''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )

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Nephila Edulis

La veuve noire

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Nephila Edulis
________________


Race : Démon commun en sommeil
Classe : Aucune
Métier : ouch...pour l'instant jme tourne les pouces
Croyances : Aucune
Groupe : Royaume

Âge : 21

Messages : 98

Fiche de Personnage : La veuve noire


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 7 Déc 2012 - 0:04

Enfin !
 
Enfin elle avait eu une permission, elle attendait ce jour depuis trop longtemps…non vraiment le travail ne lui seyait pas. A force de jérémiades, son général à bout de force lui avait octroyé quelques jours de repos qu’elle comptait bien mettre à profit ! De plus la Duchesse ne l'avait pas réclamé à ses côtés. La jeune femme avait eu vent d’une soirée déguisée et espérait bien être de la partie. Toute excitée, elle se précipita dans le bureau de son père afin de voir si une missive l’y attendait. Et le précieux sésame y était, posé bien en évidence sur la table.
 
-NON !
 
Elle avait à peine eu le temps de s’en emparer que son père émettait déjà des objections. La bouche grande ouverte à s’en décrocher la mâchoire, elle allait le noyer sous un flot de paroles. Mais le patriarche connaissait déjà les intentions de la jeune femme et ne la laissa pas s’exprimer.
 
-Il en est hors de question ! Tu as très bien vu ces jeunes femmes que l’on retrouve éventrées ! Il n’est pas question que tu ailles à cette soirée, cela n’est pas négociable.
 
L'homme accoudé à son bureau semblait peu enclin à la discussion; les mains jointes et l’air froid il fixait la jeune femme sans que son regard ne faiblisse. Comprenant qu’elle n’obtiendrait rien de lui, elle tourna les talons la mine renfrognée avant de gagner ses appartements. La jeune fille ne l’entendait pas de cette oreille. Si elle n’obtenait pas l’accord de son père, eh bien, elle s’en passerait c’était aussi simple que ça ! Trompant son attente, elle décida de lire, attendant sagement son heure ; il ne fallait pas qu’elle éveille les soupçons de son paternel. Quand les premières lueurs de la lune vinrent baigner sa chambre, elle sauta hors de son lit. Il fallait agir vite, elle avait déjà perdu assez de temps, ces heures d’attente lui avaient bénéfiques : elle savait exactement ce qu’elle porterait ce soir. Toute sa paye y était passée mais elle en valait le coup, la robe n’était pas spécialement provocatrice mais elle laissait voir une partie de son dos… pour sûr ca allait jaser !
 
Délicatement, elle avançait à pas feutrés dans l’obscurité, s’arrêtant quelques secondes sur le seuil de la chambre de son père afin de vérifier qu’il ronflait bien. Cette dernière précaution étant prise, elle se glissa dans son bureau et y déroba l’invitation. Ce n’était pas parce qu’un fou sévissait qu’elle allait se priver ! Surtout que les occasions de faire la fête se faisaient rare ces derniers temps.  Telle une voleuse, elle échappa à la surveillance de son père. De toute façon elle reviendrait avant les premiers rayons du soleil, il ne remarquerait même pas son absence. Sa fine silhouette longeait les murs, le couvre feu étant toujours d'actualité il valait mieux qu'elle ne se fasse pas repérer. L’idée que le tueur puisse s’en prendre à elle ne lui traversa même pas l’esprit ! La fête avait lieu dans une de ses demeures tenues par des illuminés, lieu d’extravagance et luxure.
 
Arrivée devant la bâtisse, les gens faisaient la queue, sans y faire attention elle monta les quelques marches sous les injures  de tout ceux qu’elle venait de doubler. Nullement offusquée, elle se gaussa de toute cette jalousie. Du bout des doigts elle délivra son laisser passer, l’heure était venue d’apporter la dernière touche à son costume. Elle noua à l’arrière de son crane un masque, sans fioriture… un simple masque de velours rouge.  A peine avait elle fait cinq pas que ses amies vinrent la voir.
 
- Bah alors Edulis on te voit plus en soirée ? A croire que tu prends  gout au travail…à moins que ca ne soit à ton général.
 
Elles ricanèrent comme des hyènes, vexée, Nephila préféra éluder la question arborant un sourire hypocrite à l’intention de ses amies.
 
-Ahahaha ! Je ne fais pas grand-chose de toute façon un peu de paperasse par ci par là…pas de quoi fouetter un chat. Et puis le général se montre si….( coincé ? ) mystérieux, un homme fort charmant !
 
Il fallait leur jeter de la poudre aux yeux, et quelques mensonges qui passeraient inaperçus. Leur avouer que le général lui faisait accomplir les taches les plus dégradantes n’était pas possible. Elle était déjà assez honteuse que de devoir gagner sa vie comme une simple gueuse. Et pour couronner le tout, son supérieur était un homme ennuyeux au possible. Les comparses enfin réunies, elles choisirent de s’avancer parmi les invités, se mêlant au brouhaha ambiant.


Dernière édition par Nephila Edulis le Sam 22 Juin 2013 - 17:59, édité 7 fois
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Decado Id'Ni



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Decado Id'Ni
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Race : Seïrdan
Classe : Lame Noire
Métier : ...fainéant...
Croyances : A quoi cela servirait... trop compliqué! Aucune!
Groupe : encore plus de complication...mais bon.. démons

Âge : 263 ans... et il s’ennuie déjà...

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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 7 Déc 2012 - 19:31

Un léger vent portait les senteurs étranges et désagréables de la ville qui s'étendait alentour. Un mélange des plus exquis, parfums de centaines d'humains rassemblés dans un si petit espace. Quoique ce terme ne convenait peut être pas à la grande cité des hommes, Madorass la cité royale. L'ombre de la nuit y avait déjà jeté son manteau de ténèbres, d'où faiblement brillaient des dizaines de lumières. Enfin, seulement celles des maisons dont les familles n'avaient pas encore fini tous leurs travaux avant un sommeil bien mérité. Un rire féminin vint lui titiller l'oreille, étouffé par les rideaux et la porte vitrée fermée derrière lui. Puis le murmure des conversations animées repris, comme un bruit de fond réconfortant en cette période froide. Très froide il fallait avouer, mais cela ne semblait pas le déranger. Après tout, de là d'où il venait, le climat n'avait rien de stable. Un monde sauvage et cruel qui ne donnait naissance qu'à des êtres pervertis et dangereux... Selon les standards humains.
Relevant le verre qu'il tenait, il l'apporta à ses lèvres pales pour boire une gorgée du vin fruité qu'on lui avait servi plutôt. Le liquide coula dans sa gorge et ajouta à la légère chaleur qui l'envahissait doucement. C'était son huitième verre après tout et avec un alcool aussi faible, il s'attendait à finir sobre à la fin de la soirée. Rouvrant les yeux après avoir savourer cette gorgée, son regard se reposa sur la ville autour de lui. Une vue dégagée très plaisante depuis ce balcon, qui permettait d'apprécier le panorama de jour comme de nuit.

Un sourire esquissa les lèvres de l'homme, ses yeux comme deux améthystes pales brillant d'un mystérieux éclat. L'invitation lui était parvenu par le biais d'une jeune demoiselle de famille aisée mais noble, cette dernière étant tombée sous le charme qu'il dégageait naturellement. Il l'avait compris peu après ses premiers séjours en ces terres. Son physique fin mais puissant, sa peau pale comme l’albâtre et douce exempte de toute pilosité, lui avait attirer l'attention de la gente féminine humaine. Une de ses anciennes amantes l'avait même surnommé "Son Ange". Il semblait entrer dans certains canons de beauté et il s'en réjouissait. Cela lui ouvrait des portes qui lui aurait été fermé autrement.
De sa main libre, il rajusta son masque fin doré qui allait de concert avec sa tenue raffinée et d'une sublime composition. Un savant mélange d'argent, de doré et de vert pale, complété d'une majorité de beige chaleureux et agréable à l'oeil. Une tenue qu'il soignait et conservait depuis longtemps, car elle avait fait ses preuves quand à l'aura qu'il dégageait en la portant. Prestance, goût, élégance et beauté sans toutefois être trop voyante. Il ne passait pas inaperçu, sans pour autant être une parangon de soirée.

Tournant sur lui-même, sa tunique tournoyant autour de ses jambes comme une longue cape, il jeta son verre vide par dessus le balcon pour se rediriger vers la porte vitrée et entrer à nouveau dans cet univers de sons joyeux et faux, de lumières illusoires et de regards admirateurs. La soirée avait bien commencé. Laissant un serviteur refermer le rideau et la porte derrière lui, pour ne rien laisser deviner de la soirée qui se passait entre ces murs de façon trop flagrante. Après tout, l'édit royal ne concernait que ceux qui n'avait pas le pouvoir de s'en affranchir. Regardant alentour, il trouva rapidement la charmante demoiselle qui l'avait invité comme son cavalier à cette soirée costumée en grande conversation avec d'autres femmes de la même espèce. Des filles aux rêves éphémères, peuplés de princes charmants et virils, de la beauté et de la sécurité dont leurs parents les abreuvaient sans cesse. Cherchant chacune à se démarquer des autres par leurs parures et le soit-disant pouvoir de leur famille respective. Foutaise que tout cela, mais il s'en moquait pas mal. Il entrait dans la danse et jouait avec eux tous, devisant calmement et courtoisement. Saluant, complimentant, admirant et approuvant à tout va. Si facile et si divertissant à les observer se battre dans leur petit monde très fermé, loin du monde réel.

Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il s'approchait du groupe de jeune femme, un sourire qui se voulait charmeur et chaleureux. Mais qui couvait beaucoup plus. Soudain le groupe de femmes se détourna vers une nouvelle inconnue qui venait d'entrer dans la danse, le forçant à s'arrêter pour attendre à nouveau le bon moment de les rejoindre. Saisissant au passage d'un serviteur un nouveau verre de vin rouge, il regarda d'un air discret l'échange de quelques moqueries semblait-il. La nouvelle venue était vêtue d'une robe élégante mais exquise dans sa simplicité. Et son port avait quelque chose de noble. Le mystérieux cavalier plissa des yeux en faisant courir ses yeux sur elle, ressentant comme un étrange sentiment. Mais déjà elle se séparait du groupe pour se faufiler dans la foule qui peuplait le vaste hall.
La perdant du regard, il s'avança vers le groupe de demoiselles qui cheminaient à sa rencontre, aussitôt que sa cavalière l'avait aperçu. Son sourire chaleureux revint flotter sur ses lèvres alors qu'il s'inclinait poliment devant ces femmes qui le couvait de regards tout sauf innocent alors qu'Augustina le présentait avec une fierté mal placée dans la voix. Toutes gloussèrent en se concertant à voix basse, quand une des filles eut une idée pour se divertir...

- Mais oui! Pourquoi n'irions-nous pas demander à cette privilégiée d'Edulis ce qu'elle pense donc de ton cavalier. Peut être le trouvera-t-elle de peu de goût par rapport au général. Il faut dire qu'ils sont peu semblable. Peut être pourras-tu même lui proposer sa compagnie, du moins pour la fête. Je suis sure que tu veux le garder pour le reste de la soirée pour toi.

En bon cavalier, il ne releva rien ni n'altéra son expression chaleureuse qui faisait penser à ces dames qu'il était ce qu'il semblait être. Un courtisan à la pensée volage et à la bourse pleine. Toutefois sa cavalière eut du mal à ne pas grimacer devant la façon dont son amie décrivait l'homme à son bras. Mais elle ne put contredire, les autres pouliches du groupe se contentant d'acquiescer et de glousser à la remarque purement moqueuse et provocatrice de la première. Ainsi le groupe se lança-t-il à la recherche de la mystérieuse demoiselle du nom d'Edulis. L'homme ne put retenir son sourire de s'élargir légèrement, sans être aperçu de quiconque.
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Nephila Edulis

La veuve noire

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Nephila Edulis
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Fiche de Personnage : La veuve noire


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 7 Déc 2012 - 22:16

Chassant le petit four, elle suivait depuis quelques instants un serveur dont la garniture du plateau l’affolait. Le foi gras faisait la pige au caviar, elle hésitait, puis finalement ses doigts délicats attrapèrent les petits œufs de poisson. Sans prendre la moindre précaution, elle avala le toast comme s’il s’agissait d’une simple tartine beurrée. D’un coup de langue elle rattrapa un œuf qui s’était égaré sur sa lèvre supérieure. Un met si raffiné mais si courant pour la demoiselle qu’elle ne savait plus en apprécier les saveurs. Une main se posa sur son épaule, à travers son masque elle retrouva la compagnie de ses amies qui la regardèrent avec des yeux ronds comme des culs de bouteille.

-Si tu te gaves encore tu ne pourras bientôt plus rentrer dans tes robes !

Les sourcils levés elle se moquait pas mal des remarques, vu sa taille filiforme elle avait encore une sacrée marge, et cela était objet de jalousies. Pour la narguer elle ingurgita une demi-douzaine de toast, qu’elle conserva précieusement dans le creux de ses joues, lui donnant des allures de rongeur. C’est à ce moment qu’elle s’aperçu que ses bêtises n’étaient pas tombées dans l’œil d’un aveugle. Un nouveau venu s’était accolé au groupe, un homme dont le regard tout entier semblait s’être porté sur sa personne. Avalant goulûment les restes de sa bêtise, elle manqua de peu de s’étouffer et de se tourner en ridicule par la même occasion.

Il avait une allure étrange et un je ne sais quoi qu’elle connaissait bien… Derrière son masque elle le dévisagea des pieds à la tête, encore un qui venait la voir afin de s’attirer les faveurs de son père. Des cheveux blancs très certainement teints, une peau tout aussi pale, il avait au moins le mérite de prendre soin de lui, et c’est tout ce qui importait aux yeux matérialistes de la demoiselle. Introduisant le jeune homme, Augustina l’invita à se rapprocher afin que Nephila en prenne plein les mirettes. Sans aucune discrétion elle se pencha vers Nephila afin de lui susurrer ces quelques mots tout en gloussant.

-Plutôt pas mal hein ? T’en penses quoi… ? Moi au moins j’ai un cavalier..Quand nous présentes-tu le Général ?

Son sourire pincé trahissait son malaise, il vrai qu’elle n’était venue au bras de personne, mais elle pensait que ces idiotes seraient lotie à la même enseigne, et voilà que celle-ci se dénichait un cavalier. Qui plus est un homme que la nature avait gâté, il n’en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres entre les deux amies. La guerre était ouverte et c’était à celle qui tirait le mieux profit de ses atouts.

-Nephila Edulis

Ses yeux rieurs et son sourire exquis sublimait sa féminité. Avec nonchalance elle lui tendit sa main entièrement gantée. Si elle avait bien retenu une chose dans sa courte vite, c’est que lorsqu’on désirait un homme il ne fallait surtout pas le leur ressentir.

-A qui ai-je l’honneur derrière ce masque… ?

Sans attendre une quelconque réponse, elle suivit du regard un serveur qui s’approchait un peu trop prés d’elle et s’empara d’une flute de champagne dont les bulles vinrent lui chatouiller le nez. L’hôte ventripotent des lieux prit la parole sur la plus haute marche des escaliers desservant l’entrée. Deux créatures de rêve à peine vêtues se tenaient langoureusement à ses cotés, échangeant des baisers provocateurs devant l’assemblée. la musique reprit de plus belle, les gens allaient et venaient en rigolant, certains ne marchaient déjà plus très droit..
Les festivités étaient ouvertes …
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Decado Id'Ni



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Decado Id'Ni
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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 14 Déc 2012 - 15:26

-A qui ai-je l’honneur derrière ce masque… ?

Un sourire vint se poser sur les lèvres de l'homme, en réponse à celui de la jeune femme, charmeur mais poli. Il n'avait pas dit un mot durant le court échange entre les deux femmes, même si son ouille fine avait capté chaque mot de la conversation dans ce bruit de fond. Aussi comprit-il le subtil changement d'attitude de la mystérieuse Nephila Edulis, comme elle s'était présentée. Il s'était retenu de sourire jusqu'à présent, toute son attention tournée vers la ravissante demoiselle dès que sa cavalière et ses amies l'avaient rejoins. Et ce, même quand pour les narguer, elle s'était empiffrée de petits fours jusqu'à ressembler à un petit rongeur de ces terres. Les yeux de l'homme s'était légèrement écarquillé devant cette scène pour le moins puérile mais étrangement mignonne, avait-il pensé. Si peu ressemblant aux autres femmes qui arpentaient ce hall.
Cette dernière avait d'ailleurs remarqué sa présence à ce moment un peu embarrassant... Et avait failli s'étouffer en avalant la grosse bouchée d'une traite. Puis elle l'avait soumis à un examen attentif, se forgeant apparemment un premier avis sur lui d'après le regard qu'elle arborait. Évaluateur et sure d'elle.

