La revanche de Karl Von Morlag

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Le soleil de midi illuminait les plaines et les cités mais ne réchauffait pas les chairs et les cœurs, tant le vent du nord était glacial. Un temps de saison, certes, mais bien plus rigoureux qu'à l'accoutumé. Cela ne faisait pas l'affaire des paysans, ni celle de l'inconnu qui tentait de se maintenir au chaud dans son long manteau. Il avait passé la nuit dehors, la chasse était mauvaise, et son sommeil n'avait point été régulier, le feu de camp ayant demandé toute son attention.
Sous ses bottes le sol craquelaient, et entre ses mains tremblantes malgré les gants, une feuille de parchemin noircie était battue par le vent. Comme il approchait d'un arbre au milieu de la place, il sortit sa tête de son col et laissa l'air froid épouser son visage. Il brandit la feuille contre l'arbre et chercha dans sa poche une clou qu'il planta dans l'écorce de l'arbre, perçant le parchemin. Plissant son œil valide en un fin très imperceptible, et esquissant un sourire enfoui dans sa barbe, il parut satisfait. Il relut attentivement les quelques lignes et se détourna, en direction de l'auberge. Une boisson chaude lui ferait le plus grand bien.

Chères felethiennes, Chers feletiens,

Pour celles et ceux d’entre vous qui ne le savent pas, ou qui ne mesurent pas l’importance de l’événement – oui, je m’envoie des fleurs, parce que j’aime les fleurs –, Karl Von Morlag, illustre général ayant servi Kaull Hendenmark au temps jadis, est de retour.

Toutefois, cette renaissance s’est faite dans la douleur et la peine, laissant des cicatrices qui ne guériront jamais, obligeant celui-ci a changé de nom. Une décision qui accompagne tout naturellement ce que la magie lui avait fait, à savoir changer son apparence physique. Karl est donc de retour, oui, mais n’est plus le même. Sa perte de mémoire n’étant qu’un des maux parmi tous les autres.

Et si je me permets de m’adresser à vous aujourd’hui, c’est parce que l’histoire de Vhy-Senn Morruil – la nouvelle identité du général – est à écrire. Et si le marionnettiste qui écrit ces quelques mots a quelques idées, et une trame principale, le reste n’est qu’un épais brouillard qui requiert votre participation, votre talent et votre créativité. Oui, Vhy-Senn a besoin de vous, comme j’ai besoin de vous.

Pourtant, ne voyez pas ici un appel à l’aide, car ce n’en est pas un. Voyez mon intervention comme étant davantage un appel à l’amitié et à l’imagination.

Aussi, j’aimerais savoir lesquels d’entre vous sont animés d’une motivation débordante pour participer à cette nouvelle aventure, et souhaite écrire des pages de l’histoire de Vhy-Senn Morruil. Pour les RP majeurs, qui permettront à mon personnage d’évoluer, de retrouver son passé, et d’écrire son avenir, d’autres demandes seront adressées aux chères et chers membres que vous êtes… La sélection sera alors rigoureuse et réfléchie, naturellement !

En espérant vous trouver nombreux sur ma route – mais pas trop parce que les RP sont limités à 5 en même temps ! – dès que Théobald succombera dès main de notre dévouée et bien aimée Camelle, je vous adresse, chères felethiennes, chers feletiens, mes sincères salutations.

Vhy-Senn Morruil

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Quelle étrange trouvaille ... Un parchemin voletant parmi les flocons. Sa partie supérieur était percé d'un large trou.
" Certainement une ancienne affiche " pensa-t-il.

Souffle chaud, mains gelées, il lut le manuscrit silencieusement.

Un ancien général ? Amnésique ? Qui aime s'envoyer des fleurs !?
Intéressant ....

L'homme empoigna une mine usée et griffonna quelques mots au dos du parchemin :

" Salutations Vhy-Senn Morruil,
Nombreux sont les chemins de l'existence. Le temps semble venu pour moi de bifurquer sur la route d'un guerrier-mage solitaire.
Amicalement,

Le Passant. "

Pliée avec précaution, le parchemin fut renvoyé au gré des vents ...

