''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]

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Alban Chaos



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Alban Chaos
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La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] _
MessageSujet: La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]   La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] EmptyLun 14 Fév 2011 - 17:43

Je défonce la porte de l'auberge avec un puissant coup de pied. Ce n'est pas que je n'ai pas l'habitude d'ouvrir les portes avec les mains, ce qui n'est pas non plus totalement faux vu que je n'ai pas vraiment de maison, mais j'ai à la fois la haine et une envie de meurtre! Je... Non c'est trop horrible! Il faut que je revienne un peu en arrière pour faire le bilan avec soin. Je ne sais pas ce qui ne va plus, mais je vais soit bientôt le savoir et régler le problème, soit m'enfoncer à tout jamais et me retrouver dans l'engrange interminable de la médiocrité certaine...

Il y a de cela quelques jours, je suis retourné à une ville non loin de là où je trouve généralement les plus grosses primes de ma carrière. Alors que je me rapprochais de ma destination, je suis passé à côté d'une maison isolée, en dehors de l'enceinte de la ville. C'est à ce moment- là qu'un homme au visage qui m'était familier en est sortis en tenant une jeune fille, dague à la gorge. J'étais en train d'assister à une prise d'otage en direct et je ne me sentais pas d'humeur à jouer le héros. Le père est sortis affolé en suppliant l'homme de lui rendre sa chaire et son sang. Mais il n'allait pas abandonner ce qu'il avait si chèrement "gagné", alors il continua à marcher dans ma direction.
Arrivé mon niveau, il me jeta un regard meurtrier qui me fit bailler sans pouvoir me contrôler. Il paru déconcerté car il lâcha sa prise juste assez de temps pour qu'elle puisse s'échapper dans la forêt d'où je venais justement. Elle détala comme personne ne l'a jamais encore fait! Je crois que je lui enviais un peu son énergie débordante... Bref, il lui couru après sans demander son reste. Je crois que le père aurait aimé le faire aussi, mais il était manchot avec une jambe en mauvais état d'après mes estimations. A moins qu'il n'ait cette béquille pour creuser le sol dans ses moments d'ennui.

"S'il vous plaît jeune homme, sauvez ma fille! Elle est tellement faible! Elle vient de sortir d'une longue période de fièvre et je..."

Contrairement à mes habitudes, je n'ai même pas fait attention à lui et j'ai continué mon chemin. Je ne dirais pas que la justification vaut un grain de riz, mais j'étais fatigué comme personne. La dernière traque a été tellement rude que j'ai même dû débourser beaucoup d'argent en potion de santé. Je me demande si c'est pas dans ce genre de situation qu'on distingue très nettement les égoïstes...
Arrivé dans la ville, je me suis dirigé au premier auberge qui j'ai remarqué. Alors que j'attendais le gérant occupé aux cuisines, j'ai jeté un coup d'œil aux nouvelles primes et la tête du preneur d'otage était placardé en grand, avec des multiples flèches, encadrée par de la peinture verte fluorescente. Mes yeux s'agrandirent sous l'effet du choc: sa prime égale sans conteste au moins celles de quatre malfrats de la pire espèce! D'après l'affiche, il aurait violé puis de tué la fille de Bergerac, un des général du roi! J'avais une prime alléchante sous mon nez et je l'ai laissé s'échapper! Je me suis dépêché d'aller à sa poursuite avant qu'il ne soit trop loin.
J'ai marché très longtemps dans la forêt, à la recherche de quelques indices de son passage. J'en ai trouvé pas mal, il n'est pas très prudent, mais je crois que l'indice qui m'a marqué et qui me marquera à tout jamais est la fille qui a essayé de le fuir. Pourquoi essayé? Parce que je crois qu'il l'a retrouvé! Elle était là... adossée à un arbre... les jambes écartée... les bras ballants... le visage pâle... la gorge saignante... Je crois qu'il l'a violé puis égorgé, mais je ne préfère pas vérifier. Je l'ai enterrer en la pleurant sincèrement, puis j'ai endurci mon cœur. Je lui ai promis sur sa tombe que je retrouverai ce maudit fils de"ah une biche!".

