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Vaëlk Margym



Vaëlk's Theme

Personnage

Vaëlk a une longue épée et de multiples marionnettes pour ce qui est du combat. Il a également une sacoche en cuir contenant des plumes, de l'encre, un cahier de note et un registre qu'il ne quitte jamais. Il met aussi dedans une blague en cuir dans laquelle il range ses feuilles de khat.

Talents de combat :
Au combat rapproché, Vaëlk est moyen. Le demi-Syrinx sait se défendre mais préfère envoyer une de ses créations. Cependant, il dispose d'une longue épée constituée d'un manche de 50 centimètres en cuir et d'une longue lame irrégulière d'un mètre et édentée à la garde qu'il range dans son portail (cf histoire) et qu'il peut invoquer à sa guise.
Son style le plus courant est qu'une fois son ennemi affaibli et aux portes de la mort par ses créations, Vaëlk se rapproche de sa victime et le tue de ses propres mains.

Talents de magie :
Le demi-Syrinx a développé son art pendant des années au cœur du Vein. Il dispose d'une multitude de marionnettes qu'il range dans un portail parallèle grâce à un tatouage qu'un démon runique lui a fait.
Ses marionnettes lui sont reliées par des fils de magie invisibles à chacun de ses dix doigts. Par sa volonté et le contrôle de ses doigts, les marionnettes lui sont entièrement serviles. Elles ne disposent pas par ailleurs de volonté propre. Muette ou non, elles ne sont pas des personnes à part entière et si jamais elles parlent et qu'elles ont un minimum d'autonomie, on pourrait les comparer à des enfants de cinq ans dans leur comportement et leurs réactions.
Les marionnettes peuvent être constituées de n'importe quel matériaux et leur fabrication demande beaucoup de temps. Des formes animales à humaines en passant par des formes complètement démentes, de taille complètement variées, les créations n'ont de limite que l'imagination de leur maître. Le demi-syrinx en possède une vingtaine toute aussi différente les unes que les autres.
Vaëlk ne peut contrôler à la fois qu'une seule marionnette, en effet, le rôle de ses doigts étant primordial il ne pourrait pas en contrôler plus. S'il veut changer de création, il doit rompre ses liens avec celle sous son contrôle et faire ses liens avec celle qu'il veut.

Talents divers :

Vaëlk est très cultivé et peut s'adapter très facilement aux personnes.

Pouvoirs particuliers :
Son tatouage, fait par un démon, qui lui permet d'entreposer dans un portail, sorte de réalité parallèle, ses créations et objets précieux. Il peut ensuite les invoquer devant lui ou même directement dans sa main.

Vaëlk est plutôt petit en mesurant 1 mètre 70 et sa corpulence est normale. Nu, sa fine musculature se dessine nettement. Ses mains sont longues et le bout de ses doigts parfaitement manucuré.
Globalement, Vaëlk ressemble à un jeune humain d'une vingtaine d'année. Ses gestes sont coordonnées et calculés. Il fait très maîtrisé.
Son torse est entièrement tatoué par de grandes vagues ce qui lui permet d'espacer ses séjours en forêt pour remplir son énergie. La fleur de laquelle il vient est représentée sur son poignet.

Son visage est fin et lisse et sa peau est dorée, son teint virant presque au orange quand il y a du soleil. Son nez est rond et court et son menton assez pointu. Ses cheveux sont entre le brun et le auburn, ils sont mi-longs et en bataille.
Les yeux de Vaëlk sont oranges et son regard est perçant. Ses yeux sont peut être le seul signe distinctif qui montre qu'il n'est pas humain. Ils ont quelque chose de surnaturel.

Les vêtements de Vaëlk sont couramment simples. Il se vêtit le plus en souvent avec un pantalon en tissu d'une couleur assez sombre et d'une chemise en lin blanc. Il porte aussi des bottes lui arrivant à mi-mollet et qui sont fourrées. Pour les périodes les plus froides de l'année, Vaëlk dispose d'une grande cape marron en cuir de bovin dotée d'une capuche qui peut entièrement le recouvrir et qui est doublée à l'intérieur avec de la fourrure. Il porte toujours avec lui sa sacoche de cuir.

