''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]

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Rinha Betrüger



________________

Rinha Betrüger
________________


Race : Demi-Vampire
Classe : Roublard
Métier : Chasseuse de primes
Croyances : Aucune
Groupe : La lame d'argent -ex rebelle-

Âge : 21 ans d'apparence, 63 en réalité

Messages : 16


La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] _
MessageSujet: La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]   La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] EmptyVen 2 Sep 2011 - 16:47

Rinha était en colère. La journée avait été ponctuée de souvenirs désagréables en tout genre et aucune des têtes qu’elle aurait pu chasser ne l’avait intéressé. Elle l’avait donc passer à errer sans but, cherchant tant bien que mal quelque chose sur lequel raccrocher son intérêt. Mais rien.
Le vide.
Le néant.
Comme si en cette journée, le détachement l’avait pris comme réceptacle et l’ennui comme partenaire. Elle soupira. Allongée sur un des toits de la ville de Madorass, la brise lui apportant un peu de fraîcheur, elle n’arrivait pas à trouver quelque chose susceptible de l’occuper un tant soit peu. Un massacre ? Elle n’y trouverait pas son intérêt. Une traque ? Elle n’en avait pas envie. Un vol peut-être… Et encore fallait-il qu’elle trouve un objet intéressant à voler, ce qui en observant la totale indifférence dont elle faisait preuve depuis le début de la journée, était mal partie.

« On s’donne donc rendez-vous dmain soir à la même heure à la Panse hein ? »

La demoiselle eut une grimace qui n’aurait pas fait rire une seule personne. Elle n’avait pas aimé la voix cassée de l’homme qui avait pris la parole. Avec sa colère toujours très présente, cette phrase disgracieuse avait eu le don de l’horripiler et de casser la quiétude, certes ennuyante, qui trônait en ce lieu. Elle pouvait se lever, là et aller régler son compte à cet homme pour l’avoir dérangé. Elle n’avait pas besoin de motif. Après tout, Rinha Betrüger faisait ce qu’elle voulait avec qui elle voulait. Et cela l’occuperait sûrement plus que la simple contemplation des étoiles sur ce ciel sans nuage.
Pourtant elle ne le fit pas. Elle laissa l’homme, petit et grisonnant de ce qu’elle avait pu en voir après observation, partir avec son groupe d’amis tout aussi pitoyable. Elle les laissa vivre. Pourquoi direz-vous ? Parce que la demoiselle n’accomplissait pas d’actes irréfléchis. Or, tuer cette bande en espérant que cela apaiserait sa colère était un acte irréfléchi. Ou plutôt, un acte totalement inintéressant. C’était ce qu’elle ressentait ce soir. C’était ce qu’elle ressentait depuis le début de la journée.
Et cela l’énervait d’autant plus.

Toutefois, ce groupe lui avait donné une idée. Du moins, lui avait trouvé un endroit où se rendre pour quelques heures. Oui, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pris le temps de regarder des hommes, fidèles au roi qui plus est, s’égarer sous l’effet de l’alcool. Elle n’était plus rebelle depuis quelque temps certes, mais elle détestait toujours autant les partisans du Royaume. Tout compte fait, elle aurait peut-être dû le tuer ce groupe. Même si cela ne lui aurait apporté aucun plaisir, elle aurait eu la satisfaction d’avoir débarrassé ce monde d’un peu plus de pourritures.
Elle était en colère. Vraiment.
La demi-vampire descendit du toit et se dirigea vers la Panse Repue. Personne en vue. Parfait. Car n’importe qui aurait croisé son regard aurait pris peur. Sa simple tenue et ses cheveux tombant autour de son visage blanc n’inspirait pas confiance. Mais les éclairs qui parcouraient ses yeux aggravaient encore cette impression de poupée démoniaque qui émanait d’elle. Le pire étant qu’aujourd’hui, la demoiselle ne s’en cachait pas. Aujourd’hui, il semblait évident qu’il ne fallait pas la chercher.

