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Personnage
Nom : Sade
Prénom : Ad'azred
Rang : L'impie.
Âge : 43 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Classe : Sorcier.
Métier : Vagabond.
Croyances : Plus aucunes.
Groupe : Solitaires.
Équipement :Ad'azred arborre en permanence une longue robe noirâtre, grisonnante. Ce long vêtement constitué de grandes étoffes sombres, le couvre de la tête au pied. Le sommet de son crâne est dissimulé par une capuche ornée de deux grandes cornes en os, ainsi que divers piques de même matière. Il est difficile de dire de quel animal cet ivoire provient.
Ad' porte également un masque, pour cacher son visage torturé. Un masque uni en peau noire, aux coutures apparentes au niveau de la bouche. Seuls deux trous laissent apparaître ses yeux cruels et perçants.
Deux plaques en forme de crânes, viennents se poser sur son épaule droite. Ajoutant un coté sinistre à sa silhouette ténébreuse.
Divers orenements viennent s'ajouter à cette étrange panoplie impie, notamment un crâne difforme ornant son ceinturon de cuir.
Ses mains sont recouvertes de longues bandes marrons, tirant suir le noir.
Il est à le fois, difficile de cerner cet homme dans l'obscurité, comme il est difficile de le rater en plein jour.
Talents de combat : Au combat ? Disons qu'au Corps à Corps, il reçut quelques rudiments, de quoi survivre si l'on venait à le provoquer en duel ou en attentant à son existence. Cependant, il est loin d'exceler dans les domaines de l'escrime, ou d'une quelconque arme à distance. Le combat physique n'est, depuis bien longtemps, plus sa principale préoccupation.
Il se débrouille, au maniement de son long bâton griffu, mais là encore, il n'est pas un excellent combattant.
Talents de magie : En revanche, la magie, il connait. Ayant plusieurs notions dans nombres de domaines, il connait pas mal de bases, sans pour autant toutes les pratiquer. Les Arcanes, il aurait pu les apprendre, mais les éléments ne semblaient pas répondre à son appel. Le druidisme, Ad' n'y croyait que peu. La nécromancie et son opposé, pourquoi pas.
L'alchimie, il connait. Fabrication de potions, d'exlixirs. Les transmutations, cela avait un coté amusant et particulièrement... Piquant. Cependant, les résultats sont parfois bien trop aléatoires et cette voie, l'homme l'a quitté il y'a bien longtemps. Même si il lui arrive de créer divers breuvages qu'il se déconseille lui-même de tester.
La sorcellerie. Un domaine vaste, qui échappe à tout contrôle. C'est un peu, le fourre-tout de la magie, le rebus, le vilain petit canard du monde arcanique et spirituel.
Contrôler une magie inconnue, crainte et bien mystérieuse. Le néant. L'arcane pur, la magie brute. Contrôler l'essence même des éléments, la source qui donne les pouvoirs à tous ses semblables, la matéraliser et s'en servir, pour détruire autrui. Voilà ce qu'il pratique.
Ad'azred se considère comme un "Néantomancien", contrôlant la magie du néant et des arcanes. Elle corrompt, détruit et ne répond à aucune véritable loi de la nature. Elle reste instable et très approximative.
Cette magie, il l'a manifeste sous forme de "Traits" arcaniques, qui rongent la chair, les matériaux. Un peu comme un puissant acide.
Cette magie est surtout visée à perturber les autres.
Talents divers : - De par son ancien statut, Ad'azred dispose d'une élocution indiscutable et d'une certaine présence, une aura particulière. Même si on ne veut plus le suivre depuis bien longtemps, on le craint la plupart du temps et surtout, on lui prête attention. Pour peu que l'on ait un peu d'éducation, bien entendu...
- Ad'azred ne se considère plus comme faisant partie intégrante du genre humain. Il n'a plus peur de l'Homme, ni de quoi que ce soit d'autre. Ce qu'il fait est en général dangeureux, pour lui et pour autrui, jugeant qu'il n'a plus rien à perdre et sa vie, sans réelle valeure à présent.
