''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss

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Eloa Senja



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Eloa Senja
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Race : Séraphin
Classe : Metamorphe
Métier : Espionne
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Fiche de Personnage : Ma fiche)


Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss _
MessageSujet: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyDim 2 Sep 2012 - 15:13

Eloa Senja

Madorass belle ville de mes cauchemars, pourquoi ai-je traversé ta porte et suis-je entrée ? Y a une semaine voir un peu plus ou, je connaissais l’horreur… L’acier avait détruit ma jambe, et les blessures de mon dos avaient été ouvertes… J’étais maintenant allongée sur un lit, vêtue d’une tunique beige, avec une lanière au niveau de la poitrine, et une au niveau des cuisses, là, ou elle prit fin. On m’avait attachée et laissait ainsi car, je n’aimais pas rester dans un lit plus qu’une nuit. Je reposais sur le ventre à cause de mon dos. J’étais chez un mage guérisseur, pas très puissant.

C’était y a une semaine qu’on m’amena ici. Ma jambe me brulait toujours, me déchirant de douleur. Mon dos fut le premier qui reçut des soins. Encore là, ça allait. La douleur fut gérable. Mais quant à ma jambe, c’était tout une autre histoire. Je me souviendrais toujours de ce moment. Deux hommes me tenaient fermement, pendant que le mage m’examina. Vu sa tête, ça devait être grave et laid… Dès qu’il mettait le doigt dessus, j’hurlais. Tout d’un coup, sans rien dire, mais simplement en hochant la tête, il prit un pince et souleva le cuir fondu de ma botte. Je criais me débattant alors que les hommes resserrèrent leur étreinte. C’est une douleur si violement, si … Y avait pas de mot pour la décrire. L’impression qu’à ce tout petit geste, il m’arrachait la jambe entière…

- Il faut enlever l’acier et la botte avant de la soigner…

J’étais horrifié à cette idée-là. Je pleurais même avant que tout commence. J’avais peur, je le sentais dans mes entrailles. Je tremblais aussi, la sueur coulant sur mon front. Je le retrouve, je le tue… Ce monstre ! Je n’arrêtais pas de crier voulant qu’il arrête. C’est là qu’il sortit le scalpel, en me disant avec un sourire se voulant réconfortant :

- Désolé, mais il faut couper à vif.

A vif ? Pourquoi ? Je n’arrivais pas à réfléchir encore moins à poser une telle question. Je fermais les yeux, me pinçant la lèvre. Il le fallait, je le savais. Je n’avais pas le choix, je ne voulais pas perdre ma jambe. Je sentais la lame froide sur ma peau brulante qui coupait ma peau comme si c’était du jambon… La souffrance n’avait pas de mot, qu’un crie qui sortait du plus profond de ma gorge. Je ne tenais plus, mon cœur non plus… Il continuait, et je sombrais dans l’inconscience… La douleur fut trop intense pour que mon corps tienne… Au réveil, j’étais allongée sur le ventre, pansée à la jambe.

J’appris plus tard, que ma jambe était sauve. Le temps passa, et je me sentais bien mieux. Je voulais quitter ces quatre murs, et prendre l’air, cependant on me l’interdit. Je réussis quand même, un début d’après-midi, à me barrer. Bon le démarrage fut tout une épreuve à elle toute seule… Je titubais, tombant par moment… Ma jambe, que dis – je mes jambes refusaient de me porter. Je soufflais, agacée. J’insistais, risquant de me rouvrir la plaie... Cependant mon envie était plus forte que cette peur-là. Après quelques pas, je mis à courir dans Madorass enfin en trainant la jambe qui me fit toujours mal… Si on peut appeler ça courir…Et je m’arrêtais en plein milieu d’une rue. Le vent soufflait assez pour faire voler mes cheveux et la tunique qui dévoila un peu mon seul sous vêtement, une culotte blanche. Mes cheveux à cause du vent cachaient un peu mon visage. J’étais au milieu, profitant, et en se moquant des gens qui me fixèrent.

J’étais enfin bien même si j’avais du mal à tenir debout. Ma jambe me tirait, mais elle était sur la voix de la guérison. J’avais une posture bizarre car j’évitais de mettre mon poids sur la jambe malade. Le vent était agréable, et je me sentais bien.

- Parfait …

Je soufflais ça entre mes lèvres, alors que beaucoup me regardaient de travers.
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Nargheil Eoss

☼ | Lame claire

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Nargheil Eoss
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Race : Élu
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Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss _
MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyDim 2 Sep 2012 - 18:54

Arléen...
Pourquoi avait-elle toujours besoin de l'emmener dans des endroits improbables ?
Et pourquoi avait-elle toujours besoin de déclencher ces pulsions en lui ?

