''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 La Mortelune.

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AuteurMessage

Seïren Nephtys

Les Songes Hurleurs.

________________

Seïren Nephtys
________________


Race : Humaine
Classe : Ennéade
Métier : Aucun
Croyances : Dieu des songes
Groupe : Solitaires

Âge : 20 ans

Messages : 46

Fiche de Personnage :
Songe de sombre.


La Mortelune. _
MessageSujet: La Mortelune.   La Mortelune. EmptyMer 6 Avr 2011 - 17:43

    Laisse ton cœur se faire brûler par les ombres, j'aimerai juste être en train d'oublier.




Personnage


Nom : Nephtys.
Prénom : Seïren.
Rang : Les Songes Hurleurs.

Âge : Environ vingt ans.
Sexe : Féminin.

Race : Humaine.
Classe : Ennéade.
Toutes les capacités dîtes magiques sont utilisées grâce au psychique de la détraquée. D'où vient le nom ? Elle ne sait plus vraiment. Du fond d'un cauchemar peut-être. Peu importe. Grâce à son esprit mutilé, elle peut faire certaines choses..
Métier : Aucun réellement. Elle aime les fleurs et les potions, c'est tout.
Croyances : Dieu des Songes.
Elle y croit, sans réellement s'en rendre compte. Souffrant d'une profonde schizophrénie, c'est sa seconde personnalité qui lui ordonne de s'infliger les tortures physiques desquelles elle est désormais l'auteur. Cependant, son but dans ces rituels n'est pas tout à fait le même que la plupart des croyants, presque, certes.
Groupe : Solitaire.

Équipement : Au fond d'elle, Seïren ne possède guère plus que quelques souvenirs au goût amer. Mais elle garde, depuis peu, une besace en cuir sur elle, contenant une ou deux fleurs séchées, mélangées à quelques plantes, et fioles. Elle y met tout ce qui lui plaît, si son regard est ému par une brindille, elle la mettra à l'intérieur. Autant dire que si l'on fouille, on peut y trouver toutes sortes d'objets inutiles, et aussi quelques objets coupants.
Talents de combat : Elle n'est pas une combattante, au corps à corps, ni une combattante à distance. Se battre, elle ne sait pas le faire. Pourtant, mettez lui un couteau entre les mains, et elle se découvrira une habilité sans pareille pour ce qui est de trancher, ou de découper.
Talents de magie : Miasme, des asticots partout sur votre peau. Le grattement insalubre d'un insecte à l'intérieur de vous. Des cafards qui apparaissent devant vos yeux en cliquetant. Grattez, grattez, grattez pour les faire disparaître.
Spectre, un pouvoir quasiment aléatoire et très rare, venant du poids écrasant de sa seconde personnalité, dans son esprit. D'un regard, avec de la concentration presque inhumaine, elle peut créer d'horribles plaies sur le corps de sa cible, des entailles qui gagneront en profondeur jusqu'à ce que la victime détourne les yeux. Ce qui, par fureur de survivre et besoin d'éliminer la menace, se produit rarement. Ainsi, le corps abîmé, dégageant des vapeurs de sang de ses blessures surnaturelles, crève, mutilé.
Rythmique, les hurlements songeurs. Le cri guttural, naît d'une peur et d'une douleur sans fond, grouillant au fond de son ventre.
Voilà de nombreuses capacités, fort meurtrière, et nécessitant une force d'esprit infaillible. Seïren ignore qu'elle est concrètement capable de produire tout cela quand elle veut, de plus, trop sensible, trop fragile, souvent quand elle essaye d'utiliser les miasmes et les spectres, ils se retournent contre elles, et c'est dans ces moments que les crises refont surface. Aussi, lorsqu'elle se sent tellement menacé, elle ne prend pas le temps de réfléchir et « préfère » laminer son « adversaire » avec sa dague.
Talents divers : La capacité d'endurer la douleur physique. Subsister plusieurs jours l'estomac vide n'est pas un désagrément pour elle, comparé aux maux qu'elle s'inflige elle-même. Sinon, son imagination est très grande, souvent morbide et dérangeante, elle est cependant très active. Seïren est capable de se raconter des histoires dans sa tête pour ne pas penser au reste. Malheureusement, lorsqu'elle essaye de les retranscrire sur le parchemin, cela ne donne que de vulgaires pattes de mouches maladroites.
Pouvoirs particuliers : Un pouvoir aussi compliqué et dévastateur que malsain et horrifiant. L'adolescente l'a développé sans réellement s'en rendre compte. Dans une de ses crises de larmes ou de colère, elle hurlait pour cracher sa peine, et de part son affinité avec les arts occultes, ses cris sont devenus une arme. Gutturaux, s'apparentant à des grognements, une fois entrés dans l'oreille humaine (et pas que) ils créent une musique macabre, faite de sons plus étranges les uns que les autres. Le sortilège ne peut pas tuer, techniquement. Mais la folie que crée la musique mêlée aux cris peut pousser au suicide. Bien que de nombreuses personnes plus résistantes soient certainement capable d'y résister. Habituellement, les personnes qui résistent auront les oreilles ensanglantées, et des migraines épouvantables. Les autres quant à eux... Égorgés de leurs mains, jetés du haut d'une falaise, noyés volontairement, toutes sortes de fins possibles, et inimaginables. Pour produire ce sort, il faut qu'elle le souhaite. Elle peut très bien hurler, sans créer de musique.

