''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Le Peintre

Simple rêveur

________________

Le Peintre
________________


Race : Démon Commun
Classe : Sorcier
Métier : Artiste
Messages : 50


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptyDim 24 Oct 2010 - 14:24

- Il aime bien lorsque je lui lime son os. Il ne peut pas s'en passer ! Haha !

La pièce était sombre. Une petite table avec une assiette. Qu'est ce qu'il y avait dedans ? Des champignons ? Il semblerait. Sur un mur, un petit tableau qui représentait un paysage : La mer et le ciel étaient inversés, et les marins descendaient et accédaient à leur bateaux par des longues cordes, il fallait simplement faire attention de ne pas tomber dans le ciel. Au milieu de l'étroite salle était un tabouret. Un homme y était assis, les bras pendant, une jambe coupée : l'os qui en ressort. Cet homme hurlait à la mort, sans pour autant bouger autre chose que sa mâchoire. A côté de lui, il y avait une femme un peu vieille qui aurait pu être sa femme, qui l'était sans doute. Elle lui passait un bout de roche rugueuse sur son moignon.

- Oui

Répondit le Peintre. Pourquoi était-il ici ? Pour essayer de devenir plus sociable. Sans doute que cela marchait, il n'avait pas bafouillé ! Discuter avec des êtres éphémères afin que cela n'ai pas trop de conséquence, ça allégeait le cœur. Mais pourquoi donc vouloir devenir sociable ? Afin de récupérer sa peinture qui était cachée dans Madorass.. Encore et toujours. Oui, le démon était même prêt à devenir un être vil et impur pour de nouveau pourvoir l'admirer. L'homme criait toujours.

- Vous aimez les arbres ?

Demanda la femme, toujours occupée. L'artiste réfléchit quelques secondes, il se tenait toujours un peu à distance. Ses mains ne tremblaient pas. Une atmosphère conviviale régnait, si on oubliait les lamentations. Il y avait également une cheminée, maintenant, sur la droite. Un feu crépitait. Le regard du démon se perdait dans l'âtre, les langues dansantes, rouges, jaunes, oranges.

- J.. J'aime les saules, les chênes et les p..platanes.

Réussit-il à dire, presque d'une traite. Fier de lui, il sourit. La chaleur, l'odeur du feu l'emplissait d'une certaine harmonie. Tout était paisible, si on oubliait les lamentations. Les frottements de la pierre contre l'os faisaient grincer les dents. Bientôt, la femme remontait un œil plein de sympathie vers le Peintre. Celui-ci sourit légèrement. Elle lui dit :

- Il aime bien lorsque je lui lime son os. Il ne peut pas s'en passer ! Haha !

L'artiste hocha la tête. Un son grave commençait à se faire entendre dans son oreille. Il observait les flammes et ferma les yeux, quelques secondes. Noir.

- Oui

Il les rouvrit, à nouveau dans les couloirs. Le démon n'en fut pas étonné. Les roches étaient sombres. Ça tournait, à droite, au bout. Il avança. Après tout, dans les couloirs, peu importe vers où vous allez, cela ne change rien. Absolument rien. Des pas résonnaient du croisement. Quelqu'un venait vers lui par le couloir de droite. Son ombre, on la voyait déjà, là, devant. Elle se rapprochait, mais sa taille diminuait. Au final, une jeune femme apparut. Le Peintre haussa les sourcils. Une humaine. Mince... Les humaines ne sont pas éphémères non. Pas éphémères. Cela suffit pour le faire trembler, en quelques secondes ils retrouva sa timidité. Décidément ça n'était pas gagné. Puis une autre idée fusa dans son esprit. Un être du monde du milieu au coeur des couloirs souterrains de l'avilissement, elle était en grand danger. Sans rien ajouter de plus, l'artiste s'approcha un peu d'elle et lui dit :

- B..B..Bonjour.. Q..Que fai..faites vous là ?