Cette fois, sa sœur l'avait entrainée à travers le dédale des ruelles sombres de Madorass.
Elle déambulait paisiblement, son éternel sourire aux lèvres, sa robe d'un rouge si intense qu'il rendait terne le paysage alentours, et ses cheveux aux reflets d'argents, entre les citoyens pressés, les repères de bandits et les maisons aux façades lugubres.

Nargheil la suivait, comme à son habitude, évitant avec peine les groupes de soldats qui auraient tôt fait de reluquer son armure brillante sous sa cape verte au tissu usé et les voleurs avides qui détroussaient discrètement les marchands et les nobles de passage, mais, rapidement, une chose le dérangea.
La foule n'était plus aussi paisiblement agitée. Non, quelque chose avait changé... Mais quoi?...
Arléen tourna à un croisement. Nargheil la suivit tant bien que mal.
Le passage se faisait moins intense au fur et à mesure de son avancée, et bientôt, il eu quitté la fourmilière des passants obnubilés par leur vie fade et répétitive.
C'est alors qu'il la vit... Une jeune femme... Habillée pour le moins étrangement... Elle ne portait qu'une tunique beige légère. Le temps n'était pourtant que peu accueillant. Mais sa tenue n'était pas la chose la plus étrange. Son visage portait en outre les traces d'une intense douleur. Sa mâchoire semblait prête à se crisper à tout moment et de ses yeux partaient deux légers sillons brillants. Du sel à ne pas en douter, le sel des larmes, le sel qui mort la peau pour nous empêcher d'oublier la douleur. Et son regard... Un regard plein de haine, un regard plein de dédain, un regard comme le sien.
Arléen Semblait s'en être aperçue, elle-aussi. Car elle toisait la femme avec un intérêt évident. Un intérêt trop évident... Elle n'était pas normale...

S'approchant un peu plus, Nargheil approfondi son observation. Il ne l'avais pas remarqué de suite, mais elle était féminine... Ses courbes jouaient gracieusement sous sa tunique mouillée de sueur. Une forme étrange pointait dans son dos.... Un défaut des omoplates? Il n'enlevait rien à son caractère attirant. Ses yeux lui rappelait le ciel d'Adiryl, un bleu si pur qu'il semblait vouloir l'aspirer. Et ses cheveux noirs encadraient son visage comme si un maître artisan avait passé des heures à placer du mieux qu'il put chaque mèche couleur de cendre.

Nargheil avança encore. Les passants la regardaient incrédules, et avec raison, voir une telle créature si peu habillée devait éveiller en eux des instincts bestiaux qu'ils ne refoulaient qu'en prenant conscience de leur place en ces lieux, celle de larves grouillantes et gluantes, souillant le sol pavé de leur présences indésirables.

Il était à quelque pas de la jeune femme. Tout le dédain qu'elle affichait le touchait désormais pleinement. Mais sans l'atteindre pour autant... Comment aurait-il pu? Arléen, appuyée à son épaule, ne semblait pas outrée plus que mesure. Étonnant... Non pas qu'elle put avoir des raisons d'être jalouse, elle savait éclipser en une apparition tous les attraits possibles de ce monde impur. Mais que ni Nargheil, ni sa sœur ne supportaient longtemps que l'on les considères d'une telle façon. En général...
Et les généralités ne s'appliquaient pas à elle.
D'ailleurs, sa façon de se tenir était étrange... Était-elle blessée?
Il interrompit sa contemplation. Elle était vraiment étrange.... Qui était-elle? Peu sont ceux qui savent considérer les autres comme inférieurs sans en avoir l'air eux-mêmes. Et elle en faisait clairement partie. Une noble? Sans doute... Mais d'où ? Nul trace des stigmates répugnants de Madorass sur sa peau. Non, elle n'était pas née ici. Et cette bosse au niveau de ses omoplates... Étrange! Trop étrange.

Il devait savoir. Plus qu'une envie, c'était une certitude. Elle était importante. il devait savoir... Et Arléen sur son épaule droite ne s' y opposerait pas.

Il marcha dans sa direction, sortant de l'étroite ruelle d'où il avait mené son observation, la jeune femme ne semblait pas l'avoir remarquée, où alors elle s'en fichait... Dans tous les cas, elle n'eut aucune réaction visible. Il approcha sa main de son épaule, le meilleurs moyen de savoir, n'était-il pas de demander? Quand un détail imprévu attira son attention. Plus qu'un détail en fait. La foule se scindait vivement pour laisser passer un groupe de capes blanches. Damnation!

