''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim]

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Marius Azelan

Le libraire

________________

Marius Azelan
________________


Race : Humain
Classe : Sorcier
Métier : Libraire
Croyances : Athée
Groupe : Rebelles

Âge : 34 ans

Messages : 59

Fiche de Personnage : Fiche de lecture


Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] _
MessageSujet: Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim]   Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] EmptyJeu 30 Mai 2013 - 18:18

La route cahoteuse des sentiers en mauvais état donnait d'horribles maux de dos à Marius, qui tentait, vainement semblait-il, d'esquiver les trous les plus béants de la route. Le Libraire n'était guère habitué à ces grands voyages à la campagne, il n'avait presque jamais quitté Madorass en près de cinq ans. Fort heureusement pour lui, il était accompagné de Klepps, l'ancien tenancier de l'auberge favorite de Marius, qui avait hélas été la proie des flammes, ainsi que d'une vieille dame âgée qu'ils avaient sauvé des griffes des Capes Blanches lors de l'émeute qui avait eu lieu à la Panse Repue, il y a de cela deux jours à peine. Aussi la vieille, qui répondait au nom de Gerdur, pauvre vieille vivant de pain sec et d'eau, elle avait, suite à son sauvetage, déclaré à son protecteur, Klepps, une allégeance à vie, et malgré les protestations de ce dernier, elle tint à le servir pour les derniers jours qui lui resteraient à vivre. Le bon Klepps ne put qu'accepter cette offre, mais il jura à son tour, comme ému par la générosité de la vieille, de veiller à ce qu'elle ne manque plus de rien, lui offrant même de rester avec lui à l'auberge qu'il allait ouvrir une fois arrivé à Venill. Mais ici, nous nous éloignons de notre histoire, revenons donc sur la route.
Ces gens étaient donc au nombre de trois à voyager ainsi sur la route, entassé dans une petite charrette, entre les caisses de livres de Marius et les maigres bien restants au bon Klepps. Ce dernier, allongé tant bien que mal, dormait à renfort de bruyants ronflements, glissé entre l'une des parois du petit véhicule et quelques caisses de livres. La vieille Gerdur, pour sa part, était assise à côté du Libraire et l'harassait des mêmes questions qu'elle lui posait régulièrement de sa petite voix aigrelette:

- Mais tout de même, monsieur Marius, vous qui êtes si menu, je ne vois toujours pas comment vous avez pu vous débarrasser de cette brute de Jaden. Et dans quel état vous a-t-il laissé! s'exclama-t-elle, en secouant la tête. Vous nous êtes revenu aussi pâle qu'un fantôme! Pourtant, monsieur Marius, allez, parlez à la vieille Gerdur, vous n'aviez aucune blessures, vous sembliez simplement être atteint d'une profonde nausée. Ah! pourquoi n'ai-je pas été m'informer de l'état dans lequel se trouvait cette brute de Jaden! L'avez-vous poignarder? Ça expliquerait tout ce sang qui coulait sur vos beaux vêtement, ah! quelle perte que ces beaux vêtement! Remarquez, il m'a bien abîmé, moi aussi! Je souffre encore de respirer profondément, j'ai bien peur que cela ne revienne jamais comme avant, monsieur Marius.

La vieille s'affligeait ainsi de ce qu'avait pu subir, semblant avoir oublié, du moins temporairement, ses soupçons sur la manière dont Marius avait pu vaincre cette brute de Jaden. Et c'était bien ainsi. Marius s'était bien remis de cet affront, bien qu'il fut malade quelques temps après avoir provoqué chez son adversaire un arrêt cardiaque qui lui fut fatal. Ce pouvoir est bien trop dangereux pour être utilisé, se dit intérieurement le Libraire. Comment mon ancien mentor faisait-il pour l'utiliser comme il le faisait? Klepps marmonna quelque chose d'inaudible dans son sommeil. Et le voyage reprit aussi tranquillement qu'il avait commencé. C'était une belle journée qui s'annonçait, alors que huit heures du matin commençait à poindre. Le soleil était agréable, ni aveuglant, ni cuisant, et un bon petit vent soufflait. Klepps se réveilla alors en sursaut:

- Les pirates nous attaquent! s'écria-t-il. Puis, s'apercevant qu'il ne s'agissait que d'un rêve, il se calma. On était alors bien loin de la côte, les risques de tomber ainsi sur des pirates étaient bien minces.

