''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Rien d'inconnu [pv Tancrède]

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Enora Roszprach



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Enora Roszprach
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Rien d'inconnu [pv Tancrède] _
MessageSujet: Rien d'inconnu [pv Tancrède]   Rien d'inconnu [pv Tancrède] EmptyMar 10 Jan 2012 - 19:09



    L’air était frais, créant un petit nuage de vapeur lorsque je respirais. Enfant, je m’en amusais, mais à cet instant, mon visage n’exprimait qu’une mine grave et torturée. J’avançais, le regard au loin tandis qu’un petit brouillard se formait autour de la ville fantôme, l’a rendant d’autant plus mystérieuse. Seule dans ces lieux, je pouvais craindre pour ma vie, mais au contraire, je respirais une certaine liberté, celle que je goutais depuis quelques mois seulement. Mon entrée dans la Confrérie m’avait permis de rompre définitivement le lien entre mon passé chez les Capes Blanches et je ne ressentais désormais plus aucune servilité. J’étais libre, et mon esprit respirait de clairvoyance. Du moins, c’était ce que je pensais. Au final, même si ma vie venait de prendre un tournant radical, je restais néanmoins prisonnière de mes doutes et de mes craintes. A travers mes missions, je restais constamment sur mes gardes, dans l’idée unique de croiser d’anciens confrères, prêts à tout pour répondre à la trahison que j’avais commise. La désertion était un crime aux yeux des Capes Blanches et il valait certainement mieux avoir rendu son dernier souffle que d’être traqué dans tout le royaume pour avoir déserté. Je grimaçais, consciente de l’endoctrinement dans lequel j’étais prisonnière.

    Je resserrais mon mantel contre moi et remontais ma capuche sur ma tête, essayant de me couper du froid humide qui se propageait dans les ruines. Je marchais, n’écoutant que le bruit sourd de mes bottes sur le sol. Le calme qui régnait autour de moi apaisait mes sombres pensées, et je devais dire que cela me faisait beaucoup de bien après les dernières semaines passées dans l’agitation de Venill.

    Les yeux rivés sur le plus grand bâtiment de la cité, j’avançais sans me soucier d’une quelconque autre présence. J’arrivais aux pieds de mon objectif ; la cathédrale s’élevait au-dessus de ce champ de ruines, n’ayant rien perdue de sa majesté. Les portes avaient rapidement été forcées par les pilleurs, et je savais que je n’aurai aucun mal à pénétrer à l’intérieur. Le brouillard qui enveloppait la ville et le silence de mort rendaient le tout encore plus fantomatique. Cette ambiance lugubre accompagna ma démarche vers la porte principale de la cathédrale. Lorsque je pénétrais dans la bâtisse religieuse, le silence m’enveloppa d’autant plus. Je marchais doucement, prenant soin de ne pas piétiner les morceaux de vitraux au sol. Je remarquais que les voleurs et pilleurs n’avaient rien laissé au hasard et avaient largement prit le soin de détruire les fresques lumineuses pour ne laisser que des ouvertures béantes par lesquelles entrait et sortait le vent. Peut-être que cela aurait été plus agréable avec les doux rayons du soleil, mais à cet instant, ils ne parvenaient pas à transpercer le brouillard. Celui-ci était pourtant resté à l’extérieur, comme si une étrange magie ne lui permettait pas d’entrer souiller un tel monument. Je levais alors les yeux, constatant la hauteur importante de la coupole principale. Les quelques sculptures en pierre qui avaient résistées, se tenaient debout, observant le monde silencieux de toute leur stature au milieu des colonnes. Des bancs en bois restaient en désordre, rappelant qu’autrefois, ce lieu était un lieu de culte important. Je restais sans voix devant l’immensité d’un tel bâtiment, par sa beauté, sa prestance, il était dommage d’en finir ainsi. De lourds lustres en métal pendaient au plafond, les bougies n’existant plus. Certains étaient cependant au sol, écrasant les dalles de pierre.

    Ma capuche glissa de ma tête, révélant ma chevelure rousse. Un léger souffle de vapeur s’échappait de ma bouche en suivant me respiration. Je baissais la tête et cherchais du regard une statue en particulier : celle qui représentait un ange aux ailes déployées. Je l’a trouvais dans la partie de la nef, toute aussi abandonnée que le reste de l’église. Je m’approchais silencieusement, quand l’impression d’être suivie me criait gare. Je me retournais, mais ne trouvait aucune trace d’une quelconque présence qui me surveillait. J’haussais les épaules et poursuivis mon chemin, jusqu’à l’ange. Une fois à sa hauteur, je promenais mes yeux sur le travail de sculpture. Les traits fins étaient parfaitement taillés dans une pierre autrefois blanche, mais ternie par le temps à cet instant. Les voleurs n’avaient osé détruire cette œuvre bienveillante, qui semblait régner en maîtresse sur les ruines de l’église. Doucement, je posais un genou à terrer et déposais à ses pieds les fleurs blanches que je tenais en main depuis mon arrivée. Le cœur lourd, je murmurais une prière douce à l’attention des divinités pour qu’elles accueillent avec amour ma défunte mère. J’avais apprit au détour d’une conversation, que la femme du général Rozsprach était décédée, malade et seule dans son manoir. Encore une fois, mon père n’avait même pas été présent pour elle, comme un époux se devait de l’être. Je grimaçais, l’amertume me rongeait à cet instant et je me devais de la repousser au plus profond de mon être.