Elle ouvrit la porte d’un coup sec et pénétra dans la Panse sans prêter attention aux regards qui se portaient sur elle mais qu’elle sentait autant que l’odeur forte d’alcool qui émanait de l’endroit. A l’étrange chant qu’elle entendit dans son dos alors qu’elle prenait place au bar, elle devinait sans mal l’état d’ébriété dans lequel se trouvait déjà certain des buveurs, ce qui l’exaspéra au plus haut point.
Etonnant puisqu’à la base, ceux-ci devaient la divertir le temps d’une soirée…

« Mauvaise journée Mademoiselle ? »

La chasseuse de primes leva les yeux vers le tavernier qui eut un mouvement de recul. Mais elle ne changea pas son expression. Un visage blanc, entouré d’une crinière noire. Et des yeux froids, glacials, des yeux de tueuse sans pitié. En somme, le visage d’une femme qui ne savait pas exprimer toute sa colère autrement qu’en inspirant une peur sinistre aux autres.

« Donnez-moi votre alcool le plus fort. Immédiatement.

- Ou… Oui. »

Le verre arriva très rapidement et la demi-vampire le but d’une traite, sans même regarder son contenu, appréciant la rudesse du liquide dans sa gorge et cette impression de brûlure après son passage. Elle ne buvait pratiquement jamais. Ce soir, elle ferait une exception.

« Hé Mam’selle ! Si vous veniez vous décoincer un peu avec moi ? »

La main droite de la demi-vampire se resserra autour du verre mais elle ne fit aucun mouvement qui montra même à ce nouvel homme qu’elle avait entendu sa phrase. A la place, elle leva son verre.

« Un autre ! »

Ce qui visiblement, ne plut pas à l’ivrogne.

« Vous pourriez répondre quand on vous parle ! 

- Dégage. »

Rinha daigna enfin lever son visage vers l’homme. D’une taille approximativement identique à la sienne, des cheveux bruns crasseux, une haleine puant l’alcool fort à des mètres à la ronde, celui-ci devait faire partie des chanteurs qu’elle avait entendu à son arrivée, sans aucun doute. Il ne méritait même pas qu’elle s’intéresse à son sang. Et en bon homme ivre qu’il était, il ne se rendait même pas compte que sur toutes les personnes présentes dans cette pièce, ou plutôt, sur les quelques femmes présentes dans cette pièce, il venait de choisir et de loin, la pire.

« Comment… Comment oses-tu ?! »

La main de l’homme venait de se lever. Il s’apprêtait à la frapper. Lui, un déchet de la nature s’apprêtait à la frapper elle. Le sang de Rinha ne fit qu’un tour. Elle se leva brusquement, agrippa le poignet de l’homme et le lui retourna d’une manière qui le fit hurler de douleur avant de passer une main sur sa gorge. L'homme semblait enfin comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. En réponse, la demi-vampire serra fort, toujours plus fort.

« Je t’avais pourtant dit de dégager. »

Jamais la chasseuse de primes n'avait été si énervée. Elle en avait même perdu sa politesse. Cet homme était juste ce que l'on pouvait communément appeler la cerise sur le gâteau. Et en tant que tel, elle allait le tuer, peu importe le nombre de personnes qui assisteraient à la scène.
S'il le fallait, elle les tuerait tous.
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Adam P. Moriharty



________________

Adam P. Moriharty
________________


Race : Démon commun
Classe : Lame noire
Métier : Faiseur de tours
Croyances : Aucunes
Groupe : Démons

Âge : 35

Messages : 60


La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] _
MessageSujet: Re: La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]   La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] EmptyDim 4 Sep 2011 - 15:22

