''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)

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Samaël Amarth



________________

Samaël Amarth
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Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Rôdeur
Métier : Chasseur de prime
Croyances : En sa quatrième personnalité ... Mais on l'attend toujours
Groupe : L'Alliance

Âge : 80 ans

Messages : 12


En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) _
MessageSujet: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyMar 31 Juil 2012 - 3:42

Voyage. Ça colle au corps et à l’esprit, vous entraîne au-delà des montagnes, par delà les forêts, à la rencontre des océans ; pour des raisons souvent sombres et inconscientes.
Un peu comme la folie. Encore que le voyage ne résiste souvent pas à la pluie. Il nous abandonne et coule comme une vieille peinture qui ne résiste pas à l’eau.
La folie elle n’a que faire de deux ou trois gouttes de pluie, même si elle préfère un ou deux litres de bière. Bien que ceci est plus dut au corps, avide de boissons, qu’à l’esprit, le plus fou soit-il. Encore que la boisson peut altérer l’esprit plus que le corps. Créant donc ainsi une dépendance aussi bien au niveau du corps que de l’esprit et une folie. Hors la folie alcoolique ce différencie de la folie de par le fait quelle nécessite une privation de boissons … Ou une trop forte abondance dans la même nuit. La folie pure elle en revanche ne nécessite rien d’autre quelle même.

Et à l’instar de la folie, ce récit ne nécessite aucunement une telle démonstration, des plus déplacée au vus de la suite de l’aventure. Abandonnons donc un instant nos problèmes philosophiques et retrouvons notre héros … Dans une taverne …

Il est important de rappeler que Samaël et son compagnon, d’un style et d’une étrangeté toute singulière qui lui plaisait particulièrement, avait traversée une bonne partie de Feleth. Rappelons encore pour ceux qui aurait une mémoire plus courte, qu’ils viennent d’un petit village des plaines, au nom si terrible qu’il vous sectionnerait les cordes vocales et vous arracherait la langue rien que de le prononcer. Dans le cas où il existerait une sorte de personne possédant une mémoire aux capacités encore plus limitées, il est possible de rappeler qu’ils avaient vécus deux évènements particulièrement terribles. Le premier, le plus minime, consistait en une attaque bandit, qu’ils avaient su gérer et juguler grâce à une coopération des plus professionnelles. Le second, et le plus tragique, avait été l’assèchement de la taverne du pauvre village, d’où leur migration.
Un rappel des évènements plus vieux pourrait être possible, s’adressant alors à une catégorie de personne aux capacités mémorielles si peu développées qu’on en arrive à se poser une question au pouvoir de destruction immense : Alzheimer ?

Donc cette migration qui les poussa à voyager en direction de Madorass : la cité aux tavernes jamais vides, où l’alcool se trouve au fond des puits, où les navires voguent sur des mers de bière, même si la cité ne comporte aucuns ports
Le choix de cette cité fut donc une évidence pour nos deux joyeux soiffard, voir même une décision prise par leur inconscient, à la quête du liquide si précieux à laquelle leur existence et pitoyablement enchaînée.

La traversée du pays ne fut pas des plus simples ni des plus tranquilles. A maintes reprises Samaël et Maverdave furent agressés : Animaux sauvages, bandits, créatures de l’ombres, éléments déchainés … Bien heureusement tout sommeil a une fin et Samaël avait prit l’excellente habitude depuis son plus jeune âge de toujours sortir vivant de ses cauchemards.
Les deux hommes, enfin plutôt l’homme et les quatre autres bâtards, firent plus ample connaissance durant leur périple. Leurs journées étaient rythmées par de longues discussion philosophiques comme le nombre de nain nécessaire pour creuser un tunnel de 28m dans du granit en deux jours ou encore quelle est la cadence des battements d'ailes d'une hirondelle, en aillant au préalable convenus s’il s’agissait d’une hirondelle équatoriale ou méridionale. Et de temps à autre leur marche était bercée par les douces et incompréhensibles poésies de Samanum.

Il fallut presque deux semaines de marche pour rallier les deux lieux, amenant les deux compères dans un état de soif extrême mais également de fatigue avancé. Il est important de rappeler que Samaël ne porte aucune chaussure, et 2 semaines de voyages à travers champs et forêts pied nus, ça use les souliers !
Maverdave avait d’ailleurs trouvé intéressant de transposer les jérémiades de Samaël en chanson, mais abandonna bien vite le projet après avoir essuyé une journée de harcèlement par jets de glands et autre châtaignes.
Et sachez d’ailleurs à ce sujet que le plus dur n’est pas de les lancer mais de les ramasser !

Madorass est une cité des plus captivante, enivrante, et dont il est facile de tomber amoureux et de si installer. Elle recèle nombres de merveilles, couve un nombre incalculable de secrets et de complots, possède une culture propre, un langage particulier, un art qui n’a d’égal nulle part ailleurs. Son architecture imposante et forte fait d’elle une cité forteresse, siégeant royalement dans les plaines. Les tentacules de ses quartiers s’étendent et s’étendent encore, semblant ne connaître aucune limite à leur propagation, accueillant toujours une population plus hétéroclite, plus importante.
Le joyau de la cité n’est autre que l’arène. Siège de la violence et de l’art brut et bestial qu’est le combat. On y célèbre la mise à mort, la colère, la sauvagerie ; mais aussi le courage, l’adresse, la vigueur, la force. Cette attraction pour la foule vient leur offrir la bestialité qu’elle ne peut s’offrir, soulageant le peuple d’un Mal qui empêcherait le bon fonctionnement de Madorass mais l’existence même pur et simple de la cité.
Tant de merveilles y sont à découvrir, tant de vies seraient nécessaire pour la connaître dans son intégralité, tant de passions y sont nés et mortes.
Tant de choses que loupèrent Samaël et Maverdave, totalement beurrés au fond de la taverne la plus crasseuse de la cité.

La chose que Samaël préférait chez Maverdave n’était pas sa résistance à l’alcool, qui était aussi pitoyable que celle de Samaël, bien que ce dernier soit 4 personnes dans le même corps. Ce n’était pas non plus son inventivité à trouver les excuses les plus extraordinairement farfelues pour pourvoir s’échapper de la taverne sans avoir à payer leur dette faramineuse au taulier. C’était encore moins la vivacité de ses sens, toujours en alerte malgré la forte dose d’alcool, leur permettant d’échapper aux gardes de la cité les recherchant. Non, rien de tout ceci n’était ce que préférait Samaël chez Maverdave. Ce qu’il adorait vraiment chez cet homme c’était sa capacité à l’emmener sauver les demoiselles en détresse en total état d’ébriété, alors qu’eux même étaient déjà en bonne détresse !

Sortant de la taverne en courant et en faisant des bulles, les deux soulards essayèrent le plus possible de s’éloigner avant que le tavernier, hurlant à la mort, à la garde et au voleur, ne rameute toute les garnisons de la ville. Leur déchéance ne s’estompa pas durant leur folle course au travers des rues et de la foule. Bousculant plusieurs personnes, fauchant les étalages, trébuchant dans les flaques et faisant plusieurs fois la rencontre brutal d’odieux poteaux refusant de s’écarter pour les laisser passer, Samaël et Maverdave tentaient de sortir de la ville.
Car s’ils avaient juste refusé de payer leur note cela aurait put passer. Les taverniers y sont souvent confrontés. En revanche il est plus rare de tomber sur deux fous qui cherchent à couper les cheveux de tout le personnel et de toute la clientèle ; décident d’en faire un joli feu de joie capillaire ; s’amusent à sauter par-dessus, détruisant au passage tout le mobilier ; puis incendient littéralement l’établissement avant de s’enfuir.
Voila les quelques raisons futiles pour lesquels nos deux héros tentaient de s’enfuir de la cité.

La suite du récit aurait put être d’une banalité des plus normale. Fuir, décuver devant les remparts, se vomir dessus, dormir dehors, se faire arrêter le lendemain matin, finir une bonne partie de l’année au cachot.

Mais la suite du récit ne fut pas d’une banalité des plus normales.
Arrivant aux abords de la porte de la cité, les deux hommes firent une pause. Courir à la base c’est fatiguant, mais courir bourré c’est pire parce que ça donne envie de vomir. Plein de boue et à moitié trempés par de la bière, ils s’adossèrent au mur d’enceinte de la ville et tentèrent de récupérer leurs esprits mais aussi leurs estomacs.
Leurs respirations haletantes les empêchèrent de se parler, leurs jambes tremblantes les empêchèrent de continuer de courir. Ils étaient littéralement cloués au sol.