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Le tavernier s’approcha du borgne malgré quelques réticences. Il se tint droit devant l’inconnu sans parler, n’osant pas l’interrompre dans ses pensées. Lorsque celui-ci posa soudain un noir et incisif que le propriétaire de la taverne, ce dernier se racla la gorge pour s’éclaircir la voix.
- ‘Scusez Messire, c’est vous Morruil ?
L’homme fronça les sourcils et opina du chef, confirmant son identité au tavernier mal à l’aise, qui sans se faire prier tandis un parchemin tout en déclarant :
- Le vent vient d’emporter ce parchemin. Un client a manqué de tomber en mettant le pied dessus ! Faut pas laisser traîner vos affaires hein. J‘ veux pas d’embêtements moi, vous savez…
Vhy-Senn Morruil jeta un œil au parchemin qu’il reconnaissait bien. Il remercia et s’excusa auprès du tavernier, glissant quelques éloges à son égard, mettant en valeur sa conscience professionnel et son œil avisé.
Le tavernier ne s’attarda pas, laissant le guerrier-mage à sa boisson et son parchemin.
Le vent avait déchiré le bout de papier en laissant le clou dans l’écorce, très certainement. Au dos, de nouvelles lettres étaient griffonnées. Son appel avait été entendu et une réponse positive était acquise.
Morruil termina alors prestement sa boisson alcoolisé et se replongea dans le froid hivernal. Il planta le parchemin dans l’écorce du même arbre, un dans chaque coin. Le vent ne l’arracherait plus. Sa proposition demeurait d’actualité.
Vhy-Senn Morruil espérait d’autres réponses, toujours plus de réponses. Mêmes négatives, il y verrait toujours là quelques considérations.

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Le vent soufflait dans la vallée du nord. Il faisait froid, pourtant l'air était sec... L'eau gelé par les températures faible que cette nuit dévoile. Pandora était alors vêtu d'un manteau de fourrure avec un capuche dans le contour était recouvert d'un épaisse fourrure blanche. Ce manteau cachait son corps et un peu le haut de son visage. Elle avait aussi des gants en laine grise, qui lui permettait de tenir par se froid. Elle marchait longuement sans se reposer, car Eden avait encore frappé, et le résultat fut un village en moins sur la carte... Il n'y avait que des corps sans vie et des maisons en cendre quand Pandora prit le contrôle couverte de sang sur les mains et autres parts...Elle dut se laver et se changer ! Alors que Eden manifestait sa joie dans l'esprit de notre druidesse.

Elle finit par s'arrêter près d'un groupement d'arbre et voit sur l'une d'une une affichette. Pandora la lit calmement et se dit que se serait une bonne idée d'y répondre. Eden qui grogna dans son esprit, qu'on ne devait pas, que s'était une mauvaise idée, juste parce qu'elle pensait qu'il n'était pas drole ! Pandora ne faisant qu'à sa tête répondit quand même.

" Bonsoir Monsieur, intéressant plaidoyer, je veux bien être une muse de votre nouvelle histoire. Si vous voulez rencontre une enfant de la nature qui cache un bien lourd secret... Qui sait vous allez peut être pas le regretter ! Signé Pandora Crohen"

C'était écrit comme si une petite fille avait marqué ses mots. Normale, car Pandora a appris seule à écrire et lire donc son écriture parait enfantin*

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Vhy-Senn Morruil passa la journée en ville, cherchant à vendre quelques peaux de bêtes, des champignons et autres produits de ses efforts qui l'aidaient à survivre en solitaire. Et puis, il dépensa ses gains, maigres cela étant, chez un forgeron pour acérer son épée qui s'était émoussée sur la colonne vertébrale d'un ours cornu. Il regardait faire le professionnel utilisait la meuleuse et eut le sentiment que forgeron était un jeu d'enfant et que seul l'équipement lui manquait pour être auto suffisant.
Après ses emplettes, à la tombée de la nuit, il retourna à l'arbre sur lequel il avait affiché sa proposition de rencontre. Le vent ne l'avait visiblement pas arraché depuis sa seconde fixation. Elle n'avait pas bougé. Cependant, de nouveaux mots étaient inscrits. Les propos étaient enthousiastes mais simples. Une enfant pouvait-elle s'être jouée de lui ? L'énigme le piqua à vif et il considéra avec sérieux cette réponse, ne pouvant en ressortir que quelque chose d'intéressant. Partager un moment d'innocence ne pourrait pas lui faire de mal...
Il note le nom de l'inconnue dans un coin de son esprit et patienterait jusqu'à leur prochaine rencontre, et, un sourire amusé au coin des lèvres, il s'enfonça dans la nuit et dans l'attente.

Invité ________________ ________________

Non je ne rentrerai pas dans ton petit jeu de rp pour en demander un justement, manque de temps et manque d'envie. Flemme des ténèbres aussi. Alors je me propose juste voilà, Aquilae ou Erwan comme tu décides, d'un côté Erwan est une cape blanche qui a surement connu Von Morlag et de l'autre Aquilae est une ancienne cape blanche, qui n'a surement pas connu von morlag car il s'en foutait royalement, et est à présent un membre de la shade. Je te propose ce rp car j'en ai envie déjà, et surtout car j'imagine que tu ne dois avoir d'image de moi que celle de l'Erwan qui a du refaire 5 fois sa fiche à cause d'un tyran ! Chacal ! Bref, ce message est sûrement inondé de fautes d’orthographe et je m'en fou complètement ! Voilà !

That the name of the game !

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Citation :: Non je ne rentrerai pas dans ton petit jeu de rp

Et je répondrai avec le même dédain.

