''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Face à la vérité... [solo] [Terminer]

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Essalia A. Onera



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Essalia A. Onera
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Face à la vérité... [solo] [Terminer] _
MessageSujet: Face à la vérité... [solo] [Terminer]   Face à la vérité... [solo] [Terminer] EmptySam 8 Sep 2012 - 14:01

Essalia n'avait pas dormis depuis trois jours. Les récents événements qui s'était dérouler dans sa vie l'avait profondément perturbée. Elle en avait même fait une liste... Le premier point et sans doute le plus choquant pour la jeune fille était la présence de cette tombe dans la même ranger que celle de sa famille actuellement morte. Ensuite, il y avait tous ces flashs que la jeune fille avait depuis des semaines et qui ne cessait de la mettre à la place d'une fille vivant dans un somptueux manoir bourgeois où des tableaux du roi était accrocher sur tous les murs : une famille Royaliste, sans aucun doute. Il y avait d'autres éléments qui avait marquer Essalia comme l'apparition dans ses rêves d'une femme qui ressemblait à sa mère ou le fait qu'elle avait vu de ses propres yeux son fantôme ou une femme lui ressemblant comme deux gouttes d'eau. Elle n'y avait en fait pas pensé mais il était très plausible que cette femme eût été la sœur jumelle dont lui parlait si souvent sa mère lorsqu'elle était enfant. Mais si elle était sa sœur alors cette femme aurait dû être terrasser par la même maladie qui avait décimer sa famille. En bref, Essalia était très inquiète et de plus en plus perturbée par tout ça. Elle savait qu'elle ne devait pas s'en faire mais la jeune archer voulait des réponses à ses questions : elle n'en aurait pas et le savait, mais elle l'espérait et elle savait que l'espoir était fondamental.

Lorsque le soleil, se jour là, pointa le bout de son nez Essalia venait de s'endormir et fût directement réveillée par les rayons du soleil. Elle râla car depuis trois jours ses paupières ne s'étaient pas fermer et elle était morte de fatigue : elle tomberait si elle venait à se levée. Alors se cachant sous la couette pour réfléchir Essalia se rendormit pour se réveiller le lendemain matin seulement. Se relevant d'un bond et en forme elle prit la décision d'aller à la plage aujourd'hui. Après le cimetière, elle irait à la plage... Retraçant un parcours qu'elle connaissait... La voilà levée et presque prête : symboliquement elle s'attacherait aujourd'hui les cheveux en chignon comme aimait la coiffer sa mère : il était en effet très rare que celle-ci s'attache les cheveux.

Il allait sans doute bientôt être dix heures, Essalia avait mit un temps fou à se préparer ! Mais elle était prête, enfin, et elle prit un sac de cuire où elle mit quelques flèches supplémentaire : aucune raison particulière mais son carquois étant plein elle n'avait plus la place d'en mettre d'autres. Elle se mit à réfléchir en regardant autour d'elle une dernière fois et pris une petite bourse placer dans un coffre. Puis elle ouvrit la porte en glissant son arc autour d'elle et son sac de cuir sur son dos et sortit de la pièce avant de refermer la porte. Dans le couloir, elle baissa un peu la tête car ses yeux bordé de larmes les rendaient rouge... Elle ne voulait non, elle n'aimait pas qu'on la voie dans des états pareil ! C'était hors de question. Elle salua tout de même les autres pensionnaires de l'auberge qu'elle avait croisé ainsi que les deux aubergistes qui l'hébergeait depuis bientôt trois longues années.

Essalia quitta donc l'auberge, bien en retard par rapport à ce qu'elle avait prévu et elle se mit en route sous le soleil et la chaleur, pour la plage... La magnifique plage de feleth où elle avait pour la dernière fois vue sa mère. Également lieux de réunion de son beau père et de la jeune fille deux ans au paravent, mais ça, c'est encore autre chose. Voilà donc qu'elle marchait dans les rues de Feleth : Tori ne l'accompagnait pas, une fois de plus l'oiseau avait voulu dormir tranquillement jusqu'aux heures les plus tardives car après tout, même si Essalia en avait le droit, elle ne réveillait jamais l'oiseau.