- Il est, de plus, impossible de le faire changer d'avis. Et sa volonté de fer lui permet de résister aux contrôles de masses, mentales, aux illusions. Le bougre est loin d'être naïf, ou encore manipulable.
Pouvoirs particuliers :
- Trait du Néant : Projette un carreau magique, partant de sa main et attérissant à l'endroit visé (Sur une distance maximale de plus ou moins 20 mètres.) et détruisant le premier objet sur son sillage. Si l'objet n'est pas détruit, ce qu'il en reste sera rongé. (Amplitude d'une boule de feu standard.)
- Vision du cauchemard : Ad peut se servir des diverses arcanes pour projetter une image illusoire à une personne qui aurait le malheur de le regarder dans les yeux. Cette dernière se verra donc dépossédée de ses pouvoirs, ainsi que de toute puissance magique... De manière cauchemardesque. En vrai, il n'en sera rien.
- Barrière du vide : Invoque un bouclier, devant lui, qui absorbera et fera disparaître de manière définitive tout projectile lancer de sa face à son égard. Cette barrière magique est ajustée à sa taille, est fixe au moment de l'invocation et ne le suit pas. De plus, elle ne dure que peu de temps.
- Flétrissure du Néant : Ad'azred provoque une illusion dans l'esprit de la personne qu'il souhaite. Cette dernière aura l'impression de voir sa peau se nécroser et disparaître, son sang sécher et ses os se briser comme du verre.
- Purification par le vide : Le sorcier fait disparaître toute magie qui pourrait l'affecter. (Illusion, flammes, gèle, poison crée par magie, acide crée par magie, ect...) En contrepartie, il lui sera impossible de lancer le moindre sort pendant un temps. (Plus ou moins 30 secondes.)
- Silence : Ad'azred crée une zone de silence, sur 10 mètres autour de lui. Il est donc impossible pour quiconque ou quoi que ce soit de provoquer le moindre bruit ou son.
Apparence physique : "Je suis comme je suis."
Ad'azred fut autrefois un homme de taille au dessus de la moyenne. Mesurant environ un mètre quatre-vingt, il surplombait les nains et restait humble devant les géants.
Ses cheveux, de couleur cendrée, descendaaient jusqu'au milieu de ses oreilles. En effet, il n'arborrait qu'une coupe très court, rasée de près. Ne perdait jamais ainsi de temps avec ses cheveux coupés à ras.
Son regard perçant, verdâtre, tirant sur le gris, lui connait un air particulier. Couleure rare, chez les êtres humains, elle reflètait en lui une part d'honnêteté, de paix intérieure, de confiance. Son regard inspirait cela, autrefois, dans son plus jeune âge. Depuis, il provoque la peur, ou inspira la tourmente ou traduit une profonde détresse.
Un visage reflètant autrefois une grande noblesse, mais qui ne revèle aujourd'hui plus rien d'humain. Il n'exprime ni émotion, ni peine, ni satisfaction. Sans cesse dissimulé derrière un masque, ce qui n'arrange rien à l'histoire.
Son teint est extrêmement pâle, du fait que sa peau ne voit que bien peu souvent la lumière du jour. Sa peau est abîmé, grêlée, gersée, balafrée en divers endroits. Témoin des expériences de sa vie passée.
Caractère, personnalité : "Tourment... Agonie..."
Ad'azred est une âme perdue, esseulée. Le sorcier ne croit plus en rien, comme il n'a plus peur de rien. La crainte, il l'a oubliée. Aujourd'hui, l'homme n'est plus que l'ombre de lui-même. Il erre, sans but réel, si ce n'est chercher la disparition.
