''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]

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Melpomène d'Ambre

Déesse d'Ambre

________________

Melpomène d'Ambre
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Race : Seïrdan
Classe : Déesse d'Ambre
Métier : Mercenaire
Croyances : Aucune
Groupe : Démons

Âge : Autour de deux siècles

Messages : 207


Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyDim 10 Juil 2011 - 0:33

L’agitation derrière moi de la vie qui continue tandis que je demeure prisonnière de ma gangue de remords. Oubliée d’un présent qui n’est que trop futur à mes yeux affolés. Enfermée dans ce passé, dans cette cellule sombre où, à coup sûr, mon frère a terminé ses jours. Impossible de quitter ses yeux clairs quand il a, en vain, tenté de m’expliquer la raison de son choix.

Du moins croyais-je que c’était en vain… Le temps a passé, je me suis surprise à éprouver le sentiment le plus ignoble pour une fille de mon sang. Un avilissement innommable des perceptions. Un abandon pur et simple de toute raison. Un affaiblissement propre à recevoir la mort.

La pitié…

J’ai éprouvé la pitié…

J’ai tenté de lutter. Croyant que cela m’aiderait, j’ai décimé plusieurs populations de brigands et autres malfrats que nuls, pas même leurs mères, ne regretteraient. Dans des combats acceptés des deux parties, j’ai voulu noyer mon trouble dans le sang et les larmes. Et le sang des ennemis n’a pas été le seul à couler… Je me suis abimée plus que de raison, j’ai défait des adversaires de tout rang, j’ai entamé une rébellion intestine contre ma famille qui m’a écrasée d’un simple revers de la main.

Je croyais dans cette nouvelle atmosphère pouvoir oublier pour de bon ces futiles doutes. Que répondre stricto sensu aux ordres d’un patron satisferait mon honneur en laissant dormir mon apitoiement. Cela avait bien fonctionné jusqu’alors ! J’avais pu prendre la vie de deux hommes en toute impunité, du seul fait de la menace qu’ils constituaient…

Mais pour ce violeur, pas d’alternative… Je ne suis pas destinée à rendre la justice, en tant que démone, je n’ai pas ce statut. Je ne vis que pour servir, mettant fin aux vies dangereuses pour ceux auprès desquels je me suis engagée. Famille antique spécialisée dans la protection… Pourquoi m’avoir affligé d’un tel fardeau ? Ma nausée gagne finalement la partie.

Je me jette au sol, les genoux frappant avec fracas le sol de pierre tout en posant les mains au bord du quai. L’acidité traverse ma gorge, brûle ma langue tandis que mon estomac se soulève afin d’exprimer son désaccord. Misérable créature toute puissante réduite à rendre son dernier repas sous l’effet d’un meurtre. J’entends des rires d’hommes derrière moi, mais n’y prête pas garde, concentrée toute entière sur mes tentatives pour calmer mon cœur et mon ventre serrés.

La vague de malaise semble se calmer. L’amertume demeure au creux de ma poitrine, mais je me sens suffisamment forte pour la reléguer un temps dans les geôles de mon être là où seule je pourrai la retrouver si je le désire. J’avise mon état détestable, accroupie au bord des quais, en position totale de soumission, le cœur presque au bord des lèvres encore… Je serre le poing que j’abats sans ménagement sur la pierre du sol qui m’égratigne la peau avant de me redresser en tentant de garder un peu de dignité.

L’Ebène rejoint ma main, furieuse et ne se gênant pas pour me le faire remarquer, mais je la rengaine immédiatement sans lui laisser la possibilité de m’irradier de plus de ses mauvais ressentis… Ma propre colère couve déjà, et quiconque serait suffisamment stupide pour me le faire remarquer en paierait très chèrement le prix.

Je passe des doigts fatigués dans ma chevelure emmêlée. Lasse de toute cette histoire. J’aimerais trouver un endroit réconfortant où, comme une enfant, je me blottirais pour faire face aux aléas d’une vie ingrate, mais ce lieu m’est interdit. Je n’ai jamais connu la tendresse d’une mère affectueuse pour sa progéniture, ni la douceur d’un homme pour la femme chérie.

Il ne me reste que ma trop belle solitude avec pour seules compagnes des lames assoiffées de sang. On a eu connu mieux pour une belle intégration dans la société.

Le profil bas, je retourne auprès des hommes, priant pour qu’aucun d’eux ne fasse la bêtise que je redoute, espérant que l’un d’eux fasse le faux pas que j’envisage pour défouler mes nerfs à fleur de peau. Quelques ricanements me hérissent le dos, mais j’ai appris à faire fi de telles situations. Non, c’est bien plus qui m’inquiète.

Un marin s’approche de moi. Je lève le regard vers son visage. Figement. L’expression la plus honnie, la pire de mes craintes confirmée. De la pitié ! Cet homme ose éprouver à mon encontre de la pitié ! Moi qui ai toujours vécu seule, moi qui ai affronté les pires tourments, je ne pardonnerai jamais à un freluquet dans son genre de se croire supérieur.

Avant que je ne puisse réfréner mon instinct, ma main se serre et mon poing vole tout droit vers son visage, s’écrasant avec fracas contre son cartilage nasal. Un craquement sinistre dans son nez fait écho à celui qui retentit dans mes doigts. Une douleur fulgurante remonte le long de mon épaule, mais j’en fais rapidement abstraction pour me concentrer sur les hommes hostiles qui se rapprochent soudainement de moi du fait de cette agression injustifiée.

Les deux mains présentées devant moi en signe d’apaisement, je recule loin du corps allongé à terre, avisant le sang qui gicle hors de son nez ainsi que celui qui recouvre mes doigts, le sien apparemment. Des murmures désapprobateurs courent sur toutes lèvres, mais je décide d’en faire fi, me concentrant sur la propre mobilité d’un de mes doigts engourdis. Un mauvais coup…

Adossée à un mur, ma main libre posée sur la garde de l’Ebène que je maitrise relativement bien des deux côtés, l’autre tentant de faire bouger des phalanges capricieuses, j’attends que la haine qui gronde autour de moi se calme, toujours énervée et sans aucun remord pour ce pauvre homme.

Tous se méfient de moi maintenant. Je réponds à des logiques qu’ils ne peuvent comprendre…
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Franz Vakarian



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Franz Vakarian
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Croyances : Lui-même
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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyMar 12 Juil 2011 - 23:27

Eh bien... Quelle animation ce soir. Alors que la mort de cet homme n'est rien pour vous, juste un pion de moins, que pensez-vous de la famille qu'il a pu laissé ? Non pas que j'approuve son crime, bien au contraire, mais vous me semblez si...inébranlable. Comme si la mort de l'un de vos proche, un homme avec qui vous avez partagé soirées et temps, ne vous importez peu. Voyez vous, c'est ça que je méprise chez vous. Ce manque d'humanité alors que d'autre cherche à l'être...