Dernière édition par Le Peintre le Sam 4 Déc 2010 - 12:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Lee H. Tachibana



________________

Lee H. Tachibana
________________


Race : Humaine
Classe : Ninja
Métier : Assassin
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 19 ans

Messages : 28

Fiche de Personnage : Ma Fiche


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptyDim 24 Oct 2010 - 15:01

Après une poursuite endiablée, et ne réfléchissant pas où elle allait, Lee était tombé dans une faille. Chose qui ne lui était jamais arrivé, normalement elle aurait du la voir, mais le fou furieux qui l'a poursuivait lui avait occupé tout l'esprit. La jeune femme se retrouva dans un endroit réellement effrayant. Le Vein. Après tant d'heure à imaginer cet endroit, elle était en son cœur. Mais là où elle se trouvait, rien n'avait de sens. Il n'y a pas moins de quelques secondes, elle avait aperçu un cadavre à sa gauche, puis, ayant juste cligné les yeux, il n'était plus là. Lee avait un peu peur au fond, mais c'était juste un labyrinthe d'illusions, elle n'aurait qu'à errer pour pouvoir ressortir. Après un long temps à hésiter, elle fit quelques pas, chaque choses qu'elle voyait était horrifiante, mais elle ne se laissa pas submerger par l'effroi et le dégout. Sa démarche lente et mal assuré l'amena à un carrefour. Droite ou gauche. Elle jeta un œil derrière elle. Grave erreur, lorsque ses yeux revinrent face à l'horizon, il n'y avait qu'un chemin. Tout droit. Son cœur s'accéléra. Surtout, ne pas prêter attention à l'instabilité du lieu. Elle prit une démarche un peu plus rapide et entendit une voix.

- B..B..Bonjour.. Q..Que fai..faites vous là ?

Malgré le fait qu'elle soit consciente du fait qu'une personne lui parlait, elle sursauta. Elle fixa le sol quelques instants. Imaginant faire face à une autre illusion, un quelconque démon qu'elle ne verrait plus après plusieurs minutes. Elle leva la tête et fut surprise de voir un aussi étrange homme. Un démon certainement, vu la sensation qu'il lui inspirait, mais il aurait pu aussi bien être un humain. Son expression était neutre, et Lee sourit intérieurement. Un démon qui balbutiais. Alors, sa vision des démons était vrai. Ils avaient des comportements humains, malgré leur nature sombre. Ne souhaitant pas s'attirer quelconque ennuis, elle réfléchit longuement à ce qu'elle allait répondre. D'habitude, elle aurait ignoré une personne venant vers elle, mais elle était intrigué par ce démon. Il n'avait pas l'air mauvais au fond. Mais elle avait toujours entendu l'expression, se méfier de l'eau qui dort. Lui, n'échapperait pas à ce principe. Lee le regarda quelques instants et prit une grande inspiration.

- Je cherche à retourner d'où je viens, lâcha t-elle de son ton froid habituel.

Vu la timidité de l'individu, il réagirait peut-être de manière négative à son ton insolent, mais Lee n'allait pas non plus se forcer à être gentille avec ce qui pouvait peut-être être, une illusion. Mais il ne disparut pas en fait. Elle fit encore quelques pas, et se retourna. Encore un sursaut. Il avait disparu. Puis, quand elle s'apprêta à continuer sa route, elle se cogna contre un mur. Elle perdait la tête. Pendant ne fraction de seconde elle était seule dans une pièce fermé, puis l'instant d'après, dans un salon avec un fauteuil où était assis un squelette portant encore des bouts de chair. Lee ne devait pas faillir, ce n'était qu'un cauchemar parmi d'autres, il fallait qu'elle reste censé. Nombre de naïf avait du mourir en perdant la raison ici. Elle, ne s'inclinerait pas aussi facilement. Reprenant son souffle, elle reprit sa marche sur le seul chemin qui s'offrait à elle. Tout droit à nouveau. Mais le répits fut de courte durée, encore une fois, elle se retrouva dans un endroit sans issu, avec au centre, un crâne. Puis, à nouveau dans le couloir, avec plusieurs directions.

*Bon sang mais c'est quoi cet endroit ?!* pensa t-elle en s'énervant.

