''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]

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Bakhoum N'deye

♘ | Shaman de la tribu Wamakong

________________

Bakhoum N'deye
________________


Race : Demi-Démon Commun
Classe : Maître-lame
Métier : Chasseur de démon
Croyances : Seul les désespérés et les fous osent croire en des forces supérieurs ... et je ne fait partie ni des uns, ni des autres.
Groupe : Alliance

Âge : 40

Messages : 13

Fiche de Personnage : Bakhoum N'deye Le Maudit


Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] _
MessageSujet: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyLun 5 Nov 2012 - 19:55

La pluie noyait Madorass sous un manteau gris glaciale. Les gargouilles illuminées par des torches semblaient vomir des flots de lave en fusion. Le tonnerre grondait dans les grandes plaines et les habitants se faisaient rares dans les rues de la cité tentaculaire. Toutefois une personne marchait avec impudence au milieu de voies pavées. Il possédait l’assurance de ceux à qui la vie à réussit, et à qui l’argent ne manque pas. Étrangement la pluie ne l’atteignait pas, elle s’arrêtait, comme poussé par une sorte de globe qui entourait le magicien. Et lorsqu’on est recherché, faire appel à la magie n’est pas forcément une bonne idée ...

Depuis qu’il avait quitté les régions équatoriales, la pluie avait le don d’irriter Bakhoum. Le froid semblait l’assaillir comme un vieil ennemi, il le testait et sa morsure lui faisait l’effet de million d’aiguilles transperçant sa peau. De plus l’humidité latente de cette région maudite avait peu à peu eu raison de son métabolisme. Le rhume la fièvre et les angines. Sans compter que ses blessures de jadis se raidissaient à cause du froid. Il était d’ailleurs bien incapable d’attraper un javelot n vol avec son bras estropié, et cela l’ennuyé un peu bien qu’il supposait que l’arbalète fut plus utilisé ici que le javelot.
Bakhoum pesta une fois encore contre l’horripilante goute d’eau qui goutait du plafond et qui, comme par hasard, tombait à chaque fois dans son cou. Sa planque était composée d’un tas de planche de bois brulé et de sac de farine éventré et détrempée ; Bakhoum était allongé sous ce tas informe, le coude coincé sous le corps tenant la poignée de sa machette, un début d’entorse lui torturer le mollet droit et son épaule gauche était tétanisé à force de d’être contracté ... Bref une planque parfaite.

Il avait été contacté par un homme encapuchonné qui lui avait proposé le contrat. L’homme s’appelait Marcel Ou’Dinni, illusionniste reconnu, mage compétent, et escroc génial. Il avait entres autres arnaqués l’Alliance de plus d’un million de pièce d’or, un coup de maitre ... dont il c’était vanté ouvertement. Un peu stupide de se moquer d’une guilde de meurtrier spécialisé dans la traque. Ce n’était toutefois pas à Bakhoum de juger des méfaits de sa cible. Il devait le jauger, le comprendre, et enfin l’abattre. Ce n’était pas la première fois que Bakhoum allé tuer un homme, mais le traquer comme il l’aurait fait avec un démon dans sa jungle natale ... Oui, ce serait la première fois, et Bakhoum ne trouvait pas cela très amusant.
Changeant une énième fois de position pour soulager son épaule, Bakhoum pesta contre cette ville maudite où il était coincé, il pesta contre le manque d’argent qui le coincé dans cette ville maudite, il pesta contre le temps, il pesta contre la cible mais surtout il pesta contre son idée stupide de se rendre à Beolan pour se faire soigner. Un ricanement se fit entendre dans les tréfonds de son esprit, ricanement qu’il décida d’oublier. Il préféra se concentrer sur son champ de vision.

La vision qu’il avait de la taverne était presque parfaite. Il avait une vue plongeante sur la salle de séjours, et sur toutes les fenêtres des chambres de l’auberge (situé du même coté), il pouvait aussi voir l’entrée de la taverne et la sortie de derrière. Seulement, entre la chaleur qui régnait à l’intérieur, et le froid qui trônait au dehors, les vitres était pleines de buée. Une planque presque parfaite donc.
La goute d’eau retomba dans son cou, et fit déborder le vase. Il jura en silence, puis toujours en silence, il s’extirpa adroitement de sa cachette, qui s’affaissa mollement, et s’approcha discrètement de l’établissement. C’était une taverne chic dans un quartier huppé de Madoras, dans le plus pur style des constructions humaines. Le rez-de-chaussée était bâti en solide granit noir de Beolan, et les trois étages en bois et en torchis. Le toit était fait de tavaillons raides. Les fortes précipitations de la région avaient forcé les habitants à bâtir des toits extrêmement pentus, ce qui ne facilitait pas les évasions aériennes.