Mais il n'eu guère le temps de répondre à sa question, car déjà la musique de fond s'arrêtait et l'organisateur si obséquieux de la soirée se présentait et récitait les formules longuement répétées des remerciements pour la présence des-dits invités. Deux femmes de peu d'intérêt pour l'homme se tortillait derrière le maître de maison, langoureusement et provocatrice. Mais cela il l'avait vu avant, car durant tout le discourt de l'homme ventripotent, ses yeux d'améthyste n'avaient pas quitté la belle Nephila un instant. Puis la musique repris doucement, et il pouvait remarqué à la lisière de sa vision les mouvements peu certains d'invités joyeux. Rien d'extraordinaire à ce genre de soirée.
S'avançant et se fendant d'une courte mais fluide révérence, il tend la main pour saisir délicatement les doigts gantés libre de nephila Edulis... et les attire jusqu'à ses lèvres pour déposer un baiser aussi léger qu'un papillon. Son regard perçant la fixant à travers son masque d'or fin, son sourire toujours sur ses lèvres, il lui répond d'un souffle sensuel mais parfaitement audible des autres demoiselles autour de lui.

- Decado Id'Ni... Enchanté de faire votre connaissance Demoiselle Eludis.

Il se redresse tout en gardant quelques secondes de plus que nécessaires les doigts de la femme entre les siens. Une sensation qu'il connait bien... Une puissance camouflée sous des gants de velours. Et ce geste n'échappe pas à sa cavalière dont le regard s'assombre alors que celui de l'homme ne quitte l'étrange demoiselle.

- Il me semble avoir déjà entendu votre nom quelque part, lady Edulis. Possédez-vous quelque notoriété en cette charmante ville?

Decado sent sa cavalière lui attraper le bras droit pour le serrer contre elle, de manière possessive, mais il n'y prête que peu d'attention. Son regard intense ne quitte pas la demoiselle rongeur du regard, sentant d'ailleurs sa cavalière se tendre encore plus à ce manque d'attention... et s'apprêtant à prendre la parole quand une autre la double pour continuer sur la lancée de plutôt.
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Nephila Edulis

La veuve noire

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Fiche de Personnage : La veuve noire


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptySam 15 Déc 2012 - 19:17

Il avait l’art et la manière des courtisans, toujours le sourire aux lèvres, toujours le regard flatteur. Il n’en était certainement pas à son premier coup d’essai, il devait avoir des années d’expérience et pourtant elle ne reconnaissait en rien cette façon de faire. Effectivement, son nom lui était inconnu, ceci expliquait cela. L’attrait du jeu n’en était que décuplé, gardant toujours secret son visage derrière son masque doré. La jeune fille se laissa piquer par sa curiosité décrochant enfin les yeux des p’tits fours qui allaient et venaient sous son nez. Exquise tentation que de percer à nu un étranger. Un léger frisson parcouru son échine quand il s’approcha de ses mains.
 
Elle n’avait jamais eu aucun souci, mais elle se demandait toujours ce qu’il adviendrait d’elle si on découvrait la vérité à son égard. Son père l’avait toujours mis en garde, son anomalie génétique n’était pas quelque chose qu’il fallait montrer, pas même à un homme. Les hommes, voilà ce qui faisait trembler son père, que l’un d’eux parvienne à ses fins et que sa fille succombe dévoilant par la même occasion ses avants bras. Il ne pouvait pas la protéger de tout, d’autant plus qu’à son âge il s’avérait de plus en plus difficile de garder un œil sur elle et ses fréquentations. Il savait que la particularité de sa fille lui apporterait bien des problèmes si cela venait à se savoir. Il avait ouïe dire   dans des légendes que certains hommes n’avaient rien d’humain, et dans ce monde où l’on traquait les anormalités, il se doutait bien que sa fille ne serait en sécurité que s’il parvenait à cacher cette particularité.
 
-Il me semble avoir déjà entendu votre nom quelque part, lady Edulis. Possédez-vous quelque notoriété en cette charmante ville?
 
Ses yeux roulèrent dans ses orbites, quelle question ! Haussant les épaules elle lui répondit avec insolence.
 
-Oh ! Ne faites pas, Môsieur , votre ignorant…cela vous sied si mal…
 
-Son père est l’une des capes blanches que Kaull a appelées auprès de lui à son arrivée au trône.
 
Effectivement, Nephila ne descendait pas de l’une de ses nobles familles dont la renommée était faite depuis des siècles. Son nom était devenu notoire depuis l’ascension fulgurante de son père, elle était de cette nouvelle classe de bourgeois qui avait fait fortune à la suite du changement de pouvoir. Ce n’était pas l’absence de particule devant son nom qui la chagrinait, sa richesse était bien plus impressionnante que la plupart de ses amies. Augustina semblait de plus en plus crispée que la conversation tourne principalement autour de la jeune fille et préféra recentrer celle-ci.
 
-Vous avez entendu parler de l’histoire de ces femmes qui périssent depuis peu ? Il parait qu’on arrive à peine à les identifier tant le meurtrier s’acharne sur leur corps. D’ailleurs certains disent que seule une bête serait capable de commettre de telles atrocités.
 
La jeune femme jetait des coups d’œil à droite à gauche comme si elle avait peur que le tueur puisse les entendre. Mais  Nephila voulait couper court  à la polémique.
 
-Je n’y crois pas un instant, ça à tout l’air d’un conte pour enfant, rien de bien inquiétant.
 
-Et vous qu’en pensez vous ?
 
Augustina venait de s’adresser au jeune homme auquel elle était toujours désespérément agrippée, se fichant pas mal de la prise de position de son amie. Tout en débâtant elle entraina le petit groupe dans une aile plus vide de la bâtisse. Quand ils furent un peu à l’écart, la jeune femme sortit de sa poche un foulard rouge, sans en demander la permission à l’intéressé elle banda les yeux du jeune homme.
 
-Un colin Maillard ca vous dit les filles ?
 
D’après les sourires enchantés il n’y avait aucune contestation.
 
-Disons que s’il commet une erreur, je donnerai le gage…ou si mes amies jugent que je suis trop … extrême…je laisserai le choix à ce cher Decado d’en choisir un autre.
 
La jeune garde venait de prendre la parole, les dents de ses amies grincèrent. Il est vrai que Nephila  avait tendance à laisser s' exprimer son côté sadique au travers de ses gages, ce que redoutait ses amies. Connaissant les peurs et les secrets des jeunes filles, il lui était aisé de concocter les pires gages qu’ils soient. Ses petits yeux bleus puaient le vice à cet instant, se triturant les méninges pour trouver le parfait châtiment.
 
Etaient-ce leurs regards malsains ou bien une envie pressante qui firent fuir le jeune homme ? En tout cas, une chose était sûre elles venaient de perdre leur petit jouet.
Sous son masque Nephila ne laissa rien transparaitre de sa frustation. Le ruban toujours en main, elle se mit en quête d'une nouvelle proie, ses yeux couraient les visages alentours.
Son choix se porta sur un homme aux traits satisfaisants, se serait donc lui....


Dernière édition par Nephila Edulis le Sam 22 Juin 2013 - 18:00, édité 1 fois
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Jon Snow

Offrande aux corbeaux

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Jon Snow
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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMer 19 Juin 2013 - 20:07

L'homme au traits satisfaisant était le roi de ces dames en cette soirées mondaine. A peine déguisé derrière un masque de loup, noir comme il les aimait, Jon Snow était entourées des femmes les plus couteuses de la cité. Douze demoiselles, se trémoussant avec la grâce proposées par n'importe quelles catins, tentaient de se démontrer digne du prix que le général de la garde avait bien voulu verser en échange de leur compagnie. Car soyons sincère, elles étaient parfaitement hors de prix. Si notre homme n'avait pas magouillé ici et là pour augmenter son solde, jamais il n'aurait pu être aussi bien entouré.
Ces prix exorbitants avaient cependant une raison des plus légitimes. Les femmes, en ces jours sombres, sont souvent retournées par ce que les cireurs de rues aiment évoquer parmi les nouvelles de Madorass ; Les meurtres de fabuleuse personnes, sauvages et sanglants, laissant dans les rues des personnes à la beauté massacrée dont les intestins et bien d'autres choses avaient été découverts et mis au grand air.

Si la garde ne prenait pas le soin de déplacer les dits cadavres, la ville serait rouge sang et couverte de volatiles nécrophages. Et sachant cela, notre bellâtre ne pu se permettre de négocier le prix, comprenant le risque que ces dames pensaient prendre. Si seulement s'eut été si risqué ! Ces femmes n'avaient apparemment pas su comprendre qu'elles étaient elles aussi bien accompagnées. Le général de la garde royale, le Sir Jon Snow, frère de Robb Snow ; combattant d'élite et dirigeant de centaines de lances plus douées les unes que les autres, était un garde du corps parfait, surtout envers les dames.

Il était en effet de ceux qui, en dehors d'une romance si véridique qu'elle lui arrache encore le coeur aujourd'hui, accordait à toutes les femmes de ce monde la même importance. Et pas des moindres car les demoiselles sont actuellement sont seul moteur. Aller d'un bordel à un autre rythme son existence, et il n'y a qu'en payant qu'il se fait des amis. Car il était devenu méfiant, sans pour autant le montrer, notre ami Jon. Il avait déclaré sa flamme à une femme qui lui était interdite, manquant de perdre son rang et tout ce qu'il avait de cher... Tout cela pour qu'elle s'échappe en le laissant pour mort.

Elle peut-être fière, au final, la demoiselle Bawen. Car c'est bien elle qui a fait de Jon Snow le pire amateur de fesses et de poitrines bien proportionnées de tout Madorass. Oui, c'était déjà le cas auparavant, il avait déjà sa petite réputation dans les maisons de plaisirs, mais aujourd'hui c'est, à vrai dire, parfaitement démesuré.

L'homme ne passe plus une minute sans ces dames, exposant ainsi à la fois sa richesse et son vice. Et plus jamais il ne prend le risque de faire du charme à une demoiselle, sachant que si l'on ne les paye pas, elles le font bien payer à leurs admirateurs... Non, Jon Snow n'est plus le même, et pour les commères qui se réunissent dans cette sale, dansant plus ou moins bien sous cette musique des plus barbantes, cela était de l'ordre du trésor à la valeur incroyable.

C'est donc entendant à moitié des mégères et autres femmes délaissées par leurs époux discuter à son propos pour le descendre dans son dos que Jon alla chercher de quoi boire un coup, seulement accompagné de la plus belle de ses demoiselles, laissant les autres en compagnie de son fidèle écuyer. Il lui racontait, faute d'autres sujets de conversation, comment, avec son frère, il eut sauvé des cités entières sans même disposer des moyens nécessaires, et comment, avec son frère il fut entré dans la garde impériale jusqu'à faire partie de ses pions les plus important, et ce en très peu de temps. Il racontait ses gloires, chacune d'entre elles, et n'oubliait jamais d'énoncer l'aide que lui avait apporter son frère, car si il faisait déjà le deuil de la femme qui l'eut abandonné, il faisait également celui de son frère... Celui ci avait en effet disparu, sans donner la moindre nouvelle.

C'est donc après avoir exprimé le manque qu'il ressentait à cette femme qui faisait seulement mine de l'écouter qu'il but à cul-sac un verre d'un vin sans doute aussi couteux qu'un cheval de guerre. Son objectif ici était de se divertir, mais l'on pourrait penser en le voyant que l'on ne s'y divertit plus fort bien lorsque l'on connait par coeur ce genre de soirées.

Sur cet état d'esprit, il invita sa compagne à danser, histoire de se montrer au centre de la salle, affichant son masque et la chevelure noire qui lui était particulière, sa grande cape de fourrure noire elle aussi, ses bottes d'équitation dans un cuir tout aussi noir... Bref, il était d'une classe sobre et très différente de la populace présente dans cette salle. Il était de noir vêtu quand le monde entier exhibait les couleurs les plus couteuses, comme le bleu, sur leurs habits, des bijoux d'un doré reflétant les bougies trônant sur les lustres plus grands encore que l'égo de notre homme. Il faisait tournoyer cette demoiselle qui n'avait absolument rien à voir avec lui, autant physiquement, que moralement. vendue à qui le souhaitait et habillée de façon parfaitement banale, elle ne lui arrivait pas à la cheville.

Mais ce genre de femmes ne sait pas apprécier la compagnie des grands hommes, aveuglées par l'argent qu'on leur verse à la journée...
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Juin Belair

Pirate sans navire

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Juin Belair
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Race : Faux-parleur
Classe : Corsaire
Métier : Pirate bonimenteur
Croyances : Le Saint-Charles
Groupe : L'amicale de Roger l'Heureux

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Fiche de Personnage :

Histoire de Personnage : Journal de bord

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MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyDim 23 Juin 2013 - 15:14

« Journal de bord – Jour 6915

Aujourd'hui j'ai fait un rêve étrange. Sans doute parce que je n'avais pas assez bu. Ça m'arrive souvent quand je ne bois pas beaucoup, ou du moins autant que lorsque j'étais à bord du Marie a tout pris. J'ai l'esprit tranquille alors il en profite pour se mettre à dérailler complètement. Peut-être que Le Flinque participe aussi de cet état... Enfin bref. Je me suis mis à avoir le même genre de pensées que celles qui m'ont poussé à mettre le feu au chat de ma sœur et à tuer le Capitaine. La malice s'est immiscée dans ma tête sans que je ne m'en rende compte et j'ai trouvé ça parfaitement normal, en plus. J'ai commencé à imaginer des choses assez folles ; à mettre en place des projets malsains, diaboliquement réalisables pour peu que j'envoie par-dessus le bastingage de la vie les petits pions dont l'existence ne me touche plus guère une fois qu'ils me sont devenus inutiles. J'ai imaginé des lignes succinctes du destin qui me tendait les draps et voulais tout aussitôt les atteindre, aussi fous soient les chemins à emprunter pour ça. Je crois que je ne réfléchis pas comme le commun des mortels. Le Capitaine Flinque m'a déjà fait cette remarque auparavant. Je ne le réalise que maintenant. Bien que ça ait pu me permettre de me faire une tête auréolée d'une jolie petite somme d'or, je ne crois pas qu'il soit aussi simple de réussir avec une telle logique sur le continent. Les hommes de la terre ne sont pas pareils que les pirates. On ne peut pas les berner ni les manipuler de la même façon. Leur code n'est pas le même que celui qui régit les mers. La pendaison ici-bas doit représenter une chance pour les malandrins quand elle est la pire des sentences pour les forbans. Qu'est-ce qu'il adviendrait si je n'étais pas capable d'atteindre mes objectifs ? Comment un pirate peut vivre sans navire, sans jamais mettre un pied en mer ?? Qu'est-ce que je deviendrai si je n'étais pas capable de réaliser mes rêves ??? Je commence à douter qu'il me soit possible de retourner dans L'amicale... Peut-être que je devrais commencer à imaginer une voie de secours... me recycler... ne plus être un pirate... Je vais y réfléchir... Je crois d'ailleurs avoir déjà ma petite idée sur la question (…). »


Et voilà où m'avait mené la vie. Je m'étais finalement éloigné de toutes ces villes proches des mers que j'avais eu tant de mal à trouver. Je me retrouvais dans la capitale même du continent, une citée dans laquelle je n'aurai même pas imaginé mettre le nez dans une autre situation. Si seulement la vie n'avait pas été aussi compliquée... D'ailleurs, elle l'est particulièrement à Madorass. J'avais beau essayer de me trouver un métier convenable, un moyen légal de me faire des petits sous, au moins de quoi louer une chambre dans le bousin du quartier le plus pauvre... Impossible ! Il fallait avoir de l'expérience, montrer qu'on avait appris aux côtés des plus grands et ce même pour voler de pauvres morceaux de tomates pour le compte d'un magasin concurrent. Je n'en croyais pas mes oreilles ! Mais ce n'était pas le pire : j'avais l'habitude de la galère, après tout j'étais aussi passé par Beolan et y avais vécu avec les mendiants pendant un long moment parce que le marché de la foire ne laissait pas entrer les nouveaux débarqués aussi facilement qu'une épée dans la bouche. J'avais cru pouvoir en faire de même dans cette cité. J'avais cru pouvoir vivre de mes déboires, rester tranquillement installé dans une caisse à attendre de pouvoir arracher des mains d'un pouilleux la bouteille de ma journée, pouvoir manger des semelles de chaussures jusqu'à la fin de mes jours au beau milieu des catins. Il n'en était rien ; je déchantai vite. Les souillons de ces rues royales n'étaient pas commodes ; leur compagnie, un vrai calvaire même pour un mutin de mon espèce. J'avais réchappé de peu à une échauffourée mortelle la première fois que j'avais tapé sur l'épaule d'un gonze des boues. Tout un clan m'était tombé sur le coin de l'oreille et ses membres n'étaient pas armés de vieux couteaux à huître. Même Le Flinque n'aurait pas été assez rapide pour me sortir de cette affaire.

