''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"

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Tyrias Marchemonde



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Tyrias Marchemonde
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Race : Humain
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Fiche de Personnage : La Fin


"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyMar 26 Juin 2012 - 19:55

Plus d’une semaine après qu’il eût déposé sa demande de pourparler dans leur quartier général, les membres de l’Alliances avaient finis par le recontacter, et un soir il avait trouvé un parchemin usé qu’une dague de fer maintenait contre la porte de son manoir, sur lequel il était écrit qu’ils acceptaient une entrevue.
Les menaces que Tyrias avait lu sur le bout de papier froissé l’avait presque fait sourire, mais néanmoins il avait décidé de respecter les clauses de cet entretient, plus par respect et savoir vivre que par peur d’une quelconque vengeance.

Depuis qu’il avait fait main-basse sur les montagnes, il avait rassemblé toutes les richesses qu’il avait pu trouver dans le sous sol de sa demeure, son imposante cave était débordait littéralement d’or, de pierres précieuses, d’armes magiques et d’objets de valeur en tous genres, nettement plus qu’il n’en faudrait pour se payer les services de la plus grande guilde de mercenaire du Royaume.
Après une semaine passée à créer plusieurs forteresses cachées dans les montagnes (ses esclaves travaillaient a une vitesse ahurissante, et ils n’avaient pas besoin de repos ni de nourriture) il se déguisât et empruntât un portail vers Madorass.




Il n’y eût qu’un vague appel d’air pour signaler l’ouverture d’un portail magique dans cette ruelle sombre. Un morceau de paysage de campagne dévastée flottât quelques instants entre deux tas d’ordures et un ivrognes assoupît, laissant filtrer une odeur de brulé et de viande en décomposition pire encore que celle de la capitale. Sur le ciel clair qui passait par la fente magique, une silhouette voutée se découpât en tremblant, la silhouette passât avec difficulté de l’autre coté du porche, et lorsque ce fût fait, le paysage flottant au dessus du sol disparût.

L’ombre s’époussette méticuleusement en grommelant ; impossible de voir son visage, mais sa voix chevrotante et son dos courbé appartiennent sans doute a un très vieil homme.
Après avoir fini sa courte toilette, l’étrange personnage se met à marcher lentement, s’appuyant sur un morceau de bois noir, il sort de la ruelle et gagne finalement une artère importante de la ville.
Là, à la lueur flamboyante des lampions, il est enfin possible de voir qui est cette drôle de créature.
Décharné, bossu, vêtu d’un vieux manteau de cuir trop grand et de guenilles dépenaillées, c’est un vieillard miséreux qui avance difficilement en prenant des appuis tremblants sur une vieille cane tordue. Il sourît d’un air sénile, d’une grande bouche aux lèvres charnues, surmontées d’un nez tordu et qui semble cassé. Ses yeux n’ont pas la même couleur : le droit est d’un blanc laiteux, alors que le gauche est d’un bleu acier pétrifiant par sa force.

Il se dirige lentement vers la grande porte de Madorass, les gens qu’il croise ne semblent pas le remarquer, ils ne lui accordent aucun regard, ou alors, ceux qui parviennent à poser les yeux sur lui s’en détournent immédiatement, comme s’il y avait en permanence quelque de plus intéressant sur lequel poser son attention ; mais malgré cela, la foule encore importante a cette heure avancée s’ouvre devant lui, lui dégageant un passage linéaire vers son objectif, si bien qu’en moins d’une minute, il a atteint la porte.

Il sort de la capitale, par un heureux hasard (mais en est-ce bien un ?) les portes sont encore ouvertes, et quelques personnes entrent et sortent par elles.
En dehors de la ville, il fait plus sombre, mais la pleine illumine presque autant que son frère, et l’on peut encore très bien distinguer les traits disharmonieux du vieil homme, lequel s’empresse de rabattre sur son visage une capuche miteuse.
Il regarde autour de lui, il semble chercher quelqu’un, mais ne parvient visiblement pas à le trouver parmi la vingtaine de personnes présentes, presque toutes en mouvement…
Alors il met sa mains gauche en coupe contre sa joue, et d’une voix bizarrement clair et forte pour son corps, se met à hurler :

« HE HO ?! Membres de l’Alliance ! C’est moi ! Tyrias MarcheMonde ! L’homme qui vous a demandé un entretient ! Je suis là ! »

Qui a entendu ? Etrangement, peu de monde prête attention a cet énergumène, la plupart des passants ne semblent même pas avoir entendu le cri du vieil homme.
A part ceux a qui il était destiné.
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
________________


Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyJeu 12 Juil 2012 - 17:50

La flamme vacillait doucement. De gauche à droite et de droite à gauche. Lascivement et la cire fondait dans des gouttes sales, tombant régulièrement dans la petite coupelle. Je la fixait sans broncher, la plume à la main et l’encre tâchait discrètement mes doigts. Il devait être tard car les étoiles brillaient dans les cieux pâles de Feleth, comme des petits diamants parsemant la délectable couleur bleu, foncé comme l’encre qui maculait ma peau claire sous les pâles reflets de la flamme. Devant moi, un parchemin où des phrases se dessinaient. Depuis le départ inattendu de Clause et la disparition d’Alban, je n’avais eu d’autre choix que de gérer la guilde à leur place. Une soixantaine de lames présentes. Au moins vingt autres en mission et tout ceux que je ne connaissais pas et qui voyait en l’Alliance un intérêt plutôt alléchant, surtout s’ils ne se déclaraient pas auprès de l’administration. Débordée. Tout simplement exténuée par ce monticule de travail auquel je n’étais pas prête. Je soupirais. Combien de temps s’était-il écoulé depuis que j’avais récupéré ce poste ? Un mois, trois tout au plus et me voilà déjà aussi fatiguée qu’une vieille dame. Cela faisait longtemps que je n’avais plus mis un pied dehors. Longtemps que je n’avais plus accepter de mission. J’avais beaucoup trop de travail pour cela : aller récupérer l’argent des mises à prix des missions accomplies, gérer la trésorerie –chose qu’Alban n’avait jamais dû faire- et bien sûr, contrôler toutes les missions. Nous ne sommes pas là pour rire et je commençais à m’en rendre compte. Loin derrière la petite Camelle qui jouait à se battre. Loin derrière l’égoïsme et la volonté de comprendre. Plus rien de tout ça n’existait en moi à présent. J’étais simplement las, las de gérer une aussi grosse formation d’épée, de diriger des hommes qui pourraient être mon père. Ils me respectaient, oui, plus ou moins mais pour combien de temps ? Combien de jours passeraient-ils jusqu’à ce que mutineries s’en suivent ? Je ne pouvais le dire, mais ça arriverait, tôt ou tard. Je poussais un énième soupir en me relisant. Les formulations me semblaient bien, et le ton juste comme il fallait. Lentement je vins apposer ma signature et le sceau de la guilde à la cire rouge. Je me levais sans précipitation du bureau et me rendais d’un pas tranquille vers les dortoirs. La porte cachée, l’escalier en colimaçon, le petit jardin où crissent les graviers, puis de nouveau l’escalier. Dans le couloir, le bruit des ronflements donnait à l’endroit une espèce de mélopée plutôt comique. J’entrais dans le premier et réveiller un des dormeurs. Je lui donnais alors la lettre et mes instructions. Tout n’était plus que question de temps.

Les jours passaient. Le soleil se levait et se coucher, poursuivant sa continuelle et paresseuse course. Lente descente qui ne rime à rien. Toujours le même chemin, toujours les mêmes pensées : tu te lèves et te couches, te disant que demain sera meilleur. L’était-il vraiment ? Pour certains surement, mais pas pour moi. Plus les jours filaient plus le souvenir de tout ces visages que j’avais croisé et aimé. Ô oui, je les avais aimé un jour, à différente échelle… Théobalt, dernier tancrédien qui mourut dans mes bras ; Tancrède, chevalier au grand cœur ; Synëal, cynique jardinier à l’intelligence plaisante et il y avait elle… Lilith. Son nom avait marqué ma mémoire au fer rouge. Ses cheveux blond ondulaient encore sous la légère brise du soleil couchant… Mais au matin, ce n’était pas mieux. J’étais partie, j’avais fuit devant elle. Je l’entendais encore crier mon prénom en pleurant, me suppliant de revenir… Mais je ne m’étais pas retournée. J’avais fait là ma pire erreur, celle qui me couterait chaque jour un peu plus. J’essuyais une larme du revers de la main. Aujourd’hui était le jour du rendez-vous. Aujourd’hui, l’avenir de la guilde se déciderait. J’étais toujours accoudée au bureau quand une femme entra. Elle avait des cheveux court et brun, légèrement ondulés. Ses yeux semblaient noirs tellement ils étaient foncés. Sa bouche fine et son menton carré, comme ses épaules. A sa hanche on pouvait discerner une épée à double tranchant. Peu commode mais vaillante et surtout, assez obéissante si l’on mettait ce qu’il faut sur la table. Je la regardais longuement avant de lui demander de quoi il en retournait.

« - Les hommes que vous avez demandé ont intercepté le type bizarre. »


*Bizarre ?*- Bon. Comment est-il ? Armé ?

- Surtout aussi vieux qu’ton grand-père !

Je n’avais pas de grand-père. Ou du moins, si j’en avait eu un, jamais il n’a essayé de me voir. Un inconnu de plus dans ce monde… Cependant, j’étais étonnée d’avoir affaire avec un vieillard. Ce qu’il avait demander était plus qu’une simple mission. La plupart de nos forces devraient être rassemblée en vue de la bataille. Les négociations promettaient d’être longues et houleuses. Je me levais en lui demandant de m’y conduire. La route jusqu’à Madorass ne durait qu’une vingtaine de minutes et, je savais que le Quémandeur avait été amené un peu plus à l’est, dans un champs, terrain neutre pour la discussion. Il n’avait pas plu depuis une petite semaine mais le sol n’avait pas totalement séché et la boue tachait mes chaussures. J’avais opté pour une mon éternelle robe à corset où j’avais consciencieusement cachée ma lame. J’avançais, pas trop pressée de discutailler avec un inconnu, préférant la nature et le calme qui régnait en ces lieux. Mes yeux avait leur éternelle teinte grise pâle, trop pâle pour des yeux humains. Avec moi, j’avais emmener mon arc, qui serait peut être utile. On n’est jamais trop prudent, surtout pour ce type de rencontre. Une fois sur place, je me retrouvais nez à nez avec un vieil homme. Je cachais mon dégout et ma surprise, bien que mes yeux ne mentaient jamais. Il n’était pas très grand, vouté et une barbe blanche saillait son menton, attirant l’attention sur autre chose que son crâne dégarnit. D’un regard, j’intimais aux quelques âmes qui se trouvaient là de partir, sans un mot de plus. Qu’ils vaquent à leurs occupations, après tout j’avais les miennes à présent. Je détaillais l’homme de pied en cape… Et dire que j’allais devoir marchander avec…ça. Mais, alors que j’ouvrais la bouche, un homme nous héla…


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Ledha Borolev

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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptySam 14 Juil 2012 - 1:46

" C'est de la pure folie ! "

" Meu non "

Dolianne soupira d'un air alarmé devant l'extrême confiance du mangecoeur. Voilà maintenant plusieurs semaines qu'elle l'accompagnait, et même si leurs relations avaient très mal commencées à cause de la mort de presque tous ses compagnons, et le chantage qu'il avait effectué sur elle, la jeune Berserker commençait à s'habituer à l'homme. La terreur sourde qu'elle ressentait au début s'était atténuée en une sorte de méfiance et de découragement lié à son caractère bon enfant et tellement sympathique qu'elle s'attendait à un coup dans le dos tous les jours. D'autant qu'il avait été très clair avec elle. Si elle s'éloignait à plus de vingt mètres sans autorisation, elle mourrait suite d'une inversion de la circulation sanguine. Chose dont le mangecoeur semblait aisément capable.

" On se séparera une fois que le marché que ton chef avait tenu avec moi se terminera, c'est à dire, lorsque tu me fera traverser le Vein. "

Dolianne était en effet capable d'ouvrir des failles permettant d'aller de Feleth à Adyril ou au Vein. Mais pour cela, il lui fallait des hectolitres de sang humain, et Ledha, bien que pressé, n'avait guère envie de massacrer un hameau au hasard. Mais ce qui l'effrayait le plus était la dernière lubie de l'humain. Trouver et suivre le Marchemonde.

Pour toute personne familière avec les failles, Tyrias Marchemonde était une sorte de légende urbaine, seul être capable de passer d'un monde à l'autre de la même manière qu'une personne traverse la rue. Apparemment, Ledha Borolev voulait le trouver. Voulait-il des informations sur le Vein ? Peut-être. Même s'il était un terrible hemomancien, il n'était guère versé dans le Vein ou les failles, et il semblait effrayé à l'idée de "foirer" son passage.

Dolianne se demandait vraiment si suivre le Marchemonde était faisable, ou même si c'était une bonne idée. Et maintenant, voilà qu'ils marchaient à travers champs, à proximité de Madorass, la capitale dans laquelle est n'était jamais allée. Ledha avait refusé catégoriquement d'y entrer. Il craignait d'être reconnu comme ce qu'il est, et surtout, Dolianne n'était guère sortable. La jeune femme était en effet habillée d'un simple pagne, de bottes en fourrure, et d'une sorte de bustier de peau, qui faisaient que presque 70% de sa peau était à nue, colorée par de nombreux tatouages tribaux. Avec l'épée qui pendant à ses côtés, elle faisait la paire, comparé à Ledha, habillé normalement et à l'air affable et peu menacant.

