''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 En route vers la Capitale (Tengunem En)

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Skollrus Thegn-Anu



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Skollrus Thegn-Anu
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Race : Humain
Classe : Médecin
Métier : Mercenaire
Croyances : Aucune
Groupe : Aucun

Âge : 40 ans

Messages : 13

Fiche de Personnage : http://tinyurl.com/8jw6fmj
N.B : Toubib agit rarement seul. Il est souvent accompagné d'amis (PNJ), Qui ne sont pas pour autant ses gardes du corps, bien entendu, puisqu'ils se dispersent souvent. Et en plus, qui voudrait de ces imbéciles comme gardes du corps?


En route vers la Capitale (Tengunem En) _
MessageSujet: En route vers la Capitale (Tengunem En)   En route vers la Capitale (Tengunem En) EmptyLun 31 Déc 2012 - 20:08

"Eh ben, c'est la première fois qu'on a un contrat aussi bref." déclara Wyrn, le vieux sorcier à la peau brune.
Je me suis toujours demandé quel âge il avait. Ce gars là, avec son comparse (surnommé Rat, pour sa jolie frimousse de rongeur enragé et sa stature tassée), étaient connus pour être les gars les plus vieux de la compagnie; ils avaient près de 100 ans chacun. Pourtant ils étaient toujours animés d'un enthousiasme et d'une forme quasi diabolique. "L'avantage d'être magicien", avais-je l'habitude de me dire. Wyrn en tout cas a vécu un paquet d'aventures avec la Compagnie, bien plus que moi, et c'est vrai qu'un contrat d'un mois et demi, c'était très court. Mais bon, ce fou de roi étant dans l'autre monde, soit on renouvelle le contrat, soit on désertait, et le Capitaine de la Compagnie, le grand patron, ne permettrait pas de sacrifier son honneur et celui de la Compagnie pour envisager la seconde option.
La Compagnie, c'est une histoire, une culture, et surtout, une parole. Quand bien même les chances commencent à tourner en faveur des rebelles, ce n'était pas la première fois qu'on luttait pour des causes perdues.

"Je te le dis Toubib, ça sent le roussi, cette histoire." murmura Wyrn." Il n'y a aucune chance pour que la Compagnie s'en sorte. On va se taper toute la piétaille rebelle de Madorass d'ici une semaine."

Pour être tout à fait honnête, en tant que Skollrus, j'étais d'accord avec le sorcier. Mais en tant qu'Annaliste de la Compagnie, le représentant de la tradition, je ne devais pas me permettre de dire des âneries. Ou sinon c'était la moitié de la Compagnie qui prenait ses cliques et ses claques, et on pouvait dire adieu à notre réputation de mercenaires tenaces.

"Wyrn, on en a déjà causé avec le Vieux et les ordres sont clairs. La seule façon de quitter, c'est les pieds devant. On part pour Madorass, un point c'est tout. Peu importe que les Capes Blanches soient des enfoirés. Peu importe que TU en sois un."

Wyrn haussa la voix.

"Madorass, c'est un piège, Toubib. C'est un piège à cons."
"C'est pas toi qui disait que la guerre était un piège à con?" lança Kip, une jeune recrue à la grande gueule, mais que j'aimais bien.
Wyrn se renfrogna:
"Silence, gamin. On ne t'as jamais appris qu'il fallait laisser les adultes parler entre eux?"
"C'est pas comme si tu radotais pas la même chose à Toubib depuis maintenant deux jours."

Le gamin marquait un point. Pas bête le mioche.

Wyrn rétorqua, menaçant:
"Et si je te changeait en crapaud, pour voir si tu vas croasser mieux que tu ne le fais déjà, l'avorton?"
"Je te souhaite bonne chance alors, espèce de charlatan", lança-t-il tout haut. "La seule chose que t'es capable de changer, c'est ta bouffe en merde."

les gars à côté de nous pouffèrent. On se lassera jamais de notre vieux Wyrn. Quant à lui, il maugréa quelque chose avant de ruminer les sales tours qu'il réservera à Kip. Rancunier, le bougre.


