''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Eclipse Lunaire [SOLO DE RETOUR]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Darion Sombrelame

Régent du Crépuscule | L'Ombre

________________

Darion Sombrelame
________________


Race : Demi-démon : Ombre humaine
Classe : Éclat-d'ombre
Métier : Chef de l'Ordre du Crépuscule ( L'Ombre )
Croyances : Nuit étenelle
Groupe : L'Ordre du crépuscule

Âge : 40 ans (apparence physique)

Messages : 180

Fiche de Personnage : Juste derrière toi...


Eclipse Lunaire [SOLO DE RETOUR] _
MessageSujet: Eclipse Lunaire [SOLO DE RETOUR]   Eclipse Lunaire [SOLO DE RETOUR] EmptyMer 25 Mar 2020 - 15:44

Assis sur l'un des deux trônes de Cœur-Ébène, Yvan ricanait machinalement alors que ses yeux d'argent fixaient le vide. De sa vision distordue, le fils de l'Ombre se moquait très probablement des tourments qu'il infligeait à un de ces jouets, loin en dehors des murs de la cité sombre. Au bout de quelques instants, le garçon tourna la tête légèrement sur le côté, son sourire disparaissant peu à peu alors qu'il analysait le siège vide. Depuis le départ de son père pour le domaine d'Orfol, la vie s'était faite bien plus ennuyeuse. A vrai dire, le départ du Squelette pour son manoir avait attristé l'enfant. Le "collègue" de son paternel ne passait plus qu'occasionnellement à la cité, réglant diverses affaires administratives. Pour peu, Yvan aurait pu se sentir seul, à gérer la partie "ombragée" de l'Ordre durant cette disparition. Evidemment, le gamin n'était pas inquiet. Il avait déjà vécu cette scène, avait déjà vu ce que son père faisait. Mais il devait l'avouer. Il s'ennuyait incroyablement. L'Ordre semblait, mis en pause, en dehors des projets personnels du Squelette. Fort heureusement, les assombris s'acharnaient à accomplir la tâche qui avaient été la leur, toujours dans le même fanatisme caractéristique des membres de l'Ordre. Au fond, Yvan était peut-être un peu trop dur envers Carl, car il savait que cela n'était pas évident pour lui non plus. Son principal allié, celui qui avait construit à partir de rien tout leur empire, manquait à l'appel. Il avait disparu, soudainement, comme si le reste ne comptait plus. Pour peu que son père ne lui ait parlé de sa mission, et de ce qui l'attendait dans le Domaine, il aurait toutes les raisons du monde de penser à un simple abandon. Un abandon qui devait faire mal. Enfin, aussi mal qu'on puisse atteindre le cœur non existant du maître nécromancien. Balayant les pieds d'avant en arrière sur son trône, l'esprit d'Yvan vagabonda de nouveau, alors qu'il fermait les yeux pour se remémorer le visage de son père, avant qu'il ne parte, et avant son inévitable retour.

*
*  *


Une grotte. Ou bien un couloir? Ou une pièce. Un milieu plus ou moins clos, un labyrinthe, un souterrain, dans lequel fornique un nombre difficilement décelable de démons. Certains ont une apparence plus ou moins humanoïde, d'autres non. Tous se mélangent. Tous se goûtent et se dévorent dans une étreinte charnelle, pleine de vices. Au milieu de cet amas de corps en mouvement, on peut apercevoir une ou deux formes en consumer une autre. Des dents mordant la chair dans un grognement plein de plaisir partagé avec celui qui se fait dévorer. Les formes tournent, se cambrent, bientôt, il est difficile d'en déceler le dessus du dessous. Un liquide carmin coule sur certains corps, un autre plus blanc mais tout aussi visqueux s'étend sur d'autres. A nouveau, on peut entre-apercevoir certaines formes verser dans leur gosier d'autres liquides, léchant par la suite leurs babines ou leurs dents acérées. Certains corps, plus gras, semblent se focaliser sur l'extravagance improbable de la viande qu'ils dévorent plutôt que sur les formes plus fines qui dansent au niveau de leurs appendices ou autres appareils génitaux. Dans cet amas, les rires se mêlent aux râles et aux pleures. De temps à autres, une créature vibre et hurle plus fort que les autres, avant de retomber mollement dans la débauche de cet agglomérat. De temps à autres, on peut voir une silhouette quitter en chancelant les autres formes pour disparaître dans une ombre, encore ivre de ses propres vices. Tout cela pour ne revenir par la suite qu'accompagnée, avant de se jeter de nouveau dans les plaisirs lubriques et étrange de ce lieu.

