''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]

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Wylda Lonth

Assassin de l'ombre

________________

Wylda Lonth
________________


Race : Demi-Démon commun.
Classe : Ombre Ecarlate.
Métier : Assassin/Mercenaire.
Croyances : Je crois en moi, et c'est tout.
Groupe : Solitaire, pour le moment...

Âge : 17 ans.

Messages : 14


Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] _
MessageSujet: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyDim 29 Sep 2013 - 19:12

L'écorce de l'arbre est malmené, un trou unique perce sa carapace qui pourtant avait résisté à de nombreuse années de tourments en tout genre. Mais cette lame, d'un noir irréel, parvint encore une fois exactement ou son lanceur l'a décidé. Au centre de l'arbre, creusant un peu plus cette écorce. Wylda s’entraîne encore, tout les jours elle s'oblige à suivre un programme bien particulier, intensif, douloureux, mais qui malgré tout porte ces fruits. Ces longues heures passaient à suer lui donnent un avantage certain, lors d'un combat. La lame siffle l'air une dizaine de fois, avant d'aller se figer au pied de l'arbre, en une courbe gracieuse. La jeune femme à peine essoufflée, s'étend près du poignard, de manière à le garder à porté de main. Elle ferme les yeux, se laisse bercer par le murmure du vent, écoutant avec attention la mélodie de la nature, pour finir par sombrer dans un sommeil léger...


« La sensation d'être observé, ce qu'elle déteste cela ! C'est toujours elle qui observe, qui traque, jamais le contraire, et pourtant... Quelqu'un ou quelque chose la poursuit depuis longtemps, mais jamais elle ne s'en était aperçu. Ce n'est qu'aujourd'hui, qu'elle le remarque . Elle a pourtant conscience que cela fait longtemps qu'on la poursuit, très longtemps, mais ce sentiment était pour l'instant resté dans l'ombre d'une habitude de longue date. Mais la, l'entraînement portant ses facultés au plus haut, elle s'en aperçoit, elle compte bien se défendre, contre n'importe quoi ou n'importe qui...
Il fait noir, un noir profond, impossible d'y entrevoir la moindre forme. Et pourtant elle sent le danger, son esprit rationnel lui hurle de s'enfuir, son corps tout entier le souhaite, mais la partie indépendante et curieuse prend toujours le dessus, bien souvent pour le pire... Elle s'efforce de ne pas bouger, de rester immobile, attendre patiemment que la chose vi...
Un mouvement d'air lui indique la position de son ennemi, sans plus se poser de questions, elle esquive l'attaque, une lame ou quoi que se soit d'autre l'effleure au niveau de l'épaule laissant une traînée sanglante. La jeune assassin ferme les yeux, se concentre de tout son être sur les sons qui l'entourent, une douce brise soulève ses cheveux, une senteur boisée... Une brise ? Une odeur de bois ? »


Elle rouvre vivement les yeux. Haletante après son cauchemar. Le poignard en main, pris inconsciemment dans son sommeil avait laissé des sillons profond dans la terre. Que signifiait donc ce rêve ? En temps normal elle n'aurait prêté aucune attention à ce cauchemar banal d'apparence, mais celui ci avait d'étrange accents de vérités, pourquoi sinon aurait elle encore une balafre sanglante sur l'épaule droite ?




Le soleil venait de dépasser son zénith, elle avait décidé de ne pas ressasser ce rêve plus longtemps, si elle devait y voir un quelconque message, elle le saurait bien assez tôt ! Néanmoins consciente que cet endroit était important pour cela elle avait résolut de rester ici quelques temps. Du mois le temps d'en savoir davantage ou de ce convaincre que tout ceci n'était que la preuve de sa débordante imagination...




Wylda était monté en haut d'un arbre afin de faire le point sur les environs. Apparemment aucun village ne se trouvait à proximité. Elle serait donc tranquille un moment, du moins pour ce qui est des hommes. La jeune fille n'apprécie pas particulièrement de devoir tuer pour autre chose que le travail ou une vengeance personnelle. Elle s'évertuait donc non pas à fuir les hommes par crainte, mais par peur de leur causer du mal. En effet elle reconnaissait, elle la première, que ses sautes d'humeur n'étaient pas facilement vivable et supportable. Elle ne craignait pas la solitude, et avait au contraire apprit à l'apprécier comme la plus noble des compagne de voyage. De vie également. Parfois, sans se l'expliquer, elle était victime de crises de nostalgie. Une vague de souffrance indescriptible, provoquée par une multitude de chose, et tout simplement impossible à définir avec de simple mot. Heureusement jamais elle n'avait était submergée en publique. Imaginez le coup que prendrait sa réputation...


Un mouvement attire son regard, à travers l'abondant feuillage de l'arbre, elle ne distingue qu'une vague silhouette. Elle descend sur les branches les plus basses. Sans bruit afin de ne pas alerter l'inconnu. Même vu d'en haut, il semble vraiment grand, bien bâti. Certainement un redoutable adversaire. Mais sa taille permettrait à Wylda de lui échapper facilement. Elle se rend soudain compte de ses pensés, avant même de savoir qui est cette personne elle envisage déjà le déroulement du combat. Alors que leurs vies respectives vont peut être seulement parcourir un bout de chemin en parallèle, sans jamais se croiser... Elle continua à détailler ce homme d'en haut, sans voir son visage donc. Des cheveux bruns, en bataille, aucune armes visible. Cependant même si ce détail fit sourire la jeune assassin, elle sait que sous estimer un adversaire potentiel peut être fatal. Elle même garde certaine armes dissimulées. C'est le cas de le dire...
L'homme poursuit son chemin, sans la remarquer, comment aurait il pu en être autrement ? Si elle ne veut pas être vu, elle reste invisible.