Mais j'y étais parvenu par un concours de circonstance étrange. Comme souvent, d'ailleurs. Et ce hasard qui me sied si bien semblait m'avoir suivi dans mes mésaventures : alors que je marchais dans la rue où je commençais à avoir mes habitudes de chapardeur, où flânaient certaines personnalités desquelles on aurait pu calculer le pedigree sur une feuille d'impôt, j'étais tombé sur l'opportunité de ma vie de... ben, de la changer complètement. J'étais tombé (c'est une technique de distraction comme une autre) sur un duo de gentilhomme tout ce qu'il y avait de plus banal dans le domaine des gentilshommes. Et si en glissant ma main dans la bourse de l'un d'eux je ne m'étais pas enrichi de quelques piécettes, j'avais reçu l'équivalent d'un coup de cloche du destin. Ce n'est pas tellement l'or qui préoccupe les marauds mais plutôt le soucis d'avoir de quoi oublier sa condition de déchet et quelque-chose de consistant pour permettre de le faire toute la journée. Et je venais d'obtenir mon ticket d'entrée pour le rassemblement de la biture et des petits fours. J'étais incontestablement le mendiant le plus heureux de la ville à cet instant. Quel bouseux pouvait se targuer d'avoir pu assister une soirée déguisée de la haute (déguisée ! Déguisée !! Je n'avais même pas à changer de vêtements !), de partager un cigare avec Monsieur de La roche III et de cracher dans le vin de Madame de Pardi ? Aucun ! Sauf Juin Belair. Par ailleurs, et si je me débrouillais bien, il n'était pas impossible que je parvienne à rallonger ma petite notoriété, pourquoi pas en charmant une fille de... Ah ! Le plus dur serait définitivement de m'habituer à cette nouvelle vie. Je m'y voyais déjà.

Sitôt l'invitation volée, j'avais couru entreprendre une grosse toilette dans le seau plein d'eau croupie d'une bâtisse à la toiture accablée de fuite. J'y avais mes habitudes. Ce n'est pas parce qu'on est sans abris qu'on doit manquer d'hygiène. Et j'accordais une grande importance à celle-ci. J'y passais en outre une bonne partie de la journée, défroqué, rasé, allongé en sous-vêtements dans l'arrière cour à attendre que le vent y mette du sien pour sécher mes affaires grossièrement étendues ici et là entre les débris et les caisses. J'avais tenté de nettoyer mes frusques, histoire qu'elles retrouvent leur élégance d'antan. Après tout, elles étaient censées figurer au monde entier que celui qui les portait était capitaine de son état et cinquanteneir de L'amicale. Je les portais depuis tellement longtemps que les couleurs de Roger l'Heureux se cachaient derrière des couches de boue, elles-mêmes écrasées sous les traces de crotte et de miasme. Elles avaient éprouvé chacun de mes déboires. J'étais ravi de constater que le rouge de mon manteau se laissait encore deviner après m'être échiné à frotter et à gratter toute cette crasse.  

Mes habits encore humides et un drap qui traînait-là transformé en bandeau au-dessus duquel j'ajustai mon cache-œil plus tard, j'enfilai le tout et me précipitai dans les avenues à la recherche des lieux des festivités. Je les trouvai finalement quand la nuit était bien avancée. Je présentai mon invitation au majordome, l'allée et le seuil de la porte d'entrée vides de toute présence. J'étais en retard. Enfin, Sir de Lavenecque était en retard, puisque tel était le nom de celui à qui j'avais subtilisé le papier. Il me convenait parfaitement et je me sentais comme un fil illégitime de la famille de Lavenecque. Mais incontestablement le rejeton le plus débrouillard de la fratrie. Je me disais qu'il serait peut-être intéressant d'aller leur rendre visite, histoire de les enrichir de ma présence sur le testament... Je sentais décidément ma vie prendre bon vent et les arnaques, mensonges et autres pirateries me fusaient dans la tête comme les étoiles dans le ciel à cette heure.

J'entrai finalement. La musique battait bon rythme et le brouhaha de toutes ces nobles bouches reflétait l'entrain général de la fête. Je réajustai masque de fortune et chapeau, m'avançai de cette démarche élégante et digne que j'appréciai avoir, excentrique pirate que j'étais. J'observai le monde entour, les yeux surexcités, ne sachant pas vraiment où se poser en premier. L'opulence leur apparaissait de partout, autant en matière de demoiselle accessoirisées de bijoux, de jarres d'alcool que je devinais posséder des caractéristiques plus précieuses que la mienne et de la nourriture dans tous les coins. Je ne savais pas vers où me précipiter en premier. Mon ventre criait famine quand ma bouche salivait d'envie, de même que mes mains qui me démangeaient. L'idée d'agrandir ma collection de bague m'attrapa l'oreille quand je passai à côté de bonnes femmes en train de se complimenter l'une et l’autre sur le prix de leurs joncs familiaux. J'avais un rictus carnassier et riais intérieurement. Juin Belair, le pirate beau parleur entre dans la danse, ah ah !
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Tolfran Taun

Fens

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Tolfran Taun
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Race : Humain
Classe : Barbare
Métier : Ancien lanceur de haches
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Fiche de Personnage : Comment naît un monstre


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyLun 24 Juin 2013 - 13:50

Des tueurs, il y en avait de toutes sortes.
Des grossiers, des inconscients, des cannibales, des violents, des doux, des stupides, des vicieux, des blonds, des innocents... Il existait un tueur pour chaque adjectif que l'on pourrait trouver.
Un tueur pouvait être n'importe qui.

Mais un tueur dont les crimes n'étaient pas élucidés se révélait être, nécessairement, propre et minutieux. C'était bien là le seul vrai lien que l'on pourrait leur donner, en commun. Ainsi, en bon tueur dont les crimes n'étaient pas élucidés, Tolfran se lavait les mains.

- Dis, Fens, j'ai une super idée pour ton tour de magie de tout à l'heure !

Le désigné ne semblait pas entendre la voix qui parlait dans sa tête. Xoss, une illusion de son esprit malade, qui ne faisait que le hanter tout le jour durant, le nommant "Fens" alors que les gens l'appelaient "Tolfran Taun", lui intimant de tuer alors que les gens ne désiraient pas mourir.

Les paumes du géant se frottaient entre elles, profitant de leur humidité donnée par le seau d'eau limpide, juste en dessous. D'un regard rapide, il trouva le torchon, et fit partir rapidement sa poigne vers lui. Derrière Tolfran, une porte fermée laissait passer des sons heureux de festivités.

- Tu tues une nana, ou un gars, je m'en fous. Tu la fous, découpée en tranches, dans un coffre, dans la salle, tu vois. Puis quand tu dois faire ton numéro de merde, tu fais ton bordel, et au bout d'un moment tu dis : j'ai enchanté ce coffre, regardez dedans !

Effectivement, présent sans masque à un bal masqué, le Taun se trouvait être l'un des animateurs de la soirée. Sa bourse vide ne lui permettait plus de voyager, or il avait vraiment besoin de s'en aller de Madorass : D'une part parce qu'il en avait marre de la ville, d'autre part parce qu'il craignait que les nombreux massacres qu'il avait provoqué ces derniers jours ne venaient à faire trop de bruit.
Pour se faire un petit peu d'argent, il s'était proposé comme magicien, se souvenant de nombreux tours de passe-passe enseignés par ses collègues. Grace à son amabilité et à sa politesse, un homme de haute famille avait accepté Tolfran pour être l'amuseur d'un bal masqué très... Riche.

- Et là tu vois leurs têtes : "Oh bah mince, c'est madame Schmurz qui est découpée dedans !" et puis un autre "Oh ! Et moi j'avais un de ses yeux dans ma poche !" et une fille : "Et moi j'avais un bras dans mes cheveux !" et ils rigolent de bons cœurs comme des GROSSES misérables minables LOUTRES qu'ils SONT !

En même temps qu'il parlait, Xoss, l'hallucination, imitait de manière très ridicule et caricaturale les voix des invités. Cela aurait fait sourire Tolfran, un an auparavant, mais pas en ce jour.

Tout en l'embauchant, l'employeur avait explicité ses attentes au Taun : La magie, c'était quelque chose de ridicule et de dépassé, personne ne s'y intéressait vraiment. Le but du spectacle n'était pas de vraiment divertir à travers la magie, mais de flatter l'égo des invités, tout en les aidant à avoir ce qu'ils désiraient : c'est à dire du sexe. La personne qui lui donnait ce travail avait été très stricte là dessus : "les gens ne sont pas là pour entendre un débile raconter des choses ennuyeuses, ils sont là pour gagner en popularité, en gloire, pour se faire bien voir et pour réussir à se taper quelqu'un", disait-il. Et Tolfran avait hoché la tête, quand le bourgeois lui avait demandé d'être fin, subtil, discret, hypocrite, ridicule, misérable, et de se laisser servir de paillasson si les invités désiraient qu'il le soit.

Et avant tout, il fallait que son numéro déborde de sexe, non pas physiquement, mais moralement. Il fallait qu'il demande, par exemple, à des gens de s'embrasser, ou autre, c'était d'ailleurs l'exemple qu'avait utilisé l'employeur. Le Taun avait un peu du mal à concevoir ce qu'on lui demandait, mais il allait faire de son mieux.

La porte s'ouvrit derrière Tolfran, alors qu'il venait de finir de s'essuyer les mains.

- Ça va bientôt être à vous, ne prenez pas trop de temps, les musiciens ont envie de jouer en entier la prochaine valse.

Chuchotait la voix entrante.
Le géant hocha la tête, puis se retourna, avec lui, l'hallucination Xoss entra dans la salle. Xoss criait, mais seul le Taun pouvait l'entendre :

- ALORS LES GROSSES LOUTRES, VOUS ETES PRÊTES A VOUS FAIRE MASSACRER ?

Le visage déformé du malade donnait presque l'impression qu'il portait un masque, les invités, le voyant passer au milieu d'eux, s'étonnèrent de sa taille, et de son allure de monstre, affreux. Mais le sourire aimable et gentil de Tolfran parvint à les convaincre. Il se fraya un chemin, à l’aide de politesses et d’excuses, se montrant tant serviable et ridicule auprès des orgueilleux invités que cela en devenait minable.

Et c’est alors qu’au milieu de la salle, alors qu'il était presque parvenu à l'estrade, il le vit. La hache en travers de la tête, les yeux vides, la bouche droite. Gessol, sa seconde hallucination, la plus puissante et la plus impressionnante des deux, le regardait.
Tolfran déglutit, puis son visage devint légèrement plus dur et sérieux.

Ce soir, il allait encore devoir tuer.
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Nephila Edulis

La veuve noire

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Nephila Edulis
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Fiche de Personnage : La veuve noire


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMar 25 Juin 2013 - 17:57

Les bras croisés sur sa poitrine, la jeune femme avait du mal à digérer cet affront d'autant plus qu 'Augustina n'y allait pas de main morte.
 
-Eh bien Edulis ? Ton petit manège n'a pas fonctionné cette fois-ci ? A croire que tu n'as plus le vent en poupe !

Feindre l'indifférence, ne surtout pas lui répondre, non, elle ne voulait pas lui laisser ce plaisir, mais cela commençait à bien faire et la patience n'était pas son fort. Loin de fermer son caquet elle en remettait une couche bien épaisse.
 
-Que veux tu...les hommes ne sont pas attirés par les gros bras, depuis ton entrée dans la garde tu as la même allure qu'un bonhomme !
 
Les lèvres pincées, elle avançait parmi la foule alors que ses comparses imitaient sa soit disant démarche masculine. A la volée elle réussit à attraper une coupe de pétillant qui semblait elle aussi vouloir lui passer sous le nez. Voilà, Nephila n'avait plus qu'à se soûler toute la nuit durant, le nez dans sa coupe, le regard dans le vide, elle ne fit même pas attention aux bulles qui venaient lui chatouiller les narines. Non, cette soirée ne pouvait pas se solder par un échec ! Reprenant du poil de la bête, elle piocha à pleine main dans les saladiers avant d'en ingurgiter une bonne partie. Il fallait remonter en scelle tant que la chute était encore fraîche.
La jeune femme gonfla sa poitrine, rajusta son bustier, épousseta sa robe puis se dirigea d'un pas décidé vers sa nouvelle proie. Ce guignol entiché d'une demi douzaine de catins ferait l'affaire. Si le pauvre homme avait de quoi dépenser des miles et des cents pour se procurer de la compagnie facile alors il était son homme ! Non pas qu'elle aimait se faire payer pour ses services, mais elle n'envisageait pas draguer un mâle sans le sous. Quoique...tout bien réfléchit si monsieur était en si belle compagnie peut être était-ce du à un physique repoussant ? Se figeant sur place, la jeune garde ne savait plus comment agir, néanmoins en apercevant les autres guenons qui n'en finissaient toujours pas de leur sketch, elle su exactement ce qu'elle devait faire.
 
La tête haute, le port de cou majestueux, la démarche chaloupée, elle paradait tel un pigeon en rûte, attendant qu'il morde à l’hameçon. Ce n'était qu'une question de seconde avant qu'il ne l'a remarque, de toute façon il ne pouvait en être autrement, elle était une Edulis ! Mais c'était sans compter sur la maladresse d'un des convives, qui en la bousculant lui fit perdre une de ses boucles d'oreille. Prise entre deux feux, elle ne pouvait décemment pas s'accroupir et offrir à la vue de tous son séant, mais ces petites perles coûtaient un bras. Souriant bêtement à l'assemblée elle se baissa très discrètement en tentant de se fondre dans la masse. A quatre pattes, elle cherchait à tâtons son bijou soulevant quelque fois les jupons de ces dames, qui horrifiées criaient au scandale....humm elle n'était pas encore une vraie ninja niveau discrétion.
Devinant que cette chasse au trésor allait rester infructueuse, elle arrêta ses investigations devant des frusques à l'odeur de moisie. Très certainement un de ces piques assiettes qui gravitaient toujours autour de ces soirées afin de se remplir la panse aux frais de la princesse. Les gens étaient sans gène de nos jours !!!
Au moment même où elle se redressa, une petite troupe agitée par l'annonce d'une festivité la percuta de plein fouet.
 
CRAC
 
Les quatre fers en l'air Nephila ressemblait à une petite araignée incapable de retrouver son équilibre, et pour couronner le tout elle venait de craquer sa robe qui pourtant était suffisamment décolletée. Sous le tumulte des applaudissements, elle comprit qu'elle avait une chance de passer inaperçue, la foule compacte commençait à agglutiner autour d'une estrade devant laquelle devait se tenir un spectacle. Peut être auraient ils droit à des montreurs de curiosité, ce genre de divertissement faisait fureur en ce moment. On vous montrez des atrocités de la vie en prétextant que ces choses informes venaient d'un autre monde, on allait même jusqu'à prétendre que l'on avait affaire à des démons !!! Oui, oui des démons ! Quelle foutaise ! Les bourgeois aimaient se faire peur, mais bien souvent ce genre de rumeurs ne les ébranlaient pas plus que cela, on venait surtout pour se moquer, pour se dire que finalement on était pas si moche. Les riches avaient la critique facile, se complaisant toujours des malheurs des autres et surtout des voisins....
 
