Nom : RIPPER
Prénom : Terence
Rang : L'artiste aveugle

Âge :16 ans
Sexe :Homme, Bi

Race : Humain
Classe :Rôdeur
Métier : Il ne travaille pas vraiment, mais il lui arrive de peindre pour de l'argent
Croyances : Plus aucunes depuis longtemps
Groupe : Les Adorateurs de l’Arcane XIII
Équipement :

Terence n'est pas du genre à s'encombrer, il ne porte que de vielles guenilles qu'il trouve à droite à gauche. Ce qui est vraiment important pour lui c'est ce que contient son sac, des crayons, des carnets, des pinceaux et des bocaux remplis de sang. Ses poches sont-elles pleines de couteaux et fines lames tranchantes.

Talents de combat physique :

Terence a l'atout d'être rapide et très fluide dans ses mouvements de telle manière que lorsqu'il attaque quelqu'un ou qu'il évite un coup il n'a aucun mal. Néanmoins, il évite les combats multiples, car lors d'un combat, sa concentration doit être au maximum pour lire parfaitement l'aura de son adversaire.

Talents de magie :

Terence n'a pas vraiment de pouvoir, mais suite à la perte de ses yeux, il a commencé "revoir" mais il vit un monde sombre remplit de touche de couleurs.

Talents divers :

Son coup de crayons, grâce à ses outils spéciaux qu'il crée à partir de sang il peut discerner nettement ce qu'il dessine et peint. Et également son don de parole et son humour noir.

Pouvoirs particuliers : Aucun sauf sa vue

Apparence physique :

A quoi ressemble Térence ? C'est un jeune garçon pour commencer. La chose la plus importante chez lui est sûrement son regard, ou plutôt l'absence de regard. Térence est aveugle depuis un incendie, celui-ci lui a laissé une cicatrice qui barre tout son visage au niveau des yeux. Pour cacher cette monstruosité, Térence cache ses yeux sous un foulard noir. Noir comme ses cheveux aux reflets bleutés. Digne héritage de sa mère. Il a le visage fin également mais ses traits ne sont pas moins féminins. Térence n'est pas grand, dû à une sous alimentation durant toute son enfance. Néanmoins, son corps est finement musclé. Térence n'est pas du genre à s'embêter à s'habiller, souvent ses habits sont déchirés et tachés, mais lui s'en fiche. La chose à laquelle il fait le plus attention est son sac à dos, où il range tout son matériel à dessin. Il fait également attention à ses pantalons, à ce qu'ils aient de grandes poches pour y mettre ses lames finement aiguisées.

Caractère, personnalité : "La vie n'est pas un long fleuve tranquille...".

Non pour Terence la vie ce n'est pas cela, mais un jeu continu qui ne s'arrête qu'à la mort et dans les derniers instants de vie, dans le dernier souffle, nous revoyons toutes nos actions de jeu, voilà ce qu'est la vie pour Terence Ripper.

Petit, tout était différent, Terence était un enfant sage, docile, presque timide. Mais tout cela c'était avant. Son esprit ainsi que son cœur se brisèrent une première fois à la mort de sa famille, sous ses yeux. Puis il y avait eu l'orphelinat, triste lugubre et froid. Jusqu'au jour où il avait rencontré son âme sœur, un garçon de six ans son ainé et qui l'avait protégé de tout. Puis il y avait eu l'incendie et la perte de son protecteur, ami, mais surtout de ses yeux. Ce fut un coup dur pour lui. Pourtant, il ne fut pas totalement effondrer grâce à une vieille dame qui le sauva, mais cela ne dura qu'un temps également. La vieille femme mourut et il fut accusé du meurtre. Trois ans dans les cachots lui suffirent à perdre complètement la tête. Il commença lentement à entrer dans les méandres de la folie en parlant avec son ami perdu, lentement, doucement. Puis la douleur devint un jeu, la tristesse disparut et les sourires apparurent pour ne plus jamais quitter son visage.

Voir de nouveau ne l'aida pas plus, il perdit davantage pied et commença à tuer pour peindre ses œuvres. Tout n'était que couleur dans un monde de douleur.

Histoire :

Il détestait se souvenir, il haïssait devoir se rappeler, mais par moment il le devait. Par moment ils le hantaient et lui écoutait leurs paroles. Il écoutait leur rire d'antan, il sentait de nouveau leur présence, il se souvenait tout simplement.