«Des souvenirs oubliés, enfouis dans les ombres du passé. »
Ses puissante épaules, sur lesquelles elle pleurait parfois les soirs d'hiver, sur lesquelles elle pouvait se confier sans crainte que ces peurs et ces plus terrible secrets ne soient dévoilés.


La vision de cet homme, un parfait inconnu, de dos avait fait remonté en elle un souvenir, une vision. Ou n'importe quoi que se soit, en tout cas, un fragments de son passé. Elle avait longtemps cherché des informations sur ce passé, mais ses recherche étaient toujours resté vaine. Et aujourd'hui, elle avait enfin la chance d'en avoir une entrevue. Certe, courte, dénuée de sens, mais une entrevue tout de même.
Finalement, elle s'était trompé, leurs chemins allaient inévitablement se croiser...


Lentement elle se laissa glisser au sol, retombant avec légèreté. Semblable à une feuille morte, finissant sa course au pied de l'arbre, cependant pour Wylda ce n'était pas la fin, mais bel et bien le début. Elle suivit l'homme sur plusieurs mètres avant d'oser l'aborder. Ne sachant pas du tout pourquoi elle faisait cela, elle sentait au plus profond de son être qu'elle devait rencontrer cet homme. Et puis c'était lui qui avait, involontairement, fait remonter un souvenir, le premier souvenir qu'elle ai jamais eu de son enfance...


« Cesse de chercher une réponse à cette question qui n'en à pas. »


-Eh !


L'exclamation avait fusée, sans qu'elle se rende compte de ce qu'elle faisait, horrifié par sa propre initiative, elle plongea dans les buissons proche. Rapidement elle redevint invisible au yeux de tous, mais il savait maintenant qu'elle était la. Elle ne pourrait plus, ne voulait plus, se cacher trop longtemps.
Elle revint se camper devant l'homme. Elle le dévisagea, puis lentement ôta sa capuche, dévoilant son visage et ses yeux, l'un noir profond, l'autre gris pâle, celui de l'incertitude.
Alors qu'elle se trouvait face à lui, une question revint hanter ses pensées, pourquoi ?
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Leto Ner'than

Philosophe, anarchiste et casseur de sociétés

________________

Leto Ner'than
________________


Race : Humain
Classe : Combattant télékinésiste
Métier : Saltimbanque
Croyances : Aucune
Groupe : Clan: Runners

Âge : 27 ans

Messages : 35

Fiche de Personnage : Ça, c'est moi


Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] _
MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyMar 1 Oct 2013 - 23:47

Une respiration forte et saccadée, des mouvements fluides et puissants...La course. Mais pas n'importe quelle course, la course des Runners. Plus particulièrement LA course des Runners. Celle qu'on ne vit que rarement, qui nous emporte et nous mène là où nos jambes prendront le plus de plaisir, là où les yeux seront sublimés, là où les poumons seront vidés de tout air, au bord de l'asphyxie, au bord de l'évanouissement, la course qui nous emmène au point de rupture entre conscience intelligente, contrôlée, dirigée, calculée, et pulsion animale, instinctive, sauvage, libre. Lors de ces moments-là le Runner est soumis à un effroyable effort physique, mais est paradoxalement dans un état de béatitude intense, de plaisir physique, de bonheur presque total, ne faisait plus qu'un avec son corps et avec son environnement; son cerveau devenant animal, ses muscles devenant conscients. Il sait ce qu'il doit faire, où et comment il doit le faire, mais il ne le calcule pas. Ce n'est pas un apprentissage d'un territoire qui est en jeu, ce n'est pas la connaissance d'un parcours donné qui est important, mais l'intuition et l'instinct, couplés à l'expérience technique et physique du Runner. Ils ont plusieurs termes pour décrire ces instants magiques que les plus jeunes rêvent de vivre, et que ceux qui ne peuvent plus courir se rappellent avec nostalgie: le Mouvement, le Fluide, la Perception. La perfection du mouvement technique, la fluidité de l'enchaînements, la perception extra-sensorielle de son environnement... Seul un Runner peut comprendre cet état.

Leto le comprenait, Leto le vivait à ce moment-là. Dans une partie dense de la forêt, il évitait les obstacles, grimpait agilement sur les arbres pour se mouvoir entre les branches, sautait par-dessus les rivières et escaladait rapidement les quelques rochers. De loin, on ne le remarquait pas à travers les feuillages, de près on pensait voir un animal inconnu se mouvoir dans l'environnement qu'il connaît par cœur. Il arrivait à la limite de son corps, la limite de son âme, la limite de son être et de son existence même. Toute sa vie, tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a été, et tout ce qu'il pourrait faire ou être n'avait plus d'importance en cet instant précis, pour ne se concentrer que sur lui-même, dans le pur présent, l'instant intangible qui disparaît au moment même où il apparaît, étirant sa perception du temps en un filin tendu derrière lui sur lequel la seconde passée se trouve à l'infini derrière lui.

Jusqu'à la rupture.

