✝ Le Ravagé

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❝ Le cœur de la Lune ne renferme que l'horreur. Nul ne saurait percer cette sphère nocturne, car nul ne saurait où la trouver. ❞

Personnage ✗

Nom : Satetsu.
Prénom : Akira.
Rang : Le Ravagé.

Âge : Dix huit ans.
Sexe : Masculin.

Race : Démon.
Classe : Larme des Cendres.
A la base, les Larmes des Cendres étaient un mélange entre le Maître Lame et l'Ensorceleur, capable de manier une arme blanche spécifique ainsi qu'un ou plusieurs éléments. De ce fait, les Satetsu utilisaient des katana et possédé une parfaite maîtrise du feu. Mais, à la mort des siens, Akira a disons modifié tout cela. Désormais, une Larme des Cendres manie toujours une arme, mais son atout principal sera son affinité si particulière avec la foudre. Jusqu'à aujourd'hui, seul le démon et sa mère ont eu autant de facilité à utiliser cet élément électrique. Akira peut faire jaillir des éclairs de ses doigts, mais aussi, et cela est un pouvoir qui n'a appartenu encore une fois qu'à sa mère et lui, réceptionner les éclairs venant du ciel.
Métier : Aucun officiellement, mais Artiste, à sa façon.
Croyances : Aucunes.
Groupe : Solitaires.

Équipement : Le jeune démon se déplace le plus souvent uniquement munie de son sabre et d'une vieille sacoche en cuir contenant ses parchemins et ses fusains. Mais aussi quelques babioles trouvées par-ci, par là, un bout d'épée brisée, une rose fanée, rien qui n'ai une très grande valeur. Cependant, Akira y tient beaucoup, accordant cette importance démesurée aux détails quelconques. Si il n'eut pas été ainsi, que ferait un épi de blé et une plume noire au fond de sa besace.. ?
Talents de combat : Une maîtrise du sabre très complète. Le Ravagé est agile et souple, mais il n'est pas du tout avantagé en combat au corps à corps, grand mais pourtant fin, sa force n'est pas titanesque. Ainsi, si il a à faire à des adversaires plus baraqués, il favorisera les gorges tranchées, ou les corps carbonisés. Il n'y a pas grand chose à dire sinon sur son style de combat, lorsqu'il est face à quelqu'un d'aussi peu épais que lui. Il est rapide et sait expédier les affrontement, mais peu endurant et répétitif, les combats longue durée lui causeront beaucoup de blessures. En fait, il préfère égorger, brûler ou électrocuté ses cibles, plutôt que de les combattre.
Talents de magie : La magie.. Son plus grand point fort. La foudre est l'élément qui n'a plus aucun secret pour lui. Capable d'envoyer des éclairs de par ses doigts, il peut aussi bien réduire à néant la matière grise d'un adversaire rien qu'en pressant ses doigts sur les tempes de la cible en question. Mais il utilise aussi le feu, bien qu'il ne s'y soit pas réellement intéressé. Sa maîtrise se limite à enflammer un corps ou créer une petit sphère de feu au creux de sa paume.
Talents divers : Un don pour le dessin. Un style bien particulier, certes, mais Akira est très talentueux dans ce domaine. Utilisant exclusivement le fusain (sorte de charbon), il reproduit sur parchemin, le plus souvent, ses victimes. Mais il se laisse souvent aller à dessiner des souvenirs qui rejailliraient de sa mémoire, tout et rien. Son imaginaire peut couler entre ses doigts, il ne sera pas perdu. Une fois sur papier, il n'en sera que plus profond et mystérieux. Le dessin est la seule et unique chose qui puisse le vider, l'apaiser et le soulager.
Pouvoirs particuliers : Toujours en rapport avec la foudre, un pouvoir très puissant mais aussi très dangereux. Lorsque l'orage arrive accompagné des éclairs, Satetsu pourra les réceptionner et éventuellement, les renvoyer sur une cible. Mais cette pratique nécessite une concentration surhumaine et sans faille. Car une fois que l'on a la puissance d'un éclair en soi, il suffit d'un rien pour qu'elle nous tue en une seconde. Cependant, les soirs d'orages, Akira est souvent isolé et les éclairs deviendront alors une torture. A chaque fissure dans le ciel, il aura l'impression que c'est son corps qui se fend, La foudre étant une des fibres premières des démons de son clan, sa mère, et peut-être un ou deux de ses ancêtres. De ce fait, lorsqu'un Satetsu meurt, généralement, il disparait en poussière argentée et bleutée, un peu comme la couleur abstraite des éclairs.

