''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos]

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Héra Calliope

La Rose Noire

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Héra Calliope
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Métier : Philosophe philanthrope
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Groupe : Anges

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Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos] _
MessageSujet: Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos]   Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos] EmptyMer 13 Avr 2011 - 16:56

Une nuit


Je vole sans fumé sans alcool. Je vois ce nuage blanc à travers la fenêtre, il glisse sans un bruit en frôlant mes lèvres pâles. Je suis cette menteuse que j’ai fuit tant d’années. Pourquoi reviens-tu me hanter ? Je ne suis plus rien, douleur de mon cœur écrase mes erreurs. Le temps fait bien le temps durant un instant. Puis je cris, ma seule chance de m’en sortir. Puis je prie, pitié qu’on en finisse. Et je tombe, il n’y a rien d’autre à ajouter. L’Océan coule sans faire de bruit, le silence m’envahit. Je ne dis plus rien. Bonjour c’est juste moi. Même les géants ne meurent jamais seuls. Apprendre ! Comprendre ! Attendre ! Bougies aux sourires éclatants à su faire de moi son esclave. Doux est le temps où l’on vivait enfant, on se brulait en aimant et on mourrait quand il était temps. L’écriture m’éloigne de tout, elle me fait devenir son plus humble serviteur. Regarde en haut ce qui n’a plus de sens. Je perdrai ma seule chance de vouloir redescendre. J’y crois plus à tout ça, je ne suis plus sauvage. J’ai tout perdu. Personne ne me reconnait, de moi qu’on disait fille de la liberté. Aujourd’hui je suis enchainée. Vivre car il n’y a que ça. Je ne peux, je ne veux plus mentir. Tout s’écroule. Je brule à l’intérieur, juste à l’endroit du cœur. Qu’est-ce que je peux bien leur répondre ? Que je vais bien certainement, et ils n’y verront rien. Tue-moi ! Toi, tout là haut, le tout puissant. Que j’ai défié du haut de mon âge d’enfant. Je n’aurais peur de toi, que si tu te mets face à moi. Ecrire car il n’y a que ça. Des heures que j’attends sagement son retour. Des heures une éternité. Un silence. Un infini. Je baisse les yeux sur un tissu blanc maculé de sang. Je saigne mes blessures passées. Fleurs du mal et de mes désirs. Je plane sans un mot. Cruelle, cruelle, cruelle. Je m’étire sans un bruit. M’étends dans ton insomnie. Je fuis. Je suis blanchi pour toujours avec le poids de mon amour. Rien n’est personne, quand personne n’est rien. Je souffle dans le cœur des braves Hommes et Femmes. Ils oublient que la douleur n’est qu’une flamme. Pourvu qu’ils cherchent. Sa me terrorise, cette histoire de laisse. Laisse aller. Je prierai mes cieux, pour qu’ils daignent de s’effondrer. Je me lierai à la mort pour pouvoir les affronter. Je m’inventerai un Dieu pour pouvoir l’accuser. Je fermerai mes yeux et je m’en irai l’accablé de tout mes péchés. Que se soit maintenant, hier ou jamais. Je me prosternerai devant sa cupidité, pardonnant ses ratés. Je lèverai les bras, pour caresser ses doigts. Mort cérébrale qu’on m’achève. Maintenant et toujours. Laisse-moi partir. Je ne veux plus m’attacher à rien. Laisse-moi partir. Je ne sais plus quoi faire de ma vie.


