Nom : Agalzebath.
Prénom : Talyrn.
Rang : Le manieur de Parques.
 
Âge : Talyrn a 215 ans (et demi). Il a toutefois, sous sa forme humaine, l’apparence d’un jeune homme qui entre dans la trentaine. Il commence à trouver la vie lassante.
Sexe : Masculin, selon toute probabilité.
 
Race : Démon commun. Il a toutefois des crises, qui peuvent prêter à confusion : certains peuvent croire qu'il s'agit d'un Faux parleur alors qu'il n'en est rien. Ses crises le font se transformer en démon sanguinaire, quand il entend le mot "augure" ou bien qu'il est trop épuisé lors d'un combat.


Classe : Modeleur de réalité : Talyrn a la faculté d’influencer sur le monde réel. Il s’agit là d’un lien plus poussé entre la magie abstraite des illusionnistes et les pouvoirs concrets des sorciers, par exemple. Les illusions que provoque Talyrn ont un réel impact sur la réalité. On le dit donc modeleur de réalité, puisqu’il la transforme, du moins pour un temps. Il pourra par exemple faire pousser des ronces sur le corps de quelqu’un pour ainsi le taillader de manière concrète, de vraies plaies lacérant le malheureux, parfois jusqu’à le tuer. C'est donc un hybride sorcier-illusionniste bien qu'il soit moins spécialisé dans chacune de ses deux classes. En fait, il se sert du pouvoir du sorcier pour matérialiser ses illusions et inluencer de manière concrète la réalité dans un espace restreint et pour une durée limitée.
Métier : Traqueur / bourreau / tortureur.
Croyances : Il s’intéresse à toutes les divinités, mais ne croit en aucune d’entre elles.
Groupe : Solitaire. Pour le moment.
 
Équipement : Aucun si ce ne sont que deux lames noires dont il se sert à l'occasion sans toutefois bien savoir les utiliser. Elles ont le mérite d'être bien aiguisées mais s'usent avec le temps.


Talents de combat physique : Talyrn est un être plutôt frêle, sous sa forme humaine. Ce pourquoi il n’aura pas comme particularité d’être très résistant. Il ne résistera pas longtemps à un acharnement physique trop dense, et sera blessé facilement. Ses parades et répliques ne sont pas fructueuses, en revanche il est doté d'une capacité d'esquive plutôt bonne. Ainsi il évitera rapidement la plupart des coups qu'il est capable de voir venir, tels des tires de flèches ou de carreaux. Au corps à corps, c'est une autre histoire ...
Cela n’arrive pas souvent et Talyrn préfère ne pas y avoir recours, mais s’il le faut, il est capable de reprendre sa forme démoniaque. Dans ce cas de figure, sa résistance physique augmente avec le gonflement de ses muscles et l’excroissance de ses os. Il est moins rapide dans ses déplacements, et moins agile, mais s’il est suffisamment près de son adversaire il pourra le contenir au corps au corps sans problème, jusqu’à l’immobiliser avec une paire de ses bras, et le briser de l’autre. Il sera en effet doté de trois paires de bras sous forme démoniaque.


