''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]

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AuteurMessage

Alekseï Rytchkine



________________

Alekseï Rytchkine
________________


Race : Elu
Classe : Alchimiste
Métier : Spécialiste des forces en actions
Croyances : Inconnues
Groupe : Solitaires

Âge : 300 ans

Messages : 303

Fiche de Personnage : L'histoire d'un timbré.


Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyJeu 25 Avr 2013 - 2:18

- Je pense que le manteau qu'Alekseï a récupéré, agrémenté d'une cape fera l'affaire. Et il est de toute évidence hors de question que je reste ici sagement pendant que vous vous ferez tuer.

C'était à prévoir, Narydia n'aurait jamais accepté de les laisser y aller seuls. Elle afficha un petit sourire et tourna son regard vers Papy, qui visiblement, n'était pas très enthousiasmé.

- Par contre, pensez-vous vraiment que ce serait sage de mener notre excursion tous les trois ? Nous serons bien plus repérables… Entre nous, Papy Weed, ce n'est plus de votre âge.

Voilà un dire qui fit sourire Alekseï, c'était de la provocation et c'était véridique, mais c'était de la provocation quand même. Elle avait un sourire qui se voulait amical mais qui était quand même pinçant, tout comme le timbre de sa voix. Elle cherchait à raisonner Papy tout en plaisantant avec lui, chose qu'il n'avait pas l'air de comprendre. À vrai dire, l'âge, ce n'était pas son sujet de prédilection en matière d'humour.

- Vous vous permettez bien des choses, demoiselle… j'ai encore mon mot à dire…

Sa réplique ne fit que faire grandir le sourire déjà grand qui était sur le visage de la séraphine, il mordait à l'hameçon.

- Nous serons rapides et plus discrets.
- Plus discrets ? Ah ! Laissez-moi rire !

En fait c'était bien le scientifique qui s'était fait attrapé en venant ici, donc le moins discret, ça serait surement lui mais, il se garda d'intervenir, se contentant de regarder ailleurs, l'air de ne pas s'intéresser à leur conversation. Narydia reprit sur un ton plus sérieux.

- Ecoutez, Papy ...

Dit-elle en insistant sur le mot, elle le cherchait vraiment.

- ... l'erreur à faire dans cette mission est d'avancer sans discrétion tel un troupeau de boeufs au milieu des loups. Sans prétention et même si je n'ai aucun doute vis à vis de vos talents de guerrier, je pense pouvoir nous sortir d'un faux pas si cela venait à mal tourner. Mais faire s'en sortir trois personnes, c'est plus compliqué. Nous n'avons pas besoin de votre mort sur la conscience si jamais il arrivait quelque chose.

Weed n'aimait pas les débats, surtout quand il s'agissait de comprendre l'avis de l'autre. Il fronça les sourcils et soupira, comme à la fois vexé et agacé.

- Bon, bon, ça va ! J'attendrai ici ou je vous suivrai jusqu'au palais. Ce sera peut-être utile, pour couvrir vos arrières jusqu'à ce que vous y pénétriez… après je vous laissera faire vos petites manigances mais je vous préviens que si j'entends un quelconque raffut là-bas, je me pointe ! C'est compris ?
- Ca me convient. Par contre… auriez-vous quelque chose de moins bruyant ?

Effectivement, son armure était assez bruyante à cause des nombreuses plaques qui frottaient entre elles au moindre mouvement. Il la regarda un instant, la dévisagea comme pour se faire une idée de ses mesures puis, il se leva et s'en alla dans une pièce voisine, où il y fit un raffut inqualifiable, ponctué de bruits, de jurons et de gémissements. Rytchkine observait la séraphine du coin de l'oeil, elle n'avait pas l'air particulièrement inquiète ou pensive à cet instant bien qu'elle le fut avant, mais un court moment seulement. Soit ses dires ne l’intéressaient pas, chose qui l'étonnait car cela reviendrait à lui " envoyer un vent ", soit elle ne les avait pas compris et n'avait donc pas cherché à les comprendre, chose qui reviendrait au même, dans le fond, si ce n'est pire. Sa réaction n'était pas très enthousiasmante en somme. Ils étaient tous les deux silencieux quand Papy revint avec une autre armure, bien plus sommaire mais, bien plus discrète au passage.

- C'est tout ce que j'ai. A moins que vous souhaitiez enfiler une taille trois fois supérieure à la vôtre…

Cette armure, il la reconnaissait. Il haussa d'ailleurs un sourcil, jetant un regard sur Weed mais, il ne dit rien.

- C'est parfait, merci.

Ils s'en allèrent tous les deux, laissant la séraphine se changer seule. Revenant près de l'entrée, Alekseï en profita pour glisser un mot à Weed.

- Je croyais qu'elle avait une grande valeur sentimentale pour toi et que tu voulais même pas qu'on l'approche ?
- Les temps changent Alek', quarante-cinq ans tout seul, ça m'a permit d'y voir un peu plus clair.
- Mais tu ne veux toujours pas te remarier.
- J'ai dit plus clair, pas que j'allais tout oublier.
- ... Ouais, façon de voir les choses.
- Bon dit-moi, elle m'a pas l'air très commode ta séraphine.
- Elle est joueuse, c'est tout.
- Ouais bah, pas avec moi ! La prochaine fois qu'elle plaisante sur mon âge, c'est ma main dans sa gueule, tu comprends ça ?
- Du calme vieux !
- Qu'est-ce que t'as dit ?
- Euh ... Je voulais dire, du calme Weed. Elle plaisante, faut pas le prendre mal.
- Je veux pas qu'on plaisante sur mon âge !
- En plus, elle a pas tord.
- Ouais bon, tu peux parler toi, tu t'es ramassé une patrouille en venant ici ! Pourquoi c'est pas toi qui resterait là ?
- Non mais, tu te moques de moi ? Je vais pas laisser y aller seule, et avec toi en plus !
- Et pourquoi ? T'as peur pour ta gentille petite chérie ?
- J'ai peur que tu fasses le con et que tu te tires en courant quand les problèmes arriveront.
- Comme si c'était mon genre ! Non, ce dont tu as peur, réellement, c'est que je ...
- Ta gueule, ta gueule, la voilà !


Papy se retourna vers elle et les deux hommes l'observèrent un moment. Mine de rien, même cette tenue lui allait à ravir. Peut-être que d'autres vêtements la mettraient plus en valeur mais, malgré l'esthétique peu travaillée de l'armure, le regard ne pouvait pas la manquer ! Papy marmonna à voix tout juste audible pour le scientifique.

- Ouais enfin, t'as peut-être pas tord en fait.
- Tu regardes mais, tu ne touches pas.

Lui répondit-il sur le même temps. Après cela, chacun retourna à ses activités le temps que le reste de la journée s'écoule. Rytchkine profita d'ailleurs de ce moment de liberté pour aller s’exercer un peu dans l'arrière cours de la maisonnette qui avait été transformée en terrain d'entrainement pour les partisans démocrates. Ce n'était pas la meilleure chose à faire au vue de son état physique lamentable mais, cela ne lui ferait pas plus de mal que ça ... Et puis la Weed faisait doucement son effet. La nuit tomba enfin et, cachés par leurs capes noirs, ils se frayèrent un chemin au travers de la ville jusqu'à arriver devant l'enceinte du palais. Une enceinte qui n'était pas aussi imposante que celle de la ville mais qui inspirait malgré tout le respect. Il y avait pas mal de soldats qui faisaient ronde tout autour, passer au travers n'allait pas être une mince affaire. Ils entreprirent de faire le tour de la muraille, dans un premier temps, afin de repérer d'éventuel faille de sécurité, faille qu'ils trouvèrent d'ailleurs en prenant du recul afin de ne pas se faire voir par un garde ... Une plaque d'égout.

- Et bien, on a trouvé notre ticket d'entrée !

S'exclama Alekseï après avoir rapidement observé le couvercle de fer. Il le souleva, non sans effort, et le déplaça lentement afin de ne pas faire de bruits et donc, de ne pas attirer l'attention. S'il se souvenait bien, il y avait un moyen de rejoindre l'arrière des cuisines en passant par ici, c'était comme ça qu'il faisait avant pour voler un peu de nourriture, restait à savoir s'il se souviendrait du chemin. Ils s’engouffrèrent tous les deux dedans puis, il referma l'ouverture en replaçant la plaque dessus. Il se saisit ensuite d'une torche accrochée à sa ceinture, torche qu'il avait emporté pour l'occasion avec pas mal de matériel dont du papier, de quoi écrire, de quoi crocheter et de quoi tuer en silence. Il prit la main de Narydia par son index et la fit toucher le tissus enrouler autour du bois.

- Que la lumière soit !

Dit-il en ricanant ... Et la lumière ne tarda pas à être d'ailleurs. Son affinité était vraiment d'une grande utilité, et pas seulement que pour elle. Lorsque le feu eut prit complètement, il la leva devant lui, pour éclairer le passage. Il regarda devant lui un bon moment, avant de tourner la tête vers Narydia, le regard interrogateur. Il la pinça.

- Je voulais vérifier si tu étais encore là.

Il se ensuite en marche, comme si de rien n'était. Il faisait sombre ici, malgré la torche, et le passage était étroit, il fallait faire attention à ne pas glisser et tomber dans l'eau croupie. En plus, à cause de la pluie, le niveau avait considérablement monté, ils en avaient jusqu'au torse. Alekseï ouvrait la marche et il ne cessait de marmonner.

- Tout droit, tout droit, tout droit, à gauche, ça pue ici, en fait non, c'était à droite, tiens un bout de pain, c'était pas la deuxième en fait ? Oh je me souviens plus ... Dischwepser !

S'écria-t-il quelque peu énervé.

- Dischwepser, opérationnel.
- C'est possible que tu fouilles ma mémoire ? J'ai besoin de retrouver le chemin.
- Possibilité approuvée, extraction des données, mise en attente.


Alekseï s'arrêta et se retourna vers Narydia. Il lui mit sa main devant le visage, l'air de lui dire " stop ".

- Sinon ça va ? Tes narines supportent le coup ? Tu sais qu'il va falloir que tu te nettoies en rentrant ? Parce que bon, ça me la ferait pas trop d'avoir à faire l'amour à une séraphine qui sent la fosse septique. Bah tiens, puisque je t'en parle, t'es au courant que j'ai besoin de me vider les couilles trois à quatre fois par semaine ? J'espère que tu pourras tenir, parce que c'est pas rien mine de rien ! Et je parle pas de l'originalité, c'est pas qu'une simple histoire d'introduction et d'allers-retours, c'est plus diverse ! T'as rien contre l’exotisme j'espère ? Oui bon, je sais, ça fait bizarre d'en parler ici et maintenant mais faut bien faire la causette non ? T'es silencieuse, presque frigide là, détend toi, tu veux pas enlever tes vêtements ? Non je déconne, rassure-toi, mais tu pourrais quand même déchirer un peu le haut, histoire de dégager un peu la vue ! Non je déconne aussi, c'est pas le moment même si ça serait appréciable. C'est incroyable ce que ça put ici, je peux te renifler la poitrine, ça soulagerai un peu mes narines, le parfum naturel des séraphins, c'est encore mieux que le musc ! Et puis aussi ...
- Extraction terminée, redistribution des données.
- Euh ...


Alekseï fronçait les sourcils tout en regardant à droite et à gauche. Tous les souvenirs du chemin lui revenaient mais dans un désordre monumental. Il n'arrivait pas à distinguer la première étape de la deuxième et ainsi de suite, même en y réfléchissant bien.

- C'est possible de classer ce bazar ?
- Possibilité infirmée, classification impossible.
- Ah merde ... Et t'as pas une petite idée pour que je puisse retrouver le chemin ?
- Assistance requise, confirmation en attente.
- Euuuuh ... Je confirme ?
- Début de l'assistance, remise en marche recommandée.
- D'accord. Tu me suis Narydia ?


Dit-il en tournant les talons et en recommençant à avancer. Il ne comprenait pas très bien la manoeuvre de sa personnalité mais, autant lui faire confiance. Après une petite minute d'avancée plutôt silencieuse, bien que son comportement était tout à fait déraisonné, un premier tournant se présenta à eux.

- Et donc ?
- Calcul de la correspondance, mise en attente.
- Correspondance avec mes souvenirs ?
- Superposition des données mémorielles avec l’acquisition rétinien, comparaison, déduction, reconstitution, détermination.
- Ouais ... Donc en gros, tu vois si ce tournant te rappelle quelque chose ?
- Résumé pertinent. Fin du calcul, correspondance : 88%, recommandation : Emprunt du tournant.
- Pourquoi pas ...


Il le prit donc et le reste du chemin se fit à peu près de la même façon, entretenant une véritable conversation avec lui-même et à haute voix sans que cela ne semble vraiment le gêner. Après tout, Narydia devait y être habituée, depuis le temps ! Bien qu'ils durent plusieurs fois rebrousser chemin, ils finirent, à force de déduction, par trouver l'ouverture qui menait derrière les cuisines, et plus précisément là où on entreposait les déchets. Rytchkine fit d'abord silence pour s'assurer qu'il n'entendait rien et donc, qu'il n'y avait personne à l'intérieur. Il souleva légèrement la plaque et jeta aussi un rapide coup d'oeil, avant de dégager complètement le couvercle et d'en sortir. Il tendit sa main à la séraphine et l'aida aussi à s'en extirper ... Ils étaient trempées, odorants et sales.

- Ça va pas être très discret ça.

Remarqua-t-il avant de s'approcher de la porte qui était fermée. Il colla son oreille dessus, pas un bruit, il regarda au travers de la serrure, il n'y avait une fois de plus personne. Il attrapa la poignée et la tourna quelque peu et, par chance, la porte n'était pas fermée. Il l'ouvrit délicatement et se faufila dans la cuisine, longeant les murs et marchant prudemment jusqu'à sa sortie. En chemin, il s'arrêta cependant devant une assiette au contenu fort appétissant.

- De la viande ! J'en veux !
- C'est pas le moment Jonathan.
- Ta gueule, j'ai dit que j'en voulais !

Dit-il en tendant la main vers l'assiette et en y attrapant le beau morceau de viande qui trônait fièrement dedans. Il se mit à le manger tout en râlant à propos du fait que ce n'était pas l'heure de penser à son estomac, ponctuant le tout de quelques compliments au sujet de la nourriture. Il eut bien vite fait d'en finir avec d'ailleurs. Il jeta l'os sur Narydia.

- Tiens, cadeau !

Dit-il avant d'exploser de rires. Il se rattrapa bien vite, cependant, et se coupa dans son élan. Il prit un air bien plus sérieux.

- Désolé.

La porte de la cuisine était fermée mais, il ne semblait y avoir qu'un garde endormi de l'autre côté, chose qui était compréhensible, ce n'était pas un lieux très important. Il se saisit de ses outils de crochetage et força délicatement la grossière serrure, avant d'ouvrir la porte avec autant de prudence. Il passa sa tête de l'autre côté, il dormait bel et bien. Pas de clés à sa ceinture, il ne servirait donc à rien de lui faire les poches. Il fit signe à la séraphine de le suivre en silence et passa devant l'homme endormi en marchant sur la pointe des pieds. À un moment, il eut un brusque ronflement qui fit se figer le scientifique mais, fort heureusement, il était encore au plein pays des songes. Ils s'avancèrent dans le silencieux et sombre couloir pour remonter les escaliers qui les menèrent au rez de chaussée, à l'intérieur du palais ... Quelque part à l'intérieur du palais. Caché à l'angle du couloir, ils virent un garde passer devant eux sans que ce dernier ne les voit, il faisait sa ronde. N'ayant aucune connaissance du terrain, demander son chemin ne serait pas un luxe. Cela dit, ce n'était pas une bonne idée d'y aller comme ça. Il retourna rapidement en cuisine et y enfila une sorte de tablier, avant de se munir d'un balais, d'un seau et d'un serpillière. Il revint ensuite auprès de la séraphine, déguisé en homme de ménage puis, il attendit que le garde revienne pour sortir de l'ombre et l'interpeller.

- Excusez-moi mon brave, la salle des archives, c'est par où ?

L'homme se retourna et le dévisagea, interloqué.

- Mais ... Vous êtes qui vous ?
- L'homme d'entretient.
- Je vous reconnais pas.
- Ils ont pris un nouveau en remplacement du précédent qui partit en congé de maladie, je suis une sorte de bouche trou, vous voyez ?
- Euh ... Ouais, peut-être.
- Et comme je suis nouveau, je connais pas bien les lieux. Je dois normalement nettoyer le parquet de la salle des archives après celui de la cuisine, c'est par où ?
- Je ... Je ne sais pas. Je crois que vous devez remonter jusqu'à l'aile gauche en empruntant le premier étage, puis en redescendant au rez-de-chaussée, traverser le hall et tourner tout au fond à droite puis à gauche pour emprunter la porte du personnel, vous avez vos clés de toutes les façons ?

- Oui, bien sûr !

Dit-il en lui montrant celle qui était accrochée à son cou.

- Bah voilà. Après, je ne suis pas sûr mais, je pense quand même que c'est par là.
- Je vous remercie ! Bonne ronde !
- Ouais, c'est ça ouais ... T'es au courant que tu pues dit ?
- Oui ... Je reviens d'un gros ménage dans la salle des ordures.
- Pense à aller te laver après.

- Je n'y manquerai pas.

Rytchkine gardait un ton tout à fait sûr de soit, afin de ne pas éveiller les soupçons. Il retourna à son office et Alekseï fit mine de s'en aller puis, une fois le garde disparu, il revint sur ses pas.

- Allez, on y va, vite.

Dit-il en tirant la séraphine par le bras. Ils suivirent les indications du garde et ne rencontrèrent que peu de veilleurs, il fallait reconnaître que ces endroits là n'étaient pas de la plus grande importance non plus. Narydia se cachait au bon moment et Alekseï faisait mine de nettoyer quand l'un d'eux passait par là. Ils arrivèrent enfin devant le hall, qui était criblé de gardes postés devant la porte, les couloirs et les escaliers. Dans l'ombre d'un détour, il observait les lieux en passant sa tête de l'autre côté.