Samaël commençait à piquer du nez quand soudain une gerbe d’eau l’éclaboussa, et le réveilla avec une violence pour le moins très fraîche ! Il releva rapidement la tête pour observer deux gars très rustique, dague à la main courir après une svelte et belle jeune femme. Maverdave avait également observé la chose. Une lueur passa dans ses yeux, il se releva en un bond, attrapa Samaël par le bras, le releva avec une force incroyable pour quelqu’un sous l’emprise de l’alcool et lui dit du plus sérieusement qu’il put :

-" Il faut qu’on l’aide."

Samaël n’était pas, de prime abord, en total accord avec cette idée. Bien que la galanterie et le courage exige une tel action, Samaël lui était plus réservé. Une foule d’arguments négatifs commençaient à s’agglutiner dans son esprit et il était bien décidé à en faire par à Maverdave pour le convaincre de se rassoir et de laisser leurs amies les bières partir gentiment. Mais dans une maladresse d’une rare perfidie, la cape de Samaël c’était accroché à la ceinture de Maverdave.
La conséquence fut que Samaël se retrouva emporté par l’élan chevaleresque de son ami.

Une course folle commença durant laquelle Samaël tenta du mieux qu’il put de se séparer de son ami. Courant comme un dératé, une fois en arrière, une fois en avant , puis encore une fois sur le côté, sautant par-dessus ce que Maverdave esquivait, se prenant parfois ce que son amis arrivait lui à éviter, roulant par terre … Tel fut cette course effrénée qui amena les deux preux chevalier au devant des deux malfrats. Enfin … Maverdave en premier.
Samaël, lui, ne s’étant pas du tout rendu compte qu’ils étaient arrivés à destination, continua à courir droit devant lui. Enfin plutôt droit derrière lui, même s’il s’avère qu’il était de trois quart tourné vers … Bref.
Emporté par son élan il heurta de plein fouet les deux malfrats, les envoyant violemment au sol, et les neutralisant au passage.

Ainsi, tel fut le spectacle qui s’offrit à l’elfe, plus que surprise d'un tel changement de situation :

Un homme bien vêtu, enlevant son chapeau et s’inclinant en se présentant :

- "Maverdave Mc’Olan, luthier mercenaire."

Et un homme-déchet au sol, sur deux gaillards dans les pommes, aux habits de cuir déchiquetés, enroulés dans sa grande cape, déclarant le regard vide :

-" Je suis l’annonciateur des vagues de l’aurore. Aucune arme n’est maître de sa traîtrise, car tel le vol du corbeau en est plombé. Vas ! Cage au trois pieds ! Voyage car carnage, sans âge ni bagage, ne partage. Moi baron, moi véhémente décadence."

Tel fut les mots qui sortirent de la bouche de Samanum, prenant une fois de plus le contrôle au mauvais moment !
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En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) _
MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyMer 1 Aoû 2012 - 4:37

Un pas, une perte d'équilibre. Deuxième pas et troisième pas, elle tenait sur ses jambes, cette minuscule petite chose marchait déjà. Le sourire aux lèvres de sa famille la faisait également sourire, sans que la petite chose ne sache pourquoi. C'est Kivan qui s'approcha et la souleva, l'empêchant de tomber une troisième fois. Elle ne parlait pas encore ou seulement quelques bruits incompréhensible. Bientôt, ce bébé pourra s'exprimer.

"Dix mois et tu marches déjà, rapide."

**
Le temps de la vengeance avait sonné, le temps des vraies explications, le temps où sa famille reposerait enfin en paix et elle aussi. Mais avant tout ça, avant de rencontrer l'homme qui avait détruit sa vie, avant de lui ôter la vie, peu importe la manière. Il faudrait savoir où il se trouve, où cette infâme personne pouvait vivre. Le monde est vaste, très vaste et ses plus grandes chances de trouver des informations étaient probablement dans Madorass, la plus grande ville de ces terres, là où potentiellement elle avait toutes les chances de glaner un maximum de renseignements. Tout cela Larynda le savait, mais elle rechignait à se diriger vers la ville, déjà qu'elle détestait le bruit de Beolan alors la capitale du Royaume... Il fallait qu'elle prenne sur soi, elle avait suffisamment attendu et son aversion pour les cités ne devait pas interférer. Prenant la direction de Madorass, elle commença son voyage, il lui faudrait plusieurs semaines pour atteindre la ville. Un voyage qui se déroula presque sans problème, des hommes avaient bien essayé de l'attaquer, sans vraiment de succès. L'elfe s'en était débarrassé très vite et sans grande difficulté, à part ce simple fait, rien ne l'avait dérangé. L'ombre de la ville se dessinait devant ses yeux, le soleil commençait déjà à descendre, elle ne put retenir une exclamation en voyant la grandeur de la Madorass. À côté Beolan était une misérable et petite ville, impossible, c'est le seul mot qui vint dans la tête de l'archère. Une chose aussi grande, était-ce possible qu'autre chose que des hommes l'aient construite ?

Peu importe la réponse à ces questions, Larynda semblait excédé par cette journée, enfin elle pourrait dormir sans se soucier de sa sécurité. Partir en voyage seule est une chose risquée pour ça, dormir d'un seul oeil n'est pas très reposant. Même si plus le voyage durait, plus son sommeil était lourd, finissant presque ses nuits. Plus rien ne hantait ses rêves, plus rien ne pouvait l'empêcher de fermer les yeux comme elle voulait. Approchant de la porte de la capitale, un garde la regarda d'un oeil très mauvais sans rien dire. Larynda le regarda pendant quelques secondes, il ne semblait décidément pas prêt à parler, haussant les épaules, elle entra dans la ville. Elle sentait toujours le regard de l'homme dans son dos, cela se réglerait plus tard, pour le moment, direction la taverne. Boire de la bière n'était pas quelque chose qu'elle aimait, mais pour glaner des informations, c'était le meilleur endroit, surtout avec des hommes éméchés par cette boisson au goût horrible. Cela faisait quelques secondes qu'elle était rentrée dans la taverne et elle voulait déjà sortir. Le brouhaha lui attaqua les oreilles, comment était-ce possible de parler aussi fort et aussi longtemps. L'elfe prit place à une table vide et y déposa plusieurs pièces d'or, c'était le meilleur moyen d'attirer les voleurs et c'est ce qu'elle voulait, une main vint se glisser au-dessus des pièces, elle l'attrapa vivement et commença à tordre le poignet de l'homme.

"Va voir ailleurs si mes pièces y sont pitoyable humain."

Massant son poignet, l'homme lui cracha sur le visage, ce n'était pas surprenant étant donnée la manière dont l'elfe l'avait traité. Même si la première personne en faute c'était lui et non elle. Larynda avait appris à se montrer ferme avec les rebut de cette espèce, on ne peut pas être douce avec tout le monde et son objectif principal n'était pas de se faire des amis. S'essuyant le visage, elle regarda l'homme partir, les pièces se trouvaient toujours sur la table. Visiblement le traitement infligé à cet homme semblait avoir calmé tout le monde ici présent. Quelques minutes passèrent et un homme encapuchonné vint s'asseoir juste en face de l'archère. Il fit sortir la pointe de son arme de sa longue manche, montrant à son interlocutrice qu'il n'était pas là pour quelques pièces d'or inutile.

"Vous faites quoi là, vous pensez trouver quoi ici en laissant vos pièces ici ?"

"Des informations ! Je recherche une personne en particulier et c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas avoir à poser des questions à des imbéciles."

"Qui recherchez-vous ? Je connais du monde ici, je peux vous aider, moyennant finance bien entendu."

"Je ne peux pas vous décrire cette personne, sachez seulement qu'elle me ressemble énormément, nous sommes liés après tout."