Cependant, il n'y avait pas que les pirates qu'on pouvait regretter de rencontrer. Et le Libraire allait bientôt s'en apercevoir.
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Iosaphat Neviim

le Nephilim

________________

Iosaphat Neviim
________________


Race : demi-oracle
Classe : sorcier
Métier : voleur, pilleur, etc ...
Croyances : aucune
Groupe : solitaire

Âge : 377

Messages : 18


Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] _
MessageSujet: Re: Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim]   Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] EmptyVen 31 Mai 2013 - 1:08

Oh oui, c’était là une occasion que le Nephilim n’aurait jamais accepté de laisser passer. Une demi-douzaine de bandits s’apprêtaient à surprendre une charrette isolée. Trois personnes à son bord : une vieille femme, un homme imposant, et un jeune élégant qui tenait les rênes.

Nous avions plusieurs options :
-éliminer les passagers de la charrette avec les bandits : cela nous permettrait de recueillir de l’énergie pour la médaille de la corruption, et de s’intégrer à leur bande, nourrissant la médaille jusqu’à ce que l’on s’en lasse : alors, ils recevraient le châtiment de leurs exactions, et mourraient sous l’action de la pestilence.
-éliminer les bandits de suite grâce à la pestilence, puis en faire autant des passagers : simple et efficace, un rendement à court terme meilleur. Mais trop simple pour que Neviim y consente.
-Enfin, vaincre les bandits avec l’aide des passagers. Puis s’acoquiner avec eux, répandant le malheur sur leurs vies pendant le temps que durerait leur trajet. Gagner leur confiance, se montrer indispensable, et les laisser au pire moment possible.

C’était cette dernière solution que Neviim susurrait à mon oreille. Nous récoltions l’énergie du malheur depuis si longtemps que nous ne regardions plus au rendement, mais à l’excitation de l’acte. Mes penchants adiryliens s’étouffaient petit à petit, et nous nous rendions régulièrement dans le Vein dans l’espoir de faire de moi un démon. Mais qu’importe, revenons sur le présent. J’aurais aimé ne pas suivre les conseils de Neviim, malheureusement je partageais ses désirs du moment. Rien n’est plus délectable que le sentiment de trahison, et pour qu’il soit fort il faut gagner une confiance aussi profonde que possible.

Les voleurs venaient d’arrêter la charrette. J’utilisai les passions pour sonder les esprits, à l’abri des branches de l’un des rares arbres bordant la chaussée. Le vieille semblait apeurée, le costaud n’était pas impressionné mais sur ses gardes : l’habitude des bagarres. Le dernier était … Oh, par les dieux s’ils existent ! Je ressortis de l’esprit du troisième le plus vite possible, car il aurait pu repérer ma présence. Les deux factions échangeaient des mots doux, et j’en profitais pour effectuer un nouvel examen : celui que la médaille de la félonie me permettait. Tous venaient de Feleth, et aucun ne portait la marque du Vein ou d’Adiryl, à part le jeune qui semblait légèrement corrompu. C’est au moment où, leurs victimes ne cédant pas, les bandits attaquèrent les voyageurs que j’entrais en scène.

Les passions sont une arme terriblement efficace, qui pourtant ne blesse pas vraiment. Il me suffit d’inspirer la peur un instant, et de m’en saisir, pour la faire muer en panique. Mais il me fallait une base de travail. Je descendis donc de l’arbre d’un bond souple, heureux de ne pas me rendre ridicule. Mon corps entier se recouvrit de flammes d’un bleu intense, et à l’aide d’une légère malédiction je modifiais ma voix : oui, je peux moi-même me maudire, ça sert toujours. C’est donc d’une voix désincarnée que je pris la parole :

Iosaphat – Ecartez-vous de mon chemin, nourriture ! Ils sont à moi, et vous aussi.

Oui, c’est grossier. A raconter comme ça, ça paraît même burlesque. Mais je peux vous assurer que si vous voyez ça un jour se produire devant vous, vous aurez au moins un mouvement de recul. Vous craindrez, au moins un peu, au moins un instant. Et je me saisis de cet instant. Deux vétérans parmi les six ne furent cependant pas assez effrayés pour que je puisse les faire paniquer, mais les quatre autres se firent dessus avant de partir comme s’ils avaient le diable aux trousses.