- Voilà qui va être problématique.

Spoiler:
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Eldareth Anfauglith

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Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyVen 26 Avr 2013 - 22:06

"Monsieur Anfauglith, on vient encore de déplorer la mort de plusieurs gardes d'un patrouille..."

". . ."

_______________

Le palais Royal... Une immense battisse, dont la beauté n'avait d'égal que l'ego du défunt Roi. Il est le point de rassemblement de nombreuses personnalités politiques et militaires, où prolifèrent justement beaucoup de lois et décisions importantes. C'est aussi l'un des principaux points où Sareth exerce son influence, depuis la mort du Roi. Aussi bastion de la garde, il avait fait approuvé, peu de temps avant aujourd'hui, le fait de remplacer les gardes "normaux", pour renforcer "la sécurité". Des "nouveaux" qui bien sûr, lui écoutaient au doigt et à l’œil. Vous comprendrez bien sûr, que depuis ce jour, il vienne "s'installer" ; Pour trouver des noms ~et user de la répression~, ou parfois, juste pour lire et glander. C'est pour l'une de ces raisons qu'il est ici, ce jour. La nuit était tombée depuis longtemps, Sareth squattait une salle moyenne, au deuxième étage. La particularité de celle-ci, et ce pourquoi elle a été appelée "le salon" par le roi lui même, est qu'elle est isolée et possède beaucoup de beaux meuble, dont un canapé, des chaises, une table et même une petite bibliothèque. Se balançant sur une chaise tout en lisant un vieux livre, c'est ici que le télépathe trouvait sa tranquillité. Nous remarquerons aussi qu'il ne s'était pas gêné à amener et disposer ses drogues sur la table. De la poudre, de l'herbe, des champignons, tout cela acheté à Heenok Maunnarq et ramené par le biai d'un intermédiaire. Vu la qualité, il avait de quoi se faire un bon paquet de fric à la revente dans les quartiers riches, tout en gardant sa propre consommation.

Il n'avait pas encore enlevé son armure (voir journal) et son masque était posé sur la table, à côtés des diverses drogues. Un masque d'acier dessinant un visage au nez démesurément grand et affichant un sourire large qui l'est tout aussi, tel celui d'un joker. Il aimait bien ce masque, pour la même raison qu'une personne normale peut s'attacher à un objet, une raison difficilement explicable, mais tout de même présente. L'envie de faire un tour se présenta, ce qu'il fît tout en l'emportant. Chacun de ses pas était accompagné d'un lourd claquement de botes, un claquement qui résonnait à travers les couloirs du palais, rythmique et répétitif, affreusement attirants. Ses jambes l'avaient amenées au bord d'une fenêtre ouverte, là où il s'était posé pour observer la ville illuminée. Un petit bruit l’interpella, celui d'une chose lourde se posant sur l'herbe fraîche, mais il n'y prêta attention que quelques secondes, trop absorbé par la beauté de la ville. ll n'y avait pas beaucoup de vent. Tant mieux. Sareth dénicha alors de sa poche gauche un pochon remplit de ce qui semblait être de l'herbe verte. Posant celui-ci sur la table, il mit alors l'autre main dans sa poche droite pour y retirer des feuilles à rouler et un toncar déjà préparé. Plaçant délicatement l'herbe dans la feuille, puis le toncar, il roula habilement et rapidement, humidifia la feuille de sa langue pour faire le collage et finir ce qu'on peut définir de "join". Il l'alluma à l'aide d'un allumette (~Jeu de mots, héhé.~) et se fît plaisir. Le temps passait dés lors beaucoup plus rapidement. Des bruits de pas, léger, rapides. Le général n'eût même pas le besoin de se retourner pour savoir qu'il s'agissait d'Alexander, barman de la pense répue, maigrichon, à l'allure sinistre. Il s'arrêta à quelques mètres d'Eldareth et lui murmura :


"On a bouffé mon Dîner."

Le concerné tourna légèrement la tête pour croiser le regard de l'auteur des paroles. Il tenait une assiette vide dans les mains, ornée d'un Os. Alexander n'est pas du genre capricieux, ni du genre à raconter sa vie. Il ne disait pas ça pour rien. Dans cette battisse, où il n'y a que des gardes sous le contrôle du Général, pas un seul aurait osé toucher à un plat d'un de ses amis, mis à part lui même. Il n'eût pas besoin de parler pour qu'Alexander comprenne que ce n'était pas lui. Il tourna la tête vers la ville.

"Nos gardes ont aussi attrapé un vieillard lors de leur ronde... Il portait une cape noire et le fond de son regard était légèrement gagné par la peur."

Eldareth inspira profondément, le join toujours en bouche, et se souvînt du bruit qu'il avait entendu, plus tôt. Puis la plaque d'égout lui vînt à l'esprit presque instantanément. Il souffla avant de se gratter la tête tout en regardant le sol.

"Je vais broyer les couilles de celui qui a bouffé mon Dîner. Je me suis dit que ça te ferait peut-être plaisir de te joindre à la partie."

Non non, pas du tout. Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait laissé le temps s'écouler, ici, au bord de cette fenêtre. Pas besoin de rentrer dans des conclusions hâtives, il pouvait s'agir de n'importe qui, n'importe quoi. Mais avec le temps, nous apprenons que les coïncidences ne s’enchaînent pas d'une telle façon et donc, à devenir plus méfiant. Il regarda une nouvelle fois Alexander et lui souffla :

"Amène le vieux dans une salle sûre, j'aimerai lui parler. Interroge les gardes sur ce qu'ils ont vu et préviens-les, par la même occasion. "

Le Barman acquiesça en s'en alla. Sareth se redressa et referma la fenêtre. Il n'avait ni envie de se démener, ni envie de courir dans tous les sens. Et c'est d'un mouvement lent qu'il entreprit de se balader à travers le Palais. En affirmant que la théorie des cambrioleurs soit la bonne, qui aurait la folle idée d'entrée dans le palais par effraction ? Du suicide, c'était complètement débile. Il descendit les marches, marcha à droite, marcha à gauche. Jusqu'à qu'une forte odeur lui chatouille les narines, celle qui généralement, provient des égouts. Bingo. Il suivit alors cet infâme parfum et tomba sur 2 personnes, dans une position très très suspecte, dans l'ombre d'un détour, celui du hall principal. L'une d'elle murmura :

" Voilà qui va être problématique."

Il les regarda quelques secondes, comme un con regarde ses pieds, enfila son masque et répliqua :

"Je peux vous aider peut-être ?"

Evidemment que c'était problématique, l'entrée était lourdement gardée. Mais ce n'est pas eux qui répondirent, mais un garde qui faisait sa Ronde. Gunter. Un imbécile profond sans avenir particulier. Il n'avait même pas remarqué la fille avant de crier :

"Ne vous en faites pas pour lui, c'est un simple nettoyeur !"
"C'est l'excuse qu'il t'a exprimé ?"

"Et bien... Oui."
"Tu sais qu'il n'y a pas d'hommes d'entretient la nuit au palais ?"

". . ."
"Tu sais ce qu'ils cherchent ?"

"La salle des archives, je crois..."
"Très bien."

". . ."
Il tourna son regard vers les invités et leur fît un grand sourire (bien que celui-ci n'était pas visible par eux-même) avant de leur murmurer, sa voix déformée par la masque :

"Juste comme ça, on a capturé un vieillard prêt du palais. Mes gardes l'ont accidentellement tué car l’interpellation ne s'est pas faite sans résistance. Il faut dire qu'il portait une belle cape et qu'il est tombé sur des hommes sans peurs ni lois autres que les miennes. Aussi, puisque le repas d'Alexander à été dévoré par un connard, je me suis dit qu'on pourrait le faire cuir. Vous en voulez un morceau, mes Loulous ?"
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Narydia Ventari

La lame flamboyante

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Narydia Ventari
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Classe : Ensorceleuse
Métier : Eclaireuse
Croyances : Aucune
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Fiche de Personnage : Come here.



Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyMer 1 Mai 2013 - 19:22

Alekseï et la séraphine s'étaient inflitrés par une bouche d'égoût. Ils progressaient doucement, et le guerrier avait une nouvelle fois fait s'exprimer l'une de ses personnalités pour les guider dans les tunnels. Narydia y était habituée mais l'expérience était toujours aussi surprenante et elle la mettait même mal à l'aise. Elle se demandait si Alekseï contrôlait vraiment cela et même comment le phénomène interagissait en lui. Cette "seconde personnalité" intervenait-elle n'importe quand, même sans "l'accord" d'Alekseï ? Beaucoup de questions auxquelles elle n'avait vraiment pensées tourbillonnaient dans son esprit.

Entre deux, son compagnon se mit à lui parler de ses besoins hormonaux, ce qui la prit par surprise tant il était franc et sans tabou. Il s'agissait d'une tentative de conversation visiblement et elle se mit à sourire. Elle eu juste le temps de glisser lorsqu'il eu terminé son monologue :

— Tu en dis des bêtises...

Après un moment, ils se retrouvèrent dans une situation assez surprenante. L'ange s'était camouflée dans l'ombre tandis qu'Alekseï avait revêtu une tenue d'homme de ménage qui lui faisait esquisser un sourire. Le voir ainsi l'amusait, tant il perdait de son sérieux et de toute crédibilité. S'enchaina une scène tout à fait improbable dans laquelle le soldat auquel s'était adressé Alekseï tomba parfaitement dans le piège qui lui était tendu. Pas très perspicace celui-là… Et c'était là la garde royale ? Non, ce ne pouvait être qu'une plaisanterie.

Une fois la supercherie terminée, il vint la tirer de sa cachette et ils reprirent leur chemin. De temps en temps, l'ange se dissimulait contre la paroi lorsque des gardes se profilaient au loin, afin d'éviter leurs regards. Alekseï quant à lui, jouait parfaitement son rôle. Après quelques minutes, ils arrivèrent dans un grand hall au fond duquel trônaient fièrement deux gardes qui surveillaient la suite du chemin.

— Voilà qui va être problématique.

Une présence derrière eux titilla les sens de la jeune femme. Elle eu juste le temps de se retourner alors que l'homme en face d'eux déclarait déjà :

— Je peux vous aider peut-être ?

Narydia allait ouvrir la bouche pour répliquer lorsqu'un garde s'approcha d'eux et prit la parole :

—Ne vous en faites pas pour lui, c'est un simple nettoyeur !

— C'est l'excuse qu'il t'a exprimé ?

— Et bien... Oui.

— Tu sais qu'il n'y a pas d'hommes d'entretient la nuit au palais ?

— . . .

— Tu sais ce qu'ils cherchent ?

— La salle des archives, je crois...

— Très bien.

L'ange se retint de jurer à voix haute. Ils étaient coincés. Elle jeta un regard à Alekseï mais s'empêcha d'exprimer toute expression qui pourrait les trahir. Au contraire, elle tentait de préserver son assurance. Le garde les avait fièrement vendus, sans avoir conscience de ce qu'il faisait. Un imbécile, en somme. Le masque que portait leur interlocuteur était assez déroutant. Elle ignorait ce qu'il cherchait à provoquer comme émotion chez eux avec un pareil appareillage, mais ne pas voir le visage de cet homme n'était pas rassurant.

— Juste comme ça, on a capturé un vieillard prêt du palais. Mes gardes l'ont accidentellement tué car l’interpellation ne s'est pas faite sans résistance. Il faut dire qu'il portait une belle cape et qu'il est tombé sur des hommes sans peurs ni lois autres que les miennes. Aussi, puisque le repas d'Alexander à été dévoré par un connard, je me suis dit qu'on pourrait le faire cuir. Vous en voulez un morceau, mes Loulous ?

Un vieillard ? Accidentellement tué ? La jeune femme fut choquée par cette révélation mais tenta de garder la face. Il ne fallait pas montrer un seul signe de faiblesse, même si leur secret était déjà probablement découvert… La séraphine n'osa pas regarder Alekseï. Elle fronça les sourcils. Cet homme avait l'air amusé de la situation et en profitait bien. Pire, Narydia avait la mauvaise impression qu'il se jouait d'eux pour les tester. Elle se demanda alors si ses mots étaient vrais, ou s'il ne s'agissait que d'une provocation pour leur faire avouer qu'ils étaient de mèche avec Weed. Une raison de plus pour rester de marbre. S'il pensait les avoir de cette façon…

L'ange se contenta donc de fronçer les sourcils et de déclarer d'une voix froide mais sans animosité:

— Je ne suis personnellement ni adepte de ce genre de nourriture ni cannibale. Mais faites en ce que vous voulez, ce sont vos affaires.

Narydia se doutait qu'il n'avait pas cru une seconde au "rôle" que s'était inventé Alekseï, et d'ailleur,s il l'avait exprimé de vive voix. Mais il était encore plus compliqué de justifier sa présence à elle… Chose étrange, il ne les avait pas questionné à ce sujet. Il avait préféré passer par une alternative plus radicale et franchement pas très agréable… L'ange se mit à réfléchir rapidement à ce qu'elle pourrait répondre à cette attaque verbale.

—Je suppose que nous n'allons pas passer par quatre chemins. Vous n'avez pas de temps à perdre et nous non plus. Nous cherchons un général de la plus haute importance à qui transmettre des informations et voyez-vous, vos gentils gardes nous ont refusé l'entrée.

Elle se pencha légèrement vers l'homme et murmura à voix basse, afin que seuls eux trois puissent l'entendre :

— C'est confidentiel et je préférerais m'entretenir avec vous loin du regard de vos chiens… A propos de cet argent que vous comptez faire transiter très prochainement, si vous voyez ce que je veux dire.

C'était risqué elle et le savait. Dévoiler leurs plans avait quelque chose de très ennuyant mais ils s'étaient fait piéger et il fallait maintenant jouer franc jeu… ou presque. La jeune femme avait la sensation de ne pas avoir à faire à un imbécile, et s'embourber dans des mensonges serait stupide et ils perdraient toute crédibilité. S'isoler avec lui était une solution, et ils auraient sans doute l'occasion de le maîtriser à deux. Elle comptait sur la surprise du fait qu'elle connaissait l'existence de cette affaire qui était purement confidentielle. Ainsi, peut-être accepterait-il de céder à sa demande pour s'entretenir à l'écart.
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Alekseï Rytchkine



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Alekseï Rytchkine
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Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyJeu 2 Mai 2013 - 23:41

Les choses étaient vite arrivée et elles avaient amenés avec elles leur lot de dures révélations. Entre le garde qui vendait la mèche, cet homme masqué qui prétendait avoir tué Papy Weed et Narydia qui n'avait pas hésité une seule seconde à révéler la raison de leur venue ici, alors que rien ne l'y forçait ... Oui, les choses allaient mal et elles étaient difficiles à bien comprendre. Il s'accouda contre le mur et se pinça le haut du nez, tout en fronçant les sourcils. Il se mit à marmonner dans sa barbe.

- Alors alors alors, récapitulons. Nous sommes piégés en plein palais du roi, il y a des gardes partout, un homme vêtu d'un masque avec un nez pour le protubérant nous a interpellé, l'autre con à vendu la mèche, Papy est mort à cause de son entêtement, l'autre séraphine a tout déballé et ... Et il parait que je suis un connard. Bon bah ... Il reste plus qu'une solution.

Il se redressa ensuite, l'air bien peu amical. Il envoya un regard noir au garde.

- T'es un homme mort.

Puis il se retourna vers la séraphine qu'il interpella en l'attrapant par l'épaule. Il rapprocha son bouche à son oreille, rapidement.

- Et toi ma chérie, tu ne perds rien à attendre. Je n'aime pas la trahison.

Dit-il avant de la relâcher nerveusement puis de s'avancer vers cet étrange personnage vêtu comme un vieux gradé.

- Quant à toi si tu crois nous ... M'intimider avec ton nez à fumer sous la douche et ton déguisement d'académicien desséché, tu te trompes et pas qu'un peu. Je vais tailler l'anus en étoile, t'en chieras des churros !

Dit-il avant de lui envoyer son poing dans la figure, attaque qui fut d'ailleurs magnifiquement esquivée par un dégagement sur la gauche, dégagement qui fut suivis d'une riposte, un coup de poing en plein ventre donné avec une telle rapidité qu'il ne put s'en protéger. D'ailleurs, ce gars là frappait avec pas mal de force, mine de rien. Il repoussa ensuite le scientifique à l'aide d'un coup de pied frontal puis, alors que ce dernier reculait de quelques pas, il poursuivit par un coup de poing direct, suivit d'un autre, puis d'un autre, et encore d'un autre, jusqu'à ce qu'il finisse par se reprendre et à bloquer le suivant. Il tenta une nouvelle attaque au ventre, que le scientifique para en attrapant le poing de son adversaire. Piégé, il profita de l'occasion pour envoyer son coude dans la tête de l'homme masqué, à l'aide d'un mouvement de recul circulaire, coup qui fut bloqué à son tour. Il doubla en envoyant son genoux dans son ventre, ses deux mains étant occupées il ne put s'en protéger cette fois-ci et, il se plia quelque peu, sous la force du coup. Rytchkine le libéra et croisa ses deux mains, avant de lui envoyer un bon coup dans la figure tout en profitant de son étourdissement. L'homme se dégagea à l'aide d'un court bond en arrière. Alekseï fit un retour en balançoire, qui fut esquivé de la même façon à la différence près qu'il l’entraîna dans son élan, créant une ouverture, puis le stoppa net en l'aide d'un coup descendant.

Il frappait très fort pour un homme de sa carrure, chose qui était très étonnante, sa force était peut-être même démesurée, quel visage se cachait derrière ce masque ? À chaque coup qu'il prenait, il avait l'impression que le plafond lui tombait sur la tête, même lui en tant qu'élu n'aurait pas pu frapper aussi fort avec autant d'aisance. Il recula de quelques pas, le visage endoloris, puis, voyant son adversaire revenir vers lui, il fit mine de vouloir le frapper au visage, à l'aide de son poing droit, puis tourna sur lui-même et lui asséna un coup de pied renversé à la dernière seconde, changea brutalement de technique. Malheureusement, l'effet de surprise escompté n'eut pas lieu et l'homme esquiva le coup en se pliant vers l'arrière. Pas le temps de se laisser surprendre, il enchaîna avec un deuxième, basé sur le même principe mais plus bas et plus rapide, qui fut encore évité à l'aide d'un énième dégagement, puis un troisième, au raz du sol, pour le faire tomber avant d’enchaîner sur un quatrième, beaucoup plus haut et plus rapide, qui en tentant d'esquiver le précédant ne pourrait pas lui permettre d'esquiver celui-ci, mais qui échouèrent à leur tour lorsqu'il esquiva le troisième tout en anticipant le quatrième !