Leto s'arrêta subitement en pleine course, non loin d'une clairière. Toute son impulsion, sa vitesse se convertit en un choc puissant, brusque, mettant ses muscles et le peu de résistance qui lui restait à rude épreuve; il atterri dans la réalité qui l'entourait. Son échappement astral prit fin subitement, sa vie reprit sa place dans sa tête, tout son passé, tout son être revint à lui en un éclair. Tout ce pourquoi il vivait, toutes les actions qu'il avait menées et leurs raisons, ses souvenirs étaient de nouveaux présents, comme une nouvelle première expérience de la vie. D'un être purement animal il était redevenu conscient et intelligent. Une nouvelle prise de conscience du pourquoi, du comment, de la cause et de la conséquence de chaque événement. Le jeune homme mit un genoux à terre, essoufflé.

Plus que la béatitude physique et la recherche de la limite de son corps et de son esprit, les Runners dédient une partie de leur vie et de leur entraînement à atteindre cet aboutissement psychologique pour de nouveau naître en tant qu'être formé, complet et conscient. La vision du monde est changée, la vision des autres est modifiées, la vision de son propre corps n'est plus la même après une telle expérience.

Leto sourit, exténué mais heureux de sa performance, de sa réussite et de son expérience. Il n'avait presque plus de forces mais il se sentait plus vivant que jamais, sa nouvelle perception lui montrait un monde à la fois comme nouveau et changé, à la fois comme ancien et régulièrement familier. Il s'allongea par terre sur un tas de mousse et prit le temps de souffler un peu, son repos se transformant rapidement en sommeil profond.


Lorsqu'il se réveilla, il pu estimer qu'il avait dormi à peine quelques heures, et malgré son exténuation, il avait presque totalement récupéré. Il se leva, se dépoussiéra et se mit en marche tranquillement vers la clairière.
Soudain, il entendit une voix bien trop proche de lui:


"Eh!"

Son sens du danger tira la sonnette d'alarme, et il se retourna d'un coup, adoptant une position de combat. Il eut à peine le temps d'apercevoir quelqu'un, ou quelque chose rouler dans un gros buisson. Cette chose, si jamais elle avait eu la moindre once d'intelligence, savait certainement qu'elle était repérée. Si attaque discrète il y avait, elle était complètement foiré.
L'analyse du jeune homme avait vu juste, si bien qu'une jeune femme (à partir des courbes plus qu'évidentes) sortit de sa cachette. Elle était bien plus petite que lui (et clairement plus jeune), mais une telle rapidité n'était pas à prendre à la légère. De plus, son accoutrement de cuir laisse envisager des compétences requérant de l'agilité, comme un métier dans le domaine du crime, qu'il connaît plus que bien. Elle resta droite devant lui, avant d'ôter sa capuche, dévoilant un visage simple et fin. Mais ce visage était ornementé deux de yeux particulièrement curieux. L'un était noir profond et dense, abyssal, l'autre était gris, mais d'un gris qui semblait superficiel, intriguant, comme né d'une magie, d'un quelconque artifice ou maquillage.
La jeune femme ne semblait pas à l'aise devant lui, et restait sans rien dire, le fixant. Une dague se trouvait attaché à sa ceinture, mais Leto baissa sa garde; il n'en n'aurait plus besoin.


"Heu...Hm. Bonjour?"

Le jeune homme la dévisagea, de haut en bas, s'attardant à certains endroits plus que d'autres, puis la refixa dans les yeux. Il se redressa complètement et prit un aire décontracté.

"Bon...Et maintenant? Tu voulais quelque chose? Parce que pour interpeller les gens comme ça au beau milieu de nulle part..."
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Wylda Lonth

Assassin de l'ombre

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MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyMer 2 Oct 2013 - 19:45

Les battements de son cœur s'accélèrent, sans qu'elle parvienne à vraiment retrouver son calme, elle ne laisse rien transparaître. Son visage affiche une mine impassible, celle qu'elle aborde lorsqu'elle veut dissimuler ses sentiments. Pendant quelques secondes interminables, ils se dévisagent. Aucun d'eux ne sachant comment réagir ni quoi faire, aucun d'eux ne voulant détourner le regard. Chacun voulant juger son potentiel adversaire, mais aussi cerner la personne qui lui faisait face. Le jeune homme ne devait pas avoir plus de 28 ans, vêtu très simplement, de tissu sombre, aucune fioritures, aucun ornement voyant, rien que le minimum nécessaire. La jeune femme souris mentalement, à première vue, il pouvait être une personne qu'elle apprécierait. Mais se fier au apparences n'est pas dans son habitude, il lui faut du temps avant de déterminer si elle est attaché ou non à une quelconque personne.
L'autre, certainement en train de l'analyser elle aussi, avait baissé sa garde. Peut être pensait il avoir affaire à une débutante, puisqu'il était évident que son regard était passé sur sa lame, s'y arrêtant une demi seconde de trop. La jeune femme ressentit une pointe de frustration, il n'avait, apparemment, pas peur d'elle, ce qui est une grosse erreur, du moins si elle lui avait voulu du mal Ce fut lui brisa le silence tendu qui s'était installé entre eux.


-Heu...Hm. Bonjour ?