Apparence physique : A travers une forêt morte, derrière un voile de brume, dans le reflet d'un lac.. Ce démon apparaît presque comme un fantôme. L'âme si détruite, qu'elle en paraît grise. Une silhouette haute, élancée, mince mais solide et forte, un visage délicat, les mâchoires crispées dans la dureté, les joues légèrement creusées. Mais sur ce visage, tout est presque invisible et abstrait. Sauf ses yeux.. Ces deux prunelles d'un bleu glacial, un regard qui emprisonne tout ce qu'il effleure. Un bleu aux aspects morts, par moments. Et entre ces deux iris, une cicatrice, une marque éternelle, fascinante et intimidante. Le visage d'Akira ne passe pas inaperçu. On le remarque, on le regarde, et on le fuit. Car ses yeux restent des bourreaux infâmes et cruels, pour ceux qui ne le connaissent pas. Personne le ne connait. Ce fantôme est dotée d'une pâleur maladive, lui donnant constamment des airs malades, mais pas mort. Non, car il reste toujours ces reflets. Le soleil l'effleure parfois, caresse cette peau de marbre, et la vie semble ressortir. Le soleil d'hiver qui vient éveiller ce corps fatigué, le faisant presque resplendir.Ce démon est-il beau ? Peut-on parler de beauté face à ces yeux si mauvais ? Non. Ni beau, ni laid. Akira est juste un souvenir, un spectre de mélancolie. Il apparaît, en haut d'un toit ou au coin d'une rue. Il effraie. Et il s'évapore.. On l'oublie, on le rêve. On s'en souvient. Au fond, Akira n'est rien. Maigrelet, les cheveux en bataille, d'un châtain entre la clarté et l'obscurité, les lèvres fines, les mains grandes et les doigts fins. Rien d'autre qu'un homme, en apparence. Pourtant, il marque. Il se grave dans les cœurs ou dans les esprits. Parce que chaque forteresse a sa faille. Même si les larmes n'ont qu'une unique fois fouler ses joues, durant ses dix huit années, les yeux du démon durs en surface, sont tristes. Akira est triste. Si l'on ne s'attarde pas sur son attitude presque agressive et son air mauvais on le voit. Il est brisé, détruit. Sa voix en est cassé, éraillée et faible. Son corps tremble souvent. Triste. Un souvenir triste. Une larme, une blessure.
Ravagé...

Caractère, personnalité : Il ne parle pas. Presque jamais. Entendre le son de sa voix est une torture. Alors il se tait. Il avance, il tue, il dessine, il regarde. Il existe, mais ne vit pas. Car il souffre. Il pleure à l'intérieur. Il crie. Akira affiche sans cesse un masque de méchanceté, il repousse l'affection, il chasse tout sentiment tendre. Cherchant uniquement à oublier ce manque, à oublier cette femme, ce champ, ce ciel. Mais il n'y arrive pas. Alors, il en devient pire que désagréable. Des silences méprisants, des remarques profondément blessantes. Pourtant, il est respectueux, sensible et aussi étonnant que cela puisse paraître, aimant. Il a aimé sa mère, comme jamais personne ne pourra aimer la sienne. Un cœur blessé, pleins de coupures et de griffures, enserré dans un étau d'épines qui lui fait sortir les crocs. Akira agresse, souvent. Il repousse brutalement, il fuit, il blesse. Il tue. Lunatique ? Un peu, oui. Il n'en reste pas moins intelligent, censé, mais très impulsif. Ses émotions changent, son cœur est ému par des choses que vous qualifierez insignifiantes, mais Akira suit ses sentiments. C'est ce qui a causé le côté agressif et mauvais de son caractère. Intérieurement submergé, étouffé, étranglé, noyé dans ses émotions et ses souvenirs, il crache et vomit sa peine comme il le peut. Aucun principes, aucune philosophie, il ne suit qu'une règle, ne pas faiblir. Pleurer en vain, il ne le fait jamais. Quand les larmes menacent de couler, il enfouie tout. Enfouir, enfouir. Ne pas faiblir. Obsession. Mauvaise interprétation des mots de sa mère. Et à force d'enfouir, tout déborde. Cauchemars, souvenirs, crises. Et il tue, déposant sa signature macabre. Brûler les corps, lacérer les peaux, crever les yeux, arracher les cœurs. Puis, la sensibilité renait, et il dépose une rose, ou une orchidée, entre les mains des morts qu'il laisse derrière lui. Légère double personnalité, dira t-on. Animal faible et fort à la fois, indomptable, insaisissable. Personne ne le comprend, personne ne le ressent. On le voit, on s'en souvient, mais on ignore pourquoi...

