Si traqueur devient traqué, traqué devient traqueur alors? [libre]

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_"Traquer, traquer, toujours traquer, est-ce là la seule excitation possible de ce job? Poursuivre des faiblards incapables prétendant faire partie des "rebelles". Voilà 5 jours que je suis leur piste, je m'attendait à mieux qu'à 3 vieux sorciers tous ridés. Bien sur il sont en parfaite communications avec la forêt, ça m'oblige évidement à éviter les branches qui se posent comme par hasard devant moi ! Maudit roi, lui et ses idées saugrenues. Ce n'est pas du tout drôle !"
Je laissais couler un gros molard sur le sol boueux de la jungle, comment la pluie pouvait-elle percer les feuillage de tous ces arbres, évidement, trop concentré à parler tout seul je me pris la plus grosse branche du siècle dans la tête. Arcrade sourcillère ouverte, ça commençait bien, je laissais mon pouvoir de régénération faire des sienne et continuait de suivre la piste du trio infernale de vieux. D'un bond je sautais et m'agrippais à une liane, prenant une grande inspiration, je frappais sur un arbre à coté(pas celui avec la liane hein), me propulsant à travers la forêt.

_" OHIO !! HIOOOOO." Hurlais-je.

Coup de chance, je vis mes 3 petites proies, juste au moment ou j'avais décidé d'arrêter de les pourchasser... Je me laissais tomber juste à coté d'eux. Surpris, ils se blotirent l'un contre l'autre, murmurant des parôles d'une langue qui m'était inconnu.

_ "Vous avez vraiment pas de chances franchement les gars, quelques mètres de plus et vous auriez pus vivre un peu plus longtemps"Dis-je en dégainant mon sabre. "Quoi que vu votre âge... Vous allez bientôt crever non? Je vais vous aider, vous inquietez pas" Finis-je en lançant mon sabre sur un des vieux.

Il s'écroula, bien entendu face à moi rien d'autre n'est possible. Son visage ridés se décomposa, oui il était face contre terre, mais grâce au mouvement de ses oreilles je pus deviner l'action qui était entrain de se dérouler.(Enfaite j'avais juste besoin placer quelques lignes) Bref, il ne restai que 2 vieux, le premier me sauta dessus

_ " Hey tu te calme le sapin de noël? Quoique vu les trucs que tu porte je dirai plutôt le débris de noël" Dis-je en dégainant mon sabre... Qui n'était plus là.
Je m'écartais vivement et créais une lame de magie avant d’embrocher le truc qui venait de me sauter dessus.

_ "Mais pourquoi le vieux Kaull veux vous buter? Vous valez rien."

Au moment ou je terminais ma phrase le dernier des sorciers me lança un sort d'attaque rouge sang. Je fus propulsé sur 2 bons mètres avant de réussir à me rétablir sur le sol, et la vache ça pissait le sang, bien sur c'était le genre de sort qui bloqué ma faculté au régénératrice, il devait me manquer au moin 4 mètre d'intestin. Manque de temps, je devais en finir vite, quoique vu mon état j'ai plus sur le point de clamser qu'autre chose. Vite fait bien fait je lançais un sort pour remplacer les organes perdus par quelque chose d'artificiel. Levant des yeux emplis de colère vers le débris je me préparais à lancer un de mes plus puissant sort avant de remarquer qu'il avait déjà rendu l'âme, si il en avait une.[/color]

_ "T'as fait le kamikaze pour me trouer le bide? Vieux con... WoAw j'ai la tête qui tourne."
M'aggripant au truc le plus proche, je ramassais mon sabre, enfin plutôt tentais de ramasser mon sabre. Soudain, tout devient noir et je m'écroulai.
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Il fait noir... Qu'à donc encore fait cet abrutit? C'est pas possible, il est mort? Je vais bientôt voir la lumière c'est ça? C'est sur que à force de s'amuser à travailler pour un roi débile qui lui fout des mission pas possible il allait finir par clamser. Ah non, je suis encore vivant, pourquoi y fait noir alors? Il a encore essayé de me sceller? Quel clochard, je suis une partie de lui, il pourrat jamais me détruire. N'empêche que ça commence à me faire flipper, j'ai peur ! Nan je rigole, bon...

_ "ERWAN !! QU'EST-CE QUE T'AS ENCORE FOUTUS? SI TU TE GROUILLE PAS JE PRENDS CONTRÔLE DE TON CORPS."

Qu'est-ce qu'il fout? Ca fait 20 minutes que je poirote ici, bon j'en ai marre d'attendre, je prends le controle. Gnnnn !! Gnnnn !! Etrange, ça marche pas. Bon réessayon, gnnnn !! Gnnnnnn !! Merde alors, il aurait donc réussis? Ah ! Qu'est-ce que c'est? Mes jambes disparaissent. Merde, merde le reste de mon corps aussi, qu'est-ce qui se passe? C'est surement pas un coupn d'Erwan, il est trop pour faire ça. Non je disparais, AHHHHHH.
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Quand je me réveillais, j'étais dans les brumes, je ne me souvenais plus de rien, que faisais-je ici? Où étais-je? Mais surtout, Qui étais-je?
_ "Qu'est-ce que c'est que ça?" Murmurais-je d'une voix tremblante. " C'est moi qui ai fait ça? Tout ce sang..."

... Soudain, je me re-écroulai, sombrant encore une fois dans le sommeil.

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Il est parfois des choses que l'on fait sans vraiment avoir de raisons, il est parfois des expéditions dans lesquelles on se lance sans avoir vraiment un but précis, puis il y a les missions, ces ordres qui viennent de haut, de bien plus haut que ce que l'on croit, et que l'on se voit dans l'obligation de réaliser, contraint et forcé de s'enfoncer un peu plus loin dans des endroits que l'on ne connaît pas. Elle, elle est de ceux qui se doivent d'obéir et de régler les problèmes qui chatouillent l'ego de celui qu'on appelle le tyran et qui n'est rien d'autre que son roi. Cape blanche. Voilà ce qu'elle est et c'est aussi ce qu'elle traîne derrière elle, sur le sentier perdu qui s'efface un peu plus alors qu'elle s'enfonce dans la jungle des terres de Feleth. Cela fait bien longtemps que l'homme a cessé de vouloir entretenir les divers chemins ou sentiers qui la traverse, cela fait d'ailleurs bien longtemps que l'homme à oublié tout ce que pouvait contenir cette jungle, et pourtant... Il avait suffit qu'un simple parchemin qui avait appartenu à dieu sait qui face son apparition pour cette jungle revienne au goût du jour pour son suzerain et qu'il y envoie une cape blanche accompagné de quelques gardes, juste pour les imprévus. Hors des imprévus il y en avait eut bien plus que ce que le groupe comptait de garde et à présent il ne restait rien de plus qu'elle. Frêle créature instable qui rodait cherchant un vieux temple de la déesse de l’équinoxe que l'on supposait déserté depuis des siècles et qui gardait en son sein quelque chose de formidable ?! Quoi donc ?! Il n'y avait pas plus renseignements à ce sujet.