Rythmique de l'Ennéade.:


Apparence physique : Il a ce voile de brume, qui se dessine à la lumière de la lune, en cette nuit d'hiver. Un épais manteau aux lèvres fantomatiques et froides. Sur ce sentier obscur, aux bordures mortes. Le vent est glacial, et semble mordre chaque parcelle du paysage. Les arbres, la terre, même la brume tremble sous sa caresse meurtrière. Mais pourtant, à travers ce voile grisâtre, une silhouette se distingue. Grande, et frêle. Peut-être un peu trop. Sa peau, pâle et laiteuse, ressort, comme dépourvue de la moindre imperfection. Une peau lisse, et douce, s'étendant sur tout son corps, aux formes discrètes. Une chevelure, raide et longue, au volume sublime, d'un noir qui n'a rien à envier au charbon ou aux plumes soyeuses d'un corbeau. Une frange, tombant sur son front, et donnant sur ses yeux. Deux prunelles d'un bleu foncé, allant au gris sous un éclairage solaire. Deux iris profondes, qui pourraient s'apparenter à un ravin profond. Pourtant, ce sont deux iris fendues et qui si l'on y plonge vraiment, laisseront voir la tristesse d'une âme brisée, par une souffrance trop cruelle. Un visage maigre, aux traits si délicats pourtant. Un air de petite fille à l'innocence perdue, mêlé à celui d'une femme totalement dévastée. Des lèvres bien dessinées, dotées d'une couleur pourpre, qui se veut presque sanglante. Un cou fin, descendant sur des clavicules qui se discernent trop, sur de petites épaules, fragiles, sur tout un corps maigre. Vêtue de ce qui aurait pu être une robe, d'un tissu bordeaux, les pans déchirés, une bretelle décousue, laissant apercevoir sa poitrine anorexique. Les bras le long de son corps donnent sur ses mains, grandes, mais d'une grâce rare. Les doigts délicats, mais les phalanges abîmées. Comme si elles avaient été frottées sur de la roche... Ou pire. La brume se dissipe, et peu à peu, ses cheveux semblent moins soyeux, de multiples nœuds les déracinent. Sa peau semble moins parfaite, meurtrie à de nombreux endroits. Coupures, brûlures, nombres de blessures... Les yeux presque noirs, désormais. Les traits moins doux, lui offrant un visage déformé par la douleur, par la peur. Certains ongles incrustés d'une matière rougeâtre, ressemblant de trop près à du sang. Une fois l'illusion de perfection déchirée, le masque chimérique jeté à terre, là voilà, cette silhouette. Petite fille brisée, petite fille souillée.