L'auto-destruction semble pour lui la seule voie vers la rédemtpion et le repos de son âme. Cependant, il la traduit également par la mort d'autruis. En provoquant le chaos autour de lui, en semant la mort et la discorde, il espère s'attirer les foudres de valeureux guerriers qui seraient alors assez puissants pour le terrasser une bonne fois pour toute.
Si ces gens n'existent pas, alors l'humanité sera vouée à disparaître.
Ad'azred est un homme froid et distant. Il n'attaque pas à vue, ne détruit pas la veuve ou l'orphelin. (Sauf si ce dernier chiâle et se mouche sur sa robe. Ce sale marmot.) En général, il se contente d'apeuré par sa simple présence, de laisser quelques corps derrière lui, d'expérimenter quelques sorts, comme auparavant. Cet homme est avant tout quelqu'un de curieux, et prend un malin plaisir à voir comment on peut ôter la vie, mais toujours de manière amusante, sans faire couler le sang.
Ad'azred se nourrit de la peine, de la tristesse. Il aime que l'on souffre autour de lui. Cela, le rassure quelque part, de savoir qu'il n'a pas été le seul à perdre des êtres chers, à être déçu, à être trahis.
Il s'arrange en général, pour faire disparaître des pères de familles, des mères aimées, ou des chiards un peu trop gâtés. En gros, tout ce qu'il aurait dû être, mais qu'il n'a jamais été.
Cet homme nourrit en lui une haine profonde pour l'humanité toute entière. Et cherche à ce qu'elle ne se remette jamais de son passage sur terre. Il aimerait, que chaque Homme sur terre regrette le jour où sa mère l'a pondu, le jour où les Dieux l'ont engendré, l'ont vomi des plus profonds des entrailles du sol. Qu'on maudisse le jour de sa naissance.
Ad'azred est mazuvais. Profondément. Il n'y a plus rien à sauver, à voir en lui. Son âme est corrompue, brisée, consummée par la haine et la rage. Plus rien, ni dans cette existence, ni dans une autre, quelque chose qui puisse le ramener en arrière, le ramener à la raison. Son âme est perdue, à jamais.
Le sorcier garde une grande éloquence. Prophéties, menaces, rires sardoniques, Ad'azred prend son rôle très au sérieux et n'y va pas de main morte. Il fait dans le haut-de-gamme, dans le voyant. Le mal qu'il répand est flamboyant et gangrène un peu plus le monde chaque jour, jusqu'au crépuscule de son existence. L'homme est donc particulièrement avare en parole dérangeantes, en promesses de morts, en illusions, en blasphèmes, en tromperies, en mensonges... En vérités...
Histoire :Dans les Pics enneigés du monde de Feleth, vivait les Ehrras. Suite à la disparition des deux prétendants au trône, les deux camps rivaux, les Ceable et les Behhbin durent pactiser et ne former plus qu'un de manière définitive. Un Régent fut nommé, ce dernier prit rapidement la place de souverain du domaine.
Cet homme se nommait Ad'azred. Fils de l'une des plus nobles familles Ehrras. Branche cousine de la famille "royale" reignante du coté des Behbbin. Suite à la disparition du dernier hériter des deux familles, Ad'azred fut désigné comme étant légitimement responsable de l'avenir du peuple.
Enfant, il reçut une éducation exemplaire et très strict. Basée sur des valeurs, ornée de principes et de règlements, de lois et d'interdictions. Ad'azred était destiné à reigner ou à conseiller un cousin dès son âge adulte. Cultivé, droit, loyal et honnête, il présentait toutes les qualités pour faire un dirigeanti d'exception, un être exceptionnel. Loin de l'ancien roi Tyran, loin de l'autre un peu brutal et... Disons primaire.
Le jeune homme grandit dans une atmosphère protégée, loin des méfaits de l'être humain, loin de la crasse, de la misère et du besoin. Dans un monde, qui n'existe que bien peu de temps.