- Mais merde ! Comment tu fais pour prévoir tous mes coups ?!

S'écria-t-il avant de recevoir un magnifique coup de tête qui eut le mérite de le faire taire. Il recula de quelques pas, tournant le dos à son adversaire et se tenant le front, sonné par la douleur. Pas le temps de se retourner, il l'attrapa par l'épaule et le fit pivoter sur ses talons avant de lui en envoyer une autre sur la figure puis de l'envoyer au sol à l'aide d'un coup de pied descendant. Face contre terre, il était en train de se remettre debout quand il entendit comme une lame glisser contre quelque chose. Il se jeta sur la gauche, esquivant de très peu le coup de sabre de l'homme masqué. Il se releva aussi bien vite mais, comment lutter contre un homme armé et aussi prévoyant que lui ? Sans parler de sa rapidité. C'était beaucoup trop suspect pour être normal, il devait y avoir quelque chose, tout ceci n'avait rien de naturel, surtout que Rytchkine n'était pas aussi prévisible que ça.

Il lui fallait une arme et vite. L'homme s'élança vers lui, sabre levé et en retrait, puis effectua une série d'attaques, à base de coups circulaire, droits et de fentes. Fort heureusement, il n'était pas le seul à savoir anticiper, même si plusieurs entailles, bien que profondes, c'étaient ouvertes dans la chair du scientifique. Dans un dégagement, il ramassa le balais qu'il avait emprunté pour son déguisement et le débarrassa de sa brosse d'un coup de pied. Un bâton, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour se battre mais, c'était déjà ça. Malheureusement, cela ne faisait guère le poids contre l'acier et il fut bien vite amputé de ses deux tiers, avant d'être coupé en deux. Deux morceaux de bois qu'il tenait dans ses mains et qu'il envoya à la figure de l'homme pour le déstabiliser avant de se jeter sur le lui. Technique qui ne provoqua aucun effet de surprise. Alekseï fut réceptionné par un coup de pommeau, suivit d'un puissant coup de coude pour finir sur un coup de sabre frontal qui lui taillada le pectoral, on ne peut pas tout esquiver ... Sauf pour lui visiblement. D'ailleurs, et fait d'autant plus étrange, il avait remarqué qu'à chaque fois qu'il observait une faiblesse dans sa technique ou une ouverture dans sa garde, ce dernier la corrigeait presque instantanément. Mieux encore, il semblait se préparer à esquiver ses coups alors même qu'il n'avait encore entamer la moindre action.

" C'est à croire qu'il lit dans mes pensées ce vieux con. "

Pensa-t-il, tout en se tenant la poitrine, pour comprimer la plaie. L'homme se rapprocha de lui, de nouveau et s'apprêtait à lui sectionner la nuque quand Rytchkine l'interpella.

- Tu serais pas androgyne par hasard ?

Nouvelle tactique qui visait à le stopper dans son élan pour le frapper ensuite mais, qui se solda par un échec. En effet, l'homme adapta son attaque avant même qu'il n'eut ouvert le bec et lui donna un coup de pommeau en pleine tête, avant de le rattraper dans son dégagement et de le frapper derrière la tête, ce qui eut pour effet de lui faire perdre connaissance.

" Bien fait ! "

C'est tout ce qu'il entendit avant de sombrer dans l'inconscience. Quelle bien pitoyable performance ... En même temps, face à un adversaire qui use d'atouts déloyaux, il faut le temps de s'adapter. Ce n'était que partie remise ... Enfin, il espérait.
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Eldareth Anfauglith

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Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyMer 8 Mai 2013 - 23:41

"Juste comme ça, on a capturé un vieillard prêt du palais. Mes gardes l'ont accidentellement tué car l’interpellation ne s'est pas faite sans résistance. Il faut dire qu'il portait une belle cape et qu'il est tombé sur des hommes sans peurs ni lois autres que les miennes. Aussi, puisque le repas d'Alexander à été dévoré par un connard, je me suis dit qu'on pourrait le faire cuir. Vous en voulez un morceau, mes Loulous ?"

Il avait déjà activé son Don après avoir exclamé cette provocation. Stupéfaction et tristesse se mélangèrent dans les pensées des deux individus se tenant devant lui. C'était évident et même certain. Ces deux gosses connaissaient l'autre vieillard. Mais ils restèrent de marbre, figé, impassibles... sauf pour ses yeux. Rien ne leur échappe. Ses yeux sont capables de voir là ou personne d'autre ne le peut. C'est sa plus grande puissance, mais aussi son talon d’Achille. Il se contenta de sourire, lorsqu'une voix froide et féminine, sans la moindre once d'un quelconque sentiment, lui adressa :
" Je ne suis personnellement ni adepte de ce genre de nourriture ni cannibale. Mais faites en ce que vous voulez, ce sont vos affaires. "

Nan sans blague ? Qui refuserait un rôti de vieil homme ? Il n'avait pas besoin qu'elle lui rappelle ses droits, ni qu'elle refuse. D'ailleurs, ce n'était pas une question, ni une demande. Elle réfléchissait à ce qu'elle pouvait lui dire, ce qui amusa Eldareth qui se prît d'impatiente pour savoir ce qu'elle allait sortir :
" Je suppose que nous n'allons pas passer par quatre chemins. Vous n'avez pas de temps à perdre et nous non plus. Nous cherchons un général de la plus haute importance à qui transmettre des informations et voyez-vous, vos gentils gardes nous ont refusé l'entrée. "

Ah oui ? Et pourquoi se diriger vers les archives alors ? Soit ils étaient royalement débiles, soit l'excuse formulée était extrêmement mal trouvée. Quelle déficience intellectuelle navrante, c'était malheureux. Comment pouvait-on sortir quelque chose d'aussi absurde ? Trêve de plaisanteries, elle se pencha vers lui, il découvrit alors ce visage jusqu'à présent caché dans l'ombre. Une peau dorée et fine, des yeux comparables aux émeraudes, des cheveux rouges, qui semblaient prêt à s'enflammer. Elle enchaîna :
" C'est confidentiel et je préférerais m'entretenir avec vous loin du regard de vos chiens… A propos de cet argent que vous comptez faire transiter très prochainement, si vous voyez ce que je veux dire. "

Alors pour elle, ses hommes étaient des chiens ? C'est Alexander qui va être content d'entendre ça. Mais ce qu'elle prononça était très intéressant, même surprenant. Elle savait qu'elle n'avait pas à faire à un imbécile et avait deviné qu'il était le Général qu'ils cherchaient, selon ses dires. Elle comptait sur l'effet de surprise et était sûre de son coup. Dommage, ce n'était pas le cas. Ils n'étaient pas dans la position de négocier, ou plutôt, ils n'avaient pas à négocier tout court. Il s'apprêtait à lui trancher la gorge lorsque son compagnon, qui était resté silencieux jusque là, pensa à voix haute :
" Alors alors alors, récapitulons. Nous sommes piégés en plein palais du roi, il y a des gardes partout, un homme vêtu d'un masque avec un nez pour le protubérant nous a interpellé, l'autre con à vendu la mèche, Papy est mort à cause de son entêtement, l'autre séraphine a tout déballé et ... Et il parait que je suis un connard. Bon bah ... Il reste plus qu'une solution."

Sareth le regarda bizarrement. Une solution, n'est ce pas ? Ca me fait doucement rire, ça. Non. Il n'y a aucun échappatoire. Narydia, Alekseî, votre survie dépend à présent de mon bon vouloir. Dieu, Démon, monstre. Appelez-moi comme vous le souhaitez, mais ne parlez pas pour dire de la merde, s'il vous plait. Il se redressa avant de jeter un regard noir au garde :
" Toi t'es un homme mort. "

Certainement. Il se rapprocha de la Séraphine et lui murmura à l'oreille, énervé :
" Et toi ma chérie, tu ne perds rien à attendre. Je n'aime pas la trahison. "

Toi aussi mon coco, ta tête rentrera dans son cul avant la fin de la soirée.
" Quant à toi si tu crois nous ... M'intimider avec ton nez à fumer sous la douche et ton déguisement d'académicien desséché, tu te trompes et pas qu'un peu. Je vais tailler l'anus en étoile, t'en chieras des churros ! "

Il n'avait pas besoin de répondre. Quel drôle de personnage. Il parlait tout seul et débitait des anneries dignes d'un mec complètement défoncé. Il essaya de lui donner un coup, mais le général évita et envoya le sien avec une rapidité formidable, qui s'écrasa dans le ventre du taré sans même qu'il ait pu se protéger. Ce fut comme tel pendant tout le combat, Sareth prévoyait grâce à son don, évitait et contre-attaquait. Son adversaire encaissait bien, même trop. Il parvînt même à passer une fois ses défenses et à le frapper dans le ventre, puis au visage. Chose inutile, car le peu de dégâts qu'il lui avait infligé fût immédiatement "soigné" par son système immunitaire, outre que le fait que frapper 2 fois de suite dans l'acier, ça fait mal. Un humain normal n'aurait jamais pu encaisser autant de coup donnés avec cette force, ni même avoir le souffle nécessaire pour frapper. De plus, sa maîtrise du combat rapproché était exceptionnelle, totalement digne de celle d'un assassin expérimenté. Il essaya d'employer quelques ruses, en vain. Il n'y avait rien que ses yeux ne pouvaient prévoir. Cette homme s’affaiblissait et commençait à se poser des questions, principalement sur ce qu'était Eldareth. Bouarf, il n'avait pas besoin de le savoir. Après que le général ait esquivé ce qu'on pourrait qualifier de "putain de coups de pieds", l'homme s'exclama :
" Mais merde ! Comment tu fais pour prévoir tous mes coups ?! "
" Tu ne devrais pas baisser ta garde. "

Répondit il avant de lui envoyer une formidable droite dans la tronche. Déboussolé par la douleur, son adversaire se retourna, chose qui n'est pas judicieuse. Ne jamais tourner le dos à son adversaire, dit-on souvent. Il l'attrapa donc par l'épaule et le fit pivoter sur ses talons avant de lui en balancer une autre dans la figure puis de l'envoyer au sol à l'aide d'un coup de pied descendant. Il tenait bien cet enfoiré de cinglé. Le général profita du moment pour dégainer son Katana et frapper, mais la cible se dégagea sur la gauche, évitant ainsi le coup. Le combat continua, Sareth s'amusait à frapper de façon à ne pas le tuer, mais à le blesser. Seul lui savait qu'il n'avait pas besoin de plus d'efforts pour trancher son corps en deux. L'autre s'arma du balais qu'il avait emprunté pour son déguisement et le débarrassa de sa brosse d'un coup de pied sec. C'était ridiculement effarant. Il comptait se battre contre lui avec un bâton ? Le général rigola doucement. Le bâton ne tînt pas une minutes avant de se faire couper en deux, son propriétaire tenta de lui lancer ce qui restait de l'objet, pour créer un ouverture peut-être. Manque de bol, rien de plus prévisible. Il se jeta sur lui tel un abruti : un coup de pommeau, puis de coude et pour finir, d'épée, chose qui le trancha profondément en niveau des côtes. La pensée qu'il eût à ce moment, "à croire" qu'il lisait dans ses pensées ce "vieux con." tout en comprimant la plaie de ses mains, lui donna satisfaction. Voilà ce qu'il gagnait, pour s'être lancé dans cette bataille, perdue d'avance. Il s'approcha de lui, leva son katana, prêt à lui trancher la tête, lorsqu'il cria :
" Tu serais pas androgyne par hasard ? "

Nouvelle tactique qui visait à le stopper dans son élan pour le frapper ensuite mais, qui se solda par un échec. Eldareth contra puis lui envoya son pommeau derrière la tête, de sorte à l’assommer. Il aurait très bien pu y envoyer sa lame, mais il s'était en quelque sorte pris de sympathie de ce drôle de personnage. Rares sont les fois ou on croise une personne comme lui. Alors il leva ses yeux vers la Seraphine, qui s'était parallèlement occupé du garde. Non pas sans peine cependant. Gunter avait beau être un imbécile, il n'en restait pas moins un combattant redoutable. Ce pourquoi il est ici, sous demande d'Eldareth comme les autres gardes, d'ailleurs. Il rengaina son sabre, elle tenait toujours fermement dans ses mains son épée enflammée, le défiant du regard :
" Après ce qui vient de se passer, tu comptes te rendre gentiment, ou te battre ? "

Elle ne répondit pas. Pour lui, c'était clair. Il ne lui laissa pas le temps de se préparer. La Cadence de ses pas était très rapide, si bien qu'elle n'avait même pas eu le temps de souffler qu'il était déjà à quelques dizaines de centimètres d'elle. Il tenta de lui envoyer une droite, mais elle évita en balançant son corps vers l'inverse tout en frappant en diagonale avec son épée. Eldareth parvint à éviter en se penchant vers l'arrière, mais le nez de son masque fût tranché et vola dans les airs avant de provoquer un bruit sourd lors de son contact avec le sol. Il n'attendit pas pour déchaîner ses coups, rapides et puissants. Elle évitait et paraît comme elle le pouvait, le général ne laissait pas d'ouvertures, ni même de temps pour qu'elle réplique. Pied, poing, coude, genou. Elle subissait, non pas sans rien faire, car elle l'analysait. Mais on ne joue pas à ça avec le vieux singe, gamine. Il saisissa sa lame, et les flammes qui la parcourait furent immédiatement absorbée. Elle écarquilla les yeux tout en ayant contemplé la chose. Elle n'attendit pas pour dégager son arme d'un coup sec, ce qui trancha la paume d'Eldareth. Elle le regardait toujours. Elle n'avait pas mis longtemps à comprendre qu'il avait absorbé la magie. Des questions se mélangèrent : Comment fait il ça ? Quelle quantité peut-il absorber ? Des inter-vals ? Cela ne concerne que le feu ? Il retira son masque et la contempla. Une peau lisse, harmonieuse, de longues oreilles et des lèvres d'un rouge fade accompagnaient des yeux profonds. L’un est d’un bleu azur, un bleu insolent et perçant, comme s'il voyait au plus profond de vous et l’autre d’un Rouge-pourpre profond, brillant et bouillonnant à la fois de haine et de tristesse. Il profita de sa seconde d’inattention, pour porter ce qui conduira à sa perte avant qu'elle utilise la magie : Il se propulsa vers elle en créant 2 ondes de chocs sous ses pieds. Par reflex, elle avait élevé sa épée au niveau de sa tête. De sa paume et avec puissance, Eldareth écrasa la lame de la femme aux cheveux rouge contre son propre visage, puis saisissa l'ensemble avant de créer une énorme onde de choc au même point (paume). Tout comme son bras mais avec plus grande force, elle fût projetée en arrière et réceptionné par Alexander, qui lui glissa un chiffon de chlorophylle sous le nez. Il était là au bon moment et lui glissa, avant qu'elle s'endorme :
"Qui sait ce que je vais bien pouvoir te faire pendant ton sommeil..."


____________________________



Il se réveillèrent dans le "salon", attachés à des chaises sur lesquels étaient posé des "sceaux" annulant la magie. En face d'eux, dans la même situation quoi que plus amoché, Weed. Eldareth était à quelques mètres de là, pieds sur la table, n'ayant pas l'air de calculer ce qui se passe, pétard en main. Alexander, à l'autre bout, feuilletait un livre. Celui, en s’apercevant que le cinglé se réveillait, se leva pour lui foutre une gifle monumentale avant de lui dire :
"C'est toi qui a bouffé mon Diner, fils de pute ?"

L'interlocuteur ne répondit pas. Peut-être un peu assommé, peut-être occupé par autre chose. Ce qui eût pour effet d’énerver encore plus Alexander, qui lui en plaça une deuxième. Il tourna les talons et alla chercher le gros marteau et le clou qui étaient posés sur la table. Eldareth le regardait comme un ahuri, les yeux grands ouverts. Puis il s'endormit, net. Alexander revint, avec le sourire gros comme une tranche pastèque, s'amusant à tapoter sa main avec le marteau :
"Ok, je vais vous expliquer comment vont se dérouler les choses, maintenant."

Il bascula la tête de Papy en arrière en lui tirant les cheveux. Il gardait ce sourire malsain sur sa bouche :
"Tu le vois ton copain, là, fils de pute ? Regarde bien."

Il balança la marteau dans la jambe de Weed, qui hurla de douleur. Sous la puissance du coup, elle s'était brisée en deux, laissant sortir os et sang. Il semblait y prendre du plaisir, cet Alexander. Il lui cria :
" Regarde bien, je vais lui trouer la gueule !"

Alors, il enfonça lentement le clou dans le crâne du Papy, comme si il le vissait. Il criait, toujours plus fort. Gémissait, gesticulait dans tous les sens. Il perdait tout son sang et bavait. Alors, Alexander, qui prenait bien son temps, empoigna à deux mains le marteau et se prépara à frapper. Le Papy, qui sentait ses dernières secondes proches, murmura à Aleksei :
"Je suis désolé. On aura passé de bons moments ensembles, n'est ce pas ?"

Le marteau s'abattit. A cause de la pression et de la force du coup, on pourrait dire que la tête a "implosé", libérant un puissant jet de sang qui se délivra sur tous les individus présent dans la pièce. Sareth fût réveillé et par la surprise, bascula en arrière avec sa chaise et encastra sa tête contre le sol. Alexander avait toujours ce sourire macabre accroché aux lèvres et regardait la réaction du Cinglé :
" Pleure pas ! Je vais te nettoyer pour la peine !"