Franz avait toujours été d'humeur guillerette et gentille. Mais cette déclaration qui sonnait comme une accusation ou un sermon de la part d'une gamine lui tapa sur les nerfs. Il fit signe à Wang de sortir. Lorsqu'ils se croisèrent, ils se firent un check, se tapant paume contre paume et avec le dos de la main avant que Wang ne sorte.

" Je trouve cela gonflé, surtout de la part d'une jeune fille envoyant des civils, comme j'ai pu le constater, attaquer mon équipage, ce qui revient à les envoyer à la mort. Mes hommes sont payés, compétents, connaissent les risques, et sont libres de se désister et partir. Quand à Heman... c'est un de mes hommes, et je refuse de commander à des criminels ou des violeurs. Dans ma compagnie, c'est moi qui tranche, est-ce clair ? Ne fustige pas mon prétendu manque d'humanité alors que tu est encore pire que moi, si je puis dire. "

Il se retourna vers elle.

" Hopital, charité... paille, poutre, tu connais ? Bon, suis moi. Je présume que tu n'est pas restée ici tout ce temps pour dire que tu n'avais pas l'argent, donc viens. "

Un nuage de fumée apparu, et Wang, bras croisé, arriva dans la pièce.

" Tout est prêt, maître. "

" Tu te sens obligé de venir comme ca ? " lui reprocha Franz, amusé.

" C'est chiant de devoir marcher. "

Sous ses mots, après un bref signe de tête envers Camelle, une fumée noire entoura l'homme, qui disparu de la pièce. Franz haussa les épaules et ouvrit la porte. Lorsque Camelle et lui arrivèrent dans l'entrepôt, ce dernier était quasiment déserté. Seuls restaient Wang, Yorg et quelques hommes. Plusieurs caisses étaient entreposées dans l'entrepôt, alors que le reste avait été parqué sur les bords. Dimitry se racla la gorge, exposant son arbalète, avant de retourner ou il était, sur une passerelle en hauteur. Une facon polie de dire qu'elle devait éviter tout mouvement et qu'il répondrait immédiatement à toute menace.

Franz fit signe à la jeune et jolie fille de le suivre.

" Tout est ici. Vérifie si cela t'amuse. "

Ce qu'elle fit avec un certain professionnalisme, et de manière appliquée. Franz n'avait pas menti, tout y était.

" J'attend le paiement. Même si tu ne semble pas avoir autant d'argent sur toi. Ou es l'argent, s'il te plaît ? " demanda t-il poliment, pas vraiment préssé. Elle lui demanda de le suivre. Seul. Ses hommes tiquèrent, et plusieurs levèrent leurs armes.

" T'ira nulle part avec le patron seul, petite. " menaca un homme.

Il leva la main.

" C'est bon les gars, je m'en sortirait. J'ai réussi à vivre sans vous, croyez moi. Mais merci. "

Les remerciements étaient sincères. Mais derrière sa voix, l'inquiétude de ne pas voir Melpomène tirallait Franz. Il hocha la tête en direction de Camelle.

" Bien, je te suis. Montre moi la voie. "
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

________________

Camelle Elwhang
________________


Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyJeu 14 Juil 2011 - 15:23

Dans la vie, dans ma vie, je m'étais pris dans de mur, tant de claque que les critiques ne me touchaient que trop. Me parler de mon humanité... Enfin, plutôt de mon inhumanité. Après tout, je n'étais pas une femme, une humaine, une mortelle. Quelles conséquences pouvait avoir sur moi ce sermon, pompeux et irritant de Franz? Aucune. J'avais, tout au long de ma vie, suivit mon instinct et respectée mes convictions. Je faisais ce qui me paraissait juste. Envoyer des hommes à la mort n'était pas mon but. Ils agissaient en leurs âmes et conscience. Peut être devrais-je me contenter de fous, de suicidaires et d'imbéciles tout le reste du temps qui m'était impartie. Le temps nous rattrape toujours. Et moi, dans tout ça, j'avançais dans le brouillard le plus épais qu'il soit. Mourrais-je un jour? Aurais-je des enfants? Je mourrais... Je mourrais déjà. J'étais morte. La Camelle forte de vie était enterrée et décomposée. Maintenant, plus rien ne m'arrêtais. Plus d'âme. Je ne devais rien à personne et si aujourd'hui j'étais devenu ce que j'étais c'était bien grâce à moi même. Les autres me ralentissent. Les autres meurent. Savent-ils au moins l'importance de vivre ? Qu'ils crèvent comme des chiens, je crache sur leur visage et pisse sur leur âme. Vide. Seule. Définitivement, j'avais tout perdu de mon côté 'humain'. Vile et pendable. Tuez moi, je vous mangerai. Rien ne peut arrêter le temps. Le temps me cours après, inlassablement.

L'homme, le ninja, le clébard du big boss, utilisa encore son apparition soudaine. Il se sentait vraiment obligé ? Mon coeur avait fait un bon dans ma poitrine. Je sentais le sang parcourir mon corps. Nous sortîmes de la petite pièce. Je ne pris même pas la peine de parler. Le silence du corps, d'un esprit bien trop bavard. Je me faisais mal à la tête à force de trop penser. La mort règlera se problème en temps voulu. Le calme. Pas un bruit, pas une pensée. Le vide. Le néant. Enfin, cela restait hypothétique, personne n'était venu nous raconter comment était la mort. Douce et avenante ? Cruel et sadique. Je voulais souffrir, je souhaitais faire souffrir. Les docks étaient désert. Le calme après la tempête. Seul quelques hommes, qui se comptaient sur les doigts des mains. Nous marchions. Il était tard, il était tôt. J'avais perdu toute notion du temps. Le bruit de nos pas se faisait entendre. Dans le silence de la nuit, nous avancions. Les gens, honnêtes et bon, dormaient. Les hommes déloyales et faible trainaient. Je faisais partie d'eux. Au fond, j'étais mauvaise. Une méchante gentillesse ou une tendre méchanceté. Les caisse avec les armes y étaient entreposées méthodiquement. Un gaillard était là sur le côté, arbalète à la main, me faisant signe de rester sage. Je ne le titillerais pas trop. Il a l'air passablement irrité.