Soudain un attroupement attira l’attention de Bakhoum. Devant la taverne un homme d’une quarantaine d’années, bouc et regard insolent se tenait hilare devant un public majoritairement féminin. Bakhoum plissa les yeux. L’homme se pencha vers une demoiselle et avec un sourire charmeur lui offrit une fleur apparut comme par magie dans sa main. C’était lui à n’en pas douté. Pourtant Maverdave devait encore attendre. Impossible de frapper tout de suite, il était censé faire équipe avec un autre chasseur de prime. Mais un professionnel.
Un membre de l’Alliance, avait dit le commanditaire, un type baraqué comme une amphore et autant aimable à ce qu’il paraitrait. Bakhoum n’en avait que faire tant qu’il était compétent. Pour l’instant il donnait surtout l’impression d’être en retard.

L’homme rentra dans l’établissement et son fan club féminin avec lui. Il allait falloir être discret. Bakhoum mit un peu d’ordre dans ses affaires et s’approcha de l’entrée à son tour. Deux gardes à la mine patibulaire se tenaient devant le seuil, un orc et un demi-troll.
*Quatre secondes pour l’orc, dix pour le demi-troll, peut être onze*
Il s’approchait toujours l’air sur de lui, tellement et tant et si bien (et là vous remarquerez qu’il était quand même super sur de lui vu le nombre de tournure de phrases) qu’ils le laissèrent passer.
*Il m’en a fallu moins que prévu finalement ...*

L’intérieur de l’établissement était aussi chic que le laissait supposé l’extérieur. Moulures au plafond, cheminé dantesque, table sculpté, lourd tapis, box intimiste, musique d’ambiance et rampe d’escalier en marbre ... Bakhoum n’avait aucune idée de comment il allait pouvoir payer la note au vue du luxe de l’établissement. Il s’installa tout de même à une table et planta son coutelas dans le bois du meuble. Au vue du regard désapprobateur que lui jeta le serveur, Bakhoum cru comprendre que ce n’étais pas une coutume nordique.

- Monsieur désire ?
Regard noir, couteau rangé dans le fourreau.
- Une infusion.
Regard interrogateur, mine patibulaire, recul instinctif.
- Avec ?
Plissement des yeux.
- Votre départ ?
Étonnement, puis départ.

Bakhoum connaissait ce genre d’individu, il n’y avait pas trente-six moyens de s’en débarrasser. Un rapide coup d’œil aux alentours confirma vite ce que Bakhoum pensait de l’établissement : chic, et remplit d’incapable. Le nombre de mercenaire qui montaient la garde près de box où de gros vicelards bavaient sur les épaules de jeunes jouvencelles, en attestaient.

*Bien ! Et maintenant que je suis dans la place, au milieu des requins, comment faire pour en sortir sans y laisser de plumes ? De toute évidence il me faut encore attendre ce dénommé Goudwin. Repérer tout d’abord les issues possible, où et la cible ? Ou va-t-elle ? Quels sont les endroits susceptibles de l’intéresser ?*

Son infusion arriva, Bakhoum sortit de sa sacoche quelques herbes qu’il jeta dans la tasse et qu’il touilla avec la cuillère. Au bout d’un moment il bu le mélange d’un trait en mâchant les feuilles, puis il se laissa partir ...
Il se servait de cette drogue avant les combats pour se détendre. Ses muscles constamment contracté se détendirent, et il lui sembla que son genou gauche le faisait moins souffrir.




*Il me reste à attendre Goudwin ...*
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Goudwin Didrago

♘ | L'homme que l'on appelait Dragon.

________________

Goudwin Didrago
________________


Race : Humain
Classe : Mage-guerrier
Métier : Mercenaire/Chasseur de prime/Explorateur
Croyances : Aucune
Groupe : Alliance des Ombres / Alliance / Lame d'Argent

Âge : 30

Messages : 180

Histoire de Personnage : Passé :

.Histoire de dragon

Après Kaull :

.Épopée Albanesque I
.Épopée Albanesque II
.Épopée Albanesque III

Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] _
MessageSujet: Re: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyLun 5 Nov 2012 - 21:02

La pluie tombait sans arrêt depuis des heures sur Madorass. Les rues de la capitale étaient inondées, les caniveaux débordaient sur les trottoirs. Certains passants avaient les pieds entièrement couverts par l'eau. Et s'était par ce temps que Dragon devait traquer sa nouvelle cible, un dénommé Ou'Dinni. Illusionniste de renommé, mage reconnu par le cercle de Beolan, très apprécié à la coure pour ses spectacles, charmeur de ces dames à ses heures perdues. À première vue, cet homme n'avait aucune raison d'avoir le chasseur de primes à ses trousses, si ce n'est qu'il avait estoqué un million de pièces d'or à l'Alliance. Et ce soir, l'illusionniste allait apprendre que se moquer de l'Alliance était la pire erreur qu'il pouvait commettre, surtout si c'était les chasseurs de la Lame d'Argent qui se chargeaient des règlements de compte.