Cette nuit, j'ai accompli une mission des plus faciles : tuer une certaine personne que le Seigneur Arphoss m'avait désignée. Du-moins, je l'avais cru facile. C'était un homme. Un homme du nom de Rembo. Un petit brun, gringalet, qui tuait des démons pour se faire de l'argent. Si c'était mon cas, on m'aurait appelé prostituée. La torture me procure un plaisir certain, et cela va dans les deux sens; que je l'inflige à ma proie, ou le contraire. J'avais tué cet homme à la va-vite. Je ne voulais pas éprouver un quelconque plaisir en l'assassinant, car il n'était en aucuns points plaisant. Après le meurtre, je me dépêchait de me décrasser, d'enlever le sang qui avait giclé sur mes manches, sur ma chemise et mon pantalon, ainsi qu'un peu sur mes cheveux. Comme j'avais bâclé le travail, j'en avais mis partout. Ciel, c'était atroce. J'avais lutté contre mes pulsions habituelles pour n'éprouver aucun plaisir, aucune sensation. J'ai même été jusqu'à la presque suffocation. C'était bien la première fois. Une sorte d'angoisse, de confusion s'était emparée de moi. Habituellement, tout était sous contrôle. Mis à part mes pulsions qui s'étaient faites de plus en plus fortes. Peut-être réussirais-je à les calmer après un petit, voire un grand verre d'alcool. Il devait être 1h du matin, je me dirigeais donc vers la fameuse taverne de Madorass : La Panse Repue. Un endroit qui réunissait ivrognes laids, gros et sales, et belles femmes, aux formes variées, la plupart du temps ayant les cheveux ondulés. Sottes, mais attirantes. Des demoiselles comme il m'en fallait. A quelques mètres de la taverne, un clochard m'abordait « Une petite pièce monsieur ? Z'avez pas une petite pièce monsieur ? » je l'ignorais totalement. * Tss, de l'argent. * Avais-je vraiment l'air d'avoir quelconque bijou ou pièces sur moi ? Mon seul trésor, et je le garde bien, était mon poignard. Seul véritable ami, fidèle à l'assassin que je suis. Plus que trois pas, et j'y étais. Une jeune prostituée m'accosta alors. Je refusais gentiment, souriant en lui disant que je n'avais pas d'argent sur moi, que j'étais navré. Elle était plutôt laide. Il lui manquait des dents, et sa peau au ventre tombait mollement. Une ancienne grosse, certainement, qui avait perdu du poids par son manque d'argent, donc de nourriture. Elle avait certainement dû se prostituer par obligation. Pauvre fille.

Je poussais enfin la porte qui me fit découvrir avec une légère déception le manque de jeunes et belles Dames, dans l'endroit. Il y avait en majorité des ivrognes, saouls, et seulement trois ou quatre filles. Je me contenterais d'en séduire quelques unes, peut-être une seule, et de la ramener dans un endroit des plus sombres et terrifiants. Cette fois, je laisserais libre cours aux pulsions qui traverseront mon corps bien maigre et mutilé, et mon esprit torturé. Je découvrais aussi, avec une certaine stupéfaction, qu'une jeune femme habillée d'une veste de cuir, tenait fermement la gorge d'un homme, ivre sans aucun doute. Le silence régnait dans la taverne, on m'observait soudain. J'avais peut-être cassé l'ambiance ? Peu importait, je me dirigeais vers le bar, près de la demoiselle semblant en colère, et du type à terre. Je pris place sur une chaise, et commanda un verre au barman. Un verre d'alcool. N'importe quel alcool fort, pour calmer pendant un temps, les pulsions que je sentais un peu moins fortes. J'étais légèrement tremblant, mais ne lassais pas de nervosité transparaître sur mon visage. Le barman me donna le verre, et me regarda longuement. Je lui souriait faussement et lui dit que je le payerais plus tard, car mon porte-monnaie m'avait été volé par quelqu'un, quand ma veste était autre part. Une histoire qui ne tenait pas la route, mais je fus persuasif en souriant, montrant mes dents pointues et bien rangées, ainsi qu'en faisant grincer mes doigts griffus sur le comptoir. Je vidais à moitié mon verre, et me retournais pour voir si on me regardait toujours, ce qui n'était plus le cas. Tant mieux, cela m'arrangeait. Je n'aurais pas voulu que l'on m'observe alors que je tentais de séduire une demoiselle, aux formes convenables, de préférence. Je posais finalement mon regard sur la jeune Dame qui tenait fermement l'ivrogne par le cou. Je pris un air sérieux, presque grave.

« Cet homme vous a-t-il importunée ? Si c'est le cas, je peux faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

Je regardais finalement l'ivrogne apeuré, et haussa un sourcil.

-
Hm, tous comptes faits, vous n'aurez pas besoin de mon aide. »


Je pris alors mon verre et en bus une gorgée.
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Rinha Betrüger



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MessageSujet: Re: La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]   La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] EmptyDim 4 Sep 2011 - 23:16