A la nuit tombée, on établit le bivouac dans un coin un peu plus forestier de la grande Plaine. On ne pouvait pas se permettre de camper à découvert, avec tout la rebellion qui devait s'activer en ce moment même.
Stupide. Si les rebelles remarqueraient quelque chose, ç'aurait été le jour, pas la nuit. Etirant mes muscles fatigués, je me suis levé et je fis les 400 pas. J'arrivais pas à trouver le sommeil, c'est dingue.
Je suis sorti du campement , quittant le refuge boisé.

C'est alors que je vis une ombre dans la nuit... Un éclaireur rebelle? J'ai ameuté Wyrn. Il se faisait une partie de tonk cartes avec les autres.
"Qu'est ce qu'il y a Toubib? Tu vois pas que je suis occupé, là?"

"Allez, lève toi. Ya un gars louche qui passe à coté de nous, un éclaireur peut être."

Mais Wyrn rechignait. Il pensait avoir une bonne main.

"C'est juste un pélerin, rendors toi, Toubib."

"La ferme, espèce de feignasse. C'était pas comme si tu gagnais toutes tes parties."


C'était un eupémisme. même en trichant, il n'arrivait jamais à gagnait. C'était presque affligeant. Il grogna et m'accompagna.

"Toubib, tu peux pas m'appeller à chaque fois que t'as une petite frayeur. Quand je serais plus là, comment tu feras si jamais des lapins décident de batifoler devant ta tente?"


"Tu me connais, j'ai peur du noir".
dis-je avec un sourire sarcastique. "De toute façon, je pense que je créverais de vieillesse avant toi. J'aurais probablem..."

"La ferme. C'est le gars en face de nous? Il a pas l'air commode."

J'ai opiné du chef. Wyrn se tint prêt. Si c'était un éclaireur, valait mieux ne pas le laisser rentrer chez lui.
J'ai aboyé :

"Eh, le voyageur ! Qu'est ce que ça fait ici, loin de tout? Venez par-là !"
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Tengunem En



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En route vers la Capitale (Tengunem En) _
MessageSujet: Re: En route vers la Capitale (Tengunem En)   En route vers la Capitale (Tengunem En) EmptyMar 1 Jan 2013 - 18:38

Le roi était mort. Je me souviens encore de mon sourire lorsque j'avais entendu cette nouvelle : le chaos allait exploser sur Feleth ! Bataille pour s'accaparer le trône, rebelle avides de porter le coup de grâce au Royaume, Capes Blanches déchaînées... Le monde allait brutalement changé et tout commencerais à Madorass, capitale royale. Au plus profond de mon coeur de hibou, je désirais contempler la mort et la désolation qui risquait de s'abattre là-bas. Et si par malheur les choses se passaient bien, je n'aurais qu'à m'atteler à ma tâche favorite : faire naître la discorde.
Mais la capitale était encore bien loin, et j'errais à travers les grandes étendues sauvages de ce monde, aussi solitaire que l'on puisse l'être. Je ne me comprendrais jamais : aussi détestable que la solitude soit pour moi, je me sentais bien aujourd'hui, entouré par la nature ici dépeuplée de tout être humain. Mon désir d'y répandre le chaos était si tenu que je ne le ressentais qu'à peine.
Le soleil se couchait devant moi, derrière un dense bosquet d'arbres feuillus. L'astre solaire, aussi lâche qu'à l'accoutumée qui fuyait devant sa soeur. La lune ne tarda pas à resplendir de son éclat d'argent, baignant au coeur des nuages, son cortège d'étoiles tout autour d'elle. Mais une autre lueur attira mon oeil : un feu de camp, dansant faiblement derrière les troncs. Au moins un homme se trouvait là. Je supposai aussitôt qu'il ne désirait pas se cacher : dans le cas contraire, il n'y aurait pas de feu, et pas de bruit non plus. Mes oreilles me confirmèrent qu'il s'agissait plutôt d'une bande, très peu discrète, au fur et à mesure que je m'approchais de la lumière.
Silencieux, mes pas ne faisaient pas craquer les branches et les feuilles, ma respiration était inaudible et l'on aurait dit que mon coeur ne battait plus tant il était calme. Ils ne faisaient pas attention à moi, j'étais comme invisible... Soudain j'aperçus un mouvement soudain de la part d'un des hommes. Il s'était brusquement immobilisé et scrutait l'obscurité dans ma direction. Ainsi ils m'avaient enfin repéré. Je m'adossais à un tronc, dissimulé par la nuit et attendis patiemment qu'ils viennent.
La vue de ces hommes avait attisé mes pulsions malsaines.