Le soleil se veut cruel, chaud. Trônant dans un ciel dépourvu du moindre amas d'humidité. Il inonde les terres, et désormais, la silhouette se veut fantôme. Assise et mieux vêtue, sur un rocher abîmé, sa peau resplendirait presque à la lueur du jour. Ses cheveux sont mal attachés, ils glissent à quelques endroits, sur son visage, dans son dos, le vent les fait voleter. Ses iris sont grises, elles paraîtraient presque translucides. Comme un acier qui serait devenu transparent. Sa robe rougeâtre a été recousue grossièrement, mais les rayons du soleil ne cachent pas ses plaies. Ils ne cachent pas la marque bleuâtre sur son bras. La marque d'un hématome. Marque éternelle d'un hématome infecté, chassé magiquement. Le soleil ne cache rien de son corps, en réalité. Il laisse tout apercevoir. Mais elle reste assise, les traces d'un sourire sur les lèvres. Les mains gantées de noir, ou parfois embellies, de chevalières ou de bague enrobant la majeur partie du doigt. Un pendentif se balance sur sa poitrine, une griffe. Elle reste assise, sous la lumière du jour. Une douleur vrombissant au fond de son ventre. Elle reste assise, comme une Lune morte, qui se putréfie au rythme du vent qui hurle, sans que les montagnes ne ploient devant lui.


Caractère, personnalité : Autant le dire tout de suite, voir Seïren absolument calme et tranquille, est une chose rare, voir inexistante. Elle est souvent effrayée, par on ne sait quoi, terrifiée même. Par les voix qu'elle entend, ou les hommes qu'elle aperçoit. En colère ? Pas souvent. Enfin, c'est difficile à dire. Il lui arrive d'entrer dans des crises, où elle devient totalement folle. Dans ces moments-là, elle peut hurler, ajoutant parfois des mots à ses cris que personne ne comprend, ou elle peut égorger, éventrer et arracher les boyaux, surtout aux petites filles. Bien que personne ne s'en rende tout à fait compte, elle est schizophrène. Elle obéit à des pulsions morbides, et s'inflige des douleurs sur son corps qui parfois dépasse l'entendement. Vous pensez que c'est de part sa « croyance » au Dieu des Songes n'est-ce pas ? Pas véritablement. Elle écoute l'Avorteuse, celle qui lui parle dans sa tête, celle qu'elle voit à ses côtés parfois. Imaginez-vous ? Si jeune, et depuis si longtemps, écouter les ordres d'une personne qui n'existe même pas ? Auriez-vous cru cela possible, qu'une si petite fille se fasse autant de mal volontairement ? Non bien sûr... Sinon, seule la nuit parvient à l'apaiser, bien que de nombreuses peurs la hantent, lorsqu'elle avance dans l'obscurité d'une forêt. Mais lorsque la Lune éclairera sa route, elle pourra marcher calmement, ou même se décider à nourrir son corps faible. Quand les gens l'abordent, il ne faut pas s'attendre à de la sympathie. L'adolescente déglutit souvent lorsque l'on attend quelque chose d'elle, déglutit et panique. Pour fuir, le plus souvent, trop angoissée.

De nombreuses choses lui sont inconnues, comme la moquerie ou même les blagues salaces. Elle ne comprend pas le sens cachés derrière ces mots parfois crus. Mais elle se rend compte qu'ils sont dépourvus de pureté. Alors, elle pleurera. Oui, la petite pleure souvent. Parfois pour rien, ou du moins pour quelque chose que l'on ne comprend pas. Enfermée dans sa tête, elle pleure parce qu'elle s'est elle-même blessée. Ou parce que l'Avorteuse s'en est chargée. Pourtant, elle a besoin d'elle pour survivre, trop faible, une fois seule, psychiquement. Beaucoup de choses l'effraient plus que n'importe quoi. Les hommes d'âges murs, surtout. Les puits, et les chemins sinueux dont on ne voit pas le bout. Des peurs que l'on qualifierait d'enfantines. Un corps faible, un esprit faible. Des songes de petite fille, mais aussi des songes qui Ô grand jamais ne devrait s'insérer dans un esprit d'adolescente. Alors, vous pensez toujours qu'elle a un caractère ? Une personnalité ? Non, cette gamine est une perle de tristesse, qui ferait pleurer un rocher. Rien de plus. Parfois, elle saura parler, peu certes, mais prononcer quelques mots pour exprimer quelque chose. Même aider quelqu'un, tout dépendra de son état. Mais sa tranquillité ne dur jamais, et n'est jamais entière. Toujours ponctuée de délires, de sa voix. Ma voix... Ou d'images atroces, qui sont en fait, des souvenirs morbides qu'elle préfèrerait oublier.