La cheminée dégageait une douce chaleur qui réchauffait l'immense pièce dans laquelle se trouvait toute la famille. Le père dominait l'ensemble des membres présents, assit bien droit dans son siège en bois, un verre de vin dans une main, un livre dans l'autre. La mère elle se tenait à sa droite, sur un siège identique, son visage était doux et serein, ses mains s'activant sur sa broderie. Sur une grande table se tenait une jeune fille au visage de porcelaine et aux yeux de biche, elle lisait tranquillement un ouvrage en compagnie de son homologue masculin tout aussi beau qu'elle. De l'autre coté de la table se tenait élégamment allongé sur le banc un autre jeune homme qui somnolait tranquillement. Chacun ignorait le feu crépissant, pourtant devant l'immense antre ardent se trouvait un petit garçon qui était allongé de tout son long et qui dessinait tranquillement. L'enfant n'avait pas plus de quatre ans et abordait de longs cheveux bruns qu'il attachait en une queue de cheval. Ses yeux jaunes pétillaient de malice devant son dessin.
Ils étaient une famille heureuse.

- Où allons-nous ?

- Dans notre nouvelle maison

- Pourquoi ?

L'enfant qui venait de parler avait à peine cinq ans, ses yeux dorés lui donnaient un air sauvage. Il regardait sa sœur avec intensité la déstabilisant, ils se trouvaient dans une calèche qui les menait dans une nouvelle ville. Son père refusait de lui parler et sa mère ne disait plus rien depuis leur départ deux jours plus tôt. Alors, sa sœur s'occupait de lui avec tendresse.

La maison était grande et froide à ses yeux, il ne l'aimait pas. Et il y avait une drôle d'ambiance, son père était distant, sa mère triste et même ses frères semblaient en proie à une grande peur.

La nuit était sombre et glaciale et il régnait comme un mauvais présage. L'enfant ne dormait pas, il n'y arrivait pas mais n'osait pas bouger dans son lit jusqu'à ce qu'il entende du bruit. Tel une petite souris il se leva et erra dans le couloir à la recherche d'un membre de sa famille. Il tomba nez à nez devant une immense ombre, il n'eut pas le temps de dire un mot que quelqu'un se plaça devant lui. Il ferma les yeux et après avoir entendu un bruit sourd, il sentit quelque chose le recouvrir. Lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux il était couvert de sang, son frère aîné allongé devant lui et qui ne semblait pas vouloir se réveiller. Alors, il comprit et se mit à courir à la recherche de ses parents. Lorsqu'il entra dans la chambre il vit sa mère allongée dans le grand lit teinté de rouge, au pied de celui-ci gisait son père. L'enfant ne put pas retenir son dégoût et vomit tripe et boyaux. Lorsqu'il entendit un bruit derrière lui il se mit de nouveau à fuir, mais pas assez vite, il fut attrapé.

Il pleurait, il avait peur.

- Lâche-le !

- Quoi ?

- Ce n'est qu'un gosse, je ne tue pas les gosses

- Et j'en fais quoi moi alors ?

- Donne le moi !

Et avant que son agresseur ait pu répliquer, l'enfant se retrouvait dans les bras d'un autre homme. Il le porta durant de longues minutes avant de le déposer devant une porte. L'homme frappa à la porte et le laissa là, dans le noir devant une porte fermée, le pyjama en sang. Lorsque la porte s'ouvrit devant une vielle femme à l'air aigrit. La Madronne. Elle l'amena à l'intérieur et le lava, pas un instant il ne parla, se laissant faire. Elle lui passa des vêtements trop grands, puis lui donna un verre de lait.

- Qui es-tu toi ?

- Térence madame.

- Térence qui ?

- Ripper madame.

- Où est ta famille garçon ?

- Mort madame, du moins père, mère et Alonso

La femme l'observa avant de l'amener dans une grande pièce et de le mettre dans un des multiples lits.

Les jours qui suivirent Térence n'ouvrit pas la bouche une seule fois, les enfants l'ignorant. Néanmoins, un soir alors qu'il ne trouvait pas le sommeil, il rencontra dans l'un des lits voisins un jeune garçon beaucoup plus vieux. Ses cheveux blonds étaient aussi lumineux que le soleil. Térence trouva en lui un frère, Ael - car tel était son nom - était un garçon patient et gentil avec lui. Tout deux passaient la plupart du temps ensemble. Le jeune cartographe devenant son modèle Térence ne cessait pas de dessiner pour lui et il fallait le dire il était extrêmement doué.