- Eh, le voyageur ! Qu'est ce que ça fait ici, loin de tout? Venez par-là !

Je ne dis pas un mot mais m'avança vers eux, quittant peu à peu les ténèbres à mesure que je me rapprochais du feu. Ils étaient deux, l'un d'âge mur, l'autre beaucoup plus vieux. Cependant leurs corps étaient tendus, prêt à l'attaque. Et la masse du plus jeune semblait montrer qu'il était un bon combattant. Je levai légèrement les mains, pour montrer que j'étais désarmé, ou plutôt pour montrer que mon arme était toujours rangée dans son fourreau. Puis pris la parole doucement :

- Comme vous venez de le dire, je ne suis qu'un voyageur solitaire. Je suis en route pour Madorass pour être précis. Mais... Je crains de m'être égaré, aussi, saurez vous me dire si je suis dans la bonne direction ?

Malgré mon sourire qui se voulait engageant, mes deux interlocuteurs ne se détendirent pas et continuèrent de me fixer. Quelque chose dans le regard de celui qui m'avait interpellé me faisait comprendre qu'il restait perplexe quant à la véracité de mes propos. Ce qui était plutôt compréhensible : quel genre de créature erre seule en pleine nuit, dans les grandes étendues sauvages de Feleth ? Il répondit d'un ton agressif :

- Pour répondre à votre question, oui c'est la bonne route. Mais vous ne me dîtes pas tout.
- Détrompez vous : je ne suis qu'un orque qui a perdu son chemin voilà tout... Ah... A vrai dire j'ai bien un service à vous demander. Accepteriez vous de m'accompagner jusqu'à la capitale ? La nature est un piège mortel pour quiconque la brave seul, j'ai déjà eu beaucoup de chance d'être arrivé en vie jusque ici. Mais je crains que ma chance ne soit épuisé lorsque j'ai réalisé que je ne savais absolument pas où j'étais.
- Vous venez de loin ? S'enquit le vieillard, pas moins agressif.
- Suffisamment pour ne pas connaître la région. Alors, accepteriez vous de m'aider ?

Mon sourire s’agrandit. Et le plus amusant est qu'il n'était absolument pas feint. Je jubilais de me retrouver nez à nez avec une bande de mercenaire, si j'en jugeait le campement et les quelques armes que j'apercevais derrière mes interlocuteurs. Ils étaient des artisans de la guerre après tout... Je me demandais, avec excitation, ce qu'il pourrait se passer si j'y jetais une pomme de discorde.


[HRP : et bien voilà, j'espère que j'ai bien respecté ton personnage, n'hésite pas à me dire si je dois modifier quoique ce soit.]
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Skollrus Thegn-Anu



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N.B : Toubib agit rarement seul. Il est souvent accompagné d'amis (PNJ), Qui ne sont pas pour autant ses gardes du corps, bien entendu, puisqu'ils se dispersent souvent. Et en plus, qui voudrait de ces imbéciles comme gardes du corps?


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MessageSujet: Re: En route vers la Capitale (Tengunem En)   En route vers la Capitale (Tengunem En) EmptyMer 2 Jan 2013 - 23:27

[HRP: Non non, fais à ton aise, c'est des PNJ. Je trouve qu'ils permettent de faire avancer l'action, en évitant de décrire pour pouvoir étoffer.Sinon, désolé pour le retard.]