En présence de la femme aux cheveux pourpre, qui regardait avec effarement, Alexander se rapprocha devant "Aleksei", dégaina son membre et lui urina dessus tout en râlant de bonheur en levant les yeux vers le ciel. Puis il le regarda une nouvelle fois, rengaina et lui posa :
"C'était comment, la viande ?"


Pendant ce temps, dans la salle des archives :

"Putain de merde, j'espère qu'Alexander va pas faire de conneries..."


Dernière édition par Eldareth Anfauglith le Dim 12 Mai 2013 - 20:30, édité 1 fois
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Narydia Ventari

La lame flamboyante

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Narydia Ventari
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Race : Séraphin
Classe : Ensorceleuse
Métier : Eclaireuse
Croyances : Aucune
Groupe : Anges

Âge : 426

Messages : 141

Fiche de Personnage : Come here.



Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyJeu 9 Mai 2013 - 13:18


– Alors alors alors, récapitulons. Nous sommes piégés en plein palais du roi, il y a des gardes partout, un homme vêtu d'un masque avec un nez pour le protubérant nous a interpellé, l'autre con à vendu la mèche, Papy est mort à cause de son entêtement, l'autre séraphine a tout déballé et ... Et il parait que je suis un connard. Bon bah ... Il reste plus qu'une solution.

Leurs chances de s'en tirer étaient à présent réduites à zéro. Et le pire, c'était qu'Alekseï pensait être le seul conscient du risque à ce moment là. Comme d'habitude, il ne pouvait pas s'empêcher de prendre les choses à la légère et ce que Narydia ne comprenait pas, c'est qu'il avait l'air de croire l'homme masqué au sujet de Weed. Il menaca donc l'homme :

– Toi t'es un homme mort.

Puis il se rapprocha d'elle avant de lui glisser sur un ton de reproche :

– Et toi ma chérie, tu ne perds rien à attendre. Je n'aime pas la trahison.

– Et toi, revois ton discernement. Il ne faut pas croire tout ce qu'on te dit, tu ne le sais pas encore ? se contenta-elle de répondre avec froideur. Il ne s'agissait pas de trahison mais d'une malencontreuse tentative vouée à l'échec de jouer l'honneté avec l'homme au nez protubérant afin d'éviter le pire.

– Quant à toi si tu crois nous ... M'intimider avec ton nez à fumer sous la douche et ton déguisement d'académicien desséché, tu te trompes et pas qu'un peu. Je vais tailler l'anus en étoile, t'en chieras des churros !

Narydia soupira devant tant d'arrogance. Il avait la mauvaise manie de sous-estimer ses adversaires et de prendre les choses pour acquises. Ce qui allait d'ailleurs se confirmer. Alekseï se jeta sur son adversaire et l'ange s'apprêtait à le rejoindre au combat lorsque ce qui semblait être l'homme du main du clown masqué lui attrapa fermement les bras qu'il bloqua dans son dos.

– Tu comptes aller où comme ça ? demanda-t-il d'un air narquois.

Narydia n'appréciait pas son sourire en coin et c'est avec vivacité qu'elle se dégagea de son emprise, après avoir tenté de lui assener un rapide coup de pied dans la cheville. Il esquiva sans mal, ce qui lui permit néanmoins de se dégager et de tirer son épée de sous sa cape. Elle jeta un rapide coup d'oeil vers Alekseï et son adversaire qui semblait avoir largement l'avantage. Il n'y avait rien à faire, l'homme esquivait presque tous les coups avec une facilité déconcertante. Et l'ange n'y comprenait rien. Elle savait que le scientifique était un très bon combattant au corps et à corps et il aurait au moins dû en faire pâtir un peu à l'homme masqué.

Pas le temps de cogiter, l'homme qu'elle affrontait avait déjà fondu sur elle, épée en main. Narydia s'aida de la puissance de ses ailes pour esquiver le coup au dernier moment et plaqua avec force le pommeau de son épée sous la nuque du garde. Il était assez robuste cependant pour n'esquiver qu'une grimace et coupa l'air de sa lame vers les côtes de la jeune femme. Lame qu'elle évita de justesse. Cet homme-là n'était pas qu'un simple garde. Il devait s'agir de l'homme de seconde main du gars masqué, un homme sûrement rompu au combat et possédant même peut-être quelques affinités avec celui qui semblait être son supérieur. Narydia recula de quelques pas et le laissa venir vers elle. Elle ne devait pas se laisser déconcentrer par l'autre combat. L'homme s'élança vers elle, épée en main, mais feinta au dernier moment pour se retrouver sur son côté et frapper sans qu'elle puisse complètement parer.

" Il est rapide." s'étonna-t-elle. Il avait visé le haut de son corps et la cape se retrouva fendue sur trente bons centimètres, tout comme le manteau qu'elle gardait sur elle. Ces vêtements avaient d'ailleurs amorti l'attaque de la lame qui avoir tout de-même glissé le long de l'armure. Narydia répliqua de sa magie et le repoussa d'une violente bourrasque d'air qui l'envoya valser contre un mur plus loin derrière lui. Elle n'osait pas dévoiler ses ailes et préférait les utiliser au minimum. Aussi, elle s'aida des violents courant d'air qu'elle avait créés pour se projeter sur son adversaire avec rapidité. Il bloqua l'épée de la jeune femme de sa lame et d'une main, envoya un coup de poing qui se perdit dans le vide et que Narydia évita de la tête. Il se dégagea rapidement sur le côté et ne manqua cette fois pas sa cible. Il donna un puissant coup dans son ventre, qui la fit se courber, et profita du moment pour projeter son épée vers son visage. Narydia recula de justesse mais la lame effleura sa joue sur laquelle elle laissa une longue ligne pourpre. Elle devait en finir. Sa main se serra davantage sur le pommeau de son épée et la séraphine fit mine de l'attaquer directement avec son arme. Mais à la dernière seconde, elle s'accroupit afin de projeter violemment son pied dans ses parties sensibles. L'homme se tordit de douleur mais se saisit du pied de la jeune femme, qui déplia légèrement ses ailes pour prendre un peu de hauteur et ne pas perdre l'équilibre. De son autre pied, elle se tordit face au guerrier qui ne voulait pas la lâcher et lui assena un coup dans la tête. Légèrement assommé, il recula, et Narydia profita de ce moment pour se ruer sur lui et le saisir à la gorge. Il l'empoigna par les épaules et tenta de la frapper une nouvelle fois au ventre mais l'ange ne lui laissa pas le temps. Un nouveau coup à la tête le cloua au sol. Immobile, il jurait à cause de la douleur mais il n'était pourtant pas exactement tombé dans l'inconscience. Assez mal en point cependant pour rester à terre suffisamment de temps.

Narydia s'éloigna de lui et rejoignit le combat d'Alekseï et de l'homme masqué. Un combat qui n'en était plus vraiment un puisque le scientifique semblait inconscient. L'ange fronça les sourcils et releva les yeux vers le soldat.

– Après ce qui vient de se passer, tu comptes te rendre gentiment, ou te battre ?

La séraphine ne répondit rien et se contenta se subir le premier assaut de son nouvel adversaire. Alekseï s'était fait mettre à terre facilement, ce qui n'était ni normal ni rassurant. Pire, c'était très inquiétant. Qui était donc cet homme caché derrière son artifice ? Elle n'eu pas le temps de se poser davantage de questions que déjà il était devant elle à diriger vers elle son poing. La jeune femme parvint à l'esquiver et concentra sa magie dans la lame qu'elle tenait fermement en main. La chaleur qui commençait à en émaner risquait de brûler sérieusement son adversaire si elle parvenait à le toucher. Rien qu'une fois. Elle tenta un coup qu'il évita. Mais son masque fut touché et l'épée sectionna son nez. Le bruit qu'il fit en tombant fut assourdissant, ce qui fit douter la séraphine quant à sa nature. Son adversaire ne lui laissa pas une seconde de repît puisqu'il enchaîna les coups les uns après les autres. Narydia essayait de comprendre comment il parvenait à répliquer parfaitement à chaque attaque, comme s'il s'y attendait. A ce train là, il allait prendre le dessus sur elle. Contrairement à son précédent combat, il lui faudrait passer aux choses sérieuses, ou du moins en montrer bien plus que ce qu'elle ne souhaitait. Alors que la séraphine s'apprêtait à user de sa magie sur l'épée, son adversaire empoigna la lame et en absorba tout son effet. Le feu s'y estompa, laissant Narydia perplexe. Il avait ni plus ni moins absorbé sa magie. Voilà qui allait être handicapant. Mille et une questions se bousculèrent dans son esprit. C'était le premier adversaire qu'elle combattait qui possédait cette faculté. Le premier. Et elle n'avait jamais eu connaissance d'une autre personne capable de le faire. Mais ce qui impliquait une absorption de sa magie impliquait également de son énergie. Et ça, c'était un problème. Pendant qu'elle réfléchissait, il retira son masque et laissa apparaître un visage plutôt étrange. Et dérangeant. Cet oeil rouge semblait lire dans son âme et la mettait profondément mal à l'aise. Il avait l'air de perçer tout ce qu'il regardait. L'homme propulsa des ondes de choc sous ses pieds. Une simple démonstration de magie ? Jusqu'alors il n'en avait pas utilisé une bribe, ce qui étonnait la jeune femme. A moins que… Il se propulsa vers elle et abattit sa propre épée sur le visage de la jeune femme, avant de la repousser d'une nouvelle onde de choc. Elle sentait sa peau s'effriter et s'écorcher. Il souhaitait donc jouer avec son propre élément ? Narydia n'eu pas le temps de répliquer qu'une main s'abbattit sur sa bouche. Elle sombra dans le sommeil et eu simplement le temps d'entendre la voix de l'autre homme à son oreille :

– Qui sait ce que je vais bien pouvoir te faire pendant ton sommeil…



La séraphine se réveilla douloureusement. Elle se sentait considérablement affaiblit et ses forces très amoindries. A cause de quoi ? Elle l'ignorait. Elle avait l'impression simplement qu'un phénomène déroutant provenait de sous elle. Mais sous elle, il n'y avait qu'une chaise. Narydia n'eu pas à réfléchir à deux fois. Elle tenta d'élever un peu sa température corporelle mais il n'en fut rien. Son corps ne répondit pas et ses forces ne cessaient de se vider. Un sceau qui empêchait la magie. Ce ne pouvait être que ça. Sauf qu'en plus d'annuler sa magie, il l'affaiblissait au fil des secondes puisqu'elle n'était qu'une fusion de son affinité avec le feu. Tout en elle n'était plus qu'une énergie créée par la magie. Clairement, il allait la tuer.

Narydia jeta un oeil autour d'elle. L'homme était à moitié somnolent. Alekseï et Weed étaient eux aussi attachés sur des chaises. Il avait bien menti. Papy était vivant. L'autre guerrier qu'elle avait combattu lisait un livre plus loin. Papy venait de se réveiller et le soldat s'avança vers lui. La scène qui suivit fut sanguinolante. Il semblait ivre de cruauté et ne ménagea pas le Papy. D'ailleurs, il le tortura. Et son supérieur ne sembla ni s'en préoccuper ni intéressé par le fait d'y prendre part. D'ailleurs, il dormait. Dormir dans une telle situation… C'était presque ironique. mais il faisait visiblement assez confiance à l'autre fou pour se charger d'eux. Baisser son attention devant une séraphine qui maîtrisait la magie n'était pas prudent. Et il ignorait également les capacités d'Alekseï, qui avait bien dû dissimuler quelconque matériel sur lui et qui le sortirait de là.

Elle ne s'inquiéta donc pas pour Alekseï mais pour sa propre personne. Elle se sentait s'affaiblir au fil des secondes et il ne fallait plus tarder. Pendant que le garde torturait Weed et ne s'intéressait donc pas à elle, et que l'autre dormait, la jeune femme leva doucement sa jambe sous sa chaise et glissa sa main en partie ligotée vers sa cheville. Elle tira doucement la dague qu'elle avait trouvé aux ruines de sa botte, dissimulée sous la cape et le manteau. Elle commença à entamer la corde qui la liait de la lame. Utiliser la magie aurait été simple. Trop simple. Mais elle constatait que l'homme avait été encore trop généreux. Il ne les avait pas correctement fouillé, ni ligoté. Il attendait sûrement qu'ils se libèrent. Pour leur en faire pâtir encore plus…

L'autre homme continuait de s'énerver sur Papy, qui payait très cher leur visite au palais. Mais il fallait qu'elle résiste, au moins le temps qu'elle mène à terme sa manigance. La corde arrivait à sa dernière limite et Narydia savait qu'au prochain coup, elle céderait. Elle ne la sectionna donc pas tout de suite et laissa la dague en suspens, prête à la section au moindre moment. la délier tout de suite attirerait l'attention du garde. Elle se sentait mal vis à vis de Weed qui souffrait à ce moment mais elle ne pouvait rien dire. C'était une chance qu'elle avait de pouvoir se libérer, et ils jouaient leur vie. A présent, elle devait se concentrer sur le sceau. Elle tenta de capter la magie utilisée pour le créer. Quelque chose de rudimentaire, visiblement. Celui qui l'avait créé n'était de toute évidence pas un expert en magie, contrairement à elle. Le désavantage de sa magie à elle était de se fondre à son énergie et de l'affaiblir en même temps. Mais c'était aussi un avantage. A savoir que la magie se dissimulait en elle sous une autre forme que celle captée par le sceau. Elle n'était donc pas entièrement privée de ses pouvoirs.

Concentrée, elle entendait des voix éloignées et des cris. Le bruit des os se fracassant et du sang giclant était le pire. Elle se retrouvait d'ailleurs elle-même tachée du sang de Weed. Le garde se tourna vers elle et l'observa quelques instants avant de se tourner avec satisfaction vers Alekseï. Narydia se reconcentra, ne se souciant pas de son geste bien bas. Elle tentait de manipuler le sceau et de le faire céder par sa propre magie. Quelque chose qu'elle avait longuement pratiqué au cours de sa vie et à de très nombreuses reprises. S'il croyait l'avoir à son propre jeu… elle était rompue à l'art de créer des sceaux, et d'au contraire les annuler. En quelques secondes, elle parvint à regagner son énergie et sentit un flot de chaleur regagner son corps. Une chaleur qu'elle éleva considérablement. Elle sentait son sang bouillonner en elle, rugissant de haine et de colère vis à vis de ce chien cruel et assez stupide pour penser qu'elle allait prendre en pitié ses compagnons. Elle n'avait pas que ça à penser. Et le voir uriner sur Alekseï était le dernier de ses soucis.

Weed était clairement hors d'état de combattre. Restait Alekseï, qu'elle n'avait pas vu agir et donc s'occupait à présent l'homme. Il ne pourrait pas se dégager comme il le souhaiterait, à moins qu'il ai bien préparé son coup.

La jeune femme choisit donc d'interpeller l'homme :

– C'est ta seule distraction, de pisser sur un détenu ? Dis donc, c'est très distrayant…

— Tu préfères que je m'occupe de toi, salope ? cracha-t-il en se tournant vers elle d'un air menaçant mais joueur à la fois.

— Oh non… fais, fais… Je ne te dérange plus
, répondit la séraphine en haussant les épaules.

Elle détourna la tête, ce que ne fit pas l'homme. Il continuait de l'observer et un sourire s'était esquissé sur ses lèvres. Il fit quelques pas vers elle et posa ses mains sur les accoudoirs de sa chaise, de part et d'autre d'elle.

– En fait, je préfère voir sa réaction.

Et sur ses mots, il s'empara de son épée et s'amusa à tracer une nouvelle ligne de sang le long de sa joue, jusqu'à sa gorge. Narydia sectionna la corde d'un geste vif et lâcha la dague pour s'emparer de ses deux mains du visage de l'homme, brûlant sa peau sous ses cris. Bientôt, sa chair fut visible et commença à prendre une teinte rougeâtre. Elle était à vif sur les deux côtés de son visage. Narydia profita de son moment de souffrance pour lui envoyer un coup de poing dans le ventre puis dans le visage, sans lâcher le visage de l'homme de son autre main. Le temps qu'il soit à terre, elle s'élança vers Alekseï et coupa d'un geste la corde de son épée, le libérant à son tour. Weed attendrait, de toute évidence il ne pouvait rien faire dans son état.

Cela fait, la jeune femme se jeta de nouveau sur l'homme qui venait de se relever et le assit à nouveau au visage. Elle lui envoya une décharge qui provoqua de nombreux soubresauts. Elle releva les yeux et constata que l'autre homme s'était eveillé.
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Alekseï Rytchkine



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Alekseï Rytchkine
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Race : Elu
Classe : Alchimiste
Métier : Spécialiste des forces en actions
Croyances : Inconnues
Groupe : Solitaires

Âge : 300 ans

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Fiche de Personnage : L'histoire d'un timbré.


Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyJeu 9 Mai 2013 - 19:29

- C'te tartine ... Où suis-je ?

Dit-il en plissant des yeux. L'endroit était blanc, pas de murs, pas de plafond et pas de sol. En revanche, il y avait bien trois fauteuils, dont deux qui lui faisaient dos et un, plus en avant, qui était vide. Il observa les accoudoirs, ils avaient des bras dessus. Il observait la scène, perplexe, puis il se décida à aller s'asseoir, puisque visiblement, on l'attendait. Il passa entre les deux fauteuils, sans regarder qui s'y trouvaient, puis s’asseye sur le troisième.

- T'es en retard.

Dit celui qui se trouvait à sa droite. Un homme blond aux yeux bleus, qui lui ressemblait étrangement mais, en plus jeune et sans la barbe mal rasé, l'air diabolique et l'attitude à la fois nerveuse et décontractée. Un homme qui ressemblait d'ailleurs plus au défunt Bob qu'à lui.

- Jonathan, c'est ça ?
- Lui-même.

Il détourna son regard vers le deuxième homme qui ne devait donc n'être que Dischwepser. Il devait reconnaître, il s'était souvent demandé à quoi il pouvait bien ressembler. Autant pour Jonathan, c'était prévisible mais, autant pour cette personnalité " machine ", c'était un véritable mystère. Le moins que l'on puisse dire, c'était que la surprise était au-rendez vous. En fait, il avait tout simplement l'apparence de son armure ... Vide. Ça faisait très bizarre de la voir assise sur un fauteuil, juste devant lui. Après courte réflexion, il en déduit qu'il était encore inconscient et qu'il devait être en train de rêver, un rêve programmé même.