Franz me proposa de vérifier la cargaison. Comme si j'allais me gêner. Je ne lui faisais pas confiance. Par contre, il me donnait la sienne avec un ruban rouge. Donnez une main à quelqu'un et il vous prend le bras. Enfin bon, soit. Je n'avais qu'une parole. Mais je me méfiais de ce sourire en coin, et de ses yeux avisés. J'ouvrais la première caisse. Inspectant les armes, je posais mon doigt sur une. C'était un très bon travail, un équilibre parfait en main. Il ne se foutait pas de la gueule du monde finalement. Consciencieusement, je fit de même pour toute les caisses constituant notre petit marché. J'opinais. Bien, tout y était, il ne restait plus que l'argent à fournir... J'avais demandé à ma poule aux œufs d'or de déposer le pactole dans une petite rue étroite, à l'abri des regards indiscrets. Enfin, j'avais plus exigé que demandé mais bon, là n'était pas la question.

'-Pour le l'argent, il faudra me suivre, tu ne croit pas que je vais te laisser le prendre comme ça... Seul moi sais où il se trouve. Je te demande donc de m'accompagner, sans un de tes hommes. Nous n'en avons pas pour long.'

Qu'il accepte ou qu'il refuse, il n'était pas en mesure de négocier, pas cette fois ci. Pourtant, l'un des hommes n'était pas tout à fait d'accord avec moi et me menaça. Je lui lançais un regard noir. Après tout, Vakarian n'avait qu'à mettre des muselières à ses clebs... Je lui aurait bien sauté à la gorge voir un peu. Mais bon, un pacte est un pacte. Plus de marche arrière possible. Il finit par le faire taire, acceptant de me suivre sagement. Mais derrière sa voix, une petite inquiétude se faisait sentir. Il chercha quelqu'un presque imperceptiblement. Surement la belle démone... S'il voulait un conseille, amour et travail ne font pas bon ménage, mais ça, ça les regardait. Nous partîmes de l'entrepôt sans délais. Je biffurquais directement sur la gauche, empreintant une rue jusqu'u bout avant de tourner à droite.

'-Bon, ça c'était au cas où quelques uns de vos hommes nous aurait suivit, j'espère que tu ne m'as pas piéger...'

Je plongeais mon regard dans le sien avant de reprendre notre périple dans les petites rues serpentant la ville. Nous nous arrêtâmes enfin un dizaine de minutes plus tard. La ruelle était déserte, seul un chat passa. Je me baissais dans un recoin, attrapant la bourse bien remplit. Je me retournais face à l'homme d'une quarantaine d'années.

'-Compte les si tu veux, je ne pense pas qu'il manque une seule pièce.'

Normal, j'avais tellement fait peur à ce bourgeois qu'il avait même dû en rajouter. Finalement, c'était pas si mal d'avoir de l'influence auprès de certaines personnes. Je lui sourit faiblement, lui déposant le tout dans les mains...
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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyJeu 14 Juil 2011 - 20:11

Elancement douloureux le long de mes doigts. J’ai commis une erreur de positionnement en frappant, cela semble avoir suffi pour que je me déplace quelque chose. Grognement mauvais qui remonte ma gorge. Il va me falloir une bonne dose d’alcool pour remettre tout ça en place sans trop souffrir. Pas ce soir.

Je jette un regard dépité autour de moi. Quelques hommes trainent encore à cette heure, mais la plupart ont regagné leurs pénates, où que ce soit. Je n’ai pourtant pas envie de faire de même. L’angoisse de la soirée demeure, la terrible sensation de malaise qui a rongé mon être n’a pas totalement déserté, et je n’ai nulle envie de me retrouver seule face à mes propres tourments.

La tension autour de moi n’est pas retombée. L’hostilité des hommes est palpable, toutefois, je ne peux faillir à ma mission, et il me faut trouver le patron avant pour m’assurer qu’il ne craint rien. C’est justement cet instant que choisit un de mes nouveaux compagnons pour arriver des entrepôts, l’air agité. Les quelques mots que j’intercepte semble indiquer que Vakarian est parti seul avec la gamine pour une histoire de paiement. Je ne comprends pas un traitre mot de cette affaire, et décide de m’en assurer.

La main libre toujours posée sur la garde de l’Ebène, je m’approche du nouvel arrivant et l’attrape au col.

« Qu’est-ce que tu dis ? Où est Vakarian ? »

Un ton peut être un peu trop péremptoire. Une nouvelle vague d’hostilité. Pas question pourtant que je cède, même si ma main me fait atrocement souffrir, refermée sur le tissu. Autour de moi, les hommes s’approchent avec l’idée de me faire lâcher ma proie, mais déjà, la Neigeuse a senti la menace et rejoint ma main libre.

Fidèle compagne. Connaissant mes capacités à ses côtés, les assaillants se calment, d’autant qu’ils n’ont pas tout à fait compris l’enchainement qui vient de se dérouler. Je repose ma question avec un ton qui a encore gagné en fraîcheur, devenue impatiente.

« Il a suivi la gamine. Pour le paiement de la cargaison. Elle voulait qu’ils soient seuls. Il nous a laissé là. »

Son ton est affolé, ses phrases lapidaires, mais face au soutien palpable de ses compagnons, il s’enhardit.

« Mais vous, où étiez-vous lorsqu’il avait besoin de vous ? Vous êtes payée pour ça je vous rappelle ! »

Le ton du reproche au fond de sa voix. Mon regard s’étrécit sous le coup de cette attaque qui me blesse malgré tout. Je tente de surmonter le remord qui point en moi d’avoir failli à ma mission en cet instant, mais me reprend bien vite. On ne joue pas impunément avec moi.

« J’étais en train de réduire le nez d’un de tes camarades à de la bouillie, et tu as de la chance que j’ai autre chose à faire pour ne pas subir le même sort. »

Jolie rebuffade pour le spectacle. Je me rapproche toutefois plus près de lui encore, mes yeux à seulement quelques centimètres des siens et lui siffle à voix suffisamment basse pour qu’il en soit le seul destinataire.

« Ne joue pas avec ta vie. Tu es trop jeune pour mourir déjà. »

Ma main tenant la neigeuse effleure sa joue de deux doigts presque tendres avant que je ne le lâche brusquement pour vaquer à d’autres occupations. Les hommes autour de moi sont demeurés figés. J’ai déjà tourné les talons.

Ainsi le patron a décidé de se passer de moi ? Il estime être suffisamment seul pour partir seul à l’aventure avec cette fille que j’ai laissée vive sur son ordre ? Qu’il se sorte tout seul des mauvaises histoires dans lesquelles il pourrait tremper en ce cas. Sans ce rituel auquel il n’a pas prêté la moindre attention, je ne peux désormais rien faire pour lui. Je ne vais pas lui courir après.

J’espère que cet abruti fera attention à lui.