D'une main fébrile Nephila essayait de maintenir sa robe qui avait gagné en aération et de l'autre elle tentait de prendre appuie contre un meuble. Voilà une image qui terminerait dans les anales si ses amies l'observaient.
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Jon Snow

Offrande aux corbeaux

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Jon Snow
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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMar 25 Juin 2013 - 19:10

Jon se promenait dans la foule, embrassant ici et là les femmes qu'il reconnaissait depuis qu'il leur avait littéralement offert tous les plaisirs que pouvait espérer une femme. Bien sûr, ces dernières, trop mondaines et riches, ne désiraient pas que leurs nuits torrides en la compagnie d'un vulgaire militaire à la barbe des éternels trois jours, soient révélées au grand public. Et il fallait bien avouer que cela permettait parfois au général en question de profiter un peu plus finement de ses soirée. Il s'arrêta à coté de la fabuleuse dame Ditalie. Une demoiselle froide et aux cheveux gris, dont le masque, tenu au bout d'un fin bâton ne servait à cacher son regard dur et pleins de jugements. Mais lorsque ses yeux, affaiblis par l'âge reconnurent Jon Snow, tous ceux qui lui portèrent attention à cet instant précis eurent l'occasion de voir le parfait exemple de ce que l'on devient après avoir partagé une nuit envers le jeune home. Sa respiration s'affola, de même que son coeur, et la chaleur monta dans son corps frêle. Elle dégaina avec une certaine classe un éventail brodé, qui valait sans doute plus que chacune des prostituées que notre homme avait à quelques mètres derrière lui.

Mais Madame Ditalie n'avait encore rien vu. Le militaire vint s'inclure dans la discussion qu'elle entretenait avec quelques banquiers et autres personnages fortunés, sans doute pleine de critiques adressées à leurs semblables, eux-même les critiquant en retour depuis une table bien garnie, non loin de là. Jon se permit d'entourer les épaules de la vieille guenon pour lui rappeler d'une voix douce à son oreille docile ce qui aujourd'hui réveille en elle un sentiment de honte. Mais à ceux qui pensent que notre merveilleux garçon se tape les vieille peau, sachez qu'elle était encore potable lorsqu'il eut le plaisir de partager sa couche, et que ses cris eurent animés le coeur de tous les hommes, mariés ou non.

Sa jeunesse eut d'ailleurs également été le théâtre aux fantasmes de la moitié de la présence féminine ici. Et c'est d'ailleurs l'une de ces romances qui eue envoyée l'invitation à notre homme. En effet, l'homme qui servait d'hôte ce soir était l'un des rares à avoir coincé Jon. Mais la puissance brute que possédait le garçon empêchait ce riche monsieur de le menacer d'une quelconque façon. Désormais il était à ses pieds, à faire milles-et-unes courbettes devant lui, répondant au chantage que Snow lui faisait. Pensez-vous vraiment que sans une telle emprise sur le maître des lieux, ses catins auraient pu entrer ?

C'est donc en tenant la moitié de l'assistance dans sa poche que notre homme continuait sa balade avec un sourire supérieur juché sur le visage. Il ordonnait aux gens de bien vouloir se tirer de son chemins, au lieu de leur demander de bien vouloir l'excuser, jusqu'à ce qu'il vit cette pauvre femme, moquée déjà par ses amies, tomber au milieu de la salle sans que personne ne s'en rende compte, le beau monde étant trop occupé à observer ce qui s'annonçait sur la scène.

Le pas se pressa donc, jusqu'à pousser un serveur qui, bien doué, ne fit pas tomber la moindre goutte de champagne au sol. La femme semblait dans de beaux draps, et le serait si personne ne l'aidait avant que ne se terminent les grands applaudissements. Le gentleman attrapa avec une douceur inégalable le bras qui restait péniblement sur un meuble pour tenter de relever ce corps de femme qui, sans être des plus beaux, était sincèrement sympathique et envisageable pour Jon.

"Ma Demoiselle ..."

Dit-il souriant à en faire rougir la plus part de ces dames, alors qu'il remarqua avec plaisir la robe déchirée comme il le fallait. Bien sûr, il se doutait que sa nouvelle amie l'eut déjà remarquée et évita donc de le montrer du doigt d'un air amusé. Le soucis lorsque l'on se déchire une jolie robe comme celle-ci, en pleine soirée mondaine, c'est qu'on en a rarement d'autres cachées dans un coin. Cela est donc le coup fatal qui nous fait sortir de la salle.

Et bien que le sir Son eut grande envie de sortir pour faire la cour de façon plus appuyée à la demoiselle, il ne put s'empêcher de trouver une solution, et fit un signe des plus militaires à son écuyer, qui vint donc se joindre à eux.

"... Si vous le voulez, j'ai une poignée de femmes avec moi qui échangeraient avec joie de tenue avec vous."

Lui dit-il d'un ton chevaleresque, à l'oreille pour que personne ne l'entende. Bien sûr, si cette femme eut trop de fierté, elle aurait pu envoyer sa main gifler le général dans un bruit qui aurait attiré l'attention de tout le peuple présent. Mais la situation était suffisamment critique pour elle, surtout que la proposition, bien qu'impliquant de porter des vêtements portés par des demoiselles de tapin, incluait également de porter une plus belle tenue encore, car certaines de ces filles sans vertus étaient parmi les favorites du jeune homme, qui savait combler les demoiselles de ce genre comme personne ne savait le faire dans tout Feleth.

Il jeta, attendant sa réponse, un regard à toute l'assistance et notamment aux pimbêches qui semblaient être les amies de cette malheureuse femme en détresse, qu'il laissa donc avec son écuyer pour aller leur parler.
Celles-ci, en bonnes filles qui ne le connaissaient pas, virent en lui un homme charmant. Bien sûr c'est ce qu'il était, si l'on avait la même définition du charme que celle qu'avait Jon Snow.
Mais là n'était pas le plus important. Le général avait approchées ces filles plus ou moins repoussantes, c'était pour savoir que la demoiselle qui l'intéressait ce soir s'appelait Nephila et qu'elle était à l'armée... L'abus de pouvoir serait-donc peut-être de la soirée ! Magnifique alternative aux yeux de cet homme qui, autant vous le dire, ne comptait pas repartir sur un échec quelqu'il soit.
Il apprit également qu'elle se déambulait comme un bonhomme et des tas d'autres choses qui faisaient ces défauts...

Aaaah les discussions mondaines.
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Juin Belair

Pirate sans navire

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Juin Belair
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Fiche de Personnage :

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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyDim 30 Juin 2013 - 15:59

Je n'étais pas là depuis une heure et j'avais déjà mis la main sur un formidable butin. Un coup d'épaule lancé à la cantonade dans un groupe et hop ! un bijou qui se vendrait bien, pour peu qu'il soit arrangé de telle sorte à trouver grâce aux yeux d'un marchand sans éveiller les soupçons et c'était dans la poche. Je n'avais qu'à tordre un peu le bidule du dessus et la boucle devenait un formidable pendentif de grand mère, que Sir de Lavenecque était dans l'horrible obligation de se séparer à grande peine.  

C'était définitivement une bonne soirée, je n'aurais pas pu me trouver plus chanceux. Je n'avais encore parlé à personne ; je soupçonnais ma carrure et mon charisme d'y être pour quelque chose à défaut d'être encore capable de sentir l'odeur de moisie que je rependais tout autour de moi. Mais ce n'était pas grave puisque je me remplissais les poches, et plus littéralement encore quand je passai devant le buffet. Personne ne faisait attention à moi ; la cohue environnante, les bonsoirs monsieur, charmante madame et autre « tiens vous êtes ici ? » participaient du tumulte dans lequel je disparaissais sans gêne, un verre dans une main, l'autre plongée dans les différents plats à faire des allers retours assiette-poche. Les petites saucisses sur un bâtonnet avaient su trouver toutes les grâces à mes yeux, à tel point que je n'avais même pas fait attention à la présence d'un serveur juste devant moi. Lorsque je me rendis compte des regards qu'il me lançait, il ne restait déjà plus qu'une saucisse sur un bâtonnet et, galant, cherchant à noyer le lard, je me permis de la lui tendre, sourire entendu au visage. Comme il ne la prit pas, je me la jetai dans la bouche avant de disparaître fissa.

Quand on annonça qu'un spectacle allait bientôt se jouer, j'étais sous une table à la nappe drapée en train d'essayer de décoller les quelques perles d'une savate qui, franchement, ne me demandait qu'à en perdre quelques-unes, ce que je l'aidais à faire avec ledit bâtonnet des saucisses. Par ailleurs, j'avais ôté mon cache-œil afin de mieux y voir, forcément, et mon masque de fortune me servait maintenant d'essuie-transpi'. On ne devenait pas seulement corsaire dans L'amicale, on l'était, c'était un sixième sens, celui qui offrait la capacité d'ouvrir une boite avec la boite, qu'on recevait à la naissance, approximativement juste après avoir volé la sucette de sa sœur avec son pied. J'entendis les convives commencer à se rassembler dans un brouhaha fébrile et vis ma précieuse chaussure s'en aller sous mon nez. J'attendis un moment avant de sortir la tête de mon trou, pour mieux m'informer des éléments en jeu. Et, effectivement, il y avait bien une estrade, une scène ou n'importe quoi d'autre dans le fond de la pièce où s'attroupait tout le monde. Je souris méchamment quand je réalisai tout ce que cela signifiait pour moi et, comme le calcul était très court, je me mis vite en action, après avoir zieuté de droite et de gauche et m'être lancé en direction du public. Qui disait « spectacle » disait « divertissement ». Et qui disait « divertissement » disait « 'y a bon » pour moi.

Avec une démarche que j'essayais de contrôler malgré l'excitation et les mains dans le dos après avoir remis masque et cache-œil en place, je tentai de trouver la position la plus stratégique et intéressante, pas trop sur le devant ni non plus sur l'arrière et avisai finalement une pauvre femme avec une place... oh... cette place aurait pu s'inscrire dans le manuel des choses censurables par la morale religieuse tellement elle criait le vice et m'encourageait à la combler. En ce qui concernait la demoiselle en question, ce n'est pas tant elle que j'avais remarqué (puisqu'elle n'était pas belle, pour commencer, et mal proportionnée dans ses atouts), mais l'énorme bague bien trop grosse pour son pauvre doigt qui, tout comme la savate avant lui, ne demandait qu'à ce que je l'aide à s'alléger de ce poids. Ça tombait bien, je n'avais pas encore mis la main sur une bague depuis mon arrivée et j'attendais ce moment avec une fièvre folle.

Me déplaçant donc en crabe discrètement dans sa direction, je tirai sur chacun des gants dans mon dos et attendis que la représentation commence pour, moi aussi, faire mon petit tour de magie...
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Tolfran Taun

Fens

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Tolfran Taun
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Fiche de Personnage : Comment naît un monstre


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMer 3 Juil 2013 - 19:30

- Mesdames et messieurs, il est grand, il est magicien, et il est terrifiant ! Veuillez accueillir avec joie notre titan du mystère, TOLFRAN TAUN !

Titan du mystère ? Cette formulation perturbait le malade, alors qu'il montait les marches de l'estrade : il la trouvait tant exagérée qu'il avait envie d'en rire. Son dos voûté, ses longs bras ballants, et son visage déformé, dès qu'il arrivait sur scène, tout son corps se révélait au grand jour, le faisant passer du stade d'homme à celui de monstre. Tolfran en avait l'habitude, si bien qu'il ne releva pas les regards moqueurs ou pleins de pitiés des gens.

Sur l'estrade, le magicien de service disposait d'une commode en bois, ainsi que d'une assistante blonde, ayant l'air hautement basse d'esprit.
Le géant leva un bras vers celle-ci, pour la présenter :

- Merci pour vos agréables applaudissements. Honorable public, je vous présente mon assistante, mise à disposition de vos yeux au cas où je ne suffirais pas à contenter ces derniers.

Sa voix grave était accompagnée d'un sourire chaleureux, poussant les auditeurs à rire de l'autodérision dont il faisait preuve. Voyant que son trait d'humour avait eu du succès, le Taun renchérit :

- Je vous accorde que le fait que vous soyez masqué, et moi non, est étrange, car en toute franchise il serait plus logique que ça soit le contraire. Premier mystère de la soirée dont le TITAN du mystère va vous abreuver !

Pendant ce temps, Tolfran s'avançait sur la scène, jusqu'à arriver aux quelques spectateurs qui se situaient contre l'estrade, il se baissa près d'une jeune femme et lui dit :

- Excusez-moi vous avez quelque chose dans les cheveux.

Et, par un tour de passe-passe, il fit apparaître un grand morceau de tissu rouge, plié, dans sa main. Il le déplia tout en faisant semblant de le tirer des cheveux de la dame, puis le tendit devant lui, il s'agissait d'un gigantesque coeur rouge, le Taun réagit, un air stupéfait sur le visage :

- Et bien il semblerait que quelqu'un vous aime à la folie dans cette salle !

Xoss l'hallucination, pendant tout ce temps, s'était mis debout sur la commode, et hurlait
- VOUS ALLEZ MOURIR !
à tue tête, comme s'il était devenu une boite à musique. Mais cette fois il changea de refrain, et se tourna vers le géant avec un sourire de hyène :

- Ouais c'est moi qui l'aime à la folie, parce qu'elle est vivante, et que donc tu peux la tuer, Fens, n'est-ce pas MAGNIFIQUE ?

Tolfran gardait un air stupéfait, sans se laisser perturber par Xoss, et ses bras firent un ample mouvement avec le cœur rouge, l'agitant comme une nappe.

- Cela signifie que la magie place cette soirée sous le thème de L'AMOUR !

Des centaines de pétales de rose surgirent alors du mouvement d'air provoqué par le tissu, couvrant les auditeurs de senteurs rafraîchissantes. Xoss ricana ironiquement.

- L'amour ? Génial. L'amour de sentir une bonne hache dans la tête, non ?

Bien entendu, le magicien ne choisissait ce thème que pour une unique raison, correspondre aux critères de son employeur : être ridicule et évoquer - de manière plus ou moins subtile - le sexe. Il profita donc de l'exclamation générale pour mettre la main sur ce qui allait faire le clou de son spectacle : des dizaines de petits tissus très discrets.
Son but : demander aux gens de se tenir la main jusqu'à la fin du spectacle, et parvenir à placer des bouts de tissus entre les mains de certains d'entre eux, sur lesquels des inscriptions figureraient, comme : "Ce soir, l'amour vous unit".

Cela constituerait ainsi le final de sa représentation, lorsque les gens sépareraient leurs mains pour voir tomber le tissu par terre.

Si bien que Tolfran, ayant réussit à saisir l'ensemble des tissus, et à les cacher dans ses manches, déclara tout haut.

- Pour que la magie soit heureuse, nous devons regorger d'amour. Je vais donc vous demander d'immédiatement saisir la main du sexe opposé la plus proche ! Formez des couples ! Ces messieurs auront pour objectif de saisir la main de ces dames, et inversement ! Hâtez vous je vous prie, la magie n'attend pas, il me faut mes couples !

Jetant un coup d’œil dans la foule, le Taun estima l'endroit où Gessol, l'hallucination qui lui commandait de tuer, se tenait, et s'y dirigea, prétextant, à voix haute qu'il venait pour aider les gens à se décider, car ils semblaient trop hésitants. D'ailleurs, c'était vrai. Beaucoup avaient uni leurs mains rapidement, mais de nombreuses personnes tournaient en rond sans savoir quoi faire, si bien que son alibi se tenait.

C'est ainsi, en évoluant dans la foule et en faisant semblant d'aider les gens, qu'il parvenait à placer les bouts de tissus entre les mains des couples.

- Vos mains doivent rester bien serrées, l'amour ne doit pas s'échapper !

