Une fois dans sa chambre Jarred courra vers la porte fenêtre, horrifié par ce qu’elle avait vu ce soir elle avait besoin d’air frais. Le vent soufflait en petite rafale fraîche, le ciel était clair malgré les quelques nuages perdues. Jarred leva les yeux vers les étoiles étincelantes elle fixa d’abord celle qui brillait le plus et ensuite la plus terne. Dans sa tête celle sonna comme une évidence le terne, celle qui se fondait dans la nuit était Dolven, quand à la plus brillante c’était la sienne. A présent consciente et apaisé elle ferma les yeux et repensa à l’époque où elle jouait au temple, le sourire de ces parents lui amena des larmes qui coulèrent toutes seules.

Calmé elle ré ouvrit les yeux et baisa le regard sur une fenêtre du bas encore allumé, par ombre chinoise la silhouette de Dolven, se dessinait sur le rideau, elle ne savait pas ce qu’il fessait, ni quelle pièce s’était mais elle l’observa jusqu’à ce que la lumière s’éteignit. Une chaleur velu vint lui chatouiller les mollets, le Loir s’était réveiller et venait la consoler, elle se baisa et l’attrapa elle le caressa le temps d’aller à l’armoire dans laquelle une chemise de nuit en satin, couloir blanc cassé, l’attendait. Une fois sa toilette terminée elle alla directement se coucher, dans son grand lit, moelleux. La seule compagnie qu’elle eut se fut le Loir qui se glissa dans les couvertures et alla se recroqueviller au niveau de son cœur.
Elle passa un début de nuit horrible car elle fit 2 fois le même cauchemar et quand sonna les 3 heures du matin, elle tomba comme une pierre dans le pays merveilleux des rêves.

Le loir fut le premier de bout, il patienta 5 minutes puis il vint lui lécher le visage de sa petite langue, chaude, humide et rose. Alors qu’elle jouait avec Le loir, on frappa à la porte. Puis elle s’ouvrit et dans l’entre bâillement de la porte, le sourire aux lèvres, Dolven.

« Bonjour, belle endormie, alors bien dormie ? »

« Heum…oui très bien. … Merci….hum »

« Tant mieux ! Tiral va t’apporter le petit déjeuner, n’hésita pas à réclamer, surtout !... Et soit prête dans une heure ! »

Avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche son interlocuteur avait disparu et laissa place à Tiral avec un plateau plein à ra le bord. Des fruits exotiques, des fruits frais, des jus de tous les parfums, des thés, du café, du chocolat et une tonne de pâtisseries étaient à présent posé sur un plateau-lit. Le domestique disparut après avoir été certain que Jarred ne manquait de rien. Après un bon petit déjeuner, elle quitta le lit pour une bonne douche, se baladant une serviette autour d’elle, elle laissa la salle de bain pour sa chambre, or au même moment Tiral débarrassait les plateaux, situation gênante à évité. Remise de cette position elle abandonna sa robe de soirée moulante d’hier soir pour une tenue plus…approprié. Elle opta pour une chemise blanche, à la coupe près du corps et aux poignets serrer ; un gilet de barman cintré en Dain marron clair et aux boutons or ; et un pantalon d’hippisme beige clair et des bottes d’équitation noir.

Elle relava ses cheveux avec un chignon ébouriffé qui laissait échapper quelques mèches, qui tombait devant son visage. Pour ce qui est du maquillage elle misa simple, une touche de poudre pour unifier, du mascara et su crayon pour souligner et un rouge à lèvre framboise pour épurer le tout. Lorsque l’homme de maison vint Jarred finissait d’adresser une prière à la déesse.

Elle arriva au même moment que Dolven habiller également de circonstances mais toujours aussi élégant. elle lui adressa son plus amical sourire, elle voulait lui faire comprendre que rien n'avait changer, qu'elle allait bien. Le gentleman ouvrit la porte de la demeure, une brise rafraîchissante pénétra dans le hall et là devant les marches deux magnifiques montures attendaient avec le palefrenier. Une belle journée en perspective !

Une fois à cheval Jarred n’eut qu’a suivre Dolven qu’elle sentait particulièrement de bonne humeur, à travers les bois, il s’amusait à lui faire peur, collant dès fois son cheval contre le sien. Il lui racontait des histoires en tout genre, plus farfelues les unes que les autres qui l’a fessaient beaucoup rire. Une fois qu’ils arrivèrent au lac, Dolven redevint soudainement sérieux, ils cessèrent de galopés, et le conseiller déclara :

- Vous savez pourquoi j’aime ce lieu ? C’est parce que ce lac a été témoin de plusieurs conflits, minimes ou terribles. J’aime ce lieu parce qu’il me rappelle mon passé, et que je ne veux en aucun cas oublier les horreurs que j’ai vu, ai faites, ou même dont j’ai été victime. L’eau, symbole de vie et de destruction à la fois, est un équilibre précaire entre le bien et le mal, et c’est ce que j’admire.

Ils descendirent de cheval, Dolven marchait avec Jarred, tout en tenant sa monture, et lui dit :

- Vous savez vous battre Jarred ? Savez-vous vous défendre face au mal qui ronge ce monde ? Et surtout, vous pensez-vous capable de tout pour faire le pire, et ce, pour le bien de la société et des êtres qui vous sont chers ?

