''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Nocturne

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Lilyanna Vanberg



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Lilyanna Vanberg
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Nocturne _
MessageSujet: Nocturne   Nocturne EmptyJeu 28 Juil 2011 - 16:52

La ville était plongée dans la nuit mais impossible pour Filiz d’apercevoir la moindre étoile avec toutes ces lumières qui éclairaient les rues. Elle et son père étaient sortis se promener dans l'ambiance festive des "nocturnes" de Madoras. Elle ne comprenait pas réellement ce qui se passait tout autour d'elle mais peu importe, tant qu'il y a des bonbons, de la musique et des rires rien ne peut forcer une petite fille de 5 ans à comprendre le monde.
Les "nocturnes" sont des soirées festives qui regroupent les habitants de la ville autour de musiques en tous genre, de jeu et bien entendu on y trouve de l'alcool et de la nourriture. Ce genre de fêtes ne se déroule que pendant les périodes les plus chaudes de l'année.

- Papa! Pourrais-je faire un tour de poney après?

Demanda l'enfant émerveillé devant l'animal en question.

- Bonne idée princesse, mais avant cela nous allons manger quelque chose.

Il prit la demoiselle par la main et l'emmena au stand de nourriture le plus proche. Une bonne grosse assiette de patate accompagnée de viande de sanglier, rien de tel qu'un bon festin. Filiz, le sourir aux lèvres, attaqua son assiette avec un appétit d'ogre pendant que son père observait la foule en attendant son auge .

Tapis dans l'ombre d'une ruelle adjacente, une autre personne attendait bien sagement qu'on lui serve son dîné. Elle avait pris son apparence humaine pour se fondre plus facilement dans la masse mais son instinct de carnivore allait très bientôt la trahir. Il lui suffisait d'attendre le moment propice, cet instant précis où la victime plongerait son regard dans le sien. Elle était, cependant, bien trop loin de sa cible, il lui fallait donc s'élancer dans la foule pour piéger sa proie.
Une silhouette gracieuse sortit de la pénombre; une jeune demoiselle à la chevelure dorée et aux formes généreuses venait de prendre part à la fête. Elle s’avançait sur la pointe des pieds en faisant mine de danser au son des tambours, les plis de la longue robe virevoltaient sous ses déhanchés qui n'étaient pas pour déplaire à la gente masculine. Ça y est, elle avait captivé son attention, ses yeux se plongèrent dans ceux de l'homme en question qui tomba sous l'emprise du sortilège. Comme si cela lui venait naturellement il sentait naître en lui le besoin de s'approcher de la jeune danseuse, il voulait la voir de plu près, juste l'observer danser.Le son des tambours semblait s’accroître dans la nuit, tout comme le désire qui le consumait. Il ne pouvait plus se contenter de l'observer de si loin, il lui fallait s'approcher, partager ce moment avec elle en touchant sa peau; ressentir les moindres mouvement de son corps... C'est alors qu'il fut la victime de sa propre imagination, il se voyait en compagnie de la dite demoiselle, bien au calme dans l'ombre d'une ruelle. leurs corps se frottant ardemment l'un contre l'autre tandis que ses mains lui caressaient la chair. Ces images apparaissait aux rythmes des percussions qui se faisaient de plus en plus présente. Il sentait le désir grandir en lui et, très bientôt il succomberait à ses fantasmes. Sans plus attendre il se leva et s'approcha d'un pas décidé vers la danseuse, il lui fallait, par tous les moyens, assouvir ses désirs, mais plus il s’avançait plus elle semblait se diriger vers la ruelles d'où elle était apparut. Aucune importance, son sang brûlait dans ses veines, il lui fallait cette fille, et puis peut-être que ses visions étaient prémonitoire. Son pas se pressa, il allait bientôt la perdre de vue. Impossible, il ne survivrait pas à une telle défaite! Étrangement la foule était de plus en plus opaque, comme si elle voulait bâtir un mur entre lui et sa muse. Plutôt mourir que de la laisser s'enfuir. Il poussa violemment tout obstacle qui se dressa contre lui jusqu'à finalement atteindre l'entrée de la ruelle. Damnation! Elle avait disparue. Une rage inexplicable s'empara de lui, elle ne pouvait pas s'être volatilisé! Il s'engouffra dans la pénombre de cette étroite ruelle jusqu'à en atteindre le fond.
Face au mur se dressait le corps encore haletant de la fille aux cheveux d'or, il l'avait retrouvé. Sans plus attendre il lui sauta dessus, la plaqua contre les vielles briques et laissa la folie s'emparer de son âme. Ses mains glissèrent sur le corps de la demoiselle tandis qu'il se collaient contre elle de manière bestiale. Lilyanna ne se débattait pas, au contraire, elle fit volt face et fit comprendre à son agresseur qu'elle brûlait du même désir que lui. Elle l'embrassa fougueusement avant de faire glisser sa langue contre sa joue puis, tout doucement, le long de son coup. Les frémissements du jeune hommes disparaissaient dans le brouhaha de la fête qui se déroulait à quelque pas de là.

Un sourire sadique se dessina sur les lèvres de la démone, laissant ainsi apparaître ses crocs. Il ne pouvait les voir, beaucoup trop occuper à la laisser lui lécher le cou, trop occuper à passer sa main sous la robe de sa "victime", oh oui, bien trop occuper à violer son intimité pendant qu'elle lui mordillait le cou... Mordiller?


Filiz, qui finissait d'engloutir son assiette de patate, ne s'était pas rendu compte que son père n'était plus assis à coté d'elle. Tout sentiment de bien-être disparut en même temps que la présence si rassurante de son paternel.


- Papa?

Appela-t-elle d'une voix tremblante pendant que la foule ignorait totalement sa présence.

- Papa!

Mais rien, pas de prince charmant à l'horizon pour la rassurer ou lui tenir compagnie. La soirée avait prit une toute autre tournure. Les lumières, avant si chaleureuse, donnaient l'impression que des flammes immense embrasaient la ville. les gens si joyeux avaient tous un air de brigand ou de sorcière. Les marchands de nourriture ressemblait à des ogres et tous semblaient vouloir lui faire du mal.

- Papa!!

Cria-t-elle avant de s'élancer sur ses petites jambes tremblantes. Où était-il partit? Pourquoi l'avait-il abandonné? Des larmes commençaient à glisser le long de ses joues, elle se sentait si seul, si petite et surtout si vulnérable dans cette foule d'inconnu. Son petit corps de princesse se heurta à bon nombre de fêtard mais pas un seul ne releva la détresse qui la rongeait. Finalement son périple l’amena devant l'entrée d'une ruelle sombre. au loin se dessinait deux ombres mais impossible de les distinguer correctement

* n'y va pas mon ange*

Murmura une voix dans sa tête. Elle ne voulait pas désobéir à cette voix si douce qui lui avait tant de fois montré le droit chemin, mais son instinct d'enfant abandonné la rendait sûr d'une chose: son père était passé par là. Elle serra ses petits points de toutes ses forces et avala une gorgé de salive en même temps qu'une bonne dose de courage. S’avançant prudemment dans la pénombre de la ruelle, elle observait sans relâche ce qui se mouvait au fond de ces lieux. Malgré les bruits tonitruants de la foule, elle pouvait entendre quelque chose de familier. Tout en continuant de s'avancer elle chercha à assimiler ces bruits à ceux de la vie quotidienne mais impossible pour le moment de mettre le doigt dessus. Elle se mordait la langue pour ne pas laisser la peur trahir sa présence, quelque chose au fond d'elle lui disait de se faire le plus discret possible.
Lorsqu'elle fut assez près pour discerner correctement les ombres, elle s'immobilisa. La peur la plongea dans un mutisme parfait. Les yeux écarquiller de la petite princesse ne pouvait concevoir la réalité des faits qui se présentaient à elle.

* - Papa *

Voila ce que ses lèvres auraient prononcé si un son avait pu se faufiler dans cette gorge nouée par l'effroi. Sur le sol gisait le corps inanimé de celui qui avait été son héros pendant ces 5 dernières années. Sa gorge avait été déchiré de toutes part, laissant ainsi le sang s'écouler abondement sur le sol. Les petits bruits qu'elle n'avait su reconnaître plus tôt étaient provoqué par une étrange créature à la peau pâle et aux cheveux bleu. Elle ne pouvait voir son visage car ce dernier était enfui dans le ventre de son père.... Ces petits bruit... les même que lorsqu'elle mangeait! Un gloussement de peur s'échappa de ses lèvres, la créature compris qu'elle n'était plus seule.

Lilyanna dévorait bestialement toute chaire qui avait le malheur de passer sous ses petites quenottes. Lorsqu'elle remarqua la présence de la petite fille elle releva la tête, dévoilant ainsi son visage maculé de sang à la princesse. Elle esquissa un sourire sadique tout en léchant le sang qui s'écoulait de ses lèvres. Filiz entraperçut les crocs de la démone. Prise de panique elle voulut hurler de toutes ses forces, comme pour se réveiller d'un mauvais rêve, comme si ainsi elle pouvait retourner à la réalité. Elle prit une grande inspiration, bien décider à alerter la foule mais le dernier souvenir qui hantera ses songes restera celui d'un monstre aux yeux injectés de sang qui lui bondissait dessus, toutes griffes dehors.
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Samir Kranel