Qui que l'on soit, où que l'on soit, il arrive parfois qu'un mot nous échappe. un mot parfois anodin, parfois d'une importance cruciale. Mais on se ne rend compte de ce genre de choses que trop tard. Longtemps après avoir prononcé l'allocution fatidique. Belle preuve que la stupidité peut surgir n'importe quand. Et que tout le monde a un point commun.

-Merde!

Spoiler:
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Eloa Senja



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Eloa Senja
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Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss _
MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyLun 3 Sep 2012 - 19:42

Fermer les yeux, oui fermer les yeux… Rêver, s’éteindre et s’endormir dans les limbes… Oui fermer les yeux, être ailleurs, être dans le passé… J’avais fixé le ciel, la rue bien trop longtemps… Me laissant à la brise, au vent taquin, je fermais les yeux… Je rêvais des prairies que j’avais foulé pieds nus sur Adiryl. Laissant la nature s’ouvrir avec délicatesse à mon passage. J’aimais courir près du lac, alors que ma mère me surveillait du coin de l’œil… Je me souviens de son regard apaisant, de son sourire réconfortant. Et de ce qu’elle me répétait sans cesse. Eloa, ne t’envole pas !

Tout cela fut si lointain, aujourd’hui, il n’y a surement que des traces de colère, et d’haine sur le visage de ma mère comme sur celui de mon père… De tout le monde… Je me perdais dans cette illusion que fut mon passé… Si j’avais su… Oui, si j’avais su ! Je me laissais emporter par les brides de mon ancienne vie… Le sang remplaça bien vite la beauté de l’herbe dans mes souvenirs. J’avais commis l’irréparable.

Je ne faisais plus attention au monde qui m’entourait. Je restais telle une statue au milieu de la foule. Une statue aux pieds nus, levant juste la tête pour sentir le vent sur ses traits. J’étais comme ailleurs, comme téléporter vers un autre monde. Je ne pensais pas qu’on me dérangerait ici, à ce moment-là… Cependant, ce fut le cas. Une main se posa sur mon épaule, une main osa s’aventurer sur ma peau. Je n’avais pas fait attention, je n’étais pas sur mes gardes. Surement, une erreur mais j’avais besoin de laisser mon esprit vagabonder un court moment.

Et cette main ? D’où venait-elle ? A qui appartenait – elle. En fraction de seconde, j’ouvris les yeux, les écarquillant, je sursautais même. Un petit bond qui voulait dire, que je ne t’ai pas vu, tu m’as fait peur… Et le temps que je me retournais, effaçant ma surprise sur mon visage, j’entendis « un merde ». Je fronçais mes sourcils…

C’est là qu’un crie bien senti… venait d’une ruelle. Mon prénom retentissait dans la rue comme si un père engueulait son enfant… en plus des gens s’écartèrent pour laisser passer un troupeau… Mais je ne voyais pas encore quel genre de groupe…Encore une fois, j’entendis mon prénom. Je faisais comme si je n’avais rien entendu ! Puis je fixais dans un certain calme le visage de celui qui me toucha l’épaule. Nos yeux se croisèrent, et je l’observais. Il avait des yeux intriguant, et originaux… Quelques choses que des mots ne pouvait pas décrire, mais dans la pâleur reflétait la froideur de son visage. Il n’eut aucun mot pendant quelques secondes qui furent interminables.

- Tu n'es pas ... D'ici ...

J’avais l’impression de voir quelques choses dans ses traits… Mais alors à savoir vraiment ce que c’était, j’en étais incapable. Il m’intriguait, et par sa tenue, ou son physique de chevalier qui a trop ciré son armure… Au fond de moi, je n’aimais pas ça, mais la curiosité… Je devais savoir. C’est là qu’un pauvre paysan ? Non marchand ? Bref, une âme égarée cria dans la rue, d’un air affolé.

- LES CAPES BLANCHES !

Pourquoi ? En tête de liste, l’homme de la dernière fois, criant mon nom. Y a des moments, on se dit mais qu’est-ce que j’ai fait ! Je soufflais, regardant autour de moi assez vite pour trouver un moyen de s’échapper.

- Je veux comprendre…
Murmurai – je.