Citation :: manque de temps et manque d'envie

Si c'est vrai pour un rp de 5 lignes, j'imagine mal ce que cela peut être pour un rp de deux pages.

Citation :: ne dois avoir d'image de moi que celle de l'Erwan qui a du refaire 5 fois sa fiche à cause d'un tyran ! Chacal !

Le chacal t'aidais à faire une fiche "validable", pas un gros bill hors contexte.

Petit à petit, je me fais un avis...

Citation :: sûrement inondé de fautes d’orthographe et je m'en fou complètement !

Non. Mais tu manques du sérieux que je recherche ici, dans l'esprit en tout cas.

Comme glissé dans la Chat Box, il te faudra trouver - et prouver - un peu plus d'envie que ça, pour RP avec moi. Quitte à être un chacal...

Citation :: Je te propose ce rp car j'en ai envie déjà

En effet, ce seul argument positif ne suffira pas.

♘ | Elh ________________ ________________

Lorsque la nuit fut venu, mes yeux s'ouvrirent. N'y a-t-il pas de début à tout ? Lorsque la nuit fut venu, une flamme vacillante, celle d'une bougie qui fondait lentement et mélancoliquement. Le jour de la Nuit, j'appris. J'appris que finalement, dans chaque nuit il y avait un jour, un espoir et une espérance. Dans chaque jour, le plus bel attrait de la Nuit- Dame blonde aux reflets sans nul autre pareil- me fut révélé. Forte de mes découvertes nocturnes, j'allais. Je ne saurais réellement dire où et pourquoi. Je m'en allais, voilà le plus important. Dans les rues pavés, le silence de la Nuit tardive faisait résonner chacun de mes pas, chacune de mes respirations. Beaucoup aurait trouvé ça pesant, moi j'aimais ça. Le calme et la tranquillité. Malheureusement, on a rarement ce que l'on aime... J'en avais fait les frais. Quelque part, le souvenir d'un Sauveur, quelque part dans mon corps les Cicatrices, celles qui ne guériraient jamais. Dans les méandres de l'inconnu, j'allais. Et si ce soir n'était pas aussi calme ? Et si ce soir n'offrait pas la flamme dansante d'une petite bougie mais le brasier, le jour dans la nuit.
Vers ce Quelque-part-on-ne-sait-où, mon pied s'égara sur un morceau de parchemin. Pris au piège, il ne pouvait s'enfuir. C'est à ce moment là que je me rendis compte qu'une légère brise soufflait. Un vent qui jouait doucement avec les mèches rebelles de mes cheveux. Dans un long soupir de lassitude, je me baissais et attraper la Chose qui par mégarde avait croisé ma route. 'Il n'est pas prudent de se balader sous la nue Monsieur le pap...'. La plaisanterie s'arrêta au moment même où mes yeux se posait sur les lignes manuscrites, parfaitement calligraphié. Un sourire naissait au coin de mes lèvres mais je le réprimais à la hâte et me tournais vers ma mère, si haute dans le ciel.

-Sir Vhy-Senn Morruil, accepteriez-vous de devenir le soleil de mes Nuits ?

Le sourire ne put être contenu, qui que cet étranger soit, son chemin et le mien devait se rencontrer, l'Évidence à encore frappé...

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Sous les couvertures épaisses, Vhy-Senn Morruil était agité, sur son front, une sueur grasse et chaude perlait. Et entre ses mâchoires crispées, des gémissements de douleurs étaient autant de murmures angoissants. Le guerrier-mage luttait dans son sommeil contre un monstre qu'il ne pouvait vaincre. Ses souvenirs. Oppressé, étouffé... les supplices qu'il connut dans les geôles du Royaume se répèteraient sans fin. Pire qu'une condamnation, c'était une damnation. Vivre avec ces souffrances était insupportables. Mais mourir était une faiblesse. Alors Morruil continuait à vivre, cherchant son passé, d'un temps plus ancien que ces tortures, espérant que la mémoire revenue, les nouveaux souvenirs tomberaient dans l'oubli. Les cauchemars s'intensifièrent de réalité, le guerrier-mage agitant son corps plus frénétiquement, comme fuyant les ombres de la nuit. Alors les murmures devinrent des mots, plus clairs mais sans logiques jusqu'au nom qu'il poussa comme un hurlement, à l'instant même où il se redressait sur le matelas dur comme de la pierre.
- Camelle Elwhang !
Le souffle court, l’œil vide, le cœur battant la chamade, il scruta la pièce environnante, et dans un dernier et long soupire, se recoucha. Il observa le plafond noir au dessus de sa tête et ferma son œil valide, espérant reprendre le cours de sa nuit. Au lever du jour, il réfléchirait à la signification de ce nom. Encore un nouvel indice pour sa quête ? Peut être. Mais il s'endormit avant d'avoir la réponse...

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