La nuit était tombée, et Ledha avancait d'un pas vif, touchant au but, refusant d'expliquer à sa compagne comment il avait trouvé sa route. Ils arrivèrent alors en vue d'un champs, et ils purent distinguer deux silhouettes, qu'il hélà afin d'attirer leur attention. L'une était celle d'un vieil homme, même si Ledha n'était guère dupe sur sa réelle identité. L'autre était celle d'une jeune femme qui semblait tout juste adulte. Elle était habillée d'une robe à corset qui sembla beaucoup plaire à Ledha, qui détailla plusieurs fois son corps avec un sourire et un regard appréciateur, ce qui énervait mystérieusement Dolianne.

Il s'inclina devant eux, parlant d'une douce voix

"Mademoiselle, Marchemonde, bonsoir. Excusez moi de vous déranger, mais... j'ai une demande à faire au monsieur ici présent..."

Il souriait. Aimablement.


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Tyrias Marchemonde



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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyDim 22 Juil 2012 - 3:30

Assez étrange, tout de même, un champ pour des négociations. Pour sa part, Tyrias aurait choisi une pièce fermée, sombre et humide, avec une ou deux bougies pour seul éclairage, bref une salle de négociation bien cliché qui aurait permis de parler de sujets portant a la sécurité du Royaume (ou plutôt a sa mise en danger) sans craindre d’être entendu ou dérangé par qui que ce soit.
Au lieu de cela, un champ, qui offrait a qui le voulait une vue bien dégagée sur les protagonistes.
Marmonnant juste assez doucement pour que l’on pense que ces paroles était réservées a lui seul, mais assez fort que la jeune femme entende, le vieux dit :

ça me parait bien stupide de nous mettre ainsi à découvert… »

La preuve : avant même que quiconque puisse ouvrir la bouche, on les interrompît.
Un homme et une femme vêtue de peaux s’invitèrent à la « table » des négociations, si la barbare n’attirait pas l’attention de Tyrias, la banalité de son compagnon ne le laissât pas indifférent ; au fil des âges il avait apprît à se méfier de ceux qui se montrent discret, ou aimable : les prédateurs silencieux sont les plus dangereux
Son instinct ne le trompait pas, l’homme, qui était maintenant assez proche pour que Tyrias détaille son faciès tatoué de son unique œil valide, s’immisçât dans leur conversation en prononçant son nom.

S’en suivit un silence pesant, uniquement troublé par le vent dans les herbes et les chants des grillons, tout deux insensibles à la tension qui commençait à se masser au dessus des épaules de Tyrias. Qu’une personne qu’il n’avait jamais rencontré puisse connaitre son nom, et surtout puisse le retrouver si facilement lui hérissait le poil. Peut être que ça n’avait pas été une bonne idée de venir ici, peut être que sa lettre avait été interceptée et peut être que le Royaume avait décidé de mettre un terme a la menace qu’il posait, peut être que les trois personnes en face de lui n’avait comme seul projet que sa mise a mort…

L’homme au Chapeau choisît de laisser une chance aux personnes présentes, et de ne pas les agresser, d’autant plus que si elles avaient été envoyées pour le tuer, elles devaient savoir se défendre.

Il parlât lentement, d’une voix éraillée et cassée par les ans, le visage penché vers le sol :

C’est un nom vieux que vous prononcez la jeune homme. »

Il toussât.

Dans les montagnes, on avait coutume de dire "c’est un nom qui résonne trop fort, un nom qui apporte la mort"… Mais les seules personnes à dire ça étaient de vieux paysans séniles. »

Un rire sec secouât le vieillard de la tête aux pieds, menaçant de le faire s’écrouler ; mais avant qu’il ne rejoigne le sol, une violente quinte de toux le secouât.
Pendant plusieurs instants il fût incapable de parler, cassé en deux sur son bâton comme un arbre brisé sur un tuteur, jusqu'à ce qu’il crache un énorme glaviot qui s’écrasât dans la poussière avec un « floc » humide. Il se redressât et tentât de se justifier :

« Excusez moi, l’âge est le plus lourd des fardeaux, et croyez moi, je suis vieux ! »

Il roulât son œil valide, le bleu, pour appuyer ses propos, l’autre restant étrangement blanc et fixe.

« Mesdames et monsieur, je pense qu’il est grand temps pour vous de vous présenter au vieillard fielleux qui vous fait face, car vous connaissez mon nom et peut être même mes intentions, alors que je ne sais sans doute rien de vous trois ; une situation qui n’est pas facilement acceptable dans le cadre des futures négociations. »
Il pointât un index tordu sur l’homme aux tatouages, et fixât sur lui son regard :

« Et oui, je vous inclus aussi dans ces négociations, si vous voulez quelque chose de moi, j’espère bien que vous avez de quoi m’intéresser. »


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Camelle Elwhang

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Camelle Elwhang
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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyVen 27 Juil 2012 - 16:15

Je me retournais pour faire face à la voix qui venait de couper court. Le vieillard avait raison, bien entendu, ce n’était pas le lieu que j’avais choisit pour les négociations, seulement je ne pouvais me risquer à faire pénétrer un homme inconnu dans la guilde, surtout quand celui-ci essayait déjà de nous tromper en se camouflant derrière un monsieur courbé, fourbu par les ans. Il ne trompait personne certes, mais parfois l’ignorance est bienfaisante. Aussi fallait-il que je reste le plus crédible possible quant à mon incompréhension. J’étais jeune mais plus stupidement naïve, les gens avaient pourtant encore du mal à me dissocier des deux. Arrivant de l’est, deux personnes se distinguaient sur le paysage du couchant. Et plus ils se rapprochaient, plus je pouvais les détailler. Il y avait une jeune femme, pas beaucoup plus âgée que moi. Elle était sale, portait des vêtements de peaux et de fourrures bien peu utile. Elle n’était pas vilaine en somme. Musclée mais fine, elle semblait taillée pour se battre. Ses yeux se perdaient de droite à gauche, alerte, constamment sur le qui vive. Un réflexe surement appris au cours de ses années d’existence. Je l’avais aussi, ce réflexe, celui de me méfier de tout ce qui m’entourait, seulement j’érigeais ce masque impénétrable, insondable derrière lequel je pouvais cacher toute ma peur et mes craintes muettes. Elle était accompagné d’un homme. Il n’était pas très vieux, peut être trente printemps tout au plus. Beaucoup plus calme que sa compagne, cheveux courts, il avait la mâchoire plutôt carré et un physique appréciable. Seulement, sous ses prunelles bleues se dessinaient quelques formes mystérieuses. Tatouages, cela va s’en dire. A leur vu, je me raidis. Ce n’était jamais bon signe, des tatouages. Machinalement, je portais une main distraite à mon dos. J’en possédais un aussi. Il n’avait jamais cessé de grandir de saisons en saisons et à présent, il devenait difficile à camoufler. Aucune expression singulière ornait le visage de l’inconnu. Ni mépris, ni peur. Rien que le rien. La douceur. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, il rayonnait de paix, de paix troublante. Qui était-il donc pour se joindre à nous ainsi ?

« Mademoiselle, Marchemonde, bonsoir. Excusez moi de vous déranger, mais... j'ai une demande à faire au monsieur ici présent... »

Ainsi donc il connaissait l’usurpateur avec qui je devais traiter. Voilà qui semblait intéressant. Je savais ce que je voulais et s’il pouvait m’être d’une quelconque utilité pour arriver à mes fins, et bien soit, je parlementerais avec lui aussi. Mes yeux se posèrent sur l’arme de la jeune fille. Un rictus involontaire m’échappa. Je n’étais pas aussi bien armé, malgré mes hommes cachés non loin de là. Si cette gueuse décidait à me tuer, je ne pourrais rien. Ici, j’étais vulnérable, aussi fragile qu’un bébé. Je n’avais pas totalement récupéré depuis ma dernière mission, mes plaies étaient toujours à vif et mes contusions douloureuses. Vraiment, si quelque chose devait mal tourner, je n’étais pas bien, pas bien du tout. Il ne restait plus qu’à espérer que les intentions des uns et des autres n’étaient pas belliqueuses. En seulement deux ans, je m’étais fait plus d’ennemis que d’amis et certains ne se priveraient pas de me faire payer la mort de telle ou telle personne. Mais ainsi va la vie, je connaissais le prix des choses et un jour, il faudrait que je paye ma dette. Je devrais expier tout mes crimes. Le sang pour le sang. La vie pour la vie. Pas de rédemption possible, et je préférais ne pas me mentir. Je ne mourrais jamais de vieillesse. Comme je n’aurais jamais d’enfants. C’est ainsi, je l’avais décider, choisit et le retour en arrière m’était impossible. Je captais un mouvement à droite et je savais qu’il s’agissait d’un des miens, qui tout comme moi, se méfiait de l’inconnu. Le tout était seulement de ne pas se faire repérer, sinon les négociations aller tourner court. Beaucoup trop tôt. J’avais déjà entendu parler de ce Marchemonde, de cet homme qui parcourait les mondes depuis quelques siècles. Je savais par quelques échos qu’il ne valait mieux pas trop le titiller. D’après les rumeurs, il n’était pas commode alors autant me tenir en jeune femme bien éduquer, digne de confiance et blablabla. Tout ce que je n’étais plus depuis un petit moment déjà.

« Mesdames et monsieur, je pense qu’il est grand temps pour vous de vous présenter au vieillard fielleux qui vous fait face, car vous connaissez mon nom et peut être même mes intentions, alors que je ne sais sans doute rien de vous trois ; une situation qui n’est pas facilement acceptable dans le cadre des futures négociations. »

Il était clair que l’on connaissait son nom et certainement ses intentions mais nous n’avions pas son vrai visage. Était-ce là meilleure position ? Ne pas connaitre le faciès du négociateur ? Les gens mentaient, les gens trompaient et pourtant, à notre époque, il était possible de discerner le vrai du faux. Il suffisait d’observer, de regarder avec attention les mimiques. Lire dans les yeux la vérité. Mais là, dans la situation actuelle, ce n’était nullement le cas. Tout n’était que faux semblant. Comment confier ses lames, sa vie, celles de pères, de frères et de sœurs ? Non, vraiment, il faudrait lui faire tomber le masque. Pour cela, il ne voudrait pas se dévoiler ainsi, à la vue de tous. Nous étions donc obligé de nous rendre au QG. Le serpent qui se mord la queue. Je ne savais pas quoi choisir, quelle position adopter. Être catégorique ou, au contraire, conciliante ? Non, je devais être inflexible, aussi tranchante qu’une lame. C’était moi qu’il venait quérir et non l’inverse après tout. J’étais en position de force, il ne fallait donc pas flancher.

- Connaitre un nom et un but est une chose. Ici, les apparences sont beaucoup trop trompeuses pour exiger des présentations à qui que ce soit. Les paroles inutiles se font autour d’un thé, et nous ne sommes pas là pour nous raconter nos vies. Aussi, serait-il plus judicieux de se rendre dans un endroit plus sûr.

HRP:
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Ledha Borolev

Le Mangecoeur

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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptySam 4 Aoû 2012 - 0:51

- Connaitre un nom et un but est une chose. Ici,
les apparences sont beaucoup trop trompeuses pour exiger des
présentations à qui que ce soit. Les paroles inutiles se font autour
d’un thé, et nous ne sommes pas là pour nous raconter nos vies. Aussi,
serait-il plus judicieux de se rendre dans un endroit plus sûr.


Ledha s’inclinât dans une noble révérence aux dires de ses deux interlocuteurs. Ils avaient raison. Ledha était allé un peu trop vite en besogne, et était arrivé comme un cheveux sur la soupe. Il devait mieux se comporter s'il voulait garder un peu de crédibilité. Il fit un signe de tête compréhensif après les dires de la jolie jeune femme.

" Vous avez raison, un bon lait chaud autour d'un feu ne me ferait pas de mal. Sans vouloir m'imposer bien sûr. "

Il restait encore souriant, soucieux de tuer dans l’œuf toute tension naissante. Quelques hommes sortirent de leurs couverts. Ledha ne les avaient pas remarqués, et vit dans le regard de Dolianne que la Berserker n'avait pas fait mieux, ce qui devait la décevoir profondément. Voilà donc ceux qui les escorteraient. Il pensa en souriant que c'était... peu. Même en ignorant Ledha et Dolianne, il ne voyait pas en quoi 3 hommes étaient un gage de sécurité contre le Marchemonde.

* Par contre, je ne l'imaginais pas aussi vieux. *

La jeune femme leur fit signe de les suivre. De solides gaillards se postèrent sur leurs flancs, deux d'entre eux surveillant Dolianne avec un grand...professionnalisme. Ledha se placa derrière la jeune femme et la contempla avec tout autant d'attention. Le voyage fut rapide et muet, Ledha n'essayant même pas de détendre l'atmosphère. Il réfléchissait à ce qu'il allait dire dans les prochains moments. Ils finirent par arriver à destination.

L'endroit plus sûr dont parlait la jeune femme était une grande maison, morne et sans décoration spéciale, mais imposante et massive. Elle se trouvait au milieu de plusieurs petites maisons plutot cossues. Ils entrèrent dans une grande salle, éclairée de bougie, et dans laquelle une dizaine de personnes, de plusieurs espèces, se trouvaient. Elles se retournèrent devant eux. Plusieurs regards convergèrent ver Dolianne, qui fronca les sourcils, posant sa paume sur son arme. Ils se trouvaient das une sorte d'auberge. La jeune femme ne leur laissa toutefois pas le temps de se présenter, ni de taper la discute, et invita Ledha à la suivre.