Non mais sérieusement, quelle idée de payer des gens si c’est pour les laisser en plan au moment où on a le plus besoin d’eux ? Comment peut-il sérieusement faire confiance à cette foutue gamine ?! J’aurais mieux fait de lui régler son compte quand j’en avais l’occasion à cette garce ! Elle avait menacé le patron après tout, j’aurais pu lui faire la peau sans craindre perdre mes moyens ! Et même sans ça, j’aurais pu avoir la nausée du siècle – ce qui correspond à quelque chose d’assez monumental dans mon cas – que ça importait peu pourvu que le patron soit sauf. J’ai engagé mon honneur sur sa vie !

S’il se fait tuer, ma réputation est finie !

Un coup de pied dans une boite abandonnée la fait voler à quelques distances. Quel abruti ! S’il a la bonne idée de revenir entier, il va m’entendre, c’est certain. Et si je revois cette gamine, elle va passer un mauvais quart d’heure, voire peut être deux ou trois au point où j’en suis. J’ai toujours été très patiente pour ce genre de cas, et rien n’en plus intéressant qu’une femme en train de se vider de son sang. Elles surpassent largement les hommes sur ce point.

Ou peut être les deux en même temps. Cet écervelé a de la chance que je me sois engagée pour sa vie, sinon, il aurait essuyé ma colère. Ire qui peut être terrible.

Mais qu’avais-je bu le jour où je me suis enrôlée à ses côtés ?! Rien est la pire des réponses.

Une taverne luit faiblement dans la ruelle sombre où je me suis engagée. Oublieuse des règles les plus élémentaires de prudence, j’y pénètre tête découverte, me jetant à la première table à portée. Devant ma mine patibulaire, une serveuse se dépêche d’approcher, me demandant obséquieusement ce que je désire. Ecœurée par ses manières, je commande toutefois un alcool fort en lui donnant quelques pièces, sans même regarder leur montant.

Un instant à peine plus tard, la choppe est posée sur le panneau de bois avec un mot gentil et un sourire presque sincère. Elle se croit compagne de souffrance du seul fait qu’elle soit du même sexe que moi. Imbécile et naïve. Je n’ai rien à voir avec sa bassesse et n’hésite pas à le lui faire sentir en l’ignorant consciencieusement.

La première moitié de ma commande est avalée à grandes lampées, l’autre finit sur ma main droite afin de nettoyer les traces de sang. Mais c’est que ça brûle cette saloperie ! Je n’ose imaginer l’effet désastreux que ça peut avoir sur mes entrailles.

Bah, il faut bien mourir de quelque chose de toute façon. L’heure n’est pas à de telles considérations. Les dents serrées, j’attrape un doigt blessé entre ceux de ma main valide. Un craquement écœurant de même qu’une douleur effroyable dans le crâne. Un feulement m’échappe malgré mes lèvres closes. Je n’avais pas encore assez bu.

Une nouvelle commande auprès de la serveuse. Un nombre beaucoup trop important de la pièce qui m’assurera d’être servie dès que le fond de la choppe est visible. Une nouvelle gorgée. Ou plusieurs peut être.

Un second doigt. La même sensation terrible. Une nausée. Je bois encore pour passer au troisième doigt. Voila qui est déjà mieux. Seul un dérangement sur mon nuage cotonneux d’inconscience. Heureux l’homme qui a inventé l’alcool, le bonheur est accessible à tous.

Un homme entre dans mon champ de vision. Immédiatement, je me ressaisis malgré les vapeurs qui m’ont déjà monté à la tête, tentant d’accentuer mon trouble pour lui faire croire être plus atteinte que je ne le suis.

« Bonjour belle enfant. On est toute seule ce soir ? Besoin d’un peu de compagnie ? »

Sa voix est claire et son ton non équivoque. Je l’intéresse, et il n’a pas bu. Foutu patron, voilà dans quel état il me fait mettre. Il aurait pu être drôle en d’autres lieux d’accéder à la demande de plaisir de cet homme, mais ce soir n’est vraiment pas le bon jour. Je garde la main abimée sur la table tandis que la seconde disparaît le long de ma jambe. Immédiatement, des doigts se referment sur mon poignet et effleurent ma cuisse largement dénudée.

Un murmure à mon oreille.

« Pas de ça entre nous ma jolie. Je ne doute pas que tu sois une excellente guerrière, mais ce soir, c’est moi qui mène la danse. »

Un grognement de rage tandis que je plante mes iris translucides dans le pourpre de son regard. J’ignore ce qu’il peut être, mais il est dangereux. Peut être même pour moi. Je fais mine de me ranger à ses arguments, baissant le regard, ramenant mes deux mains sagement sur la table.

Il glisse un doigt sur l’ovale de ma joue dans un signe de possession absolument détestable tandis que sa main sur ma cuisse est largement remontée. Son souffle se pose de nouveau sur mon oreille tandis qu’il ajoute :

« Suis-moi dehors. Et pas de bêtise, ce serait dommage d’abimer un si joli minois… »

Je rage intérieurement mais demeure totalement soumise en apparence. Sa main se referme sur la mienne, entrelaçant ses doigts aux miens dans une attitude apparemment tout à fait romantique vue de l’extérieure, mais tout à fait calculée considérant qu’immédiatement, il exerce une pression sur mes doigts blessés pour m’indiquer qu’il est le chef. Je réprime le glapissement de douleur qui lui ferait bien trop plaisir, gardant la tête basse pour qu’il ne lise pas dans mon regard le défi qui danse.

Arrivés dehors, il me plaque immédiatement contre un mur sombre, me forçant à relever le menton pour le regarder. L’expression de son visage s’est changée en une victoire éclatante.

« Melpomène, ma délicieuse Melpomène, tu es vraiment absolument délectable. Dommage que tout cela doive si mal se terminer pour toi, je n’aurai même pas pu profiter de ce corps délicieux. »

L’éclair de lucidité s’agite en moi. Ce n’est pas un vulgaire soudard, c’est un chasseur de prime. Et si j’ignore qui a décidé de me tuer, je n’en doute pas moins que cela se révèlera absolument long et effroyable. Démentant ses paroles, l’homme me force toutefois à ouvrir les lèvres pour un baiser particulièrement violent avant de se détacher en dégainant mon Ebène.

« Voilà une magnifique lame que tu as là. Celui qui te l’a donné ne s’est pas foutu de toi ! »

Il parcourt de son pouce le fil de l’arme, créant un filet rougeâtre d’où s’écoulent quelques gouttelettes. L’imbécile ! Tant pis pour lui, cela ne cicatrisera pas. Il passe l’Ebène à sa ceinture puis commence à palper mon corps en une fouille toutefois très professionnelle qui laisse de son sang sur ma peau de nacre. Une ou deux dagues sont repérées rapidement malgré leur cachette tout à fait judicieuse, mais la Neigeuse passe au travers de cette inspection, grâce je n’en doute pas à ses propres capacités. Je la sens palpiter contre ma cheville tandis que l’Ebène se fait déjà plus éloignée, apparemment satisfaite de sa nouvelle condition.