Autre la nuit, les fleurs savent lui parler, à leurs manières. La petite sait pourquoi, mais nulle autre ne comprend son adoration parfois malsaine pour les fleurs. Surtout les orchidées. Il lui arrive d'en laisser une ou deux, à côté d'un corps qu'elle aurait maltraiter. Une petite fille qu'elle aurait tuer. Comme pour s'excuser. Tout ça, a rapport avec son passé, son enfance. Dont elle se souvient très bien. Si elle le voulait, elle pourrait le raconter d'une manière qui aurait fait mourir de jalousie n'importe quel conteur. Mais elle enfouie tout au fond d'elle. Elle est secrète. Se liant parfois avec certaines personnes, mais ne leur révélant jamais rien sur ce qui a démoli le début de sa vie. Seïren voudrait oublier.. Mais je suis toujours là. Pour lui en empêcher...



Histoire : Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être, n'importe quel animal. Tout sur son passage, peut partir en fumée. Mais pourtant, en cette journée chaude, le soleil trônait au milieu du ciel. Bleu. Dépourvu du moindre nuages. Le vent, agité, rafraichissant l'air. Ce royaume aérien régnait, au dessus d'un grand champ de blé. Les épis dorés penchés, se frôlaient, dans un son de bruissement calme. Nul autres bruits que celui de la nature ne venait troubler ce paysage. Printemps flamboyant, veille d'été. Frissonnant encore d'un hiver glacial. Et là, dans le grand champ de blé... Nous avons goûté le parfum de l'été. Savouré la caresse de l'hiver. Inspiré la pureté de l'automne. Bu la sérénité du printemps. Et désormais, nos rêves s'évadent, dans ces nuages, reflets de notre ennui. Que ton âme me consume, moi qui t'enferme dans une géhenne n'ayant aucune sortie. Pardonnes moi. Ces mots.. Ils se perdaient, dans un gouffre de souvenirs troubles. Plongez à l'intérieur, creusez ces prunelles grises agrémentés de petites taches bleuâtres. Petits taches de poisons.. Poissons perfides, tirant les restes d'innocence au fin fond des eaux sombres. Une si petite silhouette, au milieu des blés. Un visage si délicat, une longue chevelure, valsant avec le vent, s'emmêlant dans son dos. Petit corps d'enfant, au regard si sombre, si triste. Acier brisé. Pourtant, toujours un sourire, sur des lèvres gercées. Toute la force qu'il lui restait, pour cet infime sourire. Presque sincère. Visage si délicat, arborant une joie qui se voudrait vraie mais qui en réalité, est des plus fausse. Persuasion. Tu es heureuse.. Ravagée. Derrière cette joie inventée, une délicatesse ravagée par ses traits dévastés. Placez un miroir, faîtes lui voir son reflet. Elle affichera le même sourire.. Mais son reflet, lui, sera déformé. Par la rage ? La tristesse ? La douleur ? Qui sait. Certainement les trois, se mélangeant pour former un manteau de souffrances aux griffes perçantes. Son reflet hurlera. Pieds et poings liés. Les larmes couleront, le corps saignera. Et elle hurlera, encore. Pour que la Lune elle-même l'entende, dans ses cauchemars. La Terre en tremblera, et les larmes argentés de l'astre nocturne, elles aussi, couleront. S'abattant sur le monde, pour tout ravager. Elle est là. Toujours souriante. Au milieu de ce printemps flamboyant, doté d'une pâleur qui déteint, au milieu de ces vives couleurs qui forment le paysage, et si froide, comme une lame de glace, frôlant dangereusement votre cœur de sa pointe meurtrière. Petite tache de mélancolie. Mélancolie aux larmes d'encre. Mélancolie aux bras de verre. Mélancolie au cœur de pierre. Seïren...