Elle se mit presque à courir, préférant faire face à un cadavre que de se perdre dans les couloirs. Lee faillit crier quand elle retomba sur le démon. Dans un endroit aussi changeant, il était impossible qu'elle soit retomber au même endroit que tout à l'heure. C'était autre chose. Mais il était bien là. Faisant en sorte de calmer sa respiration saccadé, elle vérifia que le mur derrière elle était encore là pour s'appuyer dessus. Ce cauchemar éveillé finirait bien par se terminer. Il y avait forcement une faille quelque part.. Sa peur s'intensifia. Mais elle ne laissa rien paraître. Quand bien même elle était tombé dans sa tombe, elle tenterait d'en sortir par tout les moyens. [...] Elle secoua sa tête, et se traita d'idiote. Quelle bêtise de se dire qu'elle était condamné. Elle sortirait d'ici !
[...]


Dernière édition par Lee H. Tachibana le Lun 1 Nov 2010 - 14:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Le Peintre

Simple rêveur

________________

Le Peintre
________________


Race : Démon Commun
Classe : Sorcier
Métier : Artiste
Messages : 50


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptyLun 25 Oct 2010 - 20:36

- Je cherche à retourner d'où je viens

Effectivement, le Peintre s'y attendait. Ça n'était qu'une humaine perdue qui était tombée dans une faille. Elle n'avait vraiment pas eu de chance que cette dernière mène aux couloirs. Elle se mit à marcher, l'artiste voulait lui dire de ne pas faire ça, mais il n'en eut pas le temps. Plus là. Le démon secoua lentement la tête et la laissa tomber. Son regard se tournait vers la gauche, un escalier de pierres, qui plongeait. Un sourire, léger. Les pieds de l'artiste s'engageaient dans les marches grises. Il allait, calmement. Arrivé en bas, il tourna, gauche. Ses yeux globuleux inexpressifs, tel un automate. Ses jambes balançant vers l'avant, tel un pantin. La roche froide défilait lentement autour de lui. A droite, un enfant nu était en train de manger son pied. Ses dents jaunâtres s'enfonçaient dans la chaire. Du sang. Le démon ne le regardait même pas. Il entrait dans une pièce, il y avait un petit puits au milieu. Le seau était vide, posé à côté. Le Peintre n'y prêta pas attention. Ses orteils cognèrent contre le bord du puits. Il passa la tête par dessus, comme pour en observer sa noirceur. Et, en quelques instants, son corps bascula, il chuta à l'intérieur, sans émettre d'expression. Ses bras s'agitaient dans le néant, et il posa la main sur l'épaule de l'humaine. Au milieu d'un couloir éclairé. Le Peintre, ramenant rapidement ses deux bras sur son propre corps, par timidité, continua leur conversation comme si il ne s'était rien passé.

- Pou... Pour ce..cela i..il faud..faudrait qu..qu..que vous tro..trouviez u..un es..es..escalier qui m..monte.

Puis il la regarda un peu, avant de détourner les yeux. Il savait quoi lui dire mais il n'osait pas vraiment lui faire de reproches. Après tout, elle n'y connaissait rien, les couloirs sont durs à comprendre quand on y a pas vécu. Tant pis, le Peintre devait lui demander, car c'était une chose assez importante, pour sa survie. Oui, il voulait que cette humaine reste vivante, il n'y avait que trop de morts pour rien. Il lui dit donc :

- P..Par c..contre, s'il v..vous pla..plait, es..est ce qu..que vous pouv..pouvez arrêter d..de to..tourner en r..rond ? Pr..Prenez u..un se..seul chemin.

Des bruits se faisaient soudainement entendre, là, à droite. Quelque chose venait vers eux. La chose parlait, mais on entendait pas bien, ça raisonnait. Le démon regarda rapidement la jeune femme et lui fit :

- N..Ne b..bougez p..pas

Au bout d'un moment, une silhouette se dessina là-bas. Noire. Elle venait vers la lumière en parlant.

- HA ! J'aime pas quand.. J'aime.. bien quand.. J'aime pas quand.. HA !


Un parleur. Il était grand, courbé, et se frottait sans cesse le visage de sa paume. Des cheveux longs noirs, sale, des vêtements amples, sales, et des ongles immenses, sales. Il venait vers eux, lentement.