Bon, et maintenant j’ai pas l’air fin. Les flammes se concentrèrent sur mes mains, et je jetais un coup d’œil derrière pour voir si ça se bougeait un peu. Je n’ai pas vraiment les moyens de me battre en fait, pas à visage découvert.
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Marius Azelan

Le libraire

________________

Marius Azelan
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Race : Humain
Classe : Sorcier
Métier : Libraire
Croyances : Athée
Groupe : Rebelles

Âge : 34 ans

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Fiche de Personnage : Fiche de lecture


Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] _
MessageSujet: Re: Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim]   Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] EmptyVen 31 Mai 2013 - 18:47

Les bandits qui apparurent sur le chemin du Libraire furent si soudain que le cheval, celui-là même qui tirait la charrette, hennit de surprise et piaffa du sabot, l'air menaçant. Marius observa les bandits d'un oeil nonchalant: deux seulement semblaient avoir déjà quelques faits d'arme en expérience, les autres n'étant que des pleutres sans doute liés aux deux vétérans par le simple et mauvais prestige que ceux-ci dégageaient. Les faits s'annonçaient mieux qu'ils semblaient l'être; une fois ces deux matamores neutralisés, le reste de la troupe ne devrait pas s'attarder. Le hic, et quel hic! Marius hésitait à user de ses pouvoirs devant Klepps et la vieille Gerdur, ces derniers ignorant les capacités occultes de leur camarade. Marius devait vite réfléchir toutefois, car les bandits ne resteraient pas inertes alors qu'il élaborait une stratégie. Il était déjà étonnant que ceux-ci n'aient pas encore bougé. Que pouvait-il faire? Sa cargaison de livres n'avait rien d'attrayant pour des criminels de chemins, illettrés pour la plupart. Ne restait que la soif de sang comme raison, et la pire de toute. Car lorsqu'un homme atteint ce niveau de malveillance, il ne peut être résonné, mais seulement mis hors d'état. Le Libraire s'apprêtait à prendre la parole, afin de quémander les raisons de cet affront, lorsqu'un hurluberlu sorti de nulle part atterrit entre les bandit et Marius, son corps se recouvrant de flammes bleues. Un mage, ici? Le Libraire fronça des sourcils. Non, il lui semblait que cela était tout autre. À l'aide de ses talents insidieux, il sonda l'esprit de l'homme qui se trouvait devant lui, et découvrit, non sans très grande surprise, que cet être n'était pas humain, du moins, pas entièrement. Bien entendu, Marius avait déjà sondé plusieurs sorciers au cours de sa vie, et tous avaient perdu une partie humaine de leur essence, aussi infime soit-elle. Toutefois, dans ce cas-ci, la partie lui semblait trop importante pour ne s'agir que d'un sorcier. Non, cette fois, il avait affaire, hélas, à bien pire, à bien plus vicieux et corrompu: un démon.

Iosaphat – Ecartez-vous de mon chemin, nourriture ! Ils sont à moi, et vous aussi.
- À vous? rétorqua sèchement Marius. Je n'ai pas quitté mon mentor et encore moins quitté Madorass pour appartenir à quelqu'un.

La situation s'envenimait, et cette fois, il n'était plus question d'un simple affront, car tout se complique lorsqu'un démon se retrouve dans le conflit. Les coups d'oeil que portaient Iosaphat vers la charrette semblait toutefois indiquer que celui-ci, malgré toute son arrogance et toute sa force, ne pourrait pas s'en sortir seul. Sans doute aurait-il été plus sage de sa part de rester caché à l'abri des branches, et peut-être le regrettait-il en paraissant ainsi déconfit devant les deux bandits restant - car, j'ai omis de le préciser, le reste de la troupe, à la vue d'Iosaphat, s'était volatilisé, apeurés qu'ils étaient. Ne restait que deux brutes plus épaisses que la moyenne, qui plus est armés l'un d'une hache bien tranchante qu'il tenait avec ses deux mains, et l'autre d'une solide épée de fer et d'un écu de bois. Tous deux s'avancèrent vers Iosaphat, ricanant malgré la perte de leurs hommes:

- Rigole autant que tu veux, ma jolie, fit celui à la hache, tu nous posséderas jamais.
- Quand on en aura fini avec toi, tu nous supplieras de te libérer de ta vie, renchérit l'autre, faisant tournoyer son épée dans sa main.

Assistant à tout cela, le Libraire choisit la prudence, soit d'attendre. Du moins pour l'instant.
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Iosaphat Neviim

le Nephilim

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MessageSujet: Re: Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim]   Comment, en route vers Venill, et transportant des livres, un voyage peut s'avérer ardu. [PV Iosaphat Neviim] EmptyLun 3 Juin 2013 - 3:55

Heu ... Quand quelqu'un intervient comme ça contre des bandits, il est bien vu de l'aider. Bon ... J’avais fait ma voix de démon tout vilain, mais heu ... je tiens pas en combat direct. Surtout qu'il est hors de question de maudire ces guignols, vu que je veux m'assurer la sympathie des voyageurs. En gros, je suis dans la bouse la plus totale.