Étant donné qu'il était dans les quartiers chics de Madorass, Goudwin avait prit soin de s'habillé d'une longue cape rouge le couvrant entièrement, ainsi que d'attacher son imposante lance-épée dans le dos afin de ne pas être trop remarqué. Son apparence faisait effectivement tache dans le paysage de la haute société. Malgré tout, il restait sur ses gardes. L'homme qu'il poursuivait étant un mage plutôt puissant, il se méfiait de ses pouvoirs, en particulier des illusions. Autre détail important : il allait devoir travailler avec un second chasseur. D'après ce qu'on lui avait dit, l'homme était plutôt doué dans le domaine de la traque, mais n'avait pas encore fait ses preuves envers la guilde. Goudwin fut satisfait de travailler avec quelqu'un de compétent. Uxley ayant été envoyé ailleurs pour une mission d'assassinat, et les autres membres forts de la guilde étant tous occupé, il avait refusé de prendre avec lui les hommes de main de la guilde, quitte à se retrouver seul.

Il arriva alors devant le bâtiment vers lequel il avait suivit sa cible. L'auberge semblait pleine à craqué, et l'on entendait de la rue les bruit de la musique mondaine joué pour l'aristocratie de Feleth. Dragon soupira. Il détestait ces soirée snobes où les convives se vantaient sans cesse d'exploits qui n'étaient pas les leurs, et où les grande bourgeoises venaient dans le but de séduire les jeunes hommes, qu'ils soient de riches marchant ou de simple serveurs, tant qu'elle pouvaient passer une nuit de plaisir charnel avec ceux-ci. Une fois devant l'entrée, il tomba nez à nez avec un orc bourru et un demi-troll à l'air totalement crétin.

-Vous pas invitation. Vous pas passer.

En moins de deux seconde, le mage attrapa de ses mains les gorges des gardes et les plaqua au mur. Le troll eu un saignement à cause de la main métallique du chasseur.

-Vous avez le choix : soit je passe en vous laissant la vie sauve, soit je passe après vous avoir brisé le coup.

Les deux gardes remuèrent frénétiquement la tête. Goudwin les lâcha alors et pénétra dans la taverne. Dans la salle principale, les tables étaient toutes occupées par les joueurs et les dames. Dans le fond, les box intimistes au fond, les chambres à l'étage d'où s'échappaient déjà les gloussement des femmes passez à l'action, et les cuisines d'où émanaient les odeurs de petit fours et des boissons exotiques. Sans ôter la capuche de sa cape, Goudwin s'avança dans la salle. C'est alors qu'il remarqua un homme qui se détachait largement de la foule par son accoutrement, et sa tenue à la table. À en croire sa couleur de peau, Goudwin le devina des régions équatoriales. Une bonne nouvelle, car ces gens étaient connus pour leur aptitudes à la chasse et au combat. Le mage vint près de lui.

-Bakhoum N'deye?

Un regard suffit aux deux hommes pour se reconnaître.

-Je suis Goudwin Didrago.

Dragon s'assit alors en face de son collègue. Il appuya son arme sur le bord de la table et, après avoir vérifier que personne ne les observait, retire sa capuche.

-Navré de t'avoir fait attendre. Les gardes de l'entrée ont été un peu réticent à me laisser venir ici.
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Bakhoum N'deye

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Bakhoum N'deye
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Fiche de Personnage : Bakhoum N'deye Le Maudit


Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] _
MessageSujet: Re: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyJeu 8 Nov 2012 - 22:54

La drogue était forte et la dose sensiblement trop grande. Bakhoum partie un peu trop loin, devant lui les volutes de fumée sortant des pipes se changeaient en arabesques exotiques, prenant feu aux lueurs de la cheminée. Les pensées de Bakhoum s’évaporaient, tout comme sa lucidité d’ailleurs. Il planait loin au dessus des tables de l’auberge, oubliant jusqu’à la conscience même de son existence. Toute fois son hallucination ne dura pas, et il reprit rapidement ses esprits lorsque la porte de l’auberge se referma.

Un guerrier. L’air robuste, une impressionnante lame dans le dos. Du genre bourlingueur à première vue, pas le genre de fils à papa qui se cherche un style, cet homme là avait déjà tué un homme, et il semblait prêt à recommencer selon toute évidence.

