Équipement : Ika est équipée d'une armure intermédiaire alliant la beauté des tissus décorés des emblêmes du rois à la solidité des côtes de mailles digne de son rang. Elle a une ceinture large à boucle double à laquelle est suspendu le fourreau de son épée longue, qu'elle peut malgré tout tenir à une main, suite à des années d'entraînement. Un bouclier roud est généralement rangé sur son dos, il est fait de bois massif et décoré des armoireries royales, gravées sur une cercle de fer installé au milieu de l'objet en question.
Talents de combat : Force inattendue de la part d'une femme, mêlée à la maîtrise de son épée, à laquelle elle ajoutera dans certains cas le soutien de son bouclier. Elle est très endurante, et peut donc encaisser un certains nombre de misères. Elle également douée à la course à pied, et ce même sur les grandes longueurs.
Talents de magie : Elle ne pratique pas la magie de façon directe, mais pense probable que certains des ses équipements soient enchantés.
Talents divers : Son moral est hors d'atteinte, car elle obéit aux ordres de son bien aimé roi, pour lequel elle donnerait bien plus que sa vie. Elle sait mettre son coté rustre et guerrier de coté pour laisser place à une femme charmante aux atouts certains.
Pouvoirs particuliers : Un discours, même s'il se résume à un cri, redonnera courage aux alliés du Roi.

Apparence physique : Ika est avant tout une personne intimidante. Sa couleur de peau effraye les petites gens qui n'ont que peu connaissance de que renferme le monde. De plus, c'est une demoiselle de grande taille et de large épaules, qui aura eu le malheur d'être souvent confondue à un homme. En effet, lorsqu'elle se bat, elle peut parfois donner l'impression d'être plus masculine que biens des hommes, ce qui lui aura valu bon nombre de critiques. Sa coupe ne lui tient certainement pas avantage de ce point du vue ; rasée sur les tempes et l'arrière du crâne, seuls lui restent de ses cheveux noirs, de courts cheveux au dessus, et une certaine longueur de cheveux devant chaque oreilles. Celles-ci sont d'ailleurs décorées de grands boucles d'oreilles, seule marque de noblesse qu'elle se permet de montrer ; elles sont en or, brillant comme lame au soleil. Elle porte une cape grise, sous laquelle se trouve une veste blanche sur plombant une côte de mailles dont on entant le fracas à chacun de ses pas. Elle porte d'ailleurs de lourdes bottes en cuir marron, à l'ouverture étrangement large. Sous sa ceinture se trouve d'ailleurs une longue robe soigneusement découpée pour ne pas la gêner dans ses courses.

Caractère, personnalité : Ika est, pour tout dire, une femme à la personnalité aussi forte qu'étrangement variable. Avant les combats, sont visage est blême et sa respiration imperceptible. Calme et concentrée. À la charge, elle hurle à pleins poumons, appelle au courage et fais tout pour frapper l'ennemi en première. Courageuse et meneuse. Au combat, elle frappe avec force, poigne, se noie sous le sang de ses ennemis qu'elle aime lécher lorsqu'il se loge sur ses babines suite à un coup violent contre ses ennemis. Dangereuse et sans pitié. Après le combat, elle dérobe tous les trésors des ennemis, les décapite et s'assure que leurs têtes soient toutes mises sur des piques, pour être sûre qu'elles soient dévorées par les rapaces dans les heures suivantes. Froide et Cruelle. Mais alors, en dehors des batailles ..? La moindre marque d'affection la touche au plus profond de son être, elle est la sincérité et la générosité née.. Une toute autre personne.

Histoire :
Lorsque ce petit village dans le creux des montagnes d'Urkh comprit le mal qui avançait en sa direction, tous comprirent que rester là était une mauvaise idée. Et bien que le chef tentait d'en retenir quelques uns, rares étaient ceux à se plier à ce désir. Du coup, de plusieurs centaines d'habitant, la population locale vint à descendre à vingt. Soit quatre petite familles et deux fillettes abandonnées. Le peuple du village n'avait pourtant aucune chance, tous étaient de cette couleur de peau si diverses à celle de toute autre personne du royaume.Le chef réunissait chaque soir les familles pour organiser la défense du village, ce qui était on ne peut moins utile, lorsque les guerriers étaient les trois femmes d'age mur qui étaient restées.