Sur ces mots, elle jeta sa bourse sur la table et en sortit plusieurs pièces. L'être devant elle s'en empara et partit s'occuper de sa tâche, Larynda n'avait même pas vu à quoi il ressemblait cacher derrière sa capuche. Comment ferait-il pour la retrouver ? Visiblement ces détails ne le préoccupaient pas, qu'importe, il avait son argent, cela lui suffisait pour faire son travail. L'elfe sortit bien vite de la taverne, d'autant que deux hommes commençaient à devenir vraiment bruyant, c'était beaucoup trop pour ses oreilles. Fermant la porte, le calme revint, elle soupira et commença à marcher sans réel but. La nuit régnait dans le ciel, depuis peu car, en elle n'avait pas l'impression d'être resté des heures dans la taverne et il faisait jour quand elle était rentrée. Elle commença à peine à marcher qu'une main toucha son épaule, se retournant, elle vit une grande main s'approchait de son visage, qui finalement lui heurta la joue. Lâchant un cri, elle recula de quelques pas sous la puissance de la gifle, reconnaissant le garde de tout à l'heure. À peine le temps de se remettre de ses émotions, qu'un deuxième homme apparut derrière elle et l'agrippa pour l'empêcher de bouger. Lançant sa tête en arrière, elle heurta celle du malfrat, le faisant lâché prise par la même occasion. L'archère commença à s'enfuir dans les ruelles, la fatigue accumulée l'empêchait de se battre à deux contre un, c'était trop risqué. Impossible de savoir depuis combien de temps elle courait, respirant difficilement, elle s'arrêta quelques secondes pour retrouver son souffle. N'empêche c'était une étrange ville, à peine arrivé qu'on l'attaquait déjà. Ses poursuivants se trouvaient désormais près d'elle, dégainant sa dague, elle essaierait tant bien que mal de se défendre, mais sa course l'en empêcha. Très vite, un homme l'avait désarmé alors que l'autre la frappa au ventre. Le souffle coupé, elle s'écroula au sol, ça ne pouvait pas finir de cette manière. Non, assurément, car c'est à ce moment que deux hommes étranges vinrent heurter ses agresseurs.

"Maverdave Mc’Olan, luthier mercenaire."

C'est sous ce nom qu'un homme qui avait dû mal à tenir sur jambes se présenta, il tenait un autre homme par sa ceinture. Ce ne devait pas être fait exprès étant donné l'état dans lequel se trouvait le deuxième homme, il semblait étrange autant par son physique que par sa façon de parler.

"Je suis l’annonciateur des vagues de l’aurore. Aucune arme n’est maître de sa traîtrise, car tel le vol du corbeau en est plombé. Vas ! Cage au trois pieds ! Voyage car carnage, sans âge ni bagage, ne partage. Moi baron, moi véhémente décadence."

Larynda ne pouvait juger l'autre homme, elle n'arrivait même à retrouver son souffle, alors levé les yeux pour le voir... Elle voyait seulement ses jambes tremblaient, essayant de prononcer quelques paroles, elle s'effondra au sol, inconsciente. La fatigue accumulée à ce coup au ventre avait eu raison de son endurance.
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Maverdave Mc'Olan

Luthier/Mercenaire

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Maverdave Mc'Olan
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Race : Humain
Classe : Roublard
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MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 15:36

- Cinq cent mètre sans souliers,
Ca use, Ca use !
Cinq cent mètres sans souliers,
Ca use les doigts de pieds !

Aïe ! Bordel lâches ces châtaignes Sam !


*
Cheminant, cheminot, sur le chemin des choix, les deux chenapans se chamaillaient la châtaigne sans chagrin. Et bullant et buvant sans bave, ils bravaient en balance les boluviale binatelle du Belial ?
... Son frère est complètement cinglé
*

Maverdave pouvait envisager que plusieurs personnes occupassent le même corps, mais que l’une d’entre elles ait un raisonnement sans queues ni tête le dépassait complètement. Cela dit, le voyage se passait plutôt bien. Entre saccage de tavernes, mélodie lancinante à la flute et poésie incomp ... Spéciale de Samanum, Maverdave ne s’ennuyait pas. C’était la première fois qu’il se liait un tant soit peu avec quelqu’un, et comme par hasard c’était un démon, et fou furieux, et alcoolique ...

Ca allait lui changer des passants philosophes. Pourtant il se sentait relativement détendu en compagnie du dénommé Samaël. Peut être parce qu’il tenait encore moins bien l’alcool que lui. L’épisode musclé avec les bandits c’était assez bien finis ... pour eux.


Il est en effet assez peu fréquent d’affronter dans la même journée, une pénurie de bière, une cuite, une gueule de bois, une bataille de taverne et un troll. Et pourtant nos deux soiffards avaient brillamment réussit à survire à l’épreuve. Sur le chemin qui les menait à Madorass (capitale de la bière) il avait trouvé un jeu amusant. L’un disait ce qu’il faisait, et l’autre répétait en ajoutant ce que lui faisait. L’idée aurait put être amusante. Mais ils décidèrent d’arrêter le jeu lors de la huitième partie :

-
Je marche pendant que tu marche pendant que je marche pendant que tu marche pendant que je marche pendant que tu marche pendant que je marche pendant que tu marche pendant que je marche pendant que tu marche pendant que je marche pendant que tu marche pendant que je marche ... on arrête ?
-
Ouais ...

Enfin, après des jours et des jours de marches, nos deux joyeux drilles avaient enfin réussit à mettre le pied à Madorass la belle. A peine assaillit par les effluves exotiques des marchés et des boutiques, Maverdave et Sam c’était mit en quête de l’objet le plus recherché des aventuriers : la Taverne ! Maverdave avait écris bon nombre de chansons, et plus encore de poème, mais si il en était un dont il était très fier, c’était celui qui parlait des tavernes :

-
Ô établissement de bois et de pierres !
Toi qui te dresse palpitant et fier !
En ton sein, l’être comblé s’endort !
Il goute, enivré, a ton précieux liquide d’or !

Brassé par des bras sûr et musclé !
Le nectar nous enivre, boisson nacré !
Au pays de Morphet où s’étendent les rêves !
Sur les rivages oniriques, je repose sur la grève !

Lieu d’aventures aux antipodes du terne !
Usé et fourbu tu sais nous reposer !
Tu deviens souvent notre deuxième foyer !
Et tous rêvent de retourner à la Taverne !


Poème qu’il avait, bien entendu, écris à jeun. Et, attablé avec Samaël dans une taverne mal famé au fin fond de Madorass, avec les rebuts de la société, les riches anxieux et aventureux, et tous le reste, resté à jeun n’était pas son but premier. Une bière, deux bières ... Non honnêtement je ne veux pas encombrer le récit de toutes les boissons alcoolisées que Maverdave avait bien put ingurgiter. Sachez qu’elles furent un nombre supérieurs à cinq pintes, et inférieur à trente-six. La suite était un peu confuse dans la tête de Maverdave. Il avait vaguement souvenir d’un refus de payé :

-
Pourquoi devrais-je payer toutes ses bières alors que mes pintes sont vides ?! C’est un scandale ! Nous partons comme un prince.

Maverdave prouva donc à tous les clients de la taverne, que les princes sortent d’un endroit en coupant les cheveux de toutes les personnes qui s’y trouvent, puis y mettent le feu en criant comme des possédés. Ils furent bien évidemment poursuivis par la plupart des gardes du coin, et par le patron de la taverne, qui, étrangement, semblé un tantinet agacé de voir son établissement prendre feu. Courant à perdre haleine dans les ruelles crasseuse de Madorass, ils parvinrent à perdre leurs poursuivants en se perdant eux-mêmes aux grès du bon vouloir de leurs esprit troublés par les brumes de l’alcool.
S’arrêtant un moment contre le mur d’une maison, et essayant de reprendre souffle, Maverdave avait réussit l’exploit (de nombreuses fois répétés par la suite) de se dégriser lui-même. Apercevant du coin de l’œil un éclair vert poursuivit par deux gardes au souffle rauque, le luthier saisit en un instant l’enjeu de la poursuite : le mignon fessier de l’éclair vert.
Saisissant son courage et deux mains et Sam dans la troisième, il déclara avec la voix froide et calculatrice si caractéristique du chevalier servant :

-
Il faut qu’on l’aide !