L’homme capta son regard et les deux hommes comprirent. Le guerrier s’attabla et engagea la conversation.
-Je suis Goudwin Didrago.
Hochement de tête, Bakhoum se redressa.
-Bakhoum N’deye, tu as dû le deviné. Tu es en retard.
Geste de la main, regard sur, inflexible de Goudwin. Ré hochement de tête de Bakhoum. Aucune déstabilisation, c’était un roc.
-Navré de t'avoir fait attendre. Les gardes de l'entrée ont été un peu réticents à me laisser venir ici.

Bakhoum appela le serveur de loin. Du coin de l’œil il s’assura que leur cible n’avait pas bougé. Apparemment pas, elle était encore avachie, noyé sous l’alcool, en train de tripoter une jeune femme. Cette dernière semblait dégoûtée par le gros porc vautré sur son corsage, elle lança un regard suppliant ah une vieille femme en face d’elle.
La réponse muette de celle-ci fut sans espoir : Cet homme a une trop grosse fortune pour que tu repousses ses avances. Cela rassura Bakhoum, d’une certaine manière il préférait tuer un homme abject plutôt que quelqu’un qui n’avait pour seul méfait, que celui d’aimer l’argent. Il se reconcentra sur son interlocuteur, qui attendait visiblement une réponse de sa part. Il se pencha au dessus de la table et parla à mi-voix.

- Écoutes, ça risque de poser problème si il faut faire dans le discret. Au vue du nombre de personnes autour de lui, un empoisonnement serait trop risqué. Pour l’arrêt cardiaque je ne suis pas magicien, mais lui ci. Il fait semblant d’être éméché mais il tient plus la forme que ce qu’il montre. Regarde ses yeux, ils sont vifs encore, il enregistre chaque détails. Et il lorgne vers nous en ce moment.

En effet malgré la bave qu’il avait aux lèvres et ses mouvements patauds, Marcel Ou’dini lançait de fréquent coups d’œil, tantôt inquiets, tantôt moqueur. Le parfait profil du paranoïaque, pour une fois il ne le serait pas trop. Bakhoum jaugea la salle pour réfléchir à un éventuel combat. Des box plus ou moins vides séparés par des paravents en osier, un comptoir surélevé derrière le quel se tenait le tavernier, de gros tonneaux de vins était entassé à coté, une immense cheminé en marbre, un grand escalier en bois à la rambarde sculpté, desservi par un tapis rouge, et sur tout un mur, une immense tapisserie représentant la bataille d’Ascelnoth.

Bakhoum repéra aussi les fenêtres et les sorties éventuelles, la pièce était mine de rien très encombré, livrer bataille contre plusieurs personnes ici relèverait plus du labyrinthe que du duel. De façon instinctive, Bakhoum jeta un œil à la cicatrice sur le dos de sa main, elle était terne, aucune lueur ne l’animait ... Aucun démon dans les environs.

- Je propose qu’on attende un peu, voir comment les choses évoluent. Discutons un peu. Tu es mage ? Quelles sont tes expériences en termes de traques et de combats ? Comment tu compte m’épauler ? En termes de tactique, comment s’y prend-on si ça venait à dégénérer ? Pour ma part le mieux reste certainement de se séparer, dans al confusion on peut espérer leur causer de sérieux dommages avant qu’ils se ressaisissent. LE problème reste la cible. Comment neutralise-t-on sa magie ?

Après sa tirade, Bakhoum plongea les yeux dans ceux de Goudwin et attendit. Mentalement il revoyait les positions de combat que Youssoun’dour lui avait inculqué, quarte, sixte, prime et quinte, les autres ne devraient pas servir, ses barbares du Nord ne connaissait pas la finesse, il ne méritait pas mieux que les animaux, la machette ...



*La nuit risque d’être très longue*
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Goudwin Didrago

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MessageSujet: Re: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyVen 9 Nov 2012 - 12:01

Goudwin écouta attentivement Bakhoum. Un bref regard confirma au mage que Ou'Dinni les observait, méfiant. La suite des explications ne furent pas très heureuses. En effet, tenter un empoissonnement alors que leur cible les observait et qu'elle était entourée de nombreuses personnes était bien trop risqué. Pour ce qui était de la crise cardiaque, ni lui ni son équipier ne semblaient disposé de ce genre de moyen. L'auberge était vaste mais trop encombrée pour pouvoir se battre sans risquer de réduire le bâtiment en cendre. Goudwin savait donc qu'il devrait se passer de sa magie tant qu'il serait ici. Bakhoum lui demanda alors quelles étaient ses aptitudes. Il réfléchit un instant aux différentes questions que le traqueur lui avait posée.