Talents de magie : Talyrn est un être extrêmement craintif. En effet, il possède un don tout à fait remarquable, celui de transfigurer momentanément la réalité, pourtant il n’use de ce pouvoir que très rarement. Car le revers de la médaille consiste à ce qu’il en subisse des conséquences physiques. L’utilisation de ses pouvoirs lui demande une concentration folle. Plus il fera durer ses sorts, plus son physique en subira les méfaits. Car plus son sort est actif, plus sa peau se désagrège, trahissant sa nature démoniaque. Des fissures, ou des plaies, noires comme les ténèbres, lui strient alors le visage. Talyrn ne soit en aucun cas que cela n’arrive. Car si cela devait devenir trop visible, il serait démasqué. Bien sûr les habitants de Feleth ne savent pas que les démons existent, mais ils se douteraient de suite que Talyrn n’est pas humain. De plus, cette condition physique le mène, si aggravée, au bord de la transformation. Alors Talyrn reprendra sa forme démoniaque et le concernant, il en a autant honte que peur, ce pourquoi il fera tout pour éviter de pousser son talent jusqu’à ce stade. Voici ce qu’il y a à savoir sur les limites de son pouvoir, qui n’en sont pas vraiment. En fait Talyrn n’utilise jamais le plein potentiel de son pouvoir.
Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que Talyrn use de son pouvoir par sa simple pensée, et cela lui demande beaucoup de concentration. Durant l’utilisation de ses pouvoirs, il perd donc en réflexes, il est vulnérable et ne peut se concentrer que sur une population retreinte lorsqu’il use de son plein potentiel. Il y a plusieurs stades dans les talents magiques de Talyrn.
Stade 1, l’art des illusions : Il peut changer le sens de l’orientation de sa cible, lui faire passer un mensonge pour la vérité, le pousser à voir des choses inexistantes, lui faire avoir des hallucinations ou bien même le pousser à commettre des actes contre sa volonté. A ce stade, Talyrn n’use pas beaucoup de sa concentration, il s’agit plus d’un jeu pour lui. Sa condition physique se désagrège très lentement. Ces pouvoirs fonctionnent sur les humains médiocres à la perfection, mais il n’en est pas de même sur les anges et les démons. Bien souvent, pour arriver à faire fonctionner son don sur ces derniers, il se doit de passer au stade 2. En effet, les êtres dotés d’un fort potentiel magique ou d’une résistance psychique élevée sont moins sensibles à ce genre d’illusions.
Stade 2, les perceptions se brouillent, les sensations sont vraies : Talyrn est très concentré, ses réflexes diminuent mais son pouvoir est plus efficace. Il peut affiner ses illusions pour qu’elles paraissent vraies à ces cibles, à coup sûr. Et cela va avec les sensations ressenties. L’illusion commence à se brouiller avec la réalité. En effet, si Talyrn choisit de faire croire qu’une pluie de poignard s’abat sur le corps de sa cible, celle-ci ressentira une douleur conséquente et due aussi au fait que, des plaies réelles s’ouvrent sur son corps, alors qu’il ne pleut bien sûr pas des poignards. Mais pour sa cible, ce sera tout comme. Là, Talyrn peut agir sur les anges et les démons avec plus d’efficacité, bien que toujours moins que sur un humain médiocre. L’illusion étant d’autant plus réelle, elle est difficile à annuler, bien que ses effets puissent être diminués. Talyrn à sa peau qui commence à se lacérer. Il commence aussi à avoir peur, la peur le menant souvent à devenir sauvage et incontrôlé par lui-même.
Stade 3, frontière brisée : L’illusion n’en est plus une. C’est la réalité. Si Talyrn décide qu’une pluie de poignards s’abat sur sa cible, cela sera réel. De vrais poignards tomberont du ciel et l’effet sera d’autant plus vrai que mortel. Du moins sur un certain périmètre et pour une certaine durée. Talyrn est au summum de sa puissance. Il devra toutefois être immobile et sa concentration ne pas chanceler. Son corps se désagrège et devient de plus en plus monstrueux. Tous les êtres humains, démons ou ange, sont sûrs d’être en danger plus que jamais auparavant. Toutefois, il faut noter que ce pouvoir a un champ d'action très limité dans le temps et dans l'espace, cela a pour effet de l'épuiser considérablement. Ce pourquoi si Talyrn arrive dans cet état, à ce stade, il ne sera capable que d'utiliser seulement deux ou trois fois ses pouvoirs décuplés. Sur les anges, les démons, certains humains résistants (et donc, sur les joueurs) Talyrn ne pourra sans doute pas réussir à tuer, son pouvoir étant amoindri en fonction de son adversaire. Gardons tout de même à l'esprit que Talyrn fera tout pour éliminer ses adversaires avant d'arriver au stade 3, car cela signifie pour lui la perte de sa couverture lors de ses complots mais aussi la prochaine transformation en démon, ce qu'il veut éviter puisqu'il a honte de sa nature démoniaque et qu'elle est tout autant dangereuse pour lui que pour ses ennemis. Ce stade, ainsi que le prochain, sont donc détaillés en tant qu'annexe, pour que vous sachiez que c'est possible. Mais il est fortement probable que vous n'ailliez jamais à voir Talyrn aller jusque là. Talyrn n'est donc dangereux pour vous qu'au stade 1 et 2, surtout, car ses pouvoirs y sont moins limités dans le temps et un peu moins fatigants, il aura donc le temps de s'acharner avec des sorts moindres mais d'autant plus dangereux du fait de leur nombre.
Stade ultime - Le pouvoir des Parques. Il se transforme en démon (CF talents de combat physique) Tel est l’ultime pouvoir de Talyrn. Dans son existence, il ne s’en est servi qu’une seule fois. Il s’agit d’une entité qu’il ne peut pas contrôler, mais que lui seul peut invoquer. Cette entité démoniaque inconnue et non répertoriée prend la forme de trois sœurs : les Parques. Elles apparaissent au-dessus la cible, sous forme semi-matérielle, et lui implante un fil qu’elles sont trois à tisser entre leurs doigts. Ce fil, à peine visible, de matière magique obscure, immobilise la cible jusqu’à la résolution de son sort, celui que les Parques infligent de manière aléatoires. Une fois l’adversaire prisonnier de ce fil de magie, trois choses peuvent lui arriver :
L’une des trois Parques coupe le fil. Dans ce seul cas de figure, la cible meure. S’il s’agit d’une cible résistante, les dégâts sont moindres mais dramatiques tout de même.
L’une des trois Parques met fin à l’invocation et fait perdre 99% de la vie de "l’invocateur", Talyrn.
Il ne se passe rien jusqu’à la résolution de l’invocation.
Ce sort, s’il y a plusieurs cibles, s’adapte en fonction. C’est-à-dire que chacune des cibles est prise dans un fil, et que l’une des trois choses qui peuvent lui arriver se détermine de façon tout aussi aléatoire mais indépendante quant aux autres résultats obtenus pour les autres cibles.
A savoir que Talyrn préfère NE JAMAIS en arriver là, soyez donc en paix. De plus, si cela devait arriver, vous auriez des chances de vous en tirer puisque sa capacité à utiliser ce sort ultime est aléatoire. En effet, quand Talyrn se transforme en démon, il a 50% de chances seulement d’être assez lucide. Sinon, c’est une bête sauvage et il perdra tout pouvoir sauf celui d’être le plus dangereux adversaire au corps à corps.
Suite à l’invocation des trois Parques, Talyrn ne peut plus rien exécuter comme sort. Il est épuisé et reprend forme humaine.
Note : Le pouvoir des Parques tue à coup sûr la plupart des êtres. Pour les démons, anges, archimages et tout le bataclan, l’effet n’est pas de les tuer mais de gravement les affaiblir sur tous les plans physique, mentale et magique.