- HA ! J'aime bien quand.. J'aime bien.. J'aime pas quand j'aime bien.. HA ! HA !

Le Peintre n'hésita pas, il se tourna vers l'humaine et lui souffla sans butter :

- Venez.

Et l'artiste se mit à marcher à pas rapide dans la direction opposée du parleur. Ce dernier continuait à avancer vers eux, mais il ne fallait plus le regarder, il ne fallait pas faire demi-tour ni tourner la tête, non. Dans les couloirs, on doit avoir son objectif, toujours. Ainsi, s'enfonçant dans les ténèbres, ils avancèrent dans les couloirs. Derrière on pouvait encore entendre :

- HA ! J'..J'aime bien quand.. J'aime bien.. J'aime pas. HA !
Revenir en haut Aller en bas

Lee H. Tachibana



________________

Lee H. Tachibana
________________


Race : Humaine
Classe : Ninja
Métier : Assassin
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 19 ans

Messages : 28

Fiche de Personnage : Ma Fiche


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptyMar 26 Oct 2010 - 14:28

Pendant qu'elle reprenait ses esprits elle sentit une main sur ses épaules. Un léger sursaut l'a saisit mais elle ne laissa rien paraître. Le démon lui conseilla de trouver un escalier pour ressortir après s'être refermé sur lui même. Décidément, il n'était pas très ouvert, mais de toute façon, Lee ne voulait pas parler mais s'en aller. Après quelques minutes à réfléchir, elle entendit à nouveau les paroles maladroites du démon. Ne prendre qu'un seul chemin ? Mais, c'était impossible, dès qu'elle fermait les yeux, le chemin qu'elle souhaitait prendre s'effaçait ! Soudainement, Lee entendit des bruits, son cœur se serra, malgré sa force d'esprit, cette endroit lui faisait se sentir terriblement vulnérable. Ne connaissant pas les lieux, ne sachant pas comment rester censé, elle préférait suivre les conseils du démon qui lui semblait vivre ici tellement ses yeux étaient dépourvus de peur. Peut-être qu'en fait il vivait ici. Soudain, elle vit un homme dans un couloir. La démarche presque titubante, l'apparence sale, et il n'arrêtait pas de répéter la même phrase.

- Venez.

Lui lança le démon en partant à l'opposé de l'autre gars. Lee comprit alors. Tout ce qu'elle voyait n'était pas des illusions, ils étaient réels ! Elle comprit également le danger auquel elle était exposé. Cet homme, enfin, sûrement cet autre démon ne semblait pas du tout d'humeur à indiquer le chemin. Elle suivit le timide, tentant de garder une expression neutre. Il ne fallait pas paniquer, essayer de rester calme pour pouvoir analyser la situation rapidement et pouvoir remédier au, non pas potentiel, mais flagrant danger. Son rythme cardiaque s'accélérait encore plus. Elle accentua tellement la vitesse de ses pas que sans s'en rendre compte, elle perdu de vue le démon qu'elle comptait suivre. Zut. Comme par hasard, lui avait disparu mais le méchant non. Continuant de filer droit, elle ignora la phrase qu'elle entendait non stop. Cul de sac. Encore. Un léger regard en arrière. Il était revenu.

*Hein ?!*

Elle l'attendit et tourna vers la droite improvisée. La pièce dans laquelle ils étaient arrivés était étrange. Les murs étaient noirs, mais des tâches plus foncés se trouvaient dessus. Certainement des flots de sang qui avait giclé. Lee aperçu aussi un cercueil près d'une bougie. N'entendant plus la phrase, elle se dit que l'ouvrir lui permettrait peut-être d'endurcir ses émotions. D'un pas lent et assuré tout de même, elle s'approcha du cercueil et poussa le couvercle. Un cri s'étouffa dans sa gorge quand elle vit son propre corps, pourri, en train de se décomposer. Elle se retourna violemment, faisant face au démon timide, la respiration suffocante. Quelle horreur. Le Vein était vraiment atroce. Arrivant à se calmer, et faisant attention de ne pas regarder le corps, elle referma le cercueil.
A cet instant, la bougie s'éteignit. Mince, elle avait produit de l'air en repoussant le couvercle. Ou peut-être pas. Il faisait noir désormais, elle ne distinguait que la silhouette du démon. Alors qu'elle pensait finir par s'endormir et se réveiller de ce cauchemar dans un lit de fortune ou dans une auberge piteuse, elle entendit un son.