- D'accord les gars, je vous écoute.
- Ah non mais, moi, j'ai rien à dire, c'est l'autre connard qui veut parler.
- Dischwepser ?

- Analyse des données, extraction des informations clés, reconstitution du problème, élaboration de la solution.

Alekseï tapotait le bout des accoudoirs avec ses doigts, l'écoutant sans trop comprendre là où il voulait en venir.

- ... Et ensuite ?
- Utilisation de facultés inhumaines, décodage des pensées, prévision des actions, adaptation du comportement, échec de la tentative, combat perdu d'avance.

Il le regardait, immobile. Son adversaire aurait été capable de lire dans ses pensées pour prévoir tout ce qu'il avait l'intention de faire ? C'était impensable mais, en même temps, c'était plus que probable car ça expliquerait bien des choses et à commencer le fait qu'il déjoue ses ruses sans la moindre difficulté. Jonathan s'agita dans son siège.

- Attend, quoi ?! T'es en train de me dire que je me suis pris une raclée parce que ce trou d'cul est capable de lire dans mes pensées ? Le petit fils de pute ! Je vais le tuer ! Je vais le tuer !!!
- Tu avais parlé d'une solution, Dischwepser.
- Cloisonnement du processus de réflexion, chiffrement des données en vue de leur tunnélisation, mise en place d'une tête pensante.
- Qu'est-ce qu'il raconte ?
- Euh ... Tu ne vois pas un peu lourd ? Uniquement la tête pensante, ça ne serait pas suffisant ?
- Pénétration de l'esprit dangereux, assimilation des pensées inacceptable ! Nécessité d'établissement d'une protection efficace.
- Tu serais pas en colère des fois ?

- Cette boite de conserve, en colère ? Tu déconnes !
- Humeur peu importante. Demande de confirmation en attente.

Rytchkine réfléchissait. Le plan de Dischwepser était simple et se décomposait en trois barrières. La première était la tête pensante, qui devrait s'occuper à générer des pensées totalement inutiles pour perdre son adversaire dedans. La deuxième, au cas où il y arriverait, serait le cloisonnement établit par sa personnalité machine et qui agirait un peu comme un mur d'enceinte. Une sorte de pensée fixe qu'il serait obligé de briser pour pénétrer le vif des pensées. La troisième serait le chiffrement des données, qui brouillerait les informations véhiculées de telle façon qu'elles seraient totalement incompréhensibles ... À moins de déterminer la clé chiffrée utilisée et de les décoder ensuite.

- Tout ceci est fort intéressant mais, ça va mobiliser pas mal de ressources, non ?
- Sur-activité cérébrale possible, surchauffe, endommagement irréversible du cerveau.
- Et t'as une solution pour ça aussi ?
- Temps d'utilisation saine estimée : Dix minutes.
- Et après ?

- Risque potentiel pour l’encéphale, arrêt de la solution.

Jonathan observa Dischwepser puis Alekseï.

- Non mais il est complètement martouf ce gars là.

Dit-il en le désignant de la main.

- C'est entendu, dix minutes devraient suffire pour le neutraliser.
- Hein ? Quoi ?! T'es d'accord ? Mais t'es encore plus zinzin que lui !
- Et ça sera toi qui t'en occupera Jonathan.
- Non mais ... Hein ? Moi ?
- Oui toi, je paris que tu meurs d'envie de lui rendre la pareille.
- ...
- ...
- ...
- Je pourrais lui montrer ma bite à la fin ?
- Oui, tu pourras, oui.
- Ça me va.
- Puisque tout est réglé. Tu sais ce qu'il te reste à faire Dischwepser. Tu attendras mon signal pour démarrer la solution.

- Ordre bien reçu.

Alekseï se leva.

- Et tu vas où comme ça ?
- Je me tire ! On a plus rien à se dire non ?
- Ah non mais, t'es encore inconscient là, tu peux pas te tirer.
- Comment ça ?
- Bah oui, faut attendre. Et puis, dit-moi, tant qu'à faire, quand est-ce que tu vas la sauter la séraphine ? Parce que je commence à en avoir plus que marre d'utiliser ma main moi !
- Non mais comment tu parles toi ?
- Je parle comme tu parlerais toi si tu étais à ma place ! Je veux baiser !
- Tu attendras le temps qu'il faudra, c'est tout !
- Pour ce prix là, il y a intérêt à ce que ça soit jouissif ! Je veux tout, partout et longtemps !
- C'est pas toi qui décide ... Et bon oui, je suis du même avis que toi mais, ce n'est pas une raison !


Quand soudainement, il eut une forte secousse suivit d'une voix tonitruante mais bourdonnante. Rytchkine commença à se sentir bien plus lourd et une douleur horrible le prit au visage. Sa vision commença à se troubler quand une deuxième arriva. Il cligna des yeux puis, les ferma avant de les rouvrir grand et de constater qu'il était attaché à une chaise, dans un sous-sol visiblement, et qu'un grand homme se tenait debout devant lui avec dans ses mains, un énorme marteau. Il était de retour à la réalité.

- Ok, je vais vous expliquer comment vont se dérouler les choses, maintenant.
- Qu'est-ce ... Qu'est-ce que tu vas faire avec ce marteau ?

Dit-il la voix pâteuse. Il remarqua que Papy Weed était là, devant lui. L'homme lui attrapa la tête par les cheveux et la bascula en arrière.

- Tu le vois ton copain, là, fils de pute ? Regarde bien.

Il ensuite frappa ensuite la jambe du vieil homme, qui hurla de douleur. Le coup était si puissant qu'elle s'était brisée et pire encore, l'os en ressortait. Alekseï sursauta sur sa chaise.

- C'est un vieil homme, connard !
- Regarde bien, je vais lui trouer la gueule !
- Fait pas le con ! Fait pas le con ou tu vas le regretter !


Lui hurlait-il dessus alors qu'il enfonçait lentement le clou dans le crâne de Weed, qui criait de toutes ses forces. Il perdait beaucoup de sang et ce moins que de rien prenait plaisir à le faire souffrir. Rytchkine avait les intestins noués en même temps qu'une vive brûlure au coeur le saisissait. Alors, il enfonça lentement le clou dans le crâne du Papy, comme si il le vissait. Il criait, toujours plus fort. Il empoigna le marteau à deux mains, se préparant à frapper.

- Je te préviens ! Je te poursuivrais jusqu'à au Vein s'il le faut ! Je t'arracherai la peau du visage et je te torcherai le cul avec !
- Je suis désolé. On aura passé de bons moments ensembles, n'est ce pas ?

Il n'eut pas le temps de répondre que le marteau s'abattu. Le choque fut si fort que la tête du vieil homme implosa et une giclée de sang s'en alla tâcher tout le monde, y comprit Alekseï. L'autre homme, qu'il avait combattu il y a peu, se réveilla en sursaut, basculant en arrière.

- Pleure pas ! Je vais te nettoyer pour la peine !

Rytchkine ne répondait pas. Il forçait sur les sangles aussi fort qu'il le pouvait mais, elles étaient trop bien serrées pour qu'il arrive à se détacher. L'homme se rapprocha d'Alekseï et mit en évidence sa zob.

- Ha, p'tite bite !

Puis il lui urina dessus, purement et simplement, ce qui ne fit qu'enrager davantage le scientifique. En plus, il semblait y prendre du plaisir, cette espèce d'homo refoulé.

- C'était comment, la viande ?

La dignité au fond des chaussettes, Alekseï ne lui répondit même pas. En revanche, dans sa tête, c'était la pleine ébullition, Jonathan ne tenait plus en place. Il tourna le regard vers Narydia, elle aussi était attachée. Quel bien piètre spectacle, de quoi avait-il l'air désormais ? Et Papy était mort en plus cela ... Mort ! Il voulait hurler mais, il se retenait, ça ne lui ferait que trop plaisir.

- C'est ta seule distraction, de pisser sur un détenu ? Dis donc, c'est très distrayant …
- Tu préfères que je m'occupe de toi, salope ?

Lui répondit-il en se tournant vers elle. Narydia ... Il prenait conscience à cet instant qu'il pourrait très bien s'en prendre à elle aussi.

- Oh non… fais, fais… Je ne te dérange plus.

Lui répondit-elle en détournant la tête, chose qu'il ne fit pas lui. Rytchkine secouait son bras droit, bien qu'attaché, aussi fort qu'il le pouvait pour faire glisser une fine lame de sa manche. Il l'attrapa avec sa main et se mit frotter le tranchant de la lame contre le cuir. L'homme fit quelques pas vers Narydia, posant ses mains sur les accoudoirs.

- En fait, je préfère voir sa réaction.

Le scientifique s'agitait sur son siège, tirant aussi fort qu'il le pouvait sur la sangle.

- Allez allez allez ! Un deux trois, sésame ouvre toi !

S'exclamait-il alors que la sangle commençait à céder. Il entendu un bruit d'acier qui frotte puis, des gémissements. Il tourna la tête vers la séraphine et constata que ce sale type était en train de lui dessiner sur la visage ... Avec son épée. Soudainement, Narydia s'empara du visage de son agresseur avec se deux mains et se mit à le lui brûler. Il l'entendait hurler, ce qui lui redonna le sourire. Une légère odeur de chair brûlée lui titilla bientôt les narines, quel soulagement ! La séraphine lui envoya un coup de poing dans le ventre puis dans le visage, sans pour autant le lâcher. Elle l'envoya à terre puis se releva et coupa les liens d'Alekseï en un coup d'épée. Libre, il se releva d'un bond et se saisit du marteau de l'homme. Narydia retourna finir le travail.

- Parfait !

Dit-il en affichant un sourire malsain. Il se retourna vers le responsable de tout ceci, qui s'était relevé. Il ne portait plus de masque mais, son visage n'avait rien de rassurant. Il semblait sûr de lui, tant mieux.

" Oui oui, je sais que tu es en train de m'écouter là, alors écoute bien ce que je vais dire. Jonathan, Dischwepser, c'est à vous. "

Sa plus mauvaise personnalité reprit donc le dessus, pendant qu'il s'occupait à générer un flot de pensées totalement aléatoire. Sa personnalité machine mit en place la solution, qui se ressentit d'ailleurs pour Jonathan par une sensation de refermé, un peu comme s'il était en cage.

" Compte à rebours amorcé. "
- À nous deux mon chaud lapin !

Dit-il avant de s'élancer vers lui, marteau levé. Il fit un premier test pour voir si la solution fonctionnait correctement. Il fit mine d'avancer son arme pour l'abattre sur sa tête mais, ne l'abattu sur lui qu'en dessinant un demi-cercle, au dernier moment. Effectivement, l'homme se dégagea pour esquiver le premier coup mais pas sa déviation, et il le frappa au bras.

" Dix minutes seulement, ça va être chaud. "

Il dégaina son sabre, se rattrapant dans son dégagement et se repositionnant devant lui, arme levée. Jonathan ne le laissa pas attaque, il avança vers lui en frappant le sol avec le marteau, un coup à sa droite, un coup à sa gauche, puis, lorsqu'il fut à porté, il l'envoya sur sa tête. Il esquiva le coup en se baissant et en tournant sur lui-même, voulant de cette façon couper le scientifique en deux. Manque de bol, sa lame se heurta contre le marteau. Jonathan le releva ensuite, poussant l'homme en arrière, puis frappa de nouveau le sol, voulant lui briser le pied. Il se retira au bon moment, évitant le coup, et répliqua par un coup de sabre en piquet, porté dans le dos. Il se dégagea en bondissant vers l'avant, le sabre passant entre ses deux jambes, et lui donna un coup de tête dans le ventre.

" Intrusion détectée. "

Visiblement, il s'en prenait déjà à la première barrière, cherchant certainement son chemin dans le flot de pensées. Jonathan reprit le marteau et, tout en rigolant, il le projeta vers l'avant. L'homme esquiva et la masse de fer frappa le mur. Il riposta dans son esquiva par un coup circulaire mais, le scientifique plia les genoux et ne se coupa que quelques cheveux. Il fit faire un début mouvement circulaire au marteau, au ras du sol, mouvement qui fut encore esquivé, puis, au milieu, il le fit brutalement remonter dans les bijoux de famille de son adversaire. Il entendu comme un bruit de métal et l'homme semblait malgré tout avoir mal.

- Ah toi aussi tu portes un moule-couilles ?

Il recula de quelques pas et Jonathan revint aussitôt à la charge, jetant son arme de toutes ses forces vers son adversaire avant de sauter sur lui, juste après. Il esquiva l'imposante arme par un dégagement sur le côté et réceptionna Jonathan. Par son élan, il le fit tomber à la reverse mais le sabre de son adversaire déchira sa hanche sur deux centimètres de profondeur. Il serra les dents et lui donna un coup de tête en riposte, suivit d'un autre, puis d'un autre, et encore d'un autre, un comme s'il se cognait la tête contre un mur. Il voulut ensuite lui donner un coup de poing mais, son adversaire fut plus rapide et il le dégagea. Comme à son habitude, sa force était démesurée, Jonathan était sonné.

" Six minutes restantes. "

Il se releva en s'appuyant sur le mur mais l'homme revint déjà à l'attaque. Il voulu le couper à la diagonale, en le frappant au dos mais, en se dégageant, il ne fit que lui déchirer la peau du dos, dessinant une longue ligne ensanglantée partant de son épaule droite jusqu'au bas du dos. Il était au sol, et il s'acharna sur lui, à coup de coups de pieds. Il le ramena au plat du sol, puis le retourna et comprima sa poitrine avec sa botte. Jonathan essaya de le dégager mais sans succès, il appuyait trop fort. Il fit alors ressortir la lame de sa manche et poignarda son adversaire à l'entre cuisse, qui se dégagea alors. Il se releva en furie et se jeta sur lui, le mordant à la main pour lui faire lâcher son arme.

- Tu sais qui je suiiiiiiiiiiiiiis ?!

Lui hurlait-il dessus avant de faire passer son bras derrière ses épaules et de le soulever ... Enfin, d'essayer. Il gémissait à chaque fois mais, il ne parvenait pas à le faire hisser, tout juste à le faire décoller du sol.

- Oh bah t'es un gros toi !

Il ne savait si c'était une possible armure qu'il portait sous ses vêtements qui le rendait aussi lourd ou si c'était le poids de son propre corps mais, c'était un échec total. Il se reçu un coup de genoux dans le ventre, suivit d'un coup de tête qui le fit reculer de plusieurs pas. Une migraine atroce commençait à l'envahir.

" Cinq minutes restantes. Deuxième barrière attaquée. "

Jonathan le regarda un moment puis, courut vers lui tête baissée. Il se préparait à le recevoir mais, au dernier moment, il glissa au sol et passa entre ses deux jambes. Il le poignarda à la fesse droite.

- Hummmm mais c'est que ça m'a l'air encore bien ferme tout ça !

Dit-il en se relevant d'un bond et l'envoyant contre le mur d'un coup de pied frontal. Il attrapa la chaise sur laquelle il était assis il y a peu et l'envoya sur son bras quand il chercha à récupérer son arme. Il se retira pour l'éviter et Jonathan se précipita dessus, donnant un coup de pied dans la lame pour l'envoyer plus loin.

- Sans arme espèce de découillé !

Il reçu un premier coup de poing, qu'il dévia, puis un deuxième, dont il fit de même. Tenant les deux bras de son adversaire, se dernier se dégagea en frappant dessus avec ses deux poing puis enchaîna avec un coup de tête. Il recula de quelques pas, se tenant le front, puis fut plaqué contre le mur, à l'aide d'un coup d'épaule dans le ventre. Il enchaîna avec plusieurs coups de tête au même endroit, avant de l'envoyer balader sur le côté à l'aide d'un coup de coude en pleine tête. Jonathan ne se sentait plus et le mal de tête ne faisait que s'accentuer.

" Trois minutes restantes ! "

L'homme s'était muni d'une dague entre temps. Quand le scientifique se releva, il tenta de lui donner un coup en pleine tête, coup qu'il para en attrapant son poing. Il forçait dessus, faisant lentement plier Jonathan mais ce dernier, enragé, rattrapa peu à peu son retard, au prix d'une sévère remontée de sang dans la tête. Il fit revenir le poing de son adversaire en arrière, puis lui envoya son genoux dans le ventre. Il enchaîna ensuite avec une série de coups de poings dans la figure, puis lui donna un coup de pied circulaire au ras du sol, le faisant tomber à la reverse. Il glissa ses mains autour de son cou, serrant aussi fort qu'il le pouvait.

- Crève !

L'homme lui attrapa les mains et n'eut pas trop de peine à se libérer. Il lui écarta les bras et lui envoya un coup de tête en plein torse avant de le faire dégager d'un bond.

" Une minute restante ! Troisième barrière attaquée ! "

Il se releva et attrapa le scientifique par le cou avant de le soulever dans les airs et de l'envoyer se fracasser contre le mobilier. Il récupéra son sabre et fonça vers lui, pour le transpercer. Jonathan fit mine d'être sonné et ne se retira qu'au dernier moment, laissant son adversaire enfoncer sa lame dans le décor. Il ne lui laissa pas le temps de la retirer qu'il abattu l'arrière de sa cheville sur son coude, pour la lui faire lâcher, puis qu'il envoya son poing dans sa figure. Il se pencha et fonça vers lui, lui donna un coup d'épaule dans la hanche, puis le souleva d'une dizaine de centimètres et le plaqua contre le mur. Il lui martela ensuite la poitrine.

" Dix secondes restantes ! "
" N'arrête rien ! "
" Surchauffe imminente. "
" N'arrête rien je te dis ! "
" Délais écoulé, solution maintenue. "


Jonathan fut finalement repoussé d'un geste de bras. La douleur qui le saisissait à cet instant était insupportable. Son rythme cardiaque était fort, sa respiration bruyante et il transpirait beaucoup. L'homme reprenait son souffle et le scientifique revint à la charge, enfonçant son genoux dans son ventre, puis le frappant au dos par une descente du coude. Il ne le laissa cependant pas tomber, il le rattrapa par le col et le releva, avant de lui envoyer sa tête sur son nez, de toutes ses forces.