Malgré les protestations avinées de Sam, qui sortaient de sa bouche en un flot de borborygmes incompréhensible, Maverdave s’élança à la poursuite des gardes qui poursuivait la jeune elfe. Heureusement, son estomac eut la bonne idée de tenir la distance, et la distance, celle de ne pas être trop longue. Arrivant enfin sur le lieu du combat, Maverdave dégaina son épée courte et se mit en garde. Il para un premier coup, et se baissa pour en éviter un second. Mais il eu la surprise de voir qu’un marteau vin t frapper la tempe don son adversaire. Et se relevant pour voir d’où provenait le coup, il fut entrainé en arrière par un poids agrippant sa ceinture.
Le poids n’était autre que Samaël, qui projeté vers les deux assaillants de la belle en détresse, arriva à libérer sa cape qui était pris dans la ceinture du luthier, et alla s’écrouler sur les deux gardes qui furent ainsi totalement neutralisé. S’époussetant, essuyant son épée et la rangeant au fourreau, Maverdave se présenter à l’elfe.

-
Maverdave Mc’Olan, luthier mercenaire !

Et il regarda incrédule, l’elfe tomber dans les pommes tandis que Samanum récitait une poésie tellement incompréhensible que je vous en dispenserez bien volontiers ... ce que je fais d’ailleurs faire. En voyant l’elfe tomber dans les pommes, l’esprit tortueux de Mave, fit instinctivement le rapprochement avec un troll et un objet pointu.

*
Pourquoi je pense à ça moi ?*

Attrapant prenant l’elfe par un bras, et glissant le sien autour de ses épaules, Maverdave donna de grand coup de pied dans la botte de Sam ... de Sam. Et lui désigna une ruelle débouchant sur un entrepôt à première vu vide. Sentant des gouttes de pluies s’écraser sur son chapeau, il lui expliqua calmement :

-
Bouge ton cul sinon on va se faire saucer !

Quelques laborieuses minutes plus tard, Maverdave installait la jeune femme sur des sac de farine, et déposait son cache poussière sur elle. S’asseyant dos à un madrier, Maverdave alluma sa pipe et tira une bouffée dessus avant de s’adresser à Samaël.

-
Décidément, à croire qu’à chaque fois qu’on boit un peu il nous arrive des trucs intéressant ! la prochaine fois, fait en sorte qu’on tombe sur un vieux qui nous lègue sa fortune ...
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Samaël Amarth



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Samaël Amarth
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MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 23:43

La course effrénée, les deux gusses au sol, qui amortirent sa chute. Tout était bien parti dans ce sauvetage d’une jeune et joli elfe. Malgré son arrivée au sol désastreuse et son état alcoolique avancé, Samaël comptait bien rattraper la chose en faisant auprès de l’elfe une excellente présentation. Mais c’était sans compter Samanum …

Grâce à cet empaffé « d’artiste », ils se retrouvaient maintenant avec une elfe évanouie sur les bras, dans un hangar miteux.
Ils avaient trouvés le lieu à la hâte. Ils désiraient juste ce mettre à l’abri de la pluie qui commençait à les assaillir. Tournant au hasard des rues, une grande ouverture dans une paroi leur avait ouvert les bras. L’endroit était sombre, et il fallut du temps au deux amis pour que leurs visions s’habituent. Ils découvrirent que l’endroit était assez grand, ouvert au quatre vents et aux quatre pluie également. La vieille toiture était pleine de trous, parsemant sa haute et inquiétante obscurité d’ouvertures grises. De nombreuses lattes du toit pendaient dangereusement à l’intérieur, ayant fait tomber ça et là des tuiles.
La pluie ruisselait des plaies béantes de l’abri, coulant le long des poutres et des poteaux en les faisant moisir ; ou tombant directement au sol, formant de grandes flaques de boue.
L’endroit abritait quelques rares denrées : un tas de planches de bois au fond, des briques proches de l’entrée et un gros tas de sac de farine bien caché derrière un bric à brac de meubles pourrissant assez hétéroclites.
C’est sur ce tas qui semblait confortable que Maverdave posa délicatement la longue-oreille en la recouvrant de son cache-poussière, faisant s’enfuir plusieurs colonies de rats.

Les deux compères s’installèrent face à face, assis contre deux poteaux. Maverdave sortit sa pipe et la bourra avant de l’allumer et de se délecter du délice tu tabac. Samaël sortit de son alcoolémie et se bourra le crâne avec le plus de bon raisonnement qu’il put avant de profiter des délices d’une réflexion … plus ou moins saine.

Sortant de ses pensées, Samaël entendit la remarque de Mave :

- "Décidément, à croire qu’à chaque fois qu’on boit un peu il nous arrive des trucs intéressant ! La prochaine fois, fait en sorte qu’on tombe sur un vieux qui nous lègue sa fortune ..."

Ce à quoi notre héros répondit :

- "C’est effectivement un détail troublant, mais je te rappel que ce n’est pas moi qui c’est mit à courir après une elfe pour la sauver ! J’étais absolument contre et j’aurais pu t’exposer mes nombreux arguments si tu n’étais pas partis comme un fou ! Parce que je te rappel que c’est mon rôle ça."

Son ami ne pipa pas un seul mot, préférant piper sa pipe, ce qui dans une logique des plus radical, est parfaitement cohérent.

Samaël essaya se récupérer ses esprits. Alors qu’ils étaient venus ici pour fêter leur séparation et repartir chacun de leur côté pour vivre leur vie, ils s’étaient embarqué dans ce que l’instinct de Samaël sentait être une grande et longue aventure.
Encore qu’ils pourraient abandonner l’elfe et la laisser seul ici.

Non impensable.
Bien sur que si, il venait de le faire.
Certes mais irréalisable.
En vertus de quoi ? Il suffisait de ce lever et de partir très loin en oubliant tout !
Mais bien sur que non ?!! Il ne pouvait décemment pas laisser comme ça au milieu d’un hangar miteux une personne qu’il avait aidé !
Ah ? Pourquoi ? De toute manière l’elfe ne se souviendrait surement pas d’eux, et puis avec Maverdave il avait prévus de ce quitter alors pas de problème !

(Petit aparté dans cette réflexion qui va durer et s’amplifier, pour signaler que Samaël c’était mit à parler tout haut dans son raisonnement. Son compagnon, toujours assit avec la pipe, le regardait d’un œil amusé et ne perdait pas une seule miette de son monologue. L’elfe … Elle était toujours avec ses pommes juteuses)

- "Bien sur qu’on avait prévus de se quitter et que la longue-oreille ne se souviendras surement de rien ! Mais c’est juste une entrave très grave à la galanterie que d’abandonner la longue-oreille ici. Et puis qui sais, elle va peut être encore se faire agresser !

- La galanterie tu l’as bien envoyé se faire coudre un poncho tout à l’heure !

- Oui mais c’était tout à l’heure et j’étais bourré !

- Parce que tu l’es plus peut-être ?

- Pas le moins du monde ! Je suis tout à fait environ presque à moitié plus pas trop à jeun ! Et c’est pour ça que je vais aider cette demoiselle.

- Mais tu ne peux pas supporter les elfes !

- Ah bon ?

- Mais oui !

- Mais ce n’est pas la première que je rencontre ?

- Si pourquoi ?

- Alors on ne sait pas si je peux les supporter ou non.

- Oui c’est juste.

- Donc j’ai gagné et je vais rester et aider cette elfe !

- Oh puis fais donc ce que tu veux de toute façon nous sommes la même personne !"


Samaël lâcha un rire tonitruant et démoniaque, seul, debout sous la pluie, dans un silence des plus total. Se sentant observé, il tourna vivement la tête vers Maverdave, qu’il surprit entrain de rire le plus discrètement possible.

- "Aurais-tu la moindre remarque à me faire mon cher saoulard ? s’enquit Samaël.


- C’est toujours aussi compliqué pour toi de prendre une décision ? l’interrogea t’il amusé.

- Là ça c’est avéré plutôt facile je n’avais que moi-même à convaincre. Mais cela peut devenir plus dur si mes frères décident de ... "

C’est à l’évocation de cette fraternité que les deux autres personnalités de Samaël décidèrent de s’exprimer.
Maverdave en profita pour allez voir comment allait la jeune elfe.

- En parlant de tes frères j’aimerais bien que tu ne les oublies pas ! intervint avec hargne Samarcande.


- Nan Samarcande ce n’est pas le moment là ! se plaignit Samaël.