Vaëlk est un arriviste et égoïste confirmé. Tout ce qui lui est favorable, il le fait et ce sont ses intérêts qu'il sert avant tout. Hormis ses défauts, le demi-Syrinx est très cultivé et persévérant. Il est aussi très créatif, marionnettes oblige. Il est très déterminé et n'a pas de compassion pour les autres.
Son addiction au kath et les effets qui s'en suivent, le montre comme quelqu'un d'assez distant et décalé par rapport aux autres. Il n'a que très peu de considération pour les humains qui rentrent dans la norme et affectionne tout particulièrement tous les hors-la-loi.
Son adaptabilité lui permet de s'immiscer dans n'importe quelle catégorie sociale sans être dérangé.

Origines humaines

Du temps de la démocratie, une alchimiste d'une renommée incertaine dont le nom à été perdu par le temps voyait la fin de sa médiocre vie arriver. Elle n'avait rien accompli d'assez magistral dans sa vie pour avoir la renommée qu'elle aurait souhaité. Une journée, alors qu'elle rôdait en forêt à la recherche d'une plante pour satisfaire la commande d'un client anonyme afin de confectionner un élixir de vérité, elle fût soudainement assaillie par les images de sa pitoyable vie. Sa vie lui était montré comme inutile, comme stérile et son vœu le plus cher, à savoir engendrer un enfant, anéanti par la vieillesse.
Puis elle se réveilla dans un endroit qu'elle n'aurait jamais osé imaginer. Une forêt l'entourait, et la brume était omniprésente et elle ne voyait pas à deux mètres. Des images l'assaillirent encore et encore, si bien que le désespoir grandissant et sa peur lui firent commettre l'acte auquel elle était destiné. Elle transmuta son propre cœur en pierre afin d'en finir avec sa misérable vie. Seulement, dans cet endroit si étrange, cela ne se passa pas comme l'alchimiste aurait voulu. Son désespoir, ses sentiments d'échecs, de vie inachevée cumulés à la magie ambiante réalisèrent une transmutation unique. La vague d'énergie annihila tout ce qui se trouvait dans un périmètre de trois mètres autour de la pauvre femme, son propre corps compris. Une fois le cataclysme fini, soit une demi-seconde plus tard, il ne restait plus qu'au centre une fleur. Cette fleur était haute d'une vingtaine de centimètres, sa tige était d'un vert presque noir, ses feuilles pointues était grises irisée d'un rose pâle discret et le sommet de la fleur était un enchevêtrement d'une multitude de petits pétales d'une couleur de cuivre, presque rouge. Cette fleur irradiait. Elle était la dernière incarnation de l'alchimiste, une des multiples inventions du Vein ; elle était une fleur humaine.

Origines démoniaques

La fleur resta ainsi pendant quelques siècles au milieu du cercle de destruction dans laquelle elle avait été engendrée, l'immobilisme au plus profond de sa définition.
Oubliée du Vein, la magie corruptrice travailla la fleur humaine afin d'en faire un syrinx. Vaëlk naquit donc d'une fleur humaine et de la magie du Monde du Dessous. De l'humain, il n'avait que l'apparence et l'adaptabilité ; tout le reste était démoniaque chez lui. Ce demi-Syrinx erra dans la forêt noire pendant une vingtaine d'année cherchant le savoir et l'influence partout où il le pouvait. C'est à partir de ses multiples connaissances qu'il développa son don de marionnettiste. Il expérimenta tout ce qu'il put avec les autres démons, torturant les plus faibles pour s'exercer et tirant profit des plus forts que lui. Sa condition de syrinx le laissant mourir à petit feu s'il ne se régénérait pas régulièrement, Vaëlk s'allia avec un démon runique qui lui tatoua sur son corps des vagues, l'élément d'eau étant l'affinité particulière des Syrinx, qui constituaient une sorte de réservoir permettant de constituer un stock d'énergie vitale supplémentaire pour le demi-syrinx. Cela lui permet d'y avoir recours lorsqu'il est en manque de cette énergie et qu'il ne peut pas se rendre dans une forêt aussitôt. Un symbole lui fut tatoué également sur son torse, à droite, ce qui lui permet de ne pas transporter ses multiples marionnettes. En effet, ce symbole renvoie à un portail où Vaëlk peut entreposer ses créations et les invoquer devant lui ; un héritage de semblant de transmutation retrouvé de l'alchimiste qui devint la fleur autrefois.
Après plus de 70 ans d'arrivisme, Vaëlk se lassa du Vein et de ses relations chaotico-démoniaques. Il se rendit donc sur Feleth et se fit passer pour un humain ordinaire, ou presque.