Pourtant, tout à une fin, à ses douze ans l'orphelinat brûla. Tout le monde courait dans tous les sens et lui cherchait Ael, mais il ne le trouvait pas, il avait peur pour son ami et alors qui l'appelait il ne vit pas une poutre dévorée par les flammes tomber. Il sentit seulement ses yeux le brûler puis plus rien. Lorsqu'il se réveilla, il paniqua il avait beau ouvrir grand les yeux il ne voyait rien. Tout n'était qu'obscurité. Il marcha à tâtons dans les décombres de la maison et sortit dans la rue. Il marcha lentement à la recherche d'aide, mais personne ne l'écoutait.

Il erra ainsi deux jours entiers avant de tomber pour mort devant une maison. Lorsqu'il se réveilla de nouveau il était dans un lit. Il se leva et durant un instant il paniqua pour l'absence de vision.

- Bonjour garçon alors tu te sens mieux ?

La voix était mélodieuse et calme. Térence avait simplement envie de lui sourire. Ariette était une vieille femme qui avait vu son dernier fils l'abandonner quelques années plus tôt pour se marier, depuis elle vivait seule à la sortie de la ville. Térence resta avec lui plusieurs semaines, mais alors que tout semblait paisible, la femme mourut. Lorsque les gardes arrivèrent, il fut accusé du crime et jeté dans les cachots.

L'endroit était lugubre, les murs hurlaient à chaque minute du jour et de la nuit, les gardes n'hésitaient pas à violenter les prisonniers. La nourriture était un mets rare.

Térence resta enfermé trois ans dans les cachots humides, trois longues années. Au début il tenu bon, gardant l'espoir secret que quelqu'un aille le chercher - qu'Ael vienne le sauver, mais Ael était mort lui disait une petite voix au fond de lui - mais plus les jours avancer et plus ses espoirs disparaissaient. Peu à peu le silence et le manque de conversation lui fit perdre la tête. Il se retrouvait souvent à parler seul. La douleur était devenue amusante et la souffrance une simple caresse. Il aimait jouer sur les mots des gardes, aimait leur rendre les coups même s'il devait payer par la suite. Il voulait les faire souffrir.

Lorsqu'il sorti des cachots il commença par écouter. Il écouta les bruits de la ville, tout ce qui se disait, puis il se mit en quête de réponse. Un soir où les cachots étaient surpeuplés un homme qui partageait sa cellule lui parla d'être aux ailes d'oiseau et au pouvoir spécifique. Il lui conta nombreuses histoires sur leur pouvoir et lui dit que ses êtres pouvaient lui rendre la vue. Il chercha longtemps, mais fini néanmoins par trouver la réponse. Il trouva un homme qui lui promit la vue en échange de service. Térence accepta et rempli un contrat s'engageant à appartenir à l'homme durant un temps bien défini.

Après ça, ses souvenirs étaient flous, il se souvenait simplement s'être réveillé avec une douleur à la tête terrible, puis il avait « vue ». Tout était encore obscurité, pourtant des touches de couleur se dégageait. S'habituant à cet étrange phénomène bientôt son monde d'ombre s'éclaira. Bientôt tout ne fut que couleur. L'homme était introuvable. Pendant longtemps Térence ne comprit pas ce qu'il voyait avant qu'on ne lui explique. Il voyait les auras, il distinguait ce qui constituait une personne. Très vite il remarqua que le sang d'une personne avait une couleur unique et naturellement il commença à tuer pour le sang et il se remit à peindre pour lui. Si aux yeux des communs des mortels ses toiles se ressemblaient toutes, pour lui cela représentait des merveilles. Mais ça ne lui suffisait pas, il apprit à solidifier à faire de ce sang des crayons, ainsi il pouvait dessiner comme quelqu'un de normal, mais en rouge.

Térence était le roi, il se sentait plus libre que jamais. Mais tout à une fin et sa liberté en avait une également. Cela ce passa après le meurtre de trois catins, il avait à peine fini de mettre leur sang dans des bocaux qu'il arriva. Terence le reconnu à son odeur forte et à son aura. Même s'il ne l'avait jamais vu, il savait qui il était. Enfin pour l'un d'eux, mais les trois autres il n'en avait aucune idée.

- Tes yeux sont intéressants, gamin !

- Je dois vous remercier je crois pour cela.

- Donc tu sais qui je suis ?

- Je sais que vous êtes un demi-incapable, vous ne m'avait pas rendu mes yeux...

- Certes, mais ce que tu as est beaucoup mieux, surtout pour ... L'homme regarda les croquis sur le carnet de Terence et se mit à sourire. Surtout pour un artiste tel que toi.

- Certes, mais ce n'est pas ce que j'avais demandé.

