Nom : Zahard
Prénom : Al’Jin
Rang : jeune conditionné monomaniaque

Âge : 8 ans, apparence dans les 12-13 ans
Sexe : ♂
Race : demi-démon commun (demi-djinn)
Les djinns sont des démons qui naissent sans forme. Généralement ils l’acquièrent petit à petit au fil de leur longue vie, pour finalement mourir une fois complètement formés. Généralement ils vivent 7 siècles, et leur torse ainsi que leurs bras et leur tête finissent de se former autour de leurs 150 ans. De fait ils n’appartiennent jamais entièrement au monde physique de leur vivant, et ont une propension certaine à se réfugier dans des objets ou à y élire domicile, leur prêtant leurs pouvoirs tant qu’ils les occupent. Ils peuvent pourtant être blessés par des armes standard sur les parties de leur corps qui sont formées, bien qu’ils ressentent la douleur de façon atténuée. Leur passe-temps favoris a été longtemps de se mêler à la vie des hommes des déserts de Feleth grâce à leurs pouvoirs très divers d’un individu à l’autre, jusqu’à y être intégrés sans pour autant s’être dévoilés comme des démons. Suite à des évènements tragiques, la plupart des djinns ont aujourd’hui peur de se frotter aux mages humains.

Classe : mage noir

Métier : aucun
Croyances : aucune
Groupe : solitaire
Équipement : Un sac avec des vivres et un peu d’argent (volé ou non). Une flûte dorée. Des vêtements légers mais amples fait d’une étoffe singulière qui ne s’abîme jamais. D’aucuns prétendent qu’ils font partie du corps d’Al’Jin.

Talents de combat physique :  Aucun, si ce n’est une sensibilité plus faible aux coups reçus, de par sa nature de demi-djinn. Al’Jin reste vif en combat, mais il utilise cette vivacité pour rester loin de son ennemi et lancer ses sorts d’aussi loin que possible

Talents de magie :  Al’jin est capable de générer des rayons et des sphères de magie noire, pour les projeter sur un adversaire. La plupart du temps, cela provoque de très fortes douleurs, voir une mutation temporaire, mais lorsqu’il « s’applique », ces sorts ont un effet corrosif ou putréfiant. Leurs effets, bien que toujours néfastes, deviennent complètement imprévisibles lorsqu' Al'Jin fait appel aux pouvoirs de la "Nuit" (voir pouvoirs particuliers).
Il a également développé quelques pouvoirs d'invocations mineurs, qui lui permettent d'invoquer des coyotes, scorpions et serpents démoniaques (donc au physique singulier).

Talents divers :  Il est doué pour … jouer de la flûte. Et il danse bien également, bien qu’il n’utilise jamais ces dons. Le seul talent qu’il met en pratique est sa capacité à reconnaître et manipuler toute sorte de poisons.

Pouvoirs particuliers :

la "Nuit" : Il est capable de faire tomber une nuit factice autour de lui , où brille une lune rouge et immobile dans un ciel noir sans étoiles. Cette "Nuit" affecte les magies présentes, les rendant difficiles à utiliser ou maintenir : les mages d'un niveau moyen seront incapables de lancer des sorts, les mages talentueux verront leurs sorts avoir des effets inattendus (comme Al'Jin), et seuls les maîtres dans leur art réussiront à maintenir leurs sorts, mais au prix de plus d'énergie et d'une plus forte concentration. Lorsqu' Al'Jin joue d'un instrument en or pendant la "Nuit", l' effet perturbateur est augmenté (mais il ne peut pas lancer de sort en jouant).
Faire tomber et maintenir la "Nuit" ronge le psychisme d' Al'Jin petit à petit, le plongeant certes très lentement mais aussi très sûrement dans la folie.

Seconde peau : Al'Jin fait pousser ses vêtements à partir de sa propre peau, qui prend la consistance et la couleur du tissu à la fin du processus. Ce sont toujours les même vêtements toutefois, ceux que portait Alen'Di sur le portrait.

Sang démoniaque : de par son ascendance, Al’Jin peut ouvrir des failles entre le Vein et Feleth.

