Nom : Kleinveister
Prénom : Judlena (mais elle a obtenu un surnom de ses parents : Jude)
Rang : La belle des rues

Âge : 20 ans
Sexe : Féminin

Race : Humaine
Classe : Ensorceleuse
Métier : Elle ne possède pas réellement de métier. Jude erre de part-et-d'autres de Feleth, elle voyage seule, ou avec un petit groupe de voyageurs itinérants comme elle. Parfois elle s'arrête et entame un numéro de danse et de chant devant les passants pour gagner sa pièce.
Croyances : Elle n'a aucune croyances.
Groupe : Elle est une Rebelle dans l'âme. Ce que la belle souhaite c'est voir tomber la tête du Roi, et si elle pouvait le faire de sa propre main, mais autant regarder le beau spectacle que serait la mise à mort du Roi Hendenmark, tué par le meneur de la Rébellion, l'apothéose de l'attente, qui tarde malheureusement à venir ...

Équipement :
Une dague fine qu'elle dissimule sous sa robe blanche qu'elle troque parfois pour une tenue composée d'un haut et d'une jupe lorsqu'elle s'arrête pour danser et chanter. Dans ce cas sa dague se cache sous son jupon, arme qu'elle sait dégainer si quelqu'un s'avise de l'approcher d'un peu trop près.
Talents de combat :
Elle n'a qu'une seule arme, mais elle sait merveilleusement bien la manier. Au combat elle est une adversaire redoutable, si tenté qu'il arrive qu'elle se batte, ce qui est rare, mais pas jamais vu ...
Talents de magie :
~ Pouvoir de la Chimère : Elle peut prendre la forme des pires cauchemars, comme des rêves les plus beaux, de quoi effrayer les plus braves.
~ Elle peut créer des formes dans la fumée, l'eau et le feu.
Talents divers :
Une voie douce et envoûtante, une danse aux pas parfaits et tout aussi enchanteurs, de belles notes qui s'élèvent lorsqu'elle joue, elle peut charmer, hypnotiser, comme bon lui semble par son talent musicale. N'importe qui tomberait sous son charme, tous ...
Pouvoirs particuliers :
Elle a des flash ... oui jusque là, ça éclaire nombre de lanternes, mais des flash très particuliers. Elle voit une partie assez vague de ce qu'elle a manqué de sa vie, c'est assez étrange, n'est-ce pas ?

Apparence physique :
Une silhouette fine presque squelettique et des long cheveux roux flamboyant qui cascadent jusqu'au bas du dos, tranche et soulève la paleur de la peau de la belle. Elle a un visage très fin, sur lequel se dessine les traits marqués de la méfiance, et de l'ennui constant de ce qui l'entour et ô combien visible.. Ses yeux sont d'un bleu peu prononcé, presque aveugle car trop souvent exposé pour une longue durée à la pleine lumière du soleil. Comment décrire un regard qui ne se fixe que très rarement sur ce qui l'entour ? Absent, c'est cela. Qui imagine avant de poser les yeux sur le monde et le connaît déjà par coeur. Que ses yeux transcendent les vôtres, ils vous donneront l'impression peu agréable qu'elle connaît tout déjà sur vous, elle vous jauge, vous dévisage, cela peu paraître un peu terrifiant, mais il ne faut pas s'y fier, en réalité c'est une manière comme une autre de défier un regard, c'est sa façon à elle ...

Plus ou moins toujours dans une robe blanche, elle porte quelques fois une longue cape noir, qui ne laisse voir de son corps que ses mains et son visage. Parfois elle laisse tomber la capuche dans son dos, et plus rarement défait le noeud qui maintient la cape fermée, alors on peut voir des chaussure tout ce qu'il y a de plus banal, blanc et dont les talons ne s'élèvent jamais à plus de cinq centimètres du sol, et ceci dans les cas rare où elle y tient beaucoup, car se montrer pour se montrer n'est pas vraiment son but.

On pourrait avec peu d'approche la confondre avec un vampire ou un fantôme, du fait de sa peau clair, presque blanche, qu'on croirait toute faite de porcelaine, peut-être que comme une poupée fragile elle a été brisée quelques fois, mais on sait que certaines blessures immatérielles ne se referment jamais, et tout son être en reste imprimé, physiquement et sans nul doute intérieurement aussi. Mieux vaut peut-être ne pas l'approcher de trop près, il est facile de blesser les gens sans être méchant ni mesquin, certains s'écroulent sous un simple regard.