-Je viens d'un clan de pyromanciens indépendant du sud des Grandes plaines. Là-bas, j'ai été initié aux arts de la magie du feu mais également à ceux du combat et de la chasse. je sais donc traquer une proie, qu'elle soit humaine ou non. En plus, dans notre cas, la tâche devrait m'être facilité. Ou'Dinni étant mage, je pourrais me guider avec son aura au cas où il essayerait de fuir. Mais c'est là que ça coince. Si Ou'Dinni commence à utiliser sa magie, nous prenons le risque d'être nous même prit dans une illusion. Et vu qu'il se méfie de nous, je crains que l'on ne soit les premiers à trinquer en cas de problème.

Il se tut un instant, pour examiner à nouveaux les lieux. Ils y avaient dans cet établissement de nombreux moyen de s'échapper, mais le nombres de clients augmentait encore, ce qui ajoutait de la difficulté à leur situation actuelle.

-Pour ce qui est de notre potentielle séparation, je suis d'accord. Si jamais cela venait à dégénérer, l'un de nous pourrait se sacrifier pour attirer l'attention d'Ou'Dinni. Si un seul de nous deux est prit dans une illusion, l'autre pourra le neutraliser. Reste à trouver le moyen de le forcer à réduire son champ d'action sur une seule personne.

Un bruit sourd de chute raisonna à son oreille. Cela venait des chambres, à l'étage. Dragon se dit que les bourgeois avaient beau se donner de grandes manières, lorsque les instincts et les envies reprenaient le dessus, ils ne valaient pas mieux que le commun des mortels. Il revint alors à son associé.

-Ils existent de nombreux moyens de parer une magie d'illusion, le plus connut étant de toucher la personne à l'origine de l'illusion, mais c'est aussi le moyen le moins envisageable. Je ne maîtrise que la magie du Feu, je n'ai pas les moyens d'annuler ses sorts. Cela nous ramène donc à notre première solution : l'un de nous devrait attiré son attention en cas de coup dur pour que l'autre puisse agir sans risque.

Il jeta un nouveau coup d'oeil à l'illusionniste.

-Pour l'instant, nous ne pouvons rien tenter. Je ne peux pas me permettre d'utiliser ma magie dans un endroit aussi confiné, je risquerai de tuer des innocents.

Il se tut et attendit la réponse de Bakhoum.
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Bakhoum N'deye

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MessageSujet: Re: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyVen 9 Nov 2012 - 14:59

L’établissement se remplissait au fur et à mesure de leur conversation. Il était désormais presque plein et seul quelques rares box étaient encore vides. Goudwin semblait être adepte des arcanes. Cela pouvait toujours servir pour faire fuir les badauds. Les mercenaires engagés autour des tables ne semblaient pas trop coriace. Seul deux semblait à même de faire autre chose que de donner des claques, et quand aux autres, leur ceinturon était mal accroché, trop près du corps ou trop lâche. L’un avait même opté pour un fourreau complet, un imbécile, sortir son épée d’un fourreau pareil pouvait prendre plusieurs minutes pour un amateur, ce qu’il avait de toute évidence l’air d’être.

Bakhoum écouta attentivement les dires de Goudwin. Un traqueur, tout comme lui, bien qu’il ne comprit pas les référence géographique de son interlocuteur. Une chose énervait tout de même le shaman, ça y était, ils étaient dans la place, la cible était en vue, aucun moyen pour elle de s’échapper facilement, ce ne serait pas une traque, ce serait un assassinat. Mais Bakhoum devait s’y faire, ces barbares du Nord ne connaissait pas l’honneur.

- Écoutes, On est désormais fixé sur ce qu’on doit faire en cas de coups dur. Maintenant il faut qu’on s’attèle à la tâche. Sinon vu le nombre de personnes qui entrent, on pourra plus lever le petit doigt sans bousculer ces bourges.

Un mouvement violet attira l’œil de Bakhoum. Ou Di’nni se levait de table, entouré de deux jeune femmes. Sa démarche semblait plus assurée et il bavait moins, mauvais présage. Ils se dirigèrent vers l’escalier et le montèrent d’un pas pesant en gloussant pour ses dames en riant d’un rire gras pour le déchet. Le traqueur n’était pas dupe, avec une telle prime sur sa tête, l’illusionniste devait être pourvu de moyen de défense en toute circonstance. Les flammèches bleues autour de ses pieds étaient un avertissement à qui aurait tenté quelque chose.
Bakhoum se redressa et jeta un œil à la ronde, beaucoup de bruit et d’agitation, peu d’attention c’était le moment parfait. Il se leva discrètement de table et sorti du box, avant de s’engager dans la foule il s’arrêta au niveau de Goudwin et murmura :

- Il est tant de bousculer les choses. Je monte voir là haut quelle chambre il prend, je n’entreprends rien sans toi. Mais attend avant de me rejoindre, ne paraissons pas suspect. Dans la mesure du possible, essaye de faire sortir des gens ... soit inventif.

