Virgith Nox Caelum

　
Cela faisait un bon moment que le Séraphin errait sur Feleth sans aucun but, sa faisait quelque temps qu’il avait perdu sa trace, il ne savait pas trop ou aller, il avança a travers les forêt, les plaines, sans se retourner, son sinistre destin, Est-ce que cette quête en valait la peine, Est-ce qu’il faut tant souffrir pour le cœur d’une femme ? Virgith n’en doutait pas, ses blessure ayant cicatrisé, il avait retrouver une apparence plus ou moins normal, il n’était plus blanc comme un mort, sa tenue était a nouveau comme neuf, a l’exception de quelque déchirure, il pensa a bientôt changé de veste, il avait jeté son armure rouillé, son dernier signe a l’appartenance de l’armée divine, il l’avait jeté a la première occasion, il n’avait plus que sa longue veste noir et bleu, toujours un regard aussi déterminé mais sinistre, ou était il arrivé ? Il s’avança et vit sous la colline, la mer, il était déjà a l’autre bout du continent, il fut assez étonné, il esquissa un sourire, il installerait un campement ici le temps de reprendre ses forces, ici personne ne pouvait le voir, il ôta son manteau et fi apparaître sa dernière aile, toujours aussi noir, il commença la mise en place d’un petit campement improvisé a l’abris du vent des côtes.

Le soleil commença a se couché, le séraphin faisait cuir quelque poisson, il y en avait beaucoup, pourquoi avoir préparé tant ? Se n’était point grave, il n’aura qu’a les salés après avoir manger, il pourra les conserver quelque temps, son aile était toujours déployé, il avait besoin de dégourdir se membre qui dormait depuis trop longtemps. Il mangea tranquillement ses poissons, et bava du bon lait récolté d’une chèvre sauvage, le jeune séraphin savait se débrouiller dans ces situations, une fois un bon repas ingurgité, il s’allongea un instant plongeant dans ses désirs les plus secret.

Il était en train de sombrer dans le sommeil quand de l’activité se fit entendre dans les environs, la nuit était déjà présente et obscure, aussi vif que l’éclair il se releva aile déploya et appela une de ses lame a ses cotés, se fut Asmaroch qui vint dans ses mains, peut importe l’arme il aurait été satisfait, trop tard pour cacher son aile, il pointa son épée dans l’obscurité, elle rayonnait de reflet Ardent et il dit avec une voix forte:

«　Qui êtes vous ? Dévoilé votre Identité !　»

Un langage de militaire si on peut dire, en plus avec une réaction de soldat, il ne pouvait le nier, il aurait du mal a se débarrasser de tout sa …

Le jeune séraphin ne savait pas trop quoi répondre… Cette personne était des plus étrange, il se contenta de rengainer son épée, elle lévita jusqu’à son étui, que pouvait t’il répondre a cet inconnu, c’était pourtant si simple, de un il n’était pas sur que se soit sa véritable identité de deux qu’est qu’un vieux sénile faisait en pleine nuit, il lui parla aussi d’un livre dont il ignora l’existence, mais la cuisine ne l’intéressait pas plus que sa, tant qu’il savait faire cuir de la viande, sa lui suffisait, et ensuite le vieux druidre lui parla d’un clan dont il ignorait aussi le nom, mais cela ne l’intéressa en aucun point, il se retourna et nourrit son feu de quelque bûche placé loin de lui, il les amena a lui grâce a la lévitation, il demanda au vieux:

«　Connais tu une Setsuna Hedenmark ?　»

Si il ne la connaissait pas, l’ancêtre pouvait bien partir, il en avait peut a faire de cet être inconnu, mais il rajouta par politesse mais sur un ton sec:

«　Tu veux un poisson ?　»

Il lui tendit une brochette encore chaude, malgré l’envie de le faire dégager, son éducation lui avait enseigné le respect d’autrui, malgré son manque de confiance envers ce vieux.

[Virgith ayant quitté le forum pour une durée indéterminée, je suggère que l'on continue ce post sans lui, et, pour se faire, il faudrait que quelque chose fasse en sorte de séparer nos personnages. Je compte sur Gruzgot, le mieux serait qu'il tombe du haut de la falaise (sans que le séraphin ne puisse s'en rende compte) pour atterrir directement aux pieds du Peintre. Merci.]

Nuit. Nuit pâle ici. Nuit froide là bas. Nuit de forêt ? Non, nuit de bruits. Où se trouvait la meilleure des nuits ? Là ! Le Peintre avait trouvé. Calme, tranquillité, climat convenable, odeurs reposantes, le son perpétuel d'arrivée et de retirement des flots sur le sable et la roche, la côte avait une bien belle nuit ces jours ci. Bien plus belle que partout et nulle part.
Les yeux globuleux parcouraient l'étendue d'encre. Léger sourire. Le démon se tenait sur le bord d'un précipice, quelque part entre le haut et le bas d'une falaise, les pieds dépassant légèrement, côtoyant le vide. Qu'allait-il peindre, cette fois ? Le malheur ? La mort ? La détermination ? Tout le tentait, tout en ajoutait à la jouissance de ses pupilles brillantes. Relevant la tête vers le ciel, il ouvrit la bouche et posa son index sur ses lèvres, signe d'une intense réflexion. Ses pieds tournèrent, il fit quelques pas sur la petite place dont il disposait, là, au milieu de la pierre. Il aplatit une main sur la paroi froide et rugueuse. Peut être essayer à nouveau de représenter son fort intérieur ? Comme il l'avait déjà fait. Son regard se porta bientôt vers le haut de la falaise. Il hésitait. Une fois déjà, il avait perdu ce bien, et cela avait provoqué en lui une telle destruction de l'envie de vivre, qu'une seconde fois pourrait lui ôter définitivement sa volonté de peindre. Soudain, une chose le fit sortir de ses pensées, des voix, venant de là. De là ! Du haut de la falaise, justement.
Il y avait des gens, et cela n'était pas vraiment une bonne nouvelle pour lui. Il n'aimait pas, il n'aimait pas lorsque ses actes risquaient d'être jugés, il détestait lorsque quelque chose perturbait sa rêverie. Mais hélas, ils étaient là, et ça ne pouvait pas être autrement, hélas, il avait cherché l'endroit longuement, hélas, c'était ici, et pas ailleurs. Tout ce que le Peintre pouvait espérer, c'est qu'on ne le perturbe pas plus que ça. De toutes façons, tant qu'elles restaient aussi lointaines, le vent couvrait les paroles de son voile invisible. Les emportant avec lui, éphémères, vers les oreilles des cieux.
L'index qu'il avait sur les lèvres, il l'approcha d'avantage, positionnant l'ongle sur la dent, et ferma la mâchoire, le rongeant, signe que l'intense réflexion s'était transformée en inquiétude. Pourrait-il peindre sans problèmes ce soir ? Ou bien les troubles l'en empêcherait ?