Ils passèrent par de nombreuses portes et un long couloir, avant d'arriver dans une pièce sur laquelle tronait un bureau. La pièce était sombre, tout comme le batiment, ce qui semblait énerver profondément Ledha, qui détestait cette surenchère d'obscurité. Il y avait également 3 chaises près du bureau, qui étaient là comme si elles les attendaient. Ledha tira un siège pour le Marchemonde, comme s'il s'agissait d'un vieillard normal. Puis, il saisit une autre chaise et la posa devant Dolianne, qui le remercia, surprise et gênée, et s'installa dans le coin de la salle. Ledha resta debout.

" Avant tout chose, vu que je me suis invité à votre rendez-vous, il me semble normal de devoir me présenter. "

Il se tourna vers le vieillard.

" Vous parliez de surnoms tout à l'heure, alors que me présenterais par mon petit surnom. Je suis connu comme étant le Mangecoeur. "

Il était peu probable, aux yeux de Ledha, que la jeune fille connaisse le Mangecoeur, étant donné que ce nom était surtout lié à la magie noire et la nécromancie. Mais il était presque sûr qu'un être aussi puissant que le Marchemonde ait entendu parler de lui. Après tout, Ledha était lui aussi le plus puissant dans son domaine. En tout cas, si le Marchemonde avait entendu parler de lui, il devait être décu par son aspect, Ledha n'ayant pas réellement la tête de l'emploi.

Il reprit d'un air plus grave, et, pour la première fois, sérieux.

" Je souhaite passer dans le Vein. Et j'ai besoin d'un expert. "


Il reporta son attention sur la jeune femme, un de ses yeux bleus brillant dans l'obscurité, Ledha apparaissant en clair obscur à cause des bougies. Ses tatouages semblaient légèrement luminescents.

" Bien que cela ne me regarde surement pas, je suis un homme curieux. Qui est cette charmante personne devant moi ? Et que cachez vous dans ce bâtiment ? "


Dernière édition par Ledha Borolev le Ven 17 Aoû 2012 - 2:21, édité 1 fois
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Tyrias Marchemonde



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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyVen 10 Aoû 2012 - 18:16



Le Mangecoeur.
Pour sur qu’il en avait entendu parler, une rumeur par ci, une histoire de taverne par là ; Depuis qu’il était revenu sur Feleth, les contes au sujets de cet être se multipliaient, et Tyrias les écoutait avec attention. Souvent ce n’était que des affabulations de paysans, ils parlaient d’auberges détruites, de monstre assoiffé de sang et d’une grande bataille dans une forêt… Rien de bien concret la plupart du temps, mais Tyrias était allé dans cette forêt, et il avait pu constater par lui-même les dégâts qu’elle avait subi, et cela suffisait pour que l’Homme au Chapeau ai une oreille intéressée pour ceux qui lui parlaient du Mangecoeur.
On ne peut pas mettre véritablement un visage sur un nom tel que celui là, Tyrias avait lui-même changer plusieurs fois d’apparence durant sa longue vie, le physique de l’homme tatoué ne lui importait donc pas du tout.

« Je souhaite passer dans le Vein. Et j’ai besoin d’un expert. »

Ainsi donc, c’est cela qui l’avait poussé a venir sa rencontre. Tyrias aurait du s’en douter, il avait largement dépassé le stade des visites de courtoisie ; désormais, si l’on venait a lui c’était soit pour le tuer, soit pour lui demander de l’aide.
Et il était plutôt content que ce soit la deuxième option qui motivait son interlocuteur.

Maintenant qu’il connaissait toutes les personnes dans la pièce, l’Homme au Chapeau décidât qu’il était temps de montrer le visage que tous considéraient comme le sien.
Alors que le Mangecoeur reportait son attention sur la jeune femme en robe, et que tous suivaient son exemple, Tyrias reprît sa forme physique habituelle.
Il n’y eût pas d’explosion, pas de fumée verte, pas de souffle magique ; Le vieillard avait simplement et silencieusement laissé place a un homme de la trentaine, la mâchoire couverte d’une barbe naissante, portant un long manteau de cuir sombre ; un chapeau de la même matière faisant couler sur le haut de son visage une ombre que ne perçait que l’éclat bleuté de ses yeux.
Il était assis dans le fauteuil que lui avait proposé le Mangecoeur, exactement dans la même position que celle du vieillard avant lui, si bien que l’on pouvait a présent douter qu’il y ai jamais eu un quelconque grabataire dans cette pièce ; son bâton était toujours présent, même s’il était devenu parfaitement droit, qu’il faisait désormais une taille d’homme, et que la faible lumière de la pièce semblait être… Absorbée par lui.

Tyrias laissât a la jeune femme le temps de répondre a la question du tatoué, puis il parlât a son tour. Sa voix ne souffrait aucune comparaison avec celle qu’il avait utilisé quand il était déguisé, elle était bien plus grave et profonde et ne tremblait plus.

« Et si nous passions aux négociations maintenant ? Il fixait l’hôte dans les yeux, Voici ce que je demande : l’aide de l’Alliance dans ma guerre contre le Royaume. Aussi simple que cela, et je suis prêt a y mettre le prix. »

Il se trémoussât quelque peu sur son fauteuil pour se tourner vers l’homme au fond de la pièce, au passage son regard accrochât celui de la Berserker, elle s’empressât de détourner les yeux ; mais trop tard, Tyrias avait sentit quelque chose d’étrange chez cette jeune femme, impossible de dire quoi. Un détail qui troublait les sens du Marchemonde, sans qu’il puisse en identifier la source.
Il classât ce fait dans un coin de son esprit, se promettant de revenir sur la question plus tard, et reportât son attention sur la scène présente et sur l’homme tatoué :

« Par contre, Mangecoeur, vous me prenez de court ! dit-il avec un sourire, Voyager entre les mondes est un savoir qui ne se partage pas beaucoup, qu’avez-vous a m’offrir qui puisse justifier un tel partage de pouvoir ? »

Ce n’était qu’une question purement rhétorique, l’argent n’avait aucune valeur quand on voulait en apprendre sur le Vein ; Le Mangecoeur n’allait sans doute pas se mettre a la disposition du Tyrias (pour une question d’honneur, Tyrias avait toujours refusé de se mettre au service de qui que ce soit). Il ne restait donc qu’une chose : quel savoir le Mangecoeur allait-il pouvoir proposer a Tyrias en échange de son enseignement ?
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Camelle Elwhang

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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 14:42

Mes hommes sortirent de leurs cachettes. Non pas que je ne faisais pas confiance aux quémandeurs mais l’on est jamais trop prudent, les temps sont bien sombres. Trop sombres même. Voilà que l’antique Marchemonde demander son aide à l’Alliance. Il y avait des choses qui n’auguraient rien de bon. Je fis un signe de la tête à la petite troupe et commençais à avancer, pas trop vite mais cependant sans trop flâner. Nous n’étions pas là pour bavarder de la pluie et du beau temps et je le savais. Malgré ma jeunesse, j’avais assimiler pas mal de choses. Il ne fallait pas se fier aux apparences, je n’étais pas fragile, je n’étais pas naïve. J’avais des ambitions et des désirs, et personne ne serait capable de m’entraver la route que je traçais, sur laquelle la Mort faisait son œuvre plus de fois qu’il ne le faudrait. Et puis, je n’étais pas la seule en ce monde à cacher la vérité. Le vieillard qui boitillait à ma suite était sage, vieux et très puissant. Quant à l’invité surprise, il émanait de lui une puissance magique que je n’avais encore jamais rencontré mais qui ne me rassurait pas. La jeune barbare, elle, semblait aussi emprunt de magie, mais plus douce, moins puissante… Il faudrait que je me méfie. On ne peux faire confiance à personne, même pas à sois même et c’est pour cela que la discussion risquait d’être tendue : nous allions marcher sur des œufs. Les moindre faux pas et ce serait dramatique. Je n’avais pas un don pour la diplomatie et pourtant, je devrais choisir mes mots avec soin, ne pas faillir dans ce que je devais faire. Il est plus facile de se faire des ennemis que des amis, ainsi que parfois, vos alliés peuvent être vos ennemis. Méfiance et observation était les maitres mots de cette journée, décidément peu commune.

En quelques minutes, nous atteignîmes le Centurio. Le bâtiment n’était pas très accueillant de l’extérieur, peut être pour prévenir quelques courageux. Ce qui se cachait derrière ses murs étaient connus de certains mais pour la plupart, nul ne savait vraiment ce que cette auberge pouvait accueillir réellement. Et c’était chez moi. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, vivre entourer des tueurs les plus chevronnés du Royaume me rassurait. Peut être avais-je tord mais, néanmoins, c’était la première fois de ma vie où je me sentais à ma place. J’avais eu beau chercher mes parents, vivre à Madorass, vivre à Venill, parcourir le Vein et Feleth, c’était le seul endroit où j’avais envie de rester. Nous formions une famille, bien que l’entente des uns et des autres ne soit pas toujours très cordiales. Je soupirais avant de me retourner vers mes invités, leur souriant. J’ouvrais la grande porte, puis me dirigeais vers l’auberge. Il y avait du monde, et les hommes trop saoul chantaient et les femmes trop seules gloussaient. C’était ici comme dans toute les tavernes de la ville. Pour le moins animé. Seulement à notre entrée, les bruits se turent et les yeux scrutèrent comme ils le pouvaient. Certains m’avaient reconnus, d’autre ignoraient même ma présence tant les deux hommes et surtout la barbare les intriguaient. Une atmosphère étrange se dégageait de la scène et, très vite, je tirais tout les protagonistes de leurs torpeurs. Nous montions à l’étage et avancions dans le couloir quand j’indiquais aux quelques jeunes gens qui nous avaient escortés de se retirer. Sans plus attendre, j’invitais tout le monde dans le bureau, bien que la présence de la femme ne me plaisait que trop peu. En ouvrant les lourds rideaux, je demandais à l’assemblée de s’assoir.

La décoration était un peu surannée mais nous n’avions pas le temps de nous engager dans des travaux aussi colossaux. J’invitais le jeune homme aux yeux bleus à prendre ma chaise, je préférais rester debout. Il n’était pas trop déplaisant à regarder, certes, mais quelque chose de malsain se dégageait de sa personne. De toute manière, nous n’étions pas des anges pour être ici. Moi-même j’avais tué plus de personne que de raison. Je n’étais pas une sainte, loin de là et j’avais appris à me conduire comme un homme. Il était loin le temps où l’espoir brillait en moi. Loin, trop loin. Les négociations allaient commencer et avec elles, le destin de beaucoup de personnes. Le garçon se présenta comme étant le mangecoeur. Drôle de nom et pourtant, il me rappelait vaguement quelque chose. Une mise en garde peut être ? Je ne me souvenais plus. Il n’avait pourtant pas l’air si terrible que cela. Il parla ensuite au Marchemonde quelques informations pour passer dans le Vein. Tiens donc ! Pour y avoir fait plusieurs séjours, il n’y avait là bas rien de bon. Tout était si impassible, morne et gris… Pourtant, je savais que j’en venais. J’étais le fruit d’Adiryl, monde du dessus et du Vein. J’étais ni plus ni moins qu’une abomination, un être contre nature mais qu’importe, l’important n’était pas ce que j’étais, aujourd’hui, mais bien ce que je voulais être… Le Mangecoeur me fixa, ses yeux luisaient dans le noir. Non, ce n’était pas possible…

" Bien que cela ne me regarde surement pas, je suis un homme curieux. Qui est cette charmante personne devant moi ? Et que cachez vous dans ce bâtiment ? "

Peut être par réflexe, ma respiration se fit plus lente encore, mon tatouage me lançant quelques peu. Je savais qu’il avait réveiller en moi une action d’auto-défense, aussi, pas besoin de miroir pour savoir que mes yeux avaient déjà changé de teinte. D’ailleurs, les quelques bougies parsemaient ça et là s’allumèrent simultanément.

- Charmante personne ? Voilà qui est bien flatteur pour une simple femme comme moi. Je m’appelle Camelle, je forçais un sourire détendu et un petit hochement de tête, espérant ne pas attirer son attention plus que cela.

Le vieil homme avait laisser place à un homme mûr et solide. Ainsi donc, j’avais raison, on ne peux faire confiance à personne, les apparences sont beaucoup trop trompeuses. Je le regardais avec le même sourire, essayant de ne pas paraitre trop tendue. Rien ne devait transparaitre, et rien que rien.

« Et si nous passions aux négociations maintenant ? Il fixait l’hôte dans les yeux, Voici ce que je demande : l’aide de l’Alliance dans ma guerre contre le Royaume. Aussi simple que cela, et je suis prêt a y mettre le prix. »

Et bien il n’y allait pas par quatre chemin, et je l’en remerciais. Trop de non dit auraient pu être mauvais pour les affaires. Autant les siennes que les miennes. Il parla ensuite au jeune homme et moi, je reportais mon attention vers la jeune femme. Qui était-elle ? Elle ne s’était pas présenté, et de plus, fuyait tout les regard, sauf celui du Mangecoeur. La tenait-elle en otage ? Peut être était-ce sa femme ou une compagne de route –dieu seul sait que les hommes ont certains…besoin, surtout lors de long voyage. Je laissais finir l’homme au chapeau, sans détourner les yeux de la femme.