Puis il se glissa entre deux personnes et disparu dans la foule. Les gens l’évitaient au maximum, il n’avait rien en commun avec le tout Madorass. Par chance pour lui du monde montait l’escalier, esquivant les couples et les groupes avinés, il parvint en haut des marches et découvrit un couloir en mezzanine donnant sur la pièce principale, sur lequel donnaient trois portes fermées. Pensant avoir perdu du temps, Bakhoum s’élança dans le couloir et pris l’escalier au bout. Il se retrouva sur un autre palier semblable à l’autre, les trois portes étaient ouvertes, deux chambres vides, une ou un couple n’avait apparemment pas de problème vis-à-vis de l’intimité, courant toujours, Bakhoum arriva au dernier étage. Celui-ci était un étage à part entière, un couloir le séparait en son milieu, trois portes de chaque côté, dont une qui venait de se refermer sur un pourpoint violet et des flammèches bleues.

*Bingo* Songea Bakhoum. Il s’approcha de la porte à pas feutrées. Ses chaussures doublées de cuir ne faisait pas de bruit sur le plancher, et le bâtiment était suffisamment récent pour que les lattes du parquet ne grincent pas. Il colla son oreille contre la porte. Il entendit des rires étouffés, des froissements de draps et d’autres bruits plus ou moins engageant.
Il devait trouver un moyen de faire sortir la bête. Ici elle était trop protégée pour tenter quoi que ce soit. Avisant la chambre derrière lui, Bakhoum testa la poignée, bien elle était ouverte. Son but était de faire sortir le magicien de sa chambre, puis se cacher dans la pièce en face pour le prendre en filature et ainsi l’obliger à revenir dans la salle principale. Il frappa à la porte comme se devait de le faire un majordome respectueux. Les bruits cessèrent et des bruits de conversation fiévreuse arrivèrent aux oreilles de Bakhoum.

-Qui est là ? Demanda Ou Di’nni, la voix étrangement déformé à travers la porte.
-Monsieur, c’est le maître d’hôtel, monsieur, il vous demande. Croyez bien que nous déplorons de vous déranger monsieur. Répondit Bakhoum de la voix la plus mielleuse possible.
Un silence lui répondit. Soudain anxieux il se demanda si les mages pouvaient voir au travers des murs ...
Pris par un réflexe il se jeta au sol vers l’escalier tandis que la porte explosait sous l’explosion de magie violette. Se relevant tant bien que mal, la tête lui tournant, Bakhoum fit volte face et dégaina sa machette. Ou Di’nni se tenait devant lui les mains entourées d’une aura violette.

- Je savais bien que tu viendrais m’emmerder le nègre ! hurla-t-il avec une voix démente.

Il envoya des éclats de magie violette vers Bakhoum celui-ci se laissa tomber au sol, roula pour éviter la ligne des projectiles puis se releva et sauta en bas des escaliers. Il se retourna, machette à l’affût. Marcel apparut devant lui dans une aura de magie chatoyante.

- Bouh ! Ah ah ah ah !

Se yeux étaient fous et roulaient dans leurs orbites. Il envoya un jet de flammes en direction de Bakhoum, ce dernier sauta en arrière, fit demi tour et s’élança dans l’escalier, suivit de prêt par le mage. Il parcouru le couloir en courant, fit demi tour et se retrouva en haut des escaliers.

-GOUDWIN ! LE MAGE, IL ...

Une explosion de magie l’envoya voler dans la pièce principale, il s’écroula sur un paravent et une table, qui éclata sous son poids. Il se retrouvait juste à côté de Goudwin. Il se remit debout tant bien que mal, son dos le faisait énormément souffrir et son genoux gauche avait du mal à le porter. Il se tourna vers Goudwin et lui montra Ou Di’nni debout en haut des marches, entouré d’une aura violette, pied nue et en pantalon de chambre bleu nuit.

-Le mage, il risque d’être plus coriace que prévu ...
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Goudwin Didrago

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MessageSujet: Re: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyDim 11 Nov 2012 - 16:25

Goudwin regarda Bakhoum monter discrètement les escaliers pour suivre l'illusionniste. Le mage resta alors seul à sa table.

-Faire sortir des gens de l'auberge? Il en a de bonne.

Il regarda la salle qui était toujours aussi bondée. Comment faire sortir des bourgeois totalement ivres et excités par l'alcool et les hôtesses. Les doigts métalliques de Goudwin tapèrent frénétiquement sur la table pendant qu'il réfléchissait. La voix de Fiérlus arriva alors à son oreille.