« Je me souviens d’un corps perdu dans la mer, une femme qui nageait en direction des falaise. Je ne sais pas ce qu’elle cherchait là bas, mais elle avait l’air bien sure de son choix. Elle avait la peau blanche et un regard si bleu que la mer l’enviait. Je me souviens du temps qu’elle a mit avant que je comprenne ce qu’elle voulait dire, car cette femme là ne parlait pas. Son corps parle pour elle, ses gestes sont des paroles. L’aura qu’elle dégage est si puissante que mes chevaux ont du reculer à son approche. Je ne sais pas qui elle était, je ne sais toujours pas qui elle est. D’ailleurs en y repensant, je sais qu’elle avait sur elle un manteau de soie rouge aux motifs asiatiques. Sa longue chevelure valsait sur la musique du vent. Elle était belle. Jamais mes yeux n’avaient vu une si grande beauté. Cette femme était très mystérieuse. Pendant deux jours elle a logé chez nous. Puis, elle est partit en abandonnant une bourse de pièce d’or sur le lit. Je l’ai vu partir dans cette mer déchainée en direction des falaises. S’est de la folie que de vouloir atteindre les falaises par la mer, surtout à la nage. Je ne pense pas que cette femme soit folle, je n’ai jamais vu autant de sureté dans les yeux d’un homme. Je ne pense pas qu’elle soit humaine. Elle devait être un Ange. Il est impossible que cette femme soit un Démon. Il y avait trop de bonté dans ses yeux. Pas de bonheur, non, car au fond de ses pupilles noires règne un profond malheur que je ne peux même pas décrire. Un malheur si grand que même dans ses sourires on pourrait trouver de la tristesse. Cette dame a aidé ma femme à ramasser les pommes alors qu’elle était notre invitée. Ma femme a bien essayé de l’en dissuader mais avec des gestes doux et calmes, la dame a réussit à l’aider, malgré les protestations de cette dernière. Cette magnifique jeune femme a joué avec mes filles comme aucun étranger ne l’a fait. Pourtant nous sommes l’auberge la plus réputée de toute la Côte Est et des clients sont venus ici. Par centaine. Mais c’est la première fois que je vois une femme jouer avec des enfants, comme si elles avaient été ses propres filles. Sa m’a réchauffé le cœur. Car depuis le début de la guerre les temps son durs. Les enfants ont faim. Avant de partir vers le large à la nage, la dame avait planté des graines. Je suis sur qu’elles pousseront. Elles pousseront car c’est cette dame qui les a plantées. Sa va faire presque dix heures qu’elle est partit. Je raconte cette histoire à tous les voyageurs qui viennent dans mon auberge, car elle me fascine encore d’heure en heure. Vous n’êtes pas le premier à qui je la raconte. Une femme dans la mer à la nage, pour des falaises presque impossible à franchir de la mer ? Une mer si froide que rare sont les personnes qui y survivent plus de trois heures, et ma foie les falaises sont à presque six heures en bateau alors à la nage ! L’escalade là-bas, si elle survivait? Vous rigolez ! La roche y est plus coupante qu’un saut d’épées bien aiguisées ! Ce que je peux vous affirmer c’est qu’elle n’est pas morte. Je le sens. Si vous voulez aller vérifier, prenez les chemins et pas la mer ! Je vous laisse la nuit tombe, je dois aller nourrir les bêtes. Si vous avez besoin, je ne suis pas loin. »


Héra avait plongé. Plongé en laissant l’aubergiste et sa famille. Une famille de braves gens. Des sourires. De l’amour. Une famille. Elle devait en avoir eut une elle aussi, mais la vie en avait voulu autrement. Elle avait plongé. Habillée. Car elle savait que l’eau était froide. Son manteau de soie et sa robe de soie, ne pesaient pas lourd même mouillées. Héra entama une brasse lente et fluide. Aux dires de l’aubergiste les falaises se trouvaient à plus de six heures en bateau. Il était impossible d’y aller à la nage. Impossible ? Héra aimait les défis et le regard que lui avait jeté l’aubergiste en essayant de la dissuadé ne la fit pas reculer. Elle partirait à l’aube. La froideur de l’eau ne la découragea à aucun moment. Elle nageait en direction des falaises entre le soleil et la lune. Il y avait dit-on, des monstres marins. Qui mangeaient tout les voyageurs trop aventureux. Sa tombait bien, voilà plusieurs jours qu’Héra n’avait pas combattu. L’eau froide glissait sous ses vêtements. Elle avait la journée devant elle. Le vent rajoutait une contrainte supplémentaire à sa folie. Tous ses membres se mobilisaient pour lutter contre le froid et fournir assez d’efforts pour qu’elle ne coule pas. Et elle ne coulerait pas. Ses cheveux formaient un grand soleil autour de son visage. Pourquoi elle faisait ça ? Pour tester ses limites ? Pour vérifier qu’il existait bien un monstre des falaises ? Dans cette partie de Feleth très peu d’hommes venaient chercher le repos. On trouvait surtout des ermites, reclus de la société, des chasseurs, des pirates cherchant des trésors perdus ou même des âmes torturés. Héra était venue ici pour voir les falaises les plus impressionnantes du monde du milieu. Ces géantes qui dominent la mer. Elles touchent le ciel dans un mouvement majestueux. Harmonieux. Elles donnaient cette impression de faire partit d’un rêve. Au bout de deux heures Héra sentit une légère fatigue rentrer en elle et elle n’avait même pas fait le quart du voyage. Sa raison lui demandait de faire demi-tour mais elle continua. Elle ne pouvait pas abandonner. Pas maintenant. Le soleil était maintenant bien présent. Ses muscles demandaient au bout de quatre heures grâce. Elle était loin du rivage. Il n’y avait rien. Le loup qui était en elle hurla la mort. Son ventre se serra. Elle devait continuait. Elle devait le faire. Pour Thor. Pour eux. Pour son souvenir. Le mental prit alors le dessus et elle nagea encore, n’écoutant plus la douleur qui grandissait dans ses bras et ses jambes. Elle voulait savoir, elle voulait voir ces falaises. Elle avançait lentement, essayant tant bien que mal de garder des forces pour le reste de son parcours, qui s’annonçait plus que difficile.

La mer prend toujours le dessus.

Héra ?

La mer a tous les droits sur nous.

Héra, réveille-toi !

La mer emporte le naufragé.

Héra, ne meurt pas !

La mer sauve ceux qui le méritent.

Héra, tu es arrivée !

La mer est juste, la mer est grande.

Héra, lève-toi !