Effaré par la question Jarred s’arrêta, dévisagea Dolven qui s’était arrêté à son tour, ne sachant pas quoi dire Jarred balbutia un moment tant la surprise était grande. Voyant le visage triste et quelque peu crédule de Dolven, elle s’approcha de lui avec lenteur, approcha de la main qui tenait les rennes de son cheval, l’effleura et récupéra la longe. Elle détourna le visage, posant sa tête contre sa selle de cuir et réfléchi. Comment faire comprendre qu’elle mourait pour protégé ceux qui lui tenaient à protéger mais ils étaient déjà morts. Un rayon de lumière fit briller un métal, une lame plus précisément, caché dans une des besaces attaché à la selle. *Tiens s’est un bon moyen.*Alors sans perdre une minute elle empoigna le pommeau et répliqua :

« Je suis prête à tout, je n’ai plus rien à perdre. Pour ce qui est du combat s’est que suis un piètre combattante mais je pense que ça se régler !...Apprend moi ! »

Tout ceci dit sur un ton amusé, déterminé et défiant. La tête surprise de Dolven fit éclater de rire Jarred.

Jarred parlait fermement de son passé, affirmant être seul, prête à se battre pour les causes qui lui semblaient justes. C’est cette force de caractère qui plaisait à Dolven, il aimait les gens sûrs d’eux, il aimait les battants. Quand elle déclara ne pas très bien savoir se battre à l‘épée, le conseiller ria. Il s’approcha doucement de Jarred, et lui passa son épée. Se collant à elle, il posa délicatement sa main sur celle de la guérisseuse, puis approcha son visage de celui de la belle, en lui susurrant :

- Considère l’épée comme partie intégrante de ton corps, comme une extension de ton bras, indestructible et meurtrière. Manie là avec passion, c’est l’amour de la guerre, et le courage de guerrière qui te mèneront tout droit à la victoire.

Guidant sensuellement la main de Jarred, ce couple en pleine leçon de combat bougeait telle une danse, Dolven accompagnant les mouvements de Jarred. L’aube de la journée ne laissait encore que quelques rayons solaires transparaître à travers la l’air brumeux. Les papillons suivaient de leurs vols les deux individus, les chants d’oiseau suivaient le rythme de leurs pas. C’était tout bonnement magnifique à voir…

Dolven stoppa son cours, et se mit face à Jarred, caressant de sa main délicate le doux visage de la jeune femme. Il lui dit alors :

- La première fois que je t’ai vu, j’ai vu dans tes yeux la flamme épique ? Peu de personnes la possèdent, elle est symbole de courage et de force. Si je t’ai pris sous mon aile, c’est que j’ai besoin de toi. Je ferai de toi une puissante guerrière, une femme remarquable. Tu te demandes sans doute pourquoi ? Et bien cela fait un peu plus d’une journée qu’on se connaît, mais je te fais déjà confiance. Je suis un rebelle, je suis à la solde de Setsuna Hendenmark, et ton aide serait la bienvenue ma chère.

Reprenant son arme, il ajouta :

- Kaull est un tyran, il a tué de nombreux innocents, et ses capes blanches n’ont de cesse de perturber l’ordre des choses et de terrifier les populations. Aide-nous, je sais que ton cœur te fera faire le bon choix, ais-je tord ?

- La première fois que je t’ai vu, j’ai vu dans tes yeux la flamme épique ? Peu de personnes la possèdent, elle est symbole de courage et de force. Si je t’ai pris sous mon aile, c’est que j’ai besoin de toi. Je ferai de toi une puissante guerrière, une femme remarquable. Tu te demandes sans doute pourquoi ? Et bien cela fait un peu plus d’une journée qu’on se connaît, mais je te fais déjà confiance. Je suis un rebelle, je suis à la solde de Setsuna Hendenmark, et ton aide serait la bienvenue ma chère.

Reprenant son arme, il ajouta :

- Kaull est un tyran, il a tué de nombreux innocents, et ses capes blanches n’ont de cesse de perturber l’ordre des choses et de terrifier les populations. Aide-nous, je sais que ton cœur te fera faire le bon choix, ais-je tord ?

Jarred resta sans voix, s’écarta de Dolven de quelques pats assez pour pouvoir reprendre son souffle et réfléchir. Jamais eelle n’aurait imaginer qu’elle telle proposition lui serait faite et qui plus est venant de cet homme.

« Je…euh…je ne sais pas….s’est….il faut que je réfléchisse. »

Jarred fixa intensément les yeux rubis de son sauveur, que devait-elle faire ? Elle savait que le roi Kaull était ville, ces sbires des meurtriers et que Setsuna Hendenmark luttait contre eux. Mais cela représentait également tant de combats, de morts et de douleur. Elle ne connaissait que trop bien la douleur et le chagrin. En raide réflexion elle sentit cette chaleur nouvelle et compris quel était le chemin. Timidement, à voix base, comme si l’égo de ses paroles l’effrayait Jarred répondit :

« J’accepte de combattre à vos côtés car je connaît les ignominies du roi et de ces hommes. Le chemin sera difficile et pleins d’embouches mais je l’accepte. »

Elle sentit les grands bras fort de Dolven l’entourer, de ces yeux coulaient des larmes.
Les rayons du soleil éclairait notre couple d’un douce lumière matinale…