Donnant un petit coup de pied dans une pierre et relevant la tête alors qu'elle était regardée par tout le beau monde et la bourgeoisie, Essalia vit un homme vendre un petit bouquet de fleur : sans doute le dernier. Elle se précipita alors en voyant une femme se diriger vers ce même homme et à peine eut-elle le temps d'ouvrir la bouche que Essalia avait déjà acheter le bouquet et c'était éloignée des deux personnes. La bourgeoisie était l'ennemi certain des rebelles : ils étaient souvent royaliste.

Passons, ce n'était pas très important, tout ça. Essalia se rapprochait pas à pas : bien qu'elle fut loin dudit lieux. Elle avait d'ailleurs pris, la veille dans une écurie, un cheval blanc pour la mener jusqu'à la plage : elle savait que sa mère avait toujours aimer ces animaux là et elle avait pris un plaisir fou à un prendre un pour cette balade ! Lorsqu'elle arriva à l'écurie, le cheval était là et l'attendait. Elle paya avant de monter sur la monture et de la faire partir au galop : bien qu'elle eût était dans une ville assez peuplé et qu'elle savait tant bien que mal que ceci était mal vu, Essalia ne s'empêchait pas de partir à une folle allure : elle était pressée d'y retourner une énième fois !

Mais le voyage était long, beaucoup plus long qu'elle ne l'aurait penser et elle fini par s'endormir sur le cheval : celui-ci allant au présent au pas et s'étant endormit à son tour durant la nuit. Le bouquet – par miracle - ne c'était pas envoler et lorsqu'elle ouvrit les yeux : toujours à moitié allonger et assise sur le cheval déjà debout depuis, semble-t-il, longtemps, Essalia remarqua que la monture c'était arrêter dans les bois, alors se frottant les yeux et donnant deux carottes qu'elle avait acheter au marcher, à bon prix, la veille, elle le fit repartir au galop. Pour Essalia, ce n'était pas du tout le moment de prendre du retard et ça, elle le savait. Elle arriverait peut-être le soir, peut-être le lendemain en tout cas, elle ne chercherait plus jamais à savoir combien de temps prendrait un chemin : elle le vérifierait d'abord d'elle même.

La monture était d'ailleurs assez désagréable : loin de son confort quotidien... Mais elle passa ce léger détails et vit bientôt les côtes de l'est. Elle fit aller, une fois de plus, le cheval au galop et elle arriva en moins de temps qu'elle ne l'espérait au bord de l'infini et magnifique mer. Elle attacha le cheval à un arbre mort où se décomposait les branches et où la nature semblait comme morte et figer. En s'asseyant sur le sable et en déposant à côté d'elle les fleurs presque desséchée par le voyage, Essalia remarqua qu'elle n'était pas seule et lorsqu'elle tourna sa surprise fut grande lorsqu'elle constata que la présence n'était autre que le ''fantôme'' de sa mère, de Eraya Dreawan. Quelque chose clochait... Oui, quelque chose n'allait pas ! Il n'y avait ni se parfum de cerise, ni se parfum de fraise que sa mère avait... Ses cheveux étaient également plus clair et ses yeux aussi...

« -Bonjour Essalia. Tu ne me reconnais sans doute pas mais pourtant nous nous connaissons. » La jeune femme pris place à côté de Essalia et la regarda dans les yeux.
Essalia n'avait aucun souvenir de ladite femme et la regardait, perplexe : elle ne savait pas si elle devait la croire quant à leurs connaissance passé. Mais elle le fit, elle lui fit confiance et d'une petite voix timide elle lui demanda.
« -Mais... Qui êtes-vous ? Votre visage me rappel celui de Eraya, ma mère... pourtant, vous n'êtes pas elle. Vous avez le parfum d'une fleur qu'elle aimait tant mais ma mère sentait la cerise !»
En voyant un sourire des plus spéciaux s'afficher sur le visage de la jeune femme, Essalia pris peur quelques secondes : une peur bien innocente à côté de ce qui l'attendait. La femme se contenta de répondre en se léchant les lèvres comme le faisait Essalia :
« Il est temps que tu connaisses la vérité,  Essalia A. Onera. »


Dernière édition par Essalia A. Onera le Dim 9 Sep 2012 - 15:30, édité 3 fois
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Essalia A. Onera



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Face à la vérité... [solo] [Terminer] _
MessageSujet: Re: Face à la vérité... [solo] [Terminer]   Face à la vérité... [solo] [Terminer] EmptySam 8 Sep 2012 - 19:02

''Essalia A. Onera ?'' Pensa la jeune fille en se reculant un peu pour pouvoir faire face à la jeune femme dont le dos était légèrement courbé en avant, le regard dur et sincère et les doigts tremblant. Dans la tête de Essalia, tout se bousculait.

