Dans les Grandes étendues ( Libre/ PV Cimyr)

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Quelle belle journée, l’astre du jour brillait chaleureusement dans le ciel, le ciel était d’un bleu serein et Eimerek en était fort heureux. Il marchait dans les grandes étendues depuis le petit matin en fredonnant tranquillement, bien entendu, il restait assez près du village pour revenir avant la tombée de la nuit. L’humain par contre, avait fort chaud sous les rayons du soleil. Il n’en restait pas moins confortable, mais un petit rafraîchissement ne serait pas de refus. Ainsi, il se mit à la recherche d’un ruisseau quelconque, tant que l’eau y soit rafraîchissante. Puis, après une heure de recherche, ses espoirs furent comblés par un ruisseau où il coulait une eau limpide qui émettait un clapotis cristallin. Enfin, le jeune invocateur s’approcha donc de cette source d’eau en sortant sa gourde vide qu’il avait l’intention de remplir. Une fois arrivé au bord de l’eau, il eut tôt fait de se pencher et de plonger sa gourde dans le ruisseau. L’eau était d’une telle fraîcheur. Eimerek s’aspergea le visage et peigna un peu ses cheveux pourpres avant de s’asseoir sur l’herbe qui bordait le ruisseau et de boire tranquillement quelques gorgées du liquide purifiant. Puis, après s’être hydraté, il retira ses vêtements, gardant bien entendu ses sous-vêtements, étant quelque peu pudique et il s’avança dans le ruisseau. L’eau n’étant pas bien haute, Eimerek entreprit donc de s’asseoir dans le ruisseau pour tenter de méditer quelque peu. Premièrement, il respira un bon coup, ressentant l’air chaud de cette journée. Puis, en fermant les yeux, il ressentit plus clairement les rayons de soleil ardents, à l’origine de l’air chaud. Puis, en contraste, il senti l’eau cristalline qui coulait sous lui, si fraîche, si pure. Puis finalement, il senti la terre, support éternel des vivants. La terre mère, l’eau rassurante, l’air messager et le feu protecteur. Il senti son corps se faire bercer par ce mélange de sensations, si paisible… Eimerek expira en laissant ses muscles se décontracter. Il était en paix… Et après un bon moment, il se laissa tomber sur le dos, l’eau lui recouvrant le corps, mais laissant sa tête hors de l’eau. L’invocateur somnolait quelque peu, comme toutes les fois où il méditait, pourtant cette fois, il croyait véritablement pouvoir s’endormir. Enfin, si rien ne l’interompait.

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Cimyr avait quitté le village où se situait l'auberge des gobelins musiciens. Là, il avait fait connaissance d'Amael, un autre ange, et de la charmante Cyssa.
La nuit était noire. Pour cause, c'était une nuit où la lune n'était qu'un pâle croissant dans le ciel infini. Bientôt, elle aurait complètement disparue. L'obscurité était idéal pour qu'il passe inaperçue, profitant ainsi pour se dégourdir les ailes et de voyager par la même occasion.
Au bout de plusieurs de vol silencieux, il atterri dans une petite clairière pour prendre un peu de repos. Comme beaucoup d'être vivant, la fatigue se faisait sentir et il avait lui aussi besoin de dormir. Ce n'était pas un demi-dieu comme beaucoup le pensaient...
A peine eut-il mis le pied au sol que son ouïe fut vite attirée par un bruit mélodieux. Avançant dans sa direction, il découvrit une source d'eau pure alimentée par une petite cascade de deux ou trois mètres. Les étoiles s'y reflétaient, donnant l'impression que des centaines de diamants se trouvaient au fond de l'eau. Ce sanctuaire était dissimulé derrière une barrière de buissons et de rochers. Quelques arbres se dressaient fièrement comme s'ils étaient les gardiens de la source.
En observant ce lieu, l'ange constata que personne du genre humain n'y avait mis les pieds. Seules les bêtes de la forêts connaissaient l'existence de ce point d'eau.
Il n'y avait pas de plus bel endroit pour passer la nuit à la belle étoile.
Ayant finit de l'admirer, Cimyr choisit un arbre, celui le plus apte à l'accueillir dans ses bras. Ce vieux chêne qui se trouvait devant lui ferait parfaitement l'affaire. Plusieurs de ses branches s'étaient entrelacées, formant une sorte de petite plateforme. D'un ou deux battement d'aile, l'ange s'était retrouvé dans ce nid qui, à première vue, ne paraissait pas très confortable. Certes ce n'était pas aussi douillet qu'un lit, mais dormir dedans ne serait sûrement pas aussi inconfortable.
Il s'empressa de s'enrouler dans sa cape car les nuits étaient plutôt fraiche à cette saison. S'étant recroquevillé sur lui-même, il s'endormit rapidement, fatigué de son voyage et bercé par le chant de la source.