Héra ouvrit lentement les yeux. Elle avait perdu connaissance. Dans la mer. Elle était sur un rocher rond. Au pied… Au pied des falaises ! Héra ne put pousser le cri de surprise qu’elle aurait voulu pousser. Comment était-ce possible ? Comment elle avait pu… La mer ? Héra se releva avec peine sur le rocher et observa la belle étendue d’eau. Elle l’avait sauvé. Elle ne savait pas pourquoi la mer l’avait épargné mais elle devait la remercier. Héra retira son manteau de soie rouge encore humide et le posa dans la mer. Elle offrit une partie de son cœur. Car ce manteau appartenait à Thor. Sa gorge se serra, par reconnaissance et par tristesse. La mer emporta le manteau avec le flot des vagues. Combien de temps ? Héra se surprit de ne même pas avoir eut besoin d’avoir eut à tousser pour recracher l’eau de ses poumons. Peut-être parce qu’il n’y avait pas d’eau dans ses poumons ? Peut-être parce qu’elle ne s’était pas noyée ? Héra souriait. Une partie de bonheur s’écoula en elle. Donc la justice apportait la paix. Elle se retourna vers la falaise et observa la paroi. Tranchante. Elle avait repéré une petite grotte quelque mètre plus haut. La nuit n’était déjà plus loin. Le soleil mourait derrière l’horizon et elle devait se dépêcher avant de ne plus rien voir. Elle ne devait pas rester sur un rocher si petit. Héra posa une main sur la falaise et commença son ascension. Malgré la douleur de ses muscles, l’envie d’atteindre son objectif lui donnait une énergie suffisante pour pouvoir grimper agilement. L’escalade fut rapide et elle put atteindre la grotte en seulement cinq minutes. Elle s’y issa avec un peu de difficulté. Héra récita en suite un sort de guérison pour que les petites plaies sur ses mains causées par la roche coupante de la falaise se referment. Elle trouva dans la petite grotte un peu de bois sec, laissés là par d’anciens visiteurs, et alluma un feu au milieu de la grotte. Puis elle enleva sa robe de soie noire et la posa près du feu pour qu’elle sèche. Personne ne viendrait voir la perfection nue. Personne n’avait le droit de voir une telle beauté. Son corps. Ses courbes. Sa peau. Elle tout entière dégageait une telle animalité qu’elle en devenait envoutante. Héra s’allongea près du feu. Sa peau forma de petites perles. A cause du froid. Elle n’y fit pas attention. Ses yeux bleus se fermèrent. Sa longue chevelure caressait le sol. La nuit était à présent bien là. Elle sombra peu à peu dans un profond sommeil. Si profond qu’elle ne pouvait pas entendre l’inconnu qui approchait…
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Alban Chaos



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Alban Chaos
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Race : Orc-Elfe
Classe : Lame noire
Métier : Chasseur de primes
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Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos] _
MessageSujet: Re: Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos]   Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos] EmptyMer 13 Avr 2011 - 19:04

"A LA CLAYREUH FONTAYNEUH M EN ALLANT M'FAIRE BAIZ...
- TAGGLE RODOLPHE! Notre client est en train de dormir!"

Et bien entendu, je ne dors pas du tout. Comment le pourrai- je avec autant de tapage? Je me sens pourtant dans une forme précaire et ressent les affres de la fatigue nocturne. Pourtant, je n'arrive toujours pas à dormir! Pourquoi? POURQUOI? Parce que je déteste les transport en carriole et encore moins avec un un cocher ivre mort! Celui- là ne doit jamais avoir connu l'eau clair depuis un bon moment et je ne pense pas qu'il l'a remplacé avec du jus de pomme. Bref, voilà justement le genre de personne qui font que je hais tellement ce moyen de transport! On aura beau dire qu'il y a plus d'accident en bateau qu'en carriole que je n'en ai rien à battre! Vu qu'on ne peut pas s'allonger correctement, je me suis dis que je peut toujours poser ma tête contre la porte. Oh l'erreur! Une nid de poule mal placé me cogna la tête contre la poignet de la porte, ouvrant celle- ci à pleine vitesse, m'envoyant par- dessus bord. J'ai roulé une dizaines de mètres plus loin avant qu'un arbre n'eut la gentillesse de me stopper. Et trois bosses de plus à mon palmarès, sans compter les écorchures et autres blessures superficielles qui me font encore souffrir à chaque secousse. Pour résumer, à moi que je n'ai encore une fois trois clans de tueur à gage sur les trousses, je ne me vois pas ne serait- ce qu'érafler ce genre de véhicule particulièrement dangereux.

"Nous y sommes presque, messire. L'auberge est visible d'ici."