L’homme était à sa merci. Elle le savait. Il le savait. Un geste de sa part et il rendrait son dernier souffle. Toute la taverne semblait marcher au ralentit dans l’attente du dénouement final. On parlait encore mais de manière beaucoup plus discrète, les verres se vidaient soudainement plus lentement, l’intérêt étant tout entier reporté sur elle et cet homme que Rinha, en bonne joueuse colérique qu‘elle était à ce moment, se faisait un malin plaisir de terrifier encore, encore plus. Au moins, cela l’occupait.
Un peu.
Elle avait entendu la porte de la Panse s’ouvrir. Et en bon curieux qu’ils étaient, tous s’étaient retournés pour regarder qui pouvait bien être ce nouvel arrivant. Mais pas elle, oh non pas elle. Bien sûr, l’envie ne manquait pas, après tout, cela pouvait être une femme déprimée qu’elle se serait empressée d’aller consoler dans le seul but de lui voler tout ce qu’elle voyait d’intéressant sur elle. Dans ce cas, elle maudirait son caractère buté pour ne pas avoir voulu faire comme tout le monde pour une fois. Mais en y réfléchissant, y avait-il seulement une chance pour qu’une personne puisse stimuler son intérêt en l’état où elle se trouvait ? Elle avait donc préféré adresser un regard d’assassin à l’homme qu’elle avait bien évidemment empêché de bouger ne serait-ce que d’un centimètre pour qu’il puisse regarder l’inconnu qui venait d’arriver. Aussi lorsqu’elle vit la lueur d’espoir qui parcouru les yeux de cet homme hideux au moment même où l’une des quelques femmes présentes dans la pièce gloussa de manière fort peu subtile, elle resserra encore son emprise et ses ongles s’enfoncèrent dans la chair, ne s’en retirant pas de manière à ce qu’aucune goutte de sang ne coule pour le moment. Le fait qu’il puisse voir ce nouvel arrivant comme un espoir de s’en sortir indemne n’avait fait qu’attiser sa colère qui brûlait en elle tel un feu ardent qu’elle tentait tant bien que mal de contenir. A vrai dire, elle ne savait pas pourquoi aujourd’hui elle prenait tant à cœur tout ce qu’elle voyait ou entendait. La fatigue peut-être. Quoi que cette hypothèse n’était même pas à envisager. En attendant, l’homme avait mal, l’homme souffrait, l’homme avait peur. Et cela valait tout l’or du monde.

La chasseuse de primes sentit soudainement quelqu’un s’approcher et s’asseoir à une chaise, non loin d’elle. Mieux encore, elle savait maintenant que le nouvel arrivant était un homme grâce à sa voix. Qu’il n’avait pas l’intention de l’empêcher de tuer sa victime. Et qu’il avait une façon d’encourager le barman à le laisser boire sans payer bien à lui. Façon qui plaisait bien à la demi-vampire également, qui eut soudain pitié de ce pauvre garçon derrière le bar qui décidément ce soir, n’avait pas de clients des plus coopératifs.

« Cet homme vous a-t-il importunée ? Si c'est le cas, je peux faire en sorte que cela ne se reproduise pas. »

La demi-vampire resserra son emprise autour de la gorge de l’ivrogne qui glapit sous la sensation, ce qui eut presque pour conséquence d’amuser Rinha. Presque. Ce genre de porc ne méritait pas le moindre sentiment de sa part. A la place, elle écouta l’homme lui dire qu’en fait, elle se débrouillerait bien toute seule, ce qui encore une fois, l’amusa presque. Seul un faible n’aurait pas pu le dominer totalement. A cette pensée, son sang ne fit qu’un tour, si son voisin avait osé penser que parce qu’elle était une femme, elle aurait pu avoir besoin de son aide. Si cette pensée l’avait traversée une seule seconde alors… Elle se tourna vers celui-ci pour la première fois. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle ce fut chose faite. Surprise qu’elle garda pour elle bien évidemment. La demoiselle plissa les yeux. Des cheveux blonds tirant sur le blanc, des yeux vert, un corps maigre. Elle le connaissait. Ou plutôt, l’avait déjà remarqué quelque part. Et cela l’énervait, encore. Car elle n’avait pas envie de rencontrer quelqu’un de connu ce soir, que ce soit de prêt ou de loin.

« Non, en effet. »

Comme une réponse à ses paroles, elle entendit une sorte de supplication venant de l’ivrogne. Elle se tourna vers lui, se rendant compte qu’elle l’avait oubliée un peu trop longtemps et rapprocha son visage du sien, ses yeux ambre plongeant dans ceux, marron boueux, de sa proie.

« Tu veux que je te libère ? »

Cet homme ne méritait pas qu’elle le vouvoie. Cet homme ne méritait même pas le peu de considération qu’elle lui accordait. Il avait voulu la frapper, elle ne devait pas l’oublier. Celui-ci d’ailleurs, en réponse à sa question, hocha autant qu’il le pouvait la tête, grimaçant sous la sensation des ongles toujours en contact avec son cou, toujours dans son cou. La demoiselle lui adressa un sourire.