- Rigole autant que tu veux, ma jolie, fit celui à la hache, tu nous posséderas jamais.
- Quand on en aura fini avec toi, tu nous supplieras de te libérer de ta vie, renchérit l'autre, faisant tournoyer son épée dans sa main.

étrangement, je n'en doutais pas un instant. Enfin je veux dire, dans les circonstances actuels, je n'avais aucune chance. Je décidai de jouer une carte dangereuse : l'un de ceux que j'aidais à l'instant ne devais pas être dupe de mes intentions, ou du moins pas entièrement. passant une main derrière ma nuque, je me frottais rapidement l'arrière de la tête en lâchant un grand sourire innocent, et un léger rire nerveux. les flammes bleues avaient dévoré la légère malédiction que je m'étais apposée, aussi avais-je retrouvée ma voix originelle.

- Ahaha ... heu ... Vous n'avez pas peur ? Héhé ... C'est plutôt embêtant ... Vous ne voulez vraiment pas partir hein ? ça serait beaucoup mieux je pense... Non ?

Il fallut deux secondes aux hommes pour comprendre que j'étais complètement inoffensif. Un sourire pervers se dessina sur le visage du premier, alors qu'il frappait sinistrement le plat de sa hache contre sa cuisse. Je courus me réfugier derrière les chevaux, près du cocher. Pas ce qu'il y a de plus sûr, les ruades font mal : mais c'est toujours mieux que se trouver entre une hache et le sol. Je chuchotais quelques mots rapidement alors que les deux loubards avançaient toujours, de façon a être entendu seulement du jeune homme :

- Mes flammes ne brûlent pas. Je peux rien faire ... Vos amis savent se battre j'espère ... ?

Je ne parlais bien sûr pas de la vieille. Mais le costaud avait l'air de savoir se défendre, non ? je croisais les mains dans mon dos, les cachant dans mes amples manches : je ne pouvais rien faire dans l'immédiat, mais je pouvais tout de même leur apposer une maladie. La dysenterie me parut un remède au maux qu'ils étaient pour moi à cet instant. Mais il faudrait attendre que le temps d'incubation soit passé ... soit entre un et deux jours. Ils allaient crever, mais je ne comptais pas être là à ce moment, après tout. Que faire en attendant ?

Ce sont les circonstances qui nous permirent de nous en sortir quasiment indemnes : un cheval s'ébroua nerveusement, ce qui fit hésiter un homme. Voyant que personne ne bougeait, je fonçait vers ce bandit qui était en léger déséquilibre. Je le percutai de plain fouet, et nous chutâmes. Effrayé par mon passage rapide si près de lui, le cheval se cabra, et ses sabots retombèrent lourdement sur le visage de ma "victime". Son cri fut donc stoppé net par un bruit écœurant d'os brisé et de cervelle écrasée.Je roulai sur le côté pour éviter de subir le même sort. Pourquoi Neviim ne me donnait-il pas de conseils dans des moment pareils ?

*Parce que tu n'as qu'à espérer, imbécile ! Quelle idée de jouer les fiers à bras dès le début !*
*Si c'est juste pour m'engueuler, tu aurais pus attendre qu'on soit à l'abri !
*C'est la cas, regarde devant toi !*

En effet, le dernier bandit prenait la poudre d'escampette. L'homme musclé avait réussit à le désarmer, et il avait préféré partir. J'aperçus une coupure sur l'épaule de celui qui m'avait sans doute sauvé. Enfin, au moins en partie ... Sans attendre, je saisis quelques herbes dans ma sacoche, et en fis une sorte de cataplasme de fortune.

- Je ne peux guère vous proposer mieux pour l'instant. Je suis un guérisseur itinérant. Ces herbes devraient accélérer la cicatrisation.

Une fois de plus je me grattai l'arrière de la tête d'un air gêné.

- ça m'apprendra à jouer au héros, j'ai faillis y passer. Mais je ne pouvais pas vous laisser comme ça avec ces bandits ! Ah au fait, je m'appelle Iosaphat.

Je leur aurait demandé de les accompagner aussitôt si ça ne risquait pas de paraître suspect. Je pouvais justifier ma voix caverneuse par un tour de passe-passe, et je ne pensais pas qu'aucun d'entre eux ai vu mes mains luire quand j'avais rendus malade les deux balourds. En marchand vers eux, je marchais dans un bout de cervelle. Avec une grimace à peine exagéré, je retirai la substance de ma semelle. J'avais choisit la pestilence parce que ce n'est pas un art salissant ou qui nécessite de se tâcher les mains de sang ou d'autres substances douteuses ... Visiblement ça ne suffisait pas pour préserver l'intégrité de mes vêtements ...
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