- Ce n’est jamais le moment Samaël mais sache que Samanum et moi on aimerait bien que tu nous explique certaines choses

- Ah parce que l’autre truffe de poète il veut causer aussi ?!!!


Maverdave revint vers Samaël avec une espèce de drôle de grimace, en faisant des gestes bizarres

- Oui ! répondit Samarcande. Et je te prie de croire qu’il n’est pas content !


- Mais qu’est-ce que j’ai fais moi ? Pourquoi vous vous acharnez sur moi comme ça ? se plaignit Samaël

Se dernier regarda Maverdave s’en comprendre.
Puis soudain, il vit derrière Maverdave que l’elfe venait de se réveiller et les scrutait, au moment où Samanum prit la parole :

- Il ne se peut que mensonge et ... Falaises ! Tel est la damnation de .... POUR USUL ! La gloire n’est que vertus de la recherche intense du noir désir submergé sous l’ordre des arbres vertueux.

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En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) _
MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyDim 12 Aoû 2012 - 23:44

"Tu devrais lui apprendre à se défendre."

"Maintenant, est-ce bien le moment ?"

Sa mère releva une manche de son vêtement pour montrer une trace de morsure, elle lui indiqua qu'à 17 ans, un chien l'avait mordu et que complètement paniquée, elle n'avait rien fait pour se défendre. Alors, si on pouvait éviter ce genre de déboire à sa fille, le plus tôt serait le mieux. Après un échange de regard bienveillant, Kivan appela sa soeur qui tranquillement adossé à un arbre, vint le voir en poussant un soupir. Que voulait-il encore.

**
Voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas rêvé et il fallait que des cauchemars viennent la hanter. Ce n'était pas simplement une démone l'embrassant qui la dérangeait cette fois, c'était une nuit qu'elle avait vécue et qu'elle s'était repassé en tête des centaines de fois. Mais à ce moment précis, c'était bien plus horrible que la simple réalité. Le seul changement par rapport à cette horrible journée était que son père l'avait traîné depuis la forêt jusqu'à Madorass. Elle respirait à peine et ses vêtements déchiraient ne pouvait guère la protéger, son corps étaient parsemés de coupures et d'hématomes. Mise à part les blessures que lui infligeait le voyage, l'être abjecte qui la traînait se défouler sur elle à chaque moment de pause. Ils avaient bien croisé du monde pendant le trajet, mais personne ne s'était arrêté, peut-être trouvaient-ils ça normal. Après tout, l'elfe ressemblait juste à une esclave maltraité. Lorsqu'ils arrivèrent devant les portes de la capitale du royaume, son père la jeta violemment contre la porte, lui brisant les os du bras au passage. Elle hurla de douleur, elle avait jusqu'ici tout supporté en silence, mais les blessures osseuses sont trop importantes pour être supporter en silence. En guise de réponse, son père la frappa au ventre, plusieurs craquements se firent entendre. Cette fois, c'est toute la cage thoracique qui se brisa, détruisant ses poumons et l'empêchant de respirer. Il l'abandonna là et entra sans un même regard, la laissant mourir.

C'est à cet instant que Larynda se réveilla, le front couvert de sueur, elle ne souffrait pas. Hormis une légère douleur au ventre dû au coup qu'elle avait reçu. Ouf, tout ceci n'était qu'un rêve, un épouvantable rêve. Tournant les yeux, elle se trouvait dans un endroit clos, elle entendait les gouttes claquaient sur un toit en bois. Il y avait quelques trous dans le toit, mais pas au-dessus d'elle. Adossée à des sacs de farine, elle se releva et aperçut ses affaires à côtés. Quelle délicate attention, on lui avait retiré sa ceinture pour ne pas que la dague, ni son sac d'or ne la gêne pendant qu'elle était évanouie. Replaçant ce qui lui appartenait autour de sa taille, elle entendit d'étranges paroles :


- Il ne se peut que mensonge et ... Falaises ! Tel est la damnation de .... POUR USUL ! La gloire n’est que vertus de la recherche intense du noir désir submergé sous l’ordre des arbres vertueux.

C'était un charabia sans nom et elle ne s'en occupa pas plus que ça, regardant tour à tour les deux hommes en face d'elle, elle se souvint vaguement de l'homme qui parlait étrangement, tandis qu'elle reconnaissait le bas du pantalon de l'autre. Ainsi c'était eux qui l'avait aidé, il y a bien longtemps qu'on lui avait sauvé la vie et elle espérait que plus jamais cela n'arriverait, mais ce qui est fait est fait. Détournant les yeux, elle ramassa son arc et joua un temps avec la corde, sous le regard amusé des deux hommes, Larynda s'assurait simplement que c'était bien le sien. Portant la main à sa ceinture, elle décrocha la bourse et l'ouvrit. Relevant la tête, ses yeux exprimaient la surprise et l'incompréhension.

"Pourquoi m'avoir aidée ? Ce n'était apparemment pas pour l'or puisque vous ne m'avez rien volé et à ce que je vois ce n'est pas non plus pour que je vous divertisse, sinon je n'aurais pas pu récupérer mes armes si facilement. Bien que je ne comprenne pas pourquoi votre geste, je tiens à vous remercier."

L'elfe n'attendait aucune réponse, elle les avait remerciés et cela suffisait amplement, elle n'était pas là pour se faire des connaissances, mais l'homme qu'elle avait payé n'aurait sans doute aucune information avant demain si ce n'est plusieurs jours. Cependant dormir s'avéra impossible, le souvenir de son rêve lui revenait sans cesse en mémoire, c'était tellement horrible qu'elle tremblait de tout son corps. Mais cela ne faisait qu'accentuer la haine qu'elle éprouvait envers son père et les deux hommes étaient encore là après tout, même si elle était épuisée et effrayée, dormir dans ces conditions étaient hors de question. Soudainement elle dégaina et regarda son reflet à travers la lame, elle pleurait, des larmes de haine, le jour qu'elle attendait depuis vingt-quatre années s'approchait à grands pas. Levant les yeux de son arme, elle vit le visage d'un des deux hommes tout près du sien. Surprise, Larynda recula un peu avant de ranger de ranger sa dague dans son fourreau, prouvant qu'elle ne souhaitait pas lui faire de mal. Il la regarde étrangement amusé, se contentant d'affronter son regard, l'elfe ne bougea plus, attendant de savoir ce qu'on lui voulait.
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Maverdave Mc'Olan

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MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyVen 17 Aoû 2012 - 23:06

- C’est toujours aussi compliqué pour toi de prendre une décision ?

Samaël comme à son habitude, se prenait encore la tête avec lui-même pour savoir si oui où non il allait faire une chose qui, au final, finirait par se faire quand même. Maverdave secoua la tête et rembourra sa pipe. Il aspira goulûment la fumée et souffla un rond parfait, qui s’élança entre les poutres de la grange, bien vite suivit par des volutes de fumée bleu. Perdu dans ses pensées, Maverdave se mit à divaguer, largement aidé par l’herbe à pipe. Sa principale préoccupation concernait (comme tout le monde) l’argent. En effet, son stock de départ commençait à s’épuiser, et piller des pillards n’était pas une activité très ... rentable. Il pouvait peut être essayé de monter un magasin de lutherie en attendant, mais il faudrait d’abord qu’il trouve de l’argent en travaillant. Il grimaça à cette seule perspective. Travailler ? Finalement piller des pillards était une bonne option.

Mais alors que Samaël s’échauffait vraiment, Maverdave aperçut du coin de l’œil un remuement. Eteignant sa pipe, il s’approcha de Samaël et lui enjoignit de se taire. A première vue, leur protégée reprenait ses esprits. Elle avait l’air assez troublé par le fait qu’ils aient eu un minimum d’attention et qu’ils se soient comportés sans cruauté. *Etrange* avait pensé Maverdave.
Maverdave se rapprocha un peu de la demoiselle et ouvrit la bouche pour parler. A ce moment précis se déroula trois choses. La première, fut d’une importance capitale, les deux autres un peu moins. Tout d’abord, un coup de pied magistral vint défoncer une des portes de la grange, dans laquelle les trois aventuriers s’étaient réfugiés. A la suite de quoi un juron se fit entendre, mettant en corrélation un pied et « l’abruti de connard de merde de salaud qui a fait cette putain de connerie de porte en bois de merde ». Enfin, la troisième chose fut l’irruption dans la grange de neuf hommes, d’une taille respectable ... Bien que l’un d’entre eux soit petit, et surtout, armés. Je ne veux, bien entendus, pas dire par là que les autres ne l’étaient pas.