Ika, quant à elle était l'une des jeunes filles abandonnée par ses parents. Elle se souviendrait d'ailleurs toute sa vie de cet instant où sa mère lui expliqua le pourquoi du comment. Lui fit comprendre qu'à cause de sa couleur, elle ne pourrait bien vivre en tant qu'enfant. Qu'eux même auraient beaucoup de difficultés. Qu'elle préférait la savoir avec le chef du village et les autres de sa race qu'avec son père avec des gens qui la craindrait, l'insulterait et la détesterait à cause de son apparence. La couleur de peau des gens du village était souvent apparentée aux ténèbres de la part des marchands et autres voyageurs marchant sur le flanc des montagnes. Du coup, aucuns d'eux ne désiraient passé dans le village de peur d'être agressé ou manger, sauf une tonne de forains qui venaient acheter les enfants pour en faire des bêtes de foires, qu'ils tuaient -d'après les histoires- dès leur maturité.

Nombreuses ont été les idées du chef du village pour sauver les gens qui étaient restés. Il avait par exemple tenter de les faire adopter par les quelques voisins qui n'avait que faire de leur couleur. Mais ces derniers refusèrent sans aucune autre excuse que le maintient de leurs réputations. Du coup, chacun des habitants du village d'Urkh développèrent une haine envers tout étranger. Tous sans exceptions avaient l'impression quelque peu justifiée que le monde entier ne pouvait les accepter, qu'ils étaient des monstres.

Ils étaient condamnés.

Le problème, puisque cela n'a pas encore été dit, c'est une horde de barbares ravageurs de contrées. Des pillards agissant sous les ordres d'un guerrier à la longue barbe connue dans les montagnes, qui n'aimait pas laisser des survivants qui iraient rapidement tout dire au royaume libre.
Du coup, l'espoir fut abandonné, et chacun vinrent à se séparer, chaque familles d'un coté et le chef du village, N'ayant plus de famille, proposa aux deux fillettes d'aller avec lui. L'une accepta, et Ika fit le contraire.
Elle ne connaissait personne de ceux qui étaient resté, et avait perdu du poids depuis le départ de ses parents. Elle était restée au pas de la porte de sa maison, recroquevillée sur elle même, sans rien dire ni rien faire. Ouvrant la bouche à peine la bouche à chaque déluge de pluie. Comme si elle était consciente de son état.
Et pourtant ce n'était pas le cas.

Elle du donc passer encore une semaine, entre le départ des derniers restants et l'arrivée des barbares. Ces derniers, commencèrent dès leur entrée à démolir et brûler les habitations dans un rire digne des plus belles fêtes, mangeant et buvant ce qu'il y restait de provisions.
Il leur fallu à peu près trois heures pour découvrir cette créature squelettiques comparables à celle qui est rongée par la relique du seigneur des ténèbres dans les histoires de fin des Hommes.
Elle était en tout cas toute aussi effrayante, son regard perçant les âmes de chacun des guerriers, qui en le croisant s'arrêtait de suite de rire et de festoyer.
Et finalement, le chef lui-même de ces barbares vit ces pupilles dénuées de vies, et cru presque que la jeune fille fut morte jusqu'à ce qu'elle lui sauta dessus.

Tous alors dégainèrent leurs lames, prêts à égorger cette créature, mais tout redevint calme lorsque le chef leva une main, tous doigts écartés, alors qu'il regardait la fille pleurant, accrochée à sa jambe.
Il eut d'ailleurs presque envie de pleurer mais se contenta de sourire, lorsqu'il prit l'enfant dans ses bras, avec précautions, tant sa fragilité faisait peur à voir. Longtemps la tribu de cet homme eut l'idée que le chef fut atteint d'une malédiction, qui le tuerait si il ne s'occupait pas de la jeune fille.
Car tel était son nom, pendant plus de cinq ans. Elle ne parlait à personne, en dehors du langage des yeux, avec lequel elle se faisait comprendre de tous. Ils la respectaient comme elle n'aurait jamais pu l'espérer, elle, la fille adoptive du chef des poings bourrus. Elle qui savait monter à cheval, manier ce que certains nomment épée à deux mains en la tenant d'une seule poigne forte ; elle qui savait donner des coups aussi dangereux avec son bouclier qu'avec la plus puissante des haches, elle qui montait des montagnes au rythme des battements de son coeur, elle qui avait appris au près de ces gens musculeux qu'être fort physiquement menait simplement à la force intérieure...
Elle devint l'une des leurs, appris leurs valeurs.
Elle avait comprit que l'homme le plus fort devait être au dessus des autres et garder sa place par la violence. C'était ainsi que cela fonctionnait chez les poings bourrus et cela ne gênait personne.