Je m'enfonce dans l'auberge sans même me préoccuper de la porte puis je regarde un à un les visages des clients... Non, aucun n'est ce chien! Pourtant, j'avais cru avoir suivit une bonne piste! Tant pis, je continuerai demain, il fait nuit. Je m'assoie à une table et noie mon chagrin dans l'alcool.
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Sybille S.D. Toledo



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Sybille S.D. Toledo
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La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] _
MessageSujet: Re: La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]   La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] EmptyMar 15 Fév 2011 - 0:56

[Vraiment désolée pour le roman XD Ça y allait tout seul. Pas obligé de faire un post aussi long hein XD ! Ça va être plus court pour les prochains !]

    « Aye encowe une ! »

    La femme frappa le comptoir de son poing et la chop suivit immédiatement après. Sybille était entourée de colosses. La jeune femme était assise sur les genoux de l’un deux, afin de ne pas tomber, l’alcool lui ayant montée à la tête assez rapidement après avoir callé quelques chopes pleines de bière. Il en profitait, elle le savait : elle pouvait sentir ses mains se balader sur elle, mais la jeune femme lui donnait souvent de petites gifles sur les mains ou alors, pinçait l’une de ses joues barbues pour le ramener à l’ordre. Elle s’était mise à boire comme une vraie alcoolique à cause d’un simple concours avec l’un des hommes présents : celui qui tenait le plus longtemps sans vomir ou sans déclaré forfait gagnait. Gagnait quoi ? Rien. L’honneur, le sentiment de la victoire et le respect des autres personnes présentes à l’auberge des gobelins musiciens.

    Sybille quittait rarement Madorass, mais c’était l’anniversaire des jumeaux et la jeune femme avait eu l’autorisation d’aller chez elle, à Vermill. Cependant, elle n’avait beau plus être en service, si elle tombait sur quelqu’un qui ne respectait pas la loi, elle devait tout de même l’arrêter au nom du Roi. Mais depuis son arrivée à Vermill, c’est-à-dire trois jours exactement, tout allait bien. La petite « ville » était bien tranquille malgré un certain nombre de malfrats qui trainait dans les rues et les campagnes … et même les bois.

    Sybille avala d’un coup sec le liquide brunâtre sous l’applaudissement des spectateurs. Elle s’essuya la bouche avec la manche de sa chemise puis reposa difficilement la chop : fallait croire que le comptoir bougeait, héhé. Puis se fut au tour de l’autre participant de boire : mais à peine avait-il bu quelques gouttes qu’il régurgita le tout sur le comptoir, au plus grand « bonheur » du barman. La voix des hommes autour d’elle s’éleva dans un cri de victoire. Ceux qui avaient misé sur le vieux barbu durent respecter le pari et les pièces d’or affluèrent. L’homme sous Sybille se leva sans peine malgré le poids de la demoiselle et l’aida à se remettre sur pied. La jeune femme mit un pied en avant, comme si de rien n’était, mais s’enfargea dans ses pieds quelques secondes plus tard. Elle se retrouva le visage coller au plancher de chêne moisit et se retourna doucement sur le dos alors que l’homme sur lequel elle était assise tout à l’heure s’agenouillait vers elle pour vérifier si tout allait bien. En voyant son visage barbu approcher, Sybille ne put s’empêcher d’éclater d’un fou rire. La jeune femme sentit son corps se soulever et sa vision se brouilla doublement.

    Puis le noir et des voix qui semblent lointaines.