Et en effet, je ne peux que le croire et fermer ma bouche. Encore un grand avantage des carrioles: tu ne sais jamais où tu vas! Nous nous sommes vite arrêté, sauf que j'avais comme un mauvais pressentiment. *ne devrait on pas entendre ne serait qu'un cheval dans ce genre d'établissement? Je me doute qu'il y a quelque chose qui cloche, même si je fais tout qu'ils puisse penser le contraire. Si c'est un piège, je dois jouer le jeu jusqu'à obtenir une ouverture ou un échappatoire. Je serre doucement le pommeau de mon épée, presque avec affection. On en a vu des vertes et des pas mûrs ensemble.*sourire* En fait, je crois bien que j'ai tout vu avec lui, même s'il aurait préféré être seul maître de mon corps. Parfois, j'hésite à m'endormir de peur de ne plus jamais me réveiller. Ma lame rouge n'a pas ce genre de pouvoir sur moi, pour l'instant du moins, et je ne sais pas pourquoi, mais cette peur s'insinue en moi avec autant de force qu'un Orque qui me transpercerait le cœur. Et quel cœur! Aussi solitaire et meurtris qu'un véritable criminel! Et le fait d'être traqué n'arrange rien à ce sentiment!
La porte s'ouvre doucement, ma conviction que c'est un piège devient plus certaine que jamais! Je donne un bon coup de pied sur la portière qui frappe violemment celui qui l'ouvrait précédemment, puis je saute dehors sans laisser une seconde de réaction à mes agresseurs. Un rapide coup d'œil m'apprends que je suis bien encerclé, mais juste un demi- cercle partant d'un mètre à ma gauche à un mètre à ma droite, me bloquant contre le véhicule. *Mauvaise tactique les gens* Je fonce d'un bond droit devant moi, sur ma première victime. J'évite sa lame en posant pied à terre au bon moment, puis lui coupe le bras au niveau de l'avant bras. J'attrape le moignon, m'aspergeant par mégarde de son sang, puis me sers de son bras comme d'un bouclier humain pour stopper le carreau de l'arbalète qui siffla à mon oreille. Je me saisis de son crâne pour bloquer le coup mortel d'une hache à ma droite. Alors que mon agresseur essaie de sortir sa hache prisonnière, je lâche le corps et tranche ses jambes en l'air alors qu'il tombe à la renverse. Une fois que je me suis occupé de ceux qui me paraissaient comme être les plus coriace, ce n'est plus que formalité que de m'occuper des autres. Une fois que je les ai tous découpé en morceau, en m'occupant un peu trop à mon gout du cocher, je regagne ma calèche, mais cette fois- ci, en tant que conducteur.

Après plusieurs heures d'errances, je vois au loin, au bord de la mer, l'auberge tant recherchée! Enfin! J'accélère avant de m'évanouir de fatigue.

"De la bière et des trucks qui saoulent avec plein de degrés et tout"

J'ai perdu tout sens commun et parle d'une manière qui ne me va pas. J'avais juste l'impression de regarder dans la tête d'un autre, ce même autre agir et parler en notre nom. A la limite, je veux bien que la fatigue ma fasse parler de cette façon, mais pour l'alcool, ça va devenir vite gênant: je ne tiens pas l'alcool! La dernière fois que j'ai bu, j'ai fini le caleçon sur la tête, qui était elle- même entre les deux seins d'une fille de joie! Comment aurai- je pu alors demander une chose pareil!? Je suis sûr que c'est le fait de Lame Rouge!

* trois heures plus tard*

Ca ne me dérange pas vraiment en fait. C'est tout à fait sain l'alcool! Il devrait même être obligatoire d'en boire dès la petite enfance pour aider ceux qui tiennent pas à s'y habituer. Je commence déjà à oublier mes sushis et mes cavalcrades. Je me demande combien sont déjà entrés dans la cuisine du boss de l'établissement? *héhé* J'y entre avec délicatesse, donc en renversant la caisse en asseyant de ne pas tomber et en défonçant la porte à grand coup de pied alors qu'elle était à peine entre baillé. Je vois alors le plus énorme popotin qui ne m'est jamais donné de voir me faire face avec grâce et magnificence. *Sa... saaa... saaaaa... salut toi!* J'entendis soudainement, alors que je suis par terre en train de parler mentalement à l'arrière train de la femme du gérant qui ne m'a nullement remarquée, une histoire qui m'émut au plus haut point:

