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Personnage

Nom : Rezard
Prénom : Ka’ahl
Rang : L’Immuable
Âge : 1 548 ans
Sexe : Masculin
Race : Syrinx
Classe : Guérisseur
Métier : Aucun
Croyances : Athé
Groupe : Clan du Héron. Lorsque vint le jour où Ka’ahl quitta le Vein pour rejoindre le monde du milieu son corps souffrait des retours de feu de la magie qui le maintenait en vie. Ayant plus d’un millénaire derrière lui, il s’aventura sur le monde du milieu en voyageant d’un bosquet à un autre. Lorsqu’un jour il trouva le bosquet parfait pour lui, il s’y installa. À son grand dam, il s’aperçut rapidement que le bosquet était habité par une bande d’hommes frusques et malades. Sachant que le temps ferait son œuvre, Ka’ahl commença à se nourrir de la Terre. Au fil des mois, les hommes de cette étrange tribu commencèrent à sentir en eux une nouvelle vitalité qu’ils n’avaient jamais connue. Plusieurs hommes se lancèrent dans la quête du bosquet à la recherche de ce nouveau pouvoir. Les ensorceleurs trouvèrent rapidement le filon de magie et restèrent ébahis devant l’être qui s’y tenait. Plusieurs se jetèrent au sol, d’autres reculèrent de frayeur, mais tous comprirent que leur guérison était due au syrinx. Lorsque les aventuriers du clan revinrent chez eux, ils convainquirent leurs familles de quitter les abords du bosquet pour s’enfoncer plus profondément dans les bois, toujours plus près de cette source magique. Le clan du Héron était né. Cinq familles dont la tâche était de veiller à l’intégrité du démon guérisseur. Grâce aux pouvoirs de l’homme-arbre, les hommes du clan pouvaient maintenant atteindre l’âge vénérable de 140 ans sans craindre la maladie. Mais le pouvoir du démon avait ses limites et les hommes devaient en payer le prix. Au fils des ans, ils devinrent muets et même avec une espérance de vie doublée, leur mort restait atroce et horriblement douloureuse. De plus, leurs vies se trouvèrent rapidement liées à la santé du bosquet ainsi qu’à leur proximité avec celui-ci. Dû à ces conditions, aucun membre du clan ne revit jamais le monde extérieur et personne ne tenta d’y retourner sachant qu’une mort certaine les attendait à l’orée des bois.

Équipement :

Un épais manteau noir comme l’ébène recouvre son corps squelettique. Toujours près de lui se trouve trois minces rapières qui n’ont jamais été ébréché en plusieurs siècles d’existence. Elles sont tous les trois faites d’un acier terne et sans vie. De plus, il a toujours à son côté un long et robuste bâton noueux qui semble aussi vieux que lui.

Talents de combat :

Dans son jeune âge, Ka’ahl était passé maître dans le maniement des armes d’estoc pour sa propre survie. Un style sauvage certes, mais efficace et rarement égalé par les êtres sauvages du Vein. Malheureusement, même si son corps se rappelle les moindres gestes de son style de combat, le temps poursuit son cours et ses ravages se font sentir. Vieux et épuisé, Ka’ahl a tout intérêt à ne pas éterniser les combats dans lesquels il s’engage. Malgré tout, ses coups restent puissants et sa volonté inébranlable.

Talents de magie :