J'étais étonné par l'agressivité de Wyrn. Non en fait je ne le suis pas, cette vieille bique était une vraie teigne. Le bonhomme en face par contre, lui, n'avait pas l'air de respirer la gentillesse et l'altruisme. Un orque. Et rouge en plus de ça, il a du prendre un sacré coup de soleil. En tout cas, j'étais rassuré : je doute que les rebelles aient envoyé en éclaireur un "gars" aussi voyant.
"Vous aider? on veut pas d'ennuis, nous. Et un orque rouge, chez moi, c'est synonyme d'ennuis." maugréa Wyrn.
Il commençait à aller loin. J'ai décidé d'intervenir :
"Laisse tomber,Wyrn. Écoutez, venez au campement, et puis vous allez répondre à quelques questions. Essayez pas de faire le malin, on est environ une centaine dans le coin, éparpillés un peu partout, et une personne de votre stature, ça se voit de loin."Je me suis étiré."Bon, ma promenade est finie visiblement, et j'ai envie de dormir. Passez devant.".
Sur la route du campement, Wyrn murmura à mon intention"Il y a quelque chose de pourri, chez lui, Toubib." Il frissonna. "On aurait du le laisser continuer seul."

"Je ne pense pas. Si c'est bien un rebelle, il est sous bonne garde et risquera pas de repartir. Si c'est un voyageur, tant mieux pour lui. Même si..."


Je me suis arrêté de parler, Wyrn se faisant de plus en plus insistant. En tant qu'annaliste, et ami de longue date de Wyrn, je me devais de savoir quand me taire, quand prendre au sérieux qui, et quand. Et là il me semblait que Wyrn avait quelque chose d'important à dire.

"Toubib... Ton ami, il a quelque chose de vraiment pourri, chez lui. Mauvais."

J'ai soupiré. Le problème avec cet énérgumène, c'est que, même dans des cas pareils, on ne pouvait pas faire la part entre son "intuition" (celle qui lui sert à perdre systématiqueement au tonk) et sa magie. Dans leurs applications stricteement militaires, les talents de Wyrn étaient d'une efficacité hors pair. Mais là, ce salaud a juste décidé de me mener la vie dure, alors j'ai décidé d'oublier ce qu'il a dit et d'accorder le bénéfice du doute à l'inconnu qui n'a probablement commis que le seul crime d'avoir une face aussi hideuse.

Arrivé au campement, les gens regardaient le nouveau venu avec appréhension, sans rien dire. Le Rat, le grand antagoniste de Wyrn, lança pour détendre l'atmosphère et briser la glace :

"Ah ben enfin, on attendait ce moment depuis longtemps.Le Borgne va se faire remplacer ! Toubib, faut fêter ça...Non, vous savez quoi les gars? la prochaine tournée est pour moi, ainsi que le pot d'adieu de la vieille peau."


C'était suffisant pour enflammer Wyrn.

"Dis-donc haleine de guano, tu devrais surveiller tes paroles. J'ai entendu le capitaine hier soir, avec le sous-chef. Ils ont décidé de te remplacer..."

Sur ces mots, il ouvrit grand sa bouche. Trop grand pour ses muscles meurtri par l'âge, je me suis dit, et il mit sa main en dedans, ressortant un rat crasseux, couinant comme un diable. Le tenant par la queue, il termina, avec un sourire de requin :

"Ils ont décidé que l'original était mieux que la contrefaçon de mauvaise qualité." le rat enragé disparut alors, se transformant en poussière.Un des tours de saltimbanques habituel des deux hurluberlus.

Il n'en fallait pas plus pour Le Rat, qui se livra alors à ses sempiternels tours de passe passe foireux mêlées d'insultes bien senties. Les gars de la Compagnie prenaient alors les paris, pour voir non pas qui était le meilleur, parce que, les deux étaient aussi bons l'un que l'autre (quoique ici "mauvais" est un terme plus adéquat), mais pour voir qui allait perdre son sang froid et tenter d'en venir aux mains. Wyrn Le Borgne était souvent perdant, mais il arrivait parfois que Le Rat, un beau jour, décide de piquer sa crise, et c'est au Capitaine lui-même d'intervenir pour cesser leurs enfantillages. Des grands gamins. Dans tout les sens du terme.
Je me suis tourné vers l'inconnu. Même s'il y mettait de la bonne volonté, il avait quand même une sinistre figure.
"Bon, ben déjà, Le Borgne, et Le Rat. Devinez qui est qui. là (désignant la table des joueurs de cartes, les vieux habitués, qui étaient aussi mes plus grands amis) vous avez Ormrvald, le grand mec un peu sinistre, Kip, le gamin à la langue un peu pendue, et là vous avez Otto et Blanchet. Je vous présente pas le Capitaine, il arrive dans pas longtemps. Alors si on est aussi peu, c'est parce qu'on est en effectif réduit, le reste est en garnison à Madorass et Beolan pour la grande partie. Sinon, moi, c'est Skollrus, le médecin et l'annaliste de la Compagnie Noire. Mais vous pouvez m'appeler Toubib."
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MessageSujet: Re: En route vers la Capitale (Tengunem En)   En route vers la Capitale (Tengunem En) EmptySam 5 Jan 2013 - 1:44