Sa démarche hésitante ne la menait jamais nulle part. Ses pas finissaient toujours par retrouver le chemin de son enfer. Libre, au milieu de ce bain de soleil, elle aurait pu fuir. Courir, à toutes jambes. Ne plus jamais revenir. Et vivre, enfin. Vivre au lieu de se contenter d'exister. N'importe qui aurait pu la prendre sous son aile, l'aider, veiller sur elle. Petite, faible. Mais non. Elle revenait toujours, la petite. Comme une destinée dont elle ne pouvait échapper. Où pouvait-elle bien aller de toute manière ? Le monde était petit pour elle. Il n'y avait que champ de blés, et puis les champs de fleurs, à quelques minutes de marche. Sinon le domaine de ceux qui l'avaient vu naître. Elle n'imaginait rien d'autre, derrière tout cela. Le néant peut-être ? Un chemin en boucle. Ses ongles vinrent gratter un hématome bleuâtre, qui assombrissait la pâle clarté de sa peau, sur son bras. La morsure de la douleur l'embrassait, de ses lèvres tentatrices et meurtrières. Les ongles s'enfoncèrent encore un peu dans la chair abîmée, et tandis qu'elle continuait de la gratter, cette chair blessée, elle sentit l'ardeur de la souffrance pénétrer sa peau et son sang. Ses paupières se fermèrent, alors qu'elle laissa retomber son bras, le long de son corps. Au lieu des larmes, son visage afficha un sourire un peu moins faux. Une longue trainée de sang filait, sur son bras. Le vent lui caressait le visage, et ses cheveux dansaient toujours. Endiablés. Le soleil, meurtrier, réchauffait son âme, durant quelques longues minutes. Puis elle ouvrit les yeux, Seïren.. Et elle la vit, sa maison, tout là-bas. Légèrement dissimulé par les arbres. A cet instant même, tout sembla se figer. Le vent cessa de souffler, le soleil cessa de briller, la terre cessa de tourner. La vieille demeure, à ses yeux, lui parut une tache immonde, dans son univers, qui pour la énième fois, s'écrouler, lentement. Comme à chaque fois, elle se sentit attirée. Comme si cette tache faisait en réalité partie de la souillure intérieur de son corps frêle. Ses pas se dirigèrent vers la maison, las, lents, repoussant l'échéance le plus longtemps possible. Elle retournait en enfer. Un enfer quotidien, auquel elle tentait d'échapper en s'échappant, en reforgeant son univers dans les fleurs et le blés. Quitte à n'y passer qu'une minute. Ainsi, elle s'enferma presque volontairement dans cet enfer. Le manteau se resserra, avide et sanglant. A l'affut de la moindre parcelle de sérénité. Les griffes se plantèrent dans son âme, déchirant sa peau. Elles vinrent lacérer ses songes, réduire son cœur en charpies. Son univers était derrière elle, dans ce champ, sous ce soleil, à travers ce vent. Tout son univers... Tout partait en cendres et en lambeaux. Son esprit était ailleurs, pourtant il était lui aussi touché par ce qu'elle voyait, sentait, ressentait. L'odeur morne dans la cuisine, fit craquer son corps. La vision sordide des murs aux couleurs mortes détruisit tout dans ses petits yeux désormais bleu nuit. Chaque pas qu'elle faisait, la brisait un peu plus. Encore et toujours. Le bout du tunnel ne venait jamais. Désormais, elle pleurait dans le noir... à jamais.

