épais et ondulés. Après tout, il ne fallait pas qu’il attrape froid. Avec ce même sourire qui ne la quittait pas, elle frotta le linge sec contre son cuir chevelu et avec toute la vigueur des enfants de son âge.

Rozen se tenait ainsi sur son frère assis lorsque deux ombres se détachèrent au coin sur le paysage d’averse devant eux. Elles approchèrent, l’une plus rapidement que l’autre, ses pas frottant les galets. Rozen pouvait les entendre alors que le tournant les dérobait à sa vue. « Il y a quelqu’un ! » souffla-t-elle à Rywan, méfiante. Et avec une certaine expression d’urgence qui lui fit pincer ses belles et jeunes lèvres, la petite bondit sur son manteau encore trempé dont elle se couvrit aussitôt les épaules et les ailes. La gamine ne put savoir que dans ce geste précipité, une petite plume immaculée était tombée entre ses pieds. Ces silhouettes furent bientôt sept et de bonnes tailles. Elle gesticulaient, comme n‘en formant qu‘une, elles discutaient, elles s’approchaient. Rozen alla se réfugier contre Rywan.

Ce qu’elle découvrit à partir de la faible lumière des flammèches furent des êtres aux airs de cadavres. Ils étaient tous différents, mais ils portaient bien la trace de la mort sur leurs corps. Cet aperçu lui arracha un regard surpris qui se fit inquiet tandis qu’elle essayait tant bien que mal de se faire toute petite contre son frère. Ces cadavres ambulants discutèrent ensemble de manière plutôt compréhensible, ce qui éveilla la curiosité de Rozen. Cependant, la petite n’osa rien dire pour l’instant. Un d’entre eux s’avança, il avait un linge sur la tête, mais ses dents ivoires étaient pareilles à celles des dépouilles que l’on trouvait parfois sur les chemins. Il les salua d’un ton si naturel, si sympathique que c’en vraiment surprenant. Portant sa main blanche aux doigts délicats vers sa bouche, Rozen lâcha une onomatopée presque inaudible de surprise et détailla les cinq autres.

L’un était imposant, sa peau était craquelée, ressemblant à un alliage d'écailles. C’était hideux, dégouttant, mais c’était aussi plutôt fascinant. L’autre avait une capuche en haillons vissée sur la tête, un autre encore était tout petit et avait la peau verte et des membres squelettiques. Dans la lueur de ses yeux, une jeune fille aussi naïve que Rozen pouvait y déceler de la sournoiserie. Le quatrième n’avait rien de spécial par rapport aux autres à part peut-être une certaine grâce dans ses traits aux couleurs d'os, le cinquième avait une expression de douleur sur le visage, il était même écorché vif par endroits. Vraiment répugnant. Le sixième avait une silhouette rondelette et un visage tout empreint de morgue...

Rozen faisait la moue devant ces êtres là. Elle était perplexe. Elle ne savait pas vraiment si elle devait avoir peur après les salutations presque chaleureuses de l’un d’entre eux. Les autres semblaient plus réservés. Mais peu importait. La jeune fille se leva et faisant face au dénommé Haesh en levant son petit nez tout en gardant ses distances, elle pencha la tête sur le côté pour répondre avec candeur :

« En voilà de drôles d’apparences ! Je suis Rozen. Et voici mon frère, Rywan…Vous ne seriez pas lépreux, par hasard ? »

C’était un peu brute et un peu bête. Mais il fallait que la jeune fille sache à qui elle avait à faire.
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Rywan Aingeal



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Rywan Aingeal
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Race : Séraphin
Classe : Barde
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Croyances : Est persuadé depuis toujours que les dieux des hommes n'existent pas
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Âge : 15 ans

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MessageSujet: Re: Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh]   Les Colombes et le Berger [PV : Rozen&Haesh] EmptyMer 3 Avr 2013 - 1:13

Comment ne pas l'aimer ? Adorable, douce, charmante, prévoyante, attentionnée, Rozen avait tout de la sœur parfaite, ou presque. Rywan regrettait uniquement sa capacité sans pareille à attirer les ennuis, bien que cette fois-ci cela n'était pas vraiment de sa faute. Lorsque sa jumelle entendit du bruit, Rywan grimaça en silence, inquiêt des intentions des éventuels nouveaux arrivants à leur égard. Il remercia intérieurement les réflexes de sa sœur qui dissimula bien vite ses ailes et s'empressa de jeter dans le petit feu presque agonisant la plume qui s'était échouée à ses pieds.


Quand les nouveaux venus entrèrent pour de bon, Rywan observa leurs visages avec dégoût. Ils avaient tout l'air de cadavres fraîchement déterrés et subitement animés et doués de parole et de raison. Il lui parut évident que lui et sa sœur étaient en grand danger auprès de ces monstruosités cadavériques. Qui pouvait savoir ce que ces horreurs comptaient leur faire ? Les tuer, les démembrer, voler leur peau... les dévorer peut-être ?


"Salutations, je suis Haesh, enchanté !"


Au moins celui-là était poli, presque amical même. Mais son aspect répugnant et l'allure menaçante de ses autres camarades rappelaient la menace qu'il faisait planer sur eux. Rywan, la main droite cachée dans son manteau, caressant la garde, bien peu rassurante cette fois, de son épée, trop courte et mal entretenue, regarda sans bouger sa sœur se lever et adresser la parole à ces êtres. Elle leur demanda si ils étaient lépreux. Rywan regarda à nouveau les nouveaux venus sous un tout nouveau jour, éprouvant de la pitié pour ces pauvres hères contraints de vivre en marge de la société. Mais, après ce premier sentiment, d'autres questions se succédèrent dans son esprit. Risquaient-ils d’attraper la lèpre s'ils restaient ici avec eux ? Ces malades désespérés allaient-ils tenter de les dépouiller ? Analysant la situation à toute vitesse il essaya d'estimer leurs chances de fuir à toutes jambes et renonça bien vite à se projet en constatant que les sept lépreux barraient l'unique sortie et qu'il était impensable d'essayer de leur passer au travers. Il leur fallait donc attendre qu'ils s'installent et qu'ils libèrent le passage, ou bien simplement essayer de tisser des liens amicaux avec eux. Après tout, peut-êtres ces pauvres malades ne cherchaient-ils rien d'autre qu'un peu de générosité et de chaleur humaine.


"Nous n'avons rien de valeur sur nous, mais nous pouvons toujours partager le peu de provisions que nous avons avec vous."


Malgré lui, ses soupçons étaient tenaces et il était obligé d'essayer avant toute chose de les dissuader de les dépouiller. S'ils n'avaient rien à y gagner ils allaient certainement les laisser tranquille, surtout si on leur offrait un peu de nourriture. Rywan savait que lui et sa sœur n'avaient pas de quoi nourrir sept autres personnes, même pour une soirée, et qu'il les délestait d'une part bien trop importante de leurs réserves, mais s'ils pouvaient acheter ainsi leur survie, ou que ces gens n'étaient rien d'autre que de pauvres malades égarés, cela valait certainement le coup.
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