''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
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''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}

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[CLOS] L'ordre du jour {Nessa} _
MessageSujet: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyVen 24 Aoû 2012 - 3:58

« Alors... Je joue ma formule de pénétration corporelle de magie pure – BRUTE ! – et... ce magnifique – MERVEILLEUX – tisonnier. Alors, qui se lance ? Personne ? Bon bah... PAIRE DE ROI HENDENMARK ! HAHA ! Alors, mes vieux, qu'est-ce qui peut battre nôtre Ô magnificence – Ô MERVEILLEUTISSIME – Roi et son double maléfique ? Personne ? Je me disais bien. »
Ervin Shellhorn à propos de l'ordre du jour.


***


C'était aujourd'hui le jour de la réunion hebdomadaire de tous les Inquisiteurs de l'Ordre du Dieu des Songes.
Attablés autour de l'autel en pierre massive tacheté d'au moins une flaque de leur sang à tous, ils se tenaient là, à leurs places respectives.

C'était cette fois-ci à l'Inquisiteur Carol de présider la séance et la mauvaise humeur qui se lisait sur son visage annonçait que l'heure était grave.
N'importe comment, son visage affichait toujours de la mauvaise humeur ; ses rides tiraient infatigablement ses traits vers le bas et avaient ceci de particulier qu'elles semblaient danser sous les houles d'un tsunami de chair lorsqu'il souriait. Une vision aussi rare que horrible.
Mais aujourd'hui, Carol était vraiment de mauvaise humeur.


- L'ordre du jour, commença-t-il d'un ton solennel avant d'être interrompu par des éclaircissements de voix désapprobateurs tout autour de lui. De la nuit ? Autre quinte de toux dans la salle. Bon. L'ordre de ce quart d'heure qui vient entre la nuit et le jour est grave. Il se balançait nerveusement d'un pied sur l'autre et scrutait avec son air de fouine l'autre bout de l'autel. Quelqu'un – dont je tairai le nom mais suivez mon regard –, poursuivit-il, s'est laissé aller à l’engouement entraîné par la libération et a cru bon de faire participer un garde à sa séance. Le garde en question, qui gît toujours à ma gauche à même le sol de nôtre merveilleux repaire, n'était, semble-t-il, pas consentant, Ô lumières qui guident mon clou dans la nuit où je charcute mes pieds.

Le règlement de l'Inquisition était très clair au sujet des séances de libération de l'âme et des réunions. On pouvait alléger son âme de quelques litres de sang n'importe comment, n'importe quand et n'importe où, à plusieurs, seul, mutuellement mais toujours avec l'accord informé de tous les participants – s'il s'agissait d'enfant, il fallait demander l'accord des parents.
Pour ce qui était des réunions, il fallait toujours combler ses phrases d'une louange bien pompeuse et miser au moins un objet de supplice durant la partie de poker.
C'était obligatoire.
C'était ces règles là qui différenciaient les vrais croyants des assassins.

Les quatre Inquisiteurs qui se trouvaient de parts et d'autres de la largueur de l'autel avaient tous remarqué la nouvelle présence de ce cadavre en arrivant ; il aurait été difficile de passer à côté de ce gros tas de chair ventrue et de maille qui, secrètement, leur faisait envier au plus profond de leurs êtres les plaisirs d'une vie sans Dieu.
Mais vue la tournure qu'avait pris cette vie-là sous leurs yeux, justement, ils ne se laissèrent pas rêver bien longtemps.
Seul l'Inquisiteur Végence ne remarqua rien de nouveau et ne s'autorisa pas à imaginer la vie sous un autre angle.
Il l'aurait fait s'il ne s'était pas crevé les yeux il y a cinq ans.


- Ô marcheur arthritique sur un parterre de punaise, êtes-vous sûr de ce que vous dîtes ? Non pas, Ô orateur saintement pur dont l'âme des mots nous brûle chaleureusement les entrailles, que je doute de vos avances, mais... Dame ! Ce quelqu'un que vous désignez ne s'en prend qu'aux... Il tourna les yeux vers ledit « quelqu'un » et reprit plus bas : il ne s'en prend qu'aux ces-haches-à-thé, épela-t-il en frissonnant.

Carol accusa la remarque de l'Inquisiteur Malveigne et battit la charge sur l'autel, les sourcils tirés d'un air suffisant.


- Il se trouve, Ô chaînon qui étire mes pensées jusqu'à l'aube du premier jour, que quelqu'un – pas le premier, un autre quelqu'un, suivez toujours mon regard – a participé à la scène, caché dans le placard à limes et aiguilles.

Tous les regards se portèrent alors sur le nouveau « quelqu'un » désigné, qui n'était autre que l'Inquisiteur Fablechor. Celui-là se grattait nerveusement le bras jusqu'au sang et gardait les yeux fixés sur la pierre.
Il sentit l'attention toute tournée vers lui et acquiesça sans un mot, gêné au possible.


- Calmez-vous mon vieux, gardez un peu de sang pour tout à l'heure.

- Bien. Quelqu'un a-t-il quelque chose à dire ? Lança l'Inquisiteur Carol à l'autre bout de l'autel vers où tous les regards convergèrent comme un seul.

Depuis le début de la réunion, Leevo triturait les cloques apparues sur ses doigts sans signe avant-coureur. Il avait les mains appesanties de quelques microgrammes et avait l'impression de les ressentir comme trois tonnes. Il n'aimait pas trop ça et sortit son coutelas pour les percer, nullement attentif à la conversation.
D'ailleurs, devant lui, le silence était tombé et plus personne ne parlait.
Un raclement de gorge émanant du bout de la table le fit lever les yeux et constater que tout le monde le regardait.


- Quoi ? Une armée de silences réprobateurs s'abattit sur lui. Ô faiseurs de …

- Vous n'avez rien écouté ? Fulmina Carol.

- Non. Juste une histoire de hache qui fait du thé, à un moment. Je n'aime pas le thé. Ça ne m'intéresse pas, avoua Leevo sans aucune gêne.
Il allait se remettre à triturer ses cloques quand l'Inquisiteur le questionna encore :


- Qu'avez-vous fait hier soir, Ô marmot né une nuit de tempête dans le sang pur de ta génitrice et déjà engourdi par les chaînes de la chair ?

- Ne parlez pas de chaînes comme ça, l'avertit l'elfe en le pointant de son couteau. Et si vous tenez tant à le savoir, j'ai passé la nuit avec quelqu'un.

L'assemblée jusque-là parfaitement humaine et qui l'écoutait plus ou moins curieusement venait de se transformer en banc de merlans étonnés.
Leurs yeux auraient pu sortir de leurs orbites et leurs mâchoires se démembrer tellement ils étaient choqués.

Il était interdit aux Inquisiteurs plus qu'à quiconque dans l'Ordre des dévots du Dieu des Songes de s'adonner aux plaisirs de la chair et, bien qu'ils approuvaient tous cette règle, leurs esprits avaient les allusions faciles à ce sujet.
Bien entendu, Leevo ne parlait pas de ces choses-là, mais n'importe quel homme rendu au vœu de chasteté se fourvoyait très facilement.


- Quoi ? Fit Carol qui s'était accroché à l'autel et dont le tsunami de rides avait étiré les paupières pour lui donner le même air étonné qu'aux autres. Qu'est-ce que vous avez f-... Non ! Non, je ne veux pas savoir. Nous ne voulons pas du tout connaître les détails. Personne ne le soutint mais il admit que tous approuvaient tacitement.
Il se racla la gorge pour faire redescendre la chaleur qui était bizarrement montée en lui.
Eurhm... oui. Bon. Ce n'est pas si grave de toute façon. Les autorités nous ont dit de nous occuper de cette affaire tout seuls et d'essayer d'éviter que ça se reproduise. Donc, Ô frères des lieurs de mes pensées les plus belles, j'ai pris la décision d'engager un garde-du-corps afin de surveiller l'Inquisiteur Shellhorn.