    Sybille ouvrit doucement les yeux et passa doucement sa main sur son visage, reprenant une bonne respiration, comme si la bière commençait maintenant à lui donner mal au cœur. Elle frotta ses yeux, doucement et remarqua que sa vision restait toujours noire. Ses yeux tombèrent sur la fenêtre et la pleine lune y brillait. Ah ! C’était la nuit, c’est pour ça qu’elle y voyait pas grand-chose. Son idiotie la fit bien rire et Sybille se releva sur ses coudes et aperçut la seule source de lumière dans la pièce : une chandelle. En fait, elle était dans une chambre de l’auberge : les titans avaient dû l’emmener ici après qu’elle se soit effondrée au sol. Le reste de ce qui c’était passé n’existaient pas. Entre le sol et le lit dans lequel elle se trouvait, Sybille n’avait aucun souvenir.

    La jeune femme se recoucha afin d’éviter les nausées qu’elle éprouvait lorsqu’elle prenait un peu de hauteur. Elle fixa le plafond un certain temps – enfin, elle ne sait pas combien de temps précisément – puis une ombre se dessina sur le plafond. À peine eut-elle le temps de relever la tête que la pièce doucement éclairé se retrouvait plongé dans le noir. Sybille soupira doucement puis s’allongea à nouveau sur le dos : ce devait être un simple courant d’air venu du plafond, l’endroit étant assez mal isolé à certain endroit.

    Sybille se retourna sur le ventre, le visage enfouit dans l’oreiller, comme si le fait d’avoir une respiration plus difficile lui permettait de retrouver ses esprits. Puis à ses pieds, le matelas s’enfonça, doucement, puis elle sentit des mains se glisser ses fesses. Du coup, elle se mit à rire doucement : ça chatouillait. Elle voulut retourner son visage pour voir de qui il s’agissait, mais le poids de l’individu l’écrasa contre le matelas. De langoureux baisers dans le creux de son cou vinrent la faire frissonner. Sybille sentit la lame d’une arme glisser sur son bras, mais ne s’en inquiéta pas plus. Elle pouvait le « sentir » dans ce que l'individu dégageait : au début, il n’était pas venu pour lui faire du bien, mais après la réaction de Sybille à ses baisers et à ses touchés, il avait complètement changé : beaucoup moins agressif, avec une pincée d’amusement. Peut-être ne s’entendait-il pas à ce qu’elle embarque dans son jeu ...

    * * *

    Ça faisait un certain temps que Sybille était sous l’inconnu, le visage toujours coller contre l’oreiller, l’empêchant de chanter librement. D’habitude, c’était elle qui dominait. Elle avait essayé quelques tentatives pour se retourner, mais l’homme l’enfonçait plus dans le matelas et elle pouvait sentir un froid métallique dans le bas de son dos. Il avait arrêter depuis longtemps de l'embrasser. Alors qu’il avait légèrement calmé ses ardeurs violentes, Sybille en profita pour prendre le dessus. L’homme se laissa faire, comme une poupée de chiffon. La jeune femme remarqua la lame entre ses dents et arrêta tous ses mouvements en apercevant son visage. D’une de ses mains, elle saisit sa mâchoire et approcha son visage du sien. Ses yeux de glace le détaillèrent rapidement, puis lentement. Sybille ne pu s’empêcher de crier et de lui fourrer son pouce dans l’œil droit, l’obligeant à crier comme un malade. L’homme se tint la figure alors qu’il roulait en bas du lit, cherchant son arme. Sybille en profita pour se relever et s’habiller rapidement. Alors qu’elle enfilait son pantalon, difficilement, toujours sous l’effet de l’alcool, Sybille sentit la lame se glisser sous son menton, l’obligeant à se relever. Elle poussa un juron alors qu’elle sentit un liquide chaud couler sur son épaule. Elle devait y avoir crevé l’œil à ce salop.

    « Qu’est-ce qui te prend, chienne ? »

    Il appuya un peu plus fort sur la lame : Sybille retint son souffle.