Une nouvelle fois, il la dévisagea minutieusement, elle lui rendit la pareille, remarquant une nouvelle fois les puissant muscles à peine dissimulés par ses vêtements de tissu. Son visage plutôt fin pour un homme, mais dégageant une étonnante aura. Il était certain qu'elle se trouvait face à une forte personnalité. Certainement satisfait, il se redressa, la dominant de toute sa taille, bien que plusieurs mètres les séparent. Son corps se détendit visiblement. Il était clair qu'il ne se faisait pas de soucis, certain de ces capacités. Un petit sourire ironique passa brièvement sur les lèvres de Wylda, beaucoup avaient terminé comme cela, décontracté, et sur de leur force. Il reprit la parole, se rendant bien compte qu'elle n'allait pas encore parler.


- Bon et maintenant? Tu voulais quelque chose? Parce que pour interpeller les gens comme ça au beau milieu de nulle part...


Jusqu'ici il avait étonnamment bien géré la situation, ne paraissant même pas surpris qu'elle se trouve dans cette forêt, loin de toute civilisation. Mais la, elle venait de déceler une imperceptible pointe de curiosité. Il tentait de la dissimuler derrière son ironie, mais elle l'avait bel et bien perçu. Il se demandait certainement ce qu'elle faisait la, mais surtout pourquoi elle l'avait interpellé, alors qu'elle aurait tout aussi bien pu le laisser poursuivre sa route sans se faire remarquer. Ou peut être se fichait il complètement de savoir tout cela... Cependant, qu'importe ces raisons, il lui avait posé une question, et elle devait y répondre. Mais comment lui répondre alors qu'elle se pose elle même, cette question ? Sans réfléchir davantage, elle se lance.


- Et bien maintenant, je vais repartir de mon côté, je voulais inconsciemment une chose, et tu me l'as offerte, merci.


A travers cette seule phrase elle venait de résumer toute ses interrogations personnelles, pour qui saura les déchiffrer. Peut importe pourquoi elle l'avait rencontré, encore moins pourquoi elle l'avait abordé, il lui avait fait don du plus beau des cadeaux. Sans le vouloir mais cela n'avait pas la moindre importance pour elle.
Dans son dernier mot, elle avait mis toute sa reconnaissance et sa gratitude, elle était presque certaine qu'il ne comprendrait rien, la prendrait pour une illuminée. Mais elle s'en moquait éperdument. Leur chemin venaient de se croiser, peut être pour la seule fois de leur existence, ou peut être pas qui sait ? En venant ici, Wylda pensait agir seule, pour elle même et de son propre fait. Elle se rend à présent compte qu'elle n'était qu'une marionnette, un pion sur le fil du destin. Elle s'est toujours considérée contre seule maître de son existence, et pouvoir penser une seconde que c'est faux l'emplit d'une rage incontrôlable et destructrice. Mais pas cette fois-ci. Cette fois, elle ne peut qu'être heureuse d'avoir fait cette rencontre. Une rencontre qui marque la fin d'une recherche désespérée, mais aussi un début, mais elle n'en a peut être pas encore conscience...


Sans un mot de plus, elle se détourne, et repart sans un regard pour l'homme qui vient de faire avancer sa vie, bien plus qu'elle en 5 ans. Elle n'entend aucun bruit derrière elle, il ne bouge pas, pour le moment du moins. Certainement allait-il lui aussi poursuivre son chemin, continuer sa vie la ou elle l'avait interrompu. Elle s'arrête à la lisière de la clairière, face à la forêt elle murmure un mot, un seul.


-Merci.


Murmuré à cet homme, à elle même aussi, à beaucoup de choses mais en même temps très peu...
Un larme roule sur sa joue, puis se perd à ses pieds. Laissant un sillon salé sur son visage.
Pourquoi ne reste elle pas ? Pourquoi ne pas montrer à cet inconnu la valeur de son présent intentionnel ? Ne pas tout lui expliquer ?
Pourquoi ?
Encore et toujours, toute sa vie peut être résumé par cette unique question. En silence, elle commence à s'enfoncer lentement entre les arbres. Son cœur lui hurle de rester. Elle attend seulement un signe.
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Leto Ner'than

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MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyMer 9 Oct 2013 - 17:49

"Et bien maintenant, je vais repartir de mon côté, je voulais inconsciemment une chose, et tu me l'as offerte, merci."

Puis la jeune femme se retourna et s'enfonça dans les bois. Avant de pénétrer dans l'ombre fournie par les arbres, il semblait à Leto qu'elle dit quelque chose, mais il n'entendit pas clairement. Alors qu'il admirait sa silhouette disparaître entre les arbres, le jeune homme avait des doutes, une incertitude, un sentiment bizarre d’incomplétude et de danger. Il sentait que quelque chose n'allait pas, mais il n'avait pas su mettre le doigt dessus. L'instantanéité de sa rencontre et la rapidité de leur "discussion" le laissait sur sa faim. Il fallait qu'il sache pourquoi, il fallait la rattraper. D'habitude, il l'aurait pris par-dessus la jambe et en serait retourné à ses affaires, mais c'est comme si ça la trace qu'il venait d'avoir plusieurs heures plus tôt, la "nouvelle conscience", cette vision des choses qu'il venait d'acquérir le faisait s'attarder plus sur les détails qui peuvent paraître insignifiants. Le jeune homme s'élança à sa poursuite, derrière elle dans les bois.

Il l'aperçu rapidement, plusieurs mètres devant lui.


"Attends!"

La jeune femme s'arrêta et se retourna. Arrivé à sa hauteur, le jeune homme stoppa sa course.