Ses parents, il ne les connut que bien peu au final. Ces derniers décédèrent de manière prématurée, assassinés de manièe obscure. On ne chercha que très brièvement leur meurtrier. Aujourd'hui, l'homme sait qu'on lui avait pris ses parents dans le but de l'éduquer à la manière du conseil et non à celle de sa mère, jugée trop douce, mais trop têtue pour offrir son enfant à des gens plus... Compétents qu'elle.
A l'époque, il ne se doutait de rien.
Des érudits, des sages, des scribes l'éduquèrent, de manière froide et austère. Son enfance fut triste et morne. Sans parents, sans frère ni soeur, sans ami, sans contact amical... L'étude était son seul refuge.
Plus tard, on lui apprit à se battre, à se défendre. Puis à règner, à diriger, à punir, à féliciter, à plaire, à parler, à mentir, à manipuler, à dissimuler et à arranger la vérité. On lui apprit à être un véritable chef, à être ce qu'il ne désira jamais être, à ce en quoi il ne croyait pas...
Régent de son état, puis dirigeant de ce "Clan" à l'âge de dix-neuf ans, Ad'azred fut considéré comme un homme, non bon, mais juste. Il dictait ses lois avec une grande justesse et une rigueure qu'on lui savait inée.
Dans un excès de zèle du conseil, et dans le but d'avoir toujours le contrôle sur le jeune homme, alors d'une faiblesse et d'une naïveté inimaginable envers ceux que l'avaient élevé, on lui imposa même une épouse, bien plus âgée que lui, mais fertile à ce qu'on lui dit. N'ayant pas de volonté propre, il accepta sans dire un mot.
De par son devoir conjugal, toujours sans exprimer le moindre refus, il conçut deux enfants en seulement deux années. Même si cette femme disposait de quelques atouts, elle n'en restait pas moins quelconque et surtout, limitée. De plus, elle ne portait pour le régent aucune affection particulière. Âgée de 20 ans de plus que le jeune homme, Adélina l'avait épousé, comme lui, par intérêt et seulement pour cette raison. Jamais aucun lien ne se forma entre ces deux êtres.
Elle fut cependant, un déclencheur dans sa vie.
Petit à petit, le jeune roi prenait conscience de son existence morose, grise et terne. Il ne règnait au final sur rien, n'était rien... Qu'une coque, une illusion précaire, un homme de paille. Sa femme, n'était pas la sienne. Son titre, n'était pas le sien. Cette vie, n'était pas la sienne. Ni amour, ni passion déchirante, pas de compassion, rien ne lui était offert.
Alors que son premier fils atteignit ses un an, le conseil déclara officiellement à Ad'azred assit sur son trône à ce moment-là, qu'il prendrait en charge l'éducation de ses deux enfants.
Etrangement, ou pas tellement, le père fut prit d'une rage incontrôlée. Jamais il ne s'était emporté, jamais il n'avait commis de geste inconsidéré envers le conseil.
Depuis plusieurs semaines, on le trouva certes plus aigri, plus sombre qu'à son habitude, cependant, nul ne se doutait qu'en lui germaient les graines de la haines et qu'elles avaient grandit à ce point. La rage qui l'habitait sortit à cet instant précis.
Ses hurlements se firent si puissants, qu'on raconta l'avoir entendu dans tout le château. Ses paroles furent directes. Il jura devant les dieux que jamais le conseil ne feraient subir à ses enfants, la même éducation que celle qu'il avait reçu. Que plus jamais ils n'auraient leur mot à dire, et que jamais plus ils ne dirigeront à sa place, que ce soit sa vie ou son royaume. Malheureusement pour le conseil, constitué de veillards frémissants et craintifs, le jeune chef était en pleine posséssion de ses moyens... Et prit conscience de son pouvoir grandissant.
L'amphitéâtre, là où se réunissait le conseil, fut entièrement brûlé, avec les "séniles" à l'intérieur, bien évidemment. Cet acte cruel, annonça de bien mauvais présages. La population sortie mitigée de cette affaire. Ad'azred ne chercha pas à dissimuler son sombre ordre, ni à faire passer ça pour un accident ou un crime. Il revendiqua son acte et le céclara légitime. Les ayant condamnés pour haute trahison et pour manipulation d'un souverrain trop jeune.