    « Non … non, j’veux pas que tu répondes. Héhé. Tu m’as r’connu, c’est ça ? J’ai une belle réputation princesse. »

    Ouais, justement. Alors qu’elle entrait dans l’auberge quelques heures plus tôt elle avait aperçu l’affiche avec le visage du babouin dessus. Et voilà maintenant qu’il venait de lui filer toutes ses maladies. Sybille lui enfonça un coup de coude dans l’estomac en criant comme une guerrière, ce qui lui permit de se dégager de son emprise, mais celui-ci en profita pour se sauver, par la porte, complètement nu, son couteau en main. Il avait dû être surpris de la réaction de la garde.

    « Couillon ! R’viens ici ! »

    Sybille commença à se mettre à sa poursuite, mais à peine fit-elle deux pas que la raison lui revient : elle n'allait quand même pas le pourchasser à poil elle aussi !

    « Fait chier. »

    La jeune femme agrippa un pantalon et une chemise, mais ceux-ci étaient trop longs à mettre. Elle arracha la couverture du lit et tout en traversant la porte de la chambre, s’enroula le corps dans le drap blanc cassé. Elle descendit les escaliers deux par deux en s’emmêlant parfois les pieds dans sa « robe faite sur mesure qui cache presque rien » et aussi à cause de l’effet de l’alcool encore dans son organisme. Sybille espérait fois mille qu’il n’ait pas encore traversé la porte de l’auberge, sinon, la tâche se compliquerait, mais pour retrouver ce chien sale, elle ferait n’importe quoi. En plus, la prime était grande sur sa tête, parfait pour les dédommagements que le violeur lui devait. Parce que oui, elle venait de se faire violer – enfin, elle y avait pris plaisir un certain temps, mais c’était un viol quand même, pour Sybille, vu qu’elle n’aurait jamais accepté si elle avait su que c’était lui.

    La jeune femme était rendu à l’accueil de l'auberge, la place principal de l'auberge, là où elle avait bu comme une malade tout à l’heure. Les yeux des gens s’étaient posées sur elle, avec curiosité et parfois envie. Mais elle, ses yeux ne cherchaient qu’un homme. Sybille ne le voyait pas, peut-être qu’il était déjà dans la nature, ou alors il était allé se cacher dans une chambre à l’étage. Elle parcourra les quelques tables où se trouvaient des hommes, comme un animal. Elle était furieuse et tellement hystérique qu’elle n’avait pas remarquer la coupure au niveau de sa gorge.

    Sybille marcha lourdement jusqu’au mur où était accroché l’affiche de l’homme, l'arracha et la pointa dans toutes les directions, maintenant qu’elle avait l’attention de tous.

    « Est-ce que vous avez vu cet homme ? »

    Elle colla l’affiche au visage d’un homme barbu.

    « Vous l’avez vu oui ou non ? Il était à poil bordel ! Il a une gueule de raie !!! C’pas compliqué de le reconnaître ! S'il vient de passer la porte, j'vous bute tous !!! » Cria-t-elle.

    Elle allait le trouver et lui faire bouffer ses couilles avant de lui trouer le cul à coup de Pallas. Elle se l’était promis, au nom de tous les dieux de Feleth. Pas pour le Roi et tout ça, non ! Pour elle même.

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Alban Chaos



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MessageSujet: Re: La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]   La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] EmptyMer 16 Fév 2011 - 16:25

Alors que j'en été à ma troisième choppe de bière, une jeune femme déboule dans la salle l'air furieux. Je crois qu'elle vient de passer une mauvaise nuit et je ne préfère pas savoir qui l'a rendu comme ça! De plus, je sais ce que les femmes sont capables quand elles ont ce regard meurtrier. Elle a une entaille au niveau du cou et je crois pouvoir dire sans hésiter qu'une personne, si ce n'est celle qu'elle cherche, lui a mis une dague de bonne qualité sous le gorge. Elle marche jusque devant l'affiche de celui que je cherche puis l'arrache violemment en le montrant bien haut:


« Est-ce que vous avez vu cet homme ? »