-Et bien ! On peux dire que vous êtes direct. J’apprécie. Mais j’ai quelques questions. Puisque c’est VOTRE guerre, pourquoi recourir à nos services ? Et dans quel but attaquez vous le Royaume ? Vous n’êtes pas un honnête citoyen à la botte de Kaull et de ses chiens. Et, je ne sais trop comment vous savez que j’aimerais voir face contre terre, en train de se faire monter par des barbares, pleurant leurs mères de les avoir mis au monde., je laissais un petit temps avant de reprendre, pesant chacun de mes mots, et toi, jeune femme, qui es-tu ? Je te trouve beaucoup trop silencieuse…
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Ledha Borolev

Le Mangecoeur

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Ledha Borolev
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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyVen 17 Aoû 2012 - 15:06

- Charmante personne ? Voilà qui est bien flatteur pour une simple femme comme moi. Je m’appelle Camelle

Ledha reconcentra son attention sur la jeune femme avec un regard appréciateur. Il voyait en plus qu'il ne la mettait pas très à l'aise, ce qui contentait beaucoup le grand enfant présent en lui. Il chercha à capter son regard. Ses yeux n'avaient-ils pas changés de couleur ? D'un seul coup, la pièce s'illumina, les bougies s'allumant toutes ensemble, avant que leur lumière ne s'évanouisse, convergeant vers le Marchemonde, qui était assis sur sa chaise.

Ce dernier avait abandonné sa forme de vieillard, rassurant Ledha, qui avait été presque décu de voir un vieux décati. Sous cette forme (car rien n'indiquait que c'était la vraie), le Marchemonde en imposait bien plus. Son gabarit puissant et la force, aussi bien physique que magique, qu'il dégageait, en étaient presque intimidants.


« Et si nous passions aux négociations maintenant ? Voici
ce que je demande : l’aide de l’Alliance dans ma guerre contre le
Royaume. Aussi simple que cela, et je suis prêt a y mettre le prix
. »

Un léger silence se fit, alors que le Marchemonde fixait le Mangecoeur. Puis, le regard du premier s'échoua sur Dolianne, qui déglutit, intimidée. Elle qui redoutait Ledha se rendait compte qu'il passait pour un comique de music-hall comparé à l'homme au chapeau. Tyrias la scruta quelques instants, avant que son attention ne revienne sur Ledha.


« Par contre, Mangecoeur, vous me prenez de court ! Voyager
entre les mondes est un savoir qui ne se partage pas beaucoup,
qu’avez-vous a m’offrir qui puisse justifier un tel partage de pouvoir ?
»

Ledha fit un pâle sourire, triste, mélancolique et désabusé.

" Je ne demande qu'un aller simple vous savez. Si vous exigez une compensation, j'ai peut-être deux ou trois livres qui pourraient vous intéresser. Ou alors... ceci. "


Il tira du fourreau de peau qui pendait dans son dos à l'horizontale, son épée. Celle du Roi. Rouge, et émanant une tenace odeur de sang et de magie. Il la déposa sagement sur la table et la fit glisser vers Tyrias.

" Ne vous inquiétez pas, elle ne brûle pas. "


Alors qu'ils discutaient, la jeune Camelle porta son attention sur Dolianne, qui commençait à ne pas aimer d'être au centre de l'attention. Si elle était grande gueule avant, la mort brutale de la majorité de ses anciens compagnons et la puissance dégagée par Ledha et Tyrias l'avaient transformé en jeune fille craintive. Toujours capable de vous arracher l'oreille d'un coup de dent, ceci dit. Camelle prit la parole.

-Et bien ! On peux dire que vous êtes direct.
J’apprécie. Mais j’ai quelques questions. Puisque c’est VOTRE guerre,
pourquoi recourir à nos services ? Et dans quel but attaquez vous le
Royaume ? Vous n’êtes pas un honnête citoyen à la botte de Kaull et de
ses chiens. Et, je ne sais trop comment vous savez que j’aimerais voir
face contre terre, en train de se faire monter par des barbares,
pleurant leurs mères de les avoir mis au monde.

Ledha échangea un coup d'oeil à Tyrias du genre " j'aimerais bien savoir également. "

La jeune femme reporta son attention sur Dolianne

et toi, jeune femme, qui es-tu ? Je te trouve beaucoup trop silencieuse…

Cette dernière se tourna vers Ledha. Voulait-elle qu'il parle pour elle ? Ou une autorisation ? Il pu voir qu'elle avait les lèvres et la gorge sèche. Elle ne pouvait s'empêcher de fixer Tyrias comme une souris regarde un chat. Si elle ne semblait que gênée, Ledha connaissait assez Dolianne pour savoir ce qu'elle ressentait. Et le Marchemonde, actuellement, la terrorisait.

" Elle n'est pas très bavarde vous savez. " répondit Ledha d'un air chaleureux, faisant un clin d'oeil complice à Dolianne et un sourire d'ange à Camelle.

" Pour répondre à vos questions, car j'ai bien noté vos coups d’œils Marchemonde... oui, elle est célibataire (il fit un un sourire entendu à Tyrias alors que Dolianne lui lancait un regard furieux.) Sinon, cette jeune femme m'accompagne à titre temporaire. Elle est capable de créer des failles entre notre monde et le Vein, mais elle n'a guère pratiquée ce don, et surtout, il faut payer des hectolitres de sang. Chose que j'aimerais éviter. "

" Et lorsque ce sera fait, j'espère que vous y crèverez la bouche ouverte. "

Il inclina la tête comme un apprenti le fait devant son sensei.

" Ce ne sera pas à toi d'en décider. "

Il aurait pu inverser sa circulation sanguine, la faire ramper et convulser sur le sol pour la voir mourir et faire exploser son corps. Mais Ledha, en homme calme et pondéré, n'en voyait aucun intérêt. Bien qu'il y pensa. Après tout, le comportement de cette jeune femme envers lui était compréhensif. Il reprit son activité favorite du moment. Déterminer la couleur des yeux de Camelle.

" Maintenant, c'est entre vous et Marchemonde. Je ne suis pas versé dans les questions politiques, donc je peux sortir si vous le souhaitez. Mais si ça vous intéresse, je ne porte pas le Royaume dans mon coeur. Ses capes blanches m'ont causé énormément de problèmes. "
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Tyrias Marchemonde



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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyLun 20 Aoû 2012 - 5:20


La lame était d’une couleur de rouille, virant au marron a certains endroits, en fait elle avait parfaitement la couleur du sang coagulé. Il en émanait une furieuse odeur de magie sombre qui venait encore ajouter à l’ambiance pesante de la pièce.
Tyrias enlevât ses gants, révélant ses mains couverte d’anciennes et terribles brûlures, et commençât à examiner l’arme.

« hmm. » Fît-il d’un air circonspect. L’épée en elle-même n’était pas très intéressante, il sentait bien un pouvoir en elle, mais c’était autre chose qui attirait son attention.

« Où l’avait vous trouvé ? » demandât-il sans réellement savoir pourquoi tout en regardant l’épée sous toutes les coutures, autant avec ses yeux que son esprit ; c’était devenu un reflexe de céder a ce genre de petite lubie. Au fil des siècles, Tyrias s’était rendu compte que bien souvent, un acte irréfléchi (comme l’achat d’un livre vierge sans valeur, l’aide apporté a un mendiant, ou un meurtre commis…) pouvait avoir des répercutions très importantes de nombreuses années plus tard. Et en ce moment, c’est ce qu’il se disait, il voulait savoir d’où provenait la lame car il avait le sentiment que a cet endroit ce trouvait quelque chose que le destin avait préparé spécialement pour lui.

Il reposât l’arme sur la table, et prononçât son verdict : « Je vous aiderai aller dans le Vein, et vous donnerez toutes les indications que vous voudrez en échange de cette arme et de la localisation de l’endroit où vous l’avez trouvée. »
Ça lui semblait un bon marché, même si Tyrias n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire a une fois arrivé a l’endroit voulu…
En attendant la réponse de l’intéressé, l’Homme au chapeau retournât son attention vers « la charmante jeune femme »

Il était rassuré de se trouver face a une personne qui semblait en accord avec sa politique de négociation : directe et honnête ; il avait redouté un moment de devoir parler avec une espèce quelconque de fonctionnaire qui aurait passé son temps a remplir son verre et a mâcher ses phrases pour qu’elle sonnent le mieux et blessent le moins.
Et pour prouver cette volonté, la dénommée Camelle lui demandât de but en blanc quels étaient ses buts et en quoi il avait besoin de l’aide de l’Alliance.
Même le Mangecoeur semblait manifester de la curiosité vis-à-vis de l’homme qui souhaitait mettre à genoux le monstrueux adversaire qu’était le Royaume.

« Et bien c’est très simple. Je pense que j’arriverai a vaincre les armées de Kaull par mes seuls moyens, mais ce serait extrêmement long et épuisant, et je ne serais pas sûr de m’en sortir. Alors que si je vous ai a mes cotés je disposerai d’un avantage considérable : une troupe d’élite, directement implantée au sein des camps ennemis, et dont tout le monde serait naturellement convaincu qu’elle est mon ennemie. »

Il souriait en parlant, dans sa tête son plan était parfaitement écrit, chaque pièce de l’immense puzzle qu’il avait créé s’emboitait à merveille avec ses voisines, formant un magnifique ensemble où tout les évènements pouvaient s’enchainer sans jamais perturber l’équilibre mortel de se création.

« Dans la pratique, l’Alliance jouera son rôle loin des champs de batailles… Assassinât, collecte d’information, sabotage, destruction des lignes de ravitaillement… Il faisait de petits cercles en faisant la liste des missions possibles. Bref un travail de mercenaires, cependant, la difficulté sera de coordonner toutes vos actions entre elles, et aussi avec les miennes. Il vous faudra frapper à Beolan, pendant que j’assiégerai Port-Bleu, et que certains de vos hommes feront parvenir de fausses informations à la capitale en prenant l’apparence de Capes Blanches que vous aurez au préalable mis a mort…»

Il regardait Camelle dans les yeux alors qu’il lui parlait, espérant quand même que la montagne des devoirs qu’il s’apprêtait à fournir a l’Alliance n’allait pas la rebiffer.
Et il espérait aussi qu'elle ne se douterait pas qu'il lui cachait quelque chose, la simple et bonne raison pour laquelle a aucun moment il n'avait parlé d'opération où ses forces personnelles travailleraient de concert avec celles de l'Alliance était qu'il n'avait pas envie que cela se produise. A la simple vue de ses "Hommes", l'esprit d'un humain normal se révolterait : les créatures de l'Homme au Chapeau n'ont rien de naturel, elles poussent a la panique, et si c'est un avantage contre ses ennemis, c'est une tout autre affaire avec ses alliés.
La regardant dans les yeux, il se penchât sur la table en arborant un sourire presque sadique :

« Je serais le marteau qui frappe et épuise, et vous serez le poison qui affaibli et déconcentre. »




Puis il reportât son attention vers Dolianne comme Camelle lui parlait, toujours quelque chose qui intriguait Tyrias chez la jeune femme muette. Il fronçât légèrement les sourcils alors qu’il essayait de comprendre d’où venait cette sensation étrange lorsqu’il regardait la berserker…

« ...j'ai bien noté vos coups d’œils Marchemonde... oui, elle est célibataire. »

Tyrias fût tiré de sa réflexion en entendant son nom.
Le Mangecoeur l’avait totalement prît au dépourvu par son trait d’humour, il ne pût s’empêcher de lâcher un éclat de rire bref, avant de répondre tout sourire :

« Je crois bien que j’ai été percé à jour, je suis tombé sous le charme distingué de votre amie »
Il agrémentât sa boutade d’un clin d’œil a Dolianne, doutant fortement que cela suffise a la détendre. La bonne humeur sur son visage s’effaçât avec les raisons que lui donnait le Mangecoeur en réponse a la présence de Dolianne a ses cotés. Le Marchemonde s’abstînt de tout commentaire, pourtant son esprit tournait a plein régime : Il y avait bien une raison a cette étrange sensation finalement, mais quelle raison… Et Quel hasard surtout…

Encore une fois, il prît sur lui d’étudier plus tard ces faits étranges pour écouter l’échange entre Dolianne et l’homme aux tatouages, visiblement elle le détestait cordialement et ne se privait pas de lui faire comprendre !

Il y eût un petit flottement a la fin de leur échange, creusant un gros trou dans le fil de la conversation, puis le tatoué reprît :


" Maintenant, c'est entre vous et Marchemonde. Je ne suis pas versé dans les questions politiques, donc je peux sortir si vous le souhaitez. Mais si ça vous intéresse, je ne porte pas le Royaume dans mon coeur. Ses capes blanches m'ont causé énormément de problèmes. "


Tyrias claquât des mains, en arborant un sourire satisfait.
Il prît appuis sur les accoudoirs de son siège, et se levât lentement. Tout en parlant il se dirigeait vers un porte manteau dans un coin sombre de la pièce, impossible de dire si le meuble était là depuis le début où s’il était apparût pour le simple usage que l’Homme au Chapeau allait en faire :

« Et bien ça tombe bien ! C’est une bonne occasion de vous venger, de venger des innocents, de m’aider dans mon entreprise… Pardon, dans NOTRE entreprise et de faire pratiquer son don à votre jeune amie. »

Il disait cela en étant dos a ses interlocuteurs, prenant son temps en enlevant son manteau et en le posant sur le morceau de bois prévu a cet effet.
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
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Race : Séraphin-Démon Commun
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Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyVen 2 Nov 2012 - 13:09

La pièce était trop sombre et l’atmosphère bien trop tendu. Pourtant, cette conversation, je le savais, était à mon avantage. Les deux hommes se croyaient puissants et invincibles. Certes, il émanait d’eux une sombre magie, forte et par bien des moyens certainement édulcorée mais ils oubliaient qu’ils ne connaissaient pas ces lieux et que, de plus, l’assassinat est un art ancien que peux de gens maitrises. Il avait fallut des années pour que j’en comprenne tout les tenants et les aboutissants mais au fond, l’effort fourni et les nombreux sacrifices en valaient bien la chandelle : Poisons, séduction, anatomie… Tant de sujets abordaient qui dans le cas présent pouvait jouer en ma faveur. D’ailleurs, j’avais une idée. Elle germait au fur et à mesure de la discussion entre les deux hommes. Moi, je restais muette, observant le moindre de leur geste, étudiant la faiblesse de l’un et de l’autre. Sans nul doute, la plus importante restait la confiance en soi. Sans remise en question, il n’est pas possible de battre tout les ennemis. Sans concessions, il n’est pas envisageable de faire de l’art. Je n’avais jamais versé dans la dentelle : tuer n’était pas un plaisir (à part dans certains rares cas où ma lame se glisser dans la chair d’un des nombreux Chien de Kaull), c’était avant tout une nécessité. Essayer de rendre beau un acte sordide c’était s’exposer et aller aux devants de nombreux problèmes. Beaucoup de personnes s’essayant à ce jeu mortel y perdaient cher. Si ce n’était la vie qu’on leur ôtait, c’était ce qu’ils avaient de plus précieux. Une femme, un enfant, un chien, un ami… N’importe quoi qui aurait pu être pire traitement que la Mort. L’homme tatoué, le Mangecoeur avait Dolianne. L’autre m’avait moi. Tout était question d’acceptation. Il est plus facile de menacer ce qui est nécessaire à quelqu’un qu’autre chose. Ainsi, il est plus facile de trancher l’aorte et priver le cœur d’alimentation que de découper le cerveau. ..