Il répudia également son épouse actuelle, et prit alors une fille de la branche cousine à sa famille sous son aile. Une frêle et jeune belle demoiselle qui l'eut toujours soutenu et pour qui il témoignait pour la première fois, une véritable affection.
Aucun autre acte de barbarie ne fut à signaler au cours de 20 prochaines années. Ses enfants, deux grands garçons âgés alors de -Respectivement- 21 et 20 ans à peine. L'aîné était dans l'armée depuis déjà près de 4ans. L'autre, étudiait, au grand désarroi de son père, voyant en son premier fils son bâton de vieillesse. Le deuxième, Lokwell, était un frêle jeune homme, blond, au teint très pâle, qui parlait bien peu et totalement introvertit.
L'aîné, Arawell, n'était pas non plus un bon parleur. Cependant, il avait l'âme d'un meneur d'hommes et était avant toute chose un guerrier exceptionnel. Une force de la nature, un monstre sur le champs de bataille, réputé pour ses faits d'armes, pour sa bravoure et son courage exemplaire.
Au cours du printemps, un destin tragique prit alors la vie d'Arawell, fils aîné du roi. La nouvelle se propagea si rapidement, que le peuple lui-même fut au courant avant le père. Pendant plusieurs jours, on ne le vit plus. Aucune apparition publique, rien... Ad'azred sombrai peu à peu dans la névrose.
Et ne se rendit même pas compte que son deuxième enfant portait en lui les germes de la peste.
Lokwell fut emporté par la maladie au cours de l'hiver qui suivit. Le chef ne fut même pas affecté par la mort du cadet. Une statue mortuaire fut érigée à la gloire de son premier fils, le deuxième, ne fut qu'à peine enterré de manière totalement aléatoire. Ad'azred refusa même de reconnaître son deuxième enfant, le considérant comme inexistant.
Le domaine, le peuple tout entier se retrouva contaminé. Les cadavres s'entassaient dans les rues, les brasiers étaient sans discontinue, une personne par-ci, un enfant par-là, un chien... Des rats... La charogne rôdait autour du château comme un présage funeste dans la pénombre.
L'hiver, rude, priva les Errhas de nouvelles récoltes, celles de l'années précédentes étaient bien insuffisantes pour nourir le peuple qui criait famine... Même si ce dernier se réduisait chaque jour.
On tint alors le dirigeant comme unique responsable, ce dernier se remonta contre son peuple et les envoya gentiment se faire dorer la lune. Ad'azred se retrouva impuissant, désorienté, désemparé.
Dans la même période, des enfants, au lieu de mourir de la maladie, disparaissaient purement et simplement. Plusieurs squelettes de petite taille, furent découvert près des égoûts, du côté du château. Des rumeurs circulaient comme quoi, pour se nourrir de viande "fraîche", le roi kidnappait des enfants et se repaissait de leur chaire. D'autres, pensaient qu'il les immolaient pour son plaisir personnel, pour se venger des dieux qui lui auraient retiré ses deux enfants. D'autres, pensaient à pire encore. Toutes les histoires les plus folles furent racontées... On savait le chef également friand de magie, de sortilèges, d'alchimie. Ce qui n'arrangeait rien à la situation.
On ne sut jamais vraiment ce qu'il s'était produit. Le sort s'acharnait sur le pauvre Ad'azred.
Un matin, des cris le réveillèrent. On frappa à sa porte. un garde, paniqué, lui explique -Ou plutôt, lui gueula dans l'oreille- qu'on avait enlevé sa bien aimée femme plus tôt dans la matinée, alors qu'elle sortait apporter son aide au peuple comme elle le faisait depuis des semaines.