Ses points faibles : Personne ne peut surprendre Talyrn, il est trop méfiant. Il n’y a que deux façon de le vaincre. La première consiste à résister à ses attaques jusqu’à ce qu’il se transforme en démon. De là, il n’y aura plus qu’une chose à faire : utiliser contre lui des attaques à base de feu. Cet élément brûle sa peau de démon et lui fait perdre toute son endurance et sa résistance. Autrement dit, son bonus de résistance devient s’annule et il est ensuite plus facile de le blesser plus ou moins mortellement. Le feu a également pour particularité de rendre fou de terreur Talyrn. Lui rappelant de très sombres souvenirs, il perdra tous ses moyens face au feu, sa concentration sera perturbée, ses sorts aussi, ainsi que ses réflexes. Il en va de même sous forme humaine.
La deuxième manière consiste à le piégé à son propre jeu : les illusions. Le plus dangereux adversaire que Talyrn pourrait avoir à affronter serait un autre illusionniste. Il est effet habitué à transformé la réalité, et ne se soucie jamais de savoir si ce qu’il prend pour la réalité est une illusion ou non. Ce pourquoi, pensant transformé la réalité alors qu’il est déjà victime d’une illusion pourrait lui faire croire que ses dons le quittent, et ainsi le déstabiliser fortement.


Talents divers : Talyrn, sous forme humaine, est doté d’un charme tout à fait particulier. Mais il n’en profite que pour de rares occasions. Il est capable, simplement, de dresser les animaux mieux que quiconque et ce sous forme humaine ou démoniaque.


Pouvoirs particuliers : Le pouvoir des Parques n’est spécifique qu’à lui et en fait un personnage unique. C’est un démon donc il peut invoquer une faille lui permettant de rejoindre soit le Vein soit le Feleth.
 
Apparence physique : Sous forme humaine, Talyrn n’a qu’une forme physique mais peut faire croire en une autre (CF ses capacités magiques). Il s’agit donc d’un être humain de taille moyenne, plutôt élancé mais assez frêle. Il se tient droit. Sa peau est pâle et de couleur étrange, un mélange de blanc cendreux et de bleu ternis. Par endroit, c’est comme si sa peau se décollait, des fissures sombres se forment et des cicatrices s’ouvrent par moment. Il essaye, toutefois, de toujours les camoufler. Dans ses déplacement, Talyrn est toujours très à l’aise, il marche vite, ne trébuche pas, est doté de bons réflexes et de manières toujours très courtoises faisant oublier les dérangeants détails de son anatomie. Ses cheveux sont blancs, sales, mis-longs et désordonnées le plus souvent. Ils masquent le haut de son crâne et assombrissent son regard déjà noir à la base. En parlant de ce dernier, étant composé d’yeux bleus-gris tellement clairs qu’on pourrait ne pas s’apercevoir qu’ils sont colorés, il changeait très souvent et témoignait du tempérament bipolaire du démon. En effet, en fonction des personnes auxquels il avait affaire et en fonction des situations, Talyrn pouvait passer d’un regard froid et distant à un regard chaleureux et bienveillant, ou bien l’inverse. Aussi n’était-il pas révélateur de son humeur, car il savait jouer l’acteur parfaitement, et ainsi masquer ses pensées véritables. Son nez était droit et élégant, ni trop long ni trop court, et déposait une ombre sur le haut de ses lèvres fines et pâles, qui cachaient ses dents décalées, sales et formes et tailles différentes.
Sa mâchoire était peu carrée, ce qui le rajeunissait davantage. Et ce n’était pas pour lui déplaire, vu son âge … D’ailleurs son âge n’entachait pas son physique. Il semblait avoir trente ans et de manière générale, agissait comme si.
 
Caractère, personnalité : Quel caractère étrange et changeant que celui de Talyrn … Personne ne sait jamais de manière précise ce qu’il pense ou ressent, mais beaucoup pensent avoir une idée, bien que celle-ci ne soit jamais exacte puisque Talyrn s’arrangeait toujours pour donner des impressions. Parfois, il se demande lui-même ce qu’il est vraiment entrain de penser. C’est l’aspect dérangeant de sa personnalité. Le démon prenait toujours garde à ne jamais laisser s’échapper le moindre indice quant à ses intentions. Ceux qui voyaient clair en son jeu perdaient ainsi toute confiance en lui et s’en méfiait. Ils avaient raison, car Talyrn n’est pas un personnage bienveillant. Il ne veut que le mal de son entourage, mais pas parce qu’il déteste ceux avec qui il vit, juste parce que ça l’amuse de les faire souffrir. Avec plus de deux cents ans d’activité entre le monde de Feleth et le monde du dessous, on pourrait croire que Talyrn s’est endurcit ou bien assagit et ce n’est le cas que pour ce dernier terme. En effet, le démon a gagné en sagesse et en expérience. Il n’est plus, comme dans ses fraîches années, du genre à foncer tête baissée. Non, il est devenu un être réfléchi et sensé. Toutefois, il n’a pas perdu son côté joueur. Bien qu’il ait vieilli, c’est toujours avec un certain plaisir qu’il observe les choses changer, ce qui lui permet toujours de se livrer à de nouvelles expériences. Ce que redoute le plus Talyrn, c’est de s’ennuyer. Ses jeux ont évolué, il ne s’agissait plus pour lui de tuer de manière brutale n’importe quel voyageur égaré, ou de les torturer en se délectant de la douce mélodie de leurs cris d’agonie. Après-en, Talyrn jouait à d’autres jeux. Des jeux politiques, le plus souvent. Il aimait débarquer dans une ville, s’immiscer comme conseiller auprès des dirigeants pour ensuite dicter ses propres règles et briser des systèmes. Il aimait voir régner le chaos, et en être la cause sans que personne ne sache qui il est. Il ne laisse jamais de témoin ou de survivants à ces jeux macabres, car il ne veut pas bénéficier d’une réputation qui le priverait de ses futurs jouets.
En ce qui concerne les cultes et les religions, Talyrn ne croit en rien mais se plaît à examiner jusqu’où la foi de certains s’étend, et en vérifier les limites.
Talyrn, en plus d’être joueur et de ne jamais désirer l’inactivité ou le repos, est un personnage à la psychologie plus profonde … Il rêve. Oui, il rêve et c’est un démon. Depuis toujours, il regrette sa condition de démon et rêve d’ailleurs. C’est ce qui le conduit à aspirer au mode de vie des humains, qu’il observe et imite. Mais pour lui, il n’y a rien de plus laid et disgracieux qu’un démon. Il a honte d’être l’ignoble créature en laquelle il se transforme en certaines occasions. Il a toujours rêvé d’être un ange, d’accéder à ce modèle idéal qui règne dans le royaume des cieux. Généralement, Talyrn se plaît à faire tomber en disgrâce les plus grands de ces mondes. Mais s’il pouvait atteindre le Ciel, alors jamais plus il ne s’abonnerait à ses sombres activités.
 