Nouveau rassemblement de merlans dans la salle, cette fois-ci les yeux tournés de l'autre côté de l'autel.
La notion de garde-du-corps était assez – totalement – contradictoire avec la vision des choses des dévots du Dieu des Songes. Le métier des gardes-du-corps était, comme la profession l'indique, de faire en sorte qu'il n'arrive rien au corps du client ; le métier des Inquisiteurs était de faire en sorte qu'il lui arrive tout.
Des murmures parcoururent la salle avant que l'un des Inquisiteurs ne pose la question fatidique, celle qu'on finit toujours par poser à un moment donné de sa vie : « Pourquoi ? ».

La réponse était toute simple. C'était pour éviter que l'elfe ne fasse trop de grabuge le temps que l'armée détourne les yeux de l'Inquisition ; il était nouveau dans l'ordre et il était, d'après Carol, nécessaire de le surveiller au moins une journée.
La journée en question, c'était aujourd'hui.
L'Inquisiteur maître de cérémonie fit entrer celui qu'il avait choisi. C'était un homme imposant, autant en hauteur qu'en largeur et qui avait ce genre de coupe de cheveux qui laissait entendre qu'il prenait son travail très à cœur.

Leevo ne considéra pas du tout le nouveau venu et défiait l'Inquisiteur Carol d'yeux qui auraient pu le faire mourir sur-le-champs pour peu qu'on y ait mis de la magie dedans.
Il se contenta de ranger son couteau et partit vers la porte de sortie.


- Où vous allez ? Lança Carol en le suivant des yeux. Et la partie de poker ?

- Je ne sais pas jouer du poker, lâcha Leevo sans se retourner. Il ne savait pas jouer au poker vu qu'il ne savait même pas ce que c'était, le poker.
Mais là, c'était le cadet de ses soucis.
Il rageait littéralement, bien que son faciès n'en montra rien.
Il avait l'habitude, son faciès, d'être inutilisé pour exprimer les sentiments que l'ordinaire aurait voulu. Ceci parce que Leevo ne connaissait pas les trois quarts de ce qu'il ressentait et ne savait pas du tout comment les figurer aux autres.
Bref. Il était en colère parce qu'il avait prévu de passer la journée avec Aoi à lapider les autres ménestrels de la ville.
Il devrait revoir son emploi du temps illico et puis, au fond, tout au fond, il avait l'impression d'être de nouveau mis sous les fers à cause d'une histoire débile de hache qui fait du thé.
C'était à n'y rien comprendre !

Tandis qu'il claquait la porte de sortie dans son dos, l'Inquisiteur Carol fit signe au garde-du-corps de s'approcher et lui confia quelques directives à l'oreille :


- Suivez-le bien toute la journée et notez bien tout ce qu'il fait, mon cher, vous serez grassement remercié, il déposa une bourse dans sa main et lui fit entendre qu'il aurait sa petite sœur à la fin du service. Oh, et puis, ajouta-t-il, surtout, s'il se met à parler de chat, changez de sujet, d'accord ? Ou assommez-le et ramenez-le ici, ce sera plus facile. Merci. Allez-y maintenant.

Et c'est ce qu'il fit, non sans soupeser sa bourse et non plus sans être heureux de sortir de cette cave de malades religieux.

***

A peine sorti de la chapelle de l'Inquisition, Leevo se retrouva face à face avec le début d'un spectacle étonnant : le lever du jour, duquel il n'avait aucune notion.
Il ne l'avait encore jamais vu, et, pour tout dire, avant même de le voir, ne s'était jamais seulement posé la question de savoir comment les rythmes jour-nuit s'enchaînaient et se succédaient ; le fait est qu'ils le faisaient et que lorsqu'on sortait, soit il faisait jour, soit il faisait nuit.
Ça n'allait pas plus loin que ça.

C'était donc un événement bizarre que de constater que le ciel était capable de se pâmer d'un dégradé de couleurs pastelles, qui tentaient de redonner des couleurs vives à la nuit, lesquelles n'avaient rien à voir alors avec le gris, le bleu ou le noir habituel.

Il observa quand même la scène jusqu'à sa fin magistrale, les yeux grands ouverts, avec un mélange de fascination horrifiée, et les oreilles au comble du bonheur : il n'y avait aucun vacarme assourdissant dans les rues de Madorass en ce début de journée, ce qui donnait un nouvel aspect à la ville et tendait à lui faire penser qu'il s'était passé quelque-chose de grave ; il faisait jour et personne ne traînait dans les rues ?
Jusqu'à ce jour, il n'avait connu que deux rythmes de vie citadins : celui de la Madorass de jour, avec ses tumultes sonores assourdissants, et la Madorass de nuit, avec ses silences d'aciers glacés.
Il faudrait qu'il ajoute cette nouvelle notion à son petit répertoire mental, après avoir demandé plus d'informations à Aoi, son colocataire et professeur aux heures perdues.
Il était persuadé que cet évènement cachait quelque-chose de magique : le ciel ne pouvait pas se mettre à jouer les tableaux de maître et la population disparaître sans explications logiques.

Des bruits de frottement derrière lui l'empêchèrent cependant de le faire tout de suite et le rappelèrent à la réalité.
Il jeta un œil par-dessus son épaule et vit le garde-du-corps ajuster les plis de son long manteau marron avant de se balancer sur ses pieds, visiblement prêt à entamer une nouvelle journée de travail.
L'elfe détourna la tête, alors, et puis se lança aux devants de la rue vide qui s'offrait à lui, au bout de laquelle un mystérieux chantier faisait office, montant laborieusement les murs et les planches d'une estrade de théâtre...


Dernière édition par Leevo Shellhorn le Mer 26 Déc 2012 - 2:27, édité 1 fois
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Nessa Grenayde

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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyVen 24 Aoû 2012 - 20:14

Ceci suit directement après mon poste

Cette journée était parfaite. Non seulement la chasse était bonne, mais en plus de cela, elle avait pu se déchainer sur un bonhomme accroché au pilori. Bref, c’était la fête !

« Voilà ce qui arrive à ceux qui ne sont pas d’accord avec le Grand Dieu…. Hahaha. »

Dansant toujours comme une sauvage devant le rebelle, elle lui lança une nouvelle tomate à la figure. Elle riait telle une gamine. Oubliant presque son sac rempli de viande qu’elle avait laissé par terre. Ce n’est que quand elle lui donna un coup de pied – car il lui gênait – qu’elle remarqua que ça n’allait pas. Si elle ne se dépêchait pas, les capes blanches finiront par le lui prendre. Il était passé par-dessus la ligne – tracée au tour du pilori – qu’on ne pouvait ABSOLUMENT pas dépassé. C’est le méchant corbeau qui l’a dit. Et toutes les personnes intelligentes du royaume écoutent toujours ce que dit le corbeau. Même Nessa. Oui oui, vous avez bien lu ça.
Bref, elle se jeta sur son sac, et disparu dans la masse, laissant le pilori derrière elle. Peut-être qu’elle devrait y repasser plus tard. C’était vraiment chouette comme activité. Fait sur mesure pour la chasseuse.

Arrivée à la boucherie, elle déposa son sac super crade, mais bien remplit sur la table. Déballant ensuite la viande devant le boucher. Elle venait toujours chez ce type. Il connaissait ses maitres, ne parlait pas beaucoup et donnait un bon prix. Que demander de plus. Alors qu’il faisait son métier de boucher, la jeune femme se frotta les mains avec un bout de sa cape. Ca ne pardonne pas les tomates. Va s’y que ça te colle entre les doigts. Elle cracha dans ses mains pour les laver. Oui, c’est important l’hygiène ! Et jura ensuite, parce que c’était quand même un peu dégueulasse. C’est bien plus agréable les mains sales que les mains baveuses.