Ce que le temps à fait perdre à son corps, il l’a compensé avec son esprit. Une intelligence et une sagesse intemporelle émanent de lui. Autodidacte et fuyant la mort, il a cherché son salut au travers la magie en se métamorphosant en catalyseur vivant pour celle-ci. Pour survivre au temps, il apprit à canaliser la magie de la terre et la magie noire, les jumelant pour parvenir à drainer le sol et le renforcer. Cette aptitude à non seulement pour effet de prolonger sa propre vie, mais elle affecte aussi tous les être vivants sur un gigantesque rayon d’action, l’influence de sa magie étant plus faible aux abords de son cercle d’effet. Devenant une seconde nature pour lui, cette magie s’exerce en permanence. À ses pieds, l’énergie est si puissante que le sol prend vie instantanément et où, quelque seconde plus tôt, il n’y avait que poussière, croissent maintenant de jeunes pousses. Malheureusement, cette magie est corrompue par la magie noire du Vein et si elle contribue à créer la vie, elle est aussi pour elle une constante source de corruption. Les hommes deviennent muets, certain aveugles. Les animaux deviennent plus agressifs, plus nerveux. Les bois se teignent d’une étrange souillure. Les dégâts occasionnés par cette magie ne sont pourtant pas permanents et il suffit d’un siècle pour que toute trace de corruption disparaisse. Ayant atteint un niveau de maîtrise extraordinaire de son art, L’immuable peux utiliser chaque être vivant comme un catalyseur de plus à sa magie, ce qui lui permet de lancer de puissants sorts de guérison. Sa seule limite est la mort qu’il ne peut renverser.

Talents divers :

Pouvoirs particuliers :

Ayant une grande expérience avec la magie de guérison, Ka’ahl peut produire de petites statuettes qu’il sculpte à même le bois le plus rare du bosquet où il se terre. C’est statuettes deviennent alors de grands catalyseurs de magie de la terre qui permettent d’augmenter la faciliter avec laquelle son propriétaire peut contrôler cette magie, mais comme tout objet en contact avec le syrinx, ces statuettes sont corrompues par la magie noire qui les habite, les rendant plus dommageable que bénéfique. Comprenant le danger que peuvent représenter ses objets, Ka’ahl a toujours fait en sorte de les rendre aussi souillés que possible pour affliger, même au plus puissant des démons, une douleur infinie et une folie virulente.

Apparence physique :

Syrinx de nature, Ka’ahl porte sur le flanc gauche une énorme cicatrice brunâtre représentant un chêne étirant ses rameaux sur le flanc de l’homme. Celui-ci, fendu en son center, abrite un olivier tortueux qui enfonce ses épines sous l’écorce du chêne. Grand et svelte, Ka’ahl fait dans les deux mètres cinquante. Si dans sa prime jeunesse son corps était celui d’un guerrier, le temps à fait son œuvre et celui-ci c’est décharné au point de ne plus être qu’une enveloppe squelettique où sa peau étirée et crevassée rappelle de l’écorce. Ses membres maigre, quoiqu’encore puissants, s’étirent en une parodie de branches et de racines. Ayant, au fil du temps, adopté une forme plus végétale qu’humaine à cause de la souillure, l’Immuable se cache toujours sous un long manteau à capuche qui le garde à l’abri des regards. Se déplaçant rarement, il reste dans son bosquet à puiser l’énergie du sol pour survivre. Jusqu’à ce jour, seuls les premiers aventuriers du bosquet, morts aujourd’hui, ont pu poser les yeux sur son visage sans en payer le prix.

Caractère, personnalité :

Patient et sage, l’Immuable se tient toujours sur ses gardes. Vestige de son passé dans le Vein, il garde en lui la perpétuelle crainte de se faire attaquer malgré la protection que lui offrent les gens du clan du Héron. La souillure, toujours présente dans son esprit, le lie à la Terre et aux Ombres de telle sorte qu’il est imprégné d’une crainte perpétuelle, celle de mourir. S’il sait prodiguer de bons conseils, il ne peut se croire lui même. Il est un paradoxe vivant d’invraisemblance et d’irrationalité. La vie terrienne l’intéresse autant que ne l’intéresserait un grain de poussière dans le vent, son attention n’étant dirigée que vers l’éther et les soins prodigué au bosquet. Parfois il consent à aider la petite humanité qui le supplie, mais sa compassion ayant beaucoup de limites, il se contente de laissez sa magie faire le travail naturellement.