Prétendait-il, en "aidant" deux personnes à serrer leur mains davantage, tout en y glissant le tissu.
Puis les pas de Tolfran l'amenèrent très proche de Gessol. Ses yeux voyageaient sur les personnes environnantes. L'hallucination se tenait aux côtés de deux jeunes femmes, mais plus proche de l'une des deux. La première s'était déjà unie à un curieux personnage à l'air malin et avide : un air de pirate. La deuxième, celle dont Gessol était le plus proche, n'avait pas encore de main où s'accrocher.
La jeune femme en question, sans que le Taun ne le sache lorsqu'il s'approcha d'elle, se nommait Nephila Edulis, et son voisin direct se faisait appeler Jon Snow. Ces deux là allaient être, sans doute, son couple phare.

Il leur fit un grand sourire, et saisit leurs mains, pour les forcer à les rassembler, plaçant un tissu entre les deux.

- Allons, il ne faut pas être timide mes chers !

Fit le géant, avec gentillesse.
Son regard passa rapidement sur l'homme à l'air de pirate, il semblait - curieusement - très intensément réjouit d'avoir à serrer la main de sa partenaire. Cela cachait soit de l'attirance sexuelle, soit autre chose. Quoi qu'il en soit, Tolfran lui adressa un sourire poli tout en continuant sa route, il ne pouvait pas mettre de tissu entre des mains si fermement tenues.

Le Taun finit son tour de la salle, jusqu'à ce que tout le monde ait pu trouver un, ou une, partenaire, certains formant des groupes de trois pour l'occasion (n'ayant plus de place). Puis il entreprit de retourner sur scène.

Plus aucune inquiétude ne se lisaient dans les yeux du géant.
Tout était en place, le spectacle pouvait avoir lieu, dans les règles de l'art.

- Et, à la tombée des rideaux, le sang coulera.

Fit Xoss, en fixant les voisins de Gessol.

Spoiler:
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Nephila Edulis

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Fiche de Personnage : La veuve noire


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 5 Juil 2013 - 21:40

L'araignée avait réussi, certes elle n'avait pas imaginé qu'un tel subterfuge puisse fonctionner, mais elle était parvenue à ses fins. D'un sourire enjôleur, elle remercia celui qui se présenta à elle comme son sauveur. Époussetant sa robe, Nephila se releva dignement pour lui faire face, derrière son masque se cachait deux prunelles aux éclats azures. Soudainement, elle prit conscience de la tenue peu réglementaire de l'homme, une grande cape en fourrure, cela ne lui était pas inconnu, son général en portait une similaire. Se pourrait -il que... ? Non, il l'aurait très certainement laissé sur le carreau. Un homme de la garde ! Ne pouvait elle pas fuir ce cadre le temps d'une soirée ? Apparemment non.

-Edulis...

Son nom seul suffisait pour impressionner les foules, elle se contenta donc de lui glisser cette unique information.

-De femmes aux mœurs légères....si ça se trouve elles ont la gale, je ne sais pas où vous êtes allées chercher ce tas de catins....manquerait plus qu'elles me refilent un truc !

D'un air dégoûtée, elle porta son regard hautain sur la petite troupe de pintades qui suivaient son sauveur. Non ! Il n'était pas question qu'elle enfile une de ces tenues ! Une Edulis dans une robe de prostituée et puis quoi encore ? Edulis en souillon ? NON NON NON !!!
Le visage pincé, elle savait pourtant qu'il n'y aurait aucun miracle autre que celui-ci.

-Bon...bon....ça sera celle la..

Son index venait de désigner la seule robe qui ne frôlait pas l’indécence. La demoiselle désignée n'avait pas spécialement l'air ravi, mais contrainte elle du obtempérer. A l'écart de la foule, Nephila se cacha comme elle pu derrière un buffet.

-Pourriez vous, vous retourner... ???

Quand elle fut certaine que personne ne regardait dans leur direction, elle abandonna sa tenue. C'était très grisant de se retrouver à moitié nue alors que les lieux était bondés. Les joues rosies par l’adrénaline, elle enfila sa robe d'emprunt. Hum....sa propriétaire devait avoir une forte poitrine car elle nageait dans son nouveau décolleté.

-C'est pour vous faire remarquer que vous sortez accompagné de chiennes de garde ? Personne n'a voulu se présenter à votre bras ? Vous êtes en deuil ? Quelle drôle d'habillement pour une soirée costumée....

Avec délicatesse, elle posa la main sur l'épaule de l'inconnu pour lui signifier que l'échange était terminé. La soirée pouvez continuer sous de meilleurs auspices ! Une seule ombre au tableau : la flopée de prostituées qui entourait toujours son sauveur. Regagnant la pièce centrale, ils s'avancèrent tous deux parmi la foule, le spectacle n'avait pas attendu leur arrivée et ils durent le prendre en route alors que les gens se tenaient curieusement les mains.


- Allons, il ne faut pas être timide mes chers !


-Hein... ?

Les mains ? Elle risquait gros avec ce genre de petits jeux. Bien camouflés sous ses gants de soie, ses avants bras arachnides ne demandaient qu'à être en paix. Plongée dans ses mensonges, elle réfléchissait à un moyen de contourner les règles, quand l'homme fut plus rapide qu'elle. Les mains jointes, elle suait à grosses gouttes priant pour qu'il ne décèle rien d'anormal chez elle. Stressée, elle ne remarqua même pas les clins d’œil insistants de son amie, qui venait de dégoter ce qui s'apparentait à un pirate. Voilà un costume digne de ce nom. Mal à l'aise la jeune fille commençait à broyer la main de son compagnon tout en lui adressant un sourire des plus constipé.
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Jon Snow

Offrande aux corbeaux

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Jon Snow
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Race : Humain
Classe : Esclave
Métier : Garde
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaire

Âge : 22

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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 5 Juil 2013 - 23:57

Par chance pour sa conjointe de la soirée qui - malgré qu'elle y fut forcée par l'illusionniste que Jon regardait avec une certaine curiosité - avait ses doigts entre ceux du général, notre homme portait de magnifiques gants en cuir noir et très épais. Celui-ci grinçait d'ailleurs avec tout le charme de cette fameuse matière que le Sir Snow appréciait, tandis qu'il serrait un peu plus, mais toujours avec une grande douceur, les doigts fins de la demoiselle Edulis. Une demoiselle au charme non négligeable, malgré qu'il ne soit pas des plus communs. Jon avait notamment remarqué que sa poitrine, sans remplir le décolleté qui l'enveloppait alors, ne paraissait nullement ridicule. Ce qui bien sûr lui arrachait un léger sourire qui haussa les coins de ses lèvres.

Pour ce qui était des prostituées, elles s'en était allées juste après avoir rendu le service à la nouvelle amie de leur employeur ; en effet, les remarques faisant remarquer l'aspect déplacé de leurs présences faites à voix basse par Edulis avaient faites leur petit effet. C'est en les écoutant que Jon avait agité ses doigts d'une manière qui criait "Allez-vous-en, je payerai demain !" Car si une chose était sûre, c'est que notre homme se retrouverait certainement dans ce fameux bordel le lendemain de cette soirée mondaine.

Il souriait, balançant sa main attachée à celle de la femme qui semblait être dans le plus grand inconfort du monde, les joues rosées par la gêne de porter les habits d'une catin. Ce à quoi comptait bien remédier notre homme, qui n'aimait pas les gens gênés.

"Ne vous inquiétez pas. Je me suis assurée à ce qu'elles soient toutes propres avant de sortir du bordel..."

Dit-il d'une voix sympathique, avec une pointe d'ironie dans le ton, alors qu'il la tirait dans la foule, désireux de passer devant tout le monde pour apprécier le spectacle dont ils furent contraints, comme tout le monde, d'être acteurs. C'est en poussant ainsi une ou deux personnes de ses épaules qu'il croisa le regard d'un homme qui ne ressemblait pas à ce que l'on croise habituellement dans ce genre d'évènements. C'était un homme de stature moyenne et portant un cache sur l'oeil.. Un soldat ? Jon ne le connaissait pas.
C'est en réfléchissant ardemment pour retrouver un être suffisamment gradé pour être présent à une soirée de ce genre et portant un cache sur l'oeil, faisant l'inventaire de toutes ses relations que quelque chose le frappa.

Le nom Edulis... Il le connaissait. c'est les sourcils froncés, alors qu'il se tournait lentement vers la fille attachée à sa main, agitant l'index de la main libre qu'il réalisa qui elle était.

"Je sais qui vous êtes ! Vous êtes une amie de Robb !"

Lui dit-il d'une voix explosant de victoire, pendant qu'il saisissait un verre de mousseux dans un plateau qui se baladait entre les couples. Il était heureux de rencontrer une connaissance à son frère, depuis qu'à l'enterrement du Roi Kaull, celui-ci s'en était allé du territoire Royal, en bon déserteur qu'il était depuis lors.

"Je me souviens avoir lu votre nom dans l'une de ses lettres... Il y a quelques temps... Que disait-il déjà ..?" Il but une gorgée du verre qu'il venait d'emprunter. "Que vous seriez la fille d'une cape blanche ..?"

C'est là que se grava sur son visage le sourire que l'on pourrait appeler par son propre nom tant il le maniait avec talent. Un sourire blanc comme neige qui lui eut permis souvent de dégoter une compagne pour la nuit, et d'en obtenir tout ce dont un homme rêvait. La différence fut que, cette fois, il n'avait pas envie de s'inviter dans le lit d'une femme seule, mais seulement de savourer cette victoire personnelle sur son interlocutrice ; celle de faire sa connaissance avant qu'elle ne puisse en faire autant et donc, de prendre l'ascendant sur elle.

Cela fait, il se retourna à nouveau, toujours souriant, pour recroiser du regard ce fameux borgne. Qui était-il donc, celui-là ? Ce qui fut certain c'est que lorsque notre général favori l'eut aperçut, il ne semblait pas apprécier la soirée comme la plus part des spectateurs présents, et de cela, notre homme se chargerait de comprendre la raison. Et c'est sur cette bonne note que Jon Snow fit un geste au serveur pour l'inviter à passer une coupe de ce merveilleux champagne à la demoiselle à laquelle il commençait doucement à s'intéresser.

"Dites-moi donc, mademoiselle Edulis, quelle fut exactement la relation que vous entreteniez avec Robb ?"

Dit-il donc, presque joyeux, sans avoir précisé jusque là quelle relation il entretenait lui-même avec ce dernier, et ne réalisant donc pas vraiment comme sa question pourrait paraître étrange, à première vue.

Si seulement il s'en rendait compte. Si seulement il se rendait compte à quel point bien des choses en cette soirée furent étranges. Le borgne, la demoiselle, et ce magicien. Que montrait-il d'ailleurs ? Jon n'y faisait plus attention depuis belle lurette. En effet, si le coeur qu'il eut montré au début de son spectacle lui eut attiré l'attention, depuis qu'il était attaché à cette femme, il ne savait plus rien de ces petits tours de magie, et de ses histoires d'amours de pacotilles.

Mais sans doutes s'en rendra-t-il compte plus tard, de l'aspect étrange que prendra la soirée.
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Juin Belair

Pirate sans navire

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Juin Belair
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Race : Faux-parleur
Classe : Corsaire
Métier : Pirate bonimenteur
Croyances : Le Saint-Charles
Groupe : L'amicale de Roger l'Heureux

Âge : 32

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Fiche de Personnage :

Histoire de Personnage : Journal de bord

Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMar 9 Juil 2013 - 4:24

L'entrée en scène du magicien m'ému fortement pour la simplement et bonne raison que le prestidigitateur était moche. J'avais déjà vu des moches, évidemment. Des petits, des gros, des maigres, des qui avaient un œil qui disait « bon vent ! » à l'autre, d'autres avec une jambe en bois, certains avec une narine qui leur remontait jusque dans le front et bien d'autres encore avec des oreilles décollées. Mais celui-là remportait la paille d'or au palmarès des moches. Sa taille n'y était certainement pas pour rien puisqu'elle imposait sa présence à la face du soleil tandis que sa voix, grave, profondément grave lui donnait l'air lugubre que sa mine tristounette ne suffisait pas à induire. Mais ce n'était pas le plus marquant chez lui : il avait une cicatrice qui lui mangeait la figure et qui me donnait en outre l'impression que son visage s'enfonçait dedans. Il était moche mais touchant (métaphoriquement parlant, bien sûr ; jamais de la vie je n'aurais souhaité qu'un tel individu pose ne serait-ce que le petit doigt sur mon épaule). Malgré tout, il se révélait un bon artiste. Enfin ! Je ne sais pas s'il était bon dans l'art de la prestidigitation, en tout cas il était bon dans celui de la diversion, m'en offrant une bonne pour récupérer la bague qui m'appelait au bout du doigt de ma voisine.

Malheureusement, et bien malgré l'opportunité qu'il m'offrit, au moment où j'allais pour prendre la main de ce doigt mal équipé, une autre se glissa dans celle que j'avais de libre et m'empoigna fortement le bras pour attirer mon attention. Un sourire aux dents du bonheur, des joues rosies par la timidité et une poitrine plantureuse s'offrirent à moi par la droite, m'empêchant toutes manœuvres sur la gauche. Je maudis la demoiselle tout le long de la séance, les yeux bloqués dans son décolleté  et un sourire jaune tiré jusqu'aux oreilles. Oreilles qui, par ailleurs, se mirent à siffler bruyamment quand un haussement de voix me parvint du corridor d'entrée :
« Mais puisque je vous dis que c'est moi, Menfor de Lavenecque ! Un espèce de saligaud m'a volé mon invitation dans la rue cet après-midi ! Je le reconnaîtrai entre miles s'il se trouvait ici ! Il avait un chapeau à plume dégoûtant et puait à cent mètres ! Lâchez-moi ! Vous m'avez dit qu'il était ici, oui ou non ?! »

Ni une ni deux, je me jetai par terre, faisant disparaître le chapeau à plume incriminé à la surprise de la demoiselle qui me tenait. Bon sang ! Non ! Il ne manquait plus que ça ! La soirée s'annonçait pourtant si bonne ! Pourquoi ? Mer ! Pourquoi ?! Je n'avais plus qu'à me traîner à quatre pattes au milieu des gens enlacés jusqu'à une fenêtre ou une échappatoire quelconque avant que l'on ne parvienne à me mettre la main dessus...

« (...) Non !! Peine perdue ! Jamais ! JAMAIS !! ! !!! Jamais je ne me lancerai dans ce genre de nouvelle vie ! Je suis un pirate !!! Un pirate !! PI RA TE !! Pirate ! !! Je suis né pirate et je ne sais rien faire d'autre qu'être un pirate ! Il ne m'est pas possible d'échouer dans mes plans ! Je retournerai à L'amicale ! Il me faut réussir à tout prix !! Je ne suis pas fait pour être un « fils de » à traîner dans les soirées mondaines où un repas se résume à de pauvres saucisses sur un bâtonnet ! Il me serait impossible d'avoir ce genre de vie ! Je dois parvenir à réaliser mes plans coûte que coûte !!! Ma sœur, cette pauvre fille pourrie gâtée est parvenue à devenir capitaine d'un bateau quand bien même être une femme sur un galion porte malheur !!!! Pourquoi pas moi ??? ?? Je serai capitaine aussi ! Je deviendrai capitaine ! Je serai le capitaine Belair ! Et je mangerai des saucisses sur un bâtonnet DANS MON BATEAU !!! MON BATEAU DE CAPITAINE !!!! (...) »


______________

HRP : Bonjour  ! Comme vous avez peut-être pu le remarquer dans les absences, je me retrouve sans ordinateur pour un temps indéterminé, aussi j'en profite pour sortir des RP dans lesquels je me suis engagé dans le soucis de ne pas vous retarder et de garder une certaine logique (tousse). Je suis vraiment désolé pour ce retournement de situation. Malgré tout je suis vraiment, vraiment content d'avoir pu écrire en vôtre compagnie, même si c'était très peu. J'espère avoir l'occasion de RP à nouveau avec vous un de ces quatre, j'aime beaucoup vos styles et l'ambiance qu'il y a pu y avoir dans ce sujet, c'était très frais !