Carte en mains, elle continuait à avancer, aussi difficile soit le chemin, retroussant les manches de sa chemise de lin, avançant en coupant et en abîmant la lame d'un de ses poignards sur les lianes et les branchages au travers, tombant parfois sur des nuées de papillons multicolores qui la suivent sures des centaines de mètres avant de reprendre leur place sur les branchages ou parmi les feuillages. Rien n'est simple et c'est encore, la voix de Sylla qui lui vrille les tempes, hurlant intérieurement son mécontentement tout comme sa folie, hurlant encore que sa faim est là. Dévorante. Et pourtant il n'y a rien du tout a dévorer au sein même de cette jungle... Rien. Rien du tout. Il n'y a que de la végétation et il ne vaut mieux pas se frotter aux créatures qui peuplent la jungle. S'il ne s'agissait jusqu'alors que de légendes, la créatures aussi improbables soit elle qui eut le loisir de dévorer vivant quelques gardes qui l'accompagnaient avait tout du réel et n'avait pas du tout l'air abordable avec ses trois rangés de dents, son cri suraiguë et surtout sa longue queue qui frappait non sans une certaine amitié le sol tapis de feuillages en les voyant, eux, petit groupe d'humains qu'ils étaient. Mais peu importait les gardes disparus, les créatures inconnus, il n'y avait rien d'autre que cette fichue carte qui n'indiquait rien d'autre que des sentiers qui avaient disparus avec le temps et dont il restait quelque vestiges difficilement visible.

Pourtant ce n'est pas sur un temple qu'elle débouche une fois le sentier terminé mais bel et bien sur une clairière perdue au milieu des arbres, perdues entres les hautes herbes... Il n'y a rien d'autre que de l'herbe et des fougères qui poussent en d'innombrables touffes plus hautes les unes que les autres. Le poing serré sur une carte à présent chiffonné, voir presque déchiré, elle ne peut s’empêcher de ravaler ce grognement sourd qui émane du fond de sa gorge. Elle en a assez de devoir marché dans cette foutue jungle sans avoir même la certitude de pouvoir trouvé ce qu'elle cherche ou bien même de pouvoir en sortir vivante. Elle avance tâtonnant du pied sur un sol incertain, mais finissant tout de même pas s’écrouler sur le sol après avoir heurté un obstacle, elle se relève furieuse, et les mains pleines de sang. Il ne lui suffira que d'un coup d’œil pour remarquer les cadavres qui se trouvent autour d'elle... Finalement cette jungle n'est pas si inhabitée qu'on le dit, ou tout du moins si les trois corps qui se trouvent à ses pieds étaient les derniers habitants, elle pourra au moins détenir un titre correct. Dommage qu'ils soient morts et froid, il aurait suffit qu'ils aient encore un souffle de vie pour que Sylla accepte cette offrande pour calmer sa faim et sa fureur. Nouveau soupir et c'est un pas de plus qu'elle fait au travers des herbes sauvages, butant une nouvelle fois sur un corps. Quatrième de la liste. Décidément, elle était presque surpeuplée cette jungle abandonnée. Mais celui ci respire et elle tient déjà sa dague dans sa main prête à lui découper la peau et à lui arracher le cœur sous les encouragement de son alter-ego surexcitée.

Mais il suffit d'un détail pour que son geste s’arrête alors que la lame s’apprête à transpercer la chair... Une simple petit cape blanche, et tout s’arrête, sauf les cris de Sylla... Elle. Jamais rien ne l'arrête pas même ses actes de barbaries. Ta fidélité te perdra Iaana, mais en attendant, elle tire cette loque qui se vide si vite de son sang que son corps n'a pas le temps de se régénérer. Diable soit ceux qui ont cette capacité et qui laissent leur corps à la porté des lames ou des sorts en espérant que tout cela passera seul. Découpant un propre morceau de sa cape à lui, elle lui le laisse la se vider, écoutant quelques instants les voix qui lui peuplent la tête avant avant d'appuyer fortement sur sa blessure. Comprimer une blessure de cette importance, il y avait peu de chance qu'il s'en sorte et pourtant elle restait là à tenter de tout contenir, sentant la chaire se reformer sous ses doigts. Sensation fort désagréable, qui fut plus rapide que ce qu'elle aurait pensé, et qui pourtant le laissé perdu dans un sommeil qui ne semblait pas vouloir le relâcher de son emprise. Mains pleines de sang qu'elle ne put s’empêcher de lécher, avide de ce goût acre et ferreux, attendant contre un arbre qu'il se reveille... Peut être aurait elle due partir mais la curiosité la poussé peut être à rester là.

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Des corps, des corps partout, jonchant le sol, les corbeaux... croassent, attirés par l'odeur du sang et de la chair carbonisée. Le soleil se couche, couvrant la prairie de rouge, plus rouge qu'elle ne l'était déjà. Au milieu de tout ça, un homme, ses cheveux sont de feu, le sang s'écoule d'un nombre infinie de blessures en tout genre, certaines sont graves, d'autres moins. Ses yeux ne sont pas ceux d'un homme, ni d'un démon mais plutôt d'une bête, avide de sang, de meurtre et de tuerie. Sur son torse nu on n'aperçoit plus guère de peau, le fluide vital humain le recouvre. Dans sa main droite, il tient fermement une katana couleur d'onyx, empalé au bout de la lame pendouille un corps, on voit encore sa poitrine se soulever avec difficulté alors que la victime crache ses derniers litres de sang. Un sourire discret orne le visage du meurtrier, il passe sa langue sur sa lèvre inférieur, goûtant au précieux nectar lui ayant éclaboussé le visage. Soudain le plan se fissure, les nuages se déchirent, tout commencent à disparaître puis soudainement... L'obscurité... Totale. Brusquement une masse blanche se réunit et prend peu à peu forme pour laisser place à un masque blanc, Les dents s'écarte et laisse passer un sifflement.

_ Tu vois Erwan? Ca c'est ton vrai toi, tous ces corps, ces chairs déchirée en lambeaux c'est ton oeuvre, c'est l'oeuvre de ta vie. Tu es monstre, de la pire espère, un meurtrier démoniaque, ton seul plaisir est de tuer ! Tu passe ton temps à remplir des mission pour un roi aussi fou que toi si ce n'est même pire. Ton seul réconfort est le jeu, même ça ne peut t'empêcher de tuer. Tu es un être démoniaque, tu as eu une enfance malheureuse, tu à perdu tous ceux qui comptaient pour toi, tuas perdu tous sentiments. La seule chose qui t'empêche d'en finir avec la vie et ton attirance pour le sang. les ténèbres sont ta seule maison ! Un loup solitaire, on pourrait te nommer comme ça mais inconsciemment tu recherche toujours la compagnie, tu passe tes nuits libre à batifoler dans les maisons closes, à la recherche d'un semblant d'amour. Tu as besoin qu'on s'occupe de toi. C'est ça ton vrais toi ! Un être tourmenté et constamment à la recherche d'une raison de vivre, aussi puéril soit-elle. Veut encore vivre après avoir appris ça? Aller abandonne toi à moi...