Tant de personnes malléables. Des rustres pour la plupart, certes pas dénués d'intelligence mais je sentais en eux des faiblesses... Comme la peur de mourir chez certain, c'était évident. Oui il semblait "heureux" de cette vie, mais je les sentais angoissé, cette façon de toujours avoir une arme sur soi et des réactions brusques de temps à autres. Puis évidemment des querelles entre les membres de cette bande appelée Compagnie Noire, comme entre les deux vieillards par exemple... Ah ce que j'allais aimer le gout de la discorde cette nuit. Je m'inclinai légèrement devant le médecin avant de déclarer, un léger sourire sur les lèvres :

- Merci Sire Skollrus. Mon nom est Tengunem En, grand voyageur comme vous devez vous en douter. Et je vous remercie de votre protection ainsi que de votre accueil. Oh et bien sur c'était très aimable de votre part de faire les présentation.

J'embrassai le campement du regard, tournant délibérément le dos au vieillard borgne qui ne sembla pas apprécier, si j'en crois les quelques mots qu'il maugréa à propos de ma politesse et du respect que j'avais pour mes aînés. Tant mieux. Il semblait me détester alors qu'il venait à peine de me rencontrer... Me craindrait-il déjà ? L'annaliste était différent, il avait semblé quelque peu soulagé lorsqu'il avait compris que j'étais réellement un voyageur (même si je ne m'étais absolument pas égaré). Je compris que c'était lui qui avait probablement insisté pour que l'on m'accompagne jusqu'au campement et qu'on me "protège", le vieux étant bien plus récalcitrant.
Pauvre Skollrus, il ne savait pas quel loup il avait fait entrer dans la bergerie...
Maintenant il me fallait me mêler à eux. Je jetai un coup d'oeil circulaire et aperçus non loin du feu qu'une table sommaire avait été dressée. Enfin, il s'agissait plutôt d'une grosse planche grossière posée en équilibre sur des bûches de bois. Une poignée de personnes y était réuni et jouait aux cartes dans une ambiance plus ou moins joyeuse, selon que l'on gagne ou non. Aussi dès qu'une personne quitta la table en vociférant quantité de jurons, je pris sa place et lâcha allègrement :

-Bonsoir messieurs, puis-je me joindre à vous ?
-T'sais jouer ? Et t'as d'quoi parier le démon ? Aboya un mercenaire sans ménagement.
Il devait avoir la trentaine et son visage était barré d'une cicatrice. Néanmoins ma présence ne semblait pas le déranger, il était simplement étonné. Je haussai un sourcil interrogateur !
-Démon ? Oh ne vous méprenez je ne suis qu'un orque d'une couleur particulière, voilà tout. Bien sur que j'ai de quoi parier !
Sur ce je posai quelques pièces d'or sur la table, les faisant teinter sur le bois.
-En revanche il me faudrait savoir à quel jeu vous jouez...
-Bin aux cartes... Laissa tomber une des personnes qui semblait en train de perdre à en juger le peu d'or qui se trouvait devant lui et sa mine déconfite.
-Tonk.
Je remerciai du regard celui qui m'avait répondu, le solide gaillard à la cicatrice et répondis :
-Oh ! Mon jeu préféré. Quelle est la mise de départ ?
Et c'est ainsi que la partie débuta. Il était pas loin de minuit lorsque je remporta la première manche.