Merci à Nephila de m'avoir accepté dans le sujet quand bien même j'étais un élément inutile, merci !
Tolfran, merci aussi d'avoir pris le temps de te pencher sur la demande et de t'être proposé comme tueur (et tu n'es pas moche du tout, entre nous soit dit, je t'adore). J'espère que tu ne le regretteras pas et que tu y trouveras ton compte. J'aime beaucoup ce que tu fais et je réitère les voeux que j'ai pu te faire par MP.
Jon, on garde contact, je sais que nous rejouerons ensemble un de ces jours =)

Je vous souhaites une très bonne continuation à tous les trois, faîtes nous rêver, yo oh oh !
Bon jeu à tous (erf mon HRP est aussi long que mon RP oO) pirat
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Tolfran Taun

Fens

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Tolfran Taun
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Race : Humain
Classe : Barbare
Métier : Ancien lanceur de haches
Croyances : Dieu des songes
Groupe : Solitaires

Âge : 49 ans

Messages : 23

Fiche de Personnage : Comment naît un monstre


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 12 Juil 2013 - 13:57

- Bien, maintenant que le pouvoir de l'amour nous aide, nous pouvons commencer !

Du bruit venait du fond de la salle, Tolfran leva rapidement les yeux. Une histoire de vol d'invitation. Il n'y porta pas plus d'attention, son travail était de divertir, et non de régler les problèmes.
Son regard retomba sur Gessol, et les personnes dont il s'approchait. La demoiselle qui accompagnait l'homme à l'air de pirate se trouvait seule. Curieusement. Le Taun se félicita de ne pas avoir tenté de leur donner un bout de tissu.

Il sortit un jeu de cartes de sa poche.

- Je vais demander à quelques uns d'entre vous, de piocher...

Puis il se mit à déplier rapidement le tas de cartes, avec ses doigts, poussant les bouts de cartons. Plus il les poussait plus le tas grossissait, comme si le fait de le déplier ne diminuait pas la pioche de départ. Tolfran fit mine d'être étonné de ce fait, alors que des centaines de cartes lui apparaissaient entre les paumes, tombant peu à peu sur le sol, tant elles devenaient nombreuses.

- Solstice et Équinoxe ! Jurait-il, l'amour me joue un tour dirait-on !

Le géant continuait le tour de passe passe avec ampleur. La foule riait et écarquillait les yeux, devant l'estrade qui se recouvrait peu à peu de cartes. Elles s'écoulaient en cascade des mains du Taun, qui prenait un air de plus en plus ridicule, comme s'il était victime de son propre maléfice.
Lorsqu'une couche honorable de bouts de cartons recouvraient le sol de bois, le tour de magie s'arrêta. Il ne restait plus qu'un tout petit tas de cartes, dans les mains de Tolfran. Il désigna sa ridicule épaisseur, puis soupira :

- Bon, vous allez devoir piocher directement, en saisissant des cartes qu'il y a sur l'estrade. Ça aura le mérite d'être plus aléatoire.

Le géant désigna trois personnes au hasard dans le public, de préférence des gens proches de la scène, et leur demanda, de leur main libre, de saisir une carte chacun. Ce qu'ils firent.

- Dites tout haut les cartes dont il s'agit.

Suggéra Tolfran. Les trois s'exécutèrent :

- Trois de carreau.

- Dame de pique.

- Sept de pique.


- Ah oui ! Ces cartes là ! Je crois les avoir vu quelques part bien sûr oui ! Ces cartes oui !

Avait réagit immédiatement Tolfran, en agitant les bras. Le fin paquet toujours entre les mains. Il prenait un air intrigué, comme s'il cherchait à se souvenir.

- Je suis sûr de les avoir vues quelque part ! Ces trois cartes, exactement celles-là ! Mais où, déjà ?

Il fermait les yeux et inspirait fort, devenant très théâtral. Éternuant dans un mouchoir, puis s'excusant, il souleva le mouchoir de sa main d'un seul coup, une boite noire résidait à la place du tissu. Tolfran l'ouvrit et dit :

- Non, elles ne sont pas là, bon.

La boite fut jetée derrière lui, et il marcha à grands pas vers la commode. Cette dernière disposait de trois grands tiroirs. Mettant une main dans le dos, la main qui tenait le petit paquet de cartes qui lui restait depuis un moment, il montra ainsi au public que ces cartes résidaient toujours bien là. De ses autres doigts, il tira le premier tiroir et regarda à l'intérieur.

- Non, pas ça. Ni ça.

Il prenait des objets à l'intérieur et les faisait valser derrière lui. Au début c'étaient des assiettes en bois, puis des livres, puis objets de plus en plus gros.

- Ni ça. Ça non plus. Où sont ces cartes ?

Chaque objet qu'il lançait frôlait l'assistante, qui restait souriante.

Tolfran ouvrit le second tiroir. Il en tira tout d'abord des couteaux, qu'il lança, de la même façon, tout près de la jeune femme.

- Pas ça.

Il tira une hache colossale, de la taille d'un enfant, avec une double lame monstrueuse, capable de tuer un cheval d'un seul coup.

- Ni ça.

Le public retint son souffle, alors que le Taun la faisait s'envoler derrière lui, comme tout le reste. La hache tourna, tourna, l'assistante ne bougeait pas d'un pouce. Et la lame se ficha avec violence, dans une poutre, touchant presque les cheveux de la femme du spectacle.

- Tu l'as loupée, Fens. Tu manques d'entrainement. Cette fille mérite d'avoir une belle diagonale dans la gueule.

Les gens crièrent de joie et d'effroi, devant cet impressionnant lancer, alors que Tolfran continuait de fouiller dans la commode comme si de rien était.
Le lancer de haches étant sa spécialité, il avait été heureux de pouvoir avoir le droit de l'exploiter.
Il ferma le tiroir et ouvrit le troisième.

- Monsieur Lodral ?

S'exclama le magicien, alors qu'un homme sortait la tête du tiroir. La foule sursauta et éclata de rire, un être humain contenu dans ce petit meuble !

- Je ne me sens pas très bien, monsieur Taun, l'amour me donne des ailes je crois !

Répondit-il, le plus naturellement du monde, puis Tolfran se mit à froncer les sourcils devant cet homme, dans cette commode. Il lui fit, sévèrement :

- Peu m'importe, monsieur Lodral, vous perturbez mon spectacle !

Puis il referma le tiroir avec force. Soupirant. Il s'excusa de ne pas réussir à trouver les cartes, qu'il était sûr de les avoir vu à un endroit précis, mais qu'il ne savait plus où. Puis, il fit :

- D'ailleurs, monsieur Lordal, vous ne les auriez pas vu, vous ?

Tout en ouvrant à nouveau. A la place de l'homme, ce sont dix colombes qui s'échappèrent du tiroir, battant des ailes avec force, et manquant de faire tomber le géant. Le public aurait applaudit s'il avait pu, mais les mains nouées ne le permettaient pas. Ils se contentèrent de crier avec enthousiasme.
Le Taun secoua la tête, reprenant ses esprits, puis fixa l'intérieur du tiroir, et le referma du pied.

- Non, hélas, ça n'était pas ici non plus.

Il fit semblant de ne plus avoir d'idées, comme perdu. Puis il fixa le petit paquet de carte qu'il lui restait dans la main, depuis le début.
Il le déplia, trois cartes.

Les gens écarquillaient les yeux.

- Tiens, ce sont trois cartes, pensez-vous que la magie de l'amour me les avaient donné depuis tout ce temps ? Les piocheurs, dites à nouveau vos cartes je vous prie.

L'air ridicule était abandonné, Tolfran avait le regard de l'homme sûr de lui, et, de deux doigts, il saisit la première carte.

- Trois de carreau. Fit le premier.

- Trois de carreau. Répondit le géant, en lançant la première carte vers le public.

- Dame de pique. Fit le deuxième.

- Dame de pique. Exécutant le même rituel.

- Sept de pique.

- Et sept de pique.

Et il fit immédiatement sa révérence, alors que le public s'enflammait, dans la vitesse de ce qui se déroulait sous leurs yeux.

- Vous pouvez lâcher les mains, merci de votre participation ! Et au revoir !

Les couples s'exécutèrent, se séparant pour pouvoir applaudir. C'est alors que les petits bouts de tissus se mirent à apparaître à la vue de tous. Ajoutant la note finale, qui impressionna un grand nombre de spectateurs, grâce au flot de tours qui venaient de se dérouler sous leurs yeux. Le géant se reculait déjà, prêt à descendre, et des voix éclataient partout.

- Un tissu était entre nos mains ! Il dit : "L'amour vous a désigné : Vous danserez la prochaine valse ensemble" !

- Nous aussi ! Le notre c'est : "L'amour a prévu de faire en sorte que vos lèvres se rencontrent" !


Tolfran souriait, se tournant vers la foule mouvante. Il fit, au dessus du brouhaha :

- Oui, la magie ne ment jamais.

Puis il se fit oublier, entre les cris et les rires. Son corps géant s'éclipsa, laissant aux heureux désignés, le plaisir de profiter pleinement de l'opportunité qu'il leur laissait.

Et sur un bout de tissu, quelque part, dans la foule. Sur ce bout de tissu, qui avait été tenu par Jon Snow et Nephila Edulis, un message y était gravé, destiné à la jeune femme.
Ce message, le voici : Cette nuit, vous allez frémir. Et votre cœur s'emballera, sans que vous ne puissiez l'arrêter.

Spoiler:
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Nephila Edulis

La veuve noire

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Nephila Edulis
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Fiche de Personnage : La veuve noire


Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMar 23 Juil 2013 - 22:27


Les joues empourprées, elle fuyait le regard de son compagnon d'infortune en se concentrant tant bien que mal sur le tour de magie qu'on leur présentait. L'homme à la carrure d'un colosse se débrouillait pas trop mal, pour une fois  le maître des lieux avait vu les choses en grand. Rien ne semblait pouvoir perturber ce spectacle pas même cet homme dans le vestibule qui criait à l'injustice. Non, la salle entière avait les yeux rivés sur la scène attendant avec impatience la chute de ce tour.

-Robb ?

Ainsi, son général était doté d'un prénom ? Intéressant... Se grattouillant un poil naissant sous le menton, la jeune femme rassemblait ses souvenirs. Le cou tendu elle lorgnait sur les traits de l'homme en noir. A part sa tenue sinistre rien ne le raccordait à Robb. Ils étaient le jour et la nuit. Le premier a l'allure austère, dont le faciès n'exprimait rien d'autre que l'ordre, et le second assez fou pour se rendre à une soirée mondaine en compagnie de catins arborait un sourire des plus enjôleurs. Comment des entités si différentes avaient pu être amenées à se côtoyer ? La jeune femme espérait juste qu'il ne serait pas aussi rabat joie, mais il y avait fort à parier que non.

-Pardon … ?

L’étonnement était si grand, qu'elle manqua de lui lâcher sa prise, si elle avait été pleinement humaine elle n'aurait très certainement pas manqué d'avoir les mains moites. Dans un murmure presque inaudible elle lui expliqua les grandes lignes, pas question de se confier à un étranger qui pourrait aller colporter ses dires à l'interréssé.

-Purement professionnel, j'ai intégré sa caserne voilà tout. En quoi cela vous regarde....monsieur....?

Elle avait faussement levé un sourcil afin de susciter. Les gens autour d'eux commençaient a rouspéter, leur dialogue n'était pas du goût de tous.

-Oui oui ca va oh vous le raterez pas votre spectacle !
Si vous voulez tout savoir nous n'entretenions pas de bons rapports..hum...divergence de point de vue allons nous dire !


-Et sept de pique !

Suivant l'euphorie du moment Nephila se mit à imiter ses compagnons, applaudissant vivement le magicien dont elle ne savait pas si le spectacle venait de prendre fin. C'est alors qu'elle eu la joie de trouver replié un bout de papier qu'elle ne tarda pas à inspecter ? Lui était ce adressé ? Certainement, sinon comment aurait il pu se retrouver dans un tel lieu ?

-....

Le message était assez vague tout en lui promettant une nuit pleine de surprises, dévisageant l'homme de la garde sous son masque elle se demanda si il était question de lui ?

-Alors Edulis il y a marqué quoi ?

-Quelque chose !

Hors de question de délivrer l'inscription à Augustina qui venait d'embrasser à pleines lèvres son voisin de gauche qui essuyait encore le surplus de bave reçu en offrande. Ses doigts écrasèrent le morceau de papier qu'elle balança par dessus son épaule avec dédain.


-Venez il y a trop de monde ici !


Il y avait surtout Augustina qui n'allait pas lâcher le morceau aussi facilement.

-Eh bien vous partez où... ? Votre pari requiert la solitude hinhinhin ?

Le poil hérissé Nephila du se contenir pour ne pas en découdre avec son ami, le message lui avait donné des ailes et elle profita de son élan et très certainement de l'alcool pour entraîner l'homme à la recherche d'un coin plus au calme.

-Ne croyez pas que cela sera du tout cuit !

Ses yeux rieurs cherchèrent une réponse dans ceux de l'homme dont elle imaginait déjà les pensées triomphantes.



_______



Au loin Augustina les regarda partir, les mains dans le dos elle détenait un papier tout froissé dont la note allait changer bien des choses. Sans un mot, elle s'avança parmi la foule....



HRP : dsl du retard ! et servez vous d'augustina comme bon vous semble Wink jvous fait confiance pour que la petite fête soit réussie !
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Jon Snow

Offrande aux corbeaux

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Jon Snow
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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMer 24 Juil 2013 - 0:01

Jon jubilait.

Son appréciation de la magie de bas étage comme semblait pratiquer le monstre qui titubait sur la scène était des plus médiocre. Il n'était pas réellement fanatique des illusionnistes pour la simple et bonne raison que ces derniers ont pour métier de démontrer à leur publique qu'ils sont parfaitement stupides, au point de croire à des choses qui apparaissent de nulle part, tout en sachant pertinemment que ; rien ne se créé, rien ne disparait, mais tout se transforme. Enfin, une fois laissé de coté ses aprioris de scientifiques de comptoirs aux propos barbant, le général se laissa prendre au jeu, suivant avec une certaine passion la foule dans son admiration de l' "artiste" qui leur faisait face. Celui-ci dégainait alors des cartes et faisait mines de trouver, sans pourtant les connaitre, ls cartes qu'il avait partagées avec les spectateurs ébahis.

C'st en se laissant doucement emporter par le numéro de Tolfran qu'il perdait doucement le fil de sa discussion avec la fille avec laquelle il partageait une poigne d'une douceur qu'il appréciait pourtant beaucoup.

"Robb ?"

Lui dit-elle. Lui, ayant déjà oubliés ses propos précédents, perdus pour des rires idiots accompagnant les applaudissement des nobles gens présentes dans l'assemblée, répondit, avec le ton d'un homme ayant vendu son âme au vin de trop bonne qualité.

"Quoi, Robb ..?"

Son sourcil, à lui aussi, était plus levé que son voisin, avant de revenir à sa hauteur d'origine pour observer avec plaisir le désarroi de son interlocutrice, offert par le ridicule de la conversation, bordélique à souhait.

"Pardon ..?"

Fit-elle donc, avant d'expliquer la nature de leur relation, dont Jon se fichait finalement éperdument. Non pas que le sujet ne l'aurait pas intéresser, mais les conditions actuelles n'étaient pas les bonnes pour discuter, même de sujets intéressants. C'est sans doute d'ailleurs la raison pour laquelle notre galant personnage redirigea son regard vers le spectacle, qui continuait sans se préoccuper de leur attention. Il était subjugué par l'homme qui finit finalement son tour concernant les cartes, avec un sept de pique.
Un rire niais sorti d'entre les lèvres de Jon, avant qu'il ne saisisse un nouveau verre sur un plateau, qu'il but cul-sec, oubliant presque qu'il n'était pas dans une taverne et entouré de prostituées.
Encore heureux d'ailleurs que cela ne se soit pas encore tout a fait évadé de son esprit, car autrement il serait déjà attelé à embrasser son binôme en lui caressant le sein.

Bien sûr, agir ainsi n'aurait sans doute que peu des répercussions ; à savoir le bris de l'ambiance qui régnait dans la salle, la perte de son amitié nouvelle avec la fameuse Edulis, ainsi que les regards pleins de mépris de la part de son entourage, qui n'oserait tout de même pas le jeter dehors. Comme quoi, être général de la garde Royale en ces temps troubles à un joli lot de bons cotés.