Le masque se brise et s'effrite dans une brume blanche. Une lame de même couleur tranche l'espace absorbant le brouillard qui laisse place à un individu complètement blanc. Un sourire de prédateur orne son visage, deux yeux jaune transcendent l'obscurité, une lueur bestiale brille au fond de ses pupille. Une long kimono blanc couvre le corps musclé du démon qui ne perd pas son air pervers. Il pose sa main sur son front et sa face se couvre du même masque qui trônait plutôt au milieu du néant. Sitôt une aura démoniaque flamboie autour de lui, il lève son arme tranche dans le vide, laissant apparaître un nouveau blanc d'images... Un village brûle, le dernier cris de vie s'éteint alors qu'une silhouette blanche est posé au dessus d'une pile de cadavre, la chose tient le corps d'une femme empalé(oui encore) au bout d'un katana entièrement recouvert de sang. La dépouille glisse le long de la lame avant de rejoindre les autres morts, l'inconnu relève le masque qui lui couvre le visage pour passer sa langue le long de son arme, goûtant au fluide vitale de sa dernière victime. Une silhouette noire se forme devant le meurtrier, c'est son exacte copie à quelques détails près. La touffe de cheveux qui orne son crâne brille d'un orange flamboyant et sa peau est d'un beige humain. A peine a-t-elle le temps de se forme que le démon blanc lui à déjà transpercé le crâne de son arme.

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_ NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Le jeune homme se réveilla en sursaut, le temps d'une seconde, une puissante aura démoniaque l'entoura sans qu'il ne s'en aperçoive. La sueur perlait sur son front, ses yeux étaient écarquillés d'horreur et son corps entier tremblait.

_ Qui suis-je donc. Murmura-t-il

Il tenta de se relever mais un longue cape blanche entrava ses mouvements, d'un geste fébrile, il l'arracha et se leva, ses jambes tremblantes le soutenaient à peine. Il posa son regard sur les corps déchiquetés à ses pieds et une nouvelle fois, regarda ses mains couvertes de sang, était-il l'auteur de ces crimes? Comment s'était-il retrouvé ici? Où était-il et surtout qui était-il? De nombreuses questions tourmentaient son esprits. Il ramassa vivement le katana noir qui traînait sur le sol, ça devait surement lui appartenir, il était encore couvert de sang frais. Alors, il vit la femme, adossée contre un arbre, elle aussi portait une cape blanche. Peut-être était-elle comme lui, il reprit le tissus dont il s'était débarrassé quelque secondes plutôt et dévisagea la personne qui se tenait en face de lui. Elle portait une simple chemise de lin noire quelque peu usé par le temps et un pantalon cuir marron, la personne en elle même était plutôt charmante même si dans ses yeux on pouvait voir un voile de mort derrière le bleu éclatant des pupilles. Ses long cheveux noirs était maintenus par un simple ruban blanc, sa peau quand à elle était plus que pâle. Un étrange parfum se dégageait de la jeune femme, c'était une odeur attirante, comme pour le prouver une nuée de papillons la suivait.

_ Excusez-moi, mais avez-vous quelques informations sur ce qu'il s'est passé ici? Je ne me souviens de rien, ni de qui je suis, ni ce que je fait. Je ne me souviens que de deux choses, un roi maléfique et le sang. Je ne sais pas ce que je suis mais tout ce sang, ça m’effraye mais en même je ne puis m'empêcher d'être attiré par ce fluide. Avez-vous quelqu'onque idée de ce que je suis ou de qui je suis? Demanda-t-il à la jeune femme

[Vous voyez en fait les truc entre les astérix c'est dans son rêve xd lol]

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* Je ne comprendrais jamais sa logique. * pensa Sikorsky, alors qu'il écartait quelques branches de sa lourde main, tenant son marteau avec la seule qui était libre. On lui avait donné comme tâche de retrouver deux capes blanches, perdues dans la jungle depuis plus d'une semaine. On lui avait donné une description sommaire de ses deux comparses. Un jeune rouquin, parti traquer des rebelles, et une jeunette, avec toute une escorte, à la recherche d'un temple perdu.

" J'ai perdu deux hommes, j'en envoie donc un à leur recherche. Logique imparable, mon Roi. " dit-il tout haut d'un ton ironique.

Le rapace à deux têtes qui lui servait de compagnon se mit à commenter par une sorte de croassement. La cime des arbres cachait le ciel, et empêchait de voler correctement. Il restait donc perché sur l'épaulière de l'Elu. Dans son armure dorée, il détonnait franchement dans la jungle. Mais les jours passés à l'intérieur l'avait quelque peu salie. Au fond de lui, il espérait tout autant tomber sur un point d'eau que sur les deux incapables qu'il devait chercher.

Il n'avait aucune idée de ce qui était arrivée à la première cape. Morte, très sûrement. Quand à la seconde, il avait croisé ici et là un ou deux cadavres de soldats, au fur et à mesure de sa progression. Ou elle était seule, et en mauvais état, ou alors, elle était morte. Si les deux l'étaient, il allait avoir du mal à les retrouver. Massacrer toute la faune du coin pour les récupérer dans le ventre d'un prédateur quelconque était hors de sa portée. D'un coté, il avait certes tout son temps, la faim, la soif et les besoins naturels n'étant plus d'aucune utilité pour lui.

Mais bon, moins de temps il passerait ici, mieux il se porterait.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, son aigle poussa un cri de ses deux becs, et s'envola avec difficultée, zigzaguant entre les arbres. Sikorsky le suivit des yeux et se mit à le suivre en courant. Ignorant les obstacles, bousculant les arbres sur sa route, enjambant les buissons, brisant les branches basses, il se mit à courir, sautant au dessus de quelques rochers. Sa course dura plusieurs minutes, et, dans une discrétion très discutable, il déboula dans une petite clairière, écartant et massacrant plusieurs arbres locaux, atterissant sur le sol dur après un saut.

Premièrement, homme à la chevelure de feu, dans un état assez mauvais, mais debout, en vie, bien que semblant totalement égaré. Et de un. Mais ce qui attira l'attention de l'Elu, ce fut son oiseau, qui sautillait, s'éloignant d'une jeune femme fluette et petite. En fait, comparé à Sikorsky, elle avait tout juste le gabarit d'un enfant de dix ans. Elle lâcha une volée d'insultes envers l'oiseau. Si les mots pouvaient tuer, ce dernier aurait été désintégré dans la seconde. Elle s'arrêta lorsqu'elle vit Sikorsky, qui la regardait de ses yeux clairs, portant son marteau sur l'épaule. Le rouquin avait tourné la tête vers le nouveau venu.

Sikorsky comprit rapidement le pourquoi de l'étonnement dans les yeux de la jeune femme. Il leva son pied, et regarda au sol. Il avait marché sur un des cadavres des mages, l'écrabouillant totalement.

* Parbleu. *

Il s'avanca vers eux deux, et leva haut son bras pour que son aigle noir se perche dessus. Alors que ses lourdes jambes s'enfoncaient dans le sol, il se présenta.

" Sikorsky Van Piersen, cape blanche, envoyé du Roi. " dit-il dans sa voix de stentor.

Les deux autres personnes collaient à la description qu'on lui en avait fait, et la jolie femme, particulièrement, portait une cape blanche. Il sentit un parfum voleter autour de cette dernière, et sa méfiance commenca à se réveiller. L'homme semblait moins dangereux, même s'il semblait clair qu'il était responsable du joli carnage présent en partie sous les pieds de l'inquisiteur. Son aigle sautilla pour revenir sur son épaule. Il tendit sa main, ou plutôt, son index et son majeur, vu leur taille vers la jeune femme, pour qu'ils se serrent la main sans qu'il ne l'écrase. Il les regarda tous les deux.

" J'ai été envoyé en tant que renfort. Je suis ici pour vous aider à finir le travail. "

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Diable soit tout ce que l'on peu trouver d’étranges sur les terres de ce monde. Et diable soit ce temps précieux qu'elle perd en attendant que cet étrange personnage ne se réveille et qu'elle puisse enfin repartir, aussi fatigant soit son périple et aussi introuvable soit sa tache. Adossé à son arbre, elle attend que les minutes s’égrainent alors que la blessure se referme petit à petit dans des bruits atroces et visqueux. Peut être aurait elle due partir, l'abandonner à son sort, après tout, personne ne l'aurait sue et personne n'aurait put d'ailleurs savoir qu'elle était passé à coté de lui sans s’arrêter. Mais ce qui était fait était fait, et ce n'était pas la malveillance de Sylla qui allait changer les actes de Iaana. Poussant un énième soupir depuis qu'elle s'était posé, elle ne remarqua pas tout de suite le réveil de cette autre cape blanche qui trônait là dans les herbes écrasées. Réveil anormal. Un simple frisson et une sensation qui n'a rien de naturel, puis tout s'efface, s'envole presque au coup de vent venu de nulle part et qui traverse le dense feuillage de cette jungle qui les entoure. Elle le fixe réprimant se dégoût qui lui remonte du fin fond de son estomac, ne se donnant pas la peine de laisser quelques mots sortir de la barrière de ses lèvres, elle n'a pas la moindre intention de se présenter, et elle se lève déjà pour reprendre sa route, frottant sa cape qui traînait sur le sol ramassant ainsi nombre de petits herbes ou autres feuilles décomposées.

Mais il y a toujours des choses auxquelles on ne s'attend pas et la question de cet individu la laisse pantoise. Tous mouvements cessant, elle ne fait que le regarder, ne sachant pas vraiment quoi répondre... Après tout, elle ne pourrait répondre à sa question, elle n'a pas la moindre idées de ce qu'ils pouvaient faire par ici et elle ne sait pas plus de choses en ce qui concerne son identité. Il n'y a qu'une chose dont elle peut être à peu près sûre, c'est qu'il n'est pas un citoyen lambda mais un soldat d’élite au service du souverain des terres de Feleth. Voilà ce qu'elle aurait due lui répondre, voilà ce qu'elle s’apprête à lui dire en se redressant un peu afin de se tenir droite, mais elle n'en aura pas le temps car déjà une ombre gigantesque vient les recouvrir. Levant les yeux vers le ciel, c'est un pas en arrière qu'elle se voit, par réflexe, faire alors qu'un étrange oiseau se pose entre elle et le blessé encore au sol. Oiseau à l'immense envergure et au plumage lugubre, il n'a rien de plus effrayant que ses deux becs désarticulés qui ne coassent pas aux mêmes moments. La peur, la surprise, allez savoir, mais c'est une avalanche d'insultes qui lui sort de la bouche alors qu'elle s’apprête à sortir de son fourreau la lame noire de son épée. Pourtant ce jour là ne sera pas celui où cette immonde créature se verra coupé en deux, car déjà son attention se reporte sur le craquement sinistre qui se fait entendre à quelques mètres de là, révélant un immense bonhomme écrasant sous pieds tout aussi remarquable le cadavre d'un des vieillards.

Il s'avance, et elle ne lâche pas son épée qu'elle n'a pas encore dégainée. Elle souhaiterait ignorer cette poignée de main qu'il leur tend à l'un comme à l'autre, mais les codes de la société sont ainsi fait et c'est avec une certaine froideur qu'elle sert brièvement ce qu'on lui tend. Et c'est avec une vexation palpable qu'elle reçoit la mission de ce géant en pleine face. Elle n'aime pas l'idée que son propre suzerain ait douté de sa réussite, et qu'il ait envoyé quelqu'un pour la seconder. Elle n'aime d'ailleurs pas vraiment l'idée d'être secondé par qui que ce soit. Exaspérée, elle pousse un soupir profond. Encore un... Mais elle reste calme, jetant un nouveau regard à l’énergumène qu'elle avait aidé et qui lui avait fait perdre son temps.

« Je suis Iaana Liblikas, moi aussi je suis une cape blanche... Tout comme lui, ou tout du moins c'est ce qu'il semblait être quand je l'ai trouvé blessé et évanouie. Mais il ne semble pas se rappeler de quoi que ce soit. »

Elle ne s'étend pas plus sur le sujet, ce n'est pas à elle d'expliquer tout ce qui s'est passé ici même... Elle ne peut faire que comme le nouveau venu, prononcer quelques suppositions sur les événements.

« Pour ma part... Je ne pense pas avoir besoin de votre aide. »

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Un silence de mort s'installa, la question de l'homme avait troublée la jeune cape blanche, cela se voyait à son visage perplexe. Une minute, deux minutes, trois minutes passèrent et toujours rien, on pouvait entendre les grillons chanter si on y prêtais attention, on sentais l'odeur de la chair fraîche, non pas de celle en décomposition des trois corps vides mais celle des cinq de tigres vert kaki à poids jaune qui s'étais rassemblés pour se repaître d'un troupeau de Gnuf's. Soudain le noir le temps d'une seconde, une ombre passa au-dessus d'Erwan qui lâcha un brève cri de stupéfaction, un aigle bi-tête venait de le survoler, le rapace se dirigea vers la femme et voleta autour d'elle, tel un enfant. Le plumage de cet oiseau était si majestueux, si luisant qu'on put voir une lueur d'admiration dans les yeux de l'amnésique. Cette sensation de vol, sentir l'air frais sur sa peau, il aurait tant voulu y goûter. Un torrent d'insultes se déversa de la bouche de la "victime" de l'oiseau, qui s'écarta, battant de ses longues ailes pour se poser sur une branche. Le sol trembla, un horrible bruit de succion se fit entendre prêt d'un des corps, une énorme botte doré avait écrasé une tête, la réduisant au niveau de pattée pour chien. Le demi-démon releva les yeux et put apercevoir ce qui ressemblait plus à une statue d'or qu'à un homme. Cette ou ce dernier s'avança et se présenta en tant que "cape blanche" qu'était-ce donc? Le jeune homme fouilla sa mémoire à la recherche de quelques information mais ne trouva rien si ce n'est un prénom, "Erwan". Un léger sourire se dessina sur ses lèvre, il avait retrouvé une partie de lui même. Sa sauveteuse au cheveux d'onyx se définit par le même terme de le colosse et Erwan comme tel, ensuite elle sembla décliner la proposition d'aide du nouvel arrivant. D'un pas craintif, le blessé s'approcha des deux autres, portant sa cape ivoire tel un sac de patates et d'une voix d'un ton semblable à son pas il se "présenta" ou ce qu'il pouvait présenter.