Devant ce grotesque spectacle, se tient un être humanoïde, au visage émacié et à la barbe parfaitement taillée. De ses yeux écarlates, il fixe les formes pleines de vices qui se pavanent devant lui. Ses traits n'affichent aucune émotion, aucun plaisir face à cette scène. La couronne qui sied son crâne, quand à elle, ne fait que donner un air plus royal au personnage, tandis que les longs cheveux blancs qui courent de cette dernière jusqu'à ses épaules, l'assagissent d'avantage. Une forme s'extirpe alors de l'amas de chair, rampant presque dans sa tentative de "fuite". Au final, c'est une silhouette féminine, et cornue, qui s'approche de l'homme assis devant elle.

- Vous ne nous rejoignez pas, votre seigneurie? Elle marque alors une pause, dégageant quelques liquides qui couraient encore depuis les commissures de ses lèvres. Cette fête vous est pourtant dédiée, Nihil.

Se redressant, l'homme observe la créature alors qu'un sourire sans joie court sur ses lèvres. S'avançant, il vient caresser les cheveux d'ébène de la démone qui ronronne presque tout en baissant les yeux face au geste de son visiblement seigneur et maître.

- Je n'ai pas le cœur à ces frivolités. Il est peut-être encore là, quelque part.

La démone l'observe alors quelques instants, la queue partant du creux de ses reins vibrant dans l'air comme un fouet.

- Cela fait des années, que vous le poursuivez. Sauf votre respect, maître, cela importe peu. De nouveau, elle laisse le silence s'installer, incertaine d'avoir bien fait de prendre la parole. Orfol n'est plus, son règne a pris fin, grâce à vous. Quand bien même vous êtes persuadés qu'il reste encore une trace de sa présence, il ne peut plus rien dans son domaine, plus rien contre vous. Vous vous êtes fait régent de nos vies, comme du crépuscule que vous adorez tant.
- Des années, hein?

Le couronné marque alors à son tour une pause, fixant l'horizon qu'il entraperçoit depuis les fissures de la roches devant lui.

- Peut-être que cela fait effectivement des années. J'ai perdu le fil du temps depuis que nous avons pénétré ces terres, depuis que je l'ai perdue.

*
*  *


Appuyé contre le bord de sa fenêtre, le seigneur Isavar ricanait doucement. Cela faisait la seconde fois qu'il refusait de payer les taxes que demandaient l'Ordre du Crépuscule. Cela faisait la deuxième fois qu'il montrait à son peuple le courage et la détermination de son dirigeant. En vérité, l'homme n'était pas stupide. Depuis quelques temps, l'Ordre semblait léthargique et ne conquérait plus avec la même férocité qu'auparavant. Comme un coup de mou, qu'il ne se privait pas d'exploiter. Naturellement, il y avait toujours la crainte de représailles. Si ces dernières ne venaient pas des deux dirigeants eux mêmes, alors peut-être que cela viendrait de la Cabale, un groupe de monstres au service de la secte. Alors Isavar s'était préparé. Il avait ordonné la venue d'un nombre affolant de mercenaires, et de mages. Il s'était fait à l'idée de devoir se battre contre des êtres surnaturels. Mais rien ne s'était produit. A son grand étonnement, l'Ordre n'avait envoyé qu'un simple messager, leur demander de nouveau de s'acquitter de leur dettes. De la somme qu'ils devaient à l'ordre pour leur protection. Foutaises. De quoi l'Ordre les protégeait exactement? Des bandits? Des troupes du Royaume? Avec l'or que le seigneur avait économisé, il avait largement de quoi se payer une protection.
Alors il avait de nouveau renvoyer le messager sans rien dire de plus. Et de nouveau, il ne s'inquiétait pas réellement.

C'est un son de cloche qui sortit le seigneur de ses propres rires. La garde sonnait l'alerte. Elle indiquait une menace, mais non pas extérieure à la cité, mais dans son enceinte. L'espace d'un instant, le sang du bougre se glaça et une sueur froide glissa le long de son échine. Une peur profonde s'empara de son être tandis qu'on frappait à sa porte.


- Mon seigneur! Venez! Dans la cour! Il se passe quelque chose!