Caractère, personnalité :
Un vampire ? Un fantôme ? C'est donc cela que vous pensez ? Et bien détrompez-vous, car il n'en est rien. À priori inoffensive, qui ne cache rien et de qui on peut tout savoir ? Pas tout a fait non plus, alors comment pourrait-on identifier le caractère de la jeune femme ... simple. Il tient en un mot, quoi de plus banal quand on la connaît un peu mieux, et quand on sait un minimum à quel type de personne on a affaire, et quelles genres d'épreuves elle a vécu. Parce que ce n'est pas le cas de tout le monde, ou tout du moins pour ceux qui ne font pas parti de ses connaissances, elle est méfiante, craint presque tout, et son regard circulaire le traduit parfaitement. Toujours à essayer de savoir si elle est seule ou non, et, quand c'est la cas, se lamentant dans sa solitude et ressassant ses pensées, un maigre reste de sa mémoire. Lorsqu'elle ne l'est pas en revanche, Jude est constamment sur ses gardes, ne lâchant pas des yeux la moindre personne qui lui paraît assez louche pour être suspecte. D'un seul coup, son caractère peu paraître moins banal, disons, et rajoutons qu'on ne l'approche pas facilement, qu'elle n'adresse la parole à personne ou presque, et qu'elle peut avoir des réactions inattendues, ni lâche et ni courageuse, ne cherchant pas d'embrouilles de toute façon, préférant malgrès cela sauver des vies plutôt que garder la sienne. Il lui arrive d'être plus « humaine », disons-le ainsi, moins « statue » et moins impassible, parle et rit même, regarde autrement que de la manière scrutatrice qu'elle emploie généralement, gentiment, simplement, comme n'importe quelle autre personne le ferait à votre égard. Alors aussi, autant prévenir, elle ne prend pas les décisions importantes sur un coup de tête, ne fait jamais quelque chose si cela implique la vie d'un être quel qu'il soit, et réfléchit de longue heures à tout avant d'exposer le moindre avis, enfin, dans le cas le plus extrême, elle s'enferme seule et ne sort que dés qu'elle a obtenue la réponse menait par ses pensées, envisage tout, je dis bien tout, les cas de figure avant de livrer ladite réponse. En fait, le seul moment où elle peut paraître heureuse c'est lorsqu'elle danse ou chante entre les badauds, mais là, il ne faut pas non plus se faire trop d'illusions ...

Histoire : Tout commence par une naissance, un soir qui semblait être normal, une femme d'une vingtaine d'années donnait la vie à une petite âme encore frêle et fragile à peine eut-elle quitté le ventre de sa chère mère. À cette époque, le couple qui éleva l'enfant voyageait beaucoup, la femme était une danseuse de rue, elle gagnait peu et pas assez, mais la petite famille du s'en contenter. Le fait est que le père ne travaillait pas, et qu'il avait été tout simplement charmé par la belle Amina, alors que ce e fut que le pouvoir qu'elle transmit à sa fille qui fit qu'ils finir ensemble. Évidemment, elle l'ignorait, ou tout du moins savait tout en refusant de l'accepter, croyant qu'il l'aimait vraiment, ce qui n'était pas totalement faux, ni totalement vrai, mais il gardait ses distance avec l'enfant et était fier de nature, presque arrogant, et du genre à s'attirer un peu trop d'ennui, à toujours forcer la chance qui un jour finirait par refuser de lui répondre et le laisserait à son sort presque mérité. Soit, mais ce n'était pas le pire de ses défauts assez innombrables, il buvait plus d'alcool que n'importe qui, ne lâchant jamais sa belle et aimée bouteille, était totalement indifférent au massacre et dépourvu de pitié, pourtant Rebel, et alors, ce n'est pas encore assez ... il disait souvent qu'il n'avait jamais voulu de l'enfant qu'il possédait. Chose que Jude entendait souvent lorsqu'elle n'était qu'enfant, et ne comprenait pas vraiment. La moindre bêtise était pour la père intolérable, et il n'hésitait pas à donner gifle sur gifle à la pauvre fillette, toute fragile et incapable de faire autre chose que pleurer sans cesse et appeler «maman», jamais «papa» car elle voyait bien qu'il ne l'aimait pas tant qu'elle ...

Du temps s'était écoulé, l'enfant avait bien grandit et venait de fêter, si l'on puis dire car il n'y eu ni fête ni bougie, ni cadeau, ses quinze année dans cette vie qu'elle commençait à connaître. Un jour alors que l'argent qu'ils avaient suffisait juste à quelques provisions, le père envoya l'enfant et s'éloigna un peu de la roulotte et du cheval qui la tirait, c'était là leur moyen de locomotion. Mais l'attente pour que Jude revienne fut brève, et là seulement elle ne vit plus personne, les bagages étaient tous là, le cheval et la roulotte, mais ses parents avaient disparus, durant des heures entières elle chercha et appela mais rien ni personne ne vint, trois longues années de recherches suivirent ce triste épisode ...

