Calypso avait décider de se rendre à la foire de Beolan, pour se ravitailler en ingrédients, potions et tous ce qui constitue le train-train quotidien de tout magicien. Elle entama donc ce petit voyage de quelques jours. Il faut dire que ces temps-ci elle s'ennuyait ferme. Aucune mission de Arphoss ne se manifestait. Finalement la seul chose que lui avait rapportée cette entretient était cette amulette magique, lui permettant d'ouvrir des failles facilement. Elle poussa un long soupir et continua le chemin entrepris. Après tout, elle avait du temps libre et comptait bien l'utiliser. Mais la nuit venu trop vite, elle dut se rendre dans une auberge, pour ne pas passer la nuit dehors. Et elle n'en avait aucunement envie. D'après ses informations l'auberge la plus proches était celle des "trois lieues". Elle allait encore devoir côtoyer des ivrognes, vandales et autres paysans. Même si cela était le temps d'un repas, elle ne le supportait pas. De toute façon, elle et la compagnie, sa fait deux. A peine avait elle l'auberge en vu, qu'un homme en sortit en courant, il ne fit même pas attention à Calypso. Il paraissait effrayé, choqué et ne voulait pas s'arrêter de courir avant d'avoir mis une bonne distance, entre l'auberge et lui. A son accoutrement, la jeune démone reconnue que c'était une cape blanche. Elle fronça les sourcil et pénétra dans l'auberge. Celle-ci était dévastée. Un groupe de personnes se tenait un peu en retrait, et regardaient admirablement un homme en cape rouge, se tenant devant eux. Le tavernier était recroquevillé derrière son comptoir et tremblait de toute ses forces. Calypso lui lançât un fine bourse en peau et dit:

- Je mange et passe la nuit ici, tâche de préparer mon repas convenablement.

Elle toisa du regard les inconnus devant elle. Elle les aurait bien tuer, tous. Mais l'homme qui était devant eux semblait plutôt puissant, de plus il émanait une aura que Calypso reconnut bien. Celle du Vein. Pourtant elle n'arrivait pas à cerner de quelle race faisait il partit. Pourquoi était il avec des humains ? Il voulait les tuer ? Pas très bavarde d'habitude, sa curiosité l'emporta. Sur son ton glaciale habituel elle demanda :

- Que fait tu ici ? Homme du Vein.

[Ps: Les nouvelles couleurs sont juste trop bien, merci :D]

Calypso vit qu'il soigna une humaine. Elle décida alors je ne pas essayer d'attaquer les humains. Si il était de leur coté, elle ne serait pas en bonne posture. Elle poussa un soupir. L'homme lui demanda qui elle était. Il fit également savoir qu'il ne voulait pas que tout le monde sache son identité,et qu'il ne désirait pas parler de sa venue ici avec elle. Il parlait bien pour un "démon".
*Surement encore un illuminer* pensât elle en levant les yeux au ciel. Après réflexion elle n'avait jamais vu la technique qu'il avait utilisé pour soigner l'humaine. Après tout, il y avait tant de choses qu'elle ignorait. Elle était tentée de tuer tous ses humains. Ces êtres si insignifiants pour elle. Répandre leur sang sur chaque parcelle des murs serait tellement simple pour elle. Mais ce mage était là. Il paraissait assez puissant, sans doute plus qu'elle. Peut être leur pouvoirs était il égaux, mais il était clair qu'elle ne le dépassait pas en puissance. Si elle voulait l'avoir, cela serait par la ruse. Mais Calypso n'était pas la plus rusée qui soit. Elle n'était pas bête, mais question subterfuges... Enfin ce n'était pas son fort. Elle décida de répondre tout de même à son interlocuteur. Histoire d'avoir plus de temps pour réfléchir à ses agissements.

-Démone ? Tu prononce ce nom comme si il te dégoutait, pourtant tu n'est pas si différent que moi. Homme du Vein ...

Elle détacha bien les syllabes de la dernière phrase qu'elle venait de dire. Elle le fixa, elle adorait être insolente. Même si cela devait lui couté cher, elle ne pouvait s'en empêcher. Après tout Calypso était une petite peste arrogante & égoïste. Que pouvait-on espérer de plus d'elle ? Elle regarda autour d'elle, essayant de déterminer ce qui avait pu se passer, avant qu'elle n'arrive. D'après ce qu'elle avait vu une bataille impliquant des capes blanches avait eu lieu. Sûrement contre des rebelles, sinon qui d'autres ? A ce qu'elle savait, ils étaient les seuls à oser se dresser contre le roi. Elle compris alors. Elle ouvrit sa bouche et lentement un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Ho, un Démon au service des pauvres humains martyrisés par leur roi. Quelle noble cause défends-tu. Bravo. J'en ai presque pitié. C'est pour dire à quel point cela me touche.