- HA ! J'aime pas quand.. J'aime.. bien quand.. J'aime pas quand.. HA !

Il revenait. Lee voulait interroger le démon du regard, mais elle ne voyait rien. S'assurant d'avoir sur elle ses armes, bien qu'elles ne seraient certainement pas utile, elle se releva et se gonfla de courage et de hargne. Le démon dans les couloirs n'était pas obligé d'entrer dans la pièce, peut-être se verrait il tourner à gauche. Discrètement, la jeune femme espéra. Après cette expérience assez traumatisante, elle ne trouvait pas la force de se bagarrer avec un démon fou. Et vu la rapidité avec laquelle l'autre avait fui, ses coups de poings ne suffirait pas à en venir à bout. La voix se rapprocha encore, encore plus. Jusqu'à ce que l'on devine qu'il était juste devant la vieille porte. Lee serra les poings et les dents, quand elle entendit le bruit de la poignée. Il entrait.
[...]


Dernière édition par Lee H. Tachibana le Sam 30 Oct 2010 - 14:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Le Peintre

Simple rêveur

________________

Le Peintre
________________


Race : Démon Commun
Classe : Sorcier
Métier : Artiste
Messages : 50


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptyMer 27 Oct 2010 - 16:35

Le parleur dut se baisser encore d’avantage pour passer sous la porte. L’imposante silhouette se percevait à peine dans la pénombre. Mais ses dires, ses dires et ses mots, toujours les mêmes, affirmaient sa présence. Il approchait. Le Peintre tourna ses grands yeux vers l’humaine, elle devait survivre, c’est ce qu’il s’était dit. Il fallait faire vite. Il était de plus en plus près, son pas lourd et lent l'affirmait. Précipitation, le démon siffla ces paroles dans l’oreille de la femme :

- M... Mains sur or..oreilles, ye..yeux fermés. Criez. Lorsq..que plus r..rien : Rouvrez.

Puis l’artiste marcha vers la forme noire, calmement. Le parleur ne changea ni d’expression ni de phrase lorsqu’il vit l’être naïf lui barrer le chemin. Celui-ci s’arrêta, les pieds se touchant l’un et l’autre, les bras tombant, et son visage pivotant sur la droite. Il savait que ce corps allait mourir, tant pis. L’humaine, elle, était vraiment mortelle. Se tenant droit dans ses vêtements noirs, il se fit la remarque qu'il était ridiculement petit à côté de la masse de l'autre. Un sourire alors que des mains sales s’écrasaient sur son crâne. Des craquements, un bruit sourd.

- HA ! J’aime pas quand... J’aime bien... J’aime pas... HA !

Le cadavre l’occupait, un peu.

Enchaîné dans une pièce humide, un autre Peintre se réveillait. Une petite fenêtre embuée, là haut, laissait entrer une fine lumière grise. Des gouttes de pluie frappaient contre la vitre. Et pourtant, il s’agissait toujours des couloirs souterrains de l’avilissement. Un garçon, d’une dizaine d’année, regardait le démon de ses yeux rouges. Il tenait un pieu dans sa main. Un lit blanc, défait, des murs de pierres, s’élevant en rond, et une petite porte de bois.

- Donne-moi. Donne-moi la réponse, et tu partiras.