Histoire : Talyrn est né dans le Vein de parents démons. Et depuis sa naissance, les démons et le Vein lui-même l’ont toujours dégouté. Quand il entendit parler d’anges et d’autres mondes, il n’aspira qu’à quitter le monde du dessous pour les rejoindre. Jeune, il ne savait pas comment généré des failles pour rejoindre le Feleth, alors il tenta d’accéder à la forêt des Songes. Il n’y avait aucun chemin permettant de s’y rendre, il fallait errer. Et au bout de 2 ans d’errance dans les contrées changeantes du Vein, Talyrn pénétra dans la forêt. A peine rentré la sortie s’était évanouie. Il continua à marcher, durant de longues heures, voyant son corps de démon muter une nouvelle fois, cette fois-ci définitive. L’essence du Vein, celle du Chaos et de la magie à l’état pure hantait ces lieux maudits. Quatre autres bras lui poussèrent sur les omoplates et des excroissances osseuses lui déformèrent le torse, le lacérant de toute part, le rendant difforme et d’autant plus monstrueux. Bien vite, il commença à entendre des voix … Elles provenaient de partout et de nulle part à la fois. Talyrn sursautait à chaque fois qu’il les entendait. Nous sommes les augures … disaient les voix. Et aussi tôt de petites voix aigues répétaient cette phrases. Il n’y a pas d’échappatoire … répétaient-elles. Aucun échappatoire … Vous êtes condamné … Nous sommes condamnés … Et à chaque fois que les voix retentissaient, Talyrn souffrait. Comme si son corps était lacéré de l’intérieure, comme si son crâne allait se fissurer. Nous ne deviendrons pas anges … Nous sommes perdus … Nous sommes condamnés …
Alors que Talyrn agonisait à moitié enfoncé dans le sol de ronces de la forêt, il fut brutalement parcouru de frissons électrisant, et tous les muscles de son corps se contractèrent brusquement. C’est très certainement à ce moment précis que Talyrn vit muter ses gènes pour y voir s’activer ses talents magiques, enfouis depuis toujours au plus profond de son être, et que ce premier voyage au travers de la faille réveilla brutalement. L’instant d’après, il se retrouvait recroquevillé sur le sol cendreux d’un village humain. Il était dans le Feleth. Il l’avait donc trouvé, cette faille. A peine fut-il relevé, des cris retentirent.
- Un démon !
- Aux armes !
Et Talyrn se retrouva assaillit de toutes parts de créatures qui ne lui ressemblaient pas, comme des clones avec deux bras et de jambes, le visage pâle et des rictus mauvais au visage. Le démon se redressa et hurla pour les faire fuir, montrant ses rangées de dents aiguisées. Mais les humains lui jetaient des cailloux, des torches enflammées et des flèches aux bouts pointus. Le corps de Talyrn était à nouveau meurtri, on le blessait encore. Alors le démon prit part à son premier accès de démence aveugle, et réalisa son premier massacre. Alors qu’il avait réduit le village en cendres, et saigné tous ses habitants, il régressa. Son corps rapetissa, ses membres se rétractèrent. Il avait touché une peau humaine, et il en prenait forme. Au début dégouté, par la suite séduit, Talyrn devient humain. Son corps ne le faisait plus souffrir. Il apprit les années suivantes à vivre parmi les hommes, à oublier son enfance dans le Vein, à vivre sans souffrir mais toujours au milieu de la sauvagerie des humains. Même eux s’entre-tuaient. Ils ne valaient pas mieux que les créatures qu’il a connu dans le Vein. Il apprit donc à se méfier de ces créatures qui se disaient civilisées, et ses découvrit peu à peu comme un don pour les commander. Ses cordes vocales avaient subies des transformations avec les meurtrissures de son corps dans le Vein, et il pouvait se faire obéir des hommes, des animaux et des plantes. Juste en parlant, leur faire croire à des mensonges, les manipuler. Pour subvenir à ses besoins il entreprit alors de s’immiscer dans les affaires d’Etat et se fit conseillé auprès des Rois. Tout d’abord s’assurant un logement, de la nourriture et de l’or … Mais bien vite, il se rendit compte de ce qu’il pouvait accomplir en forçant son don. Il pouvait prendre la place des Rois, diriger des cités dans l’ombre, les faire se retourner les unes contre les autres. Il avait fait ça par plaisir, pour s’occuper, pour continuer à voir les autres souffrirent plutôt que lui-même. Plus tard, alors qu’il apprit à ses dépend que l’utilisation excessive de ses dons le transformait en démon ou lui faisait avoir des crises, il tenta de se canaliser, de trouver un autre passe-temps tout aussi intéressant mais moins demandant en concentration.
Alors il se fit traqueur assassin, pour agir et répondre à ses pulsions sans s’attirer les foudres de la foule, et en agissant légalement contre l’or et la protection qui lui permettait de survivre. Il s’agissait plus d’un détective en réalité. Il traquait ses cibles en récoltant des indices quant à leur localisation et à leur particularité. Il tuait aussi bien des humains que des démons, d’ailleurs.
Alors il se fit traqueur assassin, pour agir et répondre à ses pulsions sans s’attirer les foudres de la foule, et en agissant légalement contre l’or et la protection qui lui permettait de survivre. Il s’agissait plus d’un détective en réalité. Il traquait ses cibles en récoltant des indices quant à leur localisation et à leur particularité. Il tuait aussi bien des humains que des démons, d’ailleurs.
 