Non, en fait ce que je veux dire c’est qu’ils étaient tous armé et de grande taille sauf un qui était petit. Voilà ! C’est pas compliqué à comprendre quand même ! Zut à la fin ! Si vous n’êtes pas content vous n’avez qu’à faire mon boulot à ma place ! Je ne dis plus rien moi !
Ah bah oui hein ! Fait le malin, fait malin ! Quand même ... moi je suis là je raconte l’Histoire de Feleth depuis l’apparition du Vein, et un petit merdeux vient me contre dire ? Bon tu t’excuses ? Parfait ! Je reprends.

Les neufs hommes (dont un de petite taille) entrèrent dans la pièce et se mirent à encercler consciencieusement le petit groupe que formaient l’elfe, Samaël et Maverdave. Jetant des regards à la dérobé à Samaël pour lui enjoindre de sortir discrètement son épée, de se replier vers l’arrière et de commencer la tactique de Mithrandir, consistant a attaquer le chef de groupe, puis à se replier pendant que Maverdave ferait diversion et ainsi de suite. Mais en bougeant les sourcils, les lèvres et le mentons, Maverdave ne réussit qu’à éternuer. Dégainant à son tour, il s’enquit prudemment, et fort civilement, de la présence de ces gentleman ainsi équipé dans ce dépôt de grains à première vue abandonné, où lui, et ses camarades, avait pris place pour se reposer après quelques mésaventures :

-Qu’est ce vous foutez là ?


Pour toute réponse, il eut le droit à un coup d’estoc. Puis un coup de taille, et caetera et caetera, enfin bref d’un ennuie mortel et c’est le cas de le dire. Après des assauts incessants de salauds Sumériens saltimbanques et systématiquement symétrique dans leurs assauts, Maverdave entendit Samanum réciter un ‘‘poème’’ avant de voir Samaël se mettre à luire complètement, et à prendre un visage plus grandiose et royale que de coutûme.

-Albâtre utridescent ! Dans la mélancolie chaton grandeur ! Que vole les purpurine, table, incandescent ! Que voila ta et non ! Candeur de la magnificence exacerbée du volumétrage malhabile des anciens taémonostase dépendant tubulaire luminescent ! Et le voilà ! Lui que c’est lui !
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Samaël Amarth



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En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) _
MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptySam 18 Aoû 2012 - 17:44

Les grimaces, les signes de Maverdave en direction de l’elfe.
Samaël ne comprit que trop tard ce que son ami voulait lui montrer.
Samanum prit le contrôle du corps et fit étalage, au milieu de ce sombre hangar, de sa dernière création :

- "Il ne se peut que mensonge et ... Falaises ! Tel est la damnation de .... POUR USUL ! La gloire n’est que vertus de la recherche intense du noir désir submergé sous l’ordre des arbres vertueux".

Puis, aussi rapidement que cette intrusion de poésie était arrivée, elle repartie, emportant Samanum dans les tréfonds de la démence.
Samaël récupéra son corps et fut aussitôt submergé par une vague de honte tel qu’il n’en avait jamais connut ! C’était d’ailleurs la première fois qu’il avait honte de toute sa vie, et il trouvait la sensation plutôt étrange, et se sentit instantanément obligé de se retourner.
Il avait honte de n’avoir pas put se présenter auprès de l’elfe, et ceux pour la seconde fois ! C’était d’une impolitesse intolérable et un manquement total aux règles de la bienséance, que Samaël ignorait d’ailleurs totalement.
Tournant donc les talons il traça d’un pas rapide et déterminé son chemin vers un recoin du hangar, tournant le dos à l’elfe de peur d’avoir à affronter son regard. Il poussa même jusqu’à remettre sa capuche pour recouvrir son visage, rouge de honte.

Il s’approcha d’un vieux meuble et se mit à le triturer sans réel but, marmonnant tel un gosse de choses insensées du genre :

- « Ce n’est pas ma faute d’abord c’est Samanum »

Ou encore :

- « Et puis de toute façon j’aime pas les elfes nah ! »

Ne voyant pas le réveil de l’elfe, il entendit tout de même le froissement des vêtements, des sacs de farines, le bruit de la corde de l’arc qu’avait l’elfe se tendre et se détendre d’un seul coup. Manifestement elle avait reprit ses esprits. Puis sa douce voix rompit le silence ambiant :

- "Pourquoi m'avoir aidée ? Ce n'était apparemment pas pour l'or puisque vous ne m'avez rien volé et à ce que je vois ce n'est pas non plus pour que je vous divertisse, sinon je n'aurais pas pu récupérer mes armes si facilement. Bien que je ne comprenne pas pourquoi votre geste, je tiens à vous remercier."

Ah oui tiens son or ! En temps normal Samaël prenait toujours l’or de ses rencontres, quelles soit encore conscientes ou non (ce qui lui avait valu plusieurs problèmes et quelques batailles). Mais cette habitude lui était complètement sortie de l’esprit avec cette elfe … Quelque chose clochait. Il le sentait et ça avait l’odeur de la terre mouillée … A moins que ceci ne soit l’odeur de la flaque dans laquelle il s’était assi.
Ce divertir avec elle ? Les elfes se divertissent avec des gens inconscients ? Quelles drôles et sordides coutumes devaient-ils avoir ! Samaël avait hâte d’en entendre plus à ce sujet et surtout de pratiquer !

C’est, très occupé à goûter le bois d’un pied de chaise, que Samaël fut dérangé.
Un grand fracas rompit le silence et la lumière extérieure envahit le hangar. Le bruit d’une dizaine d’hommes entrant et criant suivit rapidement, ainsi qu’un juron concernant la condition sociétale de l’ouvrier charpentier ayant réalisé la porte du dit hangar.
Le bâtard tourna rapidement la tête vers l’entrée pour apercevoir 9 personnes entrant, armes à la main pour une raison lui étant encore inconnue. Parmi cette compagnie d’homme qui allaient s’avérer être par la suite des agresseurs, se trouvait, premièrement un être de petite taille, et ; information bien plus intéressante, un homme encapuchonné de l’autre côté de la rue se dissimulant tant bien que mal et lorgnant la scène d’un œil bizarrement intéressé.
Ce fait étrange attira immédiatement l’attention de Samaël qui se posa une question :
Comment un humain pouvait-il être aussi petit ? Ses géniteurs l’avait-il laissé tomber sur la tête à la naissance ? Ou bien avait-il souffert d’une existence dans un placard à balais sacrément petit ?
Samaël se dit qu’il ne manquerait pas de lui poser la question.
Quittant son occupation passionnante d’ingestion de chaise, il se leva, enleva sa capuche et s’approcha de la compagnie tout sourire. Manifestement, au vus du visage étrange de Samaël, une lueur d’inquiétude passa dans leurs yeux, avant qu’ils ne se ressaisissent et dardent plus méchamment encore leurs armes vers lui, Maverdave et leur toute récente compagne.

Les hommes les encerclèrent. Cela prenait une tournure étrange dans la tête de Samaël qui ne voyait en eux que des probables inspecteurs de l’urbanisation ou encore des collecteurs d’impôts. Quoique la seconde hypothèse se révélait être la plus logique. En effet l’homme encapuchonné de l’autre côté de la rue serait le collecteur et les neuf gusses sa garde rapprochée dans le cas d’un refus de paiement des citoyens. La question fit maints détours dans l’esprit complexe est ruiné de Samaël.
Décidément ça le perturbait trop et il voulut demander son avis à Maverdave.
Mais avant que le moindre mot ne puisse sortir de sa bouche, son ami avait sorti son épée, planté ses yeux dans ceux de Samaël et entama une série de grimaces et mimiques, suivit d’un éternuement retentissant !
Cet endroit était vraiment très humide et poussiéreux ! Totalement insalubre !