Je les observais toujours. Ils semblaient avoir trouver un terrain d’entente. Ravis l’un comme l’autre, ils baissaient leur garde. L’atmosphère était pourtant toujours aussi tendu et j’évitais toujours avec grand soin le regard du Mangecoeur. Ces tatouages ne pouvaient être une coïncidence. Je ne croyais pas au Destin, et ce n’était pas là que j’y croirais. Il y avait en cet homme une part de mystère beaucoup plus excitante que chez le quémandeur. Lui se protégeait sous une carapace de faux-semblants. Il n’y avait dans son attitude rien de réellement honnête. Je me jurais silencieusement de percer à jour ce personnage étrange. Lorsque je rassemblais un peu mes esprits égarés par mes observations, le Marchemonde s’était levé, nous tournant le dos. En d’autres circonstances je l’aurais certainement mis à l’épreuve mais ces négociations ne s’y prêtaient pas. Il fallait qu’ils me pensent inférieure et dénuée d’intérêt. On ne surprend personne en se dévoilant dans la seconde, quand tout le monde s’y attend. Peut-être aurais-je fait la bêtise il y un an ou deux ans de ça mais je retenais mes leçons. Parfois, même s’y au final on y gagne, il vaut mieux la fermer et attendre calmement le bon moment. Ils me mettaient mal à l’aise, et je feignais comme je le pouvais la décontraction : je n’étais pas une bonne actrice. Trop impulsive surement. Quoi qu’il en soit, la négociation devait rester ainsi. Tendues, dans la crainte de l’autre et dans l’espoir silencieux. Cela dit, cela revenait au même. Nul espoir sans crainte et nulle crainte sans espoirs. Alors que celui qui avait été un vieillard se rasseyait, je me levais, rallumant en une fraction de seconde les bougies plus tôt éteinte.

-Je n’apprécie guère l’obscurité. Il est beaucoup plus facile de s’y fondre et beaucoup le font. Je trouve cela bien dommage d’ailleurs que des Idiots tente de s’approprier tel force quand c’est au dessus de leur moyen, je lançais un regard appuyé au Marchemonde avec un vague sourire aux lèvres. Et puis, nous savons bien qu’il est plus difficile de se cacher à la lumière. Cela demande une certaine dextérité vous ne trouvez pas ?, cette fois-ci, c’était vers le Mangecoeur que je reportais mon attention avec ce même sourire vague.

Je m’approchais ensuite du fond de la salle. Là, sur une petite table était disposé quelques verres et de l’alcool. Sans nul doute là depuis un moment, il n’empêchait que le liquide avait gardé sa jolie teinte d’ambre. Je soupirais presque en regardant la bouteille. Ce que j’allais m’apprêter à faire aurait des conséquences non négligeables, je le savais et pourtant n’était-ce pas là ce dont j’avais toujours rêvé ? N’était-ce pas là la possibilité de réaliser les promesses que je mettais faites ? Il ne fallait pas que mon observation soit erronée. Il fallait que je vise juste et que je parle bien. Moins les deux en sauraient sur mes desseins et mieux je me porterais. Cela dit, l’idée qui un peu avant me titillait l’esprit apparut alors comme une évidence. Il me fallait encore quelques réponses. Séduction et poisons. Voilà ce que serait à présent chacune de mes paroles. Elles devaient être alléchantes, elles devaient endormir et tromper la vigilance. Elles devaient se diluer dans leur esprit comme le poison dans le sang. Elles devaient être aussi dangereuse et incolore que ce dernier…

- J’en oublie mes bonnes manières. Messieurs, voulez-vous quelque chose à boire ?, tout en disant ces quelques mots, je me servais un verre et trempais mes lèvres dedans en souriant. Monsieur Marchemonde, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes au plus offrant et de plus, nous ne trempons que dans des activités parfaitement légales. Aussi, nous sommes formés pour répondre à toutes les demande et y répondre avec le plus grand des professionnalismes. Nous maitrisons pas mal d’activités et nous sommes largement instruits sur les matières qui intéressent notre marché. Notre devise est efficacité et nos valeurs discrétions et … Enfin bon, peu importe. Je sais qu’il est difficile de choisir comme ça sur des belles paroles. Voulez-vous une démonstration de ce que nous pouvons faire ? Peut-être que cela vous éclairera quant il vous faudra signer le contrat…, je lui adressais un sourire presque sincère et malicieux.

J’allais peut-être bien réussir mon coup cette fois-ci… Il ne fallait qu’une simple réponse de sa part… Sans attendre la moindre réponse de sa part, je me retournais en plongeant mes yeux dans ceux de l'invité surprise. Alors que je m'étais résigné de ne pas les croiser, je ne les lâchais plus à présent.

-Quant à vous, Monsieur, vous êtes ici chez vous. Néanmoins, il se peux que j'ai besoin de vous. Voyez vous, nous sommes bien préparés mais subsistent encore quelques lacunes dans l'apprentissage de la Mort. J'en maitrise une grande partie de ses subtilités mais quelques unes m'échappent hélas
, je m'approchais de lui avec un sourire un coin, ne le quittant pas pour autant des yeux, et puis nous manquons d'hommes ici. Une présence masculine est toujours la bienvenue...

Séduction et poison.

HRP:
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Ledha Borolev

Le Mangecoeur

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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyJeu 13 Déc 2012 - 12:54

-Je n’apprécie guère l’obscurité. Il est beaucoup plus facile de s’y fondre et beaucoup le font. Je trouve cela bien dommage d’ailleurs que des Idiots tente de s’approprier tel force quand c’est au dessus de leur moyen "

Elle lanca un regard amusé au Marchemonde. Dans l'esprit de Ledha, cette pique était un risque relativement grand que prenait la gamine. Un souriceau chiant sur la nourriture d'un chat n'aurait pas été considéré comme plus stupide. Elle se retourna vers lui.

" Et puis, nous savons bien qu’il est plus difficile de se cacher à la lumière. Cela demande une certaine dextérité vous ne trouvez pas ? "

Il fronca les sourcils. Cette petite était vulnérable, et compensait par son intelligence et sa beauté. Ses paroles étaient finement pesées (tout comme n'importe qui peserait ses paroles en présence d'autant de puissance dans une pièce) et aucune n'était en l'air. Sa plaisanterie devenait une insinuation. Elle faisait sans doute référence au fait que lui, Ledha, se cachait en plein jour, dans la foule. Cette petite faisait sans doute de même. Elle se dirigea alors vers une petite table, au fond de la pièce, sur laquelle tronait une bouteille d'alcool et quelques verres, qu'elle se mit à proposer.

- J’en oublie mes bonnes manières. Messieurs, voulez-vous quelque chose à boire ?

" Volontier " répondit Ledha en souriant. Il savait que la plupart du temps, lorsqu'on proposait de l'alcool, c'était pour distraire l'esprit de quelqu'un, ou l'empoisonner. Cette pensée legèrement paranoïaque était éprouvée. Nombre de personnes avaient essayés cette technique contre Ledha, que ce soit pour l'assassiner ou lui faire les poches. Manque de chance, il était le mangecoeur. Et un être capable de régénérer son sang et de le purger de lui-même n'avait aucune crainte de l'alcool ou des poisons. Avait-elle mis du poison ? Ledha était impatient de le savoir.

- Monsieur Marchemonde, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes au plus offrant et de plus, nous ne trempons que dans des activités parfaitement légales. Aussi, nous sommes formés pour répondre à toutes les demande et y répondre avec le plus grand des professionnalismes. Nous maitrisons pas mal d’activités et nous sommes largement instruits sur les matières qui intéressent notre marché. Notre devise est efficacité et nos valeurs discrétions et … Enfin bon, peu importe. Je sais qu’il est difficile de choisir comme ça sur des belles paroles. Voulez-vous une démonstration de ce que nous pouvons faire ? Peut-être que cela vous éclairera quant il vous faudra signer le contrat…

Ledha s'occupait de son verre tandis que le Marchemonde répondait, savourant le goût de l'alcool ; pas le meilleur qu'il avait bû, mais loin d'être le pire. Mais la jeune femme revint à lui.

Une invitation à séjourner ici ? Ou plutot à passer la nuit ? Il fouilla dans sa mémoire, et ne se souvenait pas qu'une quelconque femme lui ait déja proposée de manière intéréssée de dormir sous le même toit qu'elle. C'était une première. Elle parlait aussi d'aprentissage. Voulait-elle des cours de magie ? Il se mit à sourire. Il avait déja eu plusieurs elèves, relativement talentueuses. Parfois, comme Naïra, bien plus puissantes potentiellement que lui.

" L'invitation est tentante. Mais malheureusement, ma chère compagne de route ne peux pas s'éloigner de moi de plus de quelques dizaines de mètres. Je n'ai guère envie de la voir dormir dans une étable, aussi faudra t-il que vous la logiez. Quand à votre apprentissage... je ne suis pas du genre à monnayer, mais je n'ai pas l'intention de rester ici très longtemps. Et je pense que quelques cours de ma part valent plus que le gîte et le couvert, non ? "

Il se mit à sourire d'un air carnassier, pour la première fois. Voyons jusqu’où Camelle était prête à aller pour avoir l'illusion de tirer les ficelles.


Dernière édition par Ledha Borolev le Lun 24 Déc 2012 - 14:13, édité 1 fois
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Tyrias Marchemonde



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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyDim 23 Déc 2012 - 15:31

Tyrias était né dans une cour royale, et bien que ce fût il y a très longtemps, les coutumes des personne qui fraient dans ce genre de cadre restent les même : manipulation, séduction mensonges… Il avait vécût dans cet environnement hypocrite toute son enfance et il avait apprît quelques règles de survies très simples pour ce milieu : ne jamais faire confiance a qui que ce soit et toujours avoir plusieurs coups d’avance en étaient les deux principales.
Mais en ce moment, il avait tendance a oublier ces quelques conseils, il se sentait de plus en plus invulnérable, et l’idée que Camelle, ou même un être aussi puissant que le Mangecoeur puisse lui causer quelques troubles que ce soit lui était totalement étrangère.

« Je n’apprécie guère l’obscurité. Il est beaucoup plus facile de s’y fondre et beaucoup le font. Je trouve cela bien dommage d’ailleurs que des Idiots tente de s’approprier tel force quand c’est au dessus de leur moyen »

Le Marchemonde sourît a la boutade de la jeune femme, comme s’il appréciait une bonne blague ; mais intérieurement, il notait la remarque et se promettait de la faire payer en temps et en heure, et de manière sans doute douloureuse.

« J’en oublie mes bonnes manières. Messieurs, voulez-vous quelque chose à boire? »

Voyant que Camelle et le Mangecoeur se saisissaient chacun d’un verre, il ne pût refuser :

« Avec plaisir. »

Si s’était une ruse, elle était éculée, en plus d’être inutile. Depuis son invention, l’alcool avait toujours été utilisé pour brouiller l’esprit des hommes, abaisser leurs défenses, les rendre malléables… La jeune ne pouvait décemment pas imaginer que tel subterfuge prendrait avec lui, c’est donc qu’elle avait une autre idée en tête.
Tyrias faisait tourner le liquide ambrée en secouant doucement le verre, les yeux plongé dans la substance, il tentait d’imaginer quels pouvaient être les plans de la dirigeante de l’Alliance.

D’une gorgée il avalât le jus de fruit fermenté que lui avait offert Camelle, la boisson passât sous son palais et dans son œsophage, avant d’atterrir dans son estomac, où elle ne serait pas digérée ni assimilée.
Pour un homme donc les organes ne fonctionnent plus, l’alcool ou les poisons ne sont pas un grand danger.
Tyrias déambulât jusqu'au bureau pour y déposer son verre vide, dans sa tête, plusieurs dizaines de plans s’échafaudaient les uns après les autres, et a des centaines de milles du bureau sordide où les négociations avaient lieu, une grande armée se mettait en marche dans le silence de la nuit, obéissant aux ordres silencieux de son maitre.