Histoire : Un ciel noir.
Il n'y avait aucune Lune dans le ciel cette nuit là. Une simple brume qui planait dans l'air, une brise. Une brise apportant l'odeur du sang, de la moisissure, de la mort. Les champs de blé étaient calmes. Le vent accompagnait la valse des épis. Il y avait cette femme. Non pas une femme. Une démone. Une chevelure noire. Une peau pâle. Des yeux éteints. Un spectre au milieu de ce paysage mort. Son regard bleu mort fixait le pâle horizon. Ténébreux. Ses bras tuméfiés, ses yeux cernés, tout chez elle était aussi mort et terne que la vision qui s'étendait devant elle. Dans une main, elle tenait une arme. Dans l'autre, elle serrait la lame.
Le sang coulait. Le rouge vermeil glissait sur son bras. Teintant ses vêtements déchirés. Sa peau était entaillée, son corps tremblait. Rien n'avait de sens. Tous ses souvenirs s'échappaient avec son sang. Qui était-elle pour attenter à sa vie ? En avait-elle le droit ? Certainement pas. Un démon qui mets fin à sa vie... Quelle ironie ! Eux qui ne vivaient que pour détruire celle des autres. Cela n'avait vraiment aucun sens, aucune raison. Mais pourtant, au fond, il devait y en avoir une. C'était obligé.
Le vent s'intensifia. Il siffla. Brusqua les épis de blé. Une Lune pointa dans l'infini noir. La brume s'épaissit, jusqu'à englober le paysage. Lui donnant un air mystérieux et effrayant. Et puis il y avait cet homme de paille au milieu du champ qui endurait la froideur de ce monde de jour en jour. Peut-être lui n'aimait-il pas ça. Mais la silhouette au milieu du blé, elle, avait toujours adoré le Vein. L'obscurité, la cruauté, toute ses atrocités. C'était normal pour un démon me direz-vous. Ce qui n'était pas normal par contre … C'était ce qu'il se passait.
Elle n'était pas seule. Au loin, là-bas, un tout petit corps l'observait. D'un regard bleu très clair, il la fixait. Pourquoi ses yeux brillaient-ils ainsi ? Un démon ne pleurait pas ! C'en était un pourtant. Sa peau blafarde, ses pupilles cruelles. Aucun doute. Et il y avait un curieux air de ressemblance. Le même bleu aigue-marine dans le regard. Sauf que celui de ce gamin était beaucoup plus vif. Il regarda longuement la silhouette. Sans relâche. Mais l'humidité de ses yeux s'arrêta aux paupières, jamais une larme ne coula. Il était fort. C'est ce qu'on lui avait appris. N'avoir aucune faiblesse.
Sa mère. Il avança dans le champ, écartant les épis de blé. Sa mère. Il l'avait reconnu. Il voulait la toucher. Trébuchant, s'écorchant sur quelques ronces, il courrait. Vite. La brume commençait à la cacher, il ne fallait pas qu'elle disparaisse. Non, elle ne devait pas disparaître, il accélérait, la main tendue. Enfin, il put agripper la cape déchiré de sa mère. Il tira dessus. Lentement, cette dernière se retourna. Ses yeux ternes fixèrent le gamin. Elle tomba à genoux, serrant le visage de marbre du petit démon. Ses lèvres s'approchèrent de ses oreilles.
« N'oublie pas … » Ne pas oublier. Tout ce qu'elle lui avait apprit. Le vent se mit à hurler, et le brouillard désormais dense emporta son corps, en poussière. Le petit démon resta immobile. Il effleura ses joues, il y avait du sang. Son sang, à elle. Au sol, entre les épis de blés et les ronces ensanglanté, son arme. La lame était elle aussi recouverte de sang. Le vent balada son parfum, fouettant le visage du gamin. Son regard se remit à briller. Mais les larmes ne coulèrent pas... Il erra. Traînant l'arme de sa génitrice derrière lui, il voulait quitter le champ. Là-bas. Un petit lac. Il fallait nettoyer l'arme. A petite foulées, il arriva devant la petite étendue d'eau. Il s'agenouilla. Le vent devint une bise mordante et glacial. Son corps tremblait. Le démon fixait son reflet, ses joues étaient barbouillées de sang. Malgré le froid, il plongea ses mains dans l'eau et rinça son visage. Et par des gestes lents, il trempa le Katana dans l'eau. Cette dernière se teinta de rouge. Elle n'était plus assez limpide pour distinguer la détresse dans le regard du gamin.