C’était peut être bien des inspecteurs de l’urbanisation en fin de compte …

- « Qu’est ce vous foutez là ? »

*Aahah ! Question pertinemment pertinente mon cher Mave ! Nous allons enfin être fixé !* pensa Samaël

Pour toute réponse 3 hommes se jetèrent sur Maverdave, le ruant de coups d’épée, hache, dague et autre truc qui tranche, coupe, arrache, broie et autre action qui font au final un mal incroyable. Coups que ce dernier tenta d’esquiver du mieux qu’il put, et il ne se débrouillait pas si mal que ça ; preuve d’une longue expérience du combat mais surtout preuve d’un ras-le-bol d’avoir mal.
Samaël vit pour sa part 4 hommes se ruer sur lui. Il tenta de sortir son marteau, mais ne s’attendant pas du tout à l’attaque, il ne fut pas suffisamment rapide. Deux hommes coururent vers lui, le premier lui assenant un violent coup de poing dans le ventre et le second le plaquant au sol. Une fois à terre, ces deux hommes lui maintinrent les bras pendant qu’un troisième tenta de lui fracasser les jambes avec une barre en fer. Il fut accueillit par un violent coup de pied dans le genou, lui fracassant le tibia et lui retournant la jambe. Ce dernier tomba à terre, hurlant et oubliant totalement son projet initial.
Mais rapidement un quatrième homme arriva avec une épée à deux mains, de l’autre côté. Il leva haut son arme au dessus de sa tête et visa le torse de Samaël.
S’en suivit la conversation la plus rapide que n’ai jamais fait Samaël avec lui-même, en l’occurrence ici avec Samarcande.

* Je prends le contôle ! proposa Samarcande*

*NON ! Intima Samaël*
*Merde … Conclut Samarcande*

Mais cet échange porta toute l’attention de Samaël sur Samarcande, et il en oublia de surveiller son troisième frère, décidément très fourbe ces temps ci. Et Samanum ne manqua pas l’occasion de prendre possession du corps :

- « Albâtre utridescent ! Dans la mélancolie chaton grandeur ! Que vole les purpurine, table, incandescent ! Que voila ta et non ! Candeur de la magnificence exacerbée du volumétrage malhabile des anciens taémonostase dépendant tubulaire luminescent ! Et le voilà ! Lui que c’est lui !»

Cet œuvre, d’une qualité rarement comparable dans tout le registre de Samanum, eut un effet certain sur ses agresseurs. Bien qu’ils ne comprirent pas le moindre mot, c’est les paroles de l’homme dans une telle situation qui arrêta les 4 malfrats dans leur action. Et la dite situation n’était pas prête de s’arranger pour eux …

A ses mots, Samanum décolla du sol (malgré les efforts des 3 hommes pour le retenir) et se mit à irradier d’une lumière blanche et pure. Son visage changea également, devenant, beau, serein et non plus torturé. La lumière devint de plus en plus intense.
Tout le monde s’était interrompus dans son combat tant la lumière était puissante, mais pourtant pas éblouissante. Soudain, le bois commença à fumer, comme soumit à une trop forte chaleur, et commença même à noircir à certain endroit. Cependant l’être qui avait remplacé Samanum ne dégageait aucune chaleur.
Il prit la parole, et sa voix était comme composée de celles de milliers d’autres, forte et impérieuse :

- « Qui me nomme et m’honore, moi ni homme ni mortel ? Mon mépris à votre égard est mon arme pour vous purifier de votre noirceur. Souffrez et pleurez mon pardon ! »


Puis, sans aucune raison apparente, la peau des 9 hommes se mit à chauffer, chauffer jusqu’à ce que des cloques, des croutes et des brulures apparaissent.

Ne demandant pas leur reste, tous (enfin ceux en vie) lâchèrent leurs armes et s’enfuirent en criant de douleur.
L’être de lumière retomba au sol, laissant apparaître un Samaël totalement épuisé, à quatre pattes.

Entendant le bruit d’une course isolé à l’extérieur, Samaël releva les yeux et vit l’homme encapuchonner fuir à la suite de ses mercenaires. Avec un ultime effort le bâtard attrapa un énorme crochet de ses sacoches et l’envoya. Le crochet rattrapa l’homme et se planta violemment dans son mollet, le faisant chuter … Et crier également.
Puis Samaël s’allongea sur sol doucement et reprit son souffle.

*Qu’est-ce qui c’est passé ?!! Je n’ai aucun souvenir du combat …* Remarqua pour lui-même Samaël

Les yeux fixés sur le plafond du hangar il entendit Maverdave se diriger vers l’homme, lui extorquer des informations de manière forte au sujet des mercenaires et d’un employeur qui avait un lien avec l’elfe. Il acheva l’homme encapuchonné d’un vif coup avec Machiavel. Puis Maverdave revint vers eux et alla s’enquérir de l’état de leur protégée, qui s’était débarrassée de ses agresseurs admirablement bien, aux dires de Maverdave.

Samaël profita de leur attention détourné pour se trainer vers l’homme encapuchonner et se découper un jolie morceau de cuisse, qu’il cacha sous sa cape.

*C’est qu’il commence à ce faire faim ! … Mais ils ne comprendraient pas restons discret !* pensa-t’il


Il revint vers eux l’air de rien, boitant légèrement et respirant encore fortement et leur demanda :

- « Ce n’était pas des inspecteurs de l’urbanisation alors ? »
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MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyMar 21 Aoû 2012 - 5:40

Elle soupira devant la demande de son frère, c'était chiant à souhait ce qu'il voulait faire. Pourquoi lui infliger une telle chose, il prétexta que c'était pour son bien, que bientôt, il faudrait qu'elle se débrouille seule dans un monde si épouvantable qu'elle ne le connaissait pas. Elle démarrait sa trentième année, ce qui correspondait à l'adolescence chez les elfes et elle n'avait jamais quitté l'endroit où ils vivaient. Bien que l'elfe aurait voulu s'aventurer plus loin, les récits qui lui avaient conté son frère et sa mère l'effrayait. Larynda n'était pas stupide au point de risquer sa vie inutilement.

"Laisse-moi tu veux, ça ne m'intéresse pas."

Elle repartit s'adossé à un arbre, levant les yeux au ciel.

**

Ce qu'il venait de se passer dans cette grange, endroit étrange, était assez inédit. Elle s'était facilement débarrassé de deux hommes, il faut dire que fonçait tête baissée n'est pas la meilleure stratégie, un simple regard circulaire et elle avait déjà sauté sur une charrette pourrie, esquivant les charges des hommes, une flèche puis une deuxième, chacune visant le dos et emplit de la magie d'air. Leur coeur perforait, ils s'étaient écroulés au sol telle des bouses de vache, triste fin pour des hommes stupides. C'est en se retournant qu'une lumière, non pas éblouissante, mais chaude lui arriva dans les yeux. Larynda vit rapidement que les alentours commençaient à brûler, tournant rapidement les yeux vers les deux cadavres, elle vit que la peau des hommes était devenu rouge. Par quel prodige un homme pouvait produire autant de chaleur, même si elle avait déjà eu à faire à de la magie, ce n'était rien de semblable. Le résultat n'était pas pour lui déplaire, tout le monde, sauf les deux hommes et elle, s'étaient mis à brûler. Leurs agresseurs cherchaient à fuir, du moins ceux encore en vie, ce qui réduisait leur nombre à trois. D'un geste rapide, elle banda son arc et tira une flèche entourée d'une magnifique aura grise. Elle se figea dans le dos de l'homme au milieu et son corps explosa, emportant ses compagnons dans le souffle de magie. Ils les avaient attaqués et ils espéraient s'enfuir, les hommes sont-ils tous débile à ce point ?
Pendant qu'un de ses compagnons s'amusait à torturer et tuer ce qui ressemblait au commanditaire de l'attaque, elle reconnut vaguement, l'homme qu'elle avait payé. Cela dit, elle s'en fichait complètement, il s'était moqué d'elle, son sort était mérité. Peut-être pourrait-elle récupérer son or.


- « Ce n’était pas des inspecteurs de l’urbanisation alors ? »

L'archère éclata soudainement de rire, toute la ville aurait pu l'entendre, tellement elle riait fort. Des inspecteurs de l'urbanisation, c'était tellement innocent comme raisonnement. Sous le regard amusé de ses compagnons, elle mit quelques minutes à se calmer, essuyant une larme, elle s'excusa rapidement avant de se lancer dans des explications hasardeuses.