________________

Samir Kranel
________________


Race : Seirdan
Classe : Lame noire
Métier : Combattant
Croyances : Dieu du sang
Groupe : Solitaire

Âge : 33 ans

Messages : 37


Nocturne _
MessageSujet: Re: Nocturne   Nocturne EmptyVen 5 Aoû 2011 - 5:38

Le soleil brillait de ses derniers rayons, Samir se promenait dans les chemins bordant la ville de Madorass à quelques kilomètres. Couvert de son armure de plate de la tête aux pieds, un équipement quelconque, composé de protections récupérées sur plusieurs ennemis différents, tout ce que Samir possédait d'ailleurs avait appartenu à quelqu'un d'autre, la plupart avaient péris de ses mains. Son épée échappait à la règle, il l'a reçu à la mort de son père, l'attitrant de chef de village. Tout le monde pouvait l'utiliser, mais il fallait connaitre ses sors, et un certains temps avant que l'épée et le porteur ne fusionnent totalement.

Arrivé à une intersection le démon se posa un problème bénin, prendre la route à gauche qui repartait presque dans son dos, à droite ou devant. A ce moment là deux carrioles éclairées par des torches accrochés au toit près du carrossier arrivèrent justement à l'est du démon qui entendait les roues de bois protégée de métal écraser les pavés tout en tournant la tête fixant la caravane derrière l'orifice de vision de son casque. Elles avaient un cocher chacun et ne devait pas transporter n'importe qui ou n'importe quoi. La première voiture s'arrêta devant le guerrier qui bouchait le passage.
-Euh... Maître... Hésita le serviteur.

-Qu'est-ce qui se passe Rudi?
Ca grognait dans la carriole en même temps que des rires féminins s'en échappait. Le démon n'intervenait pas et le bourgeois reprit. Nous allons être en retard Rudi, avancez je vous en supplie! Ordonna-t-il accentué.

-Mais... euh... Maître Keinard, il y a un... homme...

Samir les fixait, sans bouger, curieusement, c'était quoi ça? Des chevaux qui trainent un gros morceau de bois avec des gens à l'intérieur? Une invention humaine. Ils faisaient quoi dedans? Un homme apparut par la porte du véhicule et l'ouvrit pour sortir ainsi que celui de la voiture suivante. Des demi potions âgés d'une quarantaine d'années, bedonnants, misérablement présentables. Ils descendirent sans regarder le gêneur, plus intéressé par la sécurité de leurs petites personnes lors de la fulgurante descente de l'engin. Le plus porche leva des yeux bleus dessinés sur un visage maquillé de blanc, un genre de sceptre à la main, une voix des plus irritantes, un comportement autan, bien droit, le menton relevé, les yeux dévisageant l'interlocuteur avec sérieux et un minimum de mimique.
-Ben alors messire Chevalier! Bougez votre croupion! Nous avons à faire!

Il s'apprêta à remonter sous les rires de bonnes femmes émanant de la voiture quand il vit le démon s'approcher d'un pas poussé et se coller à la portière. Il aperçut alors Kreïne: la lame géante du guerrier entourée d'une aura fine et ondulante de couleur bleu marine.
-Je... peux vous aider? Balbutia le Maître.

-Où se déroulera votre fête?

L'homme regarda incrédule son compère de derrière qui les rejoignait, un air naturellement travaillé afin d'atteindre une présentation irréprochable.
-Mais enfin soldat, vous sortez d'où? Il ne lâchait pas l'arme maléfique des yeux. Et c'est quoi ce... ce ... cette chose immonde? Il la pointait du doigt en faisant des petits cercles avec l'index du à un tremblement très certainement de peur.

-Je vous prie de bien vouloir vous reculer de Maître Keinard, scientifique au service du roi Kaul, diplômé en théologie et scientologie. Un peu de respect, ne m'obligez pas à vous faire botter! Le monstre le regardait, il n'avait pas envi de rire.

Samir les fixa alors tour à tour, il comprenait rien et ne voulais pas chercher à comprendre.
-Une dernière fois, où est cette fête?

Les deux bourgeois s'échangèrent encore un regard, le second s'approcha de Samir portant lui aussi un bâton orné d'une boule dorée à une extrémité et une lame à l'autre pointée vers le bas.
-Et moi je suis politicien, Maitre Lèrneste, propriétaire des plus beaux appartements et établissements de la ville.

Il donna un petit coup de métal dans le poitrail du démon, celui ci lui agrippa instinctivement le poignet, le tordit jusqu'à entendre un craquement et un hurlement de douleur de la victime tombée à genoux, Samir ne lâchait pas le membre et sortit de la gauche une dague de sa ceinture avec la main gauche pour la plaquer sous la gorge de l'humain et la ramener d'un coup sec, la giclée éclaboussa les chausse de l'autre qui n'avait pas encore compris ce qui se passait tant l'action s'était passé vite. Celui ci réalisant ce qu'il venait de voir se recula vivement dans sa carriole se compressant contre les trois catins qui pleuraient, paniquaient.
-Rudi... vite avancez!