Le lendemain, les premiers rayons du soleil vinrent le chatouiller, l'obligeant à lever une paupière. L'ange de bougea pas pour autant. Il n'était pas de nature paresseux, mais pour une fois, il avait décidé de faire la grasse matinée.
Une heure passa avant que Cimyr fasse un mouvement. Ayant dormi toute la nuit dans la même position, il s'étira longuement en baillant discrètement. Les plumes de ses ailes brillèrent au soleil, reflétant un douce lumière argentée.
Soudain, son regard fut vite attiré par quelque chose ou plutôt quelqu'un. En effet, un jeune homme se prélassait sous lui qui découlait de la cascade. Celui-ci semblait méditer. Apparemment, il ne l'avait pas encore remarqué, ce qui ne tarderait probablement pas vu la lumière qu'arboraient ses plumes.
De plus, l'ange pressentit en lui une puissante magie. Même s'il avait l'air humain, ce devait être une sorte de mage ou de sorcier. C'était mauvais signe s'il maitrisait les forces obscures. Un ange était plutôt sensible à ce type de magie.
N'ayant pas très envie de côtoyer un mage noir, Cimyr fit un mouvement pour se dégager du cocon de branches, ce qui eut pour effet d'accroitre la lumière reflétée sur ses ailes. Il se maudit pour avoir des membres aussi voyant au soleil. Il se vêtit donc de sa cape afin de les dissimuler car il pense avoir vu le jeune homme bouger.
L'ange se laissa tomber de son arbre avant de se cacher dans un buisson en espérant de ne pas avoir été repéré. Avec un peu de chance, celui-ci ne l'aurait même pas aperçu et il pourrait filer comme le vent avant de s'attirer de nouveaux ennuies.
En attendant, mieux vaut patienter quelques minutes pour être sûr que la voie est libre.

Invité ________________ ________________

Après quelques minutes de méditation, Eimerek fut dérangé par un éclat lumineux qui se reflétait dans son visage. Il entrouvrit donc les yeux à la recherche de la provenance du phénomène, par contre, il n’aperçu aucune source qui saurait refléter la lumière du soleil de la sorte. Soudainement, son regard fut attiré par un mouvement dans des buissons avoisinants, comme si quelque chose ou quelqu’un s’y était laissé tomber. Il réfléchit donc à quoi faire, si c’était un ennemi qui s’était dissimulé, le jeune garçon n’avait qu’à envoyer un peu de feu dans son abris pour l’en faire sortir… Et si ce n’était qu’en fait, un simple oiseau? Il serait fort dommage de faire brûler ces buissons pour cela. Eimerek, sans se relever articula donc d’une voix qui se voulait quelque peu autoritaire mais nullement agressive :

- Il y a quelqu'un? Si oui, montrez vous et discutons un peu, il serait dommage de devoir affronter un individu pour aucune raison.

Puis il attendit patiemment, les yeux toujours entrouverts et couché dans la ruisseau, toujours en semblant de méditation.

( Désolé pour le post court et l'attente ^^'')

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Repéré...
Cimyr n'osait plus bouger d'un poil.
Saleté d'ailes... de toutes les paires d'ailes qu'un ange puisse avoir, il faut qu'il en ait avec des plumes argentées qui reflètent la moindre petite source lumineuse.
Avec un peu de chance, cet humain qu'il venait de déranger dans sa méditation, croirait à la présence d'un animal dans ce buisson. Seulement, il ne semblait pas trop y croire vu son appel. C'était donc peine perdue de se faire passer pour un lapin ou un écureuil.
L'ange tentait de se calmer, mais la crainte d'être aperçu par un mortel devenait de plus en plus grande. Il avait donc du mal à se concentrer sur la situation. De plus, il sentait qu'il n'avait pas affaire à un être tout à fait normal. Bien que ce soit un humain, la magie coulait en lui. Son angoisse s'intensifia à cette pensée...
Deux possibilités lui vinrent à l'esprit.
La première était la plus simple, c'est-à-dire, détaler sans demander son reste en espérant que l'humain ne le pourchasse pas. Il ne tenait pas trop à laisser une nouvelle mode parmi les hommes, à savoir la chasse aux anges. Qu'est-ce que l'avait amené à voyager dans le monde des humains?! Il aurait mieux fait de rester chez lui...
La deuxième option était de se montrer malgré ses peurs. Même s'il n'aimait pas trop cette idée, Cimyr la trouvait beaucoup mieux que la précédente. Apparemment, ce jeune homme n'était pas trop décidé à se battre tout comme lui.
C'était plutôt une bonne nouvelle. En fin de compte, peut-être éviterait-il un combat...
L'ange hésita encore quelques instants avant de se décider. Il réajusta sa cape au préalable afin des sûr que personne ne puisse voir ses ailes d'argent et ainsi, compromettre son identité. Puis il releva doucement pour se dévoiler au grand jour.
Au départ, seule sa tête et une partie de son buste dépassait de la masse verdâtre. Il fit rapidement un signe au jeune homme pour dire qu'il était pacifique et qu'il ne lui voulait aucun mal. Une fois sûr que l'humain ne lui fasse rien, il sortit enfin de son buisson. Pour être un peu plus convainquant sur ses intentions, il prit la paroles:

Excusez-moi... je ne pensais pas rencontrer quelqu'un dans les parages de si bon matin... je n'ai donc pas fait très attention à ce qui m'entourait...

Il bredouilla quelques excuses d'un air gêné.
Sans même qu'il s'en rende compte, la couleur de ses yeux changea automatiquement, passant du bleu naturelle au rose pour la gêne et montrant ainsi, sa particularité à ceux qui savent observer.

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