« Ton argent… Passe le bonjour aux maitres ! »

Le boucher lui tendit plusieurs pièces – essayant a tout prix de ne pas toucher ses mains – et se reconcentra sur la bestiole sur la table. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait maintenant (Nessa, pas la bestiole… Elle est morte elle). N’ayant pas envie de retourner à l’orphelinat, elle décida de faire un tour en ville. Un petit tour au pilori ? Où un petit tour à l’auberge. Ses pieds finirent par la guider jusqu’à une rue super bondée. Il y avait trop de monde à Madorass aujourd’hui ! Décidément…
Au bout de la rue, on pouvait apercevoir une estrade. Vide pour le moment, mais certainement plus pour longtemps. Les gens se battaient déjà pour les meilleures places. Et Nessa avait trouvé LA meilleure place en un clin d’œil. A côté de cette estrade, il y avait une petite montagne de caisses. Elle allait se poser tout au-dessus. Pas une très bon place pour regarder le théâtre, mais nickel – par contre – pour tenir à l’œil la foule. C’est bien plus intéressant. On pouvait leur jeter des trucs d’en haut sans trop se faire remarquer et voilà qu’une baston était née. Elle avait hâte d’y être.
Enfin installée sur la plus haute caisse, elle ressemblait bien à un épouvantail. Plus sale que jamais et la cape qui dansait dans le vent. Bref, elle était prête pour passer à l’action. Ayant récolté quelques pommes d’un marchant qui ne tenait pas assez à l’œil ses affaires. Ses projectiles allaient faire leur effet. Mais pour le moment – en attendant que la pièce commence – elle se contenait d’en manger une bien grosse et bien ronde.



[Je m'excuse d'avance si jamais mon rp est trop... Vulgaire :p]
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyLun 27 Aoû 2012 - 4:15

Leevo avait déambulé dans la cité encore endormie sans savoir vraiment où aller.
Une chose était sûre : il ne pouvait prendre le risque de rentrer chez-lui tant que l'autre était sur ses talons.
Alors il s'était rendu à la taverne la plus proche et y avait trouvé porte close, pour la première fois.
Il n'avait jamais cru cela possible, ce qui ne fit que confirmer la drôle d'impression qu'il avait.
Il se passait vraiment quelque-chose de grave dans cette ville.

Il était finalement resté sur l'une des places dégagées entre les rues et avait observé un curieux bâtiment de fortune se monter et la vie des citadins reprendre ses droits, non sans jeter parfois des regards suspicieux à son garde-du-corps.
Leevo avait beau se savoir être un elfe, il gardait en lui certains instincts du chat qu'il avait cru être tout petit et, de fait, n'appréciait pas trop de se faire ni suivre ni coller au train de la sorte, chose de laquelle il fit part au type qui était en train d'essayer d'allumer un vieux cigare, et qui lui répondit que c'était son boulot.


- Vous pouvez pas aller le faire ailleurs ?

- Non, m'sieur. J'suis vôtre garde-du-corps jusqu'à la fin de la journée. C'est comme ça.

- Je peux garder mon corps moi-même.

Le garde-du-corps cligna des yeux plusieurs fois avant de reporter toute son attention sur son cigare, qu'il préféra ranger derrière son oreille.
Cet elfe avait visiblement le Q.I. d'une huître et il valait mieux qu'il reste sur ses gardes plus que jamais ; les imbéciles compensaient souvent leur manque d'intelligence par une capacité surhumaine à s'attirer des ennuis et à finir avec des os cassés, détroussés et à l'article de la mort.
Ça n'était jamais bon pour les affaires, les imbéciles ; il suffisait qu'on tourne la tête deux secondes pour qu'ils se soient fait poignarder par un vendeur à la sauvette.

Devant eux se regroupaient déjà des badauds, sortis de nulle part comme un banc de saumon en pleine mer et venus admirer la pose de la dernière planche de bois du chantier ; des caisses reposaient encore çà et là à côté d'une multitude de rangées de bancs et un drôle d'individus, affublé d'un chapeau multicolore auquel était supplantés des grelots s'agitait en tout sens pour attirer la foule.
Il parlait d'un spectacle sur le point de commencer ; l'épopée tragique du Roi Ivenin et de ses trois princesses, première représentation à Madorass.

Leevo, attiré par le bruit des nouvelles choses comme une mouche par la nécrose, s'approcha de ce foutoir complet avec une curiosité digne du chat qu'il n'était plus et resta planté au milieu des bancs une fois les neufs coups de bâton donnés et le monologue du narrateur commencé.
Son garde-du-corps était tout à côté de lui, bien qu'il se maintenait en dehors des rangées et grattait une tache sur son manteau sans le quitter des yeux.

Un des spectateurs lui demanda alors si, oui ou non, il comptait prendre place et s'asseoir ou s'il préférait rester debout à lui gâcher la vue, ce qui eut pour effet de lui faire prendre un regard éberlué et, après réflexion sur la question, de le faire s'asseoir.

Tous les bancs étaient remplis et les quelques personnes qui n'avaient pas réussi à s'encastrer dans un petit espace se tenaient debout tout autour de la scène ou assises sur une caisse.
On pouvait voir les acteurs jouer leurs scènes sur fond de paysages peints sur des bouts de bois qui défilaient, tantôt représentant des jardins, tantôt une mer déchaînée, ou encore les murailles d'un château trop grand pour être représenté en son intégralité.

Leevo regardait tout ça avec des yeux incrédules et ne perdait pas une miette des détails ; il n'arrivait pas à comprendre dans quel genre de délire étaient ces personnes et il hésita plusieurs fois à leur dire que les décors dans lesquels ils croyaient vivre étaient faux.
Il n'arriva cependant plus à se retenir lorsqu'il fût le témoin direct de l'assassinat de la princesse Céliane, étendue sur les planches de la scène un couteau en bois planté dans la poitrine, et autour de laquelle se rassemblaient quelques personnages qui se demandaient qui était le coupable.


- C'est lui qui l'a tué ! S'écria-t-il en se levant et désignant du doigt le bougre qui avait changé de personnage entre temps. C'est lui, là ! Il se fait passer pour la princesse Génifuge ! Tout le monde l'a vu !

Et tout le monde le regardait ; les acteurs avaient arrêté de jouer et peinaient à faire fi de l’interruption...



HRP:
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyLun 27 Aoû 2012 - 21:57

Ayant fini sa pomme, elle cherchait dans le publique, une cible parfaite. La pièce venait de commencer, mais ça ne l’intéressait guère. Elle était bizarrement attirée par ce type là-bas au loin. Il avait à côté de lui d’autres personnes qui avaient un air tout aussi bête. Mais bizarrement, sa tête blonde, blanche, délavée le rendait plus intéressant. C’est bien la seule chose de ‘colorée’ qui sortait de sa cape noir. Ainsi que ses trop grandes oreilles. La cible parfaite pour la pluie aux pommes. La jeune chasseuse lança sa pomme à moitié mangée et toucha l’une des oreilles du vieillard. Celui-ci se retourna à une vitesse incroyable pour son âge – allant presque jusqu’à ce torde le cou – et ne voyant qu’un petit voyou (innocent) prêt de lui, il s’acharna dessus avec sa canne.

La brune se tordit de rire. Mais arrêta bien vite quand elle entendit des voix à ses pieds (en dessous de la pile de caisses en fait… Mais ‘aux pieds’ ça sonne mieux !). Bref, elle entendit les voix typiques et irritables de petites crottes de nez. L’un deux était d’ailleurs l’un de ses ‘frères’ de l’orphelinat. Et il se faisait embêter par deux plus grandes crevettes que lui. Elle sortit deux pommes de son sac et les lança – une par une – le plus fort possible sur les gamins. Je ne sais pas si vous avez déjà senti une pomme s’écraser sur votre tête. Mais je vous assure, ce n’est pas agréable. Newton en parle encore toujours d’ailleurs. Bref, se tournant tous les deux pour faire face à leur ennemie-lanceuse-de-pommes, ils virent la jeune femme sur les caisses, prête à leur envoyer d’autres projectiles. Il était donc sage de leur part de partir en courant et se cacher dans les jupes de leurs mères.

La jeune femme était fière d’elle. Voici son bonne action du mois ! En plus, le gamin en avait profité pour ramasser les deux pommes et les cacher dans sa poche. Un petit casse-croute pour la suite de la journée. Le spectacle continuait encore toujours, mais était toujours aussi chiant. Même la scène du meurtre était triste. Ça manquait de sang et de cris ! Ridicule ! Même une chèvre sauvage était plus fascinante quand elle mourrait. Mais voilà qu’elle s’était à peine détournée du spectacle (rien de plus chiant que l’acte ou on recherche le coupable) qu’un abruti se leva.