« -Mais vous êtes folle ! » S'exclama Essalia en se relevant, elle regardait la femme avec de grands yeux.
« -Non Essalia s'il te plaît laisse moi terminer ! Tu seras libre de ne pas me croire mais penses-tu que la sœur jumelle de Eraya te mentirait juste pour passer le temps ? Crois-tu réellement que je serais venu et je me serais risquée à venir ici alors que je suis recherchée ? Non, je ne pense pas. Ecoute moi quelques minutes au moins. Je ne te demande pas de me croire... Juste de m'écouter. » La jeune femme se répétait beaucoup et elle sanglotait : visiblement, elle n'était pas là pour perdre son temps... Mais le fait que cette femme soit une fugitif mettait Essalia en danger !

La jeune fille se mit d'ailleurs à réfléchir … La situation la laissait perplexe … Elle ne savait que croire et finalement elle s'assit à côté de la jeune femme et l'écouta d'une oreille attentive : elle ne promettait pas de la croire mais elle ferait se qu'elle pourrait pour le faire.

« -Je vous écoute et vous fait confiance. »
La femme hocha la tête, d'ailleurs, elle n'avait pas donner son prénom mais Essalia su après – on ne sais par quel moyen – qu'elle se nommait Gladys.
« -Alors... Je ne sais pas où commencer alors commençons ce terrible jour de 18 août... il me semble d'ailleurs que tu venait de faire douze ans. Il y avait cette fille qui se nommait Essalia, la fille de ma jeune sœur, décédés trop tôt. Elle avait onze ans à peine et était sortie acheter du tissu pour que sa mère puisse coudre. Eraya était alors encore jeune et avait eu cet enfant illégitimement... Passons. Ce jour là a Madorass il y avait des rafales de vent et une pluie de fin du monde. Il n'y avait presque pas de marchands : quelques courageux et encore... Bref. Essalia courrait entre les chariots comme à son habitude et en tournant à une ruelle elle à trébucher et à glisser au sol avant de rouler sur dix mètres... »

Lorsqu'elle avait commencer le récit, Essalia n'était plus ''présente''. C'est comme si toute la scène décrite par Gladys c'était dérouler dans sa tête, comme si elle avait était cette petite fille et elle eût la même sensation que lorsqu'elle avait eu les flashs répétitif. Elle secoua la tête en écoutant de nouveau la femme dont les larmes perlaient sur ses joues pâles. On pouvait voir ses dents parfaitement blanche lorsqu'elle sanglotait et parlait : elle était mal à l'aise et ça se voyait de plus en plus.

« -Lo...Lorsque Ess-Essalia roula le long de la rue... Elle marqua une pause assez longue qui parut pour Essalia une éternité puis elle reprit en ravalant – du mieux qu'elle pouvait – ses larmes. elle tamponna une jeune femme... Qui.. Fa-faisait ses courses tout comme elle et cette femme... Aux cheveux brun et a la tenue légère tout comme la petite Essalia percuta violemment le sol en même temps que Essalia percuta une pierre... Et là... Elle se stoppa en criant, tout en pleurant : sa peine paraissait de plus en plus grande et Essalia se grattait l'arrière du crâne : elle n'avait pas le souvenir de tout ça... Essalia gisait dans une marre de sang, son crâne c'était ouvert à l'arrière et bon nombre des habitants étaient choqué... Quant à la fille, c'était la première fois qu'on la voyait ici. Mais elle devait largement avoir quatorze années si l'on jugeait de son physique. Cette jeune fille c'était toi. »

Essalia regarda la femme bouche bée, elle attendait visiblement la suite : si il y en avait une, elle attendait patiemment puis elle se redressa, craquant son dos avant de venir à la droite de la jeune femme pour pouvoir la consoler. Celle-ci repris son récit.