    Le bruit de verre écrasé me retira mes pensées : je tournais délicatement la tête sur le côté, et il me semblait voir une silhouette qui approchait. Il y avait bel et bien quelqu’un de plus dans ces lieux. Je me concentrais sur le bruit faible de ses pas tout en empoignant la garde de mon épée. Lorsque je jugeais que cette personne était trop proche de moi, je me levais brusquement en effectuant un demi-tour pour lui faire face. Je maintenais la pointe de mon épée sous la gorge de l’homme qui se tenait devant moi, plongeant mon regard dans le sien, son visage couvert par un casque. Le silence tomba à nouveau dans l’église, observant qui de nous deux ferait le premier mouvement.

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MessageSujet: Re: Rien d'inconnu [pv Tancrède]   Rien d'inconnu [pv Tancrède] EmptyMer 8 Fév 2012 - 16:21

J'aimais le calme qu'offrez ces lieux. Loin de tout ! Loin du monde, des villes, des gens, ce silence qu'offrait cet endroit m'octroyait l'opportunité de me retrouver avec moi même. Ici même la mort ne rodait pas en permanence. le vent venait caresser ma peau. Allongé sur un rocher, je fixais silencieusement les nuages. Que pouvaient ils bien cacher. Se pouvait il que de la haut , des Dieux nous contemplent jours après jours ? Si tel était le cas, je les maudissait de m'avoir arracher a ma vie, de m'avoir soustrait le moindre de mes souvenirs, et d'avoir fait de moi, le vagabond que je suis. Perdu dans l'ère du temps et tributaire d'un monde en proie et a la destruction. Alors que je rêvassais, un bruit de pas me fit réagir. Je me retournais sur moi même pour me placer face contre terre. Rampant jusqu'au bord du rocher mes yeux se posèrent sur un maraudeur, qui ne devait pas être ici par hasard. Ma curiosité piqué au vif, je me redressait rapidement, ramassant mon casque et mon arme pour me lancer a la poursuite de l'individu. Silencieusement, ou tout du moins, du mieux que je le pouvais, je réduisait la distance entre lui et moi.

C'est alors que nous entrions dans cette vieille battisse, qui avait perdu toute la gloire qu'offrait le culte qu'elle abritait. Et lorsque je compris ce que cherchais cet homme, mon coeur ne fit qu'un tour dans ma poitrine. Face a la statue d'un ange, se tenait une femme ! Pas n'importe quelle femme. Je l'avais déjà rencontré dans cette ruelle sombre, la main d'un homme lui écrasant la gorge. Une fois encore j'allais devoir lui venir en aide. Qui qu'elle soit, mon destin semblait lié au sien. Peut être une présent des Faux-Dieu que les habitants de ce royaume vénèrent. L'homme avait déjà gagner du terrain sur elle, en se déplaçant dans l'allée centrale, comme si rien ni personne ne semblait pouvoir l'arrêté. Afin de prendre l'avantage, je progressais a la même allure, allant de colonne en colonne, profitant du couvert qu'offrait ce lieu saint.

Arrivé a quelque pas de la jeune femme, il leva un bras au bout du quel une hache se dressait. Pourquoi ne bougeait elle pas ? Tout les muscle de mon corps se raidirent et je me décidais a lancer l'assaut. Arrivant a quelque centimètre derrière le barbare, qui semblait sure de sa victoire je plongeait ma lame en plein milieu de son dos. Il n'y avait aucune gloire a tuer un homme par surprise, mais j’éprouvais un sincère plaisir a sentir ma lame déchirer sa peau, taillader ses muscles pour venir briser sa cage thoracique. Emporté par mon élan, je me stoppait dans ma course en posant ma main sur l'épaule massive de ce guerrier des montagnes. Mon coup était rapide et précis. Je sentais son poumon se collaber sur l'acier froid de ma lame. Un acier froid comme la mort qui venait offrir une tendre étreinte a cet assassin. Je devinais au bruit de sa gorge, la bulle de sang qui éclatait sur sa bouche, et l'épais filet de ce dernier qui coulait de son menton pour venir mourir sur le bout de ma lame qui dépassait de sa poitrine. Lorsque je voulu la retirer, je fus contraint de pousser le corps de l'homme a l'aide de mon pied. Dans un sifflement a vous en arracher un frisson, l'homme fut libérer de mon étreinte et s'écroula au sol. C'est alors que nos regard se croisèrent. Je ne savais pas a quoi ressemblait le mien, mais je pouvais lire la détermination de me tuer dans le sien. Lentement je déviais sa lame de sous ma gorge accordant un sourire très formel a cette damoiselle.