_ "Je... Je crois que je me nomme Erwan, il me semble que je sert un quelconque roi. Je ne sais pas ce que je suis, qui je suis ni ou je suis. Je ne sais rien. Rien !" Un sourire maléfique se dessina sur son visage le temps d'une seconde et quelques parole que l'oreille humaine n'aurait pu entendre s’échappèrent de sa bouche " Je sais juste que je veux voir ton corps agonisant dans une marre de sang."

Une vive douleur frappa le crâne du demi-démon qui tomba à genoux, tenant sa tête entre ses mains. Des images assaillirent son esprit, encore du sang, des cris, des morts. Ses yeux se teintèrent de rouge et il perdit le contrôle de son bras qui retomba flasque quelques seconde avant qu'un voile sombre de l'entour(le bras). Des gargarismes s'échappèrent de la gorge d'Erwan qui ne put que regarder en hurlant de douleur, il sentit une grande chaleur en lui, comme si il allait brûler de l'intérieur. Il fallait que ça sorte, n'ayant aucun point de vision et ne voulant pas blesser quelqu'un, il dirigea tout vers la chose qui avait enfermé son bras. Alors la peau de ce dernier(du bras) se teinta de rouge tendit que des volutes noirâtres se continuaient à tourbillonner autour.(voir signa en spoiler pour plus de détail) Le mal avait disparu, ou plutôt il avait trouvé refuge dans une seule partit de son corps. Il passa sa main valide sur son torse nu et pu remarquer qu'une espèce d'armure grise l'avait recouvert sur la partie droite. Malheureusement, le jeune homme n'eut pas le loisir d'observer ce qu'il venait d'obtenir car c'est à ce moment là que décidèrent de passer a l'attaque le troupeau de tigres vert kaki à poids jaune, qui avaient été rejoint par une autre de demi-dizaine de leurs congénères(ça fait 10).

[je savais pas quoi faire d'autres avec ce que j'avais]

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Sikorsky regarda plus attentivement les deux personnes l'accompagnant. Il était donc avec un bléssé amnésique et une jeune fille qu'il pourrait briser entre ses doigts. Magnifique. En voilà deux qui sortaient du lot des capes blanches, en général des hommes forts et puissants (même si aucun n'était au niveau de l'inquisiteur).

Quoi qu'il en soit, l'état du rouquin était préoccupant. Sikorsky ne connaissait aucune magie curative digne de ce nom, et ne pouvait donc rien faire pour l'aider. La dénommée Iaana avait au moins fait les premiers secours. Sikorsky ne s'était toutefois pas encore rendu compte que Erwan récupérait bien plus vite qu'une personne normale. Après sa présentation, ce dernier s'effondra sans prévenir, hurlant de douleur, se tenant le visage tandis que des volutes noirâtres s'échappaient de son corps, de la même manière que la lumière le faisait de Sikorsky. Ce dernier affermit sa prise sur son marteau, et chuchota, tout en étant audible.

" Possédé. "

La voix était calme, et posée, mais lourde de sous entendus. Quoi qu'il en soit, démon à l'intérieur de lui ou pas, cet homme était sensé être son partenaire, c'était une victime, et il était bléssé. Il le souleva, ignorant les volutes noirâtres, et lui chuchota à l'oreille.

" Ne parle pas au démon, ne regarde pas le démon, n'écoute pas le démon. "

Le rouquin était dans un trop mauvais état pour résister à Sikorsky, et ne se débattit pas lorsque ce dernier le prit dans ses bras comme on prend une femme en détresse. Alors qu'il proposait de se remettre en route sans plus tarder, n'aimant pas camper au même endroit, Une meute d'animaux fit son irruption. Des tigres de la jungle. De couleur verte pour se camoufler dans l'environnement, et à poids jaunes, discrètements répartis. Signe, dans la nature, d'empoisonnement fortuit, les couleurs vives servant à "prévenir" les éventuels prédateurs que les boulotter serait une mauvaise idée. Ils les regardaient avec une gourmandise bien affichée. Sûrement attirés par le sang des cadavres. L'inquisiteur resta immobile devant eux. Il parla à Iaana, sans se retourner vers elle.

" Je m'occupe d'eux. Pouvez vous mettre ce jeune homme à l'abri ? "

Alors qu'il parlait, son oiseau s'envola de son épaule, et se dirigea vers le marteau qu'il avait posé par terre pour ramasser Erwan. L'oiseau bicéphale aggripa l'arme de ses serres, et s'envola, ce dernier entre ses pattes, pour l'apporter à Sikorsky, qui déposait Erwan délicatement sur le sol, l'entourant de sa capa blanche tachée de sang. Il prit le marteau que lui tendait son familier, et s'avanca vers les tigres qui s'étaient approchés en arc de cercle. Il commenca à parler, alors que de la lumière émanait de son corps et que ces yeux viraient vers le bleu cyan.

" Partez, et vous serez épargnées. "

Oui, parler à des animaux sauvages était insensé, mais, dans son for intérieur, Sikorsky savait qu'on ne pourrait lui reprocher de ne pas avoir essayé de désamorcer la situation.

Comme pour répondre, le plus gros des tigres sauta sur lui, sans être suivis par les autres. Le poids colossal de la bête ébranla l'inquisiteur, le mettant à terre. Au dessus de lui, le tigre essaya de lui arracher la tête, mais les mains énormes de l'inquisiteur retinrent ses mâchoires, et, doucement, lentement, il se remit debout, tenant entre ses mains le félins qui se débattait vainement, ses griffes glissant sur l'armure de plates. D'un geste brusque, et dans un bruit de déchirure, il brisa la mâchoire de son félin adversaire, qui poussa un grognement étouffé. Sikorsky le prit cette fois par le cou, et martela son crâne de plusieurs coups de poings dans un bruit de fracas et de mort. Puis, il laissa tomber le tigre par terre, le crâne enfoncé, de la cervelle et du sang coulant de sa tête ouverte.

L'Elu se baissa pour ramasser son marteau. Alors que le reste des tigres foncaient vers lui, il s'avanca, marteau entre les mains, éblouissant de lumière.