Se tournant vers l’origine de la voix, Isavar ne sut réellement comment réagir. Si c'était l'Ordre qui débarquait dans la cour, il devait se préparer à affronter le courroux de ce dernier. Se préparer à payer bien plus que ce qui lui avait été initialement demandé. Décidant finalement d'aller voir, le seigneur empoigna son épée familiale et se rendit dans la cour du château. C'est alors qu'il vit l'enfant, et l'étrange fracture qui vibrait dans l'air. Son attention se porta tout d'abord sur le gamin en face de lui. Des cheveux d'un noir nocturne, des yeux d'argent, presque vitreux, et le symbole de l'ordre qui ornait ses vêtements. Le rire sadique qui s'échappait de sa gorge enfantine eut le mérite de glacer de nouveau le sang du suzerain. Ses yeux passèrent ensuite sur l'étrange fissure vibrante. On aurait dit un miroir brisé, flottant à quelques centimètres au dessus du sol, comme si c'était la réalité elle même qui se fracturait. Plusieurs gardes, autour de l'étrangeté et l'enfant, avaient sorti leurs armes et se tenaient en position, attendant l'injonction de leur seigneur. Ce dernier leva la main, leur intimant de ne pas agir. S'il se fiait aux descriptions qu'on lui avait fait, ce n'était pas un simple larbin de l'Ordre qui se trouvait dans la cour. C'était son fils.

- Y... Yvan?

Une vive douleur taillada la poitrine d'Isavar dès qu'il finissait de prononcer ses mots. La douleur fut si vive qu'il se crispa instantanément, tombant en même temps à genoux. C'est alors qu'il remarqua l'étrange forme qui dansait devant ses yeux. Comme un nuage de vapeur, se matérialisant à intervalles réguliers avant de disparaître de nouveau. Une voix résonna dans la cour, à la provenance inconnue.

- Pour les insectes, c'est Seigneur Yvan. Misérable.

La voix était particulièrement rauque, menaçante. A vrai dire, cette dernière eut un effet coup de fouet sur toute la populace présente. Gardes, comme nobles, se courbèrent lamentablement avant de mettre genoux à terre. Ces derniers mouvements, couplés aux quelques cris apeurés de femmes nobles, provoquèrent chez l'enfant un nouveau rire sadique, particulièrement insupportable. C'est alors que l'espèce de fracture se déchira. Un flot de fumée noire s'échappa de l'ouverture que cette étrange faille avait crée dans la réalité. La fumée remonta rapidement dans les cieux dans un tumulte assourdissant, tandis que depuis la faille, plusieurs formes se dessinaient. Tout d'abord, ce fut des silhouettes démoniaques, cornus ou ailés, qui s'échappèrent de l'étrange passage. Tous se mirent en formation alors qu'ils analysaient le nouvel environnement dans lequel ils se trouvaient. Puis, dans un mouvement rapide, ils mirent eux aussi genoux à terre. C'est alors que le seigneur Isavar comprit la gravité de la situation. Alors même qu'une nouvelle forme s'échappait de la faille. Une forme plus humanoïde. Une forme dont il devina rapidement l'origine.

Il n'assistait pas à une réprimande de l'Ordre.... Il assistait à la venue d'un de ses deux seigneurs. Il assistait à la venue de l'Ombre.


*
*  *


La brise qui caressa les joues de Darion fut étonnamment apaisante. Fermant quelques instants les yeux alors qu'il venait de franchir la faille qui s'était formée devant lui, le régent du crépuscule laissa le vent refroidir légèrement sa peau fatiguée. Autour de lui, il entendait les sanglotements et autres inquiétudes qui émanaient de la peuplade mortelle qui l'observait. Il ressentait également de nouveau ce tumulte d'émotions en lui, ces vagues incessantes de douleurs et de plaisirs qui émanaient de ses assombris. Il ressentait de nouveau tout ce qui le caractérisait. Cette fois, plus rien n'était atténué par un quelconque pouvoir, entravant ses sens ou ses pensées. Rouvrant doucement les yeux, l'Ombre observa de ses yeux écarlates la foule qui lui faisait face. Ses yeux passèrent d'abord sur la plèbe et les quelques soldats rassemblés, puis sur les démons de sa cour qui l'avaient accompagné dans ce passage. Enfin, il posa les yeux sur sa progéniture. Cette dernière n'avait pas beaucoup changé depuis son départ. Comme s'il ne s'était écoulé que quelques mois depuis son absence. S'il savait que le domaine d'Orfol altérait le temps, ou tout du moins sa perception, le régent avait été persuadé qu'il s'était passé des années, peut-être même des siècles, depuis son arrivée et son affrontement. En vérité, il semblait que sur Feleth, le temps ne s'était pas écoulé de manière similaire.