"Excuse-moi, mais j'ai un soudain besoin de comprendre ce qui se passe ici. L'explication que tu m'a donnée ne me convient pas trop à vrai dire. Comment on peut vouloir "inconsciemment" une chose? Et je te l'aurai donnée? On se connaît? On s'est déjà vu? Ou alors est-ce que tu me suis? On t'as embauché pour me traquer? C'est quoi cette histoire? C'est bien trop bizarre et potentiellement dangereux pour que je laisse tomber. On est au milieu de nulle part, le probabilité de rencontrer quelqu'un ou quelque chose ici est quasi nulle, c'est pas normal ce bordel."

Leto conservait son calme habituel, mais il communiquait ses doutes. Le jeune homme observa la jeune femme stoïque devant lui. Il inspira un grand coup avant d'expirer lentement l'air ainsi accumulé. Il se frotta les yeux avant de refixer l'inconnue, les bras croisés.
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Wylda Lonth

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MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyVen 11 Oct 2013 - 19:32

Un instant de solitude pure. Absolue. Inimaginable. Pourquoi faire une chose alors qu'on souhaite tout son contraire ? Pourquoi la nature humaine est elle si bête, faible et insignifiante ? Et surtout pourquoi ne se sent elle pas profondément humaine ? Toute sa courte existence, elle n'a trouvé qu'a critiquer cette race, celle des hommes. Pour leur cupidité, leur perversité, leur totale incompréhension du monde dans lequel ils vivent. Seulement à un seul moment de sa vie, elle c'est sentie humaine, proche de ces êtres. Pendant le cour moment, ou l'éternité, de la mort d'Eryl... Ce garçon à qui elle doit la vie, à qui elle doit tout. La solitude s’éloigne comme à regret, une légère brise caresse la joue de Wylda, une promesse portée par le vent, celle du retour.
Elle l'entendit s'élancer derrière elle, après un instant de réflexion, il voulait la suivre. Et heureusement pour lui, elle n'avait pas l’intention de lui compliquer la tâche. Elle avait avancé de plusieurs mètres, il la rattrapa sans mal.

- Attends !

La jeune femme se stoppa, lentement, se retourna. L'autre vint se placer à sa hauteur. Elle ne recula pas, se contentant de placer son regard dans le sien, changeant imperceptiblement sa position, prête à toute éventualité, comme toujours. Mais une petite voix lui soufflait qu'il n'y aurait pas de combat aujourd'hui, pour une fois !

-Excuse-moi, mais j'ai un soudain besoin de comprendre ce qui se passe ici. L'explication que tu m'a donnée ne me convient pas trop à vrai dire. Comment on peut vouloir "inconsciemment" une chose? Et je te l'aurai donnée? On se connaît? On s'est déjà vu? Ou alors est-ce que tu me suis? On t'as embauché pour me traquer? C'est quoi cette histoire? C'est bien trop bizarre et potentiellement dangereux pour que je laisse tomber. On est au milieu de nulle part, le probabilité de rencontrer quelqu'un ou quelque chose ici est quasi nulle, c'est pas normal ce bordel.

Un léger sourire persisté sur les lèvres de la jeune femme. L'autre lui posait beaucoup de questions, mais n'attendait pas de réponses. Preuve si besoin en était, de son trouble, et des interrogations qu'avait engendrait leur improbable rencontre. Après tout, à sa place qu'aurait elle fait ? Pour commencer, jamais elle n'aurait gardé son calme aussi longtemps... Pourtant, lui, semblait presque serein. Assurément pas la même mentalité... Il inspira un grand coup, relâcha l'air, toujours empreint de se calme déconcertant. Puis, pour se donner une certaine contenance, croisa les bras sur sa poitrine. Revenant planter son regard dans celui de Wylda. Chacun bien trop habitué pour que leur regards laissent transparaître la moindre émotions, restèrent ainsi un instant. Elle remarqua décidément que cet inconnue était sacrément séduisant, et avait apparemment, pour habitude de vous dévisager. Brisant ce silence sans le moindre état d'âme, elle prit la parole, d'une voix clairement ironique, avant de se reprendre.


-Sa te sert à quoi, de poser des questions sans attendre leur réponses ? (Elle soupira avant de poursuivre) Je ne suis pas ici pour te raconter ma vie, et je doute que cela t'enchante. Mais tu as raison, le droit de comprendre t'appartient. Je suis à la recherche de souvenirs. Pendant des années et des années j'ai cherché, dans les endroits les plus improbables du monde, mais rien, je n'ai jamais rien trouvé, juste un sombre néant. Et aujourd'hui, par le plus pur des hasard je te rencontre, et ta vue a fait resurgir un fragment de souvenir. Je crois que te voir de dos, grand, les épaules large et puissantes, m'a rappelé mon père... Un homme que je n'ai jamais connu, qui est certainement mort à présent. Mais je sais au moins que je vais finir par me souvenir de tout, absolument tout, il faut juste du temps...


Elle reprit sa respiration, elle avait tout balancé d'un coup. Et se sentait beaucoup mieux, après tout il avait bien le droit de savoir pourquoi une parfaite inconnue l'avait abordé dans la forêt.


-Je ne suis donc pas ici pour te tuer, te traquer ou quoi que se soit d'autre. Je ne te connais pas, et c'est un hasard si tu m'as offert ce souvenir. ( Elle réfléchit un instant ) En fait, je savais ce que je voulais, mais je ne le recherché pas ici, pas maintenant. Voila, tu sais ce que tu dois savoir.
Au fait, c'est quoi ton nom ?