Traitresse ! La colère bout en moi, prête à éclater, mais ce n’est pas encore mon heure. Qu’il fasse une erreur, aussi minuscule soit elle !

« Bon, comment vais-je me débarrasser de toi maintenant ? Le feu ? L’eau ? Le sang ? »

Je profite d’un instant d’inattention de sa part pour glisser mes doigts contre ma cuisse. La Neigeuse comprend instantanément le message. Je serre les doigts abimés contre la garde, étouffant un frémissement de douleur. L’instant suivant, j’ai bondi sur lui.

Sa surprise est mon seul avantage. Avec rapidité, j’enchaine les coups pour tenter de le déstabiliser, mais il esquive chacun ou bien les pare des plaques en métal qui protègent ses avant-bras. Tintement habituel d’Ambre… Foutue famille !

Son bras s’enroule autour du mien tandis que son poing trouve l’arête de ma mâchoire, m’envoyant à terre. Choc dans tout mon corps. Le froid du sol contre ma peau nue. La Neigeuse vole au loin. J’entends son rire satisfait tandis qu’il dégaine mon Ebène.

« Voyons ce que tu fais contre ta propre épée, ce sera la fin la plus heureuse finalement ! »

Je sens la délectation de la longue lame à l’idée de se battre contre moi pour enfin mettre un terme à cette pleutre qui l’a toujours empêchée de faire couler le sang à sa guise. Elle va être servie ce soir. Il me laisse à peine le temps de me relever qu’il a déjà plongé sur moi à son tour, me laissant tout juste le temps de parer de mon poignet. Le choc est rude, mais je serre les dents. La première coupure se fait le long de ma cuisse. Il s’amuse, il joue jusqu’à m’épuiser, et du fait de mon temps de réaction amoindri par l’alcool, il ne doit que plus s’en réjouir.

Nouvelle blessure en travers de mon ventre, puis sur mon épaule, le long de ma gorge ensuite. Je perds complètement le fil, et la peur de la mort baigne mes membres d’une nouvelle énergie. Je dois ruser pour m’en sortir.

Il m’a acculée à un mur, dans une ruelle où nous sommes seuls. Crier à l’aide ne servira à rien. Personne ne m’entendra. La Neigeuse ! Je l’aperçois à proximité, et tout un schéma se crée dans ma tête. Elle connait l’Ebène.

Le coup suivant, j’attrape mon épée dans ma paume saine. Contre la main qui a tenu sa garde, elle ne peut rien faire. Sous le choc, elle mord tout de même largement ma hanche, mais je me suis rapprochée suffisamment pour atteindre le périmètre intime de mon adversaire. Surpris, il me regarde sans comprendre ce que je peux bien lui faire quand il aperçoit soudain l’éclat blanc de la Neigeuse proche de lui. Trop proche.

Le kriss s’enfonce avec délectation dans sa gorge tandis que je crie ma rage à sa figure. Un spasme. Il s’effondre tandis que je recule d’un pas pour m’appuyer contre le mur. L’Ebène toujours dans la main, je ressens tant sa colère que sa frustration, ainsi que la crainte de se retrouver sous le joug de celle-là même qu’elle a tenté de tuer. Je la rengaine au fourreau en prenant tout de même la peine de l’essuyer sur les vêtements du défunt, en profitant pour arracher un lambeau de son vêtement que j’utilise comme bandage. Ce ne sera pas suffisant pour une blessure à la cicatrisation difficile, mais la présence du tatouage d’Ambre a amorti le choc.

La Neigeuse a droit à un traitement plus respectueux avant que je ne la range elle aussi. Il faudrait que je quitte la ville, mais dans cet état, ce n’est pas envisageable. Rentrer en Ambre semble compromis. J’ignore où aller.

Mon esprit devient brumeux, contrecoup de l’alcool et de la douleur. Je tente d’en faire fi mais n’en suis pas capable. Titubante, je décide alors de longer les murs. Mes pas me conduisent tous seuls, reprenant il me semble le chemin parfaitement inverse.

Le temps s’allonge. Comme une ivrogne, je rase les ombres, avant de tomber enfin sur une tête familière. Un homme de Vakarian. A ses côtés, un autre. L’entrepôt semblerait-il derrière eux.

Peu importe.

Je m’effondre à leurs pieds.
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Franz Vakarian



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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyDim 24 Juil 2011 - 20:13

Franz pris la bourse des mains de la jeune fille, l'ouvrant, et sortant une des pièces, qu'il examina. Puis, il soupesa quelques instants la bourse.

" J'ai l'impression qu'il y en a un peu plus que nécéssaire. Je mettrais ce supplément sur le compte de mon charme ravageur. " dit il d'un air plaisantin. Alors qu'il allait la ranger dans sa giberne, un bruit caractéristique se fit entendre, et Wang apparu.

" J'ai mit du temps à vous trouver, maître. "

" Un problème, mon petit Wang ? " demanda un Franz décidément de très bonne humeur.

" Ambre est revenue. Il semble que quelqu'un l'aie attaquée. "

La voix accusatrice de Wang se porta alors que ses yeux emeraudes se tournaient vers Camelle. Il fronca les sourcils. Franz demanda calmement.

" Comment va t-elle ? "

" Mal. Merrick est en train de la rafistoler, mais elle est dans un sale état. "

Silence. Franz reprit la parole. Il désigna Camelle.

" Mademoiselle, veillez nous accompagner. Wang, emmene la. "

Il s'approcha de Camelle. Cette dernière essaya de se dégager, mais elle ne pouvait rivaliser avec la force d'un homme adulte, et il la prit fermement par le bras. Il la fixa de ses yeux.

" Accrochez vous. "

Wang et Camelle disparurent dans un nuage de fumée.

------ A quelques centaines de mètres de là ------

La jeune rebelle et Wang arrivèrent tous les deux dans une pièce relativement petite, mais étouffante. Sur un lit était allongé Ambre, en sang, et inconsciente, et un Merrick fatigué, et presque blasé de la soigner, penché sur elle. Il se retourna, les yeux grands ouverts, vers Wang et son invité.

" Que..."

" Merde. Trompé. "

Second nuage de fumée. Ils réaparrurent de l'autre coté de la porte, dans un couloir bondé, car occupé par une bonne vingtaine d'hommes de Franz. Camelle poussa un grand soupir, comme si elle avait retenue sa respiration.

" Vous en avez mis du temps. " déclara un Franz joyeux malgré les évenements. Son caractère était toujours au beau fixe après une transaction.

" Je ne suis pas encore aussi rapide que vous, maître. " déclara un Wang très humble. Il regarda Camelle, prostrée sur le sol, se remettant peu à peu.