 
 
 
 
A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Tous les jours ou tous les deux jours, surtout pendant ces vacances. Si je dois m’absenter, vous serez tenu au courant.
 
Comment avez-vous découvert le forum ? Par pur hasard, en errant dans les sombres recoins du net.
 
Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Glauque, sombre. Cela colle parfaitement à l’ambiance qui règne et ce n’est pas pour me déplaire puisque cela faisait longtemps que je cherchais cet endroit où mon sombre RP pourrait s’épanouir. Il est extrêmement bien renseigné, tous les RP sont de qualité et je dois avouer que ça me met une boule au ventre (je vais devoir me surpasser, mais cela ne me déplaît pas de rechercher sans cesse l’excellence d’un RP qui saura vous plaire). Toutefois, il manque peut-être une illustration en haut du forum, je ne sais pas de laquelle il pourrait s’agir, mais je trouve que cela rendrait bien. Les petites illustrations à gauche des topic sont mignonnes.
 
 
 


La lune se dévoilait brillante au milieu des nuages cendreux qui couvraient le ciel de Feleth de leur sombre épaisseur. Crosvà, ce petit village retranché aux fins fonds des grandes étendues des plaines de Feleth, semblait dormir dans son lit de terres battues. Quelques lumières se devinaient dansantes au sein des habitations, mais aucune trace de vie ne semblait animer le village. Plus loin, bordant l’extrémité ouest des habitations, s’étendait un bois peuplés d’arbres immortels. Le léger bruissement des feuilles parvenait au village par la douce brise des plaines. Personne n’osait jamais s’aventurer ne serait-ce que jusqu’à la l’orée de cette forêt, pourtant, un chemin permettait d’y accéder. Et tout en haut de ce chemin, l’arpentant d’un pas léger, un homme sortait du bois. Il leva la tête, et s’aperçu que le ciel grondait.
Il va pleuvoir.
Et les gros nuages cédèrent. Une fine pluie commença à s’abattre sur les plaines, et à mouiller le sol de plus en plus boueux. Le sombre personnage se couvrit la tête de son capuchon et pressa le pas en direction des portes du village. De cette distance, et à supposer que quelqu’un ai eu l’idée d’y jeter un œil, on ne pouvait pas bien distinguer les traits de son anatomie. Il s’agissait d’une ombre qui s’avançait vers les habitations faiblement éclairées de Crosvà. Une fois arrivé à ses portes, l’homme se découvrit la tête et observa l’habitacle qui tenait lieu de poste de guet.
Vide. Ce n’est pas toutes les nuits qu’ils doivent recevoir de la visite de ce côté du village.
Il se décida tout de même à frapper aux deux grandes portes en bois qui lui faisaient obstacle, ne prêtant plus attention au poste délabré. Au bout de quelques secondes, quelqu’un vient stationner derrière la porte.
- Qui va là !
Le mystérieux individu arqua un sourcil.
- Bien le bonsoir, oui ! Je suis un voyageur égaré et je viens m’abriter dans votre village pour passer la nuit au sec !
Il entendit son interlocuteur cracher de l’autre côté de la porte.
- Comment qui nous cause l’étranger ! Pourquoi on te laisserait entrer ! Tu dois pas être net pour t’être aventuré dans la forêt !
L’étranger leva les yeux au ciel.
- Laissez-moi entrer et je payerais mon droit de refuge !
Il fit tinter sa bourse à sa ceinture, ce qui fit retentir le bruit de quelques pièces d‘or qui s’entrechoquaient.
La porte s’entre-ouvrit sur un homme trapu au visage peu aimable et à la dégaine peu soignée.
- C’est qu’il a des sous le bougre !
L’homme pénétra dans le village et sans prêter guerre plus d’attention au mécréant qui lui avait ouvert, lui jeta trois cailloux qu’il avait trouvés sur le chemin.
- Te voilà riche !
Le garde se rua sur les trois cailloux et les regarda comme s’il s’agissait de pierres précieuses, les yeux luisants d’avidité.
Le mystérieux individu erra quelques minutes dans la rue principale de Crosvà, avant de trouver un établissement à son goût, un peu en retrait des autres mais qui semblait animé. Sur l’enseigne qui virevoltait au vent, était inscris « Taverne des loups de mer ». Il y pénétra calmement et examina les lieux depuis le seuil.
Il semblait y avoir trois pièces ; une principale remplit de tables et de chaises en bois pourrit, peuplée d’une dizaine d’habitués rigolant entre eux et buvant certainement plus qu’ils ne devraient. Le brouhaha ambiant donna la migraine à l’étranger. Plus haut de deux marches s’étendait une seconde salle plus restreinte composée de banquettes et de tables de jeu plus larges et de meilleure qualité. Il ne fit que deviner la troisième pièce, qui devait être réservée au personnel, derrière un rideau près du comptoir.
- Qu’est-ce qu’il attend ?
Le tenancier fixait l’étranger du regard, tout en passant un essuie sur son comptoir. C’était un homme d’une quarantaine d’année, au visage aigri par l’âge et le travail, et au dos courbé sous l’effort. Bourru, il s’adressait à ses clients très franchement mais toujours amicalement. Dans un si petit village, il devait connaître tout le monde et même être le confident de la plupart de ses habitants. Le mystérieux voyageur qui jusque-là affichait une mine déphasée se retourna vers le tenancier et lui adressa le plus poli des sourires, se courbant légèrement pour le saluer. Ce dernier haussa les sourcils.