Pourquoi ne pas partir à présent ? Parce qu’elle voulait voir si cet inconnu pouvais faire resurgir d'autre souvenirs. La jeune femme savait que c'était certainement impossible. Mais le mot impossible ne rentre pas dans son vocabulaire, il n'y a jamais eu sa place. Elle abandonna sa posture de combat, en apparence, pour adopter une désinvolture proche de la provocation. Dans ses yeux, une nouvelle flamme brûlait, jamais totalement éteinte, juste bien dissimulée, celle de l'espoir naissant.
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Leto Ner'than

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MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptySam 12 Oct 2013 - 0:41

"-Sa te sert à quoi, de poser des questions sans attendre leur réponses ? Je ne suis pas ici pour te raconter ma vie, et je doute que cela t'enchante. Mais tu as raison, le droit de comprendre t'appartient. Je suis à la recherche de souvenirs. Pendant des années et des années j'ai cherché, dans les endroits les plus improbables du monde, mais rien, je n'ai jamais rien trouvé, juste un sombre néant. Et aujourd'hui, par le plus pur des hasard je te rencontre, et ta vue a fait resurgir un fragment de souvenir. Je crois que te voir de dos, grand, les épaules large et puissantes, m'a rappelé mon père... Un homme que je n'ai jamais connu, qui est certainement mort à présent. Mais je sais au moins que je vais finir par me souvenir de tout, absolument tout, il faut juste du temps...
Je ne suis donc pas ici pour te tuer, te traquer ou quoi que se soit d'autre. Je ne te connais pas, et c'est un hasard si tu m'as offert ce souvenir. En fait, je savais ce que je voulais, mais je ne le recherché pas ici, pas maintenant. Voila, tu sais ce que tu dois savoir.
Au fait, c'est quoi ton nom ?"


Cette jeune fille aurait donc perdue la mémoire, ce qui expliquerait beaucoup de choses. La relation aux autres est compliquée, mais celle à son propre passé, à son existence l'est encore plus, car elle ne cesse d'évoluer au fil des années, elle nous suit tout au long de notre vie, elle détermine qui on est en fonction de qui on a été. Elle était perturbée par un problème important dans sa vie, coincée dans une boucle sans fin cherchant vainement la sortie. Leto s'en rendait compte, et peut-être qu'il y était allé un peu fort avec elle. Il ne put s'empêcher de ressentir une once de compassion.

"Je m'appelle Leto Ner'than, mais personne n'utilise mon nom complet, optant pour la facilité en m’appelant simplement Leto. D'ailleurs je pense que mon nom n'est utilisé que dans les rares registres où je dois apparaître."

Le jeune considéra la femme qui se trouvait en face de lui et ressentit une sorte de peine intérieure, profonde. Elle semblait perdue, mais surtout jeune. Si jeune, et traînée (ou plutôt lâchée) dans un monde rude, sans aide, sans rien ni personne pour la guider. La voie du crime n'est jamais un choix parmi d'autres, c'est en général un choix qui s'impose. Et ce n'est pas un milieu pour les faibles, le moindre problème et vous êtes bouffés par les autres qui n'attendaient que ça, certaines fois au sens propre. Mais elle avait fait son chemin jusqu'ici, en vie, et semblait bien se débrouiller toute seule, ayant développé des capacités plutôt étonnantes; ça l'a bluffé de savoir qu'elle s'est approchée autant de lui sans se faire repérer.
Oui, cette femme-là n'avait pas besoin qu'on l'aide ou qu'on la guide, elle se construisait elle-même, tranquillement de son côté, apprenant de ce qu'elle voit ou de ce qu'elle vit. La maturité vient généralement du nombre de problèmes auxquels on a eu à faire face. Les vrais problèmes, les complications réelles nous font prendre conscience d'un certain nombre de choses, différentes selon le moment, la source des ennuis, et selon chacun. Mais on retient plus facilement les mauvaises expériences comme quelque chose à éviter, à se défendre contrer, à ne pas reproduire. De là découle l'indépendance "induite", on n'est pas indépendant parce qu'on le veut, mais parce qu'on le doit, sinon on meurt. Ce genre d'expériences nous forgent l'âme et le corps, et nous arme pour le jour qui vient.
Cette personne en a sûrement vu des belles, et ce n'est sûrement pas hier qu'elle a décidé qu'elle parcourrait le monde pour essayer de retrouver ses souvenirs.

Ça y est tu deviens adulte, à avoir l'esprit paternel? Protecteur? A te faire du souci pour les autres? Ça ne te ressemble pas mec. T'as jamais été foncièrement méchant, mais tu as toujours sur t'arrêter à temps avant de virer au con ou au ridicule. Là tu n'étais pas loin de l'un et de l'autre. Aller, laisse tomber cette histoire, rentre chez toi et prend quelques jours de repos, ça te fera le plus grand bien.

Leto émit un léger sourire, presque nerveux, à la suite de cette pensée qu'il venait d'avoir. Il essayait toujours d'aider les autres, sans s'impliquer, par pur altruisme envers son prochain, "l'égalité" qu'il vous dira... Le jeune homme se gratta l'arrière du crâne.


"En passant, j'aimerai juste m'excuser, en y repensant j'ai l'impression d'avoir été un gros lourd... D'habitude je suis plutôt du genre à laisser aller les choses sans trop m'en préoccuper, mais avec les événements relativement récents, on ne peut être sûr de ne pas tomber sur un ennemi, quelque soit l'endroit. Et j'ai plus tendance à me méfier d'un potentiel ennemi plutôt que d'un réel ennemi, avéré et bien présent...Enfin voilà."

Leto souri légèrement à la jeune femme, essayant de détendre un peu l'atmosphère relativement bizarre qui c'était instauré entre eux deux. Il s'étira les bras avant de se masser la nuque, se délectant de ce frisson légèrement électrique qui descendit le long de son échine pour s'évaporer dans son dos.

"Tiens, pendant que j'y pense, de là d'où je viens c'est plutôt malpoli de demander le prénom de quelqu'un avant de donner le sien! A part si c'est un secret d'Etat, bien entendu..."
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MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyDim 13 Oct 2013 - 20:53

Je m'appelle Leto Ner'than, mais personne n'utilise mon nom complet, optant pour la facilité en m’appelant simplement Leto. D'ailleurs je pense que mon nom n'est utilisé que dans les rares registres où je dois apparaître .

Cette dernière phrase fit sourire la jeune femme. Ce Leto était donc une personne de l'ombre ? Invisible, discrète... Certainement, et cela plaisait à Wylda, elle déteste les hommes qui se croient au dessus de tout, les princes, les seigneurs, qui étalent leur richesses à la vue de tous. Elle n'a qu'une envie : leur faire ravaler leur vanité. D'une manière ne faisant pas partie des plus douces qui soit...
Elle secoua doucement la tête, amusée par certain souvenirs. Elle reporta son attention sur Leto (pourquoi utiliser son nom complet alors qu'on peut le nommer simplement Leto ? ), le jeune homme sourit légèrement, un sourire presque nerveux, elle ne comprit pas. Il se gratta l’arrière du crâne, peut être en réfléchissant, avant de poursuivre.

-En passant, j'aimerai juste m'excuser, en y repensant j'ai l'impression d'avoir été un gros lourd... D'habitude je suis plutôt du genre à laisser aller les choses sans trop m'en préoccuper, mais avec les événements relativement récents, on ne peut être sûr de ne pas tomber sur un ennemi, quelque soit l'endroit. Et j'ai plus tendance à me méfier d'un potentiel ennemi plutôt que d'un réel ennemi, avéré et bien présent...Enfin voilà.

Il avait faillit s'embrouiller, cette pensée amusa considérablement la jeune femme. Elle se retint d'éclater d'un rire qui n'aurait pas manquer de troubler son interlocuteur, et de la faire passer pour une folle. Mais bon, en ce qui concerne cette dernière partie cela ne la dérange pas plus que ça. Il lui offrit un sourire légèrement forcé qui augmenta encore l'hilarité intérieure de Wylda. Cependant elle ne laissait, pour le moment, heureusement rien transparaître. Seul son œil auparavant gris, était devenu orange.L'autre étira les bras afin de se masser la nuque. Il finit par reprendre la parole.

-Tiens, pendant que j'y pense, de là d'où je viens c'est plutôt malpoli de demander le prénom de quelqu'un avant de donner le sien! A part si c'est un secret d'Etat, bien entendu...

Elle haussa les épaules, ce n'est pas qu'elle veuille dissimuler son nom, mais personne ne le connaît vraiment, personne ne lui a jamais demandé en fait. Et puis c'est une question de principe.

-Je m'appelle Wylda. Wylda Lonth. Mais je crois que personne dans ce monde ne le sais. On me connaît beaucoup plus sous le nom de l'Assassin de l'ombre, même si...

Une violente douleur au ventre l'empêcha de terminer sa phrase. Elle se plia en deux, avant de basculer au sol. Prise d'atroce convulsions, elle eu le temps de penser qu'elle était en train de mourir. Et qu'elle ne saurait jamais pourquoi !



Le monde n'est que douleur. Une douleur terrible, insoutenable. Tellement puissante, qu'on préfère mourir plutôt que la subir à nouveau. Mais peut être que la mort c'est cela ? Une souffrance éternelle, plus terrible que tout ce à quoi la vie peut nous préparer. Un océan de douleur, d'un noir profond et insondable, impossible d'en ressortir. Un fois plongé à l'intérieur tout perd sa consistance, le temps lui même ne s'écoule plus de la même manière. Noir, douleur, encore et encore. Puis une lueur, si infime qu'elle en paraît presque irréelle. Presque. Se raccrocher à cette lueur, absolument. La lâcher, la perdre de vue, mais jamais la perdre tout à fait. Jamais. S'en rapprocher doucement, mais le plus vite possible. S’éloigner du néant, de la douleur. D'abord imperceptiblement, puis de plus en plus.
Une explosion, une dernière souffrance, peut être la pire. Celle de l'air qui entre dans les poumons.


Une lumière vive l'aveugle un instant, elle est toujours au sol. Mais elle ne parvient pas à effectuer le moindre mouvement, son corps entier la fait souffrir. Horriblement. Ce n'est pourtant qu'un pâle écho des précédentes. Sa vue se brouille, elle aperçoit une vague silhouette.