L'homme sourit de nouveau, Terence ne le voyait pas, mais pouvait le deviner. Il le sentait. Il le savait. Il les invita à s'asseoir à même le sol et les écouta, car ils étaient là pour quelque chose. Ils lui expliquèrent d'où venait ses yeux "un don" soit disant, il les avait obtenus grâce aux pouvoirs occultes. Ils lui parlèrent des heures, lui expliquant qu'ils souhaitaient sa présence à leurs côtés, que ses yeux donnés par l'un des leurs, pourrait leur être utile. Il les écouta sagement, les dessinant, puis après de longues minutes acceptant juste pour pouvoir tuer et être rémunérai.

Il détestait se souvenir, il haïssait devoir se rappeler, mais par moment il le devait. Par moment ils le hantaient et lui les écoutait leurs paroles. Il écoutait leur rire d'antan, il sentait de nouveau leur présence, il se souvenait tout simplement. Il souriait calmement.





A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Le plus souvent possible

Comment avez-vous découvert le forum ? Ael m'a amené

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ?
Sombre



La ville. Endroit ou la vie palpite, ou tous s'embrasaient. Lieu continuellement bruyant. Lieu aux milles senteurs. Lui pour qui tout n'était que ténèbres. La première fois qu'il avait voulut voir et qu'il ne vit rien, il eut peur. Peur de ne pas savoir où il allait. Il avait entendu, il avait tout entendu, comme aujourd'hui il entendait tout.
Sur cette place il pouvait aisément entendre ces deux petites filles jouer à la poupée, l'une d'elle s'appelé Marjorie. Il entendait le ballon rouler sur le parvis des rues, entendait les cris des enfants et le son de leur pas de courses, il devinait facilement s’ils avaient ou non des chaussures aux pieds. Plus loin il y avait un joueur de flûte qui cherchait à gagner sa vie, deux jeunes femmes, nobles au vue des claquements de leurs talons venaient de lui donner une pièce. Il y avait plus loin un homme menaçant un autre de sa lame aiguisée. Il entendait tout autour de lui. Il 'voyait' tout sur cette place.
Il engouffra une sucrerie entre ses lèvres et se remit à travailler, il guettait une chose 'suspecte'. L'arcane avait trouvé en lui un guetteur hors norme. A l'aide de ses yeux il pouvait trouver les 'cibles' et ainsi leur tendre un piège, rarement seul pour le début vue qu'il n'était pas tailler pour le combat, mais par moment il pouvait agir librement. Il se mit à sourire, aujourd'hui il pouvait jouer comme un grand.

Hello !

Je te prie de nous excuser pour le temps d'attente avant la validation de ta fiche.

Un personnage intéressant.

Néanmoins, j'ai plusieurs petites choses à te demander.

Tout d'abord, il faut que ta fiche soit complète. Je te demande donc de remplir le "En ce qui vous concerne", ainsi que le "Test RP". Certes, ton histoire montre déjà ton écriture, mais ce qui nous intéresse aussi, c'est une véritable scène avec ton personnage, savoir comment tu le joues. Quelques lignes suffisent.

Ensuite, j'aimerais que tu relises ton histoire. Il y a plusieurs fautes de conjugaisons assez désagréables à la lecture, mais surtout ton début d'histoire baigne dans un anachronisme assez problématique. Tout d'abord, la "voiture", à moins d'être une calèche avec des chevaux, est bien sûr formellement proscrite. Mais plus largement, le tout baigne d'un confort qui parait un peu trop actuel. Feleth certes se situe dans un univers qui n'existe pas, mais il faut se rapporter à un univers moyenâgeux environ pour tater de l'ambiance. Aussi, les grands canapés, et d'autres choses ne collent pas trop au contexte. Ta famille peut avoir été aisée, cela s'expliquerait, mais ce qui me gène, c'est vraiment l'ambiance générale.

Quant à ton entrée dans l'Arcane XIII, j'imagine que les personnages de la fin en font partie. Il serait intéressant de rajouter quelques mots à ce sujet.

Pour ton personnage plus généralement, je ne vois rien à redire.

Je te laisse rectifier ce que j'ai pu demander :)

Fini,

Voila j'ai corrigé tous ce que tu me demander. La voiture bien sur je parlais de la calèche mais j'ai modifié également. Les fautes on étaient vérifier aussi. La seule chose que je demande est pour le dernier point, pour les personnage qui me parle de l'arcane. Je n'ai pas voulut trop les détaillé pour si un jour quelqu'un voulait en parler.

Tous semble maintenant cohérent.

Je te remercie pour les modifications que tu as apportées.

En ce qui me concerne, tout roule maintenant.


Je te souhaite beaucoup de plaisir parmi nous.

Que Feleth te garde.