- Cadeau !

Dit-il avant de le rattraper et de se faire rattraper. Il l'empoigna par la gorge, le souleva, et lui cogna brutalement la tête contre le mur. Il recommença l'opération deux ou trois, jusqu'à ce que du sang lui ruisselle sur le crâne, puis l'envoya au sol d'un geste négligeant. Il essayait de se relever mais, il avait du mal, ses bras ne portaient même plus.

" Perte de puissance enregistrée. Recommandation : Arrêt de la solution. "
" Pas question. "
" Libération d'adrénaline et de noradrénaline. "


Peut-être que cela allait redonner un coup de fouet à Jonathan mais c'était plus que néfaste pour son cerveau. Boosté, il se releva d'un bond et rattrapa l'attaque de son adversaire, qui était une fois de plus armé.

- Qu'est-ce que j'ai dit ?

Ils se dévisagèrent.

- J'ai dit, pas d'armes !!!

Lui hurla-t-il dessus avant de le mordre à la gorge. Il se dégagea tant bien que mal mais, il reçu tout de même un coup de pommeau à l'arrière du cou, plus par réflexe que par propre volonté. Il recula de quelques pas et arrache sa propre manche. Il fonça ensuite vers son adversaire, s'accrochant à son torse pour pivoter et esquiver son attaque, puis lui passa le morceau de textile autour de sa gorge, serrant aussi fort qu'il le pouvait. Il serrait et ne voyait plus autre chose que ça. L'homme sans masque chercha dans un premier temps à se défaire puis, il fit pivoter sa lame et l'enfonça la hanche du scientifique, qui ne lâcha cependant pas prise. C'était un tout ou rien. Il agita le sabre dans la plaie et le sectionna la chair pour la faire ressortir sur le côté. Mais rien à faire, il ne lâchait pas. Soudainement, sa respiration se bloqua, il écarquilla les yeux.

" Contraction involontaire du diaphragme. Arrêt de la solution insuffisant, suspension de la conscience nécessaire. "

Jonathan se décida finalement à lâcher son adversaire et l'envoya contre le mur à l'aide d'un coup de pied dans le dos. Il se donna ensuite un coup de poing dans le ventre, en y mettant toute sa force, et débloqua sa respiration. Il pointa ensuite Narydia du doigt.

- Je te hais.

Dit-il avec le sourire avant de s’effondrer au sol, inconscient.
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Eldareth Anfauglith

~ Le Purificateur ~

________________

Eldareth Anfauglith
________________


Race : Démon commun
Classe : Pendragon
Métier : Général
Groupe : Royaume

Âge : Né vers le début de Feleth

Messages : 72

Fiche de Personnage : Ici


Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyDim 12 Mai 2013 - 23:57

"C'était comment, la viande ?"

Avait dit Alexander, pour combler sa provocation et en référence à son Diner qui avait été englouti. Le concerné ne répondit pas, mais sa rage était visible et sa dignité, écrasée. Alexander le regardait toujours, il ressemblait à chien battu, sans maître, sans rien. La première à répondre, fût son compagnon, assise prêt de lui :

"C'est ta seule distraction, de pisser sur un détenu ? Dis donc, c'est très distrayant…"

Il tourna la tête vers l'origine de ces paroles. Que cherchait elle à produire, si ce n'était que la colère d'Alexander, de nature impulsive ?

"Tu préfères que je m'occupe de toi, salope ?"

Cracha t'il en la regardant, lame en main, excité de la situation mais ne supportant pas son impertinence. Elle afficha un air indifférent avant de lui répondre tout en tournant la tête :

"Oh non… fais, fais… Je ne te dérange plus."

Réponse qui fit sourire Alexander. Elle avait voulu jouer la maline, alors elle avait tout gagné. Il s'avança vers elle, le sourire toujours présent, comme s'il s'agissait d'un jeu. Il s'accouda à la chaise et lui murmura à l'oreille :

"En fait, je préfère voir sa réaction"

Sur ces mots, il empoigna son épée et lui balafra lentement le visage. Une nouvelle ligne de sang, assez profonde pour faire mal, mais pas assez pour laisser une cicatrice, quoi que. Alekseî s'excitait sur sa chaise, lorsqu'enfin il cria :

"Allez allez allez ! Un deux trois, sésame ouvre toi !"

Alexander tourna la tête et remarqua que sous un coup de force, Alekseî s'était libéré. Et sa copine en fît de même, sans même qu'il ait le temps de riposter, la femme aux cheveux Rouge attrapa son visage de la même façon qu'Eldareth avait attrapé le sien un peu plus tôt. Chaud. C'est le meilleur mot pour qualifier la situation. Son visage brûlait, c'était donc le pouvoir de cette fille ? hurlant de douleur, il tenta de se dégager, mais cette salope lui éclata un coup de poing d'abord dans le ventre, puis dans la tronche. Sonné, elle l'envoya à terre pour ensuite aller couper les liens du cinglé. Alexander essaya de se relever, mais certainement trop occupé à presser la visage de ses mains sous la douleur, son agresseuse l'attrapa à nouveau au visage. Elle lui envoya une décharge qui provoqua de nombreux soubresauts en plus d'une douleur extravagante accompagnée d'hurlements. Avec le raffut, Eldareth s'était réveillé. La Séraphine le regarda se lever, ce qui était une mauvaise chose :

"Tu ne devrais pas regarder ailleurs, gamine."

Sans que son Ami ne s'en rende compte et sous le regard déjanté d'Alexander, elle fût "absorbée", dans ce qui semblait être une "fissure".

___________________

Il n'y avait rien, mis à part un blanc infini et sur lequel était posé en plein milieu, un arbre. Il ne faisait ni chaud, ni froid, il n'y avait aucun son, aucune couleur si ce n'est la fusion de toutes, aucune odeur. Elle était assise contre la seule chose qui était là, le tronc difforme permettant d'être installé plus ou moins confortablement. Elle ne pensait à rien, ou du moins, elle savait sans comprendre où elle était. Elle ne se posait pas de question. Une étrange sensation de chaleur envahissait son corps. Soudainement, un écho se fît entendre, perturbant le moment de tranquillité qu'elle savourait :

"Salut !"

Elle tourna la tête dans tous les sens, jusqu'à apercevoir une énorme masse noirâtre se diriger vers elle. A ce moment, ce qui avait été agréable se remplaça par une horrible sensation d'insécurité. Une nouvelle fois, ses oreilles entendirent :

"Depuis que je t'ai vu, ton visage me fait penser à quelque chose..."

Elle remarqua, c'était la voix d'Alexander :

"AH OUI ! JE SAIS ! Celle d'une femme sur le point de clamser ! Une séraphine ! J'avais descendu toute une escouade de ces pédales ! Elle pleurait et ne faisait que répéter : "Narydia". Je croyais qu'elle était morte là haut, je lui avais bel et bien écrasé la tête ! Merde, alors t'es pas morte ! Et ces cheveux rouges, d'où viennent t'il ?!

...

Attends, ne parle pas, j'en ai rien à foutre !"

Un homme quitta la masse d'aura noire. Maigre, allure sinistre, sourire au lèvres... C'était bien Alexander, alors il cria tout en ricanant :

"AMÈNE TOI SALE PÉTASSE DE MERDE, JE VAIS FINIR CE QUE J'AI COMMENCÉ, ICI ET MAINTENANT !!!"


___________________

"Parfait !"

Il le regarda quelques secondes avant de regarder autour de lui. Narydia et Alexander n'étaient plus là. La déduction fût simple : Alexander est un puissant mage noir aux origines démoniaques, cependant il n'a jamais été immortel comme Sareth. Alors il s'empare des corps des mortels pour vivre indéfiniment, mais pour ce faire, il doit d'abord "manger" l'âme du corps pour laisser la "place" "libre". Ensuite, le corps "mute" pour prendre l’apparence d'origine d'Alexander. C'est ce qu'il était en train de faire avec Narydia, il l'avait glissé dans une autre dimension avant d'intégrer son âme pour la bouffer. Chose dangereuse, Il faisait ça de préférence avec les âmes faibles, car si il ne parvenait pas à "détruire" l'âme de Narydia, alors il se retrouverai piégé dans celle-ci. Conséquence dramatique, car dans ce cas, les pouvoirs d'Alexander pourraient très bien être utilisés par cette fille, qui serait alors encore plus puissante. Il tourna les yeux vers Alexander. Cet abruti avait un marteau en main et le fixait. Il voulait encore se battre ? Après sa défaite monumentale ?

"Oui oui, je sais que tu es en train de m'écouter là, alors écoute bien ce que je vais dire. Jonathan, Dischwepser, c'est à vous."

Eldareth fût gagné d'une profonde lassitude face à cet homme qui parlait tout seul. Alors il tenta de lire dans ses pensées, et... Une barrière, décomposée en trois parties : La première était la tête pensante, qui devrait s'occuper à générer un flux de pensées totalement inutiles. La deuxième était un cloisonnement établit par sa personnalité et qui agirait un peu comme un mur d'enceinte. Une sorte de pensée fixe qu'il serait obligé de briser pour pénétrer le vif des pensées. La troisième est chiffrement des données, qui brouille les informations véhiculées de telle façon qu'elles sont totalement incompréhensibles. Eldareth parvenait à les percevoir, mais ne pouvait pas lire en lui sans trouver son chemin parmi celle-ci. Mais au fil des années, il avait appris à trier, encaisser, analyser. Il ne lui faudrait que quelques minutes pour passer la première, la deuxième se désactiverai toute seule sous la pression et la troisième, après défrichement des informations et compréhension du système de chiffrement et de brouillage, ne serai que le mur fin empêchant le bruit d'un concert d'être entendu. Qu'elle maîtrise de sa conscience exceptionnelle, le général était littéralement sur le cul. C'était la première fois qu'il voyait ça. Le combat commençait, Sareth avait l'impression d'avoir à faire à une autre personne, beaucoup plus bestiale. Chose qui fût confirmée par ses remarques. Personnalités multiples ? Homme lunatique ? Non, il y avait autre chose. Quelque chose d'indescriptible. Le combat continua, Eldareth devait se battre tout en décryptant son esprit, ce qui n'était pas aisé. Il encaissa multiples coups et blessures, tout comme son adversaire. Il passa la première, puis la deuxième. Alekseî semblait s'épuiser par le combat, mais aussi par la manipulation "intellectuelle" qu'il exerçait. Et il fallait bien qu'il arrive à sa limite. Une limite s'exprimait apparemment par un étouffement. Le général s'en arrêta là tout comme son adversaire.

Narydia venait de revenir. Eldareth ne savait pas comment, mais il voyait une femme qui était essoufflé, couverte de blessures, dans l'incapacité de se battre. Les blessures qu'elle avait subit précédemment dans l'autre "monde" s'étaient aussi manifestées sur son propre corps. Intéressant. L'autre cinglé se donna un énorme coup de poing dans la ventre, puis avant de tomber, marmonna quelque chose. Eldareth ne l'écouta pas, il fixait la séraphine aux yeux verts, les yeux écarquillés :

"C'est impossible..."

Et elle tomba ensuite sur le sol, trop épuisée pour tenir debout. La suite est un peu floue, il furent emprisonnés après des fouilles "approfondies" pendant 2 jours dans un établissement haute sécurité, qui n'était rien d'autre que le souterrain du palais Royal. Eldareth avait établit une rune sur le dos de la séraphine, calibrée pour ne pas la nuire et pour qu'elle ne s'active que lorsqu'elle détecte la magie, l'annulant donc. Il furent ensuite relâchés puis amenés devant Weed, à la sortie du Palais. Il leur expliqua qu'ils avaient été victime d'un illusion le concernant, créée par Alexander ainsi que la place qu'occupait Eldareth et ses hommes au Royaume, leurs exploits et leurs ressources. Il ne répondit à aucune autre question. Cependant, il leur parla d'un Diner, organisé le soir même en leur honneur. Un Diner qui devait avoir lieu dans l'un des restaurant les plus prestigieux de Madorass. Il y retrouveraient leur armes, mais aussi ce pourquoi ils étaient venu, Papy n'oublia pas de faire remarquer que s'ils n'y assistaient pas, ils seraient traqués par des hommes bien plus terrifiants que la normale et que lui même serait obligé de fuir, si il ne se faisait pas tuer avant. Bien sûr, ils étaient surveillés et Weed ne fût pas le premier à le remarquer.



Spoiler:
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Narydia Ventari

La lame flamboyante

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Narydia Ventari
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Race : Séraphin
Classe : Ensorceleuse
Métier : Eclaireuse
Croyances : Aucune
Groupe : Anges

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Fiche de Personnage : Come here.



Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyLun 20 Mai 2013 - 0:11

Voilà qui n'était pas réjouissant… la dernière chose que la séraphine avait souhaité, c'était se retrouver face à face avec un démon qui lui avait l'air suffisamment puissant pour rendre la situation délicate et la tourner à son avantage… Quoique à présent il semblait plus à même de criser que vraiment se battre. Narydia avait froncé les sourcils alors qu'elle attendait qu'il vienne à elle.

Il s'était arrêté à quelques mètres, le sourire aux lèvres. L'ange elle, ne souriait pas. Elle voulait simplement en finir. Quelque secondes plus tard, une fissure se créa sous les pieds d'Alexander. Celui-ci eu une seconde de surprise et trébucha simplement, avant de faire un saut et de se rattraper quelques mètres plus loin. Il s'élance vers elle, sans arme, avec la seule force de son corps qu'il tenta d'abattre contre elle. Mais la guerrière se propulsa en l'air et évita son attaque. Alexander se rattrapa et sortit une dague dissimulée à sa ceinture. L'ange vit la couleur de la lame virer rapidement au rouge, comme si elle était imprégnée de magie.

Il ne lui faudrait pas la toucher, c'était la seule chose dont elle était sûre. La jeune femme profita de sa hauteur pour propulser un jet enflammé vers son adversaire. Il eu juste le temps de se déplacer pour l'esquiver qu'un morceau de terre jaillit du sol afin de lui entourer les deux chevilles, bloquant le moindre geste. Le démon tenta de se libérer, en vain. Il rumina et jura en gigotant. Mais ce n'était pas assez pour lui. La séraphine aurait pu réitérer son attaque de feu mais il ne lui en laissa pas le temps.

Narydia vit la terre se craqueler tout autour des chevilles du démon et une seconde plus tard, il avait disparu. La séraphine sentit juste un coup violent dans la nuque qui la fit chuter au sol en l'assommant à moitié. Alexander retomba sur elle et la saisit par les bras pour l'immobiliser. Entre temps, il dirigea sa dague vers son cou. L'ange donna un coup de pied en arrière et se concentra à monter la température de son corps, rendant son armure brûlante par la même occasion. Et à ce contact, le démon la lâcha. Il avait bien compris qu'il aurait tout intérêt à l'attaquer de loin… La séraphine s'élança une nouvelle fois en l'air et se tourna pour faire face à son adversaire. Disparu. Elle se posa, consciente que sa hauteur ne l'aiderait pas dans ce combat puisqu'elle n'empêchait pas Alexander de l'attaquer. Elle se retourna vivement et ne vit le démon qu'une demi-seconde. Déjà il s'était eclipsé. Rapide. Trop rapide pour elle. Narydia ignorait même s'il s'agissait d'une technique similaire à la téléportation. Une nouvelle fois, elle reçu un coup dans le ventre sans rien voir de ce qui se produisait. Un deuxième coup dans le dos, un troisième coup dans les côtes… pliée en deux, la séraphine était à bout de souffle… mais elle constata que Alexander se blessait lui même en la frappant, tant la chaleur de son corps était élevée et le métal de son armure bouillant.

Elle se déroba au coup suivant et concentra l'atmosphère autour d'elle qu'elle fit virevolter dans un même sens autour d'elle. Le démon fit quelques pas en arrière afin de ne pas être projeté. Un bouclier élémentaire la protégerait de ses coups, mais pas pour longtemps. Alexander se rapprocha doucement et dirigea sa main vers le bouclier. Narydia vit la pression de l'air diminuer autour de la main du démon, comme s'il en absorbait la magie. La guerrière esquissa un sourire en coin et profita de la ruse pour propulser l'air vers son adversaire. L'air dont elle avait modelé la forme en de multiples aiguilles qui vinrent se ficher dans tout le corps du démon qui hurla de douleur. Il n'avait rien compris. Pas un instant cette concentration d'air n'avait protégé la jeune femme. Elle avait simplement utilisé ces quelques secondes pour lui donner cette forme invisible qui clouait à présent le démon à terre. Le sang s'écoulait lentement de ses innombrables plaies et les aiguilles d'air avait laissé d'invisibles trous dans sa peau. Comme un vent cinglant et infime à la fois…

Narydia sentit sa tête tourner et sa vue se floutter. Elle avait trop utilisé sa magie et sa force l'abandonnait. L'ange sentait son esprit bourdonner et sur le point d'exploser. Elle eu un dernier regard vers Alexander qui avait disparu en une fumée noire, qui se dispersa autour d'elle.

La jeune femme eut juste le temps de se sentir transportée qu'elle tomba sur le sol, à bout de souffle et au bord de l'inconscience. Elle ne sentait plus que le vide en elle. Sans énergie et sans magie, sans rien… elle voulait juste dormir.



Un dîner en compagnie de la garde royale et de cet Eldareth… des promesses, rien d'autres que des promesses. Des mensonges en somme. Voilà qui n'était ni alléchant ni convainquant. Narydia n'avait aucune envie de se rendre là-bas et elle tenta d'ailleurs d'en convaincre Alekseï. Il avaient tous les trois regagné la demeure de Weed afin d'organiser leur plan. Un plan simple que Narydia proposa : Alekseï pouvait se rendre à ce dîner en compagnie de Weed, afin de faire bonne figure et même de récupérer leurs affaires. Mais sa présence à elle, elle ne comptait pas leur accorder. Et l'occasion était bien trouvée : Alekseï avait mentionné le fait qu'ils auraient besoin d'homme pour attaquer le convoi un peu plus tard et il avait pensé aux hommes de Weed, retenus en prison. L'occasion rêvée donc. Ils se séparèrent donc la nuit tombée, à l'heure prévue du dîner. Papy avait indiqué à la jeune femme où se trouvait la prison, et toute autre indication qui lui permettrait de mener à bien sa tâche. Le sceau ? La jeune femme avait dû y passer plusieurs heures pour l'annuler, mais son experience en la matière avait fait le reste.

Narydia n'était pas rassurée de les laisser entre les mains d'Eldareth, dont elle savait qu'ils étaient loin de connaître l'entière mesure de sa puissance. Elle s'en méfiait et se sentait un peu coupable de les laisser se débrouiller, même si elle leur faisait confiance. Mais elle redoutait aussi l'obstination et l'imprévisibilité d'Alekseï, qui avait le don de savoir envenimer n'importe quelle situation, ainsi que celui de se mettre dans des situations infernales. Quant à cette surveillance qu'Eldareth leur avait attribué, il lui suffirait de s'en débarrasser. Les gardes étaient postés tout autour de la maison, dissimulés dans l'ombre bien évidemment, mais il n'avait pas été difficile de les repérer. La jeune femme décida donc d'emprunter la cheminée. Vêtue de son manteau noir se fondant parfaitement dans la nuit, elle s'y élanca et ferma les yeux le temps de remonter le long du tunnel haut de quelques mètres. Elle l'avait bien observée en arrivant et l'ouverture était suffisamment large pour qu'elle puisse en sortir. Maintenant, il ne s'agirait que d'une question de rapidité. La nuit noire la dissimulerait mais son ombre pourrait très bien être aperçue par les gardes. Couverte de suie, la séraphine retint son souffle le temps de parvenir au sommet. Elle ne sortit pas tout de suite du tunnel de pierre, mais réfléchit à une diversion. La jeune femme regarda autour d'elle et remarqua un charrette remplie de foin un peu plus loin, en bas, de l'autre côté de la rue. Elle envoya une infime projection de feu dans sa direction et le foin s'embrasa, attirant les cris et l'attention dans toute la rue. Les gardes dissimulés de ce côté restèrent interloqués et se mirent à courir, à la recherche de sceaux remplis d'eau.

La séraphine en profita pour se projeter hors de la cheminée et fila à travers la nuit, en direction de la prison. Une bâtisse assez haute et large, elle aussi bien gardée. Il ne s'agissait cependant pas de la prison "officielle" de Madorass, mais d'une annexe. Elle était située un peu à l'écart des habitations, contre la haute muraille de la cité. Finalement, la suie était un déguisement inespérée car en plus de couvrir sa tenue, elle couvrait en plus ses ailes qui avaient désormais pris une teinte noire et poussiéreuse. Se dissimuler dans le noir serait aisé. A présent, il fallait chercher une entrée. Hors de question de passer par une porte, les prisons avaient le don de regorger de surveillants et le moindre évènement étrange rameuterait tous les gardes en quelques secondes. Mais un autre moyen s'offrait à elle.

La jeune femme fit le tour du bâtiment et se posa lorsqu'elle repéra un pan de mur sans surveillance. Coincé entre deux pans de muraille, il était inaccessible depuis le sol. Un avantage donc, personne ne pourrait découvrir sa manigance. Narydia longea lentement le mur, appuyée contre la paroi. Elle écoutait ce qui semblait provenir de l'intérieur. Mais il était très difficile de percevoir le moindre bruit à travers la pierre… c'était même impossible… De toute évidence, il était certain qu'ils devraient faire du rafût une fois libérés. la question était de repousser ce moment au plus tard possible. La séraphine posa ses deux mains à plat sur la pierre qui créa de multiples micro-fissures. Des fissures qui s'étendirent bientôt sur un bon mètre de haut et sur une plus courte largeur. Suffisante pour passer. Une fois la partie du mur complètement craquelée, la jeune femme exerça une légère pression sur le mur qui s'effondra à ses pieds. Chance ou pas, elle se retrouva dans une pièce parfaitement vide. Mais elle se doutait que le bruit allait attirer les gardes environnants. Alors la jeune femme se précipita derrière la porte et l'ouvrit, afin de se dissimuler derrière elle. Elle plongea sa main dans l'une des poches du manteau et en sortit plusieurs mouchoirs de tissu. D'une autre poche, elle se saisit d'une petite fiole qu'elle déboucha rapidement et versa quelques gouttes de son contenu sur l'un des mouchoirs. Elle rangea précieusement la substance soporifique dans son manteau et attendit.

Finalement, des voix et des bruits de pas saccadés progressèrent dans sa direction. Narydia eut un sourire et attendit le premier patiemment. lorsqu'elle vit son ombre dans le couloir, elle se prépara et se glissa dans son dos lorsqu'il pénétra dans la pièce. elle abbatit le mouchoir sur sa bouche, le plongeant dans une demi-inconscience, bien assez suffisante pour lui ficher la paix un moment. La jeune femme répéta l'opération plusieurs fois, et lorsqu'ils arrivèrent par deux, un coup de poing bien placé au deuxième acheva ce petit manège. Ils n'étaient pas du même gabarit que la garde royale, cela se voyait. Ils ne devaient garder que des voyous ici, leurs victimes les plus intéressantes étant surveillées dans la prison du palais.

La jeune femme se glissa dans le couloir allumé par quelques torches et progressa rapidement. Elle devait à présent rejoindre les cellules, qui le plus généralement se trouvaient tout au fond de la prison. Elle croisa sur son chemin un nouveau garde, à moitié endormi sur son épée. Narydia l'aida à sombrer définitivement d'un coup silencieux dans la nuque et observa l'équipement du soldat. Elle mit la main sur un trousseau de clé plutôt bien fourni. Voilà qui allait être utile. Puis elle reprit son chemin vers les cellules. Soudain, deux voix attièrent son attention et la séraphine se plaqua contre le mur du couloir, retenant son souffle. Il passèrent en discutant au fond du couloir, dans une allée perpendiculaire à la sienne. Narydia attendit quelques secondes et se glissa derrière eux en silence. D'un battement d'ailes, elle arriva à leur hauteur, juste derrière eux, et donna un coup de genou dans le dos de l'un qui se cambra en avant avant de se faire propulser tête en avant par un coup de pied dans les fesses. Le deuxième se retourna avec un cri et envoya son épée en direction de la séraphine, qui saisit son poignet dans son élan, stoppant net son geste. Elle tordit le bras de l'homme d'un coup sec, ce qui le fit hurler de douleur, juste avant que la jeune femme ne plaque le mouchoir sur sa bouche. L'autre quant à lui, s'était relevé et s'élançait dans sa direction sans réfléchir. Narydia esquiva et le saisit à la gorge, ses bras enserrant fermement le cou de l'homme, à présent incapable de crier. Elle l'étouffa partiellement, mais suffisamment pour le rendre inconscient. Le corps s'affaissa et tomba lourdement à ses pieds, à côté de l'autre.

Les cris avaient dû alerter le reste, il fallait se dépêcher. A présent, qu'importait la discrétion. Elle s'élança donc vers les cellules qui se situaient dans un couloir adjacent. L'ambiance y était lugubre et Narydia constata que leurs gardes devaient être les deux qu'elle venait de mettre hors d'état de nuire. Alors, elle se saisit d'une épée qu'elle avait pris de l'un des deux gardes et martela plusieurs fois le sol de la lame, avec un rythme bien précis. Plusieurs têtes se retournèrent dans sa direction et quelques hommes s'accrochèrent à leurs barreaux, la suppliant de la libérer, avec un degré de courtoisie bien différent selon ses interlocuteurs… Certains en revanche ne dirent rien et se contentèrent de répéter le rythme contre leurs barreaux. Satisfaite, la jeune femme s'empara des clés et ouvrit à ceux là.

— Trois par là-bas et deux autres à l'entrée de l'autre côté. Pas de bruit, pas un mot, et je ne veux pas de mort.

Ils hochèrent la tête et la jeune femme se surprit de leur discipline. Quoique, ils lui devaient bien cela. Alors qu'ils patrouillaient en groupe, la séraphine terminait de libérer les associés de Weed. Une dizaine d'hommes au total, ce qui n'était pas si mal. Et ce qui devrait leur permettre de s'échapper assez facilement. Ils étaient bien bâtis pour la plupart, et pour d'autres, leur expérience de la guerre se lisait sur leur visage, ou sur leurs cicatrices. La jeune femme fit signe aux derniers de se rassembler avec les autres et elle prit la tête de la troupe.

— Pas le temps de bavarder, on reste groupés. Contentez-vous de les assommer.

Ils récupérèrent en chemin les armes des gardes endormis, ce qui compléta presque leur armurerie. Un simple moyen de dissuasion puisque Narydia ne souhaitait pas engendrer de mort inutile. Bientôt les ennuis commencèrent et les gardes déboulèrent en mêlée. La première vague ne fut pas impressionnante et ils furent rapidement mis hors d'état de combattre par les hommes de Weed. Le vacarme était de mise, et Narydia n'hésita plus à utiliser sa magie. Lorsqu'elle ne les repoussait pas avec des puissantes vagues d'air, elle les menaçait de son épée sur laquelle elle avait concentré sa magie du feu. Elle ouvrait la marche, et les hommes cognaient ce qu'il restait, faisant giser bon nombre de gardes inconscients derrière eux. Mais l'entrée n'était plus très loin. Quelques hommes se retrouvèrent blessés, mais rien de grave ne les freina dans leur évasion. La séraphine tendit son bras alors qu'ils arrivaient à quelques mètres de la sortie. Là, plusieurs surveillants montaient la garde. Il leur avait été interdit de se mêler à la bataille pour le moment. Au nombre de cinq, ils se tournèrent vers la petit compagnie lorsque celle-ci se présenta aux portes. L'un d'eux equarquilla les yeux devant cette troupe de prisonniers deconfis et débraillés.

— Allez ! lança l'ange en se propulsant elle-même sur le garde le plus proche. Celui-ci la réceptionna d'un coup dans les côtes mais la jeune femme répliqua de sa lame brûlante qu'elle plaqua dans le cou de l'homme. Pendant ce temps, les hommes de Weed s'étaient jetés sur les quatres autres hommes et la bataille ne fut pas longue. Narydia vit voler l'un d'eux contre un mur alors qu'il s'écrasait contre la pierre avec fracas. Un autre fut roué de coups avant d'être abandonné sur le sol, inconscient. Les derniers subirent tout autant, avant que leur chef sonne la reddition.

— Arrêtez-ça !

L'ange tourna la tête dans sa direction. Il s'agissait de l'homme qu'elle avait brûlé. Rouge de fureur et probablement de douleur, il était à bout de souffle et couvert de sueur. Sur le coup, il avait lâché son arme. D'un signe, elle demanda aux hommes de rompre le combat.

—C'est bon… c'est bon… Qu'est ce que vous voulez ?

— Nous souhaitons sortir de la ville, et tu vas nous y aider si tu ne veux pas y passer.

Le garde blêmit et regarda tous ses hommes, jonchant le sol.

— Je ne… peux… pas, articula-t-il difficilement.

— Tu ne veux pas. Mais tu le peux, et tu vas le faire, rajouta sèchement la séraphine en glissant son épée le long de la gorge de l'homme. Je veux que tu nous conduises à la porte la plus proche. Nous serons tes prisonniers, et tu en sortiras indemne. Est-ce que ça te va ? Oui ? Très bien. Alors allons-y. Et va me chercher des menottes.

Le garde semblait paralysé à l'idée de trahir son honneur. Narydia fit un signe à deux des hommes pour qu'il accompagne et pour le dissuader de leur fausser compagnie. Quelques minutes plus tard, ils revinrent les bras chargés de menottes, qu'ils s'empressèrent d'enfiler, mais sans les attacher. Une fois les dix hommes équipés de leurs faux instruments, Narydia pressa le garde de les mener à la sortie de la ville. Ce qu'il fit. les bras liés en arrière, les hommes jouèrent parfaitement leur rôle, en véritables prisonniers qu'ils avaient encore été quelques minutes auparavant. A mesure qu'ils progressaient, Narydia repensait à ce dîner et une boule d'inquiétude nouait son ventre. Elle espérait que tout se soit passé comme ils l'avaient prédit, et surtout qu'Alekseï et Weed en sortent indemnes.

Lorsqu'ils arrivèrent à la sortie de la ville, le garde expliqua aux surveillants de la porte qu'il s'agissait de prisonniers condamnés à travailler aux travaux sur la muraille. Lorsqu'ils furent suffisamment éloignés, les hommes se libérèrent de leurs menottes et Narydia congédia le garde qui s'empressa de regagner la ville. S'ensuivit une longue attente pendant laquelle les hommes discutèrent entre eux. Visiblement, ils se connaissaient bien. De temps en temps, l'un d'eux accostait Narydia qui, de son côté, remuait dans son esprit leur plan. Plus le temps passait et plus son inquiétude grandissait. Au bout d'un moment, un homme trapu réitéra pour la cinquième fois sa question :

— Et Papy Weed, il est où ?

— Il va arriver, répondait la séraphine, agacée.

Et l'homme ne répondait pas, conscient qu'il devait sa liberté à la guerrière. Celle-ci commença à faire les cent pas, craignant le pire.
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Alekseï Rytchkine



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Alekseï Rytchkine
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Race : Elu
Classe : Alchimiste
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Fiche de Personnage : L'histoire d'un timbré.


Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyLun 20 Mai 2013 - 16:45

Deux jours au frais ... C'était un bien mince repos pour réfléchir à tout ce qu'il venait de se passer et au sens dans lequel cela allait. Si cet homme masqué avait radicalement changé de méthode avec eux suite à ce qu'il s'était passé dans cette salle au point de les libérer et de les inviter, c'est que ces intentions avaient radicalement changées elles aussi. La question était de savoir pourquoi. En plus, il n'était pas un simple " Homme ", pour l'avoir vu à l'oeuvre à plusieurs reprises et pour avoir eu vent de ce qu'il était arrivé à Narydia, ce n'était plus qu'un simple doute, c'était une conviction. Un démon peut-être, ou un magicien très puissant ou, pire encore, un natif d'Adiryl ... Quoi que, cela ne correspondait pas à leurs méthodes. Enfin, sur Feleth, c'était différent, ils n'avaient pas à se cacher. Même si sa haine envers lui avait connu un bond spectaculaire depuis qu'il s'en était prit à la séraphine, il avait mot des glaçons dans son verre et avait vue les choses sous un autre angle. Cet homme était intéressé par quelque chose et le fait que leurs équipements manquent à l'appel était un bon indice car ils étaient tout sauf ordinaires, tout comme les adversaires qu'ils avaient été pour lui. Par conséquent, c'est à ça qu'il en voulait et s'il leur avait formulé une pareille invitation, c'est qu'il entendait bien conclure un accord, pas leur extirper quelque chose. Et quel pourrait être la base de cet accord ? Il n'y avait pas besoin d'aller chercher très loin pour le deviner ...

Narydia n'était pas du tout enthousiasmée par ce dîner et elle n'avait pas envie de s'y rendre. D'ailleurs, elle avait même cherché à en dissuader les deux hommes et, le moins que l'on pouvait dire, c'est qu'elle était quelque part parvenue à ses fins. Elle leur avait proposé un plan qui les avait séduits, pendant qu'elle irait libérer les hommes de Weed, Alekseï et Papy se rendraient là-bas pour récupérer leurs armes et surtout, la carte ! Pour le vieil homme, c'était une affaire en Or et pour le scientifique, ça l'était d'autant plus même si ce n'était pas pour les mêmes raisons. Peut-être qu'ils n'avaient pas compris le but de tout ceci mais, cela ne lui avait pas échappé. Mais, il n'était pas question de se rendre là-bas sans un brin de toilette ! Aussi, s'en allèrent-ils ressortir leurs vieilles tenues de soirée, tenus qui avaient été confectionnées, à l'époque, par les soins du scientifique ... Ils ressemblaient à deux pingouins.

- C'est toujours aussi ridicule, je tiens à le préciser.

- C'est moderne, mon cher, c'est moderne. Il faut arrêter de vivre dans le passé.

- Ouais mais, faut vivre dans la réalité, on a l'air cons !

- De toutes les façons, c'est la seule solution, on a pas le temps d'aller faire les échoppes Papy !

- Ouais mais, j'ai une image de marque moi !

- Rassure-toi, j'ai deux accessoires qui vont tout changer.


- Je m'attend au pire ...

Rytchkine s'en alla chercher son manteau qu'il avait laissé ici avant de partir pour le palais royal. Dedans, quelques objets de sa fabrication dont deux disque noirs munis de " pattes " sur leur circonférence.

- T'as déjà entendu parler de terrorisme ?

- Ouais, et j'avoue que ça me plait.

- Tu vois, j'ai pas que des mauvaises idées !


Dit-il en donnant une des deux mines à Weed. Ce dernier comprit tout de suite ce qu'il fallait faire avec et aussi l'attacha-t-il à plat sur son ventre, en dessous de sa veste. Il y avait comme un mince anneau en fer au centre de l'objet, relié à un fil. Tirer dessus jusqu'à l'en détacher signifiait le faire exploser ... Et il y avait largement de quoi faire sauter tout un restaurant. Alors qu'ils réglaient leur coiffure, le scientifique prit la parole.

- Je récapitule, on va là-bas, on fait comme si de rien n'était, souriant, frais et disponibles et, au moment où l'on devra enlever nos vestes, tu glisses ton pouce dans l'anneau et tu tire le fil jusqu'à ce qu'il se bloque.

- Et ensuite ?

- Et ensuite tu me laisses faire.




Sur ce, ils finirent de se préparer et ils s'en allèrent à la rencontre de cet homme masqué. Un endroit très ... Chic de la capitale, dans un établissement qui l'était d'autant plus. Vraiment, il ne se refusait rien, ce qui n'était pas sans réjouir le scientifique. Ils se présentèrent et déclinèrent leur identité avant d'être amenés à une table assez en retrait mais, où le luxe n'avait aucune limite. Weed salivait déjà à la vue de cette table mais, il ne fallait pour autant pas oublier l'essentiel. Deux hommes se tenaient en retrait, derrière le général et ils avaient leurs équipements en main. On invita les deux hommes à s'asseoir en face, après avoir salué leur hôte, et, on leur proposa de les débarrasser de leur manteau, ce qu'ils firent sans résister. Les choses sérieuses pouvaient commencer !