Elle passe de table en table comme dingue en montrant le visage de son agresseur à tout ceux qui ont le malheur d'être sur son passage. Je crois que j'ai trouvé mon premier témoin à charge! Je vais devoir l'interroger, mais elle n'a pas l'air bien stable dans tête. Je vais devoir jouer la carte de la subtilité. Je m'avance discrètement vers elle et me cache dans l'ombre. Vu comment elle est agitée, je suis sûr qu'elle ne me repérera pas. Je passe juste derrière elle puis, d'un coup sec et habile, l'assomme. Je commence alors à la saucissonner.
Je sens les regards envieux qui se posent sur moi. C'est vrai qu'elle est pas mal et qu'ils voudraient bien être à ma place, mais je préfère dissiper tout de suite les malentendus.

"Ce n'est pas du tout ce que vous croyez, dis- je d'une voix forte en les regardants un par un, je suis chasseur de prime, je veux juste l'interroger!"

Ils n'avaient pas l'air convaincu du tout, ou sinon ils n'en avaient rien à faire et ne cherchaient pas savoir le pourquoi du comment. Je hausse les épaules puis sort avec la jeune femme sous mon aisselles. Une fois dehors, je me dirige vers la plus haute tour de la ville. Je monte alors tout en haut puis attache la corde à une statue qui était juste en dessous du bord, façonné dans la pierreries de la tour. Je la laisse tomber négligemment puis attends qu'elle se réveille. Je m'assois au bord, les pieds ballant en mangeant une cuisse de poulet que j'ai subtilisé discrètement et avec une grande habileté à l'un des clients.
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MessageSujet: Re: La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]   La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] EmptyMer 16 Fév 2011 - 19:41

Sybille continuait de se promener comme un animal de foire, toujours enroulé dans le drap de lit blanc cassé, l’affiche du malfrat d’une main et de l’autre la chemise et le pantalon qu’elle avait récupéré. Aucuns des hommes et quelques femmes présents à l’auberge ne semblait l’avoir vu. Il était sorti par une fenêtre ? Il se tapissait toujours dans l’ombre d’une chambre ? Il avait trouvé une autre victime ? Sybille s’arrêta au beau milieu de la pièce et poussa un juron.

« Vous êtes qu’une bande d’incapables doublés d’enfoirés !»

La jeune femme donna un coup dans la jambe d’une personne qui s’écroula immédiatement à terre. Elle devait prendre les choses en main, et ce n’est pas habillée comme ça qu’elle arriverait à quoique se soit. Tentant de censurer son corps du mieux qu’elle pouvait à l’aide de du drap, la jeune femme enfila son pantalon vert kaki et la chemise blanche, qui appartenait à son agresseur, définitivement. Elle s’était trompée de chemise, quelle gourde. Sybille murmurait des jurons dans sa barbe, sous le regard des gens peuplant l’auberge. Elle était un vrai spectacle.

« Faut toujours que je fasse tout par moi-même. »

À peine avait t-elle commencé à se rhabiller qu’elle se sentie fondre vers le sol. Son corps devint lourd, des murmures par-ci et par là surpris, horrifiés. Quelqu’un avait dû la frapper … ou alors c’était un effet secondaire très étrange de l’alcool … mais elle n’eut pas le temps de réfléchir qu’elle perdait connaissance.

* * *

Sybille se réveilla doucement, les yeux dans la brume, comme lorsqu’elle s’était réveillée plus tôt. Il ventait drôlement, voir énormément et elle pouvait sentir son corps se balancer de droite à gauche. Elle ne réussissait tout de même pas à se replacer dans l’espace temps : elle était couchée ? Debout ? Sybille murmurait des choses incompréhensibles mélangées à de petits gémissements de douleur, un peu dans les vapes, en train de doucement prendre conscience de la situation. Elle voulu se frotter la tête, étant aux prises avec un violant mal de tête, mais ses poignets étaient liés.