« C'est lui qui l'a tué ! C'est lui, là ! Il se fait passer pour la princesse Génifuge ! Tout le monde l'a vu ! »

Silence… Tout de suite suivit d’un hurlement général. Le sol en tremblait. Et même les acteurs avaient du mal à rester sérieux. La princesse Céliane secouait d’ailleurs bizarrement sur le sol. Prise par un hoquet. Ce n’est que quelques minutes plus tard que le spectacle reprit de plus belle. Passant directement d’une tragédie à une comédie. Pauvre princesse Génifuge, ne pouvait plus apparaitre sur les planches sans qu’on lui criait dessus. Et quand la pièce prit fin, un applaudissement assourdissant les envahi. Certainement le plus fort qu’ils aient jamais eu.
Quand tout le monde se leva enfin pour retourner à ses petites affaires, ils avaient le sourire aux lèvres. Certains essuyaient même une petite larme, donnant une bonne claque dans le dos de cet elfe qui n’y comprenait toujours rien. Nessa elle, descendit vite de ses caisses et se précipita vers l’abruti de service. Lui lançant sa dernière pomme sur le crane, elle se mit à rire.

« Il y a vraiment des imbéciles dans ce monde n’est-ce pas ? Ta mère ne t’a toujours pas appris que les nains voleurs d’enfant n’existent pas ? ‘C’est lui qui l’a tué’ Hahahaha ! »

Elle se remit à rire. Comment pouvait-il être aussi bête. Vraiment, les retardé mentaux étaient les plus drôles. Ils pourraient lui faire rire tout la journée. Et c'est bien ce qu'elle comptait faire aujourd'hui. Rire toute la journée, rien qu'en regardant la tête de cet elfe raté.
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyMar 28 Aoû 2012 - 14:08

La pièce de théâtre s'était finie tant bien que mal, dans une catastrophe horrifiée.
La réaction du public n'avait pas été la bonne : il avait éclaté de rire.
Ce n'était pas l'objectif.
Les acteurs s'étaient attendus à des larmes, certes, mais pas des larmes de joie ; ils devraient revoir quelques détails à leur scénario, bien qu'ils étaient persuadés d'avoir remplis le minimum syndical tragique et dramatique suffisant pour provoquer quelques émois qui n'avaient rien à voir avec cette espèce de fou rire général.
Peut-être devraient-ils tout simplement interdire l'accès au spectacle à un certain type de personne a priori limitée mentalement et ayant... des longues oreilles.
Car, après réflexion, c'était bien ce type aux longues oreilles qui leur avait pourri l'effet final.
Il n'y connaissait visiblement rien au théâtre et n'avait visiblement pas reçu l'éducation nécessaire à l'abordage d'un tel art.
Ils feraient attention à priver ce genre de personnage d'une place la prochaine fois.

Pour ce qui était de l'éducation nécessaire afin d'aborder l'art du théâtre, c'était bel et bien vrai.
Tout comme le fait que Leevo n'y connaisse rien.

Après son exclamation, il était resté debout au milieu des rires, sans comprendre, l'air abruti à son maximum.
Quelqu'un était mort et les gens riaient.
Il y avait eu un meurtre en direct et tout le monde se marrait à s'en faire exploser la panse.
N'étaient-ils pas censés avoir peur et fuir ? Un truc dans ce genre-là ?
Les gardes n'étaient-il pas censé réagir ?
Personne n'était intervenu.
Il y avait définitivement quelque chose qui clochait avec cette cité, aujourd'hui.

La pièce s'était ensuite terminée, comme si de rien n'était, sans qu'il ne comprenne rien, et la foule s'était mise à venir lui donner des coups dans le dos.
On le frappait alors qu'il avait été le seul à oser désigner le coupable ?

Son garde-du-corps vint vite disperser les gens autour de lui – une très bonne initiative puisque l'elfe commençait à se rappeler qu'il fallait avertir tout le monde à propos d'un comportement à éviter avec les chats – et puis une pomme eut le bonne idée d'atterrir dans sa tête.
Laquelle tête était-il en train de se tenir quand une garce se planta devant lui et se ficha de sa tronche, comme les trois quart de la population après cet événement.


- Il y a vraiment des imbéciles dans ce monde n’est-ce pas ? Ta mère ne t’a toujours pas appris que les nains voleurs d’enfant n’existent pas ? ‘C’est lui qui l’a tué’ Hahahaha !

Leevo arrêta de se tenir la tête. Il était bon pour avoir un bleu et une belle bosse mais, après tout, pour les adeptes du Dieu des Songes, c'était une chance.
Il regarda la demoiselle devant lui, sans comprendre qu'elle se fichait de lui ni que c'était elle qui lui avait balancé la pomme, son garde-du-corps se tenait tout à côté.
Il lui dit :


- Je ne connais pas les nains voleurs d'enfants. Mais je suis sûr qu'ils n'aimeraient vous entendre dire qu'ils n'existent pas. Il fronça les sourcils, les oreilles meurtries par son rire. Quelqu'un est mort et vous, vous riez ? Vous devriez avoir honte.

Sur ce, il tourna les talons et se dirigea vers la scène, où il monta et disparut derrière la structure de bois où tous les acteurs et monteurs étaient éparpillés çà et là et digéraient l'échec cuisant de leur spectacle.

- Vous ! fit-il en désignant l'acteur habillé en princesse Céliane. Vous êtes morte !

Ce qui fit trembler ladite personne et laissa l'ensemble de la troupe choquée.
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyMar 28 Aoû 2012 - 19:37

« Je ne connais pas les nains voleurs d'enfants. Mais je suis sûr qu'ils n'aimeraient vous entendre dire qu'ils n'existent pas. Quelqu'un est mort et vous, vous riez ? Vous devriez avoir honte. »

Le rire de la jeune femme reprit de plus belle. Plus fort encore. Elle avait vraiment le gros lot aujourd’hui. Plus bête que cet elfe tu meurs. Elle se dépêcha d’ailleurs de le suivre jusqu’à la scène. Pour rien au monde elle ne ratera ça. L’abruti de service s’était précipité vers les acteurs et accusa l’un d’eux de ne pas être mort. Ils ne savaient pas quoi faire de l’elfe. Rire ? Ou l’étrangler parce qu’il avait foutu en l’air leur tragédie. Mais ils n’avaient pas le temps de réagir, car l’elfe avait changé de cible et s’écria de nouveau.

« C’est vous qui l’avez tué ! »

L’homme indiqué arrêta de se battre avec la robe de Génifuge et le regarda bizarrement. Se foutait-il de leurs gueules ou était-il vraiment profondément atteint par la stupidité ? La brune n’en pouvait plus, les larmes lui coulaient sur les joues. La fausse princesse ne savait pas quoi répondre. Se disant finalement que le type était vraiment un abruti et qu’il valait mieux lui répondre ‘sympathiquement’.

« Mais c'est pour de faux, je l'ai pas vraiment tué, regardez il n’est pas mort ! »

Tous les regards se reportent à nouveau sur la princesse Céliane, qui montra son ventre. La preuve, comme quoi elle (il) n’était pas transpercée. L’elfe n’avait pas l’air de vouloir le croire. Mais le chef de la troupe ne voulait plus rien entendre. Ils avaient une estrade à emballer. Et il voulait partir au plus vite de cette maudite ville. Même s’aventurer à l’auberge n’était pas une option après un tel flop.

« Foutez le camp bande de petits vaut-riens ! »

Claquant dans ses mains, il fit ensuite signe à deux de ses hommes pour nous débarrasser du plancher si on ne se mettait pas en route tous seuls. Il en fallait pas plus pour que Nessa dégage de là. Essuyant les dernières larmes, elle regarda l’elfe. Il donnait l’impression d’être sur la lune. C’était vraiment un arriéré ! The cible parfaite pour sa journée. Dansant d’un pied à l’autre elle lui jeta une deuxième pomme à la figure. Ça devrait le ramener dans le monde réel ça.

« Dis-moi l’elfe… Comment tu fais pour être aussi bête ? Même un ours à plus de cervelle que toi ! »

Se foutant encore plus de sa gueule elle décida de lui relancer une troisième pomme. Mais son garde du corps l’attrapa en plein vol. Joliii. A quoi il lui sert ce garde du corps d’abord ? Surement pas un garde du corps, mais son gardien. Il serait folie de laisser courir une telle chose dans les rues librement. La brune cracha par terre parce qu’elle avait raté sa cible à cause de ce con. Elle se vengerait bien plus tard.