Du coup, quatre ans avant aujourd'hui, quand le calme des contrées conquises dans les montagnes par cette fameuse tribus fut troublée par des cavaliers fort bien entraînés, la nouvelle se diffusait à travers tout les royaumes et toutes les régions qui l'entouraient ; Le royaume n'était plus. Où du moins, il avait changé. Un Roi y avait été élu, suite à un impressionnant coup d'Etat.
Celui-ci affirmait son pouvoir dans la violence, comme le voyait Ika alors qu'elle en abattait l'un ou l'autre pions.

Ils furent encerclés, elle et ses frères, jusqu'à ce que la traditions des hommes se poussa à son extrême. Tous, sans aucune exceptions, se mirent à genoux. Chef compris. Ika ne sut donc que faire d'autre, ne comprenant pas bien. Cependant, tu vint à lui être expliqué, le chef lui dit dans une cage alors posée sur des roues qu'ils allaient devenir des mercenaires à la solde d'un Roi à la réputation de tyran, qu'ils l'avaient choisi car personne sur ce monde n'était aussi puissant qu'il ne l'était.

Du coup, ils se laissaient faire, oubliant leur fierté, jusqu'à ce que le convoi vint à s'arrêter et que des hommes en belles armures saisirent les poings bourrus pour les abattre les uns après les autres, rappelant à ses officier la loi précisant qu'il ne fallait pas faire de prisonniers. La jeune femme au regard perçant décida donc de s'enfuir, profitant de l'obscurité de la nuit ainsi que du déluge de cri et d'agitation que provoquait cette suite d'exécutions.

Une fois partie suffisamment loin, la demoiselle à la peau digne des ténèbres compris qu'elle était à Madorass, une ville apparemment importante pour le Roi. Elle y vécu un an, en tant que prostituée, Seul métier qu'elle pouvait pratiquer, tant il était difficile pour sa couleur d'être bien vue pour d'autres que des brigands, des hommes noyés d'alcool et des personnages qui prétendent avoir tout vu de ce monde..

Elle assuma ainsi une vie aussi difficile qu'enrichissante sur bien des points. Elle s'endurcit d'avantage sur des fronts laissés pour compte lors de sa vie avec les poings bourrus, et apprenait à ne faire confiance à personne... Jusqu'à ce client là.
Un homme plutôt agé, des yeux bleus, qui purent observer ceux d'Ika sans fuir. Car d'habitude, les yeux des gens ne croisaient les siens que par accident et pour quelques secondes seulement, mais lui, oui ... Il l'aimait.

Il l'eut aimée pendant un an, lui faisant part de ses relations,d e sa fortune, de sa maison, lui apprenant à imposer aux gens sa façon d'être, lui apprenant à n'avoir peur de rien ni de personne, à respecter le Roi et à vouloir mourir pour lui. Un jour même il lui expliqua son métier, et lui proposa de s'inscrire pour en devenir. Perceptrice des impôts. Le plus beau métier du monde d'après lui. Un métier qui apprenait à s'endurcir, à connaitre la valeur de la vie et de toute chose et à servir pour le roi. À la première proposition ne fut accordé que son refus.

Vint alors la mort de cet homme, dont elle n'eut retenu le nom. Car toute chose dite ou écrite ne se retenait pas pour cette femme. Elle ne gardait en tête que les regards, les odeurs et les caresses de cet être là. Alors qu'elle se trouvait vêtue de noir sous une pluie battante protégée par un servant tenant un parapluie, quelqu'un vint la déranger dans le commencement de son deuil.
Cet homme, vêtu de noir également, lui dit à l'oreille que son rôle était venu. Que des gens proches du Roi l'observaient depuis bien des années, plus particulièrement depuis sa fuite nocturne, soit sa séparation des poings bourrus.

Sa peau feraient désormais peur aux mauvais payeur, car elle sera accompagnée d'une armée rarement possédée par une dame de ce métier. Car oui, on lui faisait à nouveau la proposition, qu'elle finit par accepter.

Elle s'en alla donc, sur un cheval noