''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Rennaissance (PV terence)

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Ael Tiryan



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Ael Tiryan
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Race : Seirdan-Élu
Classe : Trappeur
Métier : cartographe et éclaireur
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Rennaissance (PV terence) _
MessageSujet: Rennaissance (PV terence)   Rennaissance (PV terence) EmptyLun 26 Nov 2012 - 21:29

Ce soir-là, Ael était parti boire un verre, le dernier de sa vie, car il allait mourir ce soir-là.

C’était un soir comme les autres, un soir qui ne laissait rien paraitre des évènements à suivre, il était dans une taverne, un vrai cloaque, en train de boire une bière qui n’avait d’attrait que l’alcool qu’elle pouvait contenir tellement le reste était mauvais. Mais le salaire de mercenaire à l’alliance n’est pas fameux, et lui avait besoin d’oublier ses soucis. Par quoi commencer ? Les anges ? Sa vie ratée ? Il avait tellement sur le cœur, mais tout ceci n’avait pas d’importance car il allait mourir, lui, et ses soucis.

Les odeurs de sueur et de crasse brulaient ses narines, mais il n’en avait cure. Il voulait juste qu’on le laisse en paix. C’était un habitué de l’endroit et de ses traines savates, aussi il était habitué à entendre les rires gras et les grosses voix alcoolisées de ses compagnons de beuverie. Lui n’avait pas l’humeur à rire, il avait l’alcool morose. Il leva les yeux vers le tavernier, avant de jeter des pièces de sa bourse sur le comptoir avant de lui faire un mouvement de tête pour dire « a plus tard »

Sauf qu’il n’y aurait pas de plus tard. Il sortit, libéré de la puanteur il prit une grande inspiration avant de regarder autour de lui dans la ruelle, un type en train de dormir sur mes pavés, un poivrot, et un aveugle. Rien ne change jamais à Madoras, il se mit en chemin, il dormait dans un dortoir froid de l’alliance et il n’était pas pressé, il n’entendit pas les pas de son assassin, il continue à marcher comme une poupée dirigée vers son destin par un marionnettiste.

Sauf qu’il n’y a pas de destin en Feleth, ni de marionnettiste et encore moins de vie après la mort, il n’y a que le silence, et le vide.

La suite arriva très rapidement, d’abord une douleur, violente, soudaine et aigue lui transperça les reins alors que l’acier froid de la lame taillait impitoyablement la chair de son dos, ses nerfs surexcités par la présence du couteau essayaient tant bien que mal de rapporter une information simple : Il venait de se faire poignarder.

Son corps se cabra comme pour s’éloigner de la lame alors que ses yeux se dilataient sous l’effet de la douleur. Il poussa un gémissement qui n’avait rien de noble avant de perdre son souffle. Mais ça n’était pas terminé, son agresseur le retourna avant de le pousser à terre, Ael tomba comme une poupée désarticulée avant de regarder avec incompréhension son meurtrier, un aveugle. Pas un ange, pas un vampire, mais un aveugle. Alors que ce dernier se pencha vers lui, il tenta de mettre sa main sur la poignée de son couteau avant d’être stoppé par un autre coup sous les cottes. Il se crispa a nouveau de douleur juste avant d’en recevoir un troisième. Alors que sa vision se brouillait, il porta la main sur le visage de l’aveugle pour attraper quelque chose, un morceau de tissu, sa main le serra une dernière fois avant de tomber inconscient. Sombrant vers les abysses de la mort.

Et voilà ma vie, fin de l’histoire, il ne vécut pas heureux, n’aura jamais eu d’enfants et encore moins de princesses. Ironique pas vrai ? L’on voit sa vie défiler devant ses yeux et tout ce que l’on peut apercevoir, ce n’est pas agréable. Je me suis retrouvé à flotter, au milieu des vagues de mon inconscient, engourdi, immobilisé, en train de mourir au milieu de mes pensées. J’avais organisé ma vie pour avoir une belle mort et me voilà, poignardé dans la rue et alors que mon esprit s’embrumait, une phrase me vint a l’esprit :


*Si tu as mis tout ce temps a planifier une belle mort, pourquoi ne l’as-tu pas planifier pour avoir une belle vie ?*

Et aucune réponse, car la triste vérité était là, j’avais loupé ma vie.

Fin de l’histoire….








Fin de l’histoire ?
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Terence Ripper



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Terence Ripper
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Rennaissance (PV terence) _
MessageSujet: Re: Rennaissance (PV terence)   Rennaissance (PV terence) EmptyMar 27 Nov 2012 - 13:07

La ruelle était presque déserte. Presque était le mot, bientôt elle le serait. L'homme se vidait lentement de son sang, sans que personne ne le remarque. Un pauvre mendiant qui ne manquera a personne. Son aura n'avait pas la plus belle couleur, mais au moins il en avait une. Mais il n'avait plus une goutte de sang, il avait besoin de sa peinture.