Disait l’enfant. L’artiste secoua la tête. Il était déjà venu ici, il avait déjà vu ces pierres. Sa mémoire se mit à remonter tous les temps anciens. Des milliers de sentiments oubliés lui percutèrent le crâne de toutes leurs forces. Des années, des siècles, des millénaires et encore au delà. Ses yeux étaient perdus dans la noirceur. Tout bougeait autour de lui, il sentait le mal lui remonter dans les lèvres. Le garçon posa sa question et le démon hurla de toutes ses forces. Il riait, il criait, mais l’enfant gardait son air neutre. Propulsant ses bras vers l’avant, le Peintre cassa ses chaînes. Il regardait le gosse dans les yeux, et se rua sur lui. Les pouces compressaient la glotte, la respiration ne s’entendait plus, et les souvenirs valsaient, sombres. Ses yeux globuleux étaient encore aveugles lorsque le démon sortit de la salle, laissant un petit corps mort derrière lui. Il y avait un couloir, long. L’artiste le parcouru en traînant des pieds. Comme si ses chausses étaient devenues lourdes.
Il se souvint que l’enfant avait vomi du sang. Ses paumes, elles en étaient recouvertes. Pourquoi avait-il fait ça ? Un escalier en colimaçon, il le descendit. Pourquoi ? Ses doigts laissaient des marques sur les murs qu’il touchait. Les pupilles de l’homme timide étaient choquées. L’escalier s’arrêtait là. Il y avait une porte. La poignée tourna et s’ouvrit sur une pièce. Au milieu, l’humaine était là. Elle aussi semblait choquée.
Revenir en haut Aller en bas

Lee H. Tachibana



________________

Lee H. Tachibana
________________


Race : Humaine
Classe : Ninja
Métier : Assassin
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 19 ans

Messages : 28

Fiche de Personnage : Ma Fiche


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptyDim 31 Oct 2010 - 15:19

Le temps commença à ralentir. Ou peut-être n'était-ce qu'une impression dans son esprit embrouillé. Lee vit l'étrange démon s'approchait d'elle et lui murmurait à l'oreille de crier, en se bouchant les oreilles et en fermant les yeux. A quoi bon faire cela ? Crier ne ferait qu'attiser la colère et la folie du démon sénile qui répétait sans cesse la même phrase. Alors qu'elle pensait se mettre à crier en même temps que l'autre, elle le vit aller vers le démon et certainement le défier des yeux. A ses oreilles, sonnèrent les bruits des os qui se brisent, le fou écrasa le crâne du démon, et l'envoya contre le mur, fixant Lee et répétant sa phrase. Alors, elle cria, en se coupant la vue et l'ouïe. Pendant plusieurs minutes, elle resta ainsi. Puis, Lee ouvrit les yeux et cessa de crier. Elle ne vit plus le fou furieux, et un long soupir s'échappa de sa bouche. Il n'y avait personne. Mais, la pièce était effrayante. Les murs étaient recouverts de miroir. Lee se voyait partout, et en un milliers de fois. Son reflet était à la fois drôle et effrayant. Sa peau avait tourné au cramoisi, ses yeux noisettes paraissaient totalement éteint, et sa mâchoire était crispé.
Soudainement, elle entendit un des miroirs se briser. Elle se retourna. Le miroir d'en face. Puis encore un autre, et un autre. Sans qu'elle sache qui les brisaient, tout les miroirs se faisaient détruire. Il n'en restait qu'un. Lee se regarda elle-même. Elle n'avait rien compris à ce qu'il venait de se passer. Elle regarda tous les débris de ver, secoué par de violents tremblements.

- Attention où tu mets les pieds, tu pourrais te couper.. murmura une voix derrière elle.

Sans réfléchir, elle se retourna lança sa jambe. Courbé en deux, elle donna un cou sur la nuque de son interlocuteur et une fois qu'il fut à terre, elle posa son pieds sur son dos. Elle ne savait pas qui c'était, mais ses mains recouverte de sang lui révélèrent qu'il était l'auteur de ces brisements. La face dans un épais bout de verre, l'homme ne bougea pas.

- Je me suis infligé des millénaires de malheur, et tu me remercies en m'humiliant. Tu es bien une humaine toi.

Lee le mit sur le dos. Sa joue était lacéré, son nez était brisé, ses vêtements tachés de sang. Il avait l'air sale. Mais aussi, il ne devait pas avoir toute sa tête. Il avait une voix douce et innocente, comme celle d'un enfant. Et pourtant, son visage barbouillé lui enlevait l'insouciance qu'aurait pu avoir un petit garçon.

- Ce ne sont que des superstitions ça, daigna enfin dire Lee
- Que tu crois .. Mais au point où j'en suis, je m'en fiche...