Elle applaudis, en direction des autres humains, dont la moitié était assit par terre, soit blessés, soit la tête en l'air regardant bêtement la Démone. Son sourire s'agrandit. Elle toisa une fois de plus l'homme, du regard. Elle lâchât amèrement :

- C'est pitoyable !

Avant de se diriger vers l'escalier, pour monter à l'étage. Elle voulait vérifier si ils partaient . Car passer la nuit si ils étaient présents à l'auberge n'était pas très prudent. Si ils partait, elle restait. Si il persistait lui et ses "insectes", elle tuerait le tavernier, récupérerait son dû et filerait autre part.

Calypso montait lentement les escaliers fessant craquer le vieux chêne qui le constituait. Une voix siffla doucement dans ces oreilles. Le Mage communiquait encore avec elle. A ces paroles elle s'arrêta net et le fixa méchamment. Sa y est il l'avait mise de mauvaise humeur. Calypso s'énervait rarement. Mais sa mauvaise humeur était presque constante.

-Tu ose me menacer en plus ? J'ai presque peur. Que va tu faire ? Lancer tes "chiens" d'humains qui soit disant t'obéisses ?

Elle redescendit les escaliers et se mis en face de lui, toute en gardant une bonne distance entre eux.

-Ou alors tu préfère que je m'endorme et me tuer pendant mon sommeil en bon Démon que tu est. C'est d'ailleurs toi qui l'a suggérer plus tôt.

Elle croisa ses bras, et s'assit sur une chaise à proximité. Elle tapa bruyamment deux fois sur la table. Le tavernier rappliqua immédiatement avec une assiette de viande et une chope d'eau. Elle commençât à manger sous le regard de tous puits fini par dire:

-Alors j'attends ?

Elle se remit à manger la viande, qui n'était pas vraiment très bonne. Elle avait un goût âcre qui la rendait presque immangeable. Mais par ces temps il fallait bien se contenter de se qu'on avait. Elle vit que malgré la qualité plus que douteuse de sa nourriture un humain la regardait avec envie. Elle leva son regard sur lui et dit le plus poliment qu'elle put:

-Tu en veut ? De toute façon je n'est plus faim ?

L'homme secoua avec conviction la tête en signe d'approbation, trop content de la chance qu'il avait de se ravitailler. Apparemment le combat lui avait donner faim. Elle approcha doucement l'assiette de l'homme et en fit tomber le contenu à terre. L'homme loin d'être déranger par ce geste ce jeta à terre et dévora littéralement la viande. A cet instant on aurait pus le comparer à un chien sans problème.

-Quel fière petite armée à tu là. Comme je te jalouse d'avoir des humains à ta botte !

Ironisa t-elle, en fixant le Mage.

Ce ne fut pas bien long avant qu'un soldat derrière qui avait l'air plus haut en rang se lève et se dirige vers l'homme penché vers le sol a manger les reste de la démone. Ce soldat portait une cape cachant son visage pour être sur que, durant les combats, les troupes du royaume ne le reconnaisse pas. Il tenait à garder sa liberté de mouvement.

*Comment ose-t-il, nous faire paraitre si mal!!*

Il prit son allier à terre et le leva. Il le mena jusqu'au comptoirs et s'arrangea pour qu'on lui serve un vrai repas, digne d'un soldat de la rébellion, pas d'un de ces rats du royaume.

- : '' Tu nous fait paraitre vraiment mal en faisant cela, nourris toi comme il se doit. Arrête d'avoir l'air d'un de ses rats du royaume!!!''

On pouvait voir l'immense gêne dans les yeux du soldat, on voyait que ce dernier ce sentait mal de s'être laisser mal traiter ainsi. Ce n'était bien pas parce qu'il était humain qu'il devait souffrir. La démone allait trop loin et la rébellion passait pour des faibles humains incapable. Le Capitaine se retourna vers la démone et commença a marcher vers elle d'un pas tranquille signifiant qu'il voulait seulement parlementer. Il la regarda droit dans les yeux. Il pu s'apercevoir que la conversation ne serait pas plaisante.