___________________________


L’immense cohorte de morts vivants suivait l’homme a cheval, le clair de lune faisant miroiter l’acier neuf de leurs armes et armures dont seul le tintement et le crissement des pas des pantins dans la neige osait percer le silence de la nuit. Nul oiseau nocturne ne fendait le ciel dégagé, nul papillon, nul grenouille, rien n’avait survécût a la corruption que le Marchemonde avait réveillé sous la montagne ; les êtres qui n’avait pas pût rejoindre l’armée avaient tous disparût, ou étaient tous morts. Les cadavres de daims, de chevreuils et de lapins jonchaient les plaines et les collines, engraissant les innombrables corbeaux, loups, chiens, chats et autres carnivores qui suivaient l’armée des morts ; toutes ces créatures vivantes dont la volonté simple avait été brisée et qui étaient désormais forcés de suivre l’homme a cheval.
La surabondance de nourriture ainsi que la magie noire qui imprégnait les Montagnes avait permis a tout ces animaux de gagner en taille et en force de manière plus que significative : les chat avaient presque la taille de chiens, les chiens avaient presque la taille de loups, et il n’était pas rare de voir des loups de la taille d’un poney.
Mais ces animaux n’étaient pas les seuls à s’être pliés à la volonté du Marchemonde, les insectes, et tout particulièrement les mouches, avaient aussi rejoint les rangs du Seigneur sous la Montagne. Elles formaient un nuage noir et bourdonnant autour des zombies, pondant leur immonde progéniture grouillante sur les yeux des cadavres ambulants, et chaque jour leur nombre augmentait, la bénédiction du Marchemonde étaient aussi sur elles, et de cette manières, elles ne semblait pas craindre le froid.

Tout autour de la marée putréfiée, les montagnes se dressaient comme des gardiens immortels, complices muets des plans ténébreux de l’Homme au Chapeau.
L’homme a cheval guidait la horde silencieuse au nom du Maitre, lui était encore en vie, il avait accepté de tuer sa famille en échange de la vie éternelle… Et d’une servitude sans fin.

Et il avait finit par trouver ce que son maitre lui avait ordonné de chercher.
Pendant des semaines, les corbeaux avaient sillonné les montagnes, cherchant ce que l’esprit du Maitre avait vu ; et leurs efforts avaient payés.

L’homme a cheval avait guidé l’armée pendant trois mois, trois mois à marcher dans la neige, a subir le blizzard, a devoir dégager des cols encombrés de roches ; nul autre armée n’aurait eu la force et la volonté d’accomplir leur périple, mais les morts, mût par la magie du Maitre n’avait pas cessé d’avancer.
Ils n’avaient fait aucune hâte, ils n’avaient pas dormi, et, protégés par leur maitre, ils avaient leur but.
Devant l’homme à cheval et son armée se dressait une falaise immense, taillée par la main d’un peuple aujourd’hui oublié dans la plus haute montagne du monde, la pierre noire semblait dénuée de substance sous la pale lueur de l’astre nocturne.
Sculptée a même la roche, une énorme porte haute comme trois châteaux barrait encore le passage de la horde.

Même s’il ne le laissait pas transparaitre, l’homme a cheval exultait, son maitre allait être fier de lui !
Il dirigeât ses pensées vers Lui :

*Maitre ! Nous avons réussi ! La porte ! Elle est devant nous !*






______________________________________




-Monsieur Marchemonde, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes au plus offrant et de plus, nous ne trempons que dans des activités parfaitement légales. Aussi, nous sommes formés pour répondre à toutes les demande et y répondre avec le plus grand des professionnalismes. Nous maitrisons pas mal d’activités et nous sommes largement instruits sur les matières qui intéressent notre marché. Notre devise est efficacité et nos valeurs discrétions et … Enfin bon, peu importe. Je sais qu’il est difficile de choisir comme ça sur des belles paroles. Voulez-vous une démonstration de ce que nous pouvons faire ? Peut-être que cela vous éclairera quant il vous faudra signer le contrat…



Tyrias semblait ailleurs, un sourire illuminât furtivement ses traits.

La légalité … Mais laquelle ? »

Il allait devoir la convaincre de renoncer a l’autorité du royaume, la convaincre que sa cause était meilleure que celle du roi, et surtout qu’elle avait plus a gagner a le suivre lui, plutôt que les capes blanches.

La seule légalité est celles que vous acceptez de votre plein gré, or je refuse celle de Kaull. C’est un tyran sans légitimité et si je suis venu vous voir c’est pour vous proposer de participer a sa chute, c’est pour vous offrir une nouvelle « légalité » qui n’engendrera pas de rébellion ni de contestation, car elle sera acceptée par tous. »

La meilleure manière de mentir consiste… A dire la vérité, et c’était bien ce que voulait Tyrias : Détruire le royaume, et instaurer le chaos.

-« quant à votre démonstration… Je pense avoir déjà une idée de ce que vous pourriez faire… »

Tyrias croisât ses mains derrière son dos et s’approchât lentement de la fenêtre, à travers le verre sale on pouvait apercevoir la lueur de deux douzaine de torches convergeant vers le bâtiment
Tyrias souriait.

Il me semble que vous avez de la compagnie… »

A peine son dernier mot s’était-il évanouît que la porte du bureau s’ouvrait a la volée, tout les regards se tournèrent vers la jeune femme qui s’était permis d’entrer sans frapper, c’était celle là même qui avait prévenu Camelle de l’arrivée du Marchemonde. Elle paraissait sur les nerfs, et a on pouvait deviner a son souffle court qu’elle était monté a l’étage en courant.
Avant que quiconque ai pût lui poser une question elle aboyât :

Y a des gardes à la porte ! Pis aussi des capes blanches ! Y’ disent qu’ils ont des preuves de comme quoi on aurait traité avec un ennemi reconnu du royaume ! Qu’est ce qu’on doit faire ?! »

Il y eût un instant de flottement, le temps que tous digèrent l’information : quelqu’un avait parlé.
Et lorsqu’ils se retournèrent vers la fenêtre, le Marchemonde avait disparût.


Assis sur le toit, un chat aux poils gris rayés de noir, regardait avec intérêt la vingtaine de garde qui flanquait les quatre capes blanches a l’entrée du Centurio, certains avaient tiré leurs lames.
Les yeux bleu-acier du chat brillèrent dans la nuit.







_________________________________


Dans les montagnes, la gigantesque porte noire se refermait après que le dernier des zombies soit passé, quelques heures plus tard, les cheminées qui perçaient les pentes abruptes de la montagnes se mirent a cracher une épaisse fumée noire.
Dans les corridors sans fin et sans lumière de la cité perdue, l’homme a cheval s’enfonçait toujours plus profond, guidé par l’esprit de son maitre.

Peu a peu, les pièces du puzzle se mettaient en place.
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Camelle Elwhang

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Camelle Elwhang
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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyDim 23 Déc 2012 - 23:09

Plus le temps passait et plus le jeu devenait dangereux. Absolument dangereux. Je jouais avec le feu en toute connaissance de causes mais n’était-ce pas là ma plus grande réussite ? Certes, je n’avais pas leur niveau de magie mais j’avais un atout bien plus redoutable. Entre la surprise et la parole, il suffisait d’un équilibre parfait pour maintenir le mystère. J’étais à vrai dire de moins en moins à l’aise car, en temps que funambule avançant sans aucun filet, je voyais mes appuis précaires me mener toujours plus loin. Une seule faute de ma part et il en serait finit de moi. Je ne devais pas me laisser berner, mener la danse, quoi qu’il en coute. J’étais à présent trop engagée pour renoncer et ils le savaient tout deux très bien. Mais les femmes n’étaient-elles pas réputées pour leur poigne plus dur que celle des hommes en affaire ? Il fallait utiliser le mensonge avec parcimonie. Ni trop ni pas assez. Il fallait instaurer un voile de mystère, me protéger. J’avais encore quelques cordes à mon arc et il était encore trop tôt pour les abattre. Sans protection, il n’y avait dans cette pièce que mon simple intellect pour me sortir de cet atmosphère pesante. Risquer ma vie, oui, mais à quelle prix ? Mes yeux se posèrent un instant sur la jeune femme qui accompagnait le Mangecoeur. Perdre la vie était une chose mais être privée de liberté était la pire des sentences. En un sens, elle me faisait de la peine. Elle avait l’air si forte mais il l’avait brisé. Un oiseau en cage devenu muet. Nul liberté, juste une docilité à faire frémir tout esclave. Bien qu’elle rechigne un peu, ne dit-on pas que les chiens qui aboient sont ceux qui mordent le moins ? Si ce proverbe était vérifié, alors la pauvre n’était qu’une ombre. L’ombre d’un homme qui par mainte simulations de décomplexions essayait de ne pas se trahir, lui aussi. Que cachait-il bon sang ? Si le Marchemonde était aussi claire qu’une nuit étoilée, lui était la brume et le brouillard. On ne discernait rien, rien de plus que les protections qu’il mettait en œuvre pour ne pas qu’on puisse l’atteindre par quelconque moyen.

" L'invitation est tentante. Mais malheureusement, ma chère compagne de route ne peux pas s'éloigner de moi de plus de quelques dizaines de mètres. Je n'ai guère envie de la voir dormir dans une étable, aussi faudra t-il que vous la logiez. Quand à votre apprentissage... je ne suis pas du genre à monnayer, mais je n'ai pas l'intention de rester ici très longtemps. Et je pense que quelques cours de ma part valent plus que le gîte et le couvert, non ? "

Je souriais. Les hommes étaient donc tous les mêmes. Peut-être se jouait-il de moi mais cela ne rendrait le tout que plus amusant. Je n’avais aucun scrupule à me servir de mon corps pour arriver à mes fins. Combien de fois m’étais-je réveillée dans le lit d’un des Chiens de Kaull. Combien de fois, avant qu’ils ne s’endorment les avais-je questionner… Partager la chaire avec quelqu’un n’est pas punissable. De plus, mon cœur était épris d’une seule et même personne, aussi ne pas m’attacher me permettait bien souvent de garder à l’esprit ce que je voulais. La concentration par la distraction la plus appréciée de ces messieurs. Tout cela était à la fois pathétiquement ironique. Ne jamais baisser la garde sauf quand une partie de leur anatomie se mettait au garde à vous… Cela me faisait franchement rire. Je lançais un regard emplit d’une malice non dissimulée au Mangecoeur, mon sourire franc se mutant en un rictus amusé au coin de mes lèvres. Je m’approchais de lui l’air de rien, ne me souciant guère du Marchemonde qui ne disait plus rien, trop absorbé par son verre d’alcool.

-Ne vous en faites pas pour elle. Nous avons des chambres inoccupées, aussi serais-je ravie de l’accueillir dans mon humble manoir. Peut être trouvera-t-elle quelques… affaires intéressantes. Nous avons une salle d’arme ainsi qu’un salon avec un bibliothèque si cela peux la divertir un tant sois peu durant le temps de votre séjour., doucement je me glissais derrière sa chaise, effleurant son épaule de la main, puis sa nuque. Pour ce qui est du prix de quelques apprentissages, je répondrai à toutes vos attentes. Je ne suis pas une tenancière ne rêvant que de faire du profit vous savez. Je traite mes hôtes et toutes leurs demandes. Il vous suffira de me faire quérir en temps voulut ou de donner votre prix. Cela me semble plutôt honnête comme arrangement, d’autant que je serais à votre entière disposition… disons quelque soit l’heure.

J’avais glissé ces derniers mots à son oreille, espérant seulement qu’il accepte. Il était un homme certes mais je sentais comme quelque chose d’autres. Il semblait plus instruit qu’il n’y paraissait aussi fallait-il que je reste toujours sur mes gardes. Peser mes mots avec justesse. Ne jamais en faire trop. Préserver le mystère. Voilà la liste que je devais strictement respecter si je voulais ne subir aucune répercussion de quelconques maladresses. Ce ne fut qu’après ce petit temps que je reposais mon attention sur l’autre homme ici présent. Il semblait absorbé dans des pensées… qui lui tiraient l’ombre d’un sourire. Il se baladait dans la pièce, se fichant de ce que nous pouvions raconter tant il était obnubilé par autre chose. A quoi pensait-il ? Il semblait tellement absent que cela en devenait bizarrement dérangeant. Bien que cela arrivait à beaucoup de personne, chez lui cela était étrange. Comme si ses pensées rayonnaient, dans l’espoir d’être partagés par quelques esprits ouverts. Cela ne me tentait guère alors je poursuivais quelque peu ma conversation avec le Mangecoeur. La jeune femme –Dolliane- ne bougeait pas. Elle ne disait rien à tel point que cela devenait assez pathétique. Peut être avait-elle peur de ce que son compagnon de voyage pourrait lui faire auquel cas elle osait prononcer une ou deux paroles intelligibles. Le Marchemonde s’arrêta de marcher, observant à travers la vitre, qui il faut le dire, n’avait plus la transparence d’antan.


-« La seule légalité est celles que vous acceptez de votre plein gré, or je refuse celle de Kaull. C’est un tyran sans légitimité et si je suis venu vous voir c’est pour vous proposer de participer a sa chute, c’est pour vous offrir une nouvelle « légalité » qui n’engendrera pas de rébellion ni de contestation, car elle sera acceptée par tous. »

Il n’avait pas tord et ses paroles paraissaient sages. Il savait de quoi il parlait et semblait absolument déterminé. Etait-ce une bonne chose ou le contraire ? Je n’aurais su le dire au moment présent, seulement une chose était certaine : On n’arrête pas quelqu’un de décidé, quoi qu’il lui en coute. Après une brève allusion à ce que je pouvais offrir –ce que je n’ai pas trop compris sur le coup d’ailleurs-, il sourit, contemplant l’extérieur. Il eu à peine le temps de prévenir d’une certaine visite que la porte s’ouvrit à la volée sur la même fille bourrue qui m’avait fait quérir lors de l’arrivée de mes hôtes. Elle semblait cependant encore plus bourrue qu’à l’habitude et son essoufflement était le signe d’un empressement certain quant à ce qu’elle avait à me dire. Elle avait dû courir longtemps d’ailleurs, car mes hommes étaient des manieurs d’armes sur entrainés qui partageaient au moins un point commun : l’endurance. Elle ne semblait pas affolée, seulement très énervée. Quand on était tueur à gage, ou chasseur de prime, il n’y a pas beaucoup de chose que nous redoutions assez pour être paniqué. Et encore moins la mort.