« Tu ne dis rien ? Ne t’inquiète pas, ta douce princesse n’est pas morte ! Et puis, peut-être que tu la reverras à l’auberge plus tard ! Si tu veux, je pourrais lui vanter tes mérites… Bête, stupide, con, abruti, handicapé… Il y en a bien assez ! »

Elle lui sourit de toutes ses dents. Attendant une jolie réaction de sa part. Mais elle avait bien peur qu’elle était tombée sur un lunatique avec que très peu de conversation.
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyMer 29 Aoû 2012 - 17:53

La morte ne l'était pas.
Il aurait dû le comprendre de suite, après tout, elle se tenait debout devant lui alors qu'elle était encore à l'agonie il y a quelques minutes.
Mais elle n'était pas morte et son corps ne présentait aucune séquelle du coup de couteau meurtrier.

On lui avait dit que c'était pour de faux.
Qu'est-ce que ça voulait dire « pour de faux » ?
Il n'avait hélas pas eu le temps de demander plus d'explications : deux armoires à glace étaient venues pour les faire quitter les lieux et, son garde-du-corps, bien décidé à ne pas s'en prendre plein les dents pour une histoire aussi débile, l'avait emmené loin de ces tensions.
Leevo avait alors dû conclure par lui-même : il y avait forcément de la magie là-dessous.

Plongé dans d'intenses réflexions dont lui seul pouvait mesurer la profondeur, l'intérêt et surtout l'utilité, il ne prêta pas attention à ce que la jeune femme, qui avait visiblement décidé de s'acharner sur lui, faisait ou même disait.
Et il se prit une nouvelle pomme dans la tête.


Dis-moi l’elfe… Comment tu fais pour être aussi bête ? Même un ours a plus de cervelle que toi !

Il allait répliquer mais son garde-du-corps s'interposa entre-eux et attrapa le nouveau projectile qu'elle venait de lancer. S'il le fit, ce fut seulement parce que la pomme manqua de le toucher lui.
Après tout, il avait seulement été engagé pour empêcher l'elfe de s'en prendre aux autres.
Pas le contraire.

- Tu ne dis rien ? Ne t’inquiète pas, ta douce princesse n’est pas morte ! Et puis, peut-être que tu la reverras à l’auberge plus tard ! Si tu veux, je pourrais lui vanter tes mérites… Bête, stupide, con, abruti, handicapé… Il y en a bien assez !

Leevo la lapida du regard.

- Ce n'est pas ma princesse ! Et elle est morte, tout le monde l'a vu. Si elle arrive encore à se tenir debout c'est... à cause de la magie. Mais vous êtes bien trop aveugle pour voir ce genre de chose. Il agita ses mains pleines de griffes métalliques. Toute cette ville est pleine de magie ! Mais ça n'alerte personne ! Pourquoi ?

Le garde-du-corps le regarda.
C'était une vraie question ?
Il cligna des yeux.

Leevo serra les poings.
Et puis les stries qui scindaient son menton se mirent à briller d'une lueur vive, mélange de bleu et de grenat.
L'elfe commençait à s'énerver ; il n'arrivait pas à comprendre pourquoi tous ces imbéciles ne voyaient rien de ce qu'il se passait aujourd'hui.
Le ciel avait joué les tourbillons de couleur, et personne n'avait rien vu.
La cité était complètement vide il y a quelques heures, et personne n'avait rien vu.
Une princesse était morte, puis vivante, et personne n'avait réagi.
C'était quoi, ce bordel ?!

Il grogna face au silence des deux autres et tourna les talons.
Il n'y avait que des idiots, ici.
Personne n'avait conscience du mal qui rôdait dans les alentours ; personne ne cherchait à savoir ce que la magie pouvait provoquer.
Et lui, il le savait.
Oh ! Oui ! Il savait à quel point la magie provoquait le mal : il en avait partout sur lui et c'était à cause d'elle que son corps lui provoquait des souffrances sans nom ni fin.
Elle lui avait été créée spécialement pour ça.
Il ne doutait pas que toutes les autres magies en fassent de même.

Il passa le reste de la matinée à faire le tour de toutes les boutiques qu'il connaissait afin de s'assurer – notamment pour le magasin de vin – que tout allait bien partout.
Il ne se préoccupa pas des quelques remarques, injures ou autres attaques de la part de la garce qui le suivait, ni non plus du fait que son garde-du-corps s'amusait à lui renvoyer ses projectiles comme s'il s'agissait d'un jeu.
Et puis il pénétra dans une taverne décrépie, vieille, luisante sous la crasse et le sucre des flaques de boissons sèches renversées par terre ; il s'installa tout au fond et se mit à observer les gens d'un œil de qui cherche le moindre petit problème dans l'atmosphère.
Il cherchait la faille dans l'atmosphère magique : unique preuve que l'occulte étendait bien son pouvoir en ce monde.
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyJeu 30 Aoû 2012 - 14:08

La brune ne l’écouta même pas. Elle riait bien trop fort pour. Tout ce qui sortait de la bouche de cet elfe était hilarant. Même un enfant de quatre ans était plus malin que ça. Ou en tout cas, pas aussi têtu. De quelle magie il parlait ? Il n’y avait pas de magie dans cette ville. ‘Pour de faux’ ne veut pas dire magie. Il n’était vraiment pas très bien dans sa boule. Et ce n’était pas ça le pire ! Le type qui parle tout le temps de magie se mit ensuite à scintiller comme une lanterne. Il était vraiment bizarre.
Avant même qu’elle ne put faire une remarque, il tourna ses talons. Laissant sa nounou et la chasseuse derrière lui. La jeune femme regarda le garde du corps et fit signe que son ami l’elfe était complètement barjot.

« Oh ! Ça me fait penser à une blague tout ça ! Qu’est-ce qu’est rouge, assis dans un coin et devient de plus en plus petit ? »

Elle avait décidé de suivre l’elfe. N’ayant rien à faire de toute façon. Et puis son garde du corps était plutôt marrant. Elle lui lançait des pommes, il les attrapait et les relançait. Si au début ça l’agaçait au plus haut point, elle commençait a s’amusé. Elle en oubliait presque l’elfe. Et puis, ce n’est pas comme si c’était lui qui allait trouver la réponse à sa blague. Bien trop occupé à passer d’une boutique à l’autre. Comme si il cherchait quelque chose. Sans oublier qu’il était bien trop débile pour.

« Un abruti avec un couteau bien sûr ! »

Elle se demandait ce que l’elfe ferait si on lui donnait un couteau. Surement pas de très belles choses. L’elfe en question en avait d’ailleurs marre de passer de boutique en boutique et entra enfin dans une taverne. Il était temps ! Le garde du corps le suivit, lançant une dernière fois la pomme derrière lui et la jeune femme se retrouva seule dans la rue. Le projectile atterrit à ses pieds.

« Yuohohoooo ! Des choux, mademoiselle ? »

Ignorant le vieillard qui passait prêt d’elle avec son chariot, elle décida d’entrer à son tour dans la taverne. Elle était très sombre et surtout très sale. Le décor idéal pour ne pas faire tache avec ses vêtements dégueulasses et ses cheveux en pétard. Elle s’assit sur un tabouret prêt du tavernier et commanda une bière. Au tour d’elle, elle pouvait entendre pas mal de conversations. Certains parlaient du pilori, d’autres de leurs bonnes affaires au marché. Et puis certains en venait même à parler du théâtre.

« Zavez vu cet abruti ? ‘C’est lui qui l’a tué’ HAHAHA »

Rire général au tour d’une table remplis de bière et entourée de paysans.

« Vous n’allez pas le croire ! A la fin du spectacle il s’est précipité vers sa princesse, pour voir si elle allait bien ! »

Les regards se tournent vers la chasseuse. Une gamine qui osait les interrompre ? Mais ce qu’elle disait pouvait être intéressant. Pourtant ils hésitèrent encore avant de rire.

« Il voulait presque appeler les capes blanches pour enfermer la princesse Génifuge ! »

Se regardant entre eux ils approuvèrent la jeune femme. Une vague de rires l’accueillit, l’invitant à poursuivre.