Tricher ? Oh non, je ne suis pas du genre à tricher... Ce n'est pas de ma faute si un hibou se tenait derrière les joueurs et me permettais de voir leurs cartes dès que je me liais très brièvement avec le rapace nocturne. Ainsi dès que je constatai que ma main était meilleure, je n'avais qu'à "tomber" et dévoiler ma main et ainsi emporter l'or. Oh mais j'ai joué plus finement que ça, je n'ai pas hésité à perdre lorsque je savais que je ne perdrais que peu, ou du moins, tant que je gardais un certain profit.
La colère et l'agacement avait gagné mes compagnons de jeu qui, semblait-il, n'aimaient pas perdre de l'argent. Ce n'est que quelques parties plus tard que Toubib nous rejoint. Il prit la place de la personne que je venais de dépouiller de tout son or (en toute honnêteté bien sur), en face de moi. Je m'exclamai aussitôt :
-Quelle amusante bande vous faites. Je suis vraiment content de vous avoir rencontré, Sire Skollrus. Ceci dit, j'espère que vous êtes meilleurs aux cartes que vos amis, je commence à m'ennuyer...
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N.B : Toubib agit rarement seul. Il est souvent accompagné d'amis (PNJ), Qui ne sont pas pour autant ses gardes du corps, bien entendu, puisqu'ils se dispersent souvent. Et en plus, qui voudrait de ces imbéciles comme gardes du corps?


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MessageSujet: Re: En route vers la Capitale (Tengunem En)   En route vers la Capitale (Tengunem En) EmptySam 19 Jan 2013 - 19:57

J’étais bien tenté par une partie de tonk ce soir. Histoire de se détendre dans ces moments de tension.

«Ouais, je suis partant. Mais ne m’appelez pas Sire. Même le Capitaine, on ne l’appelle pas comme ça. Je ne vois pas pourquoi j’échapperais à la règle. Appelez moi Toubib.»

il a joué, et il a gagné. C’était aussi simple que ça.Mais mes compagnons commençaient à grogner, et moi aussi, d’ailleurs. Il tombait toujours au bon moment, et ça devenait agaçant.
A la Compagnie Noire, on est rarement mauvais joueur, tant dans la bataille qu’aux cartes. Mais un gars qui n’arrête pas de gagner, c’est en règle générale, ça éprouve toujours la patience du plus patient des joueurs.
C’était à Kip de distribuer les cartes. J’essayais d’ignorer les ululements des chouettes ou des hiboux lorsque Wyrn aboya :
«Tonk, bandes de mauviettes. A moi votre menue monnaie.»

Rongeur s’est levé. Il m'a regardé d'un air entendu, puis a soufflé :

«Bordel Toubib, qu’un parfait inconnu se tape toutes les bonnes mains, on pourra dire que
c’est un coup de chance. De chance du débutant, sans vouloir vous offenser, Monsieur le démon. Mais que l’avorton ici présent fasse un tonk ! C’est trop de signes pour moi. Aujourd’hui, c’est pas mon jour. Bonne nuit.»

Wyrn a dévoilé toutes ses dents en un sourire sinistre.

«Ben voyons. dès qu’on commence à perdre trois sous, on prend ses jambes à son coup. Petit joueur va.»

Rongeur n’a pas relevé, au grand dam de Wyrn. Wyrn tenta alors d’oublier sa provocation ratée en se faisant un plaisir de se faire battre par Tengunem. Plusieurs autres n’ont pas tardé à se lever,de frustration et par manque d’argent, ne laissant que nous trois sur la table. Et les chouettes sur les branches

«Bon, allez, je tombe. C’est ma dernière main avant de me coucher. De toute façon je vais pas parier tout mon solde en une nuit.»

Wyrn le Borgne était le seul qui s’offrait le luxe de jouer des mises faramineuses à chaque partie, souvent parce qu’il se refaisait le jour en vendant des colifichets et des grigris qu’il prétendait ensorceler lui même; Ca marchait avec les nouveaux de la Compagnie et les citadins.

«16», ai-je annoncé.
«18» maugréa Qu’un Oeil.