-« Y a des gardes à la porte ! Pis aussi des capes blanches ! Y’ disent qu’ils ont des preuves de comme quoi on aurait traité avec un ennemi reconnu du royaume ! Qu’est ce qu’on doit faire ?! »

Il ne manquait plus ça.

-Et bien, nous allons les accueillir comme il se doit. Appelle Eliam, Antonin et César. Dis au reste de rester dans l’enceinte. Je ne veux aucun débordement est-ce bien clair ? Que chacun s’occupe de ses affaires. Une fois tout le monde prévenu, rejoins nous. Puisqu’ils semblent arriver en petit comité, ils n’oseraient quand même pas venir ici pour nous chercher des poux.

Sur ces quelques mots, elle tourna les talons et repartie au pas de course de là où elle venait. Je me retournais mais le Marchemonde était déjà partit.

-Il ne s’en tirera pas aussi facilement…


Je pris une torche éteinte, que j’allumais instantanément, me tournant vers le Mangecoeur, un sourire aux lèvres.

-La combustion instantanée est l’un des plus beau spectacle au monde et je pourrais vous en parler durant des heures mais j’ai d’autres hôtes a aller voir. Vous êtes libre de me suivre et si vous voulez, elle peux rester ici, la jeune femme, nul n’entre et ne sors de ces lieux sans que j’en sois informée. N’ayez aucune crainte.
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Ledha Borolev

Le Mangecoeur

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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyLun 24 Déc 2012 - 15:43

Ledha se mit à sourire lorsque la jeune fille commenca à l'effleurer de ses doigts en lui laissant entendre qu'elle acceptait son grivois marché. Était-ce pour de vrai ou une simple boutade ? Il le saurait bien assez tôt. Il n'arrivait pas à l'imaginer ouvrir les jambes aussi facilement. Mais ce n'était pas pour lui déplaire.

Lorsque l'on compte aller défier des démons majeurs dans le Vein sans espoir de retour, on se met naturellement à cherche une dernière étreinte.

Le Marchemonde reprit la parole, reportant l'attention de la pièce sur lui. Ledha fronca les sourcils. Renverser le royaume ? Instaurer un nouvel ordre un nouveau gouvernement peut-être ? Et dans l'acceptation ? Ledha voyait mal les gens accepter de se faire gouverner par un mort-vivant. D'autant que Kaull restait un humain, aisément détestable, et tuable, dans l'imagination commune. Comment garder espoir lorsqu'on est sous les ordres d'un immortel ? Comment renverser des armées infinies ?

Ledha n'aimait pas ce genre de choses. Si le Marchemonde décidait de dominer le monde, comment lui, Ledha, agirait-il ? Irait-il affronter le mort-vivant ? Ou se retirer au loin faire l'autruche ? Il soupira intérieurement. Il se connaissait. S'il avait le choix il irait faire l'autruche.

* Je ne suis pas un héros. *

Alors qu'il s'égarait dans ses propres pensées, la porte s'ouvrit à la volée, le faisant sursauter. Une jeune femme commenca à parler très vite, très fort, et de manière assez paniquée, sur la venue de capes blanches. Evenement qui semblait impressionner très modérément Camelle.

4 capes blanches et une vingtaine de gardes ? Cela voulait dire une chose. Ou alors les 4 capes blanches étaient la crème de la crème, ou bien elles n'étaient pas au courant de la présence du Marchemonde et/ou de Mangecoeur, car nul doute qu'ils seraient venus bien plus nombreux. Pour Ledha, la plupart des capes blanches étaient sans danger, mais il en existait plusieurs qui étaient très casse-pieds, voir capables de lui infliger de sévères dommages. Restons méfiants.

-Il ne s’en tirera pas aussi facilement…

Ledha se retourna vers la fenêtre. Tyrias était parti. Et avait emporté la dague du Roi. Damn. Ledha lui avait laissé cette arme pour que le Marchemonde l'aide à passer dans le Vein et il se barrait ainsi ? Un furieuse envie de le cogner se fit jour dans sa tête, mais il fallait s'occuper des événements les plus urgents. Camelle prit une torche et l'alluma sans efforts.

-La combustion instantanée est l’un des plus beau
spectacle au monde et je pourrais vous en parler durant des heures mais
j’ai d’autres hôtes a aller voir. Vous êtes libre de me suivre et si
vous voulez, elle peux rester ici, la jeune femme, nul n’entre et ne
sors de ces lieux sans que j’en sois informée. N’ayez aucune crainte
.

Ledha ne put s'empêcher de lâcher un petit rire. Etait ce de la vantardise ? Ouvrant les doigts de sa main, il fit naître une flamme rougeâtre, avant de la faire s'évanouir pour la remplacer par de mutiples étincelles de foudres, qui disparurent pour laisser place à un bloc de glace cristallisé qui allait grandissant. Le bloc de glace avait atteint une trentaine de centimètres de haut afin de se transformer en pierre, puis en roche, puis en sable, qui s'écoula entre ses doigts pour tomber par terre, formant un petit tas, qui s'évanouit dans un souffle de vent sortant de nulle part.

" Je suis parfaitement rassuré. Mais si possible, j'aimerais essayer de parlementer avec ces nouveaux venus. "

Il la suivit dans les méandres de la bâtisse, et ils arrivèrent à l'entrée. Certains hommes et femmes avaient sortis leurs armes, se préparant à l’affrontement. Ledha regarda Camelle, et lui fit un clin d’œil.

" Je vais voir si je peux les effrayer. Dolianne, reste à l'intérieur s'il te plait."

Elle lui obéit en se renfrognant. Il poussa la porte et sortit, seul faces aux hommes. Plusieurs le mirent joue avec des arbalètes.

" QUI ETES VOUS ?" demanda une des capes blanches, une femme, jeune et fougueuse, qui s’avança vers lui d'un air autoritaire.

Ledha lui répondit d'un air extrêmement calme, malgré le fait qu'il n'avait pas son fauchard avec lui. Ni son armure. Totalement désarmé.

" Votre sauveur. Partez. Vous n'êtes pas en position, aujourd'hui, de lutter. Que ce soit contre les occupants de cette batisse, ou moi-même."

Elle dégaine une épée, et, dans un mouvement très poseur, dirigea la pointe vers lui.

" Vous enfreignez les lois du royaume, paysan ! Mettez vous sur le côté ou je serais forcée de vous passer par le fer. "


" Savez vous que vous enfreignez les lois de la dynastie Borolev ? "
lui demanda Ledha avec un calme olympien.

" Je me fiche de votre sois disante dynastie, sombre fou! "

" Tout comme je me fiche de votre Royaume et de ses lois. Partez. "

Elle soupira, et sauta sur lui, dans un geste plein de courage et de folie. Quel âge avait-elle ? Même pas vingt ans ? Quelle pitié qu'elle soit prête à lutter sans réfléchir, avec fanatisme, pour une personne se fichant d'elle. Ledha se déporta sur le coté, et lui saisit son bras, l'amenant vers lui, avant de lui administrer une formidable coup de tête sur le nez. La tête de la femme bascula en arrière, et Ledha la repoussa, la jetant au sol.

Le sang de la jeune femme coulait de son nez. Elle se releva en pestant, mais était bien pâle. Elle lâcha quelques jurons, avant de marcher maladroitement, les yeux hagards, essayant desespérement de lutter contre ses paupières qui se fermaient à répétition.

" Qu'est ce..."

" Voilà ce qui se passe quand on a un coup de sang " commenta Ledha

un bruit se fit entendre

Un murmure se répandit dans les rangs. Un vingtaine d'arbalètes étaient pointées sur Ledha. Une des capes blanches, un homme mûr avec une cicatrice lui barrant l'oeil, prit la parole.

" Que lui avez vous fait ?! "

Ledha parla d'un ton professoral, comme un enseignant de mathématiques expliquant un théroème qui coulait de source.

" Je suis capable d'inverser la circulation sanguine. Actuellement, votre amie est en trainde s'intoxiquer toute celle et va mourir dans disons... quelques minutes, si vous persistez à rester ici. Si vous partez, elle sera sauve. "

Il fronca les sourcils, faisant craquer ses jointures.

" Est ce que je me suis bien fait comprendre ? "
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Tyrias Marchemonde



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"Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" _
MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyLun 24 Déc 2012 - 19:17

L’homme a la cicatrice semblât hésiter, visiblement le tatoué était plus dangereux qu’il n’en avait l’air et il n’avait pas envie de voir sa jeune partenaire rejoindre ses ancêtres alors qu’elle venait juste d’être promue.
Il avait envie de se retourner et de rentrer a la caserne, de demander des renforts, il devait forcément avoir un mage en ville capable de contrer les pouvoirs de cet étranger.
Il avait envie, mais il ne pouvait pas : il avait reçu ses ordres.

Il y avait de nombreux indic’ en ville au service de l’ordre, certains plus fiables que d’autres, et celui qui était venu a la caserne ce soir était le plus sur, il n’avait jamais conduit les capes blanches sur une mauvaise piste.
Le cape blanche a la cicatrice avait encore dans la poche de son surcot le bout de papier sur lequel était écrit le nom de l’être qui ce soir se trouvait a l’intérieur du Centurio.
Et c’était pour ça qu’il avait envie de rentrer a la caserne, il ne pouvait pas lutter, pas avec vingt hommes.
Non, il ne pouvait pas lutter, mais il pouvait gagner du temps. C’est en tout cas ce que lui avaient dit ses supérieurs.

« Gagnez du temps, nous allons chercher de l’aide. »

Le cape blanche avait eu envie de demander quel genre de personne pourrait avoir envie de venir les aider contre une telle créature, mais il n’avait pas ouvert la bouche.

" Est ce que je me suis bien fait comprendre ? "

Le cape blanche serrât la mâchoire, c’était peut être cet homme la qu’on lui avait demandé de retenir, après tout il tenait dans ses mains la vie d’un membre de l’élite du royaume, et ça sans aucun effort.

Gagner du temps, l’aide arrive.

Il regardât sans bouger la jeune femme s’évanouir, puis il reportât son attention sur le responsable de son état.

« Vous pensez vraiment que nous allons nous en retourner d’où nous venons simplement parce que vous menacez un seul d’entre nous ? » Il voulait paraitre plus sûr de lui qu’il ne l’était réellement.
« Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, nous somme plus au bas mot vingt fois plus nombreux que vous, et qui que vous soyez, je ne pense pas que vous soyez en mesure de maintenir votre… Sorcellerie en état avec une vingtaine de carreaux dans la poire. »

Il l’espérait, oh, il l’espérait tellement. Car si ce n’était pas le cas, il était fort probable qu’aucun d’entre eux ne passe la nuit.
Il sentait que derrière lui, ses hommes étaient aussi tendus que lui, il priait pour qu’aucun ne presse la détente trop tôt.

« Et d’abord, qui êtes vous… ? »




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Sur le toit, un gros chat observait la scène, ses pupilles reflétant l’éclat des torches brillaient comme deux braises dans la nuit. Autour de lui, d’autres chats commençaient a s’approcher, leurs yeux faisaient des allers-retours entre les humains en dessous d’eux et le matou au poil gris noir, comme s’ils attendaient quelque chose…
Brusquement, tous ces animaux redressèrent la tête, leurs poils se hérissèrent, certains firent le gros dos et tous se mirent a brasser l’air de leur queue.
Leurs regards convergeaient vers un même point, vers le palais royal.




________________________________



« Combien d’hommes avez-vous envoyé ? »

Les hautes voutes de marbre du palais renvoyaient en échos le bruit des semelles de cuir claquants sur le sol.

Cinq hommes sortirent de l’aile ouest du palais pour traverser une cour intérieure décorée de fontaines et de soieries aux couleurs du Royaume.

« Une vingtaine, nous ne voulions pas risquer de perde plus d’hommes, ni d’alerter la population. »

L’homme qui venait de parler était un grand costaud d’âge mur, le visage buriné par le soleil des batailles, il portait une armure de plates ornementée qui rehaussait sa stature et témoignait de son rang, forcément important.

« Bien, bien. Avec un peu de chance nous pourrons le prendre par surprise. »

Cette fois c’était un vieillard dégarni, emmailloté dans une toge en toile de bure qui avait pris la parole, il s’appuyait sur un bâton noueux au sommet duquel trônait une pierre bleue qui brillait de sa propre lueur interne.

Deux gardes ouvrirent la porte menant a l’aile est, leurs regards convergèrent de concert vers les formes généreuses de la femme fermant la marche, laquelle leur lançât un clin d’œil appuyé avant que les battant se referment.

Elle trottinât légèrement afin de se remettre au niveau de ses compagnons, les formes plantureuses de sa poitrine répétant lascivement chacune de ses enjambées :

« Quel est le plan alors ? » demandât-elle d’une voix douce.

Le vieillard au bâton reprît la parole afin de répondre a sa question :

« Pour ce que nous savons, notre ami se trouve en ce moment dans un bâtiment rempli de mercenaires, c’est bien ça Gontrand ? »

L’homme en armure tressaillît lorsque le mage prononçât son nom, mais il prît sur lui de quand même répondre :

« C’est cela, dès que nous avons sût qu’il se trouvait a Madorass nous avons lancé tout nos observateur, et nous avons réussi a le trouver dans un champ a proximité. »

Le général de la garde se tût, le temps de descendre un escalier en colimaçon, une fois de retour sur une surface plane, il fît bifurquer deux fois sa compagnie avant d’emprunter un long couloir. Autour d’eux, les serviteurs et les nobles encore éveillé les regardaient passer d’un air circonspect, inquiet de voir une telle concentration de mages dans cette zone du palais.