" Elle encaisse vachement bien dites donc. " déclara Xaveric, présent lui aussi.

Aucune haine ou hostilité ambiante ne semblait présente envers Camelle. Tout le monde la regardait de manière... un peu comme un boxeur regarde son dernier adversaire, après le combat. Ils ne la considérait plus comme une ennemie, juste comme un concurrent passé. Tous semblaient surtout inquiets pour Ambre, malgré son agression sur deux d'entre eux, qui restaient bougons. Ils attendaient respectueusement que Merrick sorte pour annoncer son état. L'ambiance était bonne, la confiance en Merrick étant totale.


Dernière édition par Franz Vakarian le Mar 26 Juil 2011 - 23:18, édité 1 fois
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Camelle Elwhang

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Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyDim 24 Juil 2011 - 23:05

" J'ai l'impression qu'il y en a un peu plus que nécéssaire. Je mettrais ce supplément sur le compte de mon charme ravageur.

S'il savait... Je lui fit un bref sourire. Je ne pense pas qu'il soit beaucoup du genre de mon fournisseur... Il lui manque de la poitrine. Et des atouts en trop. Enfin, la nature est ainsi faite. C'était un bel homme certes. Les conquêtes féminines devaient vite s'enchainer pour ce genre d'homme puissant et charismatique. Personnellement, je le trouvais trop sûr de lui... Le manque d'humilité était quand même flagrant. Puis, pour être honnête, il aurait pu être mon père. Enfin, techniquement, même si je connaissais pas mon géniteur, il n'y avait aucune ressemblance et puis, ce n'était pas une créature du Vein. Tout à coup, Wang entra dans la ruelle, visiblement pressé. Franz lui demanda ce qui l'ammenait ici.

" Ambre est revenue. Il semble que quelqu'un l'a attaquée. "

Il me fixa. Soupçonneux. Ah non! C'était pas moi pour une fois. D'ailleurs je bouillais d'envie de lui dire mais je restais impassible, un air distant. Mon visage pouvait rester de marbre, mes yeux avaient cette étincelle qui vacillait comme une flamme. Bien qu'il n'y ai rien qui me disculpe, rien ne m'accusais. Je savais en moi que Vakarian n'était pas impulsif. Il prendrait tout le temps pour vérifier ma culpabilité. Qui était nulle dans cette affaire. Je repensais à la démone. Elle était pourtant forte... Incompréhension. Questions. Tant de choses circulaient dans ma tête que je me rebranchais sur la conversation des deux hommes.

" Mademoiselle, veillez nous accompagner. Wang, emmene la. "

Il s'approcha de moi. Je me débattais. Je n'irai pas avec lui ! Je ne le connais même pas ! Je ne fais confiance à personne alors pourquoi devrais-je le faire à Wang ? Il me saisit assez brusquement le bras. Il serra sa prise, je ne pu rien y faire. C'est que ça faisait mal. Nous disparûmes dans un éclat de fumée. Puis s'ensuivit une 'téléportation' ou un truc du genre. Mes tripes au bord des lèvres. Les couleurs. Le bruit. Tout formaient un chaos. Puis ça s'arrêta. Une seconde, peut être deux. Nous étions dans une petite sale. La belle dame était allongé près d'un homme. Il la soignait. Elle était vraiment mal en point... Enfin ce que je pu voir parce que nous repartîmes aussi vite que nous étions arrivés. Dans un couloir. Beaucoup de monde. Le souffle coupé, je m'appuyais contre un mur, descendant doucement vers le sol. Un mouvement de trop et je rendrais ce qu'il me restait dans l'estomac. Tripes, intestins, foie... Tout ressortirait. Et tout ce monde... Je n'étais pas agoraphobe mais là. Il m'étouffait de leur regard.

" Elle encaisse vachement bien dites donc. "

-Qu'est que tu croyais ?'

Je sourit légèrement. Un de ces sourires en coin, sadiques. Je plongeais mon regard dans ses yeux, un air un peu hautain. En fait, j'aimais faire ma sale gosse. Me sentant un peu mieux, je scrutais cet étroit couloir. Une vingtaine d'homme attendait les résultats du 'guérisseur'. Pas de haine. Des regards discrets, sans émotions que je puisse décrire ici. Pour autant, une ambiance joyeuse régnait. C'était pourtant bizn une des leurs qui venait de ce faire péter la tête. Soudain, l'homme sortit de la pièce, nous indiquant à tous qu'elle s'était réveillé. Faible mais en vie. J'aurais donc le droit à mon procès. Wang vint me chercher, il m'emmenait avec son boss voir la malade. Elle lui dirait certainement que je n'y était pour rien. Enfin j'espérais.
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyLun 25 Juil 2011 - 1:05

Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement. Des formes qui s’étirent autour de moi, s’enroulent autour de moi dans un étrange ballet que mon esprit embrumé peine à comprendre. Mon corps à vif refuse de bouger, m’enchaînant dans cette souffrance qui le parcourt. Je tente en vain de bouger une main afin d’attraper la brume étrange qui glisse contre moi, mais une poigne de fer me retient prisonnière. A moins que je ne sois tout simplement trop lourde pour bouger ?

Je l’ignore. Tout se mélange. En face de moi, une paire d’yeux oppressante. Je sais qu’ils en ont après moi. Je sais qu’ils m’observent, qu’ils me scrutent. Cette sensation me dérange et me donne envie de fuir. Elle m’affole. Je dois m’activer. Je dois m’éloigner, pourtant, mon corps demeure inerte, sourd à mes appels. La gangue d’immobilité se referme autour de moi. Je l’extériorise par un cri qui s’échappe de mes lèvres…

Avant d’ouvrir les yeux sur l’homme penché au dessus de moi. Ma première réaction consiste à vouloir l’étrangler, mais mon bras réagit avec une lenteur telle qu’il m’attrape délicatement le poignet avant de le reposer le long de mon flanc avec douceur.

« Doucement Ambre, je suis un ami. »

Le prénom me calme immédiatement. Seul Vakarian et ses hommes m’appellent ainsi, je dois être en territoire allié.

Ma tête se pose de nouveau contre les oreillers tandis que je scrute Merrick qui s’était déjà occupé de moi auparavant. A voir la fatigue qui se lit sur ses traits, prendre soin de ma personne a du être éprouvant… Le tueur !

Les images de la soirée me reviennent en mémoire d’un coup, me donnant une envie de me lever dans une soudaine impulsion, réprimée là aussi par mon soigneur dans un soupir.

« Ambre, vous êtes vraiment une patiente insupportable. Je vais dire au patron que je ne veux plus m’occuper de vous. »

Dans une maigre tentative pour répondre à sa rebuffade, je lui fais un sourire charmeur qui n’est pas totalement dépourvu d’effet me rendais-je vite compte. Pour cacher son trouble, il se lève vers la porte. J’avise alors que je suis entièrement nue, recouverte de quelques bandages, mais surtout, que mon tatouage est parfaitement visible.