Feleth, une terre de sang et de commerce

Feleth était pour le demi-Syrinx une vaste aire de jeu. Il était fasciné par ce monde du milieu. Lui qui n'avait connu qu'un monde obscur, il découvrait un monde teinté de différences, torturé entre le bien et le mal. Au début, Vaëlk fréquenta les hauts-lieux de la connaissance felethienne afin qu'il ne soit pas pris au dépourvu dans ce nouveau monde. Ensuite, Vaëlk, fidèle à ses vieilles habitudes, se laissa dériver d'une opportunité à une autre pour gagner en richesse et en influence, la clef de la réussite dans ce monde gris, n'hésitant pas à verser le sang de temps à autre car c'était bien utile et qu'il adorait le faire. Finalement, le demi-Syrinx devint négociant pour tout le secteur criminel allant de l'achat de l'aiguille à coudre aux plans des armes de siège de l'ennemi.
Feleth apporta son démon au demi-Syrinx. En effet, le khat – qui est un arbuste dont ses feuilles ont un effet stimulant et euphorisant une fois mâchée – est le produit felethien qu'il affectionne le plus.
Repéré récemment par la Confrérie des Ombres pour ses agissements de négociant, Vaëlk les a rejoint et leur donne un appui financier, matériel et de main d’œuvre important.

Le port de Beolan. Cela faisait longtemps que Vaëlk n'y avait pas remis les pieds, mais quand on doit s'y rendre pour des affaires, on se devait de ne pas réfléchir, surtout quand cette affaire pouvait rapporter gros. Il avait rendez-vous avec un humain près du port et il était en retard et il détestait ça. Le crépuscule arrivait et le vent se leva.
Machinalement, il prit dans sa sacoche une feuille de khat qu'il mâcha avec délectation. Ce goût familier et subtil l'envoyait plus loin que des réalités aussi basses que la ponctualité.
Lorsque l'humain arriva, Vaëlk était en pleine rêverie. L'homme était petit et rondelet avec une voix grasse et semblait avoir une trentaine d'années.

« Erhm … vous devez être Vaëlk Margym n'est-ce pas ? »

« Ouais. »

La brièveté de la réponse surprit le grassouillet qui bafouilla avant de répondre.

« Euuh … euuuh … j'ai, ici, ce que vous désirez acheter. »

Sans un mot, Vaëlk lui fit signe de lui montrer. L'homme hocha la tête et sortit d'un des replis de son manteau un coffret en bois. Il l'ouvrit et montra le contenant au demi-Syrinx. Huit fioles d'un liquide bleuâtre irradiaient d'une lueur malsaine dans la pénombre. L'homme le referma et attendit une réaction de l'acheteur potentiel.

« Donne moi le coffret. »

L'homme le lui tendit et dit en bredouillant : « Et l'argent en échange ? Mon maître veut la somme que ces objets méritent, vous savez il a mis du temps à les fabriquer ... »

Vaëlk éclata de rire lui arracha le coffret des mains et d'un mouvement de l'index une silhouette désarticulée jaillit sur le flan droit de l'homme et l’éviscéra. L'homme tomba à terre en essayant de presser sa plaie béante.

« Je remercie et apprécie grandement le travail de ton maître, humain. »

Et avant que l'homme n'ouvrit la bouche, un mouvement d'annulaire plus tard l'homme était mort. Vaëlk prit soin de ranger correctement le coffret dans sa sacoche et ordonna à sa marionnette de lancer le corps sans vie dans l'eau.

Quelques jours plus tard à Venill, le marionnettiste remit le coffret à ses acheteurs, deux assassins de la Confrérie des Ombres en échange d'une somme rondelette.
Finalement, Vaëlk se dit qu'il faudrait qu'il retourne plus souvent faire des affaires à Beotan, et il porta de nouveau une feuille de khat à sa bouche.