"Je me souviens d’un corps perdu dans la mer, une femme qui nageait en direction des falaise. Je ne sais pas ce qu’elle cherchait là bas, mais elle avait l’air bien sure de son choix. Elle avait la peau blanche et un regard si bleu que la mer l’enviait. Je me souviens du temps qu’elle a mit avant que je comprenne ce qu’elle voulait dire, car cette femme là ne parlait pas. Son corps parle pour elle, ses gestes sont des paroles. L’aura qu’elle dégage est si puissante que mes chevaux ont du reculer à son approche. Je ne sais pas qui elle était, je ne sais toujours pas qui elle est. D’ailleurs en y repensant, je sais qu’elle avait sur elle un manteau de soie rouge aux motifs asiatiques. Sa longue chevelure valsait sur la musique du vent. Elle était belle. Jamais mes yeux n’avaient vu une si grande beauté. Cette femme était très mystérieuse. Pendant deux jours elle a logé chez nous. Puis, elle est partit en abandonnant une bourse de pièce d’or sur le lit. Je l’ai vu partir dans cette mer déchainée en direction des falaises. S’est de la folie que de vouloir atteindre les falaises par la mer, surtout à la nage. Je ne pense pas que cette femme soit folle, je n’ai jamais vu autant de sureté dans les yeux d’un homme. Je ne pense pas qu’elle soit humaine. Elle devait être un Ange. Il est impossible que cette femme soit un Démon. Il y avait trop de bonté dans ses yeux. Pas de bonheur, non, car au fond de ses pupilles noires règne un profond malheur que je ne peux même pas décrire. Un malheur si grand que même dans ses sourires on pourrait trouver de la tristesse. Cette dame a aidé ma femme à ramasser les pommes alors qu’elle était notre invitée. Ma femme a bien essayé de l’en dissuader mais avec des gestes doux et calmes, la dame a réussit à l’aider, malgré les protestations de cette dernière. Cette magnifique jeune femme a joué avec mes filles comme aucun étranger ne l’a fait. Pourtant nous sommes l’auberge la plus réputée de toute la Côte Est et des clients sont venus ici. Par centaine. Mais c’est la première fois que je vois une femme jouer avec des enfants, comme si elles avaient été ses propres filles. Sa m’a réchauffé le cœur. Car depuis le début de la guerre les temps son durs. Les enfants ont faim. Avant de partir vers le large à la nage, la dame avait planté des graines. Je suis sur qu’elles pousseront. Elles pousseront car c’est cette dame qui les a plantées. Sa va faire presque dix heures qu’elle est partit. Je raconte cette histoire à tous les voyageurs qui viennent dans mon auberge, car elle me fascine encore d’heure en heure. Vous n’êtes pas le premier à qui je la raconte. Une femme dans la mer à la nage, pour des falaises presque impossible à franchir de la mer ? Une mer si froide que rare sont les personnes qui y survivent plus de trois heures, et ma foie les falaises sont à presque six heures en bateau alors à la nage ! L’escalade là-bas, si elle survivait? Vous rigolez ! La roche y est plus coupante qu’un saut d’épées bien aiguisées ! Ce que je peux vous affirmer c’est qu’elle n’est pas morte. Je le sens. Si vous voulez aller vérifier, prenez les chemins et pas la mer ! Je vous laisse la nuit tombe, je dois aller nourrir les bêtes. Si vous avez besoin, je ne suis pas loin. "


Il pousse doucement sa femme pour passer et me remarque regardant la fesse gauche de sa femme avec un regard hébété qui ne témoigne nullement de mon émotion. Il me lace un regard meurtrier que je ne remarque cependant pas, trop concentré à essayer de me concentrer. Une rage incontrôlable déforme ses traits au moment où je commence à baver tellement je n'en peux plus d'essayer de rassembler les reste des mes esprits. Je finis par m'écrouler par terre à cause d'une perte partielle de l'équilibre. L'aubergiste se saisit de moi violemment et se dirige vers la berge. J'entends vaguement sa femme essayant de la raisonner, mais c'est peine perdue: il avait la rage au ventre comme on dit chez les Orques. Arrivé au bord de la mer, il me jète dans les eaux sans le moindre remord et me laisse dériver au grès du vent. Normalement, j'aurais dû échouer sur la plage, mais il ne faut pas prendre la mer pour une nature prévisible, ses choix sont souvent porteurs d'une raison qu'elle seule connait. En somme, je dérive au- delà de l'horizon visible des côtes.

"LÂCHE MOI SALE BESTIOLE!"


Un crabe vient de me réveiller en me pinçant très fort la paume de la main. Bizarrement, j'ai beau secouer ma main de plus en plus vite, cela ne change rien: il est accroché à mort! Je me demande si ce n'est dû au fait que de l'extérieur de ma tête, on a l'impression que je fais des courbures stylisées avec ma main. Bref, je me dirige vers un rocher puis fracasse le crabe contre celui- ci. Le grondement des vagues deviennent de plus en plus insupportables!*Des vagues...? DES VAGUES!?? OU SUIS- JE? Ah oui, à l'auberge! Je suis con, c'est la côte par ici!* Plus je réfléchis, plus j'ai du mal à le faire. Et plus j'ai du mal à le faire, plus j'ai mal au crâne! Mon dieu ce que c'était persistant! Je me tiens la tête à deux mains et m'écroule par terre en enfouissant ma tête dans mes bras. Je ne me relève qu'une fois le soir bien installé, quand la lune caresse ma peau nue. En fait, je n'avais plus de haut et je ne me rappelle plus pourquoi. En regardant autour de moi, je me rends compte que je ne reconnais rien! Ce n'est pas la côte, en tout cas, pas celle où je croyais être! Je fonce droit devant, vers les grottes un peu plus loin.