D'un geste sec de la main, il envoya Lee contre le miroir encore intact. Elle senti le verre se planter dans son dos, et laissa échapper un cri. Alors qu'elle glissait sur le sol, elle vit l'homme saisir un bout de verre et se le planter partout sur le ventre. Il accompagnait chaque coup à un cri aigu et frappant. La jeune femme avait mal à la tête, et le sang qu'elle venait de perdre la faisait halluciner. Elle voyait le reflet de l'homme en train de se faire du mal partout sur les miroirs .. brisés. Mais dans son esprit, ils ne l'étaient plus.
Les cris cessèrent. Elle ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, elle avait toujours le dos en sang, mais il n'y avait plus d'homme, ni de miroirs. Juste le démon mort il a une bonne demi heure à l'entrée de la pièce. Lui aussi, recouvert de sang.
[...]
Revenir en haut Aller en bas

Le Peintre

Simple rêveur

________________

Le Peintre
________________


Race : Démon Commun
Classe : Sorcier
Métier : Artiste
Messages : 50


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptySam 4 Déc 2010 - 10:37

Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi tuer ?
Les rapports sociaux sont sensés rapprocher les êtres.
Mais qu'est-ce ? Qu'est-ce que se rapprocher ?
C'est vivre sans recul, comme lorsque l'on vient de naitre.

La salle était circulaire, en pierre. Au milieu, il y avait l'humaine, en sang. Le reste était vide. L'artiste regarda ses mains, encore une fois. Le sang s'était agglutiné dans les plis. Ces plis, pris par certains humains comme l'indicateur de leur durée de vie, ou de leurs amours.. De leurs amis. Amours, amis.. ça.. Le Peintre en avait des longues ! En revanche celle de la vie était toute petite. Minuscule. Une vie... Petite ? Vraiment ?

Une goute de sang tomba, lentement, le temps s'arrêtait dans les songes du démon.

La porte grinçante de sa mémoire était ouverte, des milliers, millions de souvenirs poussiéreux se battaient dans sa tête. Ils criaient, hurlaient. Jusqu'à l'ensevelir.

*"Comment allez vous aujourd'hui ?"
"Il fait beau vous ne trouvez pas ?" "Haha !" "Qui a donc fait ça ?" "Haha !" "Ça ne sont pas des mots monsieur !" "Haha !" "Je crois que vous avez oublié ça" "Merci" "Hihihihahaha !" "C'est fort aimable à vous" "Hihihihahaha !" "Merci beaucoup" "Merci à vous" "Hihihihahaha !" "Je crois que vous avez oublié ça" "Hihihihahaha !" "Qu'est ce qu'on dit ?" "Haha !" "Qu'est ce qu'on dit ?" "Ce soleil est magnifique" "Qu'est ce qu'on dit ?" "Haha !"

Des centaines de corps gisent sur le sol, éparpillés, disloqués. L'obscurité des orbites vides se mêlent à la sombre évidence du sang.

"Quand on ne pense" "Qu'à la solution morale du problème" "on se rend" "Vite !" "compte qu'un homme" "sans femme !" "Est un homme malade" "qui ne songe" "qu'à se" "TUER !" "IL EST ÉVIDENT !" Qu'on ne peut vivre" "Qu'à travers.." "LES AUTRES !" "Lorsque.. l'on.. Croit.. Mes enfants.." "Qu'il vaut mieux se confier" "à moi !" "à moi !" "A MOI !" "Lorsque.. l"on.. Croit.. Mes enfants.." "Que" "Notre société !" "Est mauvaise.." "Il faut faire avec.."

Les guerres, les conflits, les meurtres. Les meurtres, les meurtres et les crimes. VILS !

"Il fait beau" "Hihihihahaha !" "MeRrrci" "MEeeeerci" "MercIhi" "MeRci" "Hihihihahaha !" "Ravi de faire votre connaissance" "Qu'est ce qu'on dit ?" "Merciiii" "Hihihihahaha !" "Meurchi" "Marfi" "Il fait vraiment beau" "Hihihihahaha !"