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Pas vraiment le temps de souffler, voilà que l’étrange cape blanche jusqu'ici amnésique et incapable de tenir sur ses deux jambes, s’écroule dans un râle de douleur. Pathétique. Pas même elle faible femme de son état ne s'avise pas à montrer sa douleur aux autres, et pourtant dans sa douleur à lui il y a quelque chose d'effroyable. Réprimant cette grimace qui lui tord les lèvres, elle ne peut néanmoins pas oublier ce frisson qui lui parcourt la peau. La mort, c'est peut être ce qui devrait frapper cet énergumène, beaucoup trop étrange, presque dangereux dans son ignorance, mais elle n'agit pas, continue de le regarder avec mépris alors qu'il est porté comme le serait une vieille loque par le nouvel arrivant. Ce qu'elle aimerait partir de là, et c'est bien ce qu'elle s’apprête à faire, leur tournant le dos quand un grognement sonore vient troubler le silence de la jungle. Elle aurait due faire plus attention, elle n'avait pas même remarqué que les oiseaux avaient cessé de chanter depuis déjà un certain temps. Idiote. Idiote. Et en plus de ça obligée d’obéir à cette montagne qui lui ordonnait de s'occuper de cette homme, si l'on pouvait appeler ça encore ainsi alors qu'il s'occupait de la faune agressive qui les avait prit pour un repas facile à chasser.

Pas vraiment réceptive aux ordres, et n’appréciant pas d'autant plus la perspective d'aider celui qu'elle avait à son avis que déjà trop sorti du gouffre. Rechignant à la tache, elle restait néanmoins assez vive, tentant de passez outre le dégoût qui la prenait alors qu'elle s'approchait du dénommé Erwan... Ou tout du moins ce qu'il semblait être. Se penchant et passant son bras sur son épaule sans vraiment se soucier de son avis. Que pouvait elle faire d'autre ?! Mais il allait falloir qu'il y mette un peu du sien, sinon, ils n'étaient pas près d'aller bien loin. Bonne combattante certes, elle n'avait pourtant rien d'une montagne de muscles et avouons le, sa force était vraiment minimes, beaucoup trop faible pour porter qui que ce soit sur ses épaules ou encore comme l'avait fait le géant qui était en train d'arracher la gueule d'un tigre de la jungle. Tournant le dos à tout ça, alors que tout la démange, et puis cette odeur de sang qui lui vient au nez. Cette odeur qui l’enivre alors qu'elle en dégoûte tant d'autre, cette odeur qui fait trembler Iaana, l'enfonçant un peu plus dans les méandres de son esprit, faisant ressortir Sylla, la réveillant après ce calme qu'elle s'était imposée d'elle même.

Cris déchirant lui écrasant les tempes, elle reste néanmoins stoïques face à ce qu'il l'assaille de l’intérieur. Lâchant prise, c'est une vague de fureur qui la prend jusqu'au plus profond de ses entrailles. Elle n'est plus vraiment maîtresse d'elle alors que des nuées de papillons s'amassent autour d'eux, l'odeur émanant de son corps devenant de plus en plus forte, bien plus enivrante pour les papillons multicolores qui viennent peupler la clairière sanglante. Elle n'est plus elle même, Sylla prenant le contrôle de ce corps qui n'était pas le sien, oubliant même ce qu'était cette mission qu'on lui avait assigné il n'y avait plus de cinq minutes. Irraisonnée, elle a déjà la main sur son poignard, se pendant sur cette victime toute désignée qu'elle a sauvé un peu plus tôt. Oubliant tout à par cette faim qui lui tiraille l'esprit, le goût du sang encore présent sur sa langue, se sang qui avait recouvert ses mains et qui avait suffit à la calmer jusqu'à ce qu'elle puisse enfin trouver la force de sortir de sa cachette.

« J'ignore ce qui tu es ou ce que tu es, mais tu seras parfait... »

Parfait pour quoi allez savoir ?! Peu importe la présence de ce géant qui se démène avec les créatures terrifiantes de la jungle, elle se contente de lui tourner le dos, sortant de son étui la lame d'un poignard, prête à le planter là où le sang pourra couler abandonnement. L’éclat de folie au fond de ses yeux se mettant à briller de plus belle alors que la lame s’apprête à tomber.

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[le flash back sepasse au même moment que le passage en mode démon, c'est le moment ou Erwan réfléchit à sa vie.]

***** FLASH BACK *****

A ma connaissance, j'ai toujours été rejeté par tout le monde, même le prêtre qui m'a servi de père ne voulait pas vraiment de moi, chaque fois que je passais devant lui, je sentais le poids de son regard méprisant s’abatte sur moi. Je n'étais pas considéré comme Erwan l'orphelin mais comme le fils de Fléau, mes cheveux, mes yeux, tout en moi rappelait le mal à l'état pur, c'est ce qu'on me disait, c'est que je croyais, jusqu'à ce jour. Encore une fois, Kendïl m'avait mis à bout, se moquant de moi, me harcelant, alors qu'il savait très bien que mes colères étaient pour la plupart du temps violentes, mais il continuait, continuait... Et je le tuais. Non, je n'étais pas un assassin, juste un fou, ça en revient au même me direz-vous. Bien que tout le monde me savait coupable, personne ne m'accusa, peut-être de peur que le "Fléau" les punisse, à la place, je fut envoyé à la garde. J'y passais mes premiers jours en tant que simple homme de ménage, puis montais au grade de soldat, on m'envoya à un des postes de garde du village avec un dénommé Daerwin. Ce fut lui qui changea ma vie, moi qui auparavant me détestais, il m'apprit à m'aimer et à contrôler ma colère. Mais, un jour, il mourut, non pas une simple mort de vieillesse, non, mais tué par une affreuse horde de gobelin voulant envahir notre village. C'est peut-être à ce moment là que j'ai disparut pour devenir l'être que je suis aujourd'hui, une vile cape blanche aux ordres d'un roi mégalomaniaque et tyrannique. C'est à la mort de mon mentor que j'ai découvert le pouvoir du monstre en moi, ce monstre qui agit en ce moment même avec mon corps...

*****FLASH BACK *****

Mon réveil.. ENFIN ! JE NE SUIS DONC PAS MORT !! HAHAHAHAHA !! ABRUTIS D'ERWAN !! T'AS CRU QUE T'ALLAIT M'AVOIR ?! HEIN ?! DÉBILE !
... Hum, seul problème, une folle armé d'une dague me regarde comme si elle voulait me bouffer, d'ailleurs sa putain de lame descends vers moi... Oh mon dieu, pardon, Oh moi. Vas-y bouge gourdasse ! Et hop, une roulade et je me dégage, wow, un centimètre de plus et je me faisais buter. Je le sens arriver, mon masque, il se forme sur mon visage, le blanc commencent à teinter ma peau et mes vêtement. C'est beaucoup plus beau comme ça non ? HAHAHAHA ! Ah... Sérieux, Erwan se ballade toujours avec son putain de Katana ? Sérieusement, je préfère largement l'épée broyeuse, HAHAHA ! Et voilà, elle arrive, remplaçant l'arme de merde de ce débile, hum toujours aussi grosse ma belle, j'espère que tu coupe aussi bien qu'avant. Ça faisait longtemps que j'ai pas pris le contrôle de ce corps mais je suis toujours à l'aise dedans ! Occupons-nous de la grognasse, elle a l'air vachement étonné que j'ai esquivé, DÉBILE !