- Tout doux les molosses ! Vous pourriez nous faire faire un geste maladroit !

Dit-il alors que les quelques gardes présents s'approchaient d'eux.

- Il y a de quoi réduire en poussières cet établissement et ce qui se trouve dedans. Si j'étais vous, je reculerai et si vous ne me croyez pas, demandaient donc à votre maître.

Rajouta-t-il en adressant un sourire à ce dernier. Ils hésitèrent un instant mais, revinrent finalement à leur place.

- Une invitation à dîner, dans un des plus prestigieux restaurants de la capitale, en compagnie d'un homme tout aussi prestigieux, comment refuser ? En plus, vous nous avez amené quelques cadeaux, comme nous !

Il regarda les deux hommes, en retrait.

- Les équipements, par ici.

Mais ils ne s’exécutèrent pas. Il tira peu mais brusquement sur le fil, ce qui pour effet de les faire réagir. L'épée et la dague, les fines lames et tous les nombreux autres dispositif et outils lui appartenant.

- Je suis ravis que vous en ayez prit autant soins ! Par ailleurs, il faut dire qu'on a passé de trop nombreux moments ensemble pour partir et s'oublier sans emporter le moindre souvenir !

Prenant une démarche détendue et fière, il s'avança vers Eldareth et se mit dans son dos. Il se pencha, glissant sa main à l'intérieur de sa veste et prenant le temps de fouiller.

" Comme tu peux lire dans mes pensées mais, que je n'ai pas beaucoup de temps, je vais tâcher d'être bref. Tu n'es pas un homme et tu ne dois pas non plus appartenir à ce monde, je te vois mal être un natif d'Adyril, j'en conclu que tu viens du Vein. Je hais les démons plus que tout au monde et pour ce que tu as fait à ma chère séraphine, je brûle d'envie de te réduire en cendres, ce soir même. Mais, il y a un temps pour tout dans la vie. Un temps pour la haine, un temps pour l'amour, un temps pour les emmerdes et un temps pour les affaires. Je sais ce que tu veux et tu sais ce que je veux, alors soit, associons nous et scellons cet accord par un juste partage. La moitié pour toi, la moitié pour moi et, tout comme je tiendrais ça secret pour mon entourage, tu le tiendras secret pour le tiens. Rassure-toi, je suis un homme de parole et je pense que ça doit aussi être ton cas. "

Il ressortit un papier et l'ouvrit, cela ressemblait à s'y méprendre à une carte mais, elle était trop " propre " pour être un véritable brouillon passé de mains en main. Il continua ses recherches.

" Je te fournirai tout ce dont tu auras besoin mais, je ne pourrais pas t'inclure dans mes recherches, secret professionnel tu comprends. En retour, je ne te demanderai pas la Lune, simplement une couverture pour que je puisse mener mes travaux à bien sans risques d'être découvert. "

Termina-t-il en extirpant la carte de sa poche intérieure.

- Merveilleux souvenir que voilà !

Dit-il en glissant le bout de papier dans sa veste et en reculant. De leur bras disponible, ils ramassèrent les équipements. Papy en profita même pour prendre une bouteille.

- On va pas gâcher quand même.

Marmonna-t-il avant de se mettre à reculer lui aussi. Tout en dévisageant la foule stupéfaite, ils se dirigèrent vers la sortie et ... Prirent aussitôt la fuite. La garde ne tarda pas à se mettre à leur poursuite et, forcément, chargés comme des mules, ils avaient du mal à les distancer.

- Ah bah bravo avec tes conneries ! On va se faire massacrer !

- Tiens ça.

Dit-il en donnant tout à Weed.

- Et les perd pas !

Puis il détacha ensuite la mine de son ventre et la jeta derrière lui, au sol, tout en tenant l'anneau. Quelques pas à peine et le fil se détacha, provoquant l'explosion du dispositif. Une explosion qui illumina toute la place en pleine et qui se fit joliment entendre. Les pauvres hommes qui se trouvaient dans les environs, civils ou gardes, n'eurent heureusement pas le temps de souffrir. Quant aux autres, ils furent propulsés dans les environs.

- Donne !

Dit-il en récupérant tout. Papy fit de même, quelques moments plus tard, stoppant définitivement la poursuite. D'ailleurs, ce dernier était en état de choque.

- Et ça marche comment ce truc ?

- Oh, c'est trop long à expliquer.

- Ca change des petits gadgets à la con que tu fabriquais avant !


- Le progrès de la science ...

Une course effrénée qui ne prit fin que lorsqu'ils s'enfoncèrent dans le dédales des ruelles des quartiers pauvres. S'accoudant contre un mur, ils reprenaient leur souffle. Alekseï ressortit la carte et l'examina, il s'agissait bien du brouillon où les cinq itinéraires figuraient. L'un d'entre eux était retracé en rouge et dévié, ça devait être celui qui serait emprunté. Papy y jeta un coup d'oeil également puis, ils se dirigèrent vers la sortie de la ville, empruntant un sous-terrain qui menait bien loin dehors. Ils rigolaient à gorges déployées, finalement, ils avaient réussi même si pour le scientifique, ce n'était qu'une apparence. Ils firent calmement le tour de la ville puis, retrouvèrent Narydia et les quelques démocrates.

- Chef !

S'écria l'un d'entre eux en se levant, avant que tous les autres ne l'imitent et s'en aillent former un cercle autour de Weed. Visiblement, ils étaient très heureux de le retrouver. Rytchkine, quant à lui, jeta maladroitement les équipements sur le sol et observa la scène un court instant avant de s'approcher de Narydia.

- La qualité prime sur la quantité ... Et ce soir, je n'aurai jamais trouvé d'aussi pure vérité.

Dit-il avant de l'attraper par les hanches et de l'embrasser.

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Eldareth Anfauglith

~ Le Purificateur ~

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Eldareth Anfauglith
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Race : Démon commun
Classe : Pendragon
Métier : Général
Groupe : Royaume

Âge : Né vers le début de Feleth

Messages : 72

Fiche de Personnage : Ici


Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] _
MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptySam 8 Juin 2013 - 14:32

Cette fin n'est que le commencement

"Pendant des millénaires, j'ai observé de quoi les trois mondes étaient composés. Je n'y ai vu que des abrutis
ne savant pas voir plus loin que le bout de leur nez. Je ne juge qu'en tant qu'observateur minutieux, de la façon la plus optimiste possible."


Eldareth Anfauglith.

# Précedement...

Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] Simple_Sig_by_Thinz0r

"Impossible"

Telle une plume, la séraphine s'était délicatement écrasée sur le sol. Aleksei l'imita au même moment. Cette fois, ils ne se relèveraient pas. Les rumeurs sur leur intrusion et leur capture ayant déjà proliféré dans le Palais, les gardes s'activèrent doublement à la recherche d'autres intrus et se remarquèrent la performance du général. Profondément inconscients, il furent emmenés dans le sous sol du bâtiment même. Ils avaient été tous deux posés sur des tables et Eldareth leur tenait bien évidement compagnie. Les enchaîner aurait été inutile, vu leur état. Des veines noires étaient visibles sur le visage suant de la séraphine endormie et celui de son compagnon était crispé, comme s'il cauchemardait. Le Général s'approcha d'abord de Narydia, touchant avec son index sa courbe gracieuse durant sa marche. Alors prêt de son oreille, il lui marmonna :



"Tu as vaincu Alexander. Je ne sais pas comment tu as fait, et je n'ai pas envie de le savoir. Ce que je sais, c'est que son âme est à présent dans ton corps, prête à fusionner avec la tienne. Je ne sais pas comment ça va se finir, mais quoi qu'il en soit, tu ne pourra pas tenir le choc, ni mentalement à cause de ses capacités psychiques, ni physiquement à cause de son pouvoir qui déferlera en toi. Cependant, je peux augmenter légèrement tes chances de survie, en rallongeant le temps nécessaire à la fusion. Il faut savoir néanmoins que plus tu utiliseras son pouvoir, plus le temps qu'il te reste avant la fusion complète sera consumé. Résisteras-tu à la tentation de la puissance, maîtriseras-tu le pouvoir d'Alexander ? Ou tomberas-tu dans la folie, emportant en enfer avec toi tous ceux qui t'entourent ? C'est ce que nous verrons prochainement, Narydia."

En vérité, à ce stade, il aurait très bien pu soutirer l'âme d'Alexander de Narydia, mais il n'en fit rien. Facilement détectable pour Eldareth grâce à l'aura du Barman, elle sera inconsciemment le mouchard d'Aleksei, au service du Général, et ce, sans même le savoir. Et puis, Alexander ne se laissera pas aller aussi facilement, il finira par terminer ce qu'il a commencé et échoué à faire. Sareth regarda les cheveux Rouge de la femme et apporta sa main à son œil gauche, de même couleur. Penser n'était pas nécessaire pour le moment, Sareth approcha sa bouche du cou de la femme et y abattit ses crocs. Les veines "disparurent" lentement sous cet effet, jusqu'à devenir poussière, comme si elles avaient été "absorbée".Une fois fait, il releva lentement sa tête, essuya à l'aide son bras la sang qui dégoulinait de ses lèvres et balbutia :



"Merci pour le Repas"





Il empoigna par la suite la mâchoire de la concernée, l'ouvrit et y glissa ses doigt afin d'y déposer un Sceau. Chose qui se manifesta par un puissant grondement, suivit de quelques décharges statiques. En plus d'être bien caché, un sceau de cet ampleur ne serait pas "effaçable" sans difficultés, si plus est qu'on en ait la bête envie. Il s’intéressa ensuite au scientifique, qui se mettait parfois à gigoter pour retomber dans l'inertie.


"Tant qu'à toi, Aleksei, je vais t'octroyer quelque chose qui te rendra capable de calmer les ardeurs de ta copine. Ca pourra être utile. Je ne peux pas me permettre que tu meurs."





Il retroussa les manches du taré, attrapa son bras. Après l'avoir serré quelque secondes, des tribales noirâtres s'étendaient sur l'intégralité son bras, une extension qui se fût sous influence de la douleur, le visage d'Aleksei se crispant dynamiquement. Les Runes de l'imagine breaker, puissantes, elles sont dans la possibilité d'annuler tout ce qui a un lien avec le surnaturel (magie) au toucher. Les enlever peut provoquer la perte du porteur. Cependant, si l'envie y vient, celui-ci peut lui même y renoncer. Mais dans la situation actuelle, Aleksei avait tout intérêt à ne pas le faire.
"Échec et mat"




# Reprise

Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] Notitlvpv

Cet Aleksei était bien plus qu'intéressant, il était une menace, pas pour lui, mais pour l'équilibre du multivers. Eldareth n'avait examiné l'équipement du concerné qu'après sa libération, et ce qu'il découvrit était effrayant. Une telle technologie ne devait absolument pas tomber dans n'importe quelles mains. Heureusement, il avait pris soin de communiquer à "Weed" une invitation à Diner le soir même, organisé à la base grâce aux formidables compétences des nos 2 jeunes héros. Cette affaire pourrait donc être réglée. Un restaurant de luxe avait été réservé, tout autant que ses cuisiniers. Une formidable garde avait été mobilisée. Eldareth avait déjà pris place à une grande table, positionnée au milieux de la luxueuse pièce principale et où était déjà entreposé les délicieux aliments,, . Deux hommes se tenaient en retrait, derrière le général et ils avaient leurs équipements en main. Les invités arrivèrent, mais ils n'étaient qu'au nombre de deux... et ressemblaient à des pingouins. Certains gardes pouffèrent à leur passage. Mais que faisait l'autre, Narydia ? Les boutiques ? Enfuie ? On invita les deux hommes à s'asseoir en face, après avoir salué leur hôte, et, on leur proposa de les débarrasser de leur manteau, ce qu'ils firent sans résister. Eldareth remarqua deux disque noirs, munis de " pattes ", attachés à ceux-ci. Il souffla. Le spectacle commençait.

" Tout doux les molosses ! Vous pourriez nous faire faire un geste maladroit ! "

Les gardes présents s'approchèrent, mais Weed glissa son pouce dans l'anneau relié au fil de ce qui semblait, Eldareth l'ayant analysé, être une bombe et tira dessus jusqu'à qu'il se bloque. Le scientifique enchaîna :


" Il y a de quoi réduire en poussières cet établissement et ce qui se trouve dedans. Si j'étais vous, je reculerai et si vous ne me croyez pas, demandaient donc à votre maître. "
D'un signe de la main, Eldareth, toujours assis, ordonna que les gardes restent à leur place et n'agissent pas. Aleksei lui fit un sourire avant de crier :

" Une invitation à dîner, dans un des plus prestigieux restaurants de la capitale, en compagnie d'un homme tout aussi prestigieux, comment refuser ? En plus, vous nous avez amené quelques cadeaux, comme nous ! "
Le général était tellement sur le cul qu'il ne parlait pas, l'homme en face de lui ne tournait vraiment pas rond dans sa tête. Il s'adressa aux deux homme en retrait, qui avaient son équipement :

" Les équipements, par ici. "

Les hommes du général ne s’exécutèrent pas, le scientifique tira alors brusquement sur le fil, ce qui les fit réagir, eux qui avaient maintenant compris. Un garde déposa l'équipement du scientifique devant celui-ci.

" Je suis ravis que vous en ayez prit autant soins ! Par ailleurs, il faut dire qu'on a passé de trop nombreux moments ensemble pour partir et s'oublier sans emporter le moindre souvenir ! "
Prenant une démarche détendue et fière, il s'avança vers Eldareth et se mit dans son dos. Il se pencha, glissant sa main à l'intérieur de la veste du général et prit le temps de fouiller. Eldareth, agacé, avait déjà parallèlement activé son pouvoir psychique et entendit :

" Comme tu peux lire dans mes pensées mais, que je n'ai pas beaucoup de temps, je vais tâcher d'être bref. Tu n'es pas un homme et tu ne dois pas non plus appartenir à ce monde, je te vois mal être un natif d'Adyril, j'en conclu que tu viens du Vein. Je hais les démons plus que tout au monde et pour ce que tu as fait à ma chère séraphine, je brûle d'envie de te réduire en cendres, ce soir même. Mais, il y a un temps pour tout dans la vie. Un temps pour la haine, un temps pour l'amour, un temps pour les emmerdes et un temps pour les affaires. Je sais ce que tu veux et tu sais ce que je veux, alors soit, associons nous et scellons cet accord par un juste partage. La moitié pour toi, la moitié pour moi et, tout comme je tiendrais ça secret pour mon entourage, tu le tiendras secret pour le tiens. Rassure-toi, je suis un homme de parole et je pense que ça doit aussi être ton cas. "

Le scientifique ressortit un papier et l'ouvrit. Après l'avoir examiné, il la jeta. Ce n'était pas ce qu'il convoitait. Il continua ses recherches.


" Je te fournirai tout ce dont tu auras besoin mais, je ne pourrais pas t'inclure dans mes recherches, secret professionnel tu comprends. En retour, je ne te demanderai pas la Lune, simplement une couverture pour que je puisse mener mes travaux à bien sans risques d'être découvert. "
Termina-t-il en extirpant une carte de sa poche intérieure. C'était celle qui cherchait, son esprit était clair. Sans se gêner, il s'exclama :

" Merveilleux souvenir que voilà ! "

Dit il, avant de glisser la papier dans la veste de son camarade. Cette carte indiquait les trajets des convois d'or et d'argent du Royaume. Cependant, ils n'étaient pas vraiment destiné à celui-ci, l'ancien Roi avait économisé tout ceci dans sa folie, pour assouvir sa soif d'argent. Moitié-Moitié et échange de marchandise ? Parfait. Eldareth le couvrirait sans aucun problème, tout en le surveillant. Les 2 clowns ramassèrent leur équipement, et après que Weed continue sa provocation en emportant une bouteille à 1000 balles et en le faisant remarquer, s'enfuirent. Les gardes, bien évidemment, les poursuivirent. Eldareth laissa faire la chose, et commença à manger. Lui même et les gardes restés présents entendirent le bourdonnement d'une explosion, suivit d'une flash lumineux visible par la fenêtre, avant qu'un garde arrive en défonçant la porte et hurle :

"Général Anfauglith, l'établissement pénitencier Ouest s'est fait attaquer !! Il n'y a pas de morts, mais tous les prisonniers se sont échappés !"


Cette nouvelle n'impressionna guère le général, c'était donc ce que faisait Narydia. L'établissement "ouest", situé contre la muraille Ouest de la ville. Pas étonnant, ils rassemblent des hommes pour piéger les convois, supposa t'il. Il se planta devant la fenêtre de verre, et observa. Sa réflexion alla jusqu'à ce point :

"Tu n'hésiterais pas à tuer des innocents, Aleksei. Femme, enfants, gardes. Peut-être es-tu même plus mauvais que nous. Tu ne regarde pas autour de toi et ne réfléchit pas aux conséquences de tes actes. Mais pour cette femme, Narydia, c'est différent. Outre le fait qu'elle ne soit pas en mauvaise en elle même, elle évite de faire n'importe quoi, n'importe comment et possède les notions de responsabilité. Elle est du genre à aider, toi à détruire. L'amour que tu lui portes peut il donc être réciproque ? Es-tu vraiment fait pour ça ? J'en doute."

Il marqua une pose, baissa sa tête et marmonna :

"Tu auras besoin de moi bien plus vite que tu ne le penses, jeune élu."






Spoiler:



Dernière édition par Eldareth Anfauglith le Lun 24 Juin 2013 - 21:48, édité 9 fois
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Alekseï Rytchkine



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Alekseï Rytchkine
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Fiche de Personnage : L'histoire d'un timbré.


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MessageSujet: Re: Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth]   Un nez à fumer sous la douche ! [PV Narydia Ventari et Eldareth] EmptyMar 11 Juin 2013 - 20:26

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