Le cocher n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait le démon avait déjà sortit le maître Keinard en le balançant au sol près du cadavre de l'autre capitaliste. Une femme ronde sortit de la seconde voiture alors que le coché de celle là s’enfuyait en courant. Elle se mit à hurler à la vue du spectacle de son mari mort, qu'elle distingua malgré l'obscurité gagnante, d'ailleurs les trois catins criaient aussi. Samir plaça sa dague couverte de sang contre le front de sa victime.
-Tu vas m'y amener!

Maître Keinard pleurait les mains serrées contre le menton, les yeux fermés, le corps totalement crispé.
-Je vous en supplie tout ce que vous voudrez! Je veux juste vivre.


Voilà donc l'argument qui poussa les faibles petits humains à coopérer. Samir avait tué les quatre femmes froidement, plus par formalité que pas plaisir, égorgées une par une les une sur les autres, laissées là sur le bord du chemin, quand au deuxième conducteur, il s'en sortit bien. Maître Keinard s'était permis d’échafauder un plan de survie en en imaginant un marché avec le démon, il avait expliqué le moyen de rentrer dans une ville sans se faire prendre, ils le déposeraient à l’intérieur après avoir passé les gardes filtrant les gueux des bons gens. Pas de fouille, le maître était connu, il suffirai juste que Samir se serre dans le coin du fauteuil pour ne pas se faire voir. Sitôt déposé ils repartiraient. Samir tenait à ce dernier engagement sans quoi il lui promit une mort en public, et pour faire office de pression il ôta son casque pour dévoiler son visage démoniaque. Il faisait nuit mais ses yeux vert sur fond gris brillant réfléchissaient le peu de lumière, arrachant un cri de terreur de l'humain.

Ils passèrent les gardes sans soucis, la ville illuminée était très bien surveillée mais le maître passait les barrages avec facilité. La musique frappa les oreilles de Samir qui remit son heaume dénué de décoration. La voiture s'arrêta dans une ruelle sombre et là le traitre de Samir retira son Kreïne de sa ceinture et la fit traverser le toit de la roulotte dans le coin pour transpercer le cocher, il du se reprendre à une deuxième fois pour taper au bon endroit sans laisser de temps de réaction, enchainant de son autre main il décrocha toujours la même dague pour l'enfoncer dans la gorge de l’otage qui ne comprenait pas ce qui se passait. Le conducteur criait, alors Samir sortit sans attendre, l’apercevant à peine dans le noir entrain de gémir au sol, se tenant les reins au niveau du dos, il commença à décliner rapidement puis offrit son dernier souffle.

Kreïne jouissait à chaque dégât infligé sur un ennemi et renvoyait une immense sensation de plaisir à Samir, elle lui donnait envi de tuer, tuer toujours plus. Sans débarrasser les cadavres il avança dans une ruelle sombre en rangeant ses armes. Des gens circulaient par ci par là. Loin de la musique, des chants, des joies de la fête le démon faisait sa ronde. De la façon où un couple de promeneur le fixa il comprit qu'il avait un accoutrement peu rassurant, les deux empruntèrent un pas bien plus rapide se rapprochant des festivités, quand à Samir il décida de s'enfoncer encore plus dans la pénombre, les coins tranquilles. Il ne stressait pas, sa téléportation à disposition il ne serait pas prêt d'être arrêté en cas de problème. En parlant de problème, un cri, un hurlement, la populace avait découvert les corps de la carriole. Entre la musique et les exclamation de panique, la distinction des paroles était impossible, mais il restait persuadé que ces faibles créatures humaines commenceraient à paniquer.

A tâtons il progressait, son armure claquait contre les parois en pierre des battisses, mais il fallait avancer, s'enfoncer dans les rues, s'abriter, sécuriser un endroit et attendre une proie, un costaud si possible. Ressentir à nouveau l'extase d'un meurtre. Samir n'avait rien vu des spectacles, il ne s'y était même pas intéressé, il ne savait pas ce qui s'y passait, il ne s'était pas imprégné de l'ambiance mais une chose était sûr, la fête serait bientôt finis, les gens allaient paniquer et fuir instinctivement ou sous les directives des forces de l'ordre, il y aurait du passage!
"Ca va être un carnage, une orgie, je vais en profiter du mieux" Pensa le démon en continuant d'avancer, son épée lisant ses pensées transmit une petite vague de plaisir au démon lui promettant bien plus afin de motiver son instinct d'assassin.
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Nocturne

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