« Il a même arraché les vêtements du type pour s’assurer qu’il était encore vivant ! »

De plus en plus de personnes l’écoutaient. Et les rires bien gras devenaient plus nombreux. Montant le volume de sa voix, elle en continu.

« Ils ont dû le sortir de là, l’elfe était persuadé que c’était de la magie. »

Les paysans secouaient leur tête. Se disant surement comment un type de son âge pouvait être aussi bête.

« Sans oublier qu’il se débattait tel une bête enragée. Il ne voulait pas laisser sa princesse avec ces 'barbares meurtriers'. »

Elle rit avec le reste des hommes. Pour ensuite donner le coup fatal.

«L’abruti est ici d’ailleurs ! C’est l’elfe au fond là-bas ! »

Le montrant du doigt, elle lui fit un sourire immense. S’il pensait passer un moment tranquille dans l’auberge, c’était raté. Toute la troupe d’hommes se retourna pour le regarder.




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[CLOS] L'ordre du jour {Nessa} _
MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyVen 31 Aoû 2012 - 16:05

Leevo avait tout entendu.
Il faut dire qu'il n'y avait pas besoin d'avoir une ouïe sur-développée pour entendre les paroles de la garce : elle avait visiblement le don inné de parler fort en toute circonstance et plus particulièrement dans celles qui consistaient à se foutre exagérément de la gueule des autres.
Ce qu'elle faisait ouvertement devant ses yeux.
Yeux qui, par ailleurs, s'étrécirent lorsqu'ils virent qu'elle le pointait du doigt et que toutes les âmes de la taverne le regardaient.

Son garde-du-corps était debout à côté de lui et avait remonté le col de son manteau, histoire de cacher la bonne grosse barre qui scindait son visage à l'écoute des médisances de la demoiselle.

Il voyait l'elfe s'énerver et sentait une chaleur bizarre émaner de sa silhouette ; quelques faisceaux de lumières peinaient à traverser la toile noire de sa robe et sortaient par les trous de ses manches et de son col.
Son menton, seul lieu où l'on pouvait voir ses tatouages sans signification aucune, donnait l'impression d'être fractionné, découpé, fissuré en trois par la lumière étrange qui ne se contentait plus seulement de donner l'impression de briller, alors, mais aussi de jaillir de l'intérieur de son corps.
On voyait nettement les gerbes de l'éclat comme on pouvait nettement voir les rayons du soleil traverser un nuage par mauvais temps.
Et le garde-du-corps ne douta pas qu'à l'intérieur de ce petit être idiot il fasse mauvais temps.

Cependant, il ne s'inquiéta pas : comment un abruti pareil pourrait faire du mal à quelqu'un ?
En plus d'être faible d'esprit, il avait l'air d'être faible de corps et sans arme.
Le garde qu'il avait tué avait dû jouer d'une mauvaise fortune exceptionnelle, à savoir, celle que provoquait l'alcool ou les trébuchements sur ses propres-pieds suivi d'un fracassement de la nuque sur le sol.
Si l'elfe se mettait en tête de vouloir redresser celle de la gamine qui le provoquait, jamais il ne pourrait rivaliser avec l'ensemble de la taverne qui, il n'en douta pas non plus, s'empresserait de défendre la belle.

Mais Leevo était bien décidé à redresser la tête de la gamine ; il se leva d'un bond et propulsa la table devant lui d'un mouvement des bras alors pourvus d'une force insoupçonnable.
Le garde-du-corps en fit tomber son cigare et en resta coi.


- Toi ! Ce simple mot résonna dans l'atmosphère de la taverne comme un couvercle de caveau qui se referme brutalement au fin fond de l'univers. Sorcière !

Leevo s'était rapproché d'elle d'un pas brillant – il avait aussi des cicatrices enluminées sur les pieds –, toutes griffes dehors et la lapidait d'un regard empli de colère, de haine et d'une fureur enragée au possible ; on pouvait voir dans les éclats de lumière qui sortaient de son visage encore plus de ces choses sans nom, magiques et horribles, qui déphasent la réalité du monde.
Réalité qui n'avait plus de place dans ce que ses yeux lui renvoyaient du monde, d'ailleurs : tout autour de lui n'était que vagues sournoises, océan de formes et de couleurs indécises qui s'extirpaient des murs, des meubles, des gens autour de lui pour se mélanger, se rentrer dedans, s'exploser entre-elles et chercher à retrouver appui dans le monde normal.
Mais il n'y avait pas d'appui.
Il n'y avait pas de monde normal.
Il n'y avait que de la magie.

L'elfe irradiant avait dégainé un coutelas des profondeurs de sa robe ; coutelas insoupçonnable malgré les trente centimètres de sa lame et jusque-là bien caché sous les plis de son habit de toile.
Il le pointait en direction de la demoiselle et allait lui attraper la tête quand des bras aussi gras que musclés sortirent de nulle part et vinrent le ceinturer et ne laisser de son geste qu'un coup de lacération au visage de la fille.

Le garde-du-corps n'avait eu que le temps de combler la distance qui le séparait de l'elfe colérique ; le tavernier avait agi en maître habitué des bagarres de taverne et tenait son client enserré contre lui, immobilisé.


- Pas d'ça ici, pauvre type ! On s'en prend pas aux demoiselles Chez Bibi et encore moins aux tables ! Vous allez m'réparer ça de suite !

Mais Leevo n'entendit rien.
Il avait senti les bras l'attraper.
Il avait senti son corps se comprimer sous cette emprise qu'il ne connaissait que trop bien ; il en avait été victime durant des années.
Il avait senti qu'on le touchait.
Il avait senti l'irréalité autour de lui s'éteindre.
Il avait senti la noirceur s'installer dans sa tête.

Elle était venue de nulle part dès lors que son cerveau avait fait les petites manipulations nécessaires ; dès qu'il s'était rendu compte qu'on le tenait.
Dès lors qu'il s'était rendu compte qu'on le touchait exactement de la même façon que son maître l'avait touché.
Son maître qui l'avait touché pour lui infliger les pires sévices du monde.
On le touchait exactement de la même façon.

Alors la noirceur s'était installée dans sa tête, avait avalé toute trace d'intelligence, tout semblant de conscience, toute l'humanité existante pour ne laisser que du vide et du noir ici-bas.
Et la lumière magique qui embrasait le corps de Leevo se mit à embraser sa toge ; elle se mit à crépiter fiévreusement, à dévorer les fibres de son habit sous une lumière qui semblait devenir liquide, palpable, brûlante, glaciale, vaporeuse, et ainsi de suite sans discontinuer, sans chercher à trouver une logique probante entre ses changements d'états.

L'elfe avait la tête baissée et il semblait à bout de force, perdu loin en dessous de ces lueurs caustiques qui, en plus d'offrir des effets de son et de lumière incroyablement avant gardistes, se mettait à suinter des odeurs de chairs portées au fer blanc et de sang.

Le garde-du-corps était hébété.
Tout le monde l'était sans doute.
Ils ne le devinrent que plus lorsqu'une main de griffe métallique empoigna le bras du tavernier, perdu quelque-part dans les illusions provoquées par les vapeurs de la magie changeante.
Tout le monde était hébété.
Mais ce n'était rien comparé à l'abrutissement général qui succéda ce qu'une voix, pareille à celle qu'aurait pu prendre le Monde pour s'adresser aux cafards qui ruinaient sa structure, se mit à répéter crescendo :


- Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! 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Nessa Grenayde

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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyJeu 6 Sep 2012 - 18:12

Un rire bien fort et bien gras échappa de la brune. Toute cette haine qu’elle voyait dans ses yeux… C’était trop drôle. Elle avait eu de la chance de tomber sur un tel spécimen aujourd’hui. Il était parfait. En plus il faisait de la lumière ! Franchement, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre des bougies humaines. La plus part des personnes dans l’auberge s’amusaient à le voir s’énerver. Sauf quelques peureux qui n’aimaient pas la magie et qui avaient pris la sage décision de changer d’auberge.