"ÉCHO!" criai- je

C'était inutile, mais ça m'amuse depuis que je connais l'histoire de Narcisse et Écho. Je m'engouffre dans la montagne en priant pour ne pas me cogner le pied contre quelque chose. En effet, en même temps que mon haut, j'ai perdu aussi mes chaussures et le trois quart de mon pantalon! Il ne me reste plus qu'à peine assez de tissus pour cacher mes partis intimes. Je sens une fumée. Un feu! Je fonce droit devant! Cependant, connaissant mon odorat développé, je suis sûr qu'il est à plusieurs kilomètres de là! En fait, j'ai traversé toute la montagne! Je débouche sur un spectacle grandiose: une femme comme je n'en ai jamais vu est allongé par terre, nue, devant un feu. Elle dégage une aura sensuelle et euphorisant qui met mes sens développés dans un un état d'hypnose. Je m'approche un peu plus d'elle, le cœur battant à tout rompre. Je ne ressens même plus la chaleur du feu qui est pourtant à quelques centimètres de ma peau, mais celle de cette femme magnifique, aux courbures parfaites. Avoir les sens plus développé que le commun des mortels peut accorder beaucoup d'avantages, mais en ce moment, je suis plus vulnérable que cette jeune femme profondément endormi. Je pose alors ma main sur sa hanche gauche, mon cerveau m'ordonnant de gouter avec les dernier de mes sens à ce corps digne des plus grandes merveilles, puis la raison reprend vite le dessus, m'enlevant la main et me faisant reculer de plusieurs mètre. Or j'ai oublié que je suis dos au feu, qui me brûle pendant le recul et me force à sauter précipitamment vers l'avant, tombant sur elle. *Mon dieu qu'elle est chaude!*
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Héra Calliope

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MessageSujet: Re: Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos]   Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos] EmptyJeu 30 Juin 2011 - 11:54

Sans toi


Que le temps me délivre des mots et puis des sorts
Que le temps me libère de ton image encore
Qu’il m’apprenne au-delà, qu’il m’apprenne demain
Qu’il m’apprenne à aimer, sans plus jamais de chagrins
Que le temps me laisse vivre ma vie mais sans remords
Que le temps me laisse ivre et boire jusqu’à l’aurore


J’aurai pu être la reine du désert et faire plier n’importe quel chevalier devant ma puissance. J’aurai du devenir la plus belle des femmes de l’univers. J’aurai aimé être l’étoile de certaine de tes nuits. Et être parfois plus qu’une simple aventure. J’aurai même pu refaire le monde entier si tu l’avais vraiment désiré. Entre le sombre et l’agonie. Je serai devenue l’une des plus importantes à tes yeux. Les feux pour moi n’auraient plus eut de secret. J’aurai parcouru des distances affolantes pour me retrouver dans tes bras. J’aurai déclaré la guerre pour que tu aimes la victoire à nouveau. J’aurai acheté les poussières de la lune pour te les expliquer. J’aurai inventé des histoires pour te faire sourire et te sentir vivre en moi. Je t’aurai emporté dans un pays imaginaire là où la tristesse n’existe pas. J’aurai pu faire mon chemin à l’envers et défier ce Dieu qui m’écrase. Si tu avais voulu que je croie en un Dieu je l’aurai fait. Je pouvais changer de destin, prendre une route loin de tout ce dont tu as peur. Juste pour te rassurer. J’aurai pu faire briller le ciel même dans le plus sombre des brouillards, dévaler des sommets juste pour t’apercevoir. J’aurai du le faire. J’aurai pu éclater le cœur de la terre et de montrer à quel point cela n’a plus d’importance. J’aurai du être l’unique de ton cœur, savoir que sans moi tu n’étais plus rien. J’aurai pu revenir sur chacune de mes paroles et te souffler dans la nuit à quel point tu me rendais folle. J’aurai pu repeindre les mers et les océans. Faire en sorte qu’à chacun de tes pas poussent une fleur belle comme tes yeux. Même le temps ne me faisait plus peur, j’aurai pu vieillir en comptant les jours de mon amour et non les rides de mon visage. J’aurai pu pleurer quand tu m’offrais ton corps et devenir sensible à chacun de tes efforts. J’aurai pu faire tout mes rêves au près de toi. J’arrivais même à voler, rien qu’en étant dans tes bras. J’aurai pu faire semblant de te détester et fuir encore une fois mon cœur apprivoisé. J’aurai pu être ton billet pour le monde entier et t’offrir tout l’or du monde. Il te suffisait de me le demander. J’aurai pu t’enfermer dans mon cœur et ne jamais te laisser sortir. J’aurai pu te rendre fier de ce que je devenais. Loin de mes mots décalés. J’aurai pu devenir celle que tu attendais, parce que je t’aimais. J’aurai pu être la princesse de tes nuits et les vivre le jour. J’aurai pu être une autre personne pour te plaire. J’aurai pu changer et finir par me tuer. Chasser ce que je suis pour faire place à ce que tu veux. J’aurai pu, mais je préfère rester celle que je peux être et pas celle que j’espérai devenir.