Tout perdait son sens, ici. Dans une obscurité dominante, troublée d'une unique petite lueur. La bougie, toujours la même, une longue bougie, posé sur le pilier en bas de la rampe de l'escalier. Elle fondait. Elle mourrait, jour après jour. Bientôt, il fera entièrement noir dans la pièce. Aucune fenêtre, aucune sortie. Aucun moyen de voir le ciel étoilé, aucun moyen de voir la Lune. Celle qui écoute et comprend, les complaintes larmoyantes, de son esprit torturé. Le néant. Le mot était même trop faible pour décrire ce que l'on ressent, quand on est enfermé ici. En essayant vainement de passer à travers les murs pour échapper à cette cage. L'odeur qui régnait était faible mais déjà écœurante. Sueur, peur, larmes. Et des murs sombres se dégageait une telle rage, comme si des milliers de guerres s'étaient déroulées, juste là. D'une certaine façon, c'était le cas. La guerre contre la mort, contre la vie. Contre la peur et la folie. Contre le bourreau cruel qui parfois, descendait cet escalier gémissant pour torturer la seule âme qui arpentait la pièce indéfiniment. La guerre. Elle aussi continuait, encore et toujours. Toujours le même rituel, depuis maintenant longtemps. Ingurgiter ces mixtures aux goûts acre et morbide, censées soigner son petit corps malade et faible. Perdre à moitié conscience et se laisser aller à la torture de la bête féroce, de ce même bourreau, qui en fait, descendait de plus en plus dans la pièce obscur. Puis se réveiller, petit à petit. Déchirée, brisée. Un atterrissage violent. Un retour à la réalité bien trop douloureux. Puis se rendre compte. Le corps sali, souillé. Alors, pour conclure le rituel, elle se nettoyait. A sa manière. Petit corps déjà bien habile se nettoie. Petite chose de quelques années à peine, peut-être huit, ou neuf ans ? Pas plus. Tant de souffrances et d'incompréhension. Telle était sa vie, désormais. Les seules pensées qui, après ce rituel quasiment quotidien, hantaient son esprit étaient des pensées sombres qu'une enfant aussi jeune ne devrait pas avoir. Vite. Que tout se finisse au plus vite. Que mon corps se meurt enfin. Maman, mon cœur voudrait cette nuit cesser de battre. Mais Maman n'est pas là...





En ce qui vous concerne


A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Très souvent.

Comment avez-vous découvert le forum ? Par une exploration du net en soucoupe volante.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Superbe. Des images magnifiques, des couleurs se mariant toutes très bien ensemble. Lisible, bien organisé. Un vrai petit kinder pour les yeux.





Test-RP


Sommeil. Demi sommeil. Nichée dans les bras d'une chaleur factice. Illusoire. Dans un rêve cruel, de désillusion, qui prendrait bientôt fin. Elle somnolait. Les yeux clos. Le corps en boule, enfouie maladroitement dans un drap moite. Son esprit était comme vide. Noir de silence. Mais pas de tranquillité. Ô grand jamais. Jamais la tranquillité n'était revenue effleurer son corps. Jamais elle n'était revenue bénir son air. Éclairer ses nuits d'une lumière aveugle. Dors.. Dans sa tête, les images se mélangèrent. Des flots de couleurs, et de sons. Qui se mouvaient, pour laisser voir un lac. Au creux d'une plaine morte, aux arbres violacés de moisissure, à l'herbe terne. Une silhouette s'avançait vers le bord du lac. Il était immobile. Silencieux. Presque. Rien ne bougeait. Aucune brise ne frôlait les arbres agonisants. Il n'y avait rien. Juste cette silhouette aux cheveux longs. Qui s'avançait, d'un pas lent, vers l'eau clair. Pourtant, le silence l'égorgeait. Silence trop pesant, dans son cœur à elle, qui observait la scène. Un silence au goût trop brûlant. Aux effluves trop acres. Cendres, disséminées dans l'air inerte. La silhouette, désormais plus masculine, s'agenouilla près de l'eau. La surface miroitait. Le reflet glacé de la lune s'y trouva, souriant presque. Entre la bienveillance et le malsain.
Pantin de rêve contemple son regard triste. Les lèvres pincées, le nez allongé. Pupilles attirent. Il se trouve laid pourtant. Il contemple la nostalgie dégoûtante, qui le révulse de jours en jours. Il contemple pourtant la fierté cachée d'être celui qu'il est. Derrière, cachée entre les troncs morts, elle observe. Les larmes illuminant ses yeux, comme le lac scintille au cœur de la nuit. Mais l'air s'alourdit encore. Une chaleur étrange l'englobe. Manteau de flammes, fourbe. Perfide assassin des profondeurs nocturnes. Haine bestial. Feu de géhenne. Elle s'enlise, des flammes crépitants au fond de ses yeux. Sensation horrifique de devenir le Monstre. La bête, qui détruira tout. Le cœur palpite, au bord de l'explosion. Dans son sang, coule le venin des plantes qui engourdissent les sens. Ses poings se serrent. Silhouette de rêve pleure elle aussi. Ses yeux noisettes brillent. Il sanglote. POURQUOI ?! Se hurle t-elle au fond d'elle-même. Pourquoi pleure t-il ? Il est si grand, si beau, ses rêves débordent de tous les pores de sa peau. Pourquoi pleure t-il ? Le cœur rate un battement. Les flammes avalent tout. Ses jambes frêles s'avancent vers Pantin de rêve. Rage inexplicable. Ses mains devenues meurtrières le pousse dans l'eau translucide. Ses doigts se sont refermés sur le cou gracile de Pantin. Donne moi ton corps. Je veux sentir ta mort. Pantin se laisse faire. Il pleure. Il est triste. Ses sanglots s'étranglent dans sa gorge obstrué. La force lui manque pour coincer le crâne sous l'eau. Elle pleure elle aussi. Mais ce sont des braises qui coulent de ses yeux. Qui laissent des traînées de suie sur ses joues blanches. Pantin tente faiblement d'échapper de l'emprise du feu qui a décidé de le noyer. Je ne veux plus dormir.. Il sanglote. J'ai peur de ne jamais me réveiller. Pantin la supplie du regard. Il est triste. Mais il veut vivre. Il veut se.. J'ai peur de tomber.. Il veut se battre. Il veut vivre dans la sérénité.. Jamais je ne me relèverai. Pantin faiblit. Ses bras lâchent. Se laisse imbiber de l'eau froide et pourtant chaude. Comme un linceul. Un berceau. L'oxymore d'une nuit d'étrange. Elle, son corps est froid, pourtant il crache du feu. Lui, sa tombe est froide, mais il s'y sent au chaud. Pantin cesse de bouger. Les braises de ses yeux tombent sur son visage fixe. Elle lâche le corps. Horrifiée. Le feu.. Réveille toi!