- Permettez, je suis nouveau dans le coin et cherche un endroit ou passer le reste de la nuit. Pourriez-vous m’aider ?
L’homme parlait de manière posée et aimable, il souriait à son interlocuteur.
- Vous êtes au bon endroit.
- C’est bien ce que je me disais !
L’individu ôta son lourd manteau e le jeta près d’un tabouret sur lequel il s’assit, au comptoir. Ainsi se dévoila ce mystérieux personnage. Un grand homme élancé et droit, à la carrure élégante et aux vêtements de qualité. Son visage n’exprimait rien d’autre qu’une impassibilité totale quand il s’adressait à son entourage autrement que pour lui soutirer des informations. La pâleur de sa peau ne frappa pas le tenancier, car ses cheveux mis-longs avaient pour effet de l’assombrirent en y projetant une ombre. Il regarda l’homme qui tenait la taverne et lui parla simplement.
- Une chope de bière l’ami.
Alors que le tenancier s’employait à le servir, Talyrn, car s’était son nom, se tourna vers la salle et observa ses occupants, bruyants, vulgaires, sales et saouls.
Quelle belle bande d’ivrognes.
Sa chope de bière lui fut servie, il se retourna.
- Dites-moi mon brave, mon accueil fut bien froid à mon arrivée en votre village, ne suis-je pas le premier étranger à vous rendre visite par ces temps-ci ?
Le tenancier ne regardait pas Talyrn, il essuyait ses verres avec un chiffon sale et lui répondit sans grand enthousiasme.
- Non vous n’êtes pas le seul. Il y a un type, pas loin, qui s’est ramené il y a quelques jours. Il a des chiens avec lui, des gros chiens. Il a élu domicile chez les Stornekrige et ne les quitte plus. C’est un bonhomme étrange, à ce qu’on raconte, il parle tout seul et agresse tous ceux qui l’approchent.
Talyrn commença à siroter sa boisson à la saveur fortement prononcée.
- Oh je vois, il sème quelque trouble dans les parages, ce … ?
- On connaît pas son nom, et je veux pas le savoir. L’homme se pencha pour se placer à la hauteur de Talyrn. Et si vous voulez un conseil, ne cherchez pas à savoir non plus. On apprécie pas les fouineurs ici.
Talyrn finit sa bière cul-sec et la reposa sur le comptoir.
- Exquise boisson que la vôtre mon brave ! Je ne souhaite pas vous déranger davantage, je me retire donc, et j’accepte avec plaisir que vous m’offriez cette bière !
Talyrn se releva et ramassa son manteau qu’il plaça sur son épaule, ne souhaitant pas s’en revêtir. Il toisa le tenancier du regard une dernière fois avant de quitter son établissement de la même manière dont il y était entré.
Une fois dehors, Talyrn marcha sur quelques mètres avant de s’arrêter et de fermer les yeux. Il écoutait.
Rapidement, il releva la tête et prit la direction du Nord, remontant les ruelles étroites du petit village. Bientôt, il déboucha sur une rue plus large que les autres, déserte et seulement composée de quelques bâtisses délabrées. Parmi celles-ci, il y en avait une qui retient son attention, elle était plus grande que les autres, et plus solide aussi. A l’intérieur, de la lumière reflétaient des ombres dansantes, et du bruit s’en réchappait. Talyrn décida d’y entrer.
Après tout, c’est ouvert.
Il passa la porte ouverte et arriva dans un petit hall avec de la paille sur le sol et des étoffes sur les carreaux. Quelques bougies entreposées dans des renfoncements sur les murs diffusaient une lumière légère et dévoilaient un escalier menant à un premier palier de rambardes en chêne. Talyrn fit un pas de plus et aussitôt, comme sortant de nulle part, un énorme chien se jeta sur lui, suivit bientôt par deux autres qui agitaient leurs mâchoires béantes en des mugissements haineux. Talyrn effectua un prodigieux mouvement de côté pour éviter la première bête. Il brandit ensuite la main face aux deux autres, ils se calmèrent instantanément. A peine relevé, le premier chien s’apprêtait à repartir à l’assaut, mais en apercevant la main de Talyrn, il se calma et le rejoint à ses pieds.
- Alors mes beaux toutous, où donc se terre votre maître ?
A peine eut il finit de parler qu’un carreau fusa et vient se ficher en plein sous le nez de Talyrn, sur une planche de bois disposée contre le mur. Il se tourna dans la direction dont le projectile avait été tiré et remarqua qu’un homme se tenait à la rambarde du second étage, arbalète en mains.
- Il vous faudrait apprendre à viser mon brave !
- Qui êtes-vous étranger ? Que venez-vous faire à mes chiens !
- Ils avaient l’air bien excités, j’ai dû les calmer ! Admirez leur docilité, après-en !
- Foutez le camp de chez moi ou je ne manque plus d’exploser votre crâne de bourge !
L’homme semblait nerveux, il tremblait et des gouttes de sueur perlaient sur son front. De lourds cernes soulignaient ses yeux, et il ne cessait de les cligner frénétiquement, comme pour se débarrasser d’une quelconque poussière qui lui obstruerait la vue. Par mégarde, son doigt actionna de nouveau le mécanisme de l’arbalète et un carreau fusa. Il cligna encore des eux, et quand il les rouvrit, Talyrn n’était plus en bas.
- Pourquoi diable tirez-vous en bas alors que je suis en haut ?