-Mal …

C'est tout ce qu'elle parvint à articuler, lui demandant un effort inconsidéré. La sueur coulait dans son dos, sur son front. Son visage était crispé en un masque d'agonie. Et elle sombra à nouveau dans le néant. Cependant différent du premier. Celui de l'inconscience. Douce et voluptueuse. Ou toute sensation son oublié. Toute notion perdue. Juste un néant de... rien, ponctué par un hurlement lointain, celui d'un loup.
La marque étrange près de son œil droit avait foncé, devenant d'un noir plus intense, à présent bien visible.
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MessageSujet: Re: Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.]   Je contrôle mon destin, pendant que lui se joue de moi...[PV-Leto Ner'than.] EmptyLun 4 Nov 2013 - 16:18

Alors que la jeune femme était entrain de parler, elle fut prise d'une violente douleur et tomba à terre, convulsa sous l'effet d'une quelconque crise, qu'elle soit due à un organisme microscopique ou à un sortilège quelconque. Leto n'en savait rien, il n'était pas médecin. Ni herboriste ou alchimiste. Toutes ces choses là sont beaucoup trop compliqués et requièrent la patience qu'il n'a pas. Il resta néanmoins auprès de la jeune femme. Ils étaient seuls dans cette forêt, et il était peu probable que quelqu'un possédant des compétences médicinales ou de guérison liées à la magie pointe le bout de son nez. Elle convulsait de plus en plus fort. Il appliqua la seule chose qu'il eut jamais su en la matière, un conseil donné par un vieil homme dans une boutique remplies d'herbes et de fioles au détour d'une rue: la mettre sur le côté. Pour éviter qu'elle n'avale quelque chose. Vaut mieux ça que de ne rien faire et la regarder souffrir.
Il la bascula légèrement sur le côté.
Quelques secondes plus tard, cette fille qui disait s'appeler Wylda inspira une grande quantité d'air et parvint à articuler difficilement un mot avant de sombrer de nouveau.


"Mal..."

Puis rien. Plus de respiration, plus de convulsion, plus rien. Son pouls se faisait très léger, comme si son cœur était au ralenti. Elle ne bougeait absolument pas, et quelqu'un qui ne ferait pas attention la prendrait pour morte. Le jeune homme n'y pensa pas, la prit dans ses bras et se mit en direction du village d'où il venait. Il estimait le voyage à plusieurs heures, qui s'annonçaient très longues.


Après plus d'une demie-journée de marche, il atteignit le village en question. Il demanda le chemin d'un soigneur et on lui indiqua une vieille bicoque en haut d'une colline en retrait des habitations. Lorsqu'il se trouva sur le pas de la porte il peut observer la bâtisse, qui se faisait vieille et semblait être insalubre, prête à tomber sur le premier qui parlerait un peu trop fort.
Leto frappa tant bien que mal à la porte qui s'ouvrit toute seule. Aucune réponse ne se fit entendre. Jugeant la situation bien trop importante pour se permettre des politesses et des règles d'usages, il entra. Il vit des dizaines de bocaux, des fioles, des liquides odorants de couleurs peu habituelles. De l'encens brûlait et donnait une sensation de vieux à la pièce, de vécu. Comme si un savoir ancien était entreposé quelque part entre ces murs. Ce savoir se matérialisa en la personne du vieil homme qui passa l'encadrement de la porte située derrière le comptoir.


"Bonjour, vous êtes guérisseur?

-On va dire que je fais ce que je peux.

-J'étais en compagnie de cette jeune femme lorsqu'elle a eut une crise. Elle s'est d'abord mise à convulser avant de se réveiller quelques secondes et de s'évanouir à nouveau. Elle est dans cet état depuis plusieurs heures. Elle respire très faiblement et je ne sens plus son pouls. Il y a aussi cette marque je sais pas ce que...

-Dites-moi, vous n'êtes pas un peu vieux pour elle?

-Ce n'est pas ce... Ecoutez, c'est pas le moment. Ça me ferait chier de savoir que quelqu'un est entrain de crever dans mes bras pendant que je discute de futilités avec un vieillard. Vous pouvez faire quelque chose?

-Du calme, du calme, le vieillard il peut pas aller plus vite que la musique... Emmène-la dans la pièce d'à côté, il y a un lit."

Leto déposa la jeune femme sur le lit et entendit le vieil homme traîner des pieds pour les rejoindre. Il examina la jeune femme à la lumière d'une bougie, lui ouvrit les paupières, lui tâta la gorge, le torse, les poignets, avant d'observer à la loupe la marque qu'elle avait à côté de son oeil.

"Elle a ça depuis longtemps?

-Je sais pas, je crois que c'est venu en même temps que la crise.

-Tu sais rien sur ce truc?

-Non je ne connais pas cette femme, je l'ai rencontré aujourd'hui même dans la forêt."

Le vieillard prit un air sombre et s'en alla avant de revenir avec une sorte de pommade, une boîte remplie d'herbes et de feuilles, et une boisson très odorante. Leto alla s'asseoir dans le coin de la pièce pour le laisser travailler.

Après plusieurs dizaines de minutes, une boisson avalée, de l'onguent appliqué, et de l'encens brûlé, le vieil homme s'étira.


"Je sais pas ce qu'elle a eut, j'ai jamais vu ça, j'ai juste fait ce qu'il fallait pour calmer la douleur et apaiser son esprit. Elle aura besoin d'une bonne nuit de repos. Jusqu'à ce qu'elle se réveille, je peux plus rien faire.

-Je comprends, merci."

Le vieillard quitta la pièce. Leto regarda la jeune femme qui était paisiblement couchée dans le lit. Il dériva à instant et se demanda à quoi elle pouvait bien rêver.

Puis il revint à lui, posa ses pieds sur la commode à côté de lui et prit une position à moitié allongée, les bras derrière la tête, avant de s'endormir à son tour.
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