Apparence physique :
« C’est comme ça que tu dois être ». C’est ce qu’on lui a dit, la première chose qu’il a entendue. La première chose qu’il a faite. Parce qu’il n’était qu’un demi-djinn, il devait rapidement prendre une forme complète pour ne pas mourir. Et les circonstances firent qu’il prit l’apparence qu’on lui demanda. Il avait devant lui une esquisse colorée représentant Alen’Di, plus jeune. Il s’y conforma du mieux qu’il put.
Une grande tresse bleue, un corps menu, un visage fin … et des yeux d’un rouge saisissant. Al’Jin semble avoir entre 10 et 15 ans, mais en vérité il a à peine 8 ans. Son apparence est figée jusqu’à ce que la magie du chaos la distorde, une fois que son esprit sera perdu, à moins qu’il ne meurt avant. Plus il use sa magie, plus la folie qui gangrène son esprit est visible, lui donnant un regard de plus en plus sadique et inquiétant.
Les vêtements que porte Al'Jin sont une seconde peau au sens propre.

Caractère, personnalité :
Al’Jin est entièrement dédié à sa tâche, formaté pour son but. C’est la seule chose qui ne flanche pas (enfin, pas encore) quand il utilise sa magie : il doit retrouver Alen’Di, et ramener Lenaa auprès des siens. Toute sa vie n’a été pensée que pour cela, depuis sa conception jusqu’à aujourd’hui, en passant par son entraînement intensif et un conditionnement soutenu.
Cependant il est très émotif, en partie à cause de son jeune âge. Il reste un gosse impulsif et incapable de gérer ses émotions, qui recourt à la magie trop souvent, ce qui affecte toujours un peu plus sa santé mentale.
Il se moque de la vie des autres, seules son contentement et l’accomplissement de sa mission sont importants pour lui. Il reste cependant capable de s’allier, du moins temporairement, à quelqu’un, voire de s’attacher à lui. D’ailleurs, il est persuadé qu’ Alen’Di le suivra sans rechigner, et qu’ils vivront heureux avec Lenaa quand il aura terminé sa mission.
Lorsque la magie s’empare de lui, Al’Jin perd complètement le contrôle de ses émotions. Il devient alors sadique, agressif, complètement dément. Il se délecte de la douleur et de la mort, avec un regard hystérique. Il semble alors que rien ne pourrait étancher sa soif de violence.

Histoire :
Je suis ici depuis des siècles. J’ai vécu  alors que les tours d’argents de Baalbyône s’élevaient vers les cieux. Je me rappelle du temps où moi et les miens offrions nos talents aux humains pour mieux les contrôler. Nos guerres ne se faisaient pas dans le Vein, nous les menions dans les déserts arides de Feleth. J’étais alors Lenaa, générale des armées du sultan Yorokh. Non, je suis toujours Lenaa, Lenaa l’effrit. Nous nous battions à travers les humains, mais nos guerres se sont retournées contre nous : je m’en souviens parfaitement.
Les humains ont commencé à tuer et emprisonner les djinns qui étaient dans le camp adverse. Rapidement, ils ont développées des techniques redoutables contre nous. La plupart des nôtres ont fui, partant se réfugier dans le Vein. Pas moi : et j’ai été enfermée dans cette arme. Privés de nos pouvoirs magiques, les oasis des humains, leurs ressources, se sont taries. Leur chance à la chasse a disparu. Privées d’énergie, les grandes villes moururent, et les sables du désert les engloutirent. Les tours d’argent de Baalbyône se sont écroulées depuis longtemps. Mais moi, je suis toujours là. Depuis plusieurs siècles. Je survis grâce à la prison qui me retient dans l’épée, et m’empêche de vieillir ou de reprendre forme. Mais je ne suis pas morte : la preuve, le petit Alen’Di profite de mes pouvoirs.
Je suis Lenaa, ancienne générale des armées de Yorokh, l’esprit du désert. Je suis celle qui manipule les sables chauds. Mais surtout, surtout … Je suis sur le point d’être délivrée.