Histoire :

Natif du monde du dessous, Ka’ahl Rezard ne garde aucuns souvenir de son premier siècle d’existence. Cette période très mouvementée fut pourtant pour lui le moment où tout ce mis en place. Durant ce siècle naquit sa peur chronique de la mort, ainsi que la plupart de ses instincts de survie. Atteignant le siècle, Ka’ahl vit sa vie se mettre à défiler devant lui. Le grand chêne sur son flanc semblait malade et commençait à flétrir. Pour survivre au mal qui le rongeait, il se lança tête première dans le royaume de la magie de la terre, emportant avec lui la souillure liée à la magie noire. Il chercha un remède jusqu’à sa découverte d’un arbre étrange. Noueux, tordu et épineux, cet arbre n’était autre qu’un olivier. Sondant la terre, il s’y enfonça grâce à la magie et parvint à se greffer l’essence même de ce nouveau bois. Portant en lui l’essence du chêne et de l’olivier, il savait sa vie rallongée de plusieurs siècles, mais la souillure le suivait toujours, renforçant son emprise sur lui à chaque décennie l’étouffant sous ses ombres monstrueuse et lui laissant un goût d’huile sur la langue. Il chercha un moyen de s’en débarrasser, mais n’y parvint jamais. Chaque utilisation consciente de la magie renforçait l’emprise qu’elle avait sur lui, mais sachant que son salut se trouvait au travers d’elle, il continua à explorer les voies quand finalement il parvint à jumeler la magie des démons et celle de la terre pour stopper l’avance de la souillure sur son corps. N’étant plus un réceptacle pour la souillure, il en devint le vaisseau, la transportant partout où le menaient ses pas. Il advint que l’influence de la corruption n’était que de plus en plus forte dans le royaume des démons et c’est alors qu’il prit la décision de s’exiler sur le monde du milieu. Il y parvint sans peine et voyage de longs siècles durant, fuyant les hommes et les guerres à la recherche d’un bosquet où personne n’oserait s’aventurer. Encore une fois il n’accomplis sa quête que plusieurs décennies plus tard, mais le jeu en valu la chandelle. Un immense bosquet gardé dans les montagnes. Il s’y installa en compagnie du clan du Héron. À ce moment il avait mille-cent-quarante-trois ans. Plusieurs génération de Hérons passèrent et son bosquet, aujourd’hui couvert par la souillure, resta son dernier refuge.

En
ce qui vous concerne

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ?

Tous les jours. (Il peut y avoir des cas d’exceptions vous en conviendrez.)

Comment avez-vous découvert le forum ?

Par les top sites.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ?

Personnellement j’adore l’apparence du forum et la division des sujets. Ce n’est pas le fouillis et j’aime
la place que vous laisser à l’imagination de chacun. Malgré tout, cette
souplesse me laisse perplexe, j’ai plutôt hâte de voir la suite.

Test-RP

La douce brise matinale charriait les horribles effluves de la décomposition d’une charogne de cerf attaquée par les microorganismes vivant sur le plancher forestier. Du ventre de la bête jaillissaient de longues côtes blanches, nettoyée par les charognards de la veille. Chaque lambeaux de chair avaient été littéralement arraché mettant à nu la douce moelle de l’os qui s’étirait doucement comme une vieille branche pour atteindre le soleil vermeille qui s’élevait à l’horizon. Le vieil Immuable continua sa marche dans la forêt, s’arrêtant de temps à autre pour reprendre un contact profond avec les ancêtres des bois. Lors de ses moments, il plaquait ses mains contre le sol et envoyait de nombreuses aiguilles de vie qui s’enfonçaient profondément dans la tendre peau des racines. Aussitôt, les aiguilles des pins devenaient plus radieuses et les feuilles plus radieuses. Les troncs pourrit reprenaient substance et les maladies s’éloignaient. Son pouvoir sur le bosquet était immense et celui-ci n’était autre que son immense jardin.

Cette longue marche qu’il s’imposait tous les jours lui permettait de garder le contact entre lui-même et la Terre qu’il chérissait. Cette terre dont-il se nourrissait, cette terre dont-il avait l’obligation de la survie. Il ne pouvait le nier, ni l’oublier. C’était grâce aux nombreux dons de la Grande Mère qu’il parvenait à survivre à son unique moyen de la défendre contre la souillure qu’il lui imposait était d’en prendre soin jusqu’à sa mort.

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