« -Et là, quand tu as ouvert les yeux... Tu disais t'appeler Essalia Dreawan. J'étais à côté de moi et tu m'appelais Tata alors j'ai cru … Tant la ressemblance entre vous deux était frappante, que tu étais ma petite nièce et que la jeune fille morte était... toi. »

Gladys fût stopper net par Essalia.
« -Comment peux-tu donc prétendre que je suis cette fille qui n'est pas morte ce jour là ?! »
Gladys toussa avant de répondre en baissant les yeux.
« -En te redressant et approchant de la fille, j'ai remarquer que tu n'avais pas la tâche de naissance que Essalia avait dans le cou et ses parents... Non, les tiens. se corrigea-t-elle, tes parents sont arriver en larme et on hurler de douleur... Ton père te regardait il semblait t'avoir reconnue mais alors je décidais de t'emmener loin. Dans les deux ans qui suivirent la mort de Eraya, tu héritas de toute la fortune de tondit père. Tes parents étaient mort lorsque tu étais aller en ville mais ça Essalia ne le savait pas alors elle c'était inventé des souvenirs quant à la mort de sa mère... Pour son père, tu n'avais pas le droit de le voir... Axelan était un homme mauvais. »

« -Tu m'as empêcher de vivre ma jeunesse parce que j'avais les souvenirs d'une autre... Parce que à sa mort j'ai obtenu ses souvenirs... Tu m'as empêcher de voir ma mère !? Mais qu'est devenu ma famille aujourd'hui ?! Ma vraie famille !? »

Essalia ne pouvait s'empêcher de hurler tellement la colère en elle était grande. Gladys tremblait de plus en plus et elle termina alors :
« -Écoute moi jusqu'au bout. Je ne sais pas ce qui se passa exactement durant les deux ans ou tu vivais à madorass et où j'appris que tu étais devenue une rebelle. Cela me figea et j’essayais tant bien que mal de te retrouver... Je devais tout te dire ! J'ai d'ailleurs trouver un moyen de te rendre la mémoire : une recette... Que j'ai laisser à l'auberge où tu habites et que tu pourras récupéré. Quant à des parents ? Ils sont partis en voyage maintenant trois ans et leurs retour est prévu pour très bientôt... D'où le fait que j'ai dû te retrouver plutôt... Ta mère est une riche femme bourgeoise, une femme très gentille et gourmande reconnue pour sa voix plus que sublime et ses chants. Quant à ton père, lui est un riche homme d'affaire... Riche ? Je pèse mes mots, il est très très riche. Mais il dépense également beaucoup. Tes deux parents sont Royaliste. »

Essalia, a vraie dire, n'en croyait pas un mot. Tout ceci lui semblait tellement farfellu qu'elle ne voulait pas le croire ! Et le seul moyen de vérifier tout ça serais de rencontrer les deux personnes répondant visiblement au nom de Onera. Essalia n'avait jamais entendu parler de personnes plus riche que ça et tout ceci sentait le piège à plein nez. Essalia savait comment piéger à son tour la jeune femme.

« -Comment expliquez vous la présence de Tori, l'oiseau de Dame Eraya ? »
« -Ce jour là, Tori t'accompagnait déjà... En fait, l'oiseau na jamais appartenu à sa mère. Lorsque vos mémoires on ''Fusionner'', des souvenirs se sont mélanger aux siens pour en créer des nouveau. Ne penses-tu pas qu'avec ta mère tout était trop parfait ? Elle ne te frappait jamais... hors, Eraya a toujours était une femme violente avec les nourrissons, s’adoucissant avec le temps.

Tout lui revenait à présent. Essalia se souvenait parfaitement de se jour là où elle avait vu le corps de ladite morte allonger dans une flaque de sang... Cette femme dans une longue robe bleu brodée de fleurs doré... Des lys. Et cet homme plutôt grand et portant tous les traits physique de la jeune Archer... Essalia ne pouvait se rendre qu'à l'évidence et contre tout attente... Elle sourit. Elle était heureuse. Jamais elle n'avait était violé par son père ! Jamais elle n'avait eu à faire ses choses indécentes ! Jamais Essalia n'avait tuer sa mère en parlant, ni son père, ni personne d'autre. Elle était joyeuse et plus rien ne serait jamais pareil. Elle laisserait d'ailleurs sans doute tomber le côté froid pour laisser place à un peu plus de joie...

« -Parlez moi de mes parents, je vous pris. »

Le vouvoiement soudain fis frémir Gladys, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir : à présent elles étaient comme deux étrangères. C'était en effet très étrange pour les deux femmes. Gladys arbora un large sourire en séchant ses larmes.