Tengunem ne tarda pas à dire son score. Quinze, il était fort le salaud.
«Bon, ben je vais me coucher. Tengunem, je vais vous demander de vous poser là bas (j’ai désigné un endroit au milieu du campement, dans le champs de vision de trois guetteurs). C’est pas que je vous fais pas confiance, mais je ne vous fait pas confiance. Vous êtes un parfait inconnu, donc je me méfie, mais je suppose que vous comprenez que c’est parfaitement normal. Wyrn, te couche pas trop tard.»

«Bien sur Toubib. Bonne nuit.»
Répondit le Borgne.



Une fois que Toubib ne fut plus visible Wyrn posa ses cartes. Il fit une passe rapide, suivit de 4 hululement. Les 3 oiseaux se posèrent alors sur la table. Wyrn sourit, montrant une fois de plus ses dents espacées, rares et cariées.

«Il faut admettre que tu m’as impressionné, au départ, garçon. Au début, comme les autres, j’ai cru à une coïncidence, mais là, c’est difficile à croire.»
Il caressa une des chouettes.
«Non, je ne sais pas parler leur langage. Mais par contre, je sais parler le langage des escrocs, dont le venin a étourdit tout le monde. Que tu veuilles te faire un peu d’argent, j’ai rien contre. Au contraire, je me répète, je suis même impressionné par l’idée même que tu aies pu me berner. Mais le fait que... Tu n’aie rien d’humain, que tu sois rouge, de la couleur des esprits, et que tu sois un orc, m’invite à te demander tes intensions.»

Il prit une inspiration ,et continua, moins assuré qu'il ne voulait le montrer. *Dans quel guêpier tu t’es encore fourré, Wyrn* se dit-il.

«Je pense que tu as largement la force de me surpasser et de me tuer, je peux au moins t’affirmer ça. Tu pourras peut être réussir à t’enfuir. Mais Mejid et le Rat, qui était à la table, eux, se souviennent de toi. Ils connaissent tes relents. Ca prendra du temps, mais la Compagnie te trouvera. Ou pas, si t’es assez fort ou si tu prends une douche entre temps, mais à ta place je ne parierais pas la dessus. Alors, que fais-tu ici, seul, dans ces bois?»

[HRP] : Désolé pour le retard, j'ai eu une semaine beaucoup trop chargée. Ca ne devrait plus se reproduire.
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MessageSujet: Re: En route vers la Capitale (Tengunem En)   En route vers la Capitale (Tengunem En) EmptyJeu 24 Jan 2013 - 0:01

Je souris. Ce vieillard n'était absolument celui qu'il paraissait être. Bien plus vif d'esprit et intelligent que je ne l'aurais cru. Mon sourire s'élargit lorsque je réalisa à quel point j'étais stupide : il ne fallait jamais sous-estimer qui que ce soit. Je posai mes cartes sur la table de bois fixai calmement le vieil homme avant de finalement déclarer :
-J'ai conscience de ne pas avoir joué à armes égales avec vous. Mais je dois avouer que c'est amusant d'écraser les autres... Mais sachez que l'or n'est pas ma motivation, je n'ai que faire de ces pièces. Je me levai de mon siège mais ne quittai pas encore la table. Je vous les laisse, je désirais simplement jouer un peu. Je ne suis pas humain certes, je ne peux le nier. Mais un orque à la peau écarlate est-il si suspect que cela ? Qui êtes vous pour me juger, vous tous ? Je suis... Tengunem En. Je me suis forgé ce nom et ce corps avec ce qui m'a été offert par la nature. Mes intentions ? Rejoindre Madorass sans mourir d'ennui.
Je dégainai Perfidie et caressa la lame du plat de ma main, lui décochant un regard tendre. Puis j'effleurai le bois de la table de la pointe de mon sabre et posai ce dernier sous la gorge de Wyrm. Il resta immobile, mais j'aperçus rapidement un éclat de peur briller dans ses yeux. Je murmurai dans un soupir d'une voix légèrement inquiétante :
- Oui. Oui je pourrais vous tuer sur le champ d'un simple mouvement de poignet. Si vif que vous perdrez la vie avant même que le moindre cri ne s'échappe de vos lèvres. Non, je n'ai jamais vraiment eu de scrupules à tuer, après tout, nous vivons dans un monde dangereux. Et seuls les plus forts survivent dans un tel monde... Les plus forts ou les plus malins. Je vous souhaite une bonne nuit Sire Wyrm.
Je lui tournai le dos puis poussai un léger soupir et les chouettes et hiboux vinrent se poser sur mon bras droit que je venais de tendre. Je leur caressai la tête puis leur susurrai quelques remerciements avant de les laisser s'envoler. Mon regard se perdit alors qu'ils s'éloignaient dans les ténèbres de la nuit et je me surpris à rêver d'être comme eux : uniquement guidé par l'instinct.