Je devais fuir, me cacher. Ils me cherchaient surement à cause du mage qui lui dit que j’avais quitté la chambre… J’allais encore passé un mauvais quart d’heure. J’avais ordre de rester couché, j’ai désobéi… C’est con une cape blanche par moment. Je suivis alors mon instinct, et je pris la main de l’inconnu, la serrant doucement. Le métal était froid, et pour des doigts un peu endoloris par le temps passé dans cette chambre, j’eu du mal à serrer. Je l’entrainai soudainement en courant dans une ruelle plus sombre. J’ai eu du mal à y aller, et j’étais lente. Très ! Ma jambe me tirait la peau. J’avais mal. J’avais un peu forcé… Je n’aurais pas dut !

Je m’adossais contre un mur, soulevant un peu ma jambe malade. Je soufflais pour reprendre mon air. J’avais bien sur lâché la main de l’inconnu. Je voulais savoir, n’avais – je pas le droit ? J’avais peut être fait une connerie, j’avoue ! Je souhaitais qu’ils ne nous ont pas vu. On pouvait entendre que des hommes fouillés les environs. Cependant après quelques minutes de repis, je me retournais vers l’inconnu avec un air intrigué.

- Que caches tu ?
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyLun 3 Sep 2012 - 22:16


La jeune femme saisit sa main. Sa poigne était fragile, légère, on eut dit que le simple fait de tenir ses gants métalliques lui infligeait une intense douleur. Elle l'attira avec elle dans le dédale lugubre des ruelles.
Arléen... Où était-elle? Lançant un rapide regard en arrière, Nargheil l'aperçu, flottant légèrement derrière eux.
L'élu tourna son regard vers la jeune femme qui avait désormais lâchée son poignet et qui s'était appuyée contre un mur, relevant légèrement une jambe visiblement très endolorie.
Derrière eux, les gardes accouraient. Elle était bien trop lente pour réussir à les semer...

-Tu sais ce que tu dois faire...

Sa sœur avait raison... Si il voulait des réponses, sa dernière chance se trouvait là. Il regarda la jeune femme un moment. Tant pis pour les bonnes impressions.
Il se retourna vers l'extrémité de la ruelle, attrapant sa longue cape verdâtre d'une main et déchirant le tissu, laissant retomber les loques usées sur le sol pavé d'ombre et dévoilant la blancheur éclatante de son armure.
Il saisi sa Hallebarde à deux mains et se mit en garde, lame en avant, alors qu'Arléen s'asseyait sur le manche d'ébène de son arme.

-Dansons!

Le cri de sa sœur annonça l'arrivée des capes blanches qui courraient avec peines, alignés dans l'espace étroit entre les deux bâtisses adjacentes.
Nargheil les fixa. Chacun de leurs pas augmentaient l'intensité des battements de son cœur qui raisonnaient dans un vacarme assourdissant à l'intérieur de son crâne.

-Silence!

Le premier soldat s'arrêta net, coupé dans son élan par la lame devenue écarlate de l'être au visage dément qui se dressait devant lui.
La douleur afflua alors qu'Arléen retirait l'arme de son poitrail transpercé, éclaboussant le monde de gerbes sanglantes.
Les murs se teintaient rapidement d'obscurité. Le sol déjà sombre était maintenant aussi noir que l'âme torturée du pire des démons.
Nargheil devait en finir vite.
Il fit un pas vers les capes blanches qui dégainaient rapidement en observant incrédules le cadavre de leur frère d'arme. Et, dansant gracieusement avec Arléen dans un ballet funeste, il abattit de toutes ses forces l'engin de mort derrière lequel trainait un sillon rouge qui se répandait sur toute la longueur de la ruelle. Sur toute la longueur de la vision distordue par les pulsations assourdissantes de sa vie.
La lame traversa le corps, se stoppant au niveau de son bassin, faisant pleuvoir une fontaine sanglante sur Nargheil et sa sœur qui riait atrocement. Un rire qui semblait percer les tympans de l'élu en rythme avec les cris d'horreur et de haine du soldat restant.
Celui-ci, enjambant les cadavres de ses coéquipiers d'où le sang jaillissait à flots, brandit sa lourde hache de guerre devant l'ange.
Arléen dévia la lame qui tomba lourdement avec son propriétaire, passant à la gauche de Nargheil.
Le cape blanche s'étala de tout son long sur le dur sol de pierre. Reprenant lentement ses esprits, il eut juste le temps de tendre la main vers la jeune femme en murmurant une phrase que l'élu n'entendit pas.
L'ange se tourna vers le misérable qui rampait pour sa survie et, levant son arme haut dans le ciel au dessus de lui, il fendit promptement le crâne du malheureux.

S'en était fini... Le monde reprit peu à peu ses couleurs.
Nargheil leva lentement le regard vers la jeune femme sur laquelle il posa son regard troublé, entouré de profondes cernes.