-Dis moi Goudwin, si il s'agit de les faire fuir, je pourrait peut être...

-Tu rigole j'espère. Si je te laisse faire, on risque de tapisser l'auberge de cadavres calcinés.

-Raaah. Tu laisse trop ta conscience te guider Dragon. Elle te perdra.

-Vois comment tu as fini en t'en débarrassant espèce de...

Il se tut soudain. Une idée venait de germer dans les l'esprit du pyromancien. Tous ses bourgeois étaient venus pour s'amuser et voir un spectacle. Alors il allait leur en donner. Il avisa par la fenêtre de l'auberge un imposant charriot rempli de foin garé de l'autre côté de la rue. Sans se faire remarquer des autres clients, il pointa de son index de fer la charriot. Une petite lueur rouge apparu au bout de son doigt. En un instant, le foin prit feu et explosa. La détonation suffit à attirer l'attention de la plus part des convives. La musique cessa. Tous regardaient désormais vers l'extérieur de l'auberge. Goudwin souri. Il agita alors sa main. Les étincelles et les petites flammes devinrent alors des fées et des lutins, le brasier qui dévorait le foin prit la forme de trois dragons crachant eux même des petites flammes qui disparaissaient en petits fils dorés. En un instants, toute l'auberge sortit dans la rue. Goudwin entendait les cris d'étonnement et d'amusement des bourgeois qui étaient fascinés par le spectacle. Même les deux gardes fixaient les créatures incandescentes qui volaient autour d'eux.

Dragon se le va alors, lorsqu'il vit son collègue dévalé les escaliers à toute vitesse en évitant des flammes violettes qui lui étaient certainement destinés.

-GOUDWIN ! LE MAGE, IL...

Une nouvelle flamme violette explosa au dessus du traqueur. Bakhoum vint s'écraser sur la table à côté de Dragon qui l'aida à se relever.

-Le mage, il risque d'être plus coriace que prévus ...

Goudwin regarda alors de côté des escaliers. Ou'Dinni était au sommet, riant à n'en plus finir. Des sphères de flammes violettes s'étaient reformés dans ses mains. Dragon laissa alors tomber sa cape et attrapa son épée.

-Messire Ou'Dinni, veuillez accepter nos salutations les plus distinguées.

Sans lui répondre, l'illusionniste lui envoya les deux sphères qu'il avait créé. D'un geste, Goudwin les fit disparaître et se prépara à un nouvel assaut. Croisant le regard de Bakhoum, il lui dit :

-Je pense que pour l'assassinat en toute discrétion, c'est foutu, mais pour le moment, les potentiels témoins sont tous dehors. Ça nous laisse de la marge.
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Bakhoum N'deye

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MessageSujet: Re: Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago]   Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ... ou qui y habite [PV : Goudwin Didrago] EmptyLun 21 Jan 2013 - 12:12

Bakhoum était dans un sale état. Sa jambe gauche le faisait souffrir, et son bras gauche se raidissait par spasmes compulsifs. La tête lui tournait et ses oreilles sifflaient. C’est avec difficulté qu’il comprit ce que le mage guerrier lui disait, et reprenant ses esprits il dégaina sa machette et s’approcha de l'illusionniste qui descendait les escaliers. Ou’Dinni était aveuglé par sa colère et sa folie, et il n’avait en vue que Goudwin, celui qui avait osé ne pas mourir face à ses assauts magiques. Avant de s’éloigner de son partenaire, Bakhoum lui glissa :

- Je crois qu’on a trouvé qui s’y colle pour attirer son attention.

Bakhoum s’accroupissant entre les chaises et les tables s’avança vers le contrat en se rapprochant de la grande tapisserie. Il fit un détour par la gauche, longeant un mur, il se retrouva face à l’escalier avec la rampe en marbre. Goudwin et Ou’Dinni faisaient leurs affaires magiques dans leur coin, ce qui n’était pas pour déplaire à Bakhoum, pour lui, la magie révélait avant tout d’une sorte de tour de passe-passe plus ou moins dévastateur dont il ne cherchait pas à comprendre le fonctionnement. Toujours était-il que Marcel s’était avancé et descendait maintenant les marches d’un pas lent.

Profitant de ce qu’il pensa être le comble de la bataille magique, Bakhoum sauta sur la rambarde, passa par-dessus et bondit dans les airs machette brandit afin de décapiter l’illusionniste. Bakhoum atterrit seul sur l’escalier, sa machette se plantant dans le bois des marches.