Une femme. Violée. Un homme. Assassiné. Une femme. Qui ment. Un homme. Qui ment.
*


Le Peintre s'écrasa les mains contre son crâne. Les faisant bouger, il se recouvrait la tête de pourpre. Un sourire torturé s'étendait sur son visage, il avançait à pas trainant vers la jeune femme.

*Alors comme ça ma vie est courte ? Facile ?*

- Je suis.. Un être.. Digne.

Les mots coulaient de ses lèvres comme sa bave, des larmes lui montaient aux yeux.

- Je suis.. Un être.. Sage.

Un pas, un autre, il était presque à son niveau.

- Je suis.. PLUS GRAND QUE VOUS.. JE SUIS... PLUS HAUUUUT QUE VOUS !

La saisissant par l'épaule, le Peintre lui enleva un long bout de miroir qu'elle avait dans le dos. Il hurlait à s'en déchirer la gorge.

- POURQUOI TOUJOURS VOULOIR ME RABAISSER ? ME CONSIDÉRER COMME UN SOUS HOMME ! ALORS QUE VOUS ÊTES DES MIASMES ?!


Elle semblait vouloir s'enfuir, mais il la saisit par les cheveux et fit basculer sa tête en arrière. Le Peintre leva le bras.

- TOI, TES FRÈRES, ET TA SOCIÉTÉ RIDICULE... JE VOUS HAIS !

Et l'abattit. Le bout de miroir rentra dans la glotte, on pouvait le sentir déchirer les muscles, les veines et la chaire, alors qu'il progressait dans le cou. On entendit même la colonne vertébrale se briser, dans un craquement rauque. Elle était morte. L'artiste lâcha le cadavre, qui s'écroula à ses pieds.

Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi tuer ?
Les rapports sociaux sont sensés rapprocher les êtres.
Mais qu'est-ce ? Qu'est-ce que se rapprocher ?
C'est vivre sans recul, comme lorsque l'on vient de naitre.


Dernière édition par Le Peintre le Sam 4 Déc 2010 - 12:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Lee H. Tachibana



________________

Lee H. Tachibana
________________


Race : Humaine
Classe : Ninja
Métier : Assassin
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 19 ans

Messages : 28

Fiche de Personnage : Ma Fiche


Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] EmptySam 4 Déc 2010 - 11:00

Une douleur sans nom.
Non pas que physique. Mais aussi mental. Cet endroit lui avait fait perdre l'esprit. La raison s'échappait comme un monceau de fumée s'échappant d'un cigare. Les yeux noisettes de Lee fixait le démon à l'entrée. Ses traits étaient déformés par une expression étrange. Elle croyait distinguer une rage sans nom. Il resta planté, pensant. Ou réfléchissant ? Aucune idée.

La mort.
Elle le sentait. De toute façon, trop de sang s'était enfui de son dos. Lee sentait déjà son rythme cardiaque ralentir. Après un temps, il s'approcha. Prononçant des paroles qu'elle eut d'abord du mal à distinguer. Elle connaissait cela. Le sentiment de rabaissement dont il parlait. Il était dur à comprendre, peut-être même que personne ne le comprenait. Pourtant, Lee ne voulait pas mourir de ses mains. Violemment, il retira le bout de verre de son dos en hurlant.

Tentative.
Elle essaya de glisser pour partir, mais enragé, le démon l'agrippa par les cheveux et la repoussa. Sa tête tourna. Son corps était vide. Elle ne sentait même plus ses jambes. Rien. D'une dernière phrase, celui qu'elle avait trouvé timide l'acheva. Un regard rempli d'émotions contradictoire. Lee n'aurait jamais cru cela. Elle sentit l'odeur de la mort arriver. Un chant résonna dans sa tête. Des cris. Un cri. Celui du démon. Elle avait l'impression d'interpréter sa rage en elle. Et le noir se fit...

Tout corps finit par redevenir poussière...


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



________________


________________



Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] _
MessageSujet: Re: Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]   Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand trouverais-je l'horloge ? [PV Lee][POST CLOS]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Feleth :: Le Vein, le monde du dessous :: Sols empoisonnés :: Les couloirs souterrains de l'avilissement-