Il marchait. Il se traînait dans les sables, sous la chaleur implacable du désert. Il avait fui, fuit sa femme, fuit son fils, fuit son clan. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas vivre en paria au milieu de ses anciens camarades. Alors il était partis, à la recherche d’un autre clan dans le désert, ou pourquoi pas hors du désert ? Mais il arrivait au bout de son chemin. Il avait vu assez de fous mourir dans le désert pour savoir que c’était ce qui allait lui arriver. Et maintenant qu’il frôlait doucement la mort, ses pensées se tournaient vers sa femme. Il l’avait épousée par obligation, mais au fond, elle était devenue importante pour lui. Elle et son fils allaient vivre un enfer permanent. S’ils vivaient.
L’homme eut alors un élan de noblesse : il se promit d’aller sauver sa femme et son enfant s’il survivait. Mais il ne pouvait pas survivre. Le constat amer de sa situation remua les tripes de l’homme, qui tomba enfin à genoux sur le sable, rendant le maigre repas qu’il avait dans l’estomac. Là, à genoux dans le désert, il pleura. Sur sa vie qui finissait aussi pitoyablement. Sur sa famille qu’il avait abandonnée. Sur cette promesse qu’il ne pourrait jamais tenir. Il pleura de désespoir, de rage et de peur. Puis un frisson immonde parcourut son dos. Il sentait.
Quelque chose était là. De grand, de puissant, de terrible. Quelque chose qui ne le devrait pas. Il leva la tête, et eut un choc. Il ne croyait pas aux djinns, ce n’étaient que des légendes. Il ne croyait pas aux dieux, seuls les vivants choisissaient ce qu’ils feraient de leur vie. Même la magie lui semblait une plaisanterie de prétentieux qui voulaient juste épater la galerie. Mais devant lui, il y avait une cicatrice, une plaie béante dans l’étoffe même du monde. Une balafre hideuse qui laissait entrevoir un monde rouge et noir, parcourut d’horreurs et de spasmes.

Je suis Lenaa. Descendante de Lenaa. Mes parents ont trouvé amusant de me nommer comme notre illustre ancêtre, enfermée quelque part sur le monde du milieu. Je ne suis plus toute jeune, mes genoux ont finis de se former il y a une décennie. J’aurais une vie assez courte à ce rythme, je doute dépasser les 500 ans. Mais j’ai acquis des connaissances. Et ma magie, celle de la VUE, m’a permis de voir en cet homme. J’ai vu son village dans ses yeux. Et j’y ai vu Lenaa. La lame qui enferme mon ancêtre depuis des siècles et des siècles. Je vais utiliser cet homme pour espionner son clan. Et lorsque l’heure viendra, nous récupèrerons Lenaa, et nous la libèrerons.

L’homme regardait dans la source. Cette partie du monde des djinns était calme par rapport à ce qui l’entourait. Il n’avait déjà plus qu’un bras, à cause d’un être difforme. Les djinns l’avaient accueillis parmi eux, et l’avaient lié à une sphère argentée, la source. Grâce à elle, tous pouvaient voir le clan. Il l’utilisait pour surveiller son fils. Il avait même fait un portrait de lui avec ce qu’il avait pu, donnant au tableau des couleurs grâce à quelques tours de passe-passe et des plantes toxiques. Mais aujourd’hui, l’homme ne pouvait plus juste regarder. Alen’Di avait fait quelque chose d’incroyable : il avait volée l’arme que les djinns voulaient récupérer. Il devait le protéger des esprits magiques, il devait trouver une solution.

Nous avons trouvé un compromis. Un enfant. Personne ici ne souhaite aller risquer sa vie sur Feleth. Avec le concours de l’humain, nous allons faire une arme, un piège, un filet. Un être qui ne naîtra que pour récupérer Lenaa … et Alen’di, le fils de l’homme, le porteur de mon ancêtre. Nous en ferons l’instrument parfait de sa mission, une fois qu’il sera né. Heureusement, je n’aurais pas à porter sa souillure trop longtemps, nos enfants naissent vite.

C’est ainsi qu’il a été conçu, dans le seul but de ramener son demi-frère, et l’épée enchantée, aux Djinns. Lorsqu’Al’Jin est né, il n’était qu’une brume, comme tous les djinns. On lui dit de prendre une forme rapidement, de peur que son sang humain ne le condamne à mourir s’il ne se formait pas. Il prit ainsi un corps entier de la tête aux pieds, en prenant le portrait de son frère comme référence, et n’est pas mort d’avoir eu un corps complet, grâce à ce sang humain qui faisait craindre pour sa survie. Il a été entrainé à manipuler les poisons, et ses talents magiques ont été rapidement découverts et mis à contribution. Dès qu’il a eu un niveau correct, il a été définitivement envoyé sur Feleth, avec pour consigne de ne revenir qu’avec Alen’Di et Lenaa.

Chaque fois qu’il se bat, sa santé mentale se dégrade. Chaque fois qu’il utilise la magie, il devient un peu plus vicieux, un peu plus cruel, un peu plus agressif et malsain. Chaque fois qu’il pense à Alen’Di, il est saisis par une vague de tendresse malsaine, un désir irrépressible de le tenir dans ses bras, et de le ramener dans le Vein. Alen’Di ne pourra que se réjouir d’avoir enfin été retrouvé par son frère n’est-ce pas ?

Après tout, ils sont pareils …

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A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? aussi souvent que possible :p

Comment avez-vous découvert le forum ? DC d'uridan

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? /






« -Encore ! Encore, encore, encore, encore! Plus vite, plus fort ! Encore, encore, encore ! AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!! »

Il fallait se battre encore, se battre toujours. Pour retrouver Alen’Di, pour ramener Alen’Di. Peu importe qui était devant moi, j’allais le tuer. La magie parcourait mon corps de son flot puissant et insatiable, éclairant mon esprit sur  la façon dont marchait le monde. Peu importe qui se trouve face à vous, il faut le tuer. Peu importe qui vous a aidé, il faut le tuer. Peu importe ce qu’il a fait pour vous, son sang doit être versé. Il n’y a qu’Alen’Di et Lenaa que je dois ramener. Les autres doivent mourir.

Les coyotes à trois gueules encerclaient l’homme. Il avait fait équipe avec le jeune garçon, il l’avait accompagné et protégé des dangers. Puis l’enfant avait dû se battre contre des bandits, à ses côtés. Il avait commencé à ricaner, alors qu’un bras se détachait du corps d’un ennemi. Très vite, trop vite, il avait éclaté d’un rire dément. Il avait ris alors que sa magie déchiquetait un homme en lambeaux, il avait ris lorsque la nuit était tombée en plein jour, et que des monstres avaient jaillis des ténèbres. Il était en train de rire et de l’invectiver, alors même qu’il était sur le point de le réduire en charpie grâce à ces monstres. Il riait, et ses yeux luisaient de la lueur de la folie la plus pure qui soit, d’une haine de la vie et de l’ordre, d’un désir de destruction infinie. L’homme ne put qu’ouvrir la bouche avant de mourir, dévoré vivant.

J’avais les yeux gonflés de larmes. Cydril était mort. A cause de moi. Il voulait m’aider, mais je l’avais tué. Je ne devais pas accepter les autres, je n’existais pas pour me lier aux gens. Je devais juste ramener Alen’Di et Lenaa. Eux, je ne les tuerais jamais. Quand on sera tous rentrés ensemble, on fera une grande fête, on rigolera tous ensemble, et je pourrais jouer avec mon grand frère. Je séchais mes larmes en reniflant bruyamment : je devais juste retrouver Alen’Di, et tout irait bien.

Je me roulais en boule sur le sol taché de sang en frissonnant, m’endormant à même le chemin, l’image de mon frère en tête.

« - Alen’Di … »

Tu connais la chanson ! ♪♫

J'ai lu cette fiche, je l'ai adorée et je ne sais pas pourquoi est-ce que je ne l'ai pas encore tamponnée... Incompréhensible.