« C’quoi c’te connerie. » murmura-t-elle en ouvrant un peu les yeux.

Sybille ouvrit les yeux, une fois, deux fois, trois fois. Son cœur se serra et tout son corps s’immobilisa avant qu’elle ne pousse un cri qui avait dû retentir dans toute la ville. Puis soudain la peur de tomber légèrement passée, Sybille se mit à gigoter comme une sardine, comme si elle pouvait, de cette hauteur, attachée comme elle était, se sauver de cette fâcheuse situation. Sybille ramena ses genoux vers sa poitrine, comme si elle était gêné que quelqu’un en bas de la tour puisse profiter de la vue d’en dessous. Elle était quand même toujours nue en dessous de cette simple couverture.

La jeune femme releva la tête, respiration haletante, le cœur toujours battant. Il y avait un homme au dessus d’Elle, ce devait être lui le responsable de tout ça. Il ne payait rien pour attendre.

« Fais-moi remonter gros t'enfoiré ! S’pas une manière de traiter les femmes ! Si tu le fais pas maintenant, c’toi qui va faire un vol plané ! »

Sybille avait arrêté de se débattre, se cassant presque la nuque pour aperçoir l'homme légèrement au dessus d'elle. Il devait vraiment lui vouloir quelque chose pour la faire balancer comme ça dans le vide, mais il ne l’aurait pas, oh non, pas aussi longtemps que la jeune femme aurait les pieds dans le vide.

« J'ai des trucs urgents à faire ! Laisse moi partir couillon ! »

C'est vrai ! Y'avait encore l'autre violeur en liberté. Elle se remit à faire la sardine quelques secondes, la corde commençant à lui faire mal.
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MessageSujet: Re: La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]   La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] EmptyJeu 17 Fév 2011 - 13:59

Cette vue est magnifique! Et dire qu'elle n'est comme ça que quand elle est endormie! Bientôt, elle va se réveiller et s'agiter comme à son habitude, avec la même ferveur et le même engouement. Tout le monde sait qu'elle a un caractère qui donne envie de décamper vite fait, mais personne ne peut s'en passer! Évidement, sans elle, rien ne marcherait. Définitivement, cette ville m'émerveille toujours autant tôt le matin! Là d'où je suis, je peux voir le reflet jaune rosé qui se reflète sur l'eau. Le port est encore désert, mais bientôt, il grouillera de monde, surtout des marins. En attendant, je dois me dépêcher de retrouver mon type, parce que s'il trouve un bateau qui veuille bien le ramener, il sera lâché dans la nature pour un bon bout de temps! Je ne sais même pas si je le retrouverais!
Je me penche légèrement vers la dormeuse dont le sommeil me paraît bien trop long! Cela fait plus de six heures qu'elle est inconsciente et je ne sais toujours pas si je perds mon temps! Après tout, elle avait l'air, elle aussi, de le chercher. C'est vrai qu'elle est la dernière personne à l'avoir vu, mais cela ne veut pas dire qu'elle le connait. Avec un peu de chance, elle ne se souvient même plus de rien! Je me rappelle que des clients dans l'auberge parlaient d'une jeune femme qui a réussi à engloutir l'équivalent de deux tonneau de bière pendant un de leur jeu. Il parait qu'elle a gagné, mais qu'elle n'était pas vraiment dans un état convenable. En tout cas, moi j'aurais tout oublié, je ne tiens toujours pas l'alcool!

La belle au bois dormant s'est enfin réveillée! En fait, je sens que sa respiration s'accélère de plus en plus. A moins qu'elle ne fasse des cauchemars, je suis à quatre- vingt-dix- neuf pour cent qu'elle ne dort plus! Pour en être plus certain, j'augmente mon ouïe de façon à entendre les murmures comme-s'ils étaient une conversation qui se déroule juste devant moi, à voix normale. Et au moment où j'allais stabiliser mon ouïe, un cri qui dépasse de loin les plus grandes cloches de Feleth "explose" dans mon crâne! Le seul doute qui restait en moi vient de disparaître en même temps que quelques neurones... J'essuie le sang qui coule de mes oreilles, puis me penche pour la regarder.
Ah! Elle gigote la maline! Enfin, maline... Je dois rappeler que si elle tombe, elle meure. Je n'ai pas choisi la plus haute tour pour rien! Déjà, j'espère qu'elle a le mal de l'air, qu'elle a le vertige et très mal à la tête: ça me facilitera la tâche. Je la regarde se débattre avec un sourire amusé, je crois que ça m'amuse plus que je ne veux le montrer. Je n'ai pas envie d'exprimer mes sentiments devant une personne que j'ai envie d'intimider. Elle ramene soudain ses genoux sur sa poitrine... Je crois qu'elle perd la raison... Déjà?

« Fais-moi remonter gros t'enfoiré ! S’pas une manière de traiter les femmes ! Si tu le fais pas maintenant, c’toi qui va faire un vol plané ! »

Je ne réponds pas. Je veux laisser le suspens, c'est une technique d'interrogatoire qui marche très bien. En fait, il faut attendre que le suspect ou le témoin reste un bon moment à combattre ses démons, ensuite on attends qu'il sombre lentement dans la dépression et la fatigue, puis il finit par être blasé. Là, il est mûr. Il ne reste qu'à le "cueillir".
Je vais attendre de voir ses réactions. Elle a l'air d'avoir un sacré caractère, je me demande si j'ai le temps d'attendre qu'elle soit mûr. Le temps ne joue plus en ma faveur depuis longtemps! Après s'être débattu jusqu'à la fatigue, elle essaye de me regarder pour savoir à qui elle a affaire, mais je vais aller à elle. Je crois que je vais sauter la deuxième étape. Je me laisse tomber sur la statue.

« J'ai des trucs urgents à faire ! Laisse moi partir couillon !
- Ah oui? Tu crois je t'ai amené ici pour m'amuser? Je sais que tu recherches le même homme que moi alors tu vas gentiment me dire tout ce que tu sais sur lui. J'ai besoin d'information et vite, alors on ne va pas y passer la matinée! Déjà, qu'elles étaient vos relations?"

Je m'approche du bord de la statue qui est un homme qui tend son épée dans une verticale parfaite. Je marche sur le plat de la lame qui est aussi l'endroit où j'ai attaché la corde vers l'attache de la corde ensuite je m'assois juste en face, de façon à avoir le nœud de la corde devant moi pour la cas où il faudrait passer aux menaces. Je me mets alors à califourchon les yeux dans le vague. Mes pieds sont juste au- dessus de sa tête qui est dix mètres plus bas.

"Tu avais l'air furax tout à l'heure. Je suis sûr qu'il t'a fait du mal, mais c'est après que vous êtes montés ensemble, alors tu ne me feras pas croire que tu ne le connaissais pas avant"

En réalité, je n'en sais fichtrement rien, mais il faut savoir affirmer nos doutes pour trouver la vérité. Je plonge mes yeux vers la lumière du soleil juste devant moi pour vider mon esprit et réfléchir un peu mieux. Mes yeux deviennent larmoyants à cause de l'intensité du soleil, mais ça ne me dérange pas. C'est tellement beau, et Je me sens tellement bien...
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MessageSujet: Re: La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille]   La chasse est ouverte... YATA!!!!!! [PV Sybille] EmptySam 19 Fév 2011 - 1:56

    L'inconnu n’avait pas répondu à sa première question : peut-être qu’il était sourd ? Sybille releva un peu plus la tête, refermant un peu les yeux pour empêcher le trop plein de rayons de soleil de rentrer dans ses yeux. Elle levait aussi la tête pour oublier le vide sous ses pieds. Elle avait le mal de l’air, enfin, un peu, mais à cette hauteur, quand ses yeux croisaient le vide, son cœur faisait un bond dans sa poitrine. Ça lui donnait envie de crier, se balancer comme ça, mais le contrôle de soi était de mise dans cette situation.