Détachant finalement son regard, l'Ombre n'affichait aucune expression particulière. Il semblait détaché du monde dans lequel il était comme s'il en était un parfait étranger. Même revoir sa progéniture ne dégageait en lui aucune joie, aucun plaisir particulier. Levant les yeux au ciel, le régent du crépuscule observa le ciel bleuté et les quelques oiseaux qui voletaient ici et là, parfois encore perturbé par la fumée qui s'était élevée quelques instants plus tôt. Levant la main vers les cieux, l'Ombre soupira doucement alors qu'il fermait le poing. Un voile sombre, opaque, s'étendit alors tout autour de lui, se dispersant à une vitesse presque instantanée jusqu'à perte de vue. L'aura menaçante du voile d'ombre recouvrait à présent la cité. Un léger sourire courut cette fois sur les lèvres fatiguées du régent, qui baissa la tête vers les faibles qui se trouvaient devant lui. D'un claquement de doigt, l'Ombre observa une dizaine de gardes s'effondrer sur le sol, leurs corps tranchés par des lames sorties de l'obscurité ambiante. Fixant les restes ensanglantés, Darion laissa un soupire las s'échapper de sa gorge. Comme il l'avait soupçonné, cela ne l'apaisait pas réellement, ni lui donnait quelconque satisfaction. Reportant finalement son attention sur son fils, l'Ombre plongea son regard écarlate dans l'argenté en face de lui.


- Combien de temps?
- Quelques mois père. Tout au plus. Les choses n'ont pas réellement changées. Mis à part quelques doutes chez des imbéciles.

La dernière phrase de l'enfant semblait directement destinée au seigneur Isavar, qui tremblotait légèrement toujours à genoux, plus loin. Ce dernier arborait une lueur verdâtre dans les yeux, symbole que la corruption du régent crépusculaire faisait effet. D'un geste de la main, Darion lui intima de se redresser et de se tenir debout. Sans aucune protestation, le pauvre Homme s’exécuta. Son expression affichait une peur profonde, non pas liée à la mort, mais à l'idée d'avoir visiblement froissé son seigneur et maître. Fouillant dans ses souvenirs, Darion laissa les images de la vie du seigneur envahir ses propres mémoires. Le raisonnement absurde de l'humain, tout son mode de pensée, tout se déversa dans l'esprit de l'Ombre. D'un geste las de la main, le co dirigeant de l'Ordre, laissa retomber mollement l'humain sur le sol, s'en détournant sans dire un mot. Les nobles et leur stupidité l'épuisait déjà alors qu'il venait à peine de remettre les pieds dans la région. Mais à quoi bon punir bêtement des êtres qui se trouvaient à présent sous sa coupe. S'éloignant un peu plus, il se dirigeait vers les remparts lorsque son fils l'interrompit.

- Vous ne comptez pas les punir père?

Se tournant vers sa progéniture, le régent du crépuscule le fixa de ses yeux écarlates, le jaugeant de la tête aux pieds, légèrement surpris du ton outré de ce dernier.

- A quoi bon punir des brebis égarées ramenées au sein du troupeau? Il ne s'agit que de bêtes stupides qui sont à présent sous contrôle.
- Et l'exemple? Vous avez disparu depuis des mois. Le monde aurait presque plus vous oublier.
- Il aurait pu, si les assombris n'avaient pas continuer à œuvrer durant mon absence.
- Ils n'ont fait que maintenir ce qui existait déjà. L'Ordre n'a plus rien conquis de véritable depuis votre départ. Et je crains que le Squelette ne se soit lui même retranché en attendant votre retour.

Ces derniers mots provoquèrent chez Darion un étrange sentiment de rage. A vrai dire, était-ce véritablement ses propres émotions? Ou bien le reflet de la colère des assombris souhaitant prolonger la gloire de l'Ordre et étendre son influence, il n'en savait trop rien, mais son fils avait eu l'audace de toucher à sa propre curiosité.

- Je n'aime pas le ton que tu prends, fils. M'accuses-tu de vous avoir abandonné?

S'avançant vers sa progéniture, l'expression du régent changeait peu à peu, ses traits blasés se muant en une profonde colère. L'air se mit à vibrer autour de lui, et les assombris présents semblèrent craindre une rage divine. La plupart d'entre eux restèrent néanmoins tétanisés, ne sachant comment réagir en présence de leur maître.

- Vous nous avez abandonné dans votre quête contre Orfol. Tout comme vous avez abandonné mère, là bas.

La réponse fut immédiate. Un flot de violence dirigé contre le fils du régent, qui le propulsa au travers de différents murs qui entourait la cour du château. Le bras de Darion, dirigé sur le corps meurtri de son fils montrait la simplicité avec laquelle il avait lancé son attaque. Marchant par la suite lentement vers l'endroit où il avait envoyé sa progéniture, le régent du crépuscule ramena à lui Yvan, maintenu par différents liens d'ombre qui l'empêchait de bouger.