L’homme se retourna brusquement et aperçut Talyrn qui se tenait face à lui, en haut de l’escalier.
- Démon !!
L’arbalète cracha un nouveau carreau mais Talyrn l’attrapa à main nu, puis le cassa en deux. D’un mouvement de jambe rapide et précis, il désarma son adversaire, envoyant l’engin valdingué dans les escaliers.
- Cela ne vous sera plus d’une grande utilité, cela ralentissait vos mouvements !
L’homme désarmé mua son expression en une sorte de moue haineuse et se jeta sur Talyrn. A peine fit-il un pas en avant qu’il sentit son corps basculer, puis une vive douleur lui animer la jambe. En se relevant, l’homme se retourna la cheville et eut l’impression de voir comme une dizaine de morceaux de glace brisée s’éclater tout autour de lui.
Talyrn avait modifié le sens de l’orientation de son adversaire avec un sort des plus primaires dus à ses pouvoirs d’illusionniste. L’homme qui pensait faire dos à la rambarde et se jeter sur Talyrn s’était en fait jeter dans le vide.
- Voilà qu’on se jette par-dessus la rambarde ? Quel étrange personnage !
L’homme dont les os ressortaient de la cheville poussa un râle rauque et tenta de se relever tant bien que mal. Son visage sembla alors muter. Son faciès changea de forme et ses dents semblèrent s’allonger, une lueur de rage illumina son regard et au moment où Talyrn voulu s’approcher, et il effectua un bond prodigieux et se retrouva fixé au mur, ses mains adhérant à la paroi en chêne. Il sembla rugir, montrant les dents.
Alors Talyrn se prépara à riposter, se cambra sur ses jambes. L’homme se rua sur lui, bras en avant et griffes dehors, Talyrn n’esquiva que d’un pas sur le côté tout en sortant l’une de ses lames depuis l’étui accroché dans son dos, et ouvrit le bras de son assaillant. Un chaud liquide rougeoyant s’en échappa et éclaboussa les murs. L’homme se recroquevilla à terre et poussa un hurlement surnaturel.
- Dieu tout puissant si je m’attendais à de telles aventures !
Talyrn s’approcha du corps agonisant et se pencha au-dessus de ce dernier, lame en main. L’homme tenta de le mordre, mais Talyrn lui enfonça sa lame entre les côtes, dans le bas du ventre. Ce dernier, alors, stoppa sa tentative et écarquilla les yeux, perdant peu à peu de leur éclat, sans pour autant se fermer.
Talyrn, alors hors de danger, s’employa à sortir un document de l’une de ses poches. Il s’agissait d’un but de papier de mauvaise qualité et brunit par l’usure et le temps. Il l’observa quelques secondes, puis releva la tête en direction de son hôte.
- Monsieur Goldrick Van Hirsh, je suppose ?
Ce dernier ouvrit la bouche et un filet de sang s’en réchappa.
- Vous êtes … Un de ces putains de chasseur de primes, hein ? Je hais les gens de votre espèce…
- Je suis un traqueur en effet. Mais pour votre gouverne, ce n’était pas vous ma cible, Monsieur Hirsh. Vous, vous étiez l’appât.
Talyrn pris alors son document plus en considération.
- Je vous dis cela car je suis plus un détective qu’un vulgaire assassin. C’est toutefois bien votre nom sur ce papier. L’on vous reproche d’avoir assassiné la jeune Elizabeth d’Oeldrisch, est-ce vrai ?
L’homme sanglotait, sa voix tremblait et les larmes coulèrent de ses yeux injectés de sang.
- Je … Ce n’était pas moi ! Je ne sais pas ce qui m’a pris … Cette fille … Je ne la connaissais pas, je ne voulais pas …
- Chut … Talyrn passa une main dans les cheveux de l’homme agonisant. Ce n’était pas votre faute, je sais que ce n’était pas votre intention.
Talyrn brandit alors sa seconde lame, gardant la première toujours enfoncée entre les côtes de l’agonisant.
- Qu’est-ce que … Mais qu’est-ce que vous faites !
En un instant, Talyrn abaissa le bras avec violence. Deux cris retentirent. Celui de l’homme, mort de peur, et un autre, plus aigüe et surnaturel, provenant de la forme arachnoïde qui venait de se dessiner dans l’ombre de l’homme à terre. Celle-ci se recroquevilla sur elle-même, autour de la lame, en un mugissement d’horreur dernier. Talyrn sentit alors comme un frémissement le parcourir. Il avait sentit comme ... Un signal, et il savait d'où il provenait.
- Chut … N’ayez pas peur. Je vais tout vous expliquer. Vous avez été victime de la morsure d’un démon. Cette grosse araignée, comme on pourrait dire, que je viens de tuer, est un démon du Vein, un parasite pour être exacte. Il se cache dans l’ombre de ses victimes, et les mord. Son venin, immatériel, d’essence magique, vous pousse à lui obéir aveuglément, contre votre volonté. Vous avez été manipulé.
Cette dernière phrase avait été prononcée par Talyrn en affichant un sourire amical.
- Mais qu’est-ce que c’est … Que ce délire ?! Vous … Vous m’avez sauvé ?
- Oui, oui je vous ai sauvé et c’est tout naturel mon bon monsieur !
- Qu’est-ce qui va … Se passer maintenant ?
Talyrn sourit, les yeux à demi-fermés.
- Maintenant vous allez vous sentir glisser, puis toutes vos souffrances s’évaporeront.
L’homme à terre allait répliquer, mais son souffle fut coupé quand Talyrn retira sa lame d’entre ses côtes. Talyrn observa encore quelques minutes le corps du récent défunt dont les yeux se fermaient pour la dernière fois.
- Quel boulot épuisant !
 