« Très bien. »

Elle retira soudainement sa main, le sang se mettant à ruisseler dans la gorge de l’homme, tombant sur ses vêtements, les tintant d’une couleur rougeâtre. Bien malgré elle, la demoiselle ne pouvait s’empêcher d’observer ce sang, de sentir son odeur et malheureusement, d’en avoir envie. Pourtant, elle ne fit pas un geste de plus, ne montrant jamais ce désir qui la tenaillait et ainsi, sa nature de vampire. C’aurait été trop d’honneur pour cet alcoolique. Elle vit d’ailleurs les yeux de celui-ci s’humidifier, sous le soulagement probablement, juste avant que sans se faire prier, il ne se sauve loin de cette taverne. Loin d’elle. La chasseuse de primes se retourna alors vers cet autre personnage qui semblait-il avait regardé la scène, sans qu’elle puisse vraiment en être certaine.

« A vous maintenant. »

Oui. Au suivant. Car l’homme qu’elle venait de lâcher n’avait pas été un simple passe-temps qu’elle avait relâché dans la nature comme on l’aurait fait avec un jouet dans son coffre. Le sourire qu’elle lui avait fait tout comme la considération qu’elle lui avait exprimée n‘avaient été que pure mise en scène. Elle regarda le temps d’une seconde la porte par laquelle l’ivrogne alors désaoûlé s’était enfui. Elle réprima le demi-sourire qui menaça d’apparaître.
L’un de ses ongles avait percé la jugulaire de cet homme, il n’en avait plus pour longtemps.
Et bizarrement, cette mort lente, à l’insu de la victime, l’excitait au plus haut point. Et la prochaine fois qu’elle emploierait un tel moyen, elle se ferait un plaisir de suivre son cobaye jusqu’à sa fin.
Rinha reporta son regard sur l’homme aux yeux émeraudes et posant un coude sur le bar, laissant sa main soutenir sa tête, un air parfaitement indifférent sur un visage planté de deux yeux froids, enchaîna.

« Qu’est-ce que vous me voulez ? »

Allez savoir, peut-être que ce serait lui…
Sa prochaine fois.
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Adam P. Moriharty



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MessageSujet: Re: La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]   La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] EmptyLun 5 Sep 2011 - 21:00

La jeune femme n'était pas humaine, à coup sûr. Elle relâcha l'ivrogne sale et puant dont elle avait transpercé la gorge, de ses ongles pointus, perçant apparemment sa jugulaire, car il saignait abondamment. A la vue de ce sang, je me crispais, envieux. Mes pulsions étaient encore fortes, elles se faisaient bien sentir. Je prenais dans ma main droite mon verre, que le barman m'offrait finalement. Je tremblais. Angoisse ? J'étais tellement frustré de ne pas m'être amusé, de ne pas avoir assouvi ce besoin qui s'installait en moi. Je voulais un meurtre. Je voulais du sang, de la peur, de la souffrance ! Mon esprit et ma raison étaient en train de s'évanouir. J'allais faire un carnage ! Il fallait que je me calme à tous prix. Je buvais cul-sec le verre d'alcool, ce qui me calma instantanément. Mes pulsions s'évanouirent presque. Elle étaient soudain faibles. Mes mains cessèrent de trembler.

« A vous maintenant. »

Je haussais les sourcils tandis que la Demoiselle se plaçait sur ce qui devait être la place qu'elle occupait avant de se faire importuner par cet ivrogne tellement sot. Je me demandais tout de même ce qui était arrivé pour les mettre dans une telle situation. Peu importait, finalement.

« Qu'est-ce que vous me voulez ?

Je lui souriais faussement, mais mon expression semblait naturelle.

- Je ne vous veux rien, Mademoiselle.

*Rien encore, sois-en sûre, jeune beauté.* Devais-je vraiment tenter de faire de cette femme une proie future ? Je la détaillais vaguement du regard, portant une main à mes lèvres humides.

- Qu'est-ce qui vous fait croire que je veux vous faire quelconque bien ou mal ? » continuais-je, toujours souriant.