Le cri résonna dans sa tête. Se réveiller. La fumée qui s'était infiltrée dans ses narines lui fit ouvrir les paupières. Elle ne voyait rien. Il faisait noir. Comme depuis des jours, des mois, des années. Mais elle n'y voyait absolument plus rien. Pourtant, cette fumée fondue dans l'obscurité faisait larmoyer ses yeux. L'odeur était âpre, désagréable. Au dessus d'elle, des bruits se faisaient entendre. Des cris, des coups. Des crépitements. Le rêve qu'elle venait de faire s'effaçait petit à petit dans sa mémoire. Il fait si chaud. Elle avait raison. Chaud.. Si chaud. Son corps tremblait. Les mixtures prises avant son sommeil lui remuait les entrailles. Ses yeux plissés ne voyait rien. Elle n'arrivait plus à réagir. Il fallait partir. Il fallait vomir. Il fallait mourir. Elle pleura. Pour de vrai. Tandis que ses larmes de douleur se mélangeaient à celles de ses tourments. Descendant du lit, elle se pencha et resta un instant immobile. Elle sentait son ventre se tordre dans tous les sens. Régurgite. C'est ce que Seïren fit. Avant de se précipiter dans les escaliers, trébuchant, cognant ses genoux meurtris contre les marches en bois abîmées. La porte était entre- ouverte. Elle y voyait des flammes, de la fumée. Elle apercevait la silhouette de la bête courir à l'aveugle partout. Comme pour fuir quelque chose. Les flammes ? Non. Les traits de son visage avaient l'air contaminé par une peur démesurée. Quelqu'un.. A quatre pattes, elle laissa passer une partie de son corps dans l'entrebâillement, et observa la scène. Toute la maison. En feu. Le toit, craquant. Sur le point de s'effondrer. Son regard gris. Plus gris que jamais, se posa sur une femme qui s'attaqua à la bête avec une rage hideuse. Elle avait les yeux verts. Si verts. Les mêmes cheveux noirs que la bête, que Seïren. Son visage ne lui rappelait rien de concret mais... Elle partit. Laissant le cadavre mutilé. Maman ? Elle n'en vaut pas la peine, vas t-en. Maman ?! Elle chercha le corps de la Vipère. Recroquevillée dans un coin, le ventre ouvert. Le sang dégoulinant. La petite saignait aussi. Dans son cœur, elle saignait de tant de douleur. Elle posa la tête de sa mère sur ses genoux. Comme Vipère le faisait si souvent. Caressant ses cheveux, elle la regardait hoqueter. Elle allait... Mourir. Ses larmes redoublèrent. Sa main toucha la plaie de Mère, profonde. Sanglante.