_ " Hey pouffiasse kesta ? Tu veux me bouffer ? Fais gaffe j'ai un goût de chiote ! " dis-je en ricanant. " Ah.. au fait ! PAN... PAN... PAN... T'es morteuh."

Et bim trois de mes balles supersoniques sortent de mon doigts et se dirigent vers la femme, pas le temps de regarder ya de l'action autre part. OUAH QUE C'EST BON DE POUVOIR BOUGER LIBREMENT !! Ouah punaiiiiseuh, des tigres vert kaki à poix jaunes, ça f'sait trop longtemps que j'en avais pas vu ! Oh mon dieu, ya un truc qui brille, c'est le soleil ? C'est énorme ! Ah non... C'est juste un gros type qui a l'idée de mettre un armure en or... Débile non ? C'est moi ou il bute mes tigres ? Et vas-y que je donne des coups de marteau, et vas-y que je les écrase, il sait pas faire dans la finesse ce gros lard. Quoiqu'il en soit, j'ai une folle envie de me jeter dans le tas, trop envie ! Et je le fait d'ailleurs, j'adore utiliser l'épée broyeuse, c'est si BONNNNNNNNN !! Je crois qu'on est encerclé, pas le choix je me met dos à dos avec le lumignon. Putain, il est chaud !

_ "Hey mec tu brille !" Dis-je d'un ton amusé. " Tu m'a l'air d'être un putain d'illuminé, mais je crois que vu la situation vaux mieux attendre et si tu veux me buter fais le après, si tu peux bien sur"

Spoiler:

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Me sentit le corps du démon se rapprocher du sien, alors qu'il reculait, voyant que les animaux les encerclaient tous les deux.

Tous les deux ? Il se retourna, et vit Iaana. D'après ce que voyait Sikorsky, mais il ne put la voir qu'une fraction de seconde, elle semblait... désapointée. Ou triste. Ou peut-être était folle de terreur ?

Il regarda le démon d'un air neutre lorsque celui ci, visiblement très heureux et excité, se mit à lui parler. Le défiant de se débarasser de lui, de manière sous entendue, et se moquant du fait qu'ils étaient forcés à se battre ensemble.

" Tu m'a l'air d'être un putain d'illuminé, mais je crois que vu la situation vaux mieux attendre et si tu veux me buter fais le après, si tu peux bien sur !"

Pendant quelques instants, la situation devint extremement confuse alors que les tigres foncaient sur eux, toutes griffes et crocs dehors. Ils des bêtes puissantes et musclées, capable de faire des dommages énormes. Mais aucune griffe, ni aucune lame, aussi acérée soit-elle, ne peut rien contre une armure, qu'elle soit physique ou mentale. Sikorsky n'eut pas le temps de répondre au démon. Les tigres ne lui en avaient pas laissés le temps. Le premier fut tué sur le coup par un terrifiant coup de marteau. Le reste ne fut qu'une bagarre confuse, mais, dans d'immenses moulinets, il parvint sans guère d'efforts a les faire s'écrouler contre le seul, piétinant l'unique survivant. Il les regardait comme s'ils ne s'agissaient que de pauvres mendiants dans la rue, sans interêt, ne représentant aucun danger.

A coté, le démon hurlait de rire, une aura noire émanant de lui. Son arme était gorgée de sang des félins. Il semblait bien s'amuser, et fier de lui, malgré sa claire instabilité. Il fallait le neutraliser, le chasser du corps de ce jeune homme. Il posa son marteau sur son épaule, son aigle s'étant envolé près de Iaana, a une certaine distance de sécurité, mais la fixant, comme pour la surveiller, ou la protéger. Le démon se retourna vers lui et lui fit un grand sourire, le regard presque fou. L'appelant "l'illuminé" ou autre, il ne narguait, lui disant qu'il ne pourrait pas se débarasser de lui, et que c'était "bien dommage".

A vue de nez, ils semblaient être de force égale, d'autant que le démon se sentait sûrement en pleine forme. Sikorsky s'avanca vers lui.

" Cette jeune femme et moi même avons une mission à accomplir. Partez de vous-même, avant que je ne vous force. Vous ne représentez pas l'ombre d'une menace pour moi, quand bien même nous serions au coeur du Vein. "

Provocation qui fit mouche. Le coeur des démons est chaotique, et ce dernier, fou d'excitation, fonca, arme en main sur l'inquisiteur. Une bête attaque de front. Mais qui appellait une bataille digne des légendes. Dans ces dernières, le combat était acharné, et, entre des protagonistes de force aussi énorme, elles duraient des heures, si ce n'est des jours. Mais les légendes ne sont que rarement vraies.

La combat ne dura que quelques instants. Sikorsky para le coup du démon avec le manche de son arme, et le cogne de son poing sans prevenir à la tête, au torse et au genoux dans trois craquements différents. Avant qu'il ne dise quoi que ce soit, celui qui possédait Erwan fut soulevé de terre, son cou prisonnier de la poigne de l'Elu, avant de voir son dos écrasé contre le genoux de Sikorsky. Il se mit à cracher quelque chose.

" Vous venez à peine de reprendre possession de ce corps. Dans ces conditions, vous ne valez rien de plus qu'un démon mineur. PARTEZ ! "

Au moment ou il parlait, ses yeux se mirent à irradier une lueur bleutée, tandis que la clairière se mettait à^être recouverte de brumes mystiques, symbole de la puissance de l'inquisiteur. Vaincu et refoulé après un mot de pouvoir prononcé par Sikorsky, le démon partit, et ne restait qu'Erwan dans les bras de Sikorsky. Ce dernier se leva, et se tourna vers Iaana. Vraiment jolie celle là, heureusement qu'elle n'avait pas croisée sa route il y a 97 ans.

" J'espère que ce jeune homme ne nous posera plus de problèmes. Je suis à votre entière disposition quand à la suite de votre mission, Liblikas. "

Invité ________________ ________________

Je n'avais plus le moindre contrôle sur mon corps, avalé par cette présence ténébreuse qui m'habitait depuis ma plus tendre jeunesse, incapable de faire le moindre mouvements me contentant de hurler mon désespoir qui se heurté à la froideur de celle qui m'avait toujours accompagné sans jamais m’épargner les affres de sa présence. Prisonnière de sa propre tête. Enfermé dans cet espace exiguë condamné a m'engluer un peu plus dans la mélasse d'idées anarchiques qu'était son esprit... Condamnée a me demander à vie qui de nous deux étaient l’hôte de ce corps, qui finirait par vaincre l'autre en l'enfermant à jamais. Je ne sais plus, je m'enfonce et je me perd en regardant de loin toute cette hargne qu'elle met dans le moindre de ses gestes, entendant parfois une pensée furtive incompréhensible, quand il ne s'agit d'un grognement intérieur. Plaisir ou sauvagerie, je ne saurais le dire, je ne sais plus ce qu'est cette créature qui m'habite, je ne l'ai jamais su. Je ne quitte pas du regard cette vision que je partage mais que je ne contrôle pas, écoutant ce qu'elle peut entendre, et je le vois cet homme que j'ai eut pour folie de sauver, ce regard qui change quand elle se jette sur lui pour vouloir en déguster quelques morceaux encore chauds et saignants de celui qui n'est pas décidé à devenir une simple proie.