- Sorcellerie ! S’exclama-t-il en se retournant pour dévisager Ou’Dinni, qui n’avait en fait pas bougé de place.
-Tout juste ! La réplique du mage fut accompagnée d’une violente déflagration qui renvoya Bakhoum s’étaler contre la rambarde en marbre.

Se remettant vite du coup, Bakhoum sauta pour éviter une autre déflagration, et atterrit sur la rambarde. Il avança machette en main vers l’illusionniste qui commençait à perdre de sa superbe, devant le fauve noir qui refusait de mourir. Réagissant maladroitement le mage fit venir à lui une longue écharde de bois provenant d’une table éclatée et la lança sur Bakhoum. Se dernier se baissa, et d’une torsion de la colonne vertébrale accompagné d’un mouvement fluide de la main, attrapa le javelot improvisé de sa main gauche estropié.

*Je n’ai pas tout perdu finalement* Constata le traqueur, avant de subir une énième explosion magique qui l’envoya bouler sur une des tables qui s’éclata sous son poids. Celle-ci fut pourtant celle de trop. La douleur dans son genou gauche était telle que Bakhoum avait l’impression qu’il allait éclater. Il fut pris d’une angoisse en se demandant s’il ne s’était pas éclaté l’articulation. Il plia sa jambe et la douleur fusa, lui arrachant un cri de douleur. Bon, l’articulation n’était pas éclatée, mais la suite du combat serait difficile à mener dans l’état. Il osa tout de même regarder sa jambe.

*Déboitée ...*

Il ne lui restait plus qu’une seule solution. Se relevant en se tenant aux fauteuils, il se mit de bout sur sa jambe droite et, tremblant, posa le pied gauche par terre. Puis prenant sa cuisse gauche à demain, il exécuta une forte poussée rotative sur la rotule qui se remboita avec un craquement désagréable. Réprimant un hurlement de douleur, Bakhoum attrapa une nappe et serra expertement sa rotule afin de la soulager. Il se retourna vers Goudwin qui se débrouillait à peu près, quand il se posa une question qui trouva réponse rapidement.

*Attends ... Si toutes les personnes sont dehors, et que j’ai vue les autres locataires des chambres fuirent devant mois ... Qu’en est-il des filles qui étaient avec lui dans sa chambre ? »

La réponse arriva sous la formes de quatre silhouettes qui atterrirent devant lui, de tailles moyennes, nues, possédant des serres à la places des pieds, les jambes et les bras recouverts de plumes et une chevelure rousse flamboyante leur descendant au milieu du dos. Bakhoum fit parler sa machette. La première fut décapitée, la deuxième eu la gorge tranchée, et avant qu’elle ne se ressaisisse la troisième prit un méchant coup sur le coude. L’articulation brisée et le sang coulant le long de ses doigts, la harpie bondit en arrière en un saut plein de grâce, et sa sœur pris sa place pour engager le combat avec Bakhoum.

Le traqueur avait déjà eu affaire avec des harpies, il n’en était pas à son coup d’essai, et le peu de sang démoniaque que ces engeances portaient ne pouvait pas lui faire changer perdre pied, tout au plus lui faire rougir la peau. Le combat fut vite réglé, la sauvageonne n’eut aucune chance face à la technique du chasseur. Garde de sixte, il se décala à gauche pour éviter une attaque maladroite, se baissa pour éviter la deuxième griffe du monstre, puis il se releva prestement en accompagnant son geste d’un coup latéral de gauche à droite. La machette se planta dans la cage thoracique, faisant éclater les côtes et aspergeant de sang le shaman. Redoutant le contact avec le liquide démoniaque, Bakhoum se dégagea prestement. Ses bras se raidirent et il sembla comme grandirent de trois bons centimètres, mais il tint le coup. La harpie se tordait au sol, agité de spasmes frénétiques et se noyant dans son propre sang.

*Quel manque d’éducation*

Reportant son attention sur l’autre harpie au fond de la salle, il se rendit compte qu’elle n’était plus qu’un petit tas de cendres d’où pointaient deux trois plumes roussies. *Bien joué Goudwin*. Le mage était à présent très proche de l’illusionniste, et Bakhoum s’élança pour les rejoindre. Mais au moment où il arriva à la hauteur des adeptes des arcanes, Ou’Dinni, usant d’un sort particulièrement puissant et complexe, les projeta tout deux vers la tapisserie où ils furent absorbé.

Dans l’auberge, le calme retomba ... et Ou’Dinni remonta dans sa chambre, laissant les employés de ménages et la garde de Madorass réparer les dégâts, sous le regard de la grande tapisserie de la bataille d’Ascelnoth, au centre de laquelle se démenaient un grand homme blanc maniant une large lance-épée, et un homme noir avec une machette.

L’art ne vit que par celui qui le contemple ...
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