« -Vos parents dites vous ?! Je les ai rencontrer plus d'une fois et à vrai dire je m'entends plutôt bien avec votre mère ! Célestia. Votre cousine porte également le même nom si je ne me trompe pas, d'ailleurs. Célestia est une femme qui aime faire plaisir ! Oh oui, cette femme est douce et généreuse : elle est aimer de tous les enfants habitant votre quartier de bourge. Quant à votre père il n'est pas très connu dans le quartier. Il est surtout connu pour être un homme d'affaire ! Un très riche homme d'affaire. Ainsi qu'un archer / magicien sans paire ! Il est terriblement fort et je ne doute point que vous teniez cela de lui ma très chère amie. Quant à votre cousine, elle vit avec vos parents et à un peu pris votre place. Elle est très douce et gentille tout comme votre mère mais peu avoir un sale caractère. Elle est aveugle mais elle sais se faire respecter et parfois même admirer, de par sa voix magnifique et son corps souple. »

Essalia se redressa sans accorder à la femme un sourire. Elle tendit sa main, attrapant celle de Gladys et la serra brièvement avant de repartir vers son cheval: elle devait être rentrée pour le soir, elle pourrait mener sa petite enquête et découvrir qui était sa famille. Essalia n'avait pas oublier, en partant, de prendre ladite recette à souvenirs qui lui permettrait de retrouver les siens.

Grimpant sur le dos du cheval, après l'avoir soigneusement détacher de l'arbre et s'être emparer des reines, c'est au triples galop que Essalia s'en alla en direction de la ville. Elle allait très vite, très très vite. Plus vite que lorsqu'elle était partit. Mais elle s'en fichait. Bientôt, elle en saurait bien plus et ça n'avait pas de pris. Qu'importe la vitesse ou la lenteur de la bête. Elle aurait des réponses.
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Essalia A. Onera



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MessageSujet: Re: Face à la vérité... [solo] [Terminer]   Face à la vérité... [solo] [Terminer] EmptyDim 9 Sep 2012 - 13:23

Essalia, au bout de quelques jours, était enfin arriver à destination. C'est devant une immense demeure que se termina son voyage. La maison, en effet très grande, était installer dans un jardin en dehors de la capitale : entouré de barrières de bois et d'un petit portail, elle n'était pas très protéger. Essalia s'aventura alors dans la demeure en question et s'approcha de la grande porte : il n'y avait peut-être personne, il y avait peut-être ses parents... Pour l'instant, elle ne pouvait être sûre de rien. Pria-t-elle pour que personne ne l'ai vu rentrer sans permission. Lorsqu'elle se retrouva face à l'immense porte, elle se souvint de ce jour où le flash qu'elle avait eut eu était impressionnant quant à la grandeur de la pièce où elle c'était retrouvée.

Voilà le moment décisif : ses parents l'accepterait-il et surtout... Est-ce que tout ça était vrai ? Elle ne pouvait pas en être certaine mais elle frappa trois grands coups à la porte, elle ne s'attendait pas à une réponse mais patienta plus de cinq minutes interminable avant de recommencer.

« -Patientez ! Patientez s'il vous plait ! J'arrive tout de suite ! » S'exclama une voix féminine et sans doute d'une vieille personne : la gouvernante ou la femme de ménage, sans doute.

Lorsque la porte s'ouvrit, Essalia regarda brièvement l'intérieur puis la femme qui lui faisait face : une vieille dame habiller en servante : sa tenue était pourtant différente de celles qu'elle avait pu voir mais... Elle n'en avait pas vu beaucoup.

« -Que puis-je pour vous ? » Demanda le plus poliment possible la femme.

Essalia eu un long moment d'hésitation : elle aurait même pu dire qu'elle c'était tromper.. Mais devant l'insistance de la femme elle ne su que faire et se décida à répondre.
« -Je suis venue dans le but de rencontrer Celestia ! » Elle soupira un grand coup, elle avait parler extrêmement vite et n'était même pas sur que la femme eut compris.

« -A quel sujet je vous pris ? »

Essalia aurait du s'attendre à cette question et pourtant ! Elle ne savait plus quoi répondre : en fait, elle ne savait pas beaucoup de choses.
« -Dites lui seulement .. Le triste jour. »

La femme disparut alors, la porte se referma presque aussitôt pour se rouvrir que dix minutes plus tard... Essalia allait d'ailleurs partir, faute de patience.