« Merrick ! Pas un mot là-dessus ! »

Je désigne la marque sombre sur ma peau. L’instant de flottement qui se lit sur son visage m’indique qu’il l’avait effectivement repérée et comptais justement en aviser Vakarian. Quant à savoir s’il suivra ma demande, c’est une autre histoire. La particularité du tatouage n’a pas du lui échapper. Ce petit plaisantin a du décider de se balader un peu pour s’éloigner des mains de l’homme…

Le temps qu’il sorte dans le couloir, j’ai déjà recouvert mon corps du drap. Après plus de deux cent ans, la décence ne fait plus vraiment partie de mes préoccupations, d’autant que je suis parfaitement consciente que je suis plutôt attrayante à regarder.

Toutefois, les longues marques qui zèbrent mon corps ne me plaisent pas du tout, de même que les divers bandages, signes de ma faiblesse, et je tiens à garder l’image de mon domaine privée. Si Merrick m’en offre la possibilité…

Alors, un peu de décence sera de mise ce soir, et même si le drap blanc ne m’offrira pas un masque complet aux yeux des nouveaux arrivants, il suffira pour le moment. Merrick semble m’avoir fait un peu de toilette, mais je sens le bandage le long de ma gorge poisseux sous mes doigts fatigués. Foutue Ebène, ce n’est pas près de cicatriser à cause d’elle !

A son évocation, je me demande vaguement où elle peut être, de même que ma Neigeuse et les avise dans un coin de la pièce. Si on cherche à me tuer maintenant, je suis morte. Et si Vakarian était lui aussi payé par ma famille ? Il n’aurait qu’à me cueillir dans mon lit. Rien de plus simple que d’assassiner une blessée…

Lorsqu’il entre dans la pièce, je me tends un instant, avant de me souvenir des griefs que j’avais à son encontre en avisant la silhouette plus menue qui le suit. Elle ici ?! La colère grimpe en moi, froide et ravageuse. Je me sens terriblement faible, mais je m’étais promis de leur faire comprendre mon mécontentement.

Je tente alors de me relever malgré le regard immédiatement désapprobateur de mon soigneur, et, à demi-assise sur les oreillers, une main tenant le drap contre ma poitrine, je pointe un doigt accusateur vers le patron alors que je sens son inquiétude à mon égard en voyant mon état. Je ne lui laisse pourtant pas le temps de s’en enquérir. La douleur qui me traverse alors que je m’énerve alimente mon ire.

« Vakarian ! »

Ma voix s’éraille sur la dernière syllabe plus criée que prononcée. Je reprends mon souffle rapidement, écartant d’un revers de la main les tentatives adverses pour en placer une. Je plonge mon regard translucide dans celui du patron. Une nouvelle tirade haineuse glisse entre mes dents.

« Vous êtes un crétin irresponsable ! Suivre cette gamine dans une ruelle sans escorte, sans garantie, mais vous avez perdu la raison ?! Et s’il vous était arrivé quelque chose ? Si elle avait voulu se venger de toutes vos provocations ? Si elle… »

La fin de ma colère se noie dans une toux qui me broie les poumons et me lacère les entrailles. Ma main libre se porte devant mes lèvres, récoltant quelques gouttes de sang qui s’échappent de mon intérieur fatigué. Merrick se place immédiatement à mes côtés pour tenter d’apaiser le feu qui brûle tout mon corps avec un soupir désapprobateur, mais déjà, la douleur s’est calmée et me permet de reprendre un peu mon souffle.

Le mutisme s’est installé dans la pièce suite à mon emportement, me laissant le temps de placer la dernière chose que j’ai à dire. Je suis redevenue sereine en apparence, mais l’acidité qui perce chacune de mes paroles dément cette possibilité.

« Quant à mon état actuel, ne vous inquiétez pas pour vous, vous n’en étiez nullement la cible. C’était purement personnel, vous ne craignez rien, vous pouvez dormir tranquille. Maintenant que vous êtes rassuré sur ma santé et la vôtre, je crois que nous avons fait le tour. »

Merrick récrimine contre mon inconscience et tente tant bien que mal de me forcer à me recoucher et à ne plus bouger. Vidée par ce dernier assaut, je m’abandonne à ses soins, consciente qu’il ne sert à rien d’empirer les choses. J’ai dit ce que j’avais sur le cœur, cela suffit pour le moment. Mon regard clair ne quitte pourtant pas le patron, empli de tout mon ressenti.

Je n’ai toutefois plus le courage de me battre. Plus la force surtout. Une main curieuse parcourt mon corps, m’indiquant que mes plaies se sont rouvertes et ont réduit les bandages à l’état de loques imbibées. Foutue famille !
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Franz Vakarian



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Franz Vakarian
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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyMar 26 Juil 2011 - 23:53

Me laissa la démone cracher et l'accuser, très patient, l'invitant à continuer. Une fois qu'elle termina, il prit la parole.



" C'est bon ? Rien de plus ? "



Il cligna des yeux. Il commencait à être fatigué.



" C'est très gentil de vous soucier de ma sécurité, c'est votre métier après tout, mais voyez vous, je ne vais pas courir dans toute la ville pour vous retrouver alors que vous vous êtes éloignée volontairement. Ne reportez pas votre faute sur les autres. D'autant que mes hommes ont été très gentils de vous ramener. D'après ce qu'on m'a raconté de vos démélés avec vos nouveaux compagnons, ils auraient très bien pu vous laisser ici. "



Il se pinca les yeux. Il commencait à être vraiment fatigué.



" Quoi qu'il en soit... je pense que l'affaire est réglée. Nous partirons demain matin de cette ville, une fois les dernières formalitées réglées (il regarda Camelle de manière explicite ). "



Merrick se leva, et regarda Franz dans les yeux.



" Chef, dans son état... "



" Quel état ? Elle vient de me dire qu'il n'y avait pas à s'inquiéter. A moins que mademoiselle ait besoin de rester deux semaines en ville le temps qu'on attende sa guérison ? (il mit Merrick et Melpomène au défi de dire "oui" ). "



Il se tourna rapidement vers Camelle, qui semblait s'ennuyer un peu.



" Désolé de vous infliger cela. Vous pouvez partir si vous le souhaitez, demandez à Wang de vous emmener. "



" Je suis pas un cocher qui emmene les gens sur commande... " protesta Wang en froncant les sourcils. Sans toutefois refuser. Il râlait plus sur la forme que le fond. Il tendit son bras vers Camelle. " Quand vous voulez. "



Franz se dirigea vers la porte. Il claqua les mains de Merrick et de Wang, paume contre paume, et fit un léger salut de la tête à une Melpomène furieuse et même un petit sourire pour Camelle.