Il enfonça une nouvelle fois sa lame dans la gorge de l'homme. Le bocal placer sous la plaie il fit couler le liquide rouge à l'intérieur. Ses mains étaient visibles maintenant, gluants et dégoulinant de l'âme de ce garçon.

Tout ça était la faute de ses gosses, maudit gosse ! Il aurait dû les tuer, mais il ne le ferait jamais. Non il ne toucherait jamais à un enfant, on l'avait épargné lui, il n'avait pas le droit de tuer un enfant aussi coupable soit-il. Il lui arrivait bien sûr de vouloir les signé a blanc juste pour avoir une peinture aussi pure. Mais jamais il ne le ferait. Il ne pouvait pas.

Il caressa la lame avec son pouce, essuyant le sang. Il observa ensuite ses mains. Il les voyait, c'était tellement étrange de se voir. Il pouvait certes voir les auras, mais lui avait totalement disparu. C'est comme s'il était une coquille vide. Il n'avait peut-être aucune auras. Peut être n'était il personne.

Il se releva et remit le bocal dans son sac. Il frissonna. Il devait faire nuit, il n'en était pas certain, il ne savait jamais quel moment de la journée il était, mais il s'en fichait du moment qu'il pouvait dessiner. Il reprit en main le bâton qu'il utilisait en ville. Il était obligé de l'avoir avec lui, son monde était trop différent de la réalité, il ne savait jamais quelle taille avait vraiment ce qui l'entourait. Il commença à marcher de son pas tranquille. Depuis la perte de la vue, il avait appris qu'il ne fallait pas se presser il avait le temps. Il vivait à son propre rythme. Il entendit nettement le bruit de la taverne derrière laquelle il se trouvait puis de nouveau le calme. La ruelle était maintenant habitée par une nouvelle âme. Egaré celle-ci. Il l'observa de loin. Il aimait ce qu'il voyait, il aimait vraiment.

Un homme - encore, toujours des hommes - jeune comme il pouvait le deviner. Mince, son pas était léger, souple également, donc une victime rapide. Donc il fallait endormir sa conscience. Chose facile, qui se méfierait d'un aveugle ? Encore plus si celui-ci est un jeune garçon. Il continua a avancé, son pas de moins un moins marqué, il voulait tout lui voler. Le vider jusqu'à la dernière goûte de son essence vitale. Elle était belle cette aura. Elle n'avait pas de forme particulière, mais elle paraissait tellement chaleureuse. Jaune, un jaune lumineux, rayonnant, il le brûlait. Un véritable soleil. Mais il y avait également beaucoup de vert, un vert prairie. Et il y avait ce bleu nuit, aussi sombre que le ciel un soir d'orage. Il voulait le dessiner, il le voulait ! S'il devait le représenter ce serait certainement un petit coin de paradis. Cacher aux yeux de tous, un petit ruisseau coulant lentement, l'herbe qui vous invitait a s'y allonger et a s'y reposer. Le soleil brillant faisant doré la peau de l'endormi. Oui cette aura était douce, il aimait ce qu'elle représentait.

Il s’approcha de lui et serrant sa lame de toute ses force, assez pour blanchir ses jointure. Il trouvé ça un peu dommage quand même. Maintenant il était derrière lui et pouvait sentir les effleures de l’alcool sur lui. Il souri. Il le poignarda une première fois pour l’affaiblir, il le retourna pour que sa victime sache que ce garçon démuni de vision était dangereux. Il aimait les entendre pousser les petit cris de surprise ou juste un soupire qui marqué la fin. Il le poussa a terre et le chevaucha pour le poignardé une nouvelle fois, ivre d’une euphorie nouvelle. Qu’il aimait cette sensation, lorsque la vie de ça victime partait doucement sous lui, s’en était jouissif. Il planta la lame une dernière fois dans se corps soumit. Pourtant il leva la main vers lui et Térence sentit comme au ralenti son bandeau glisser de son visage. Sans il se senti nue. Prit de folie il se mit a rire, un rire fou, un rire a glacer le sang.

Il sentit le vent caresser son visage. Ses yeux grands ouverts le firent souffrir. Il ne ressemblaient plus a rien maintenant. Il passa lentement ses doigt souillaient de sang sur son visage. Ses paupières étaient atrophiées depuis plus de cinq ans. Il n’aimait pas imaginé combien son visage devait être laid. Ses doigts passèrent sur la brûlure qui lui barrer le visage. Encore aujourd’hui elle le faisait souffrir. Il grimaça.

- Hé bien, hé bien. Tu m’as vu, maintenant laisse moi te voir, que nous soyons quitte, puis je te viderai de son sang.

Il porta sa main droite sur le visage de l’homme. Il caressa la visage fin, dessinant de ses doigt chaque contour de se visage. Il était jeune lui aussi.

- Tu étais beau. Ton sang sera utilisé pour mes meilleures toiles.

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Rennaissance (PV terence)

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