« -Jeune fille ? On ma dit que vous vouliez me voir ? Entrez donc. »

Lorsque Essalia se tourna pour faire face à la jeune femme qui était en fait sa mère, elle la vit reculer d'un pas les mains tremblante : sa surprise était sans doute très grande... Revoir le visage de sa fille mais un peu vieilli devait être une épreuve.

« -Pa-Pardonnez moi ! Mais vous ressemblez tellement à ma fille... » La femme rapprocha lentement ses mains du visage de la jeune Essalia avant de reculer de nouveau : sa copie exacte.

Essalia savait que ça risquait de la brusquer, mais elle n'avait pas de temps à perdre !
« -Je ne lui ressemble pas, je suis votre fille, madame Celestia. »

Un rire nerveux.. C'est la seule chose par quoi répondit la jeune femme, puis les larmes aux yeux elle s'exclama :
« -Ce n'est pas drôle du tout ! Si c'est une blague, elle est de mauvais goût ! »

Mais... Allons à l'évidence, sa fille était morte il y a des années, elle devait être à peine remise et voilà qu'une fille lui ressemblant débarquait en ses lieux... Reprenant ses esprits, elle laissa la jeune Essalia entrer. Durant plus d'une heure, assise sur un canapé, elle lui raconta sa rencontre avec sa tante et tout ce qu'elle lui avait appris. C'est dans un câlin qu'elles pleurèrent toutes les larmes de leurs corps, heureuses de s'être retrouvée.

« -Toutes ses années... J'ai crû ma fille morte et voilà qu'aujourd'hui j'apprends que la fille morte était en fait... La fille d'une autre ? Tout ça est étrange mais... Je veux bien le croire. Celestia regardait la main de la jeune Essalia : elle avait la marque d'une brûlure. Et avec ça, je ne peux plus douter ! Tu t'es fait ça lorsque je te faisais ton gâteau d'anniversaire, quand tu étais petite. »

Essalia soupirait : elle aurait aimer s'en rappeler, mais elle ne pouvait pas pour l'instant, elle s'excusa.
« -Je ne me souvient de rien pour l'instant mais très bientôt tous mes souvenirs seront là ! Je m'excuse... Vraiment, je suis désolée. Je voulais vous demander, que signifie le '' A '' dans Essalia A. Onera ?»

Essalia regardait sa mère, un petit sourire heureux restait coller à ses lèvres et elle souriait beaucoup !

« -Le A... Il signifie Angel, c'était le nom de ta sœur morte à la naissance... Nous l'avons symboliquement mit dans ton prénom... Essalia Angel Onera. »

Essalia se releva, elle s'excusa de nouveau mais devait partir : toute façon, elles se retrouveraient un jour où l'autre, c'était certain ! Elle repartit alors, dans une dernière embrassade. A présent elle était Essalia A. Onera et non Essalia Dreawan.

Essalia remonta sur le cheval qui l'attendait devant la maison, faisant au revoir à sa mère d'un geste de bras. Elle repartit au galop mais... tout ne se déroula pas comme elle le voulu. En galopant, dans sa tête, raisonner une voix : une voix qui lui était familière...Une voix, sans visage.

« -Venge moi Essalia ! Ne crois-tu pas que ta vie à assez été mensonge pour permettre à des personnes d'en profiter ? Non, c'est inadmissible... Venge nous, Essalia. Pour l'adolescence perdu et tout ce que tes parents ont enduré ! La seule coupable c'est ma tante ! Tu sais ce qu'il te reste à faire.. »

Essalia n'était plus réellement maître d'elle même... Cette voix, bientôt accompagnée par un fantôme portant le même nom que la jeune Archer. Là voilà en route vers la plage et elle n'eut pas le temps d'atteindre celle-ci qu'en chemin elle retrouva la tante de Essalia alias Gladys. Elle se camoufla derrière un arbre, toujours sur son cheval. Attrapant son arc placer autour d'elle, elle banda la corde puis attrapa une flèche, la rebanda et encocha la flèche... Elle était prête à la tuer.

Visant la gorge de la femme qui regardait le ciel, fixe au milieu des feuilles mortes : morte comme elle le serait bientôt, elle décocha la flèche qui vint s'y planter après être partis dans un sifflement. La voix... Réapparut.

« -Merci, Essalia. Tu nous a venger. Tu es forte. Très forte... »
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