" Sur ce, bonne nuit. A demain Ambre, et adieu mademoiselle Camelle. "



Il sorti de la pièce, fermant la porte derrière lui.
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Camelle Elwhang

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Camelle Elwhang
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Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyJeu 28 Juil 2011 - 15:23

Bon et bien, le temps des au revoir avait sonné. Je n'étais pas forte pour ça. D'autant plus vu ce qu'il venait se passer. Melpomène venait de remonter les bretelles de son patron qui, comment dire, n'en avait strictement rien à faire ? Toujours aussi sûr de lui décidément. Il faudrait qu'un jour quelqu'un lui ferme son clapet pour de bon. Mais personne ne veux s'attaquer au monstre Vakarian. Tant pis.

" Quoi qu'il en soit... je pense que l'affaire est réglée. Nous
partirons demain matin de cette ville, une fois les dernières formalités réglées'


'Bien, soit. Les...personnes viendront aux aurores de manière à emporter leurs dues. Sachez qu'au moindre problème, je ne serais pas loin et vous remettre le pied dans le nez ne me dérange pas.'


J'avais faillit dire les rebelles. Bien que les hommes de main de cet homme y soient totalement dévoués, je ne prendrais pas le risque de révéler le fond de notre affaire douteuse. Il demanda à Wang de me ramener. C'était gentil de sa part même si j'aurais aimé marcher. Tant pis, on ne décline pas l'offre d'un négociateur. Il m 'esquissa un sourire après avoir fait une tape amical à ses hommes ici présents. Je lui retournais la politesse d'un regard brillant sans toutefois changer d'expression faciale. Comme dit précédemment, j'avais des convictions et je m'y tenais.

-A dieux ? Je ne pense pas. Voyez vous, je pense que notre chemin se croisera de nouveaux un de ces jours. Après tout, nous sillonnons tout deux cette Terre alors, ce sera facile avec un peu de chance.'

Terre. J'appuyais ce terme car, lui comme moi, savons très bien que celle ci recèle de nombreux trésors, et surtout quelques surprises. Que ce soit sur feleth ou dans le vein, nous nous reverrons, j'en étais persuadé. Il ne réagit pas et sortit. Alors, que Wang s'impatientait, ma dernière phrase fut pour la démone.

-Je te suis infiniment reconnaissante d'avoir fait ce que je t'avais demandé dans le ruelle. J'espère que tu te remettras vite. Et tu sais, je pense que tu parviendras à faire ce que tu veux. Au revoir Ambre.'


Un regard consentit à Wang et nous disparûmes dans un nuage.

Au revoir, le Monde est bien petit mes amis.
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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] - Page 2 EmptyLun 8 Aoû 2011 - 2:40

Comment ose-t-il ? Comment peut-il m’accuser ainsi ?

La colère que je croyais calmée s’alimente de nouveau de ses provocations, mais je me décide pour le silence, le regardant néanmoins d’une façon non équivoque. Ma morgue est évidente, seul l’honneur Seïrdan m’empêche de me lever immédiatement pour lui annoncer ma démission. Ainsi que mon évidente faiblesse physique.

Finalement, tout le monde s’éloigne. Un dernier message de soutien de la gamine. Se pourrait-elle qu’elle soit plus intéressante que prévu finalement ? Peu importe pour le moment. Mon ire demeure. Prête à frapper quiconque aura l’idée plutôt stupide de l’agacer.

Le patron a quitté la pièce par la porte, la demoiselle a disparu avec Wang. Merrick seul reste à mes côtés, m’aidant à me placer de nouveau de façon convenable dans le lit. Il soupire devant l’étendue des dégâts et entreprend de me débarrasser des bandages existants pour les remplacer.

En découvrant la plaie dans un état toujours aussi sanguinolent, il fronce les sourcils, tentant une nouvelle fois un sort de soin qui s’avère tout aussi inefficace que les précédents.

« Inutile Merrick. L’Ebène est une lame vicieuse, vous ne parviendrez pas à faire cicatriser tout ceci avant quelques jours je le crains. D’ici là… Je ferai avec. »

Il me lance un coup d’œil avant de se remettre au travail, pansant délicatement les plaies jusqu’à arriver à ma hanche. A l’approche de ses doigts, nous voyons distinctement tous deux l’encre s’agiter et glisser sous ma peau pour s’en éloigner. Je sens la question qui brûle ses lèvres. Il finit par se lancer.

« Qu’est-ce que c’est Ambre ? Qu’est-ce que vous êtes ? »

Je le regarde avec un sourire triste. Que répondre à ça ? Je ne peux rien lui révéler, c’est certain. Mais en ce cas ?

« Il y a des choses qu’il vaut mieux ignore. Vakarian est au courant de tous les détails qui pourraient l’intéresser. Quant à ça… disons que c’est la marque de mon appartenance à ma famille. Une petite représentation de mon domaine. Assez repoussant n’est-il pas ? »

Je réprime un rire en voyant le frisson qui le parcourt. Le château n’est pas vraiment beau. Il est fascinant, terriblement attirant en ce qui concerne les Ambriens, mais les autres ont du mal à saisir ce concept. Un regard complice ainsi qu’un air de croque-mitaine.

« Il paraitrait même que certains néophytes y pénétrant ont fini croqués par les murs, mais j’en doute fort, je n’ai jamais retrouvé un seul ossement… »

Voyant son regard effaré, j’éclate de rire, ce qui me cause une nouvelle toux. Merrick me morigène immédiatement, pestant contre tant d’inconscience. Il n’est plus tout à fait à l’aise, je le sens bien. Il termine rapidement son travail, me couve une dernière fois du regard du soigneur pour son patient et quitte la pièce, me laissant seule face à ma propre rancœur.

Désormais que faire ? Rompre mon contrat pour retourner vaquer à mes futiles quêtes de sang ? Bien morne, mais je ne suis pas un chien bon sang ! Je ne me plie pas sagement aux ordres du Seigneur sans exprimer ma volonté.

Il me faut réfléchir. Pour le moment, je ne peux rien faire, mais si quoi que ce soit m’apparait désastreux, je plierai bagage. Je suis insaisissable. Nul serment ne me lie actuellement. Quant à mon honneur qui pourrait s’avérer bafoué… Il n’en serait rien à mes yeux, et ma famille veut de toute façon déjà planter ma tête au bout d’une pique. Peu importe par conséquent.

Le sommeil déjà m’emporte, mais je suis bien loin de ses considérations. L’avenir me réservera le choix à faire. On ne contrarie pas une démone sans craindre les représailles.
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