-Un problème de moins...

Le bruit s'estompait, lui aussi, mais un certain malaise demeurait dans le cœur de l'ange.
Il s'approcha d'elle et s'accroupit.

-J'ai des questions, beaucoup, de questions. Mais pour l'instant, la priorité et de partir d'ici. Je peux te porter, mais je ne connais pas le labyrinthe insondable de Madorass... Je fais confiance à une inconnue étrange que je viens probablement de sauver.

Familier? Peut-être... Voir même grossier... Mais l'heure n'était pas au politesses. Trois cadavres se vidaient de leur sang sur les pavés et les rumeurs du combat ne manqueraient pas d'attirer d'autres soldats armées jusqu'aux dents. Il fallait faire vite!
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyDim 16 Sep 2012 - 15:54

Madorass… Quelle ville sinistre, depuis que j’ai foulé ses rues y a plusieurs jours, je sombre dans un univers sanglant, ou je risque trop de fois ma mort… Et si ce n’était pas fini ? J’étais contre ce mur sale, soufflant… Ma jambe me tirait, me pinçait de douleur. Pourtant, je ne voulais pas voir ses immondices de capes blanches… Je voulais un peu de ma liberté, je dois dire. Et tellement qu’ils voulaient que je sois opérationnel à nouveau, il était à ma recherche vu à la cadence ou ils criaient mon nom… C’est là que l’inconnu déchira un bout de sa cape… Un bout de son vêtement qu’il posa par terre.

Je fixais la scène avec un regard assez curieux, je me demandais ce qu’il faisait… Il jouait d’un instrument… La musique était comme un couteau entre ses mains… Dont l’onde tuait un à un chaque cape blanche qui se pointait dans la ruelle. Le sang coulait entre les pavés se mélangeant dans la saleté. L’horreur ne marqua pas mon visage. Pourtant, je fronçais les sourcils… Il tuait avec la musique, il tuait en jouant son air, aiguisant ses doigts contre la corde. Je glissais contre le mur pour m’éloigner de ce carnage. Il fallait qu’il reste aucun survivant sinon, j’étais bonne pour avoir la tête qui roule sur le sol… Je ne voulais pas mourir…

Alors que mes yeux suivaient les moindres mouvements d’horreur, je me posais des questions sur l’inconnu. Que voulait – il ? Qui était-il ? Pourquoi criait-il « silence » ? M’étais – je foutu dans la merde encore une fois ou bien ? Je ne pouvais pas rester longtemps debout… Je sentais ma jambe trembler de plus en plus fort… Je me la massais, au niveau du bandage… Je devais partir. Cependant devais-je partir sans rien dire, le laissant terminer son carnage ? Ou bien rester et attendre que mes questions aient leurs réponses.

Tout était enfin fini. La mort dormait sur le sol, laissant la vie couler hors des plaies… Les cœurs s’arrêtèrent… Je n’avais pas quitté du regard les évènements, les observant en détails pour ne pas les perdre, pour les retenir, les graver… Le corbeau funeste aura de quoi chanter ce soir… Le cortège de rat aura de quoi se nourrir ce soir… Oui, un festin de roi se préparait en cachette de la folie humaine… Suis-je humaine ?

« De me sauver … » Soufflai – je « Non mais de m’accorder une liberté plus longue oui ! »

Eh oui, il venait de tuer mes patrons… Youpi, des idiots en moins… Mais merde, il fallait que personne ne sache que j’étais là ! On devait partir oui ! Seulement, il était hors de question qu’il me porte. Je soufflais.

« Ne me porte pas ! Suis-moi juste…. Ne lâche pas le ciel des yeux ! »

Je pris un morceau de tissu de sa cape entre mes mains en me décollant du mur. Je me mis au milieu de la rue, d’un air sérieux.

« Un corbeau volera avec ce tissu entre ses griffes. Ne le quitte pas des yeux. Je montrerais un endroit sûr ! »

Je savais que je pouvais prendre cette apparence pas longtemps vu ma faiblesse, donc fallait faire vire. Et le pire, c’est que la transformation va faire mal, horriblement mais nous n’avions pas le choix. Je me transformai dans la douleur devant lui en corbeau noir qui tenait un morceau de tissu. Je croassai et m’envolai… Je regardais au début puis au fil de mon vol. Je connaissais un jardin type médiéval dans le quartier des nobles… Je me dirigeais à tire d’aile aussi vite que je pouvais, espérant qui il arrive à me suivre… Quand j’arrivais, je m’écroulais sur le sol, reprenant le souffle, me crispant. J’étais assise jambe tendu… J’avais mal partout, et j’avais du mal à respirer mais là, on ne me cherchera pas.