Héra était en plein rêve. Elle n’avait pas entendu l’homme qui s’était introduit dans la grotte tel un voleur. Elle était en train de rêver de son enfant. De la vie de famille qu’elle aurait pu mener. Un rêve perturbait par le sang. La chaleur que lui procurait le feu ne l’empêché pas d’avoir de légers frissons. L’image de son enfant s’estompa. Elle voyait le sang. L’agonie. Puis sa propre mort. Son ventre ouvert tel un vulgaire animal. On l’avait laissé sur le sol. Elle avait vu le fœtus partir dans les mains d’un homme. Elle voulait se relever. Mais elle avait crié. Elle avait crié si longtemps et si fort de douleur que sa voix était partit avec sa vie. Elle avait donné son temps à cet enfant. Elle l’imaginait dans ses bras. Puis Thor et elle, heureux. Unis. Et ce jour de pluie. Ce jour ensoleiller. Héra avait voulu tout effacer. Sa mémoire avait prit un cou. Elle avait vieillit d’un cou. Cherchant alors le repos que les Anges lui avaient refusé. Héra ne sentit pas la main de l’homme se poser sur sa hanche. Il pouvait la prendre. Il pouvait abuser de sa peau. Dans son rêve Héra sentit la main de l’homme qui l’avait violé. La main de son bourreau. Quand l’homme tomba sur elle, Héra se releva d’un seul cou. Et par reflexe elle lui monta dessus pour le bloquer. Elle se retrouva alors nue sur lui, à cheval. Elle sentait même le sexe de l’inconnu pointer entre ses lèvres. Héra se demanda ce qu’il faisait là. La scène c’était passée si vite qu’elle n’avait même pas eut le temps d’émerger de son rêve. Elle posa ses mains contre le torse de cet homme. Un orc ? Héra n’était visiblement pas gênée de se retrouver complètement nue sur le corps de l’homme. Ses petits tétons étaient tout durs à cause de l’humidité de la grotte. Qu’est-ce qu’un homme faisait ici ? Il cherchait certainement de quoi se nourrir. Héra ne voyait pas en lui une menace directe. Il n’était pas démon. Il était un noble citoyen de Feleth. Un sourire étrange marqua alors son visage. Il était complètement en rut, comme elle d’ailleurs. La période de reproduction pour les loups. Les crocs de l’homme la firent frémir. S’il décidait de les planter dans sa peau. Elle se releva souplement en prenant bien soin d’exhiber ses belles formes devant l’étranger. Héra n’avait pas l’air surprise de rencontrer quelqu’un. Aucun étonnement. Comme s’ils devaient se rencontrer. Elle alla cherche sa robe noire qui séchait au bord du feu. Malgré le fait qu’elle ne soit pas complètement sèche, Héra l’enfila en regardant une dernière fois l’homme. Avec un air joueur. La nuit était encore longue.

« Belle nuit pour venir se perdre dans une caverne. »


Elle avait communiqué par télépathie. C’était très rare qu’elle s’adresse à quelqu’un comme ça directement surtout un inconnu. Elle se désintéressa à lui et regarda autour d’elle. Héra grimpa une des parois de la caverne avec souplesse. Elle attrapa une fleur qui poussée à l’horizontale entre les pierres oubliées. Une fleur avec pour feuille de petites billes remplis d’un liquide médicinal pour la peau. Elle se reposa souplement sur le sol et s’approcha de l’homme avec une délicatesse silencieuse. Héra prit quelque petite bille dans sa main. Elle les écrasa pour laisser échapper un petit liquide noirâtre. Elle obligea l’orc à se retourner. Puis lui appliqua le baume sur la brulure qu’elle avait imaginé vu la tête qu’il faisait. Elle le passa lentement avec sa douce main le baume qui allait l’apaiser. Une fois qu’elle eut utilisé toute la crème, elle se retourna et alla s’assoir près du feu. Sa longue chevelure noire coula le long de son dos. Les reflets du feu laissaient sur sa peau une teinte rougeâtre. Elle s’était assise telle une duchesse. Un air digne et important. Elle regarda l’homme qui ne voulait peut-être que la prendre. Elle la perfection. Peut-être qu’il voulait jouer avec son corps et jouer ? Héra sentait encore la robe lui coller les formes. On pouvait clairement voir le globe de ses seins. Elle s’allongea alors sur la pierre froide et ferma de nouveau les yeux. Elle n’oubliait pas la présence de l’inconnu. S’il voulait jouer avec elle, qu’il le fasse. Héra n’avait pas touché un homme depuis des mois, des années même. Mais elle pouvait tout aussi bien lui arracher la peau. Que veux t-il ? Héra ouvrit lentement ses paupières et plongea ses grands yeux bleus dans ceux de l’orc. Un petit sourire pervers au coin des lèvres. Le sexe d’un orc doit être plus gros que la moyenne. Elle qui aimait l’amour bestial. Elle écarta légèrement ses jambes pour lui donner envie. Avait-elle vraiment envie de se donner à lui ? Avait-elle vraiment ce désir de s’offrir ? Elle le regarda. Ce grand homme aux dents pointues. Les cheveux en bataille, le corps musclé. Certainement un guerrier. Elle oubliait Thor. Elle devait penser à son plaisir. Et si elle ne se rendait pas compte de la réalité ? Si c’était sa folie qui parlait à la place de sa raison ? Se sentait-elle dans on rêve ? Son petit corps musclé. Son corps parfait. Son visage envoutant. Elle se mordit la lèvre inferieure. Il sera sa victime. Il sera sa proie. Héra écarta un peu plus ses jambes. Elle n’était pas dans son état normal. Jamais elle n’aurait fait ça. L’orc pouvait facilement voir le sexe ouvert de la belle Elue. Il pouvait en abuser.