Alors, apparut sur son balcon en toilette royale, un souverrain enragé devant une foule en colère, leur chef, une torche à la main. Sa femme, attachée à un pilori, sur un tas de bois sec, baillonée et couverte de sang.
Si il n'abdiquait pas, si il ne se rendait pas, alors on lui prendrait ce qui lui restait. Ad'azred ne crut pas un mot de leur menace, et les mis au défi, d'un simple regard.
Funeste erreure.
Les paysans mirent le feu à l'échaffaud, qui prit feu rapidement, sous les yeux injectés de sang d'un roi prit d'une peine démesurable. Tournant les talons, prêt à descendre lui-même pour "Rendre justice", ses gardes l'en empêchèrent. Ils lui interdirent de sortir, là, dehors au milieu de cette foule en colère. Le chagrin du chef de Clan était tel, qu'il ne comprennait qu'à peine ce qu'on lui disait. Il semblait inconsolable.
Malgré ses ordres, ses soldats refusèrent de s'en prendre à ce peuple ingrat. Aussi, on força le roi à prendre la fuite, à quitter le château et à disparaître. Ce dernier refusa dans un premier temps...
Puis la manière forte fut utilisée. Malgré ses protestations, on le mit de force sur un cheval, dans les écuries et on le fit galoper, loin...
En sortant du bâtiment, il croisa la foule, qui le reconnu bien vite. On lui lança diverses choses, on tenta de le rattraper. Mais dans la fange, entre les cadavres nécrosés ou calcinés, les restes humains ou de déchets, il était alors difficile d'entammer la moindre poursuite face à une carne affolée. (Je parle du cheval, pas du roi. Suivez un peu quoi.)
C'est avec une entaille sur son flanc droit et des coupures aux jambes que le bougre parvint à s'en sortir. Les portes du royaume restaient ouvertes, pour se débarasser du flux de corps et de déchets constant.
Le royaume des Errhas, disparut après cela... En deux ans seulement.
Ad'azred lui, âgé de 40 ans maintenant, erra plusieurs jours, seul, sur son pâle destrier.
Les paluches froides de la mort lui avaient arraché ses deux enfants et sa bien-aimée. Le destin lui avait offert un royaume, la richesse, le pouvoir. Et tout lui avait été repris. Sans aucune raison. Sans crier gare. Sans doute à cause de sa vanité... Sans doute, payait-il pour avoir éradiquer ceux qui tenaient le royaume de manière plus réfléchie...
Sans doute était-il, au fond de lui, un homme mauvais.
L'humanité ne vallait pas grand chose.
Durant son apprentissage et son érudition, Ad'azreth avait étudié divers recueil sur le magie, la sorcellerie et l'alchimie.
Dés son plus jeune âge, il étudiait en cachète diverses arcanes et y trouva un talent particulier.
Durant tout son règne, il s'amusa à divers tests dans son château. Une pièce lui était également entièrement réservée. Cependant, les rumeurs de ces pratiques avaient en partie causées sa perte, car elle était bien plus que cela. Cette rumeur, tous les villageois la connaissait, beaucoup doutaient, d'autres certifiaient l'avoir vu, la nuit. Cependant, elle débuta bien avant la famine ou la peste, cette rumeur...
Au cours de ses deux années de vagabondage, Ad'azred pratiqua tout ce qu'il avait appris. Avec les quelques sous qu'il gardait au fond de sa bourse, il put découvrir le monde que jamais il n'eut exploré aupparavant. Le nouveau sorcier se para également d'un style très particulier, fait un peu avec le tout venant et quelques pièces récupérées sur divers voyageurs ou trop grandes gueules.
Au cours de son voyage dans la Forêt des amanites, l'homme fit la rencontre d'un Orc, du nom de Zul. Ce dernier était l'un des derniers rescapés d'un Clan Orc, voué à disparaître suite à une sombre malédiction... Des histoires de Peaux-Vertes tout ça. Ce dernier, après avoir tenté d'endormir ses sens avec des histoires à dormir debout, tenta de s'accaparer son esprit.