Je fixais l’entrée du jardin en respirant fort. Sera- t –il là ?
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptySam 29 Sep 2012 - 10:33

Nargheil arriva finalement devant un mur de pierres taillées.

Il avait suivi le volatile pendant un moment, avant de perdre sa trace dans le quartier des nobles.
Où avait-il pu passer? Il avait montré des signes évidents de fatigue, toute une partie du voyage, mais pour avoir disparu si précipitamment, il avait du se poser quelque part.
L'ange avait cherché pendant une bonne heure, dans l'air humide et l'obscurité qui croissait au fur et à mesure que le soleil disparaissait derrière les hautes tours sombres du château de Madorass, sans trouver la moindre trace de la jeune-femme.
S'acharnant malgrès tout, lui et Arléen avaient fait une grande partie des jardins facile d'accès.
Mais c'était stupide, elle n'allait pas se cacher là où on pourrait la trouver.
Avisant les points en hauteur, L'élu avait finalement repéré une sorte de Jardin monté sur une portion de mur très difficile d'accès.

Il posa sa main contre la parois, l'espace entre les pierres était important, il aurait été aisé d'escalader la froide parois, s'il n'avait pas eu à porter son équipement.
Il s'accrocha tant bien que mal à la pierre noire et démarra son ascension. Arlèen flottait plus haut, l'observant d'un air goguenard.
La montée dura plusieurs dizaines de minutes et, arrivé en haut, Nargheil se mit à genoux au sol pour reprendre son souffle.
Relevant légèrement la tête pour observer le jardin, il pesta en observant l'entrée au loin, certainement plus facile d'accès que la voie qu'il avait emprunté.
Le sol, faiblement éclairé par la lune, était parsemé de fleurs dont la nuit ternissait les couleurs, de grands arbres pointaient par endroits, rappelant les écrasantes tours noires de la cité.
Au centre du jardin, au sol, la jambe crispée, visiblement en proie à d'intenses douleurs, se trouvait la jeune-femme qu'il avait poursuivi avec tant de difficultés.
L'élu soupira de soulagement. Il allait enfin arrêter de courir. Un détail, toutefois, attira son attention: La jeune-femme était réellement mal en point.
Rassemblant ses forces, il se releva et, après avoir retrouvé son équilibre, s'avança lentement vers la raison de sa venue.

Qu'était-il possible de faire maintenant...
Nargheil contempla le visage de la jeune-femme, sa souffrance se lisait sur son visage, bien qu'elle fit des efforts intense pour la faire taire.
Il ne pouvais pas la soigner, les gardes afflueraient dans l'instant en masse, et il ne se sentait plus l'énergie de les repousser.
Arlèen s'assis à sa droite, reposant sa tête sur son épaule.

-Je peux t'aider, tu le sais...
-Il est hors de question que tu la mette en danger.

L'élue parti en un rire clair.

-Tu ne veux donc pas la sauver?
-"Je ne veux pas la tuer" serait plus exact.
-Que tu es mesquin parfois...
-Tais-toi donc, je dois réfléchir à une façon de nous tirer de là!

Pourquoi s'attachait-il a une vulgaire humaine?... Non, pas une vulgaire humaine, elle avait quelque chose en plus... La clarté de sa peau, l'éclat dans ses yeux, son attitude... Tout lui était familier, mais il ne pouvait pas, ou ne voulait pas, se rappeler où il avait déjà vu cette prestance.

Un mouvement faible de la jeune-femme le reconduit à la réalité. Elle était mal en point, c'était là la chose la plus importante.
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyVen 5 Oct 2012 - 8:47

Madorass ville de sang, ville de rue macabre, tu es mon cauchemar, et si j’avais su ?


Su qu’une autre rencontre pouvait aller vers là, vers ce jardin fait de dorures vertes ou les feuilles se paraient de leurs belles couleurs d’automne…. Le crépuscule commençait doucement à dévorer le soleil, pour laisser naitre la nuit encore une fois. J’aime voir le soleil mourir pour le voir encore plus éclatant à chaque renaissance…Comme si la vie était éternelle. Je reprenais mon souffle. La transformation fut fatiguant. Plus que je ne l’aurais cru. Je massais un peu ma jambe pour calmer la douleur.