C'est alors qu'une voix féminine mais aussi particulièrement désagréable sorti notre jeune homme de ses pensées d'adolescents en manque affectif en demandant ce qu'il y avait d'écrit sur leur torchon. Le tour semblait approcher de son final, alors que quelques personnes délivraient à tous ce qui était indiqué à leur coupleUn sourire béa et stupide s'afficha sur le visage du Sir Snow qui commençait à nouveau à rire en haussant doucement les épaules, en regardant droit dans les yeux la demoiselle qui, gênée, envoya le papier ailleurs en rejetant la question de son amie. Voilà qui devenait plus intéressant que les mascarades pratiqué par l'horrible personnage trônant, victorieux, sous les feux des proj... des lustres.

Il se fit alors tirer en dehors de la foule, allant à droite, puis à gauche pour slalomer entre les divers couples qui semblaient parfois apprécier leur pari avec plus de plaisirs que les autres. Parmi ceux qui refusaient promptement d'accepter l'ordre donné par le papier se trouvait l'amie de Jon, à savoir ; Madame Ditalie. Comme quoi la dame en question était devenue bien triste avec le temps ! Quel dommage.
A l'instant où ils sortirent de la masse, le général fit un geste maladroit à l'un de ses hommes, qui semblait s'ennuyer, lui indiquant de faire en sorte que personne ne le suive.

C'est alors qu'en s'enfonçant dans un couloir, au bout de la grande pièce opposé à la scène, que Nephila lui annaonçait que ce n'était pas gagné d'avance, malgré le mot indiqué sur leur petit papier.

"Oh, tu sais..." Jon bourré tutoie. "Je suis un soldat avant tout ! Je me battrai volontiers pour arriver là où l'on m'envoie... héhéhéhé."

La métaphore de mauvais gout une fois prononcée, pour son plus grand plaisir, l'homme regarda, les yeux mis-clos, comme fatigué, et les sourcils levés, comme pour tirer ses paupières vers le haut, autour de lui. Le couloir était à eux, et un peu sombre avec ça. S'y étouffaient les bruits de la pièce principale, ce qui donnait une ambiance loin de désagréable à la scène pourtant étrange.

"Je vais pas critiquer, mais je connais des auberges et ... d'autres endroits plus confortables que celui-ci pour tout ça... héhéhéhé."

Il ne lâchait décidément pas sous rire stupide et niais, mais cela, son interlocutrice se devrait de faire avec ; comme quoi ce n'était du tout cuit pour personne, si ce n'est des gens parfaitement à coté de leurs pompes respectives, grâce au miracle de l'alcool.
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Tolfran Taun

Fens

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Tolfran Taun
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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyVen 26 Juil 2013 - 17:08

Tolfran n’avait plus rien à faire dans la salle de cérémonie. Si bien qu’il lui était difficile de se dissimuler, malgré le chahut, et le degré d’alcool qui régnait, sa taille le trahissait encore une fois. Le Taun patientait, dos à un mur, regardant devant lui. Ses yeux se fichaient sur la hache, plantée en diagonale dans le visage de Gessol, son hallucination principale.
Il voulait que celui-ci se décide vite, car normalement, le magicien devait se rendre dans ses loges puis s’en aller.

- J’ai adoré votre numéro monsieur ! Bravo vraiment ! Lui certifiait une dame, à côté de lui.

Le géant fut d’abord troublé par le dérangement que cette femme provoquait, l’obligeant à regarder autre chose que son Dieu. Puis il y vit une excuse tangible, pour rester dans la pièce, si bien qu’il revêtit le plus grand de ses sourires, avant de répondre :

- Merci beaucoup, madame, vous me flattez. Vous savez, j’ai longtemps été dans le domaine du spectacle, je sais qu’il y a des gens bien plus impressionnants que moi.

Ses pupilles partaient régulièrement vers Gessol. Il se fichait de ce que pouvait dégager cette tendance à ne pas regarder son interlocuteur dans les yeux, de toute façon, ça n’était pas là la première chose louche dans son apparence. Soudainement, celle qu’il croyait être sa « cible » s’en alla, accompagné de son voisin. Elle se mit à sortir de la salle, et, chose curieuse, l’hallucination ne la suivait pas. La « cible » ne serait donc pas la vraie cible ?

- Vraiment ? J’ai du mal à vous croire ! Parlez-moi des tours qu’ils étaient capable de faire !

Tolfran était troublé, il ne savait vraiment pas qui Gessol allait désigner, c’était imprévu. Il avait promis à la jeune femme qu’elle allait frémir, il lui avait promis la peur, et maintenant il allait devoir se contre-dire. Cela ne lui plaisait pas.

- Si tu sais pas quoi répondre à cette conne, Fens, dit lui que t’en connais certains qui sont capable de découper des jeunes femmes en morceaux. Les gens aiment ces tours de magie.

Xoss venait de lui sauver la mise, curieusement, en le réveillant de ses songes. Bien sûr, il avait à répondre à la dame avec qui il parlait.

- J’en ai connu un qui pouvait donner l’impression qu’il se dévorait entièrement le bras, par exemple.

- Ho ! Ho ! Vraiment ? C’est dégoûtant ! Je préfère vos numéros, parce qu’ils sont fait avec finesse, monsieur ! Vous êtes un magicien raffiné, je pense que c’est pour ça qu’on vous a choisit pour venir à cette soirée.

- Raffiné ?

Le Taun se souvenait des propos de la personne qui l’avait engagé : « C’est simple, mon gars, tu dois être tellement lèche-cul que je veux qu’à la fin de la soirée, les donzelles aient un postérieur qui miroite la lumière, et que tous les messieurs soient guéris à vie de leurs éventuelles constipations. Je m’en fous que t’aies un goût de merde dans la bouche, tu te baisses et tu lèches leurs culs, c’est pour ça que je t’engage tu piges ? »

- Oui, raffiné, je crois que c’est ce qu’on m’a demandé d’être.

Au milieu de la foule, Gessol s’avançait doucement, ses pas silencieux l’amenaient vers un endroit inconnu. Une jeune femme se relevait, et dépliait un papier chiffonné pour le lire. Au moment où ses yeux passaient sur les lignes, la main muette de Gessol s’écrasa sur ses cheveux, lui agrippant la tête l’espace d’un instant, puis son visage meurtri se tourna vers celui du géant, plantant ses yeux inexpressifs dans les siens. L’ordre avait été donné. Tolfran devait la tuer, cette jeune femme, du nom d’Augustina. Il devait la détruire, la faire saigner, lui déchirer le corps, la démembrer, la faire hurler à jamais, afin de libérer son esprit. Le Dieu des Songes avait parlé, ainsi les choses devraient se dérouler, et rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de son chemin.
Les doigts du géant tremblaient légèrement. Il suivit la jeune femme des yeux, une rage folle, incontrôlable, montait en lui, poussant tout son corps à vibrer sous la pression.

- Je vais devoir vous laisser, madame, je dois me retirer dans mes loges. Fit-il avec un sourire forcé.

Sans prendre en compte la réaction de son interlocutrice, le Taun se retourna, ouvrit une porte, et s’engouffra dans une salle sombre.
Il fallait faire vite. Dans la grande salle, de la musique commençait à se faire entendre, la valse avait débuté. Atténuée par la large porte de bois, le son joyeux contrastait néanmoins avec l’air stressé et lugubre qu’avait le géant. Ses gestes étaient rapides et méthodiques, il nettoyait ses vêtements de toutes les cartes qu’il avait dissimulé à l’intérieur.

- Vite Fens, vite. Plus vite, elle va s’en aller ! Vite !

Xoss n’arrangeait pas les choses. La petite musique heureuse, ajoutée avec les propos paniqués de l’hallucination, tournaient dans la tête du malade, le rendant encore plus dément qu’il ne l’était. Mal à l’aise, transpirant, soufflant.
La tuer. La tuer. C’était tout ce qu’il avait en tête. La tuer. Il fallait la tuer, il devait la tuer.

- J’ai fini, j’y vais. Signalait-il aux autres artistes, ainsi qu’à l’homme qui dirigeait les opérations.

- Oui vas-y, vas-y. Souffla ce dernier, en le chassant d’un geste de la main.

Tolfran tourna la poignée de la sortie des hommes du spectacle, et pénétra dans le calme de la nuit. Ses narines avalèrent l’air frais avec convoitise, sentant enfin un peu de sérénité entrer en lui. Sa réflexion devint plus claire, même si son cœur continuait de battre rapidement dans ses tempes, il se sentait mieux, de nouveau souverain de la situation.

Il avançait rapidement dans les ruelles, constatant, en scrutant tout autour de lui, que la femme ne semblait pas encore être sortie, ça n’était certainement pas son intention pour l’instant.  Il se rendit donc dans l’auberge où il avait réservé un lit, juste à côté de la salle de bal.
Saluant l’aubergiste, il lui signalait qu’il allait dormir, ainsi il entra dans sa chambre, tourna la clé dans la serrure, ouvrit la fenêtre et ressortit à l’extérieur, car la chambre se situait au rez-de-chaussée. Ainsi, il venait de se fournir un alibi, au cas où on l’accuserait de meurtre.

Les yeux vifs et le pas léger, Tolfran se mouvait dans l’ombre. S’approchant de la sortie de la salle, à travers les chemins les moins fréquentés. Bientôt, il fut caché dans une ruelle très sombre et très étroite, auprès du tronc d’un arbre. Il scrutait les rares personnes qui sortaient de la fête, espérant bientôt y voir celle qu’il voulait tuer, pour pouvoir la suivre.

- Si elle est accompagnée, tu fais quoi, Fens ?

Xoss posait cette question, le sourire aux lèvres, parce qu’il connaissait la réponse, et parce qu’il préférait voir deux personnes mortes, plutôt qu’une.
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Nephila Edulis

La veuve noire

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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptySam 27 Juil 2013 - 16:02

L'homme avait un peu trop abusé de l'alcool, voilà qu'il débitait conneries sur conneries, levant les yeux au ciel Nephila se demanda si il était réellement le bon pigeon. La nuit était déjà bien avancée, et repartir à la chasse alors que les couples s'étaient formés suite au spectacle ne serait qu'une perte de temps et d’énergie. Qu'importe elle ferait avec ce qu'elle a sous la main, peut être qu'en buvant une autre coupe de plus les lourdeurs de son compagnon passeraient mieux. Adossé au mur il avait fier allure son prince charmant...pffff...en plus de ça il n'était même pas vêtu de tout blanc, elle pourrait revoir ses classiques en rentrant chez elle.

-Pourrais je enfin savoir à qui ai je l'honneur … ? ou cela est trop vous demandez ….. ?

Il lui souriait bêtement depuis quinze minutes quand cela allait il prendre fin ?

-Voilà une drôle de façon d'agir pour un damoiseau...qui plus est vous êtes dans la garde...faite attention un rapport arrive très vite aux oreilles de mon père ! Je vous prierai de garder vos allusions douteuses pour vous !!

Les bras croisés, la mine sérieuse, elle ne rigolait pas l'araignée ! Elle n'avait pas imaginé que son premier rencard se passerait comme ça. Certes elle se vantait beaucoup auprès de ses amies de son soit disant pouvoir de séduction mais elle n'avait jamais attrapé un quelconque moucheron dans sa toile. Courageuse mais pas très téméraire, fuyant dès que les choses devenaient un peu trop sérieuses, et cela Augustina commençait à le comprendre et voulait attraper Nephila sur le fait. Edulis n'était plus en position de force, elle avait été rétrogradée par son propre père et le mythe de la petite princesse commençait à s’effriter.
Elle savait pertinemment que son amie ferait tout pour briser son image et cela elle ne pouvait le tolérer quitte à devoir finir sa nuit en compagnie de l'ivrogne. Après tout ce n'était qu'un mauvais moment à passer, si elle arrivait à lui faire croire qu'elle avait passé la nuit avec lui peut être qu'elle lui lâcherait la grappe. Hummm d'autant plus que bourrait comme il est...elle pourrait bien lui raconter leur partie de jambe en l'air qu'il ne la remettrait pas en doute Hummm finalement tout se goupillait comme elle le souhaitait !

-Vous avez raison ! Allons donc nous trouver une auberge !

Un bon coup derrière la tête suffirait certainement à la faire dormir...elle n'aurait plus qu'à attendre le matin pour lui raconter leur folle nuit ! Oh oui oui oui oui c'était machiavélique mais ça tenait la route ! Elle le fit patienter quelques instants histoire d'être sûre qu'Augustina les suivait à la trace.
Ils empruntèrent une porte dérobée dans les cuisines, dehors l'air était frais, elle frissonna, peut être allait il se montrer gentleman.... ? Fuyant les lumières de la ville, elle s'engouffra dans un dédale de ruelles pour accéder aux quartiers Sud. Heureusement qu'elle était accompagnée, certaines rues étaient de vraies coupe gorge.

CLAC

-Mon talon ! Non mais NONNNN !!!

Son talon en avait eu marre et avait décider de se loger entre deux pavés se séparant de l'ensemble de sa chaussure. Il y a des soirs comme ça où l'on ferait mieux d'écouter son père et rester chez soi ! Voilà elle payait le prix de son mensonge !
Accroupie, elle défit les lanières de cuir pour continuer sa route à pied, c'est dans cette position qu'elle distingua au loin une silhouette féminine, hin hin elle n'avait pas sur résister à la tentation, son plan marchait à merveille. La vue était dégagée, le clair de lune éclairaient parfaitement leurs visages, tout était au point. Ses souliers dans une main, elle attrapa de sa main libre le col de l'homme.

-Ces masques sont peut être de trop maintenant non... ?

hrp : je sais pas jte donne assez de matière tolfran dis le moi si tu veux que je modifie des trucs :) hésite surtout pas!!!
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Jon Snow

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Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  _
MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptySam 27 Juil 2013 - 19:18

Notre homme était un homme bien. Bien des teneurs d'auberges et autres prostituées le confirmeraient, d'ailleurs. Un jeune homme plein d'humour, aux gestes doux et respectant les femmes, en plus de leur porter une grande admiration. Il respectait également l'uniforme et les valeurs de la chevalerie, ... Et pourtant, ce soir là, il semblait que l'alcool eut raison de lui. C'est en regardant, d'un regard las, sa coupe presque vide qu'il réfléchit à cette situation. Jon Snow, bourré , Cela semblait quelque peu étonnant, il n'avait bu que très peu, en comparaison à son habitude. Il analysait donc tranquillement le liquide dansant dans sa coupe, tentant de deviner si l'on n'y avait pas ajouter quelque chose..

Mais rien, rien ne semblait différer du jaune pisse habituel. Si ce n'est la personne qu'il voyait au travers du verre, soit une femme au charme qui, sans être commun, ne défrayait pas la chronique. Mais malgré cela, il se demandait doucement si la demoiselle ne provoquait pas chez lui cette stupidité que l'on accordera également à la boisson. Après tout, Kara Bawen, la belle rebelle, le rendait stupide aussi ... Qui sait, la perle rare ne se jaugeant pas que sur le physique, il y avait peut-être là matière à s'étonner.

Cela dit, là n'était pas l'important. La demoiselle en face d'elle finit finalement par ouvrir la bouche, pour en faire sortir des mots. D'abord pour poser une question, puis, avant même qu'il ne se soit donné le temps d'y répondre, pour se plaindre. Elle se mit à débiter nul-ne-sait-quels conseils de galanteries, avant de paraitre songeuse, comme quelqu'un qui compare les pour et les contre. Devant cet air calculateur, notre homme perdait peu à peu son sourire, préférant une moue vexée ... C'était, après tout, lui qu'elle regardait en réfléchissant ainsi. Etait-elle en train de l'analyser comme lui analysait son verre plus tôt ..? Il se sentait, pour le coup, mis à nu. Et il n'appréciait pas vraiment cela, malgré le corps d'Apollon qui se cachait sous la tenue de soldat qu'il portait.

Après une longue et silencieuse réflexion que Jon n'eut pas voulait déranger, si ce n'est en terminant de boire le fond de sa boisson, la demoiselle se décida, en toute contradiction avec sa dernière complainte, à sortir par la porte de derrière, à la recherche d'une auberge. C'est donc affichant une expression troublée, mais toujours souriant, que le général la suivit, n'ayant toujours pas répondu à la question et se demandant doucement quand est-ce que serait le bon moment pour parler.
Ils était donc bras-dessus, bras-dessous, en entrant dans la rue pavée, mais ne semblait pas à un couple, si ce n'est à un vieux couple de mariés, qui se connait si bien qu'il se détesterait presque et qui reste soudé par pure nécessité. Ils ne se regardaient pas vraiment, et étaient silencieux comme des tombes, regardant chacun de son coté, occupé par ses propres pensées... Une ambiance vraiment pas terrible, qui éloignait peu à peu le Sieur Snow de son idée de chambre d'auberge et de jambes en l'air.