Trompeur, maléficeur, féticheur ou encore illusioniste, cet Orc savait user de la magie pour manipuler les faibles âmes.
Ad'azred, considérant comme le combat perdu d'avance, que ce soit sur le plan physique ou magique, tenta tant bien que mal de lutter. Cependant, la créature gagna partiellement. Il avait désormais lié son âme avec celle et l'humain et pris une grande place dans les volontés d'Ad'azred, le mapnipulant par magie et le soumettant à ses propres ordres.
En contrepartie, si l'un venait à mourir, l'autre disparaîtrais également.
Cette histoire grotesque dura près d'un an. Un an au service d'un Orc, qui lui appris tout de même à devenir bien plus puissant dans l'art des arcanes. L'humain lui servait un peu de "Garde-Du-Corps" et de receptacle à beaucoup de maléfices ou autres tentatives magiques un peu foireuses.
Ad'azred en sortit grandit, bien plus fort et bien plus expérimenté. Apprenant de cet Orc, les magies illusoires et diverses tromperies et fourberies en tout genre.
C'est en tombant nez-à-nez avec un Barbare, du nom d'Edrim, que Zul trépassa. Le guerrier avait mis hors d'état de nuir Ad'azred en l'assomant du plat de son épée, ayant compris la supercherie. Il blessa alors grièvement le peau-verte. Au dernier instant, alors que le barbare allait porter le coup fatal à l'orc qui grimaçait, ce dernier, dans un sursaut put apercevoir son disciple et sa marionette, pointer péniblement sa main en sa direction. L'orc eut le temps de dire à Edrim qu'il commetait une grave erreur, avant que celui-ci ne l'achève. A cet instant, Ad'azred parvint à aggriper l'âme de Zul et à se l'accaparer, prenant ainsi toute sa puissance, à la place de perdre la vie.
Le barbare ne compris pas le rituel qui se tramait entre les deux êtres et s'en moquait éperdumment. Il cherchait juste à rendre justice, sur cet Orc qui semmait le trouble dans les parages et qui l'avait traité d'humain. Ce qui, en soit, était une grave erreur.
Ad'azred disparu, peu après, pendant plusieurs mois.
"Les dieux ont fait de moi une bête.
L'humanité a fait de moi un monstre."
En ce qui vous concerne
A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? I dunno. Plutôt souvent, j'espère.
Comment avez-vous découvert le forum ? Forumactif, je crois bien.
Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Déjà dit.
Test-RP
"T'as plutôt intérêt à avancer."
"Je ne vous suivrai pas éternellement, Orc."
Ad'azred suivait péniblement Zul depuis bientôt trois jours, à marche forcée. Les deux êtres tentaient d'échapper à la garde de la ville la plus proche, dont ils avaient zappé le nom et qui n'a que bien peu d'importance après tout, et tentaient de disparaître dans le lointaint. Le Peau-verte au nez crochu, remit ses longs cheveux blancs en place, à l'arrière de son crâne. Il observait l'humain, toujours habillé de manière aussi sombre. Cette robe, ne laissant aucune preuve qu'il appartienne de près ou de loin à une quelconque humanité. Couvrant ses émotions, ainsi que toute forme d'expression.
"N'oublie jamais qui commande qui... Humain."
L'homme ne pouvait que subir. Si il n'obéissait pas, son esprit était tourmenté, torturé, au point d'en être parfois brisé, au point de lui faire perdre connaissance. Les ordres étaient simples. Le protèger, lui servir de bouclier, de test pour ses potions et ses maléfices, récuperer les ingrédients à sa place, le prévenir en cas de danger... Ce genre de choses. Il était son sbire, son serviteur, jusqu'à la mort. Ou presque.