C’est alors qu’arriva l’inconnu. Il en avait mis du temps comme si il s’était perdu… Je le fixais avec curiosité. C’est là qu’il parla… J’ai cru d’abord qu’il parla à moi… Mais non ! Vu qu’il éclata de rire tout seul… Je me posais de drôle de question comme il a bu quoi en chemin, ou il s’est pris un mur en voulant tourner ? Ou est-ce que c’est normal ?

- Euh… ? Tu parles à qui ?

Je n’eus aucune réponse. Il était pris dans sa conversation avec… Personne... A moins qu’il se faisait la conversation ? Euh… Mais il est fou !!! Je ne voulais pas rester là avec lui. C’est dangereux, un fou… Je le sais que trop bien ! Je soufflais un bon coup, puis je tentai de me lever. Seulement, ma jambe décida de ne pas obéir, et je tombai plusieurs fois avant de réussir à être debout. Une jambe qui se mit à trembler…

- Mais arrête ça ! Ça ne va pas la tête ?

Je reculais péniblement de quelques pas, tout en ne le quittant pas du regard. Je regrettais de ne pas avoir pris d’arme avec moi ! On ne sait jamais ! C’est là que je vis un autre homme courant derrière l’homme en armure… Il courrait vite, trop pour que son visage m’apparaisse totalement, je vis juste ses yeux verts et ses cheveux noirs… Il me percuta volontairement. Il me prit dans ses bras, me serrant fort… Entre temps, il avait poussé le fou en le dépassant… Je fus surprise, non choquée, non… Enfin je ne m’y attendais pas. Sous le choc, j’ai failli tomber en arrière, perdant mon équilibre mais l’inconnu qui me tenait dans ses bras m’empêcha de chuter… Heureusement, car j’ai eu trop du mal à me relever.

Je sentais sa joue contre la mienne, son odeur m’embaumant. Il avait des gestes tendres, doux… Ce n’était pas normal du tout !!! Je reprenais mon souffle voulant le repousser violement… Quand il parla..

- Tu m’as tellement manqué !

Hein ? Quoi ? Mais mais je ne le connais pas ! Je poussais, et tombais sur mes fesses par la même occasion. J’étais totalement surprise. Quant à l’autre, je me demandais bien à quoi pouvait - il penser.

- T’es qui ?
Finis – je par demander..
- Eloa m’aurait tu donc oublier ?

Il connaissait mon prénom, et sans souci… Il le dit. Moi qui voulais garder sa secret encore pendant un moment… Ce n’est pas vrai… En plus, aucun souvenir sur cet homme ne se pointèrent dans mon esprit… C’est bizarre ! Très bizarre… Je ne répondis pas, et il répèta mon prénom avec supplication… Tout était triste, tout était irréel, encore un piège ! enfin je le pensais…
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptySam 27 Oct 2012 - 1:15

La situation devenait incroyablement confuse...
Les événements se précipitaient à une vitesse folle et Nargheil peinait à comprendre ce qu'il lui était arrivé.
Reprenant ses esprits, il releva la tête pour observer le visage incrédule de la jeune femme qui gisait au sol peu de temps auparavant.

-Je crois que tu viens de te faire doubler.

Annonça sa soeur dans un éclat de rire.
Doubler? Non, mais il s'était fait projeter... Sans la moindre trace de considération... Après tous ces efforts pour trouver cet endroit !
La frustration qu'il retenait calmement depuis le début de la journée éclata alors qui se relevait en empoignant son arme.

-J'en... Ai... ASSEZ !

Son ton avait augmenté graduellement au fur et à mesure que son arme s'élevait jusqu'à patienter au dessus de l'importun inconnu qui l'avait bousculé.
Tournant rapidement sur lui-même, il décocha un violent coup de genoux dans le flanc de l'homme qui lui tournait le dos.

- Est-ce que je peux être... TRANQUILLE!

Il avait ponctué chacune de ses paroles par de violents coups destinés à déséquilibrer son adversaire, ou plutôt, celui qui se faisait assaillir et termina sa tirade en plantant avec force la lame de sa hallebarde à quelques centimètres de sa tête.

-Quelque-chose à dire avant que j'envoie rouler ton misérable visage jusqu'au tréfonds puants de Madorass?!

Répondait-il? Quelle importance, il en avait assez de ne pas avoir le contrôle de la situation, et les rires moqueurs d'Arlèen n'arrangeaient rien à son énervement.

Tournant la tête vers la raison originale de sa venue, il demanda en tentant de maîtriser son exaspération:

-Vous le connaissez ? Il est important ? Non... Plus simple, je le laisse vivre ?