- : '' Sa alors!!, vous ne comprenez rien vous??, si nous suivons cette homme c'est bien parce que nous en avons choisis ainsi,Tous les hommes ici présent sont libre. Nous le suivons simplement car nous croyons en lui et parce que nous avons les même convictions. Personne n'est a la mercis de quelqu'un ici et chacun a le droit de choisir son chemin. Je pourrait franchir la porte immédiatement et quitter ce groupe sans même avoir peur de me faire tirer un flèche dans le dos, mais jamais je ne ferais cela puisque ça ne ferais que faire reculer les chose. Alors si tu crois que nous sommes de pitoyables humains, réfléchi à cela, nous possédons tous le choix et nous avons tous décider de suivre ce mage!!''

Wolke commençait un peu a être en colère, il détestait que l'ont traite ses troupes de la sorte et il allait tous faire pour leur rendre leur juste status. Il retourna au bar et y invita tous les soldat a venir le rejoindre.Il commanda des repas pour tout le monde pour qu'ils soient ainsi rassasié et qu'ils arrêtent de mal paraitre.

Calypso écoutât les deux hommes déblatérer sans grande conviction. Avec les humains c'était toujours la même histoire. Le démons étaient les pires infamies qui est été portées sur le monde Gris et bien entendue les Humains étaient le stéréotype de l'homme parfait. A les entendre on pourrais comprendre sa. Elle leva les yeux au ciel, puis les posa sur l'homme qui avait relever son compère affalé à terre pour manger et pour enfin détourner son regard vers le Mage. Elle finit par dire sur un ton ironique:

-Ho, Excuser-moi de mes paroles. J'avais oubliée à qu'elle point les Humains sont des créatures nobles, qu'ils ne cherchent évidemment que la paix et sont toujours respectables. Comparée à nous pauvre Démons.

Elle marqua un tant d'arrêt plus ou moins long et repris plus sérieusement:

- Vous pourrez faire des éloges tant que vous voudrez sur votre misérable Peuple. Mais vous êtes loin, très loin d'être parfait. Regardez-vous, vous vous tuez entre vous juste pour une histoire de Pouvoir. Et je ne compte même pas le nombre d'humain que j'ai vus, tuer & massacrer. Nombre d'entre vous recherche la destruction & le pouvoir absolut. Ne vous croyez pas supérieur au Démons juste parce que une poignée d'hommes veulent la Paix.

Elle avait envie de tous les tuez, là sur le champs. D'arrêter ses paroles inutiles, et de les égorger un à un en commençant par ce maudit Mage. Elle se leva d'un coup, mis sa main dans sa poche et attrapa son poignard. Ou moment ou elle allait le sortir elle se ravisa. Elle se dirigeât vers le tavernier, lui chuchota quelque chose à l'oreille et sortit de l'auberge sans se retourner. Elle montât un cheval abandonner là par les capes blanches et sans se presser s'éloigna de l'auberge. Alors qu'a l'auberge tous était tournés vers le tavernier, celui-ci finit par déclarer timidement:

- Elle ... Elle a dit qu'elle avait régler la somme de tous les repas.

Elle allait leur montrer, que les Démons n'était pas tous comme la majorité des Humains...

- Elle ... Elle a dit qu'elle avait régler la somme de tous les repas.

Ces paroles avaient geler le sang de Wolke. Elle lui payait le repas de ses hommes. Elle n'était peut-être pas aussi cruelle qu'il l'avait cru. Ses premier énoncé en rentrant dans l'auberge l'avait fait paraître comme une démone sans pitié. Elle avait oser ridiculiser un de ses anges. C'est quelque chose qu'il n'avait point accepté. Il s'était repris en allant chercher l'homme en question et en le nourrissant comme un homme mange, pas comme un rat. Et elle venait de payer ce qu'il avait déjà payer en commandant. Elle n'avait même pas vérifier si la commande était payer.

Cela lui rajoutait un peu de bonté, mais bon, elle était parti et c'était pour le mieux. Le combat féroce contre les capes blanches avec ronger l'énergie des soldat. Wolke prit donc le soin d'aller louer des chambres, ne sachant point si leur chef allait bientôt se réveiller. Il voulait qu'Ils se reposent donc il laisserait son propre sommeil de côté pour que ses hommes puissent reprendre des force.

Il allas voir l'aubergiste et loua toute les chambres qu'il lui restait. Il se tourna ensuite vers ses hommes pour leur parler.

- : Aller vous reposer, vous le mériter. Je vais m'assurer de monter la garde. Restez tout de même prêt, si quelqu'un revient ou si notre chef se réveil, nous auront besoin de vous.

Les soldats prirent un à un la clef de leur chambre et montèrent a l'étage du dessus pour s'y reposer. Les soldats ainsi en train de se reposer, Wolke se permis d'aller voir un de ses chefs, Ezékiel. Il se rapprocha pour lui parler.

- : Alors, comment va notre chef??, se porte-t-il mieux?, tout ce que je désire c'est que vous ailler l'aider a se remettre des combats, vous pouvez allez le rejoindre pour accélérer la guérison, je vais m'assurer de monter la garde.

La nuit était à présent tombée et un vent frais se levait caressant le visage de Calypso. Elle n'était pas loin de l'auberge, elle n'était pas pressée de trouver un autre endroit ou elle pourrais passer la nuit. De toute façon vu la tournure des événements il était probable qu'elle se retrouve à dormir dehors. Alors qu'elle réfléchissait si elle connaissait un abris dans le coin, des bruits provenant de devant la colline à deux ou trois kilomètres de là attira son attentions. Au fils du temps & grâce à quelques incantations son ouïe s'était nettement améliorée. Mais elle ne distinguait rien de bien net. Comme un bourdonnement incessant. Elle plissa les yeux et vit une vague noire approcher plus ou moins vite de l'endroit ou elle se trouvait. Des cavaliers , sans doutes des bandits. Mais un détails attira son attention. Jamais des bandits ne porteraient de longues capes blanches, il se ferait remarquer trop vite. Le Royaume avait donc déjà réagit à l'attaque de la taverne et avait décider de riposter ?! Ou bien cela était juste une patrouille de passage ? A vue d'œil ils devait être dix ou quinze mais pas plus. Leur longue cape blanche flottait derrière eux donnant l'impression à Calypso qu'un nuage avançait vers elle. Elle poussa un petit soupir et fit demi-tour. Elle décida de retourner à la taverne. Elle prendrait son temps, ne voulant pas fatiguer son cheval si elle voulait quitter les lieux précipitamment. Elle ne voulait pas non plus ouvrir un portail pour fuir, cela userait beaucoup trop d'énergie si elle tombait nez à nez avec un démon dans le Vein, elle n'aurait aucun moyen de défense. En quelques minutes à peine elle était devant la porte de bois en morceaux. Les Soldats étaient apparemment tous endormis car il en restait seulement un dans la pièce. Elle le fixa et finit par déclarer sur sont habituel ton glaciale:

-Je suis venue vous souhaitez bonne chance.

Le Soldat la considérât, ne comprenant apparemment pas le sens de ses paroles. Elle lui tourna le dos et sortit de l'auberge. Le bourdonnement dans ses oreille s'amplifiait. Elle montât son cheval et entama le chemin du retour qui la mènerait à la ville. Il s'étalait sur une vaste plaine déserte. Ainsi elle pourrait voir l'auberge facilement en se retournant, et peut être apercevoir le combat.

Les galops au loin se faisaient entendre, Il y avait une tonne de cheval en direction d'ici et même le sol tremblait. IL fallait partir au plus vite. Wolke siffla du plus fort qu'il put. Ses troupes, entrainées et expérimenté comme il l'était vinrent le rejoindre en l'espace de trente seconde. Ses rangers sortirent de l'auberge pour se cacher dans les arbres environnant, les arcs sortit et prêt à se battre. Le reste des anges sécurisa le ce qui restait de l'auberge avec les autres troupes rebelle. La défense en place, il ne restait plus qu'a attendre l'ordre du chef.

Il courra au deuxième étage, et vit la porte fermé. Il cogna et sans plus tardé se mit a parler au travers de la porte.

- : CHEF!!! il faut se dépêcher, les capes blanches reviennent en plus grand nombre, nous devons partir immédiatement. Nous avons formé un périmètre de sécurité qui va être bien dur à briser, mais au nombres qu'ils sont, nous auront pas le choix de prendre la fuite. Le plus tôt possible pourrait éviter de tragique accident. Je vous attendrai en bas.

Le capitaine redescendit à la course. Étira son arc. Et se mit prêt au combat, prêt à escorter son chef dès que celui-ci en aurait besoin. IL fallait se dépêcher ou des accidents terribles pourrait arriver.