Ce n’est que quand il propulsa la table que les rires cessèrent. Mais la brune n’arrêta pas de sourire. Elle avait réussi ! Il était énervé. Il ressemblait carrément à une chose surhumaine en ce moment. La haine qu’il dégageait était trop flippante, c’était parfait. La jeune femme l’attendait. Son couteau ne lui faisait pas peur. Elle avait confiance en ces personnes qui se trouvaient entre eux. Il n’arriverait jamais jusqu’à elle. Quoi que…

« Pas d'ça ici, pauvre type ! On s'en prend pas aux demoiselles Chez Bibi et encore moins aux tables ! Vous allez m'réparer ça de suite ! »

La gamine était choquée. Sa joue lui brulait et elle sentit un liquide chaud couler tout au long de cette même joue. Impressionnant. Elle en oublia de sourire. Cette chose avait osé mutiler son visage parfait ! En plus, il ne donnait pas l’impression de vouloir en rester là. Empoignant le bras du tavernier il se mit à en parler d’une voix bizarre. On n’avait pas l’impression que la voix venait de lui. Elle venait de partout. Mais le plus bizarre, n’était pas la voix, mais ce qu’il disait.

Oubliant sa mini blessure sur le visage, la jeune femme se mit à reculer. Il avait l’air un peu plus dangereux finalement. Et tout d’un coup, elle n’avait plus une confiance aveugle en ses hommes qui étaient au tour d’elle. Car eux aussi hésitaient à avancer vers l’elfe. En fait, le temps avait l’air de s’être arrêté. Tout d’abord, on hésitait toujours s’il était vraiment dangereux. Après, avec ce qu’il disait, il avait tout l’air d’un fou. Même le tavernier – qui aurait vite fait de le foutre à la porte – ne savait pas quoi faire. Il se mit même à hurler. Essayant de se détacher de l’elfe sans le toucher.

« Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! Ne marchez pas sur la queue du chat ! »
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[CLOS] L'ordre du jour {Nessa} _
MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyDim 30 Sep 2012 - 17:43

En quelques minutes à peine, tout ne fut plus que carnages et gerbes de sang.

Les quelques chanceux qui eurent le temps de crier se virent aussitôt rattrapés par un flash de lumière blanc, rapide, à la direction imprévisible, qui semblait venir de nulle part et se trouver partout où les hommes bougeaient, tentaient de fuir, pour ne laisser d'eux que des cadavres déchiquetés, dilacérés, mis en charpies aux crânes transpercés d'une oreille à l'autre.

S'attarder sur les vestiges d'un corps c'était manquer la mise à mort d'un autre, voire de deux, si bien que les yeux du garde-du-corps n'arrivaient déjà plus à suivre la trajectoire, ni même à compter le nombre de victimes de celui qui était censé être son client, et restaient inéluctablement bloqués sur les restes du tavernier.

Il était incapable de réfléchir ni même seulement de réunir un semblant de conscience ; il se retrouvait bloqué dans une réalité et un espace qui se jouait du temps comme de la vie, qui brûlait ses pupilles à chaque éclats de lumière, qui faisait disparaître les gens tout autour de lui en quelques secondes à peine, bondissait d'un coin à un autre en flamboyant, laissant derrière elle des morceaux de phrases incompréhensibles qui parvenaient à s'aligner parfaitement en entrant dans ses oreilles : « Ne marchez pas sur la queue du chat ! ».

Il fut incontestablement l'un des seuls à pouvoir se rendre compte de l'absurdité – et de la véracité – d'une telle phrase, ceci non seulement parce que le cerveau humain avait cette capacité-là de s'attarder sur des détails futiles lorsque les situations devenaient trop dangereuses et que le taux critique d'informations à traiter avait été largement dépassé, mais aussi et surtout parce qu'il fut l'un de seul à rester en vie et à pouvoir assister à la scène sans y prendre une part... mortelle.

Tout comme l'odieuse femme qui se tenait en face de lui et qui, heureusement pour elle et tout comme lui, s'était figée après avoir constaté ce qu'il lui en coûterait de chercher son salut vers la porte de sortie, où s'entassaient, mine de rien, déjà, les cadavres des inconscients.

Il fallut cependant que toute la taverne se transforme en bain de sang et que toute trace de mouvement humain soit annihilé avant que le flash de lumière s'arrête et revienne à son point de départ, c'est-à-dire sur la dépouille du tavernier, et plus précisément entre la jeune femme et le garde-du-corps.

Ce n'est qu'à ce moment-là, alors, qu'on put se rendre compte qu'il s'agissait toujours de l'elfe a priori sans défense et chétif, qui soubresautait dans la vapeur magique qui s'échappait de lui, comme s'il n'avait été qu'à moitié réel.
Il n'avait pas l'air qu'à moitié réel, en fait : il l'était vraiment .
Sa physionomie n'avait plus rien ni d'elfique ni de vivant et semblait plutôt sortir tout droit d'un caveau d'expérimentations ratées.
Sa cape noire avait brûlé en partie et se retrouvait couverte d'une pellicule de gel ; les parties de son corps visibles semblaient disproportionnées, si bien que sa taille donnait l'impression de s'étendre infiniment autour de lui, comme des reflets dans un miroir invisible, et dans la transparence de laquelle on pouvait clairement voir ses organes s'agiter là où se tenaient ses tatouages.

Mais tous ces effets spéciaux n'étaient rien par rapport à l'odeur de mort qui se dégageait de lui, qui elle-même n'était rien comparée aux cascades de sang qui s'en déversaient.

Quant à savoir s'il s'agissait du sien ou pas, les deux survivants se mirent d'accord sur le fait de ne pas lui poser la question.

Leevo se tenait donc dans ce que la réalité actuelle du lieu qualifiait de « là » et psalmodiait toujours qu'il ne fallait pas marcher sur la queue du chat.
Il n'avait conscience de rien et ne se souvenait déjà plus du nombre de personne qu'il venait d'assassiner sans sommation, ni même seulement du « pourquoi » il venait de le faire.

En fait, il n'avait même pas conscience qu'il venait de le faire et cherchait juste à retrouver la petite mouvance rigolote qui l'avait tant attiré au beau milieu de ce qu'il voyait comme des formes plates et discontinues de couleurs indéfinies.
Il cherchait juste un mouvement vers lequel se diriger dans toute la défaillance de la réalité autour de lui.
Il cherchait juste quelqu'un sur qui bondir.

Et il le trouva lorsqu'il tourna la tête en direction de la jeune femme, vers qui il tendit une nouvelle fois ses griffes métalliques pour lui lacérer en même temps le ventre d'une diagonale propre...

… avant de se prendre une chaise sur le coin de la tête...

… et de s’effondrer brutalement dans la flaque de son propre sang.

Il ne fit plus de lumière, alors.
Il ne psalmodia plus, alors.

Toute l'horreur qui émanait de lui disparu et rendu au monde sa réalité d'origine.
Il recouvra sa taille normale d'elfe sans défense et chétif, aux caractéristiques duquel pouvaient s'ajouter maintenant un mal de tête innommable, des douleurs sans nom et une carence sanguine à combler.

Le garde-du-corps lâcha les deux pieds de chaises qui lui restaient entre les mains et regarda la demoiselle en face de lui, surpris de se rendre compte du pouvoir insoupçonnable – et salvateur – des fauteuils de Chez Bibi.

Lui dire qu'en réalité ce qui lui avait sauvé la vie n'était rien d'autre qu'une irrégularité dans le continuum de la vraie-fausse-réalité magique créée par la molécule expérimentale de substitution au proton nécessaire à la liquéfaction de l'élément captateur X dans l'environnement favorable, soit, parce que la magie de Leevo s'était épuisée, n'aurait évidemment servi à rien, puisque, de toute façon, ce qui avait motivé son acte n'était pas réellement l'instinct de survis, mais plutôt le souvenir d'un conseil absurde – mais véridique – reçu plus tôt dans la journée, soit : « s'il se met à parler de chat, assommez-le ».
Ce qu'il avait donc fait.
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[CLOS] L'ordre du jour {Nessa} _
MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyMar 9 Oct 2012 - 21:51

Après le cri du tavernier, suivirent les cris de sa clientèle. Chacun eu son reflex bien à lui, sans pour autant que ça les garde en vie. Ceux qui s’étaient figé sur place, étaient restés sur place – un niveau plus bas - tombé à terre, morts. Ensuite il y avait les froussards qui avaient couru vers la porte. Eux étaient bien arrivés à la porte, mais pas plus loin. Empêchés par une montagne grandissante de corps. Et finalement il y avait ceux qui ne savaient pas trop quoi faire. Qui avaient essayé de se protéger. Mieux encore, tuer le faux-parleur ! Sans quelconque réussite. Ils finirent à terre, comme tout le monde. Seule la chasseuse et le garde du corps restèrent debout, en vie. Certainement plus pour longtemps, mais quand même – jusqu’ici - on peut les appelé ‘les rescapés de chez Bibi’.