« Notre indicateur l’a donc suivit jusqu'à ce qu’il s’arrête dans cet endroit : le Centurio. Je ne saurais vous recommander la plus grande prudence là-bas, ces hommes et femmes sont dangereux. »

Un ricanement se fît entendre a l’arrière de la troupe, un elfe de haute taille, les cheveux blanc-argenté, tout recouvert de soieries et pierreries prît la parole d’un ton hautain :

« L’espece que nous chassons ce soir est inimaginablement plus dangereuse que vos mercenaires, aussi nombreux soient-ils… Et s’ils venaient a nous causer problème, notre chère Artiah sauras les … calmer. Je ne connais personne d’aussi puissant quand il s’agît de faire des dégâts en tout genre. »

La jeune femme gloussât :

« Voyons, vous me flattez, Seize ! »

Finalement, la petite troupe arrivât devant les imposantes porte du palais, elles étaient fermées a une heure pareille, et il fallût bien cinq minutes aux gardes en factions pour les ouvrir.

Au moment de sortir de l’enceinte, le vieillard s’arrêtât pour se tourner vers le général :

« Merci Gontrand, mais vous ne serez pas d’une grande utilité là-bas, vous feriez mieux de rester au palais, nous nous débrouillerons avec le guide que vous nous avez accordé. »

Vexé, malgré le fait qu’il savait que l’Archimage avait raison, le général se contentât une maigre révérence avant de repartir vers ses quartiers.
Le jeune garçon vécût de loques qui devait le servir de guide les regardaient avec une bouche béante, et un air effaré si beau qu’il aurait mérité de figurer dans les livres d’arts de Beolan.

Une fois les porte de nouveau closes, le vieillard s’adressât a ses compagnons :

« Bien, le temps est venu de mettre un terme aux agissement de ce monstre. »

Il y eut un instant de flottement durant lequel les mages se regardèrent.
Puis tous s’engouffrèrent dans la nuit, suivant de près la jeune garçon, qui, sans le vouloir les menait a leur mort.
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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyJeu 27 Déc 2012 - 18:26

Alors que les regardais tout deux d’un air pressant, le Mangecoeur commença à s’amuser avec un petite flamme, comme j’aimais bien faire pour passer le temps. Seulement, il changea cette source de chaleur dans tout les états possibles et imaginables de la matière. Du sable à la glace, il jouait avec les éléments avec une facilité déconcertante. Décidemment, cet homme plein de ressources aurait certainement deux trois petites choses à m’apprendre d’ici à ce qu’il parte. De toute manière magie ou pas, puissance ou pas, on ne quittait pas ces lieux comme on le voulait. Il aurait beau tout faire et tous nous tuer, il n’y parviendrait pas. Non, il n’y avait aucun sort protégeant ces murs mais seulement des âmes. Des Tourmentées. Chaque homme ici présent tue car c’est son travail ou par plaisir. Tuer une personne est chose facile. Tuer à la chaine provoque des remords et nombre d’entre nous tombent irrémédiablement dans la folie. Trop de Folie tue la Folie. Il ne sortirait pas de là , ou s’il parvenait à le faire, il aurait perdu bien plus qu’un peu de sang. Chaque sujet est aussi définie par son savoir, son intellect… Que serait-il s’il n’avait plus qu’une enveloppe charnelle ? Une poupée de chiffon. Une marionnette.

Nous nous mettions en route assez rapidement. Nous dévalions les escaliers de pierre. Les murs étaient si proches dans ces corridors que je pouvais aisément toucher les deux côtés en tendant les bras. Une défense précieuse qui pouvait en dissuader quelques uns, du moins, c’était ce que l’on espérer. J’étais déterminée à rester diplomate, allant simplement accueillir comme il se doit ceux que j’abhorrais le plus. Un sourire, une formule de politesse, rien de plus et j’espérais que tout le monde rentrerait chez soi au plus vite. Nous avions quelques affaires à régler encore et moi, un Marchemonde à éviscérer. Le Mangecoeur ordonna à sa compagne de rester en retrait, à l’abris dans une succursale de notre quartier général. Allait-elle le prendre mal ? Je n’aurais su le dire et puis, ce n’était en rien mes affaires. Pas le temps de faire des états d’âmes. Rejoignant le groupe que j’avais envoyé querir plus tôt, je prenais discrètement une dague supplémentaire que je cachais contre ma cuisse. Personne n’y avait fait attention, un bon point pour moi. Je n’étais pas puissante, je n’étais pas grande tacticienne, je ne maitrisais que très peu l’entièreté de ma magie aussi fallait-il que je compte sur mes points forts : séduction, rapidité, discrétion. Sans ces trois éléments, voilà un moment que je serais en terre, bouffée par quelques vers affamés. J’ordonnais à la femme, mon bras droit, d’ouvrir la porte. L’homme aux tatouages s’avança, me disant qu’il allait essayer de les intimidés en me faisant un clin d’œil. Je n’eus pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu’il se prenait déjà la tête avec une jeune cape blanche que je n’avais jamais vu jusqu’alors. Jeune promue ? Et ils osaient essayer de prendre le Centurio avec ça ?... C’était d’ailleurs assez pathétique.

Puis il y eu la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le Mange cœur qui attaque de manière mortelle la toute jeune et intrépide Chienne de Kaull… Il ne manquait que ça, vraiment. Il allait falloir la jouer de manière très fine. Un coup d’œil à celle qui aimait se faire appeler La Barbare et mes hommes, sans plus attirer l’attention étaient en place, près à toute éventualité. J’attrapais ma dague en me plaçant à demi derrière le menaçant Mangecoeur.

" Est ce que je me suis bien fait comprendre ? "


-Tout a fait, et maintenant, vous allez gentiment vous excuser… Nos visiteurs n’étaient pas ce qu’il y a de plus agréables mais je pense que c’est un défaut d’interprétation n’est-ce pas ? Juste un gros malentendus., je pointais ma lame contre sa colonne vertébrale. Qui qu’il soit, quoi qu’il soit, avec la moelle épinière tranchée, il lui faudra quand même un peu de temps pour se remettre. Mon sourire était faux et forcé mais je refusais toute effusion de sang. Vingt contre cinq. C’était largement jouable.

-Ici, Mangecoeur, on joue selon mes règles. Et si je n’ai pas votre niveau, j’ai au moins votre point faible., dans un coin, La Barbare tenait ferment Dolianne, elle aussi discrètement menacée. J’avais réussit mon coup. Poison et séduction. Séduction est poison. J’avais isolé ce qu’il avait de plus précieux, il était à présent aussi nu qu’un nouveau né. Plus de faux semblants. Il lui faudra marcher avec moi et se ranger. Cela me faisait quand même mal. Cet homme semblait tellement seul, tellement résigné. En d’autres circonstances, il aurait pu même me faire de la peine. Au fond, nous étions pareil. Incompris et plein de responsabilités.

Seulement la fête aurait pu être comparé à un gouter. Arrivant à cheval, d’un galop frénétique arrivait quatre personnes. Les renforts ? Je savais que Kaull dilapidait les fonds mais au point de manquer autant d’hommes… Je gardais tout de même mon sérieux. J’avais appris à bonne école que l’on ne pouvait faire confiance à personne et surtout que les apparences sont bien trompeuses. Suant, une femme et trois hommes mirent pied à terre devant nous. Le plus jeune était en retrait quant au plus vieux, il menait la troupe. Ils portaient tout les quatre une robe propre… Oh non, ça ne sentait pas bon du tout pour nous mais alors pas du tout. J’avais été plusieurs fois à Beolan et cet accoutrement ne passait généralement pas inaperçu. Pour avoir moi-même était initiée par l’un d’eux, il n’y avait aucun doute possible : voilà quatre mages venus tout droit de l’école de Beolan.

-Vous, vous ne bougez pas. Ne tentez rien de stupide, vous risqueriez de le regretter et puis je ne veux pas vous faire de mal, j’ai trop de chose à apprendre de vous,
chuchotais-je à l’oreille de l’homme tatoué. Tiens, bienvenue au Centurio messieurs, vous désirez ?, en m’avançant, je rangeais subtilement la lame à sa place initiale. Ce genre de combine, je l’avais mainte fois travaillé, j’avais une revanche à prendre sur un vieil ami.

-Nous ne sommes pas là pour parlementer, dis un homme grand et bien fait. Dommage qu’il porte la toge des mages…

-Et bien ! Vous voilà bien grossier. Je ne suis là que pour vous et c’est ainsi que vous me traitez ?


-Nous ne sommes pas là pour vous mais pour lui, ajouta la jeune femme en pointant le Mangecoeur qui avait un rictus à faire pâlir un mort.

-Je crains fort que vous ne puissiez lui parler ou quoi que sont vos projets. Il est mon hôte et je me refuse à être aussi discourtoise que vous. Nous avons quelques principes voyez-vous et nous tenons à les respecter. Nous souhaitons le calme, l’ordre et la discrétion.

-Et bien considérez Demoiselle que nous sommes ici pour l’ordre.


-Alors je crains fort ne pas pouvoir accéder à votre demande., a ces mots, je tranchais la gorge d’un garde qui ne m’avait, tout au long de l’échange, soupçonné une seconde . C’était le signal que tous attendait. Le sang tâchait mes mon visage et collait mes cheveux. Une chose bouillonna soudain en moi. La Chose. Je venais de briser ses chaines. A présent, je ne m’appartenais plus. ..
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Ledha Borolev

Le Mangecoeur

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MessageSujet: Re: "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?"   "Une Alliance décisive, n'est ce pas ?" EmptyLun 31 Déc 2012 - 12:51

La première réaction de Ledha au geste de Camelle fut l'incompréhension. Pourquoi ? Pourquoi le menacer avec un couteau car il se montre "impoli" et "discourtois" en invitant poliment les ennemis à partir, tout ca pour planter la gorge du premier soldat venu et déclencher une tuerie ? Ou était la logique derrière cela ? Lui faire peur ? Avoir le sentiment grisant de "maitriser" la situation, alors qu'elle n'en était que l'élément déclencheur ?

Les soldats réagirent promptement à l'agression de la jeune femme. Tous ceux avec des arbalètes tirèrent une rafale de traits... et une bonne partie vers Ledha. Le mangecoeur n'ayant que des reflexes humains, il n'eut pas le temps de réagir à l'arrivée à plusieurs centaines de kilomètres heures de carreaux d'arbalète. 4 perforèrent son ventre, un autre se ficha dans sa jambe gauche tandis qu'un dernier transperça son bras droit. Le choc dut tel qu'il fut quasiment soulevé dans les airs avant de s'écraser contre le mur.

L'hémomancien gémit, avant de se relever avec peine. Capable de se mouvoir et agir normalement même après être transpercé par une épée, Ledha ne pouvait être tué par une simple rafale d'arbalètes, même s'il avait un mal de chien. Sa tolérance à la douleur était humaine, et pour être poli, actuellement, il morflait grave. Serrant les dents, le regard embué par les larmes, Ledha s'avanca vers les hommes d'armes, arrachant à la main chaque carreau, en les laissant tomber sur le sol. Plusieurs hommes avaient lâchés leurs armes et foncaient vers lui avec courage. Le mangecoeur articula quelques mots, et la jeune femme qu'il avait ensorcelée arrêta de se débattre et de se convulser, son sang recommencant à circuler dans le bon sens, même si elle était devenue trop faible pour représenter l'ombre d'un danger.

Ils n'étaient plus qu'a 10 mètres. Celui qui était en tête essaya d'embrocher Ledha d'un adroit coup de lance. Mais le fer ne rencontra que le vide, et il se retrouva rapidement au milieu d'une... brume de sang, qui envahit d'un seul coup le champs de bataille. Pour la première fois, le mangecoeur allait utiliser ses pouvoirs en public, sans mettre à morts tout le monde.

La confusion fut extrême. La brume était aussi dense que le pire des brouillards. Certains alliés s'entretuaient. D'autres hurlaient, paniqués, et s'enfuyaient. Mais ce qui terrifia le plus les royalistes était un hurlement féminin. Un hurlement d'agonie et de terreur, qui ne prit fin qu'après trop de temps. La brume disparue d'un seul coup, comme aspirée par un point précis, et Ledha Borolev, taché de sang, se tenait derrière le cadavre de la femme qui l'avait désigné de son arme, disant qu'ils étaient là pour lui. Son corps avait été lacéré et déchiqueté comme si une meute de loups s'étaient jetés sur elle. Des loups dont les crocs étaient passés à travers l'armure. Ledha désigna un soldat à proximité qui saignait du visage, et ce dernier prit sa tête entre ses mains, hurlant qu'il était en feu, alors qu'une immonde odeur de chair brûlée émanait de lui. De son visage émanait de la fumée. Le cadavre d'un autre explosa littérallement, recouvrant les gens à proximité de sang, de tripes et de chair. La panique gagna encore plus de gens, et beaucoup étaient en train de tourner les talons, abandonnant carrément leurs armes sur le champs de bataille.

Ledha ouvrit ses mains, paumes vers le ciel, et le sang étalé au sol commenca à s'élever pour tourbilloner entre ses paumes, avant de se solidifier, créant entre ses mains un fauchard identique à celui qu'il utilisait habituellement. Ses yeux bleus se tournèrent vers les chefs ennemis encore vivants.

" Partez d'ici, et NE REVENEZ JAMAIS ! "
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