Elle aurait néanmoins put deviner qu'il n'était pas du genre à se laisser dévorer sans rien dire, il y avait eut tant de signes avant-coureurs, tant de petites choses qu'elle aurait put prendre en compte avant de se jeter dans la gueule du loup ou tout du moins du démon qui s’éveillait sans mal pour pouvoir sauver sa propre peau. J'ai put sentir la surprise de Sylla, mais pas à un seul moment je n'ai sentit la peur lui remonter des entrailles et la paralyser dans le moindre de ses mouvements, juste une poussée d’adrénaline à l'idée que le sang coulera. Elle se fiche bien que ce soit notre sang qui coule et que notre vie s’éteigne ainsi dans un coin reculé d'une jungle que l'on a abandonné au bon soin de la nature. Elle se fiche de tout. Sauvage, elle n'est rien d'autre qu'une bête sauvage... Je suis la seule à sentir la peur m'embrumer l'esprit, seul chose que j'ai encore en ma possession, je hurle, je me débat dans ma cage, mais c'est une violente gifle mentale que je me prend quand j'essaye de récupérer l'usage de mon corps, une invective qui me contraint au silence. Témoin silencieux, voilà tout ce que je suis, enfermé dans ses angoisses, je ne fais que voir cette attaque dévastatrice à laquelle elle n’échappe que de justesse en se jetant en arrière.

Puis c'est une pointe de douleur qui me lance dans l’épaule droite, je n'ai pas besoin de regarder pour savoir que l'attaque de cette étrange créature n'a pas été totalement inefficace. Je sens le sang venir humidifier ma chemise, et c'est le cœur battant, que je regarde autour de moi, inquiète à l'idée que ce combat, de forces inégales, ne serait pas terminé, mais il n'en est rien, et le démon s'efforce à présent de découper la carapace de ce géant. Qu'importe, je me reporte égoïstement sur la plaie qui me marque l’épaule, remarquant que la douleur est disproportionné pour la taille de la dite blessure. Simple éraflure à peine assez profonde pour avoir entaillé autre chose que ma peau. Je grimace néanmoins vis à vis de tout ce sang qui continue de couler, et sans aucune application j'appuie longuement sur ma maigre blessure comprimant la plaie, espérant juste que cela sera suffisant pour arrêter cette légère hémorragie. Gardant ma main là ou elle est je me redresse, et toujours sur le qui vive, je m'approche de l’étrange duo qui s’étreint sans haine mais avec violence... Je n'ai pas vraiment suivi ce qui se passait de leur coté, je l'avoue, et je suis juste au fond soulagé de voir que Sylla se fait silencieuse mais aussi que tout ce bordel monstre a prit fin.

" J'espère que ce jeune homme ne nous posera plus de problèmes. Je suis à votre entière disposition quand à la suite de votre mission, Liblikas. "

Au diable cette foutue mission qui me semble de plus en plus infaisable, mais les ordres sont les ordres, et je ne saurais comment avouer à mon propre roi que j'ai préféré revenir sur mes pas car je trouvais son idée complètement idiote... Poussant un soupir, je m'avance encore un peu toujours méfiante vis à vis de cet homme s'il en est un , le doute m’étreignant. Un pas de plus et je m’arrête net, plus ou moins à cinq mètres du géant, hésitante à l'idée de devoir continuer mon chemin en sa compagnie, mais je dois avouer que ma tache serait rudement plus simple en sa compagnie que seule et perdue dans cette immense jungle. Une grande inspiration et je prends la parole, la voix aussi chevrotante que le sont mes mains avec la descente de l'adrénaline.

« Et vous espérez vraiment qu'une petite loupiote bleue et quelques mots suffiront à renvoyer ce qu'il est d'où il vient ?! J'ai des doutes, je serais plutôt d'avis qu'on l’achève sur le champ.. Néanmoins je n'ai pas la force de vous soumettre à mon opinion et pour l'amour de notre roi je ne saurais décliner l'offre que vous me faites. »

Je ne sais d'où me vient cet orgueil qui rejaillit peut être au pire moment. Retirant ma main déjà à moitié collée à mon épaule par le sang séché. Encore une chance que cette foutue jungle ne soit pas dans sa période fort humide... Mais la vue de mon propre sang sur mes mains, cette couleur et cette odeur, suffisent à réveiller mon autre moi, qui imperceptiblement s'insinue dans mes gestes et me fait lécher avec gourmandise cet élixir de vie, qui d'ailleurs continue à couler légèrement de mon épaule allant jusqu'à tacher ma cape naguère immaculée. Sortant la carte d'une poche quelconque, je la déplie sans savoir vraiment où nous nous trouvons, je suis perdue, et la jungle n'a jamais été un endroit où il est simple de retrouver son chemin, énorme foret tropicale qui avale tant des nôtres sans pour autant en laisser beaucoup sortir. Absorbée par ma lecture, je m'approche lentement, cachant à peine se pas hésitant tout en m’éclaircissant la voix.

« Prenons la route, vous et moi, ainsi que votre fardeau... Que vous n'allez assurément pas laissez ici, n'est ce pas?! Mais j'avoue qu'un peu d'aide de votre part afin de localiser le lieu où nous nous trouvons ne serait pas de refus. »

Invité ________________ ________________

Le jeune homme se réveilla avec un énorme mal de crâne, en effet, son front claquait contre l'armure scintillante du dénommé Sikorsky à cause du ballotement. Quelques goûtes écarlates commençaient même à perler le long des plaques en or. A peine eu-t-il retrouvé ses esprits qu'il se dégagea vivement des bras de l'inquisiteur afin de mettre le plus de distance possible entre eux deux. Erwan s'était souvenu de ce qu'il était, un démon, et l'autre en était le chasseur.

_ Je vais laisser, j'abandonne cette mission. Vous êtes un chasseur de démon, peut-être croyez-vous que je ne suis qu'un simple humain possédé par un habitant du Vein mais ce n'est pas le cas. JE suis le démon, mais il y en a un autre en moi qui me dispute le pouvoir, c'est le coté bestiale, démoniaque, que vous avez rencontré. Je préfère m'enfuir, je ne veux pas que vous me tuiez, car le ferez si je reste la non ? Je tiens quand même à m'excuser de ce que j'aurais pus faire sous ma forme bestiale.

A peine eut-il terminé sa phrase qu'il souffla un feu noir devant lui, afin de faire barrière, avant de s'enfuir.

[petit post mais manque d'inspi, t'façon Iaana est partit.]

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