Depuis bientôt deux ans déjà, Zul l"avait asservi. Cependant, Ad'azred préparait sa vengeance, un moyen d'échapper à son joug. Car oui, même si leurs âmes étaient liées, le sorcier humain avait encore posséssion de son esprit, et pouvait réfléchir en échappant au contrôle de son "maître".
Alors qu'ils avançaient prudemment, ils tombèrent nez-à-nez avec un homme d'une stature imposante. Ce dernier, portait un casque à cornes, des épaulières gravées, une épée au ceinturon et l'envie d'en découdre. Résolue à vouloir se battre, sans doute.
Un peu auparavant, ils avaient fait sa rencontre à l'orée du bois. L'orc était passé près de lui et l'avait traité d' "humain". Ce qui en soit est légitime, puisqu'il en est un. Cependant, le ton avait été très mal pris par notre ami barbare et n'aimait pas cette arrogance de la part d'un être aussi crasseux et impur qu'un Peau-Verte. Sa part humaine, Edrim n'en voulait plus depuis longtemps, à cause de sa chaire.
Edrim bondit sans crier gare sur Ad'azred, qui n'eut le temps de rien. Il prit son épée en pleine face, se projettant sur un mètre en arrière, tombant lourdement sur le dos. Zul, quant à lui, fut réactif et dégaina son arme de pugilat, prêt à se défendre des assauts du barbare.
"Relève-toi gamin, je vais avoir besoin de toi pour celui-là." Dit l'Orc en direction d'Ad'azred.
Edrim se battait avec fureur, comme à son habitude, Zul, penait à parer ou esquiver tous ses assauts, et compris bien vite que le combat ne serait pas gagner facilement. Aussi, il tenta de lui insuffler une illusion, lui jetant une poudre magique venant d'une petite besace. Cela n'eut que d'effet de le faire éternuer. Ce qui n'arrangea que bien peu la situation. L'orc profita simplement de l'ouverture, mais dans un réflexe surhumain, Edrim lui entailla la hanche et Zul ne put pas profiter pleinement de sa fourberie.
Se tenant la plaie, il jetta un oeil vers son homme de main à terre, toujours inerte. Il pesta en sa direction et à peine reposa son regard sur Edrim, que ce dernier lui asséna de nouveau un coup, lui brisant littéralement l'épaule, du sang jaillit de la plaie béante.
L'orc tomba à genou, finalement, cette rencontre avait durée bien moins longtemps qu'il ne l'aurait imaginé. Dans un élan de desespoir, avec sa main valide, il tenta d'attraper une petite fiole à son ceinturon. Le barbare l'en empêcha en goalant immédiatement sa main et la plantant en sol avec son épée. Un cri rauque sortit de la gorge de l'orc, résolu à la mort.
Ad'azred reprit alors peu à peu conscience, témoin de cette scène pleine d'opportunité, il la saisit avec grande joie. Dans un élan précipité, il tendit son bras sous l'oeil étonné de son "Maître", ce dernier retourna son regard vers Edrim, qui brandit sa lame au dessus du crâne de Zul.
"Tu commets une grave erreur, humain..." Pesta-t-il en sa direction, avant de recevoir le coup de grâce, qui fit tomber son corps lourd sur le sol froid et humide.
Le barbare rangea sa lame au fourreau, se retournant vers Ad'azred. Ce dernier avait aggripé une forme bleuâtre du corps de l'Orc. C'était en quelque sorte, son âme. Enfin, disons la fraction qui était liée à lui. Ainsi qu'un partie qui contrôlait et lui donnait tant de pouvoir. En somme, il lui dérobait sa puissance et tout ce qui les liait. De manière à ne pas être emporté avec lui. Ce procédé, il l'avait étudié et préparé depuis bientôt plus de deux ans. Edrim, en avait été le déclencheur.
Ad'azred prit la fuite, espérant que le barbare ne le poursuive pas. Et en effet, il le laissa en paix.
Peu après, le Sorcier disparu de la circulation... Avant de réapparaître soudainement.
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