J'avais déjà rencontré cette Dame. Quelque part, un jour. C'était certain. Elle était d'une beauté que je trouvais ensorcelante, car je décelais l'immense part d'ombre de sa personnalité. Un chef-d’œuvre. Cette femme était un chef-d’œuvre. Certainement une vampire, assoiffée de sang. Voulait-elle de moi, en guise de proie ? *Oh oui, fait moi souffrir. Fait moi découvrir des choses que seul toi peu me montrer. Donne moi du plaisir, et fais-toi plaisir. Je veux être ce que tu veux. Je veux m'abandonner à toi, Ô créature étincelante et obscure...* Je ne m'étais jamais sentis ainsi. Que m'arrivais-t-il ? Un coup de faiblesse, certainement. Est-ce que cette femme deviendra l'objet de ma prochaine partie de plaisir ? Elle avais l'air d'avoir aimé faire souffrir cet homme... Comment aurais-je pu résister ?
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MessageSujet: Re: La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]   La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] EmptyMer 7 Sep 2011 - 22:13

« Qu'est-ce qui vous fait croire que je veux vous faire quelconque bien ou mal ? »

Rinha n’aimait pas les dernières paroles de l’homme en face d’elle. Il en ressortait une sûreté qu’elle avait rarement rencontré. Une sorte d’arrogance masquée que la demoiselle, énervée comme elle était, avait bien du mal à supporter. Et même son sourire sincère donnait l’impression qu’il n’était là que pour masquer les véritables sentiments de ce bien étrange personnage. Ou bien était-ce la demi-vampire qui ne réagissait peut-être pas aussi bien à l’alcool qu’elle aurait pu le penser. Quoi qu’il en soit, elle savait quand elle devait se méfier d’une personne. Et son instinct le lui criait à l’heure actuelle. Cet homme n’était pas net, elle avait une capacité pour cerner les gens largement assez développée pour en arriver à cette conclusion. Et elle l’aurait tout simplement laissé pour compte dans ce bar avec pour seul compagnon son verre d’alcool si une chose ne restait pas à éclaircir. Et en femme consciencieuse qu’elle était, il était évident qu’elle tenait à l’éclaircir. La demoiselle plissa les yeux.

« Je vous connais. »

Elle voulait se souvenir de l’endroit précis où elle avait rencontré cet homme. Chose qu’à l’heure actuelle, elle n’arrivait pas à éclaircir et qui, même si elle refusait de l’admettre, la titillait. Oui, ce blond était étrange, il n’empêche qu’il l‘intéressait un peu, par le simple fait dans un premier temps, qu’elle n’avait jamais rencontré une personne plus d’une fois. Aussi la chasseuse de primes avait-elle éludé la dernière question. Elle voulait savoir et n’irait pas par quatre chemins, n’étant pas du genre à tourner autour du pot.
Et s’il était étonné par son attitude, alors cet homme allait devoir rapidement s’en accommoder.
Il n’y avait pas que ça évidemment. La demi-vampire trouvait plus d’intérêt à se rappeler l’endroit exact où ils s’étaient croisés qu’à répondre à sa question, sachant pertinemment que son propre avis ne serait probablement pas voire certainement pas en accord avec celui de l’homme en face d’elle. Et donc que cette situation ne se terminerait pas aussi bien qu’elle l’espérait, c’est-à-dire elle, le défiant lui et finissant par en faire sa victime, de la même manière que l’ivrogne précédemment. Ou un peu différemment, à voir…
Rinha fit donc comme si ses paroles avaient leur place naturellement dans la conversation tout en commandant un autre verre. De toute façon, ayant pas mal d’argent sur elle, elle pouvait se permettre de vider la bouteille dans son entièreté.
Bien entendu, si elle pouvait se passer d’une telle note, elle le ferait sans remords, bien au contraire…