On dit toujours qu’une personne voit sa vie défilé devant ses yeux avant de mourir. Nessa – elle – voyait plutôt une crotte de nez chez l’elfe. Suivit d’un garde du corps qui fit écraser une chaise sur sa tête. Faut croire que son heure n’avait pas encore sonné. Elle avait encore trop de personnes a embêté, avant de quitter ce monde.

Toujours choqué et pas encore prête à partir, elle prit la chaise que le garde du corps venait de laisser tomber et s’assis dessus. Au bord de l’évanouissement, elle ne savait toujours pas ce qu’il s’était passé. Le garde du corps, lui, trop pressé de sortir de là, commençait déjà a dégagé la porte de sortie. Ne se sentant pas capable de l’aider, la brune préféra donner des petits coups de pieds contre la tête de l’elfe. Peut-être qu’il était mort ? Ils auraient bien aimé faire des expériences sur son corps à son orphelinat. Peut-être qu’elle devrait le prendre avec elle. Il n’a pas l’air plus lourd qu’un sanglier. Elle pourrait le prendre sur son dos… S’il n’était pas mort par contre… Elle ferait mieux de partir d’ici le plus vite possible. Dieu sait ce que ce monstre fera quand il se réveillera.

Finalement, elle décida de le laisser là, entre le cadavre du tavernier et l’un des paysans malchanceux. Remerciant le garde du corps d’un petit hochement de tête pas très sympathique elle sortit de l’auberge. Comme si de rien était, comme si tout lui passait au-dessus de la tête, plus arrogante que jamais. A l’extérieur de l’auberge, une masse de personnes s’était attroupée. Restée scotcher à la suite de toute cette lumière bleue qui avait échappé des fenêtres de chez Bibi (sans oublier les hurlements). La brune les ignora et disparu très vite dans une autre ruelle. Tout d’abord pour pas se mettre des capes blanches sur le dos, car les cloches de la ville n’allaient pas tarder à sonner. Un tel nombre de morts ne pouvait être ignoré. Ensuite, elle avait besoin d’un moment à elle pour vomir ses tripes. Ses pommes qu’elle avait mangé plus tôt dans la journée attendaient déjà un petit moment de sortir. Malheureusement, pas du bon côté. Bref, cette journée était un peu trop agitée. Trop d’émotions. La jeune femme allait éviter les tavernes un petit moment. Et apprendre à mieux choisir ses cibles. Les lunatiques… Ce n’est pas trop sa tasse de thé. Trop violant.

Alors, les enfants, faites attentions quand vous apercevez un adulte suivit d’une nounou/garde du corps. Ce n’est pas bon signe. Ne jetez pas de pommes sur les inconnus. Evitez les personnes qui s’excitent lors d’une pièce de théâtre. Et surtout, ne faites pas confiance aux personnes qui brillent comme une lanterne. Fuyiez le plus loin possible ! Ils sont dangereux…

Enfin arrivée chez elle – ayant l’impression que le trajet ‘Chez Bibi – Orphelinat’ avait duré une éternité – la jeune femme remarqua qu’elle n’avait plus son argent qu’elle avait reçu pour sa viande. Volé, perdu… Aucune idée. Et ‘bizarrement’ ça ne l’intéressait même pas. Elle n’avait qu’une envie, plongé dans son lit et dormir.



[Poum pidouuum ! Tu me dis si ca te va, ou pas :)]
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MessageSujet: Re: [CLOS] L'ordre du jour {Nessa}   [CLOS] L'ordre du jour {Nessa} EmptyMer 26 Déc 2012 - 2:18

Tout comme la jeune revêche, le garde-du-corps prit la fuite, abandonnant son rôle dans cette histoire.

Ce n'est qu'une fois à l'abri, loin, loin de ce quartier maudit, qu'il prit le temps de réfléchir à ce qu'il s'était passé.
La résolution qu'il prit en conclusion fut aussi simple qu'expéditive : plus jamais il ne travaillerait comme garde-du-corps pour des fanatiques.
Non, plus simple encore : plus jamais il ne travaillerait comme garde-du-corps.
Il se trouverait bien un petit boulot tranquille, quelque-part loin de la ville, si possible qui n'ait aucun rapport de près ou de loin avec des chats, des elfes, des tavernes, de la magie et tout ce qui lui rappellerait les souvenirs traumatisants de ce jour.
Il n'aurait qu'à devenir... artisan, ou quelque-chose comme ça.
Voilà, il ferait artisan et passerait sa vie à sursauter chaque fois qu'il entendrait parler de chat.

De son côté, Leevo, totalement inconscient dans les mares mélangées, fut secouru par le guet de Madorass qui, comme tous les guets de toutes les villes, mit du temps à arriver sur les lieux du problème.
Les rumeurs avaient déjà eu le temps de s'étaler et de se transformer au fur et à mesure qu'elles s'éloignaient du point de départ quand les officiers consentirent enfin à entrer dans le marais de Chez Bibi.

Ce n'est finalement qu'au bout d'un long dépouillement de corps et de morceaux épars, aussi nauséeux qu'hébétant, qu'ils en vinrent à déplacer du bout des bottes le corps inerte de l'elfe qu'ils embarquèrent aussitôt avec eux : c'était, finalement, le seul élément utilisable qu'ils puissent emporter sans seau ni pelle.

Lorsqu'il se réveilla dans une des petites salles d'une des petites tours du guet, Leevo fut bien entendu questionné.
On lui demanda de répondre à l'interrogatoire classique : « Quoi ? Qui ? Pourquoi ? Comment ? Vous allez parler, oui ?! » et toutes les autres questions de tous les autres chapitres du Code du Guet auxquelles l'elfe fut totalement incapable de répondre : non seulement il était dans un piteux état mais en plus il ne se souvenait de rien.
Sa mémoire s'était arrêtée au moment où le garde-du-corps jouait à jeter des pommes sur il-ne-savait-qui – à l'énonciation de ce « il-ne-savait-qui », d'ailleurs, il fut pris d'une violente douleur lancinante sur tout le long de ses cicatrices : « il-ne-savait-qui » avait laissé des traces indélébiles dans sa mémoire, des traces qui lui hurleraient « VENGEANCE !! » plus tard.

Il fut relâché, considéré comme débile, ou inutile, on ne savait trop et ne saurait surement jamais car l'officier marmonnait dans sa barbe.
L'un dans l'autre, les deux faisaient l'affaire : avoir Leevo Shellhorn comme unique témoin n'était pas évident. Certes, il était en un seul morceau, mais dans sa tête, c'était encore plus liquide que les vestiges des clients de Chez Bibi.

Finalement, là où il se rendit utile, ce fut pour donner le signalement des deux êtres dont il se souvenait.
Enfin, non, il ne se souvenait que d'un seul : le garde-du-corps qui, sommes toutes, ressemblait à n'importe qui selon ses mots : « taille normale », « yeux normaux », « cheveux normaux », « visage normal » … Il avait pourtant fait de son mieux pour les aider, les critères de la normalité étant pour lui des choses... extraordinaires.

Bref, Leevo rentra chez lui sans plus se soucier de rien : sa tête était vide de toute forme de souvenir d'actes imputables.

Cependant, il en fut un, à l'esprit bien rempli et aussi solide que de l'acier, aux oreilles de qui le vent souffla les rumeurs de tout l'arrondissement.
Il prit connaissance de la tragédie dans toutes ses versions et ce n'est que lorsque le garde-du-corps ne vint pas réclamer la deuxième partie de sa paye qu'il comprit laquelle était la vraie.

En se frottant les mains d'un air satisfait dans l'obscurité de sa niche, l'inquisiteur Carol se jura de se souvenir.
Et surtout de profiter de tout ça en temps et en heure.
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