 
Je fais parler mes pnj en vert.
Mon personnage parle en rouge.
Ses pensées sont exprimées en italique.
Quand mon personnage lit, je mets des guillemets.
Et pour information : quand les habitants crient "un démon !" (cf. histoire) ils ne savent bien sûr pas qu'ils existent, mais pour eux ils l’appellent comme ça parce qu'il leur fait penser aux monstres de leurs livres, contes et légendes, vous savez ces livres qu'on vous lit quand vous êtes petit en vous disant "prend garde à bien te nettoyer les dents sinon un hideux démon viendra te dévore" bah c'est à ça qu'ils font référence. Nous non plus, dans la réalité, on ne croit pas aux démons. Mais quand un tel truc apparaît sous vos yeux la première chose à laquelle on pense c'est ça.

Modifications apportées suite à ton message : Classe changée. Tous les pouvoirs changés sauf celui des Parques. Les points faibles sont expliqués et il faut garder à l’esprit que non, Talyrn n’est pas un personnage cheaté. C’est un personnage aux pouvoirs puissants mais il CRAINT de les utiliser, ce pourquoi il le fera TRES rarement. Histoire changée à divers endroits, dont le nom de la forêt ainsi que l’origine de ses pouvoirs.
Quant à l’origine de son pouvoir de maniement des Parques, je veux bien le détailler ici, si VRAIMENT c’est nécessaire. Sinon j’avais dans l’idée de le faire dans son histoire, que je développerais vraiment, de manière très dense, dans la rubrique appropriée. En effet, TOUT ce qu’il y a à savoir sur Talyrn y sera conter de manière RP, y compris son errance dans le Vein et la forêt des Songes. Si je ne le fait pas ici, c’est pour conserver un peu de suspense et donner envie d’aller lire son histoire que je décomposerais en chapitres.

Merci pour ta réponse :)

Je vais donc apporter la modification voulu au niveau des Parques.

Et oui Talyrn n'invoque rien, et les Parques c'est pas vraiment "vivant" ce sont des entités semi-matérielles assez capricieuses ...

Oui je vais, enfin, compléter/développer la classe de modeleur de réalité.

C'est fait !

Je te remercie Alekseï !

Bonjour. ^^

Je suis ici pour la double validation.

Alekseï a déjà fait la majeure partie dzes correction mais j'en aurais d'autres à demander.

J'ai remarquer que tu avais des talents d'expert en arme. Il faut donc que ta classe soit polyvalente et non magicienne.
Si tu changes ta classe en polyvalente : Parle donc des talents de combats physiques associés dedans. Il va aussi falloir diminuer ta magie car une personne qui maîtrise à la fois armes et magie sera toujours moins bon qu'un mage en magie et qu'un puissant guerrier en combat.
Si tu décides de garder une classe magicienne : Il va falloir diminuer tes talents de combat de façon à ce que tu ne sois pas un expert.


La deuxième remarque concerne le Stade 3, tu n'en parles pas beaucoup, ce qui est vraiment problématique car c'set la partie la plus difficile à accepter de ta fiche. En effet, vu le vague de ce qui est écrit actuellement : au Stade 3 tu es un dieu. Oui, un dieu ; tu as envie qu'une personne meurt, elle meurt ; tu as envie de faire pousser des ronces, des ronces poussent ; tu as envie que l'apocalypse arrive, l'apocalypse arrive. Bref, il faudrait donc d'avantage nuancer tes propos pour faire comprendre que tu n'es pas un dieu, par exemple une zone d'influence limité, que tout retourne à la normal après ton départ ou autre.


Merci de régler ces problèmes. ^^

Très bien. Ecoute je vais carrément supprimer ses talents de maniement d'armes ainsi que ses capacités physiques, de sorte à rentrer pleinement dans la catégorie magicienne et ainsi avoir moins de mal à imposer ses pouvoirs.

En ce qui concerne le stade 3, j'avais pourtant préciser "Du moins sur un certain périmètre et pour une certaine durée." mais puisqu'il faut être d'autant plus clair encore, je vais étoffer ces explications de sorte à ce que cela soit bien clair que Talyrn NE PEUT PAS UTILISER SES DONS SUR UN LARGE PÉRIMÈTRE, NI POUR UNE LONGUE DURÉE. De plus je vais expliciter très clairement que Talyrn N'UTILISERA JAMAIS SES POUVOIRS AU STADE 3 OU SUPÉRIEUR SUR LES AUTRES JOUEURS A L'EXCEPTION DE SATONYX VEIN PUISQU'IL EST ENCORE PLUS CHEATE ET QUE SI CELA DEVAIT ARRIVER CELA SE FERAIT AVEC SON CONSENTEMENT CAR NOUS AVONS CONTACT DANS LA RÉALITÉ. Pour que cela soit encore plus clair, voilà qui devrait apaiser les esprits sceptiques : Talyrn A DES POUVOIRS D'UNE PUISSANCE INCOMPARABLE UNIQUEMENT FACE AUX PNJ MAJORITAIREMENT. ANGES ET DÉMONS, TOUTEFOIS, TOUT COMME CERTAINS HUMAINS DONT LES AUTRES JOUEURS, NE SERONT PAS AFFECTES DE LA MÊME FAÇON. LE POUVOIR DE TALYRN INFLUANT SUR LA RÉALITÉ A SES LIMITES ET IL NE PEUT EN AUCUN CAS, JAMAIS, PROVOQUER UN APOCALYPSE NI MÊME TUER D'AUTRES JOUEURS SAUF AVEC LEUR CONSENTEMENT. DE PLUS, JE LE RAPPEL, TALYRN NE SOUHAITE SURTOUT PAS, DE PREFERENCE JAMAIS, UTILISER SES DONS JUSQU'AU STADE 3 CAR IL EN A PEUR.

Voilà, ce que j'ai écrit en gras sont les momifications apportées aux endroits voulus, cela m'évite de le réécrire dans "notes" et ça a selon moi le mérite d'être clair.

D'autres remarques ?

Dans mon exxxxxxxxxtrême bonté, je te valide.
Bon RP ^^

Néro, Elem est venu ici...