- Pars d'ici...

Seïren caressa la chevelure ternie de sa mère, autrefois resplendissante. Elle baissa la tête et déposa ses lèvres sur son front. Comme un pardon, et un adieu à la fois. Alessandra sourit, une dernière fois. Elle sourit, regarda une dernière fois cette petite fille qu'elle avait porté et abandonné, et partit. Une partie de son âme en paix, sûrement. Mais Morte. Pour de vrai. La Vipère, morte. Sa Bête, morte. Ses yeux gris descendirent sur ses mains qui étaient teintées du même rouge coulant sur les vêtements de celle qui l'avait conçue. Ses cauchemars défilèrent tous rapidement, dans son esprit. Surtout le dernier qu'elle avait fait. Avec Pantin de rêve. Elle se souvint de ses douleurs, ses tortures. Quand elle frottait sa peau avec la petite brosse, voulant la nettoyer à tout prix. Se rappelant les sommeils léthargiques si malsains que procuraient les mixtures de la Bête, sensé guérir ses mauvais rêves. Elle se rappela les déchirures de son ventre quand la Bête lui faisait ce mal dégoutant. Et, oubliant vite ses pensées, elle se rua dehors. La bruine nettoya son corps tout en le salissant. Recouverte de sang, elle courrait aussi vite qu'elle le pouvait. Fuir. Vite. Maman... Les larmes coulaient. Maman... Pourtant, l'Avorteuse lui souriait, tapis dans un coin de son esprit..


Dernière édition par Seïren Nephtys le Mer 25 Jan 2012 - 22:12, édité 10 fois
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ShuiLong Zhang



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MessageSujet: Re: La Mortelune.   La Mortelune. EmptyMer 6 Avr 2011 - 22:12

Bonsoir Seïren et bienvenue sur nos terres !

Tout d'abord, merci de ton inscription :)

Alors, alors. Que dire ?
C'est merveilleux, fantastique, délectable, par-fait *_*
Ta fiche m'a captivée du début jusqu'à la fin, de par son agréable mise en page mais aussi de ton style particulièrement original. Les fautes sont très rares et on sent que tu as beaucoup travaillé sur ton personnage. J'apprécie énormément le côté morbide et dérangeant qui en ressort. Un véritable plaisir à lire.
En revanche, parce que je suis un peu perfectionniste, si j'avais un reproche à te faire, je te dirais que l'histoire est un peu trop floue, trop vague voir même difficile à comprendre si on ne sait pas lire entre les lignes. En l'occurrence cela ne me dérange pas puisque je considère que chacun est libre de développer la biographie de son personnage au fur et à mesure du RP ou dans la section appropriée. En tout cas les grands axes sont présents donc je n'ai absolument rien à redire, sinon peut-être que cela aurait été bien que tu précises comment elle a développé son pouvoir. Fais aussi attention à ne pas abuser de tes pouvoirs.

En somme, toutes mes félicitations pour ce petit bijou que je valide avec grand plaisir !

La Mortelune. 111

Amuse-toi bien parmi nous, si je puis dire.
N'oublie pas de remplir ton profil !

P-S : Ton avatar est magnifique, j'ai un coup de cœur. *^* Veux-tu m'épouser jeune masochiste ? Je te percerais la peau moi aussi ! *PAN* Okay je sors...
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Néro Elem

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MessageSujet: Re: La Mortelune.   La Mortelune. EmptyMer 25 Jan 2012 - 22:19

Je te revalide, tout est correcte.
La Mortelune. Valida27
Néro, Elem est venu ici...
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