La porte s’ouvrit brusquement une nouvelle fois alors que la demoiselle prenait son nouveau verre en main, détachant pour la première fois son regard de celui, émeraude, en face d‘elle. Effectivement, elle n’était pas du genre à s’intéresser aux nouveaux venus… Mais il pouvait y avoir quelques exceptions. Comme cette femme qui venait d’arriver. A vrai dire, l’arrivante était un beau brin de de femme pour toute personne ayant la capacité d’en juger. Cheveux légèrement ondulés, visage ovale aux traits réguliers, un peu enfantin peut-être mais n’enlevant rien à son charme, elle ne semblait pas être une habituée des lieux. A vrai dire, ce n’était pas le genre de personnes que l’on s’attendait à rencontrer ici. Et elle, en bonne nouvelle, ne devait pas se douter qu’il n’y avait pas seulement sa beauté qui trouvait preneur dans cette pièce. En effet, Rinha le voyait parfaitement, ce magnifique bracelet autour du poignet de la femme. Visiblement fait d’or pure, à ce qu’elle pouvait en juger, il lui semblait qu’il irait parfaitement à son poignet également.
La demi-vampire se mit à sourire, l’intérêt soudain qu’elle éprouva pour la jeune femme clairement visible. A croire que la monotonie de cette journée semblait s’être évanouie depuis qu’elle était ici. Mieux encore, à croire qu’elle avait soudainement envie de rattraper en une soirée toutes les opportunités qu’elle avait ratées en une journée. Et justement, deux choix se présentaient à elle. Elle se concentra à nouveau sur l’homme, l’observant, le détaillant encore plus, plongeant son regard ambre dans le sien, faisant fi des sifflements énervants qui retentissaient dans ses oreilles.

« Pourrais-je au moins connaître votre nom ? »

La demoiselle avait été on ne peut plus polie et tout sur son visage ne montrait que sincérité. A vrai dire, elle ne savait pas encore quoi faire… Rester et voir ce qu’il allait advenir de sa discussion avec cet homme blond intriguant ou aller à la rencontre de cette femme dans l’ultime but de se faire plus d’argent. L’intérêt face à la richesse. L’amusement face à l’envie. Quel terrible combat…
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Adam P. Moriharty



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MessageSujet: Re: La "Belle" et la "Bête" [PV: Adam Moriharty]   La "Belle" et la "Bête"  [PV: Adam Moriharty] EmptyDim 11 Sep 2011 - 21:36

« Je vous connais.
- C'est aussi mon impression. »

Elle plissa les yeux, comme pour mieux voir, comme si elle pouvait me cerner rien qu'en faisant cela. Je la regardait sérieusement, soutenant son regard, amical néanmoins. Elle était dotée d'une beauté rare mais simple. Une peau pâle, des cheveux d'ébènes, des yeux ambres. Une jeune femme comme on a rarement l'habitude d'en voir. Il émanait d'elle, par contre et à mon grand bonheur, une sorte de maléfice. Une beauté, certes, mais elle n'était pas de ces naïves qui se faisaient avoir facilement. Je bu une gorgée de l'alcool plutôt fort que j'avais obligé d'être offert par la maison. Et la porte s'ouvrit...

… Je tourna le regard pour voir une jeune femme faire son entrée. Elle était aussi très belle. Une beauté aussi simple, mais tant attirante pour un homme de mon genre. Elle avait de belles formes, sa poitrine offrait des courbes merveilleuses, et ses hanches étaient bien dessinée, ainsi que ses traits de visage. Elle avait les joues rosées, les cheveux bruns, ondulés. Et de magnifiques yeux bleus. Peut-être que c'était moi qui m'emballait trop vite, mais je voulais en savoir bien plus sur cette petite beauté enfantine et tant attirante.

« Pourrais-je au moins connaître votre nom ? »

Cette voix sympathique me tirait de mes belles pensées. Je tournais à nouveau mon regard et le posais sur la première jeune femme qui avait attiré mon attention. Je haussais d'abord légèrement les sourcils, pris au dépourvu, puis souriais, amical.

« Je me nomme Moriharty. Adam Moriharty, Mademoiselle. Puis-je vous retourner la question ? »

Je me forçais sincèrement à garder mon regard sur elle. Je voulais voir ce qui se passait du côté de la petite nouvelle. Mais cela aurait été impoli de ma part. La jeune brunette s'avança vers le bar, elle avait l'air un peu perdue. Une jeune naïve, certainement. Ou bien simplement une jeune femme désespérée et triste qui venait ici pour oublier ses soucis en les noyant dans ce breuvage puant qu'est l'alcool. Sans m'en rendre compte, je l'avais suivi du regard. Elle me regarda un instant. Je lui souriais pour l'attendrir et pour qu'elle ne se méfie pas de moi. J'avais l'air amical, sympathique. J'observais un instant son visage et ses belles formes, lui montrant qu'elle ne me laissait pas indifférent, puis revenais vite sur ma première demoiselle, toujours souriant chaleureusement.
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