Je rejoins le coin que m'avait attribué Toubib, sous l'oeil, et c'est bien le cas de le dire, de Wyrm. Je ne saurais dire quels étaient ses pensées et sentiments. Haine, peur, dégoût ou soulagement ? Je réprimai un rire en réalisant que je voyais difficilement quels sentiments positifs il pouvait éprouver envers moi. Je constatai que l'on avait posé quelques couvertures sales et miteuses à mon effet. Qu'il allait être agréable de dormir avec un semblant de confort entouré de personnes qui me craignent ou me haïssent.
Un hibou hurla, rompant le silence de la nuit noire et fermai mes paupières. Une personne allait mourir cette nuit, le rapace nocturne l'annonçait. Mais je ne serais pas celui qui apporte la mort cette fois. Je m'assis en tailleur sur les tissus que l'on m'avait prêté et entreprit de méditer quelques peu. Mes sombres pulsions hurlaient à l'unisson en mon sein. Entendre le hibou chanter, il n'y avait rien de mieux pour réveiller le monstre qui sommeillait en moi. Mais ce soir je ne pouvais pas me permettre de le laisser s'échapper. Je ralentis ma respiration et dirigea mes pensées uniquement sur l'étincelle d'humanité qui brillait faiblement dans mon coeur. La souffrance. Je laissai la douleur envahir mes membres et ravager mon corps tout entier et me concentrais dessus. Elle en devint plus forte.
J'avais besoin de tuer.
Et c'était ce besoin qui me torturait vicieusement chaque nuit. Je souffrais tant et tant qu'il me fallait m'abandonner à la souffrance pour ne pas m'abandonner au meurtre. Cette douleur qui me maintenait en vie et sain d'esprit. Du moins un minimum.
Lorsque je fus suffisamment j'autorisais le sommeil à me gagner. Je rêvai de liberté...

Un cri m'arracha brutalement à mon songe et la lumière du soleil brûla l'oeil que j'avais daigné ouvrir. J'étais toujours assis, une main sur la poignée de mon sabre, dans la position exacte dans laquelle je m'étais endormi. Des dizaines de lames entouraient ma gorge, tenus par des dizaines de mercenaires. Une ambiance de mort flottait dans l'air et la clairière entière empestait la colère.
-Bien le bonjour messieurs. Que me vaut un tel réveil ?
Des murmures parcoururent les hommes en armes et l'un d'eux s'écria alors :
-L'un des nôtres est mort cette nuit ! Cela ne peut être que toi le coupable !
-C'est donc à ton tour de mourir.

J'ouvris mon deuxième oeil, un privilège que le vieux Wyrm n'avait pas d'ailleurs, et lâchai la poignée de Perfidie. Je couvris mon visage d'un masque d'étonnement sitôt qu'il évoquèrent la mort de l'un d'eux. Bien sur j'étais réellement surpris mais il fallait tout de même que cela se voie sur mon visage. Je levais les mains quelque peu pour montrer que je ne désirais pas attaquer qui que ce soit et déclarait d'un ton calme, assuré :
-Pardonnez moi, je crains de ne pas comprendre. Un mort ? Je n'ai pas quitté cet endroit, je ne suis pas coupable.
Je jubilais intérieurement : le hibou avait eu raison ! Mais qui avait bien pu commettre un tel acte ? C'était bien étrange de penser cela mais cette fois-ci j'étais bel et bien innocent.
La Discorde venait à moi avant même que je ne l'appelle.

[HRP : Ne t'en fait pas pour le retard, ça ne me pose pas problème. J'ai décidé de pimenter quelque peu le voyage, qu'en penses tu ? :3
Si je dois modifier la moindre chose, dis le moi.]
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