    « Allo ? » dit-elle sur un ton enfantin, incitant l’homme à lui répondre.

    Sybille attendit quelques secondes, puis voyant qu’il ne répondait toujours pas, soupira bruyamment en baissant un peu les yeux pour fixer ses genoux toujours relevé sur sa poitrine. En temps normal, elle aurait été beaucoup plus hystérique dans cette situation, mais l’alcool lui donnait cet état d’esprit zen, quoique très impatient. Drôlement, elle n’avait pas mal à la tête, c’était plutôt dans la nuque qu’elle avait mal pour dire vrai, comme si la douleur c’était amassé à cet endroit précis.

    Sybille l’insulta une deuxième fois en l’intimant de la laissé partir, sinon il aurait de sérieux problème et cette fois, l’homme lui répondit.

    - Ah oui? Tu crois je t'ai amené ici pour m'amuser? Je sais que tu recherches le même homme que moi alors tu vas gentiment me dire tout ce que tu sais sur lui. J'ai besoin d'information et vite, alors on ne va pas y passer la matinée! Déjà, qu'elles étaient vos relations?

    Sybille fronça les sourcils quelques instants avant que son visage se fronce aussi sous le coup du questionnement. Quel homme ? Il la prenait sûrement pour une autre personne. Puis elle entendit des pas au-dessus de sa tête. Elle releva les yeux, mais elle aperçut seulement deux pieds, ainsi que le magnifique nœud qui la retenait dans les airs : Sybille avait compris parfaitement son petit jeu. Il était prêt à la laisser s’écraser au sol comme une mouche. Tsss, comme si la garde royale allait laisser passer ça, le meurtre d’une garde de son niveau. Garde … en ce moment elle serait peut-être général si ce n’était sa lacune niveau langage.

    "Tu avais l'air furax tout à l'heure. Je suis sûr qu'il t'a fait du mal, mais c'est après que vous êtes montés ensemble, alors tu ne me feras pas croire que tu ne le connaissais pas avant"

    Puis soudain, une illumination : la jeune femme éclata de rire, un rire sincère, qui la faisait se balancer encore plus dans le vide. Ah ouais, lui aussi voulait CET homme.

    « T’es trop con toi. Tu d’vrais juste fermer ta grande gueule … »

    Sybille soupira et puis enchaîna sur un ton plus doux :

    « Il s’rait djà mort si tu m’avais pas assommé, enfoiré. »

    La jeune femme soupira, puis reprit de plus belle, toujours aussi vulgaire et agressive :

    « Je l’connais pas c’te salop ! Tu t’fourres les deux doigts dans les yeux. Et pis je t’en dis pas plus, t’as qu’à me r’monter, p’t’être que j’vais être gentille et te dire c’que j’sais … et pi t’es qui toi hein ? Un boucher ? Tu fais des saucisses à longueur de journée ? Pouhahahaha ! Maîtriser l’art des saucissons c’est ta vie c’est ça ? Écoutes, ça se fait pas sur des humains, alors va t’faire fourrer par un cochon et r’vient me voir après. »

    Sybille tenta d’essuyer ses larmes de rire avec son épaule, mais c’était peine perdue.

    « Ah là, t’as vraiment une gueule de raie hein ?! » dit-elle en glissant sa tête par en arrière pour apercevoir – à peine – le visage de son « kidnappeur ».

    « Et pis tu devrais rester hors de tout ça … et me libérer tout de suite, parce que j’crois que t’as pas envie d’avoir la garde royale aux fesses. Ça serait triste hein ? Et puis c'vrai que le temps nous file entre les doigts ... »

    Elle aussi, allait jouer sa carte de l’ambiguïté, il n’allait pas l’avoir aussi facilement, oh que non.

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