En ce qui vous concerne ✗

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Un peu tout le temps..

Comment avez-vous découvert le forum ? A l'origine, sur un Top-Site.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Rien à dire, très bien fait, collant magnifiquement bien à l'ambiance.

Test RP ✗

Il faisait froid.Tellement froid, que les pieds d'Akira semblaient être poignardés par des aiguilles. Il avançait difficilement à travers les ruelles de Madorass, ayant revêtu une cape sombre. Il voulait retrouver une faille. Il savait qu'il y en avait une ici. Il le sentait. Il voulait retrouver les champs de blé et revoir sa mère. Revoir ce paysage immortel dans son esprit. Mais il ne trouvait pas la faille. A un croisement, à son grand damne, il y avait deux hommes. L'un d'eux était épais, mais avait un visage doux sans aucune agressivité. L'autre sec, maigre, avait le visage d'un chien galeux.
Akira connaissait les gens. La brute épaisse n'allait sûrement pas l'embêter mais l'autre … Fallait-il passer devant eux ? Sachant que c'était le seul chemin que le démon n'est pas sillonné. Tant pis. Il reprit sa marche, tête baissé, capuche rabattu sur le visage, serrant son emprise sur le fourreau de son arme. Comme il s'en doutait bien, un des hommes l'interpella. Et vu l'aigreur de la voix, cela devait être le manche à balais fripé.

- Eh toi ! T'as pas l'air net... T'es qui ? Lança le type.

Il ignora. Continuant sa route, accélérant discrètement l'allure. Il entendit malheureusement les pas de l'homme. Sa main se posa méchamment sur son épaule. Un rictus fendit le visage inexpressif de démon. Celui là n'allait pas survivre longtemps. C'était dans ses principes, il détestait être accosté, et encore moins touché, sans raison. D'autant plus qu'Akira n'avait fais aucun geste d'agression.
Akira se retourna. Violemment, il tordit le bras de l'homme qui poussa un cri aigre. Il recula en tenant son membre d'un air orageux. Il sortit une dague qui faisait peine à voir. La lame était rouillé et le manche partait en lambeaux. Le manche à balais se jeta sur Akira qui sortit son arme et envoya valser sa cape dans le vent. D'un mouvement sec, alors que l'homme allait l'éventrer, il s'empala tout seul sur la lame du démon.

- Il ne faut pas parler aux inconnus, ne te l'a t-on jamais appris ? Cracha Akira avec son sourire cruel.

Une fiente.Il secoua son arme pour que l'homme s'en détache. Son sang avait souillé la larme des cendres. Quelle honte de gâcher ainsi cette lame... Sa mère hanta son visage. L'envie d'aller aux champs de blé s'intensifia. Mais il était bien trop enragé. Il voulait tuer. Tuer. Tuer ! Essuyant la lame contre le corps sans vie du manche à balais, il récupéra sa cape au vol et partit dans la taverne environnante, assouvir sa rage...

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Re-Bienvenue mon Moi Réservé à Oncle Shu

Très bonne fiche ! Dommage qu'il y ait quelques petites fautes d'étourderie par-ci, par-là mais c'est pas bien méchant.
Et effectivement, ton perso a la classe. Quel bogoss. J'ai hâte de te voir RP.
Donc je te valide sans aucune hésitation.

On va attendre quelques jours avant de te valider définitivement, voir si un autre admin passe lire ta fiche (on sait jamais). J'espère que ca te gène pas trop.

(OUAIIIS EMPYR ! T'es vraiment ma p'tite soeur de karma, même si je préfère de loin New Day).

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Merci ma Moi Réservé à Oncle Shu

Je profiterais du petit délai d'attente supplémentaire pour relire et corriger quelques fautes.
~~New Day ? Tu sais quoi ... C'est ma sonnerie sur mon portable.~~
Merci pour la validation \o/
Et oui, je sais que je suis un beau gosse et que j'ai la classe !

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Voilà comme promis mon petit canard unijambiste ivre ❦

Have fun

Partons à la conquête du gnuf ensemble !
Réservé à Oncle Shu

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