Après tout, l'homme semblait la connaître, il pourrait peut-être être utile... Mais sa mort serait un moyen de décontracter très efficace... Cruel dilemme... Oh, c'était à elle de choisir en fin de compte.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptyLun 5 Nov 2012 - 12:39

Que dire de ce que je voyais ? Je ne comprenais plus rien. L’inconnu s’acharnait contre l’autre, et puis sans que ladite personne se défend… Franchement… Que des monstres vêtus de belle armure, comme de sales Adyriliens qui viennent avec leur air hautain pour faire la loi… Tous devraient être brûlé… Je soupirais, étant debout à nouveau. Qu’est-ce que je voulais ?

C’est que l’homme avec son armure et sa folie me demanda si je veux qu’il meure… Euh, là c’est un peu trop tard, je dirais. L’homme au sol respire à peine… Il va mourir tout seul… J’étais lassée, je n’en pouvais plus. Son armure cachait l’horreur de ses mains, et de ses traits… Il était aussi dégoutant que ces monstres cachaient dans les déchets de Feleth… Si je pouvais, je l’aurais tué… Il me restait plus qu’à partir, et le laisser seul dans sa stupidité. Les cris de douleur de l’homme qui sois disant me connaissait, m’énervait… Il soufflait aussi mon prénom dans un ton qui ne m’était pas inconnu, mais je faisais comme si il n’existait pas.


Je reculais, fixant cet être en armure. Je me tenais bien droite malgré la douleur. Aucunes grimaces ne traversaient mon visage. Tout restait calme, et serein, pourtant mes yeux marquaient la colère dans mes pupilles… Oui, je voulais en finir avec tout ça.

- T’es un idiot !

Voilà des mots qui méritaient d’être dit. C’est alors qu’une brume s’élevait dans la nuit sombre… Des lumières s’élevaient dans la ville, de simple torche qui montrait le chemin de la sortie. Une odeur de feu consumait s’harmonisait avec cette brume… Tout disparut comme un brouillard épais du matin, comme une incendie … Je sentis soudain une présence qui m’entourait, une douce chaleur, une douce symphonie…. Des mots furent susurrer dans mon oreilles, me racontant qu’on nous ne reverrons quand la noirceur du mal sera endormi… Une histoire longtemps oublié, allait peut être renaitre… Et pourquoi je ne me rappelais pas de cette histoire, pourquoi son odeur, sa voix, son visage n’était qu’inconnu dans ce monde … Alors que lui paraissait si bien me connaitre … Trop même… POURQUOI ?

C’était très énigmatique mais quand tout ce dissipa… Il n’y avait plus que moi et le fou en armure … Me voilà seul avec un … Y a pas de mot pour le décrire.

Je faisais comme rien n’avait eu lieu, comme si ce n’était qu’une illusion, que tout ce qui s’est passé était une pièce de théâtre médiocre mais si prometteur…. Je reculais encore.

- Je n’ai plus rien à dire…Et je préfère te laisser avec ton propre démon…


Je parlais de cet interlocuteur invisible se cachant dans sa tête, ou il avait fait preuve de discussion devant moi… Oui je parlais de cette horreur qui rongeait son cerveau… Je ne voulais plus rien de lui, ma curiosité s’étant tue… Un jour, il mourra, et je lui souhaite le plus rapidement possible. Je finis par me retourner, trainant un peu de la jambe, et je m’en allait vers là où je me suis enfui, vers le guérisseur qui avait pris soin de moi, alors que je mourrais de douleur… Il ne restait plus que ça à faire.
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MessageSujet: Re: Si j'avais su ! PV : Nargheil Eoss   Si j'avais su ! PV : Nargheil  Eoss EmptySam 17 Nov 2012 - 0:52

Nargheil regarda la jeune-femme s'éloigner...
Il l'avait sauvée, suivie, défendue et elle l'insultait ?

L'ange baissa rapidement le regard sur ses gants au métal froid maculés d'un sang inconnu, injustifié, gratuit...
Depuis quand était-il devenu aussi prompt à la violence ? Depuis quand ses actions ne se dissociaient-elles plus de celles des humains ?...

L'élu ne bougeait plus, fixant toujours, sans le voir, le reflets vermeil de la lune sur son armure brillante.
Puis, il se mit à rire, d'un rire franc, un rire simple. Un rire venu du fond de son être et qui apportait une vague d'accalmie dans le chaos de son âme.

-Demoiselle, j'espère vous revoir bientôt.

Il avait légèrement haussé la voix afin de s'assurer qu'elle l'entendrait, et si elle ne le faisait pas, quelle importance ? Il voulait juste prononcer ces mots.

[HRP: Préviens-moi si tu veux clore.]
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