Que le temps s’accélère même s’il me laisse livide
Que le temps exagère à m’en coller des rides
Qu’il m’apprenne à survivre en oubliant ta voix
Et puis jour après jour qu’il m’apprenne sans toi
Jusqu’au coin des paupières qu’il fasse bien ce qu’il veut
Pour gagner toutes les guerres de mon cœur miséreux

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MessageSujet: Re: Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos]   Caresses de la mer [Pv: Alban Chaos] EmptyMar 2 Aoû 2011 - 17:59

Elle a l'air si agitée. J'ai même l'impression qu'elle parle dans son sommeil. Elle me parle peut- être. Mais en tout cas, des sueurs froides me laissent songeur. *Que se passe -t- il? Que m'arrive -t- il? Que lui arrive -t- il à elle? J'ai envie de la posséder cette nuit, de faire mien ce corps et cette chaleur, mais je ne suis pas comme ça. Je n'ai jamais été un monstre à ce point, je n'ai pas le droit de lui faire ça. Il ne me reste plus qu'à m'en aller avant qu'elle ne se réveille et ne se rende compte de..* Elle ouvre subitement les yeux et me projette en arrière, me laissant dos au sol. Profitant de ma position de faiblesse et de mon étonnement, elle s'assoit à califourchon sur moi, mon sexe sur le sien. S'en est douloureux. Une douleur délicieuse.
Elle m'observe silencieusement d'abord, de ses yeux de braises, éclairés, ou plutôt, amplifiés par le feu derrière moi. Son visage n'a rien de stoïque. Il est à la fois triste et furieux, mais avec un sorte de manque de confiance en soi. Ses mains sont posées sur mon torse, hérissant mes poils. Je vois son corps dans sa presque totalité, réveillant en moi des désirs réprouvées jusque là. Sauf que j'arrive encore à me contrôler, donc je ne bouge pas. Soit c'est ça, soit j'essaie de me dégager et je la prends contre un mur, ce qui n'est pas très gentleman. *Qu'est ce que je raconte? Je suis déjà foutu de ce côté la, je n'aurais jamais dû la toucher!* Ses caresses sont bien faisant, presque apaisantes. Je me sens bien, beaucoup mieux qu'avant en tout cas. *Si elle ne cesse pas de bouger, je vais finir par... bref, ne pensons plus*
Elle se lève lentement, trop lentement, puis va plus loin. Je recule subitement, collant mon dos contre le mur. Cette femme n'est décidément pas comme les autres. Elle a un truc qui cloche. *Je suis certain qu'elle n'est pas humain... Enfin, je veux dire, son apparence est humaine, mais pas sa nature... Non pas que ses traits ne sont pas divines... Non, c'est pas ce que je voulais dire... Enfin...* Je n'ai plus vraiment les idées clairs, elle m'a chamboulé. Je suis du regard sa silhouette fine et bien moulée, bouger avec la grâce d'une noble. Elle grippe une paroi, attrape quelque chose et revient vers moi. Elle se saisit de moi avec douceur et me retourne. Je ne l'en empêche pas, j'ai trop peur de m'échapper. Elle passe une baume sur ma peau qui apaise la douleur de la brûlure de tout à l'heure, puis elle s'en va s'assoir plus loin. Je la regarde de nouveau, j'ai tellement envie qu'elle me touche encore. Qu'elle me laisse passer, même quelques secondes, mes doigts sur son corps nu. *Mais j'ai bien peur qu'elle me déteste. Elle ne m'a même pas regardé quand elle me soignait*
Elle s'est allongée sur une pierre et a fermé les yeux. Je me lève alors, n'arrivant plus à quitter cette femme des yeux. Elle écarte lentement les jambes, m'offrant une vue plongeante sur son anatomie intime. Je me sens à la fois gêné et excité. Elle ouvre les yeux et me séduit carrément des yeux. Son sourire au coin me donne le tournis. C'est le genre de sourire que l'on reconnait aisément dans les bordels les plus malfamés. Ces endroits où chaque sourire est une déclaration. Je m'approche d'elle, la regardant dans les yeux autant qu'elle, et pose mes mains sur ses avant -bras. Je ne la prends pas d'abord, je passe mes doigts sur son front, puis son nez, ses lèvres, son cou, passant par le creux des seins, descendant sur le nombril, caressant doucement sa taille, puis fini par reposer ma main droite sur son avant bras et laisse aller mon désir charnel pour cette femme mystérieuse et belle, jusqu'à satisfaction avec une brutalité et une sauvagerie orcantreste au début, puis avec beaucoup plus de douceur quand mon corps s'habitue au déchainement des désirs.
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