Et après ce temps là, enfin vint un peu d'espoir, ou tout du moins, le pense-t-on. Un homme grand et fin, pas assez richement vêtu pour être noble aborda la jeune fille de dix-sept ans. Évidemment, elle ignora ses paroles de longues minutes durant, sans le lâcher une seconde des yeux pour autant. Mais enfin, saisie par une seule parole de l'homme elle accepta de le suivre, «je connaissais ton père ...» avait-il simplement lâché. Arrivés tout deux là-bas, leurs regards se croisèrent, ils se dévisagèrent, et Jude se demanda si elle avait bien fait de venir avec un inconnu, car peut-être il mentait. Mais non, elle en fut sûre quelques heures plus tard, car une discussion longue suivit. Il déclara qu'il était un ami, ou enfin presque, du père de la belle, et que le connaissant il avait du être abattu. «Par les Capes Blanches ...» avait-il ajouté plus bas, comme si il craignait qu'on ne l'entende. C'était pour la jeune fille un nom bien mystérieux, mais l'idée qu'il en sache autant et la façon dont l'homme parlait de ces êtres l'incitait à partir, et pourtant elle s'éloigna juste, jetant son regard ciel sur les rues désertes ... ou presque. Oui, presque, car des hommes capés de blanc étaient debout devant la maison, et elle ferma les rideaux. L'homme sourit devant la réaction de la belle, et s'approcha d'elle avec une lueur de folie dans le regard. À peine plus tard, elle apprit par ses propres paroles qu'il était recherchés par les Capes, et que justement elles étaient là pour lui. Le temps paraissait long à mesure qu'il parlait, de précieuses minutes pouvaient être gagnées, mais il n'en fit rien, ne daigna pas bouger avant que la porte d'entrée s'entende ouverte. Là seulement il tira Jude par le bras, la guidant jusqu'à une sortie derrière, et ils passèrent là porte. Ce dont ils ne se doutaient ni l'un ni l'autre, c'était que les hommes avaient encadrés la maison, et que donc ils furent repérés à leur sorties, la suite de la vie de Jude ne fut qu'un énorme trou noir béant dans son esprit ...

Elle ne se réveilla que ... trois ans plus tard semblait-il, un grand saut de plusieurs années où elle avait l'impression d'avoir baigné dans une semi-inconscience. Elle voit encore parfois quelques scènes, mais rien n'est précis, et ce genre de chose lui arrive n'importe quand, dans ses rêves parfois, ou bien alors qu'elle vie tranquillement, elle ne sait jamais quand elle deviendra inconsciente à nouveau, car ces flash la mettent dans un état assez alarmant ; elle ne bouge plus, ne parle plus, ou bien parfois justement elle répète sans cesse les mêmes choses incompréhensibles et bizarres, et surtout, elle a des tendances à vraiment vivres cela, à crier vraiment, c'est parfois assez terrifiant. Mais enfin, elle est ressortie de cette période traumatisée par quelque chose qu'elle ignore avec des souvenirs qu'elle a l'impression de ne jamais voir vécu, depuis ce moment elle a beaucoup changé, et cherche à retrouver les pièces perdues du puzzle de sa vie ...



A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Un peu tout les jours normalement.

Comment avez-vous découvert le forum ? C'est ma soeur qui m'a donné l'adresse. (Ma soeur est Oliana Mésyrhis.) On s'inscrit en même temps.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum? C'est magnifique, tout simplement, une ambiance qui colle au thème et qui accroche. Félicitations au(x) réalisateur(s) !





Le nuit étendait son large voile bleu noir, parsemée de lumières étranges que l'on appelle « étoiles », et que la belle se plaisait à regarder. Ses yeux bleus ciel rivés sur le paysages, elle était assise, seule dans sa roulotte qui parfois sautillait sur un sol rugueux et la rappelait à l'ordre : elle s'arrêterait bientôt. Ses cheveux roux flamme attachés en une longue tresse, elle portait déjà sur elle ce qu'elle qualifiait comme sa « tenue de ville », une jambe pliée sur sa poitrine, l'autre pendant, maigre, au grès des mouvements de la roulotte.

Jude sauta de la planche de bois sur laquelle toujours elle s'asseyait et prit son tissus qui recevait les pièces jetées par ceux qui la regardait et ne détachaient pas leur regard d'elle. Mais par précaution elle prit sa dague et l'attacha sous sa jupe de sorte à ce qu'elle ne soit pas visible. Et elle partit vers une rue, et vers une autre, trouvant la bonne au bout de plusieurs minutes.

Elle revint à sa roulotte et retira ses vêtement pour mettre ceux de tout le temps, admirant tristement les quelques pièces qui ne lui servirait que lorsque d'autres s'ajouteraient à elles. Elle rangea son maigre gain dans une boite soigneusement fermée par un petit cadenas qu'elle s'était récemment acheté et tira ses fines couvertures pour les mettre correctement et s'allonger dessous, pas tout a fait à l'abrit du froid mais moins atteinte par ses caresses glacées. Elle tendit l'oreille et s'aperçut qu'elle était loin de la ville. Seulement après s'en être assuré par un regard désintéressé, elle se recoucha.

- Aussi longtemps que vivra l'étoile, le ciel suivra sa trace sur le chemin des doux nuages. Et au loin j'entends le souffle nouveau m'appeller. Aussi longtemps je resterais en vie ..., chanta t-elle doucement de sa belle voix, puis elle ferma les yeux dans une larme.