Est ce la des manière de recevoir un homme qui viens de vous sauver la vie ?

Je bloquais ma lame entre ma ceinture et mon armure.

Je suis Tancrède ! et vous ? quel est votre nom ? Vous pourriez me le dire dans la mesure ou ce n'est pas la première fois que votre situation nécessite mon intervention !
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MessageSujet: Re: Rien d'inconnu [pv Tancrède]   Rien d'inconnu [pv Tancrède] EmptyDim 11 Mar 2012 - 16:09


    Je le regardais en coin, déviant lentement ma tête vers l’homme agonisant au sol. Epée en main, je m’interrogeais sur le fait de ne pas avoir entendu le premier s’approcher de moi, car aux dires de ce Tancrède, il venait à nouveau de me sauver la vie. Mes pensées avaient-elles occupées tout mon esprit pour que je sois aussi vulnérable ? Cette idée me provoqua la nausée, et je préférais ne plus y faire attention. J’étais saine et sauve, pas dû à mes efforts, mais je l’étais.

    Je reportais mon attention sur mon « sauveur », arquant un sourcil. La deuxième fois ? Mes souvenirs se bousculèrent, jusqu’à ce fameux soir à Venill où j’étais aux prises d’un agresseur. Je passais ma main sur ma gorge, le cuir de mes gants effleurant ma peau blanche. Pourtant, je ne me souvenais pas avoir vu son visage, ni quoi que cela soit qui pourrait m’aider à l’identifier. En réalité, si je l’avais croisé n’importe où ; il m’aurait été impossible de le reconnaitre. Je portais toujours mon épée vers lui, mais déviée par sa poussée. Mon éternelle méfiance prenait le dessus et je ne cessais de m’interroger sur les intentions de cet homme, qui restait malgré tout, un inconnu.

    « Je ne vous ai pas vraiment remercié. » Je baissais ma garde, tout en gardant une étincelle de méfiance, prête à répondre à une quelconque attaque. Même si j’en doutais… Je remettais donc mon épée dans son fourreau, m’affichant désarmée face à lui. Je lui apportais le signe que je ne lui voulais aucune animosité, mais je restais néanmoins sur mes gardes. Il me sembla que nos regards se croisèrent mais je n’en fus pas vraiment certaine. Son casque dissimulait parfaitement son visage, et il m’était impossible de le dévisager. Cette situation me troublait, car il est toujours appréciable de savoir à qui on a affaire. Je décidais néanmoins à répondre à sa question : « Enora. » Une réponse simple, dans laquelle je faisais volontairement taire mon nom de famille.

    Je me baissais sur le cadavre au sol, dans l’espoir de trouver un indice sur son éventuelle agression. Ses vêtements montraient qu’il faisait parti des travailleurs d’une carrière voisine. Je n’y étais cependant pas passé, et je ne comprenais pas la raison de son agissement. J’en fis part à Tancrède, et poursuivit mon raisonnement : « Je n’ai absolument aucun lien avec ces travailleurs. Ils… » J’arrêtais ma phrase net ; en relevant la manche de son bras droit, je découvrais un tatouage formant un serpent à deux têtes. J’étais persuadé d’avoir déjà vu quelque part ce symbole, mais rien ne me vint immédiatement en mémoire. « Vous avez une idée de sa signification ? Les travailleurs sont trop pauvres pour se permettre un tel tatouage, à moins de faire partie d’une guilde. » Le bruit d’un craquement de branche brisa le silence pesant, alors qu’un corbeau noir entrait dans les ruines, poussant un croassement lugubre. Je me relevais brusquement, jetant un coup d’œil vers Tancrède, qui avait certainement entendu la même chose que moi. Au-delà de nos capacités, nous n’étions que deux, et je ne préférais prendre aucun risque concernant ma présence dans cet endroit. Je levais la tête, promenant mon regard sur la moindre corniche ou ouverture qui permettait la venue indésirable de quelqu’un.

    Je m’approchais de Tancrède, murmurant « Ils sont plusieurs, certainement des rebelles qui font peur aux personnes errant dans ces ruines. » Je le dévisageais de haut en bas, mais aucun signe ne montrait son appartenance aux grandes entités de ce monde. Au moins, il n’avait rien à voir avec les Capes Blanches, et devait certainement être un simple voyageur. Un simple voyageur armé qui savait parfaitement se battre. Aucun risque de ce côté-ci. Un bruit plus proche détourna mon regard, et je tournais le dos à Tancrède : « Je ne me fais pas de souci sur vos performances au combat, s’ils ne sont pas entraînés, nous devrions vite en découdre. » En réalité, je me sentais en sécurité avec lui. Ce sentiment étrange se propageait en moi sans que je puisse le repousser ; il y avait chez lui quelque chose qui m’apaisait.
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