CLAC - fit le talon, salvateur.

Celui-ci avait décidé d'handicaper la demoiselle, qui faillit tomber à la renverse. Mais l'homme, tenant toujours Nephila par le bras, l'empêcha d'abord de se frapper l'arrière du crâne au sol avant de la tirer à la fois par le bras et par la taille grâce à sa main libre qui eut le temps de se loger dans le dos de l'intéressée.
En la redressant ainsi, il la menait à lui, la tenant comme l'on tient la princesse avant de danser avec elle. Cela semblait étonner sa nouvelle amie, dont les yeux avaient enfin décider de croiser son regard sans critique à jeter.

"Mon nom, mademoiselle, est Jon Snow, frère de Robb Snow et général de la garde royale..." Lui dit-il enfin, d'un ton doux avant de continuer. "Je peux vous porter, à part si vous comptez retirer vos chaussures..."

On aura remarqué que le vouvoiement pas était de retour. Et cela ne donnait que plus de charme à notre gentleman, qui remarquait, pour sa part une autre chose. Sa garde n'était pas là. Le sot avait demander à son capitaine de bien vouloir empêcher quiconque de les suivre, mais ne l'avait pas informé qu'il était sorti... Mais ce ne fut pas problématique ; après tout, ses hommes avaient le droit, eux aussi, de profiter de la fête, et si jamais il en eut besoin, son épée dormait dans son fourreau, à sa ceinture, prête à en sortir à n'importe quel instant.
Cette penser fit sourire Jon qui en fit une métaphore des moins classes, mais sans y penser sérieusement.

"Et... Vous avez raison. Ces masques n'ont plus lieu d'être."
Fit-il aussi, enlevant d'abord le sien, avant de poser doucement ses dix doigts sur celui de son interlocutrice aux joues rosées, pour dévoiler son visage. Le résultat, notre homme le pensait sincèrement, était des plus plaisants. Plus transcendant que ce qu'il eut imaginé jusque là... Les masques étaient donc tombés, enfin.

Et alors qu'ils s'entretenaient, ils n'étaient pas au courant de ce qui se passait, quelques mètres plus loin, de ce que faisait Augustina, ni même le fameux magicien. Ils ne savaient pas non plus si les hommes de la garde avaient compris que Jon s'en était allé et décidés de partir à sa recherche. Non, tout cela n'était pas vraiment de leurs préoccupations. Pas encore.
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Tolfran Taun

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MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptySam 3 Aoû 2013 - 13:13

Spoiler:

Tolfran attendait, l’esprit à vif, le cœur oppressé, et la respiration silencieuse. Caché dans l’ombre d’un arbre, au sein d’une étroite et obscure ruelle. Et pendant que le malade fixait le vide de ses yeux sévères, Xoss tournait autour de lui, dansant et chantant.

- Sang sang, sang, sang sang sang. ‘Va y avoir du sang. Sang sang, sang, sang sang sang.
Les hommes les vieux les femmes les enfants, tous tous, tous, agonisants.
Crevez tas de merdier, crevez tas de merdier, crevez tas de merdier, Fens vous fait saigner.


Deux personnes surgirent, dans la rue d’en face. Le géant serra le manche d’une de ses haches, avant de réaliser qu’il s’agissait de celle qu’il avait pris pour sa cible, et non de celle qui avait été choisie.

- T’as qu’à la tuer pour passer le temps, Fens. Ça te coûte quoi ?

Le Taun ne répondit pas, et se cacha davantage derrière l’arbre, laissant le couple passer sans les perturber.

- Mais regarde moi ça comme ils sont moches et ridicules Fens ! Bon dieu ! N’as-tu donc pas de cœur ? Les pauvres ! Ils seraient heureux d’avoir une belle diagonale au milieu du visage je te jure. Je le sais moi. Découpe-les ! Ces gros moches !

Silence. Le géant n’écoutait pas un mot de Xoss, car le Dieu des Songes avait parlé, et que la voix de son Dieu dominait toutes les autres.

- Tu vas me dire « Ouais heu, comment tu sais heu, qu’ils sont moches heu ? Ils ont des masques heu ! » Mais ça se voit ! Fens, ça se voit très sévèrement, c’est des énormes moches, ces deux là, parce qu’ils n’ont pas de putain de hache dans la gueule ! Je m’en fous qu’ils n’aient pas encore retiré leur masques, si tu veux on attend qu’ils les retirent, mais c’est in-u-tile !

L’hallucination aurait pu continuer de parler longtemps, comme ça, si la véritable cible n’était pas apparue. Dès qu’elle fut là, Xoss se tut, et revêtit un visage dénué d’expression, tout comme le Taun. Ils la fixaient, tous les deux, la voyant s’arrêter près de leur ruelle.

Augustina croyait voir Nephila, accompagné de son tourtereau, au loin. Elle pouffa, très fière d’avoir réussit à les espionner jusqu’alors, sans se faire repérer. Les deux semblèrent s’arrêter soudainement, pour une raison qui lui échappait à cette distance. La jeune femme vit l’homme prendre Nephila dans ses bras, elle cacha sa surprise en mettant une main sur sa bouche. Voyant que les deux amoureux en devenir ne semblaient pas bouger davantage, Augustina se trouva bien bête de rester ainsi plantée au milieu de la route, c’était bien trop remarquable. Elle se faufila donc rapidement dans une ruelle sombre, pendant que le couple ne la regardait pas. La moitié de son visage débordait du mur, laissant un œil voir toute la scène, le sourire sur les lèvres.

Une main osseuse s’écrasa sur son épaule.
Augustina se retourna rapidement, trop troublée pour crier.

- Et moi je suis grand.

Prononça le monstrueux magicien, face à elle, avant d’abattre une hache en travers de son crâne.

Le corps de la femme tomba en arrière. Tolfran la retint de s’effondrer. Il la transporta rapidement et discrètement derrière l’arbre.
Ses mains se couvraient de sang. Ses habits et son visage aussi. La terre le buvait, sans un bruit. Les coups du meurtrier se faisaient rapide et sans failles. Il voulait en avoir fini sans attendre.

Il parvint à lui sectionner l’épaule droite en une seule fois, de même pour sa jambe droite. Après ça, le fémur de la deuxième jambe lui posa quelques soucis. Même si la victime était faible et frêle, et très facile à découper, le Taun se trouvait être fatigué, après son spectacle, si bien qu’il peinait.

Néanmoins, le géant trouva l’énergie nécessaire pour finir le travail en quelques instants. Suite à cela, il se releva, le visage dégoulinant de sueur, de bave, de boue et de sang. Ses mains tremblaient fortement. Il plaça de nouveau sa hache sous sa peau, en sifflant de douleur.

Puis il marcha, se faisant oublier, dans les coins les moins fréquenté, pour retrouver une source d’eau qu’il avait déjà utilisé quelques fois, afin de se nettoyer.
Et c’est ainsi que le tueur disparut aussi vite qu’il était apparu, comme par magie.

Dans la ruelle, près de l’arbre sur lequel l’on pouvait lire « Fens » en écriture rouge, le corps d’Augustina se vidait d’un sang presque noir. Sur le dos, le visage fendu en deux, chaque membre découpé, et placé à distance du tronc.
A moitié flottant sur une flaque pourpre, devant le cadavre, un petit bout de tissu laissait voir quelques mots :

Cette nuit, vous allez frémir.

Spoiler:
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Nephila Edulis

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MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptySam 10 Aoû 2013 - 20:40

Ainsi son flaire ne l'avait pas trompé, la jeune homme était effectivement tout aussi plaisant à regarder que son frère, mais celui ci semblait bien plus déluré. Dans un autre contexte elle aurait pu lui trouver bien d'autres atouts, comme sa courtoisie. Soutenue par le général depuis la perte de son talon, elle appréciait quelque peu ce rapprochement inattendu sans pour autant oublier son objectif. Les yeux rivés cent mètres en arrière, elle guettait l'arrivée d'Augustina qui mettait un temps fou à les rejoindre. Prétextant une cheville foulée, elle demanda à son compagnon de ralentir la marche.
 
-J'espère ne pas me l'être cassée !!!
Ainsi vous êtes son frère ? Hummm je serai vous, je ne divulguerai pas cette information, un déserteur dans votre famille pourrait faire du tort à votre carrière...

 
Malgré leur arrêt sous un réverbère dont la flamme vacillait sous les assauts du vent, la jeune femme ne vit toujours rien venir. Inquiète que son plan tombe à l'eau elle abaissa sa dernière carte.
 
-HAN !!! j'ai perdu mon collier !!!
Il a du tomber quand vous m'avez ôté le masque, nous devons retourner sur nos pas !!! J'accorde une grande importance à ce bijou...il appartenait à ma mère voyez vous....qui depuis est décédée

 
Les yeux larmoyants elle le prenait par les sentiments. Elle jouait là sa plus belle pièce de théâtre implorant l'homme de la suivre. Elle ne su pas par quel miracle elle arriva à le convaincre, mais il vint lui prêter main forte. Le nez baissé, elle passait au crible chaque pavé.
 
-Cela devait être par ici !
Dites moi...Robb vous à parlé de moi... ?

 
Combien de temps encore pourrait elle jouer la comédie devant l'impatience de l'homme ? Bifurquant tout de suite à sa droite, elle entra dans la ruelle où elle avait vu pour la dernière fois Augustina. Prenant son courage à deux mains, elle distança de quelques mètres son garde du corps. Mais où était elle passée ?
 
-Juste un instant je suis sûre de l'avoir perdu ici !! ou là….ohhh je ne sais plus ! Mon sens de l'orientation est très limité !!!
 
Baissant les bras, elle fit demi-tour à la rencontre du général, quand un détail attira son attention. Elle ne l'avait pas vu la première fois car il lui était tout bonnement impossible de le remarquer dans l'autre sens, mais elle distinguait quelque chose d'anormal tout près de l'arbre.
 
-Là ...il y a quelque chose …..
 
Le bras tendu elle lui indiqua la direction à suivre. Cette situation ne lui disait rien qui vaille, quelque chose la poussait à se méfier, et c'est pour cela qu'elle laissa le général prendre la tête du convoi.
 
-Je vous suis...
 
Dans son ombre, elle ne lâchait plus Jon, une main sur son épaule elle se laissa guider par le jeune homme.
 
-Vous voyez quelque chose ???
 
Un vent frais la fit frémir, alors que des bruits de pas se firent entendre dans les rues voisines.
 
-Hiii
 
Sous la peur elle se colla au dos du garde.
 
-Alors ?
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Jon Snow

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MessageSujet: Re: Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )    Entre dans la danse ( Pv Decado; Jon ; Juin ; Tolfran )  EmptyMar 13 Aoû 2013 - 4:46

Alors qu'il eut dévoilé son visage à la beauté surnaturelle -selon ses propres dires- Jon Snow pu deviner sur le visage de la jeune demoiselle qui lui faisait alors face une expression qu'il connaissait bien, l'ayant vu chez bien d'autres personnes auxquelles il eut l'occasion d'offrir maints plaisirs plus fous les uns que les autres. Mais dans ce cas-ci, l'oeuvre des dieux semblaient ne pas vouloir mener à tel scénario. Car à peine le sourire de la demoiselle offert en guise d'avances, celles-ci s'empressa de foncer droit dans les thèmes de discussion fâcheux. Elle ne sut apparemment pas s'empêcher de noter la désertion de Robb et de mettre en évidence le mauvais coté de la chose ; Soit l'effet probable que cela aurait sur la réputation de notre fabuleux général.
Cette remarque faite, une grimace déchira Jon Snow, tandis qu'il défaisait son étreinte pour laisser Nephila s'adosser à un réverbère.

A peine notre homme eut il élaborer sa défense, mais avant qu'il eut le temps de l'exprimer, la voix de sa compagne d'un soir se fit à nouveau entendre, pour se plaindre.

Elle semblait avoir égaré un bijou, que le jeune homme se mit directement à chercher de ses beaux yeux sombres, entre les dalles de la ruelle dont l'obscurité de la nuit occultait les extrémités. Elle ne pu s'empêcher de partir à sa recherche, retournant sur ses pas après avoir ôtée ses chaussures plus handicapantes qu'autres choses, allant ici et là, supposée guider, grâce à ses souvenirs, notre galant personnage qui s'y perdait déjà.

Elle posa alors une question intéressante, au sujet de Robb. Qu'eut-il raconté à son sujet à son frère. Qu'eut-il été intéressant de rapporter en réponse ? Un sourire mesquin se dessinait donc sous le nez de l'homme qui cherchait cependant encore le collier.

"A vrai dire, rien de bien intéressant, si ce n'est que vous ne bossiez pour lui, ..."

Il allait bien entendu continuer, histoire d'enfoncer un clous ou deux, pour profiter un tant soit peu de cette soirée qui semblait aller dans une direction des plus barbantes C'est alors que le ton de son interlocutrice changea de façon évidente, alors qu'elle pointait du doigt un arbre au milieu de deux ruelles se croisant dans la nuit, et dont les racines eurent depuis longtemps déloger bien des dalles, défigurant donc la rue sur laquelle il siégeait.
Et, il fallait l'avouer, cet arbre, en plus d'être vachement haut, était terriblement laid. La nuit, qui plus est, ne lui faisait certainement pas honneur et le rendait légèrement inquiétant à qui eut le malheur de le regarder de loin. L'approchant d'abord avec une rengaine pleine d'assurance, une odeur qu'il ne connaissait que trop bien et le bruit discret de quelques mouches eurent vite fait de lui courber le dos et de mener sa main gauche à s'emparer du fourreau de son épée quand l'autre en enlaçait la garde.
Les sourcils froncés et la respiration presque interrompue, il avançait à pas de chat, suivit par Nephila qui gardait ses mains accrochées à sa cape, lui demandant à chaque secondes de l'informer de ce qu'il voyait.

La vision était particulièrement insoutenable, la viande fraîche, envahie par les mouches, semblait être un corps tranché en morceaux. Une boucherie. La personne était méconnaissable, mais Jon avait le sentiment de l'avoir déjà rencontrée. C'est alors, après s'être approché aussi près que son audace eut pu le porter, qu'il comprit. C'était l'amie de Nephila, qui était éparpillée au sol.

"Je crains qu'il ne vaille mieux vous raccompagner jusque chez vous."


Lui dit-il alors, très sérieusement.
Gardant une main sur la poigne de son épée, il poussait Nephila à le suivre. D'un pas pressé, d'un regard fuyant, fouillant chaque recoins des rues qu'ils parcouraient, ils avançaient vers le fabuleux lieux où ils s'étaient rencontrés. Là, Jon retrouva ses hommes, qui étaient justement occupés à discuter de sa disparition. L'un d'entre eux, soulagés, se permit de sourire, jusqu'à ce qu'il eut entendu ce que son supérieur lui susurra à l'orreille, histoire d'éviter une panique inutile.

Les hommes se dispersèrent donc, dans le but d'informer le reste des hommes de la nobles garde de Madorass du crime particulièrement horrible qui a été commit cette nuit-là. D'eux d'entre eux, armés d'hallebardes rouillées par le temps, s'approchèrent et, après avoir reçu quelques indications de leur général, décidèrent de parler à Nephila.

"Madame, nous vous raccompagnons jusqu'à chez vous."

Elle aurait pu s'y opposer, mais le regard qu'elle eut reçu de Jon Snow l'en aura dissuadé. Celui-ci, particulièrement préoccupait, faisait enfin démonstration d'une chose que beaucoup de gens ne savent pas au sujet de notre homme ; il prenait son rôle à coeur.

Il n'accompagnerait donc pas Nephila cette nuit là, et préfèrera diriger lui-même l'enquête concernant ce meurtre.

Une fois laissée la demoiselle au coté de ses hommes, et ce sans lui dire ne serait-ce qu'un mot en guise d'au revoir, Jon Snow s'en allant, avec une dizaine d'hommes, vers la scène du crime, ou plutôt, de la barbarie.
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