"Ces hommes sont venus pour moi, ils sont à la solde d'un homme épouvantable. L'homme que vous venez de tuer, je lui ai donné de l'or pour qu'ils cherchent des informations sur lui. Ce qu'il vient de faire me renseigne bien plus qu'un rapport d'espion, inutile de vous faire un dessein. Cet homme est en ville et je souhaite sa mort plus que tout au monde. J'ai des choses à régler avec lui."

S'arrêtant de parler un moment, elle partit récupérer ses flèches sur les cadavres, approchant des deux cadavre elle les retira d'un coup sec. L'un des deux hommes lui lança sa dernière flèche, elle le remercia d'un signe avant de leur demander une chose plutôt osé.

"J'aimerais que vous m'aidiez, bien entendu, je paierai vos services. Je vois bien que ça me dépasse, il a seulement envoyé une troupe, j'ai besoin de savoir où il se trouve. Je pense qu'il sait déjà que je suis en ville et il cherchera à me tuer. C'est pourquoi j'ai besoin de vous."

Elle regarda successivement les deux hommes, guettant leur réaction, ils ne semblaient pas hostile à sa demande. Heureusement pour elle, s'attaquait à son père seul, c'était comme se suicidé. Comme aucune réponse ne vint de tout de suite, elle commença à jouer avec la corde de son arc, montrant que son esprit n'était pas tranquille. Si ils refusaient de l'aider, elle ne sortirait sans doute jamais de Madorass. C'était curieux, sa vie était déjà entre leurs mains alors qu'ils ne la connaissaient même pas. Curieux, en effet.

"Si jamais vous êtes d'accord, il serait judicieux de se dirigeait vers l'arène, personne ne fera attention à nous là-bas. Du moins pour un temps..."
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Maverdave Mc'Olan

Luthier/Mercenaire

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Maverdave Mc'Olan
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Fiche de Personnage : Un doux dingue


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MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyMer 29 Aoû 2012 - 18:00

La magie est chose étrange. Beaucoup en sont adeptes et plus encore la craigne. Elle est partout, et des fois nul part. Et si il est bien une chose sur lequel l’homme n’as pas d’emprise c’est bien sur elle. Et dans le cas qui nous concerne, la chose hybride, réunissant des caractéristiques à la fois chaotique et angélique, sous les aspects méphitique de ce type louche dédaignant les babouches, la magie avait décidé de franchement taper dans le n’importe quoi. Imaginez un peu qu’un schizophrène de première tout juste apte à réciter des inepties poétique et à éclater le faciès de quelques (PNJ) inconnus, puisse, innocemment se mettre à léviter et à incendier sur places quelques pauvres hères à qui l’on avait rien demandé si ce n’est la tête des trois pauvres malheureux qui siégé en lieu et place de la grange.

Non vraiment ce genre de chose semble juste aberrant. Et pourtant. Une fois, une chose impossible du même genre que celle citée précédemment, et qui est déjà pas mal haute dans le classement des trucs impossible, arriva. C’était lors d’un des voyages de Maverdave dans les forets entre Beolan et Venill. Il rencontra ce jour deux bandits et un troll (oui c’est la fameuse histoire que j’avais promis de vous raconter dans le RP avec Samël).

Alors qu’il se promenait gaiment en cueillant des pâquerettes,
Louvoyant et gambadant sur un chemin champêtre,
Il se fit arrêter avec moult vilénie
Par deux grands brigands se disant bandits

Prenant peur, naturellement, devant cet acte vindicatif
Il se mit en garde peureusement se cherchant un motif
D’être ici présent sur ce chemin bien connu
Que chacun évite sachant son contenu

Qui n’était autre que ces deux grands et vilains brigands
Qui voulaient le détrousser de tout son argent.
Maverdave n’était pas expressément pour
Et pestait déjà contre leur mauvais tour.

C’est en cherchant un moyen de s’en sortir
Que lui vint une idée assez ingénieuse
Elle consistait à faire, les brigands, frémir
Qui semblaient être deux belles peureuses.

C’est ainsi qu’il décida
De mentir, et fissa
En désignant par-dessus leurs épaules
Ce qui devait être un troll

Et qu’il espérait n’être que des gravât
Mais malheureusement la chance lui manqua.
L’emplacement était exact
Et il le réveilla, quel manque de talc ! (de tact crétin pas de talc ! –Toi ta gueule !)

Essayant de reculer prudemment, il vit que les brigands ne mordaient pas
Erreur grossière si il en ais, le premier s’en rendit compte avec son bras
Qui d’un coup laissa la place
A une grosse et baveuse limace

Qui vous le devinez,
La langue du troll était.
Il semblait que le brigand fut mage
Et que de magie il usa, ce n’était pas sage


A son corps il mit feu, et s’écria bien haut
Le troll pris peur et s’en fut bien vite
Le deuxième brigand qui n’avait réagi plutôt
Banda son arc et tira, trop mal car trop vite

Son trait mortel destiné à la créature
Dans l’œil de son ami, créa de la confiture
Qui ne parut pas plaire à son possesseur
Qui se mit à trembler et baver par erreur

La fin de l’histoire est assez originale
Le premier bandit courut après l’animal
En se frappant la tête du plat de son épée
En bavant partout sans cesser de répéter

« Je t’en ferait bouffer de la grenouille !
De la fraiche en confiote en quenouille
Tu vas me servir en gâteau pour le thé !
»
Rien d’étonnant à ce qu’il finit boulotté.

Je ferme cette parenthèse, j’avais promis voilà, chose promis, chose due. Maintenant si vous le voulez bien, retournons au récit.

Maverdave luttait tant bien que mal avec ses trois agresseurs, parant, ripostant, évitant, tournoyant, tant et si bien qu’il arrivait à ne pas se faire toucher et à énerver de façon assez convaincante les trois énergumènes armés qui essayaient de l’empaler. Il suait sang et eaux (mais surtout eau), et l’intervention de Samaël lui fut salutaire. La lumière qui irradiait du corps du démon, s’écoulait comme une fumée blanche éclatante de couleurs. Elle faisait ressortir tous les détails de la scène, rendant l’intérieur de la grange plus beau et merveilleux que la salle du trône du plus somptueux des palais. On aurait dit qu’un ange venait de descendre sur Feleth. Mais la lumière n’était pas bénéfique.

Les marauder qui avaient attaqué le petit groupes sans raisons apparentes, fuyaient, terrassés par les flammes qui semblaient provenir de la puissance de la lumière. Maverdave regarda avec appréhension les poutres et la pailles qui commençait à fumer, et il ne s’expliquait pas pourquoi Larynda et lui n’était pas atteint. Puis sourdement la lumière cessa et un bruit de chute lourde sur le sol retentit. Le temps que ses yeux s’acclimatent à la lumière, et Maverdave s’élançait en direction d’un des hommes qui fuyaient, et qui n’avait pas pris part au combat.

Avant de l’atteindre, une chose siffla aux oreilles du luthier, et l’homme qu’il poursuivait s’écroula en hurlant. En arrivant à sa hauteur, Maverdave dégaina Machiavel et le plaça sous la gorge du fuyard avant de prendre son regard déterminé le plus méchant de toute sa gamme de regard déterminé. Manifestement ce fût pas assez.
-Qui t’envoie ?
-Je ne vous direz rien !
-D’accord.
Maverdave l’égorgea, récupéra le crochet que Sam avait envoyé avec une dextérité parfaite (réussite critique sur son jet de chance certainement) et s’en retourna voir Larynda et Samaël. Arrachant au passage une flèche sur un cadavre, il la lança en direction de l’elfe et lui jeta un regard interrogateur lourd de point d’interrogations. Après moult explications et demandes de la part de la concernée, Maverdave jeta un regard à Samaël, et accepta la demande de l’elfe.

Quelques minutes plus tard, alors qu’ils étaient en chemin pour l’arène, Samaël lui demanda à part :
-Alors ? Qu’est ce qu’ils ta dit le mec là bas ?
-Bah il m’a dit qu’il me dirait rien, alors je l’ais égorgé.
-T’as pas fait ça ?!
-Bah de toute façon ça aurait été le but de la conversation, alors tant qu’à faire j’allais pas perdre mon temps.
-... Mouais c’pas faux.
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MessageSujet: Re: En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan)   En quêtes de réponses (PV Larynda Silentium, Maverdave Mc'Ollan) EmptyMar 4 Sep 2012 - 20:58

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