- Prononce encore une fois ces mots, fils, et je t'abats. Sans aucun regret. Tu as la vision. Tu sais ce qu'il s'est passé là bas. Car c'est toi qui fut le premier à me murmurer les mots d'Orfol. Maintenant, il n'est plus, comme ta mère.

Les yeux argentés du fils n'affichaient aucune douleur, aucune peine. Un sourire s'était même dessiné à la commissure de ses lèvres malgré le sang noir qui s'écoulait de ces dernières.

- Je suis tellement heureux de voir que vous avez toujours cela en vous père. Que votre rage envers ce monde ne s'est pas atténuée face à votre mélancolie.  

D'un claquement de doigt, Darion libéra son fils des liens qui le retenaient, le laissant choir sur le sol sans aucun ménagement. La mélancolie qui le dévorait? Elle était toujours présente, plus encore maintenant qu'il avait sacrifié le seul amour qu'il possédait pour vaincre son ennemi. Encore plus maintenant, qu'il ne possédait plus une once d'humanité. Seulement, cette dernière n'était pas la seule chose qui s'était éveillée en lui. Une ambition, encore plus grande que ce qui l'avait poussé à fonder l'Ordre au préalable avec Carl. Une ambition qui ne lui donnait qu'une envie. Dominer Feleth à jamais. Une envie de domination, et de contrôle... Qui ne provenait probablement que de celui qu'il avait absorbé. Orfol.

Tournant le dos à Yvan, Darion se mit à marcher vers le centre de la cour, où demeuraient toujours les assombris fraîchement convertis et les démons qui étaient apparus en même temps que lui. D'un geste de la main, il leur fit signe. Ces derniers, qui étaient jusqu'à lors restés silencieux et à genoux se levèrent comme un seul homme, fixant leur seigneur d'un regard empli d'un profond respect et d'une grande admiration. Parmi eux, la démone cornue se léchait d'une langue fourchue les canines trop pointues qu'elle possédait.


- Vous ferez de cette ville un nouvel exemple. Vous massacrerez tout ce qui y vit, sans exception aucune. Prenez soin de n'infliger que des morts lentes et douloureuses. Prenez soin de les maintenir en vie longtemps, que leurs cris résonnent à travers la vallée. Je veux que tous sachent ce qu'il en coûte de défier ma volonté. Lorsque vous en aurez fini, utilisez leurs os, leurs boyaux et leur sang, pour créer une bannière, aux quatre coins de la cité. La bannière de l'Ordre. Et tout en haut du donjon, bien visible. Je veux que son corps soit humilié et exposé de la façon la plus ignoble qu'il soit. Je veux que de tous les témoins, les nobles en soit les plus traumatisés. Aucune pitié ne sera donné aux imbéciles qui nous défient. Aucune clémence ne sera accordée aux faibles. Yvan, je te laisse le plaisir d'assister à ce spectacle. Lorsqu'ils auront fini, conduits les murmures nocturnes jusqu'à Coeur-Ebene.

Il se détacha de la scène tandis que ses démons commençaient à ricaner et déchirer les premiers corps d'assombris terrifiés ne pouvant défier la volonté de leur seigneur. S'approchant de nouveau des remparts, le régent rappela le voile obscure qui s'était étendue sur la région, laissant un ciel bleuté retrouvé sa légitimité dans une ville en proie à un nouveau chaos. Tournant légèrement la tête face à son fils qui se prosternait à genoux derrière lui, le régent du crépuscule laissa un léger sourire parcourir ses lèvres.

- Maintenant, je m'en vais. Je dois aller retrouver le Squelette. J'ai beaucoup, à lui dire.

L'instant d'après, il ne restait plus qu'un nuage de fumée noire, immatériel, à l'endroit où se trouvait autrefois l'Ombre. Se relevant, Yvan se mit à rire de tout cœur. Enfin, les choses reprenaient. Enfin, l'Ordre allait pouvoir de nouveau s'étendre et faire parler de lui entièrement, et pas seulement à moitié.

Enfin, l'Ombre et le Squelette étaient tout deux présents pour faire régner le chaos sur ces terres.


- L'Ombre protège, et le Squelette rit.  
Revenir en haut Aller en bas
 

Eclipse Lunaire [SOLO DE RETOUR]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Feleth :: Feleth, le monde du milieu :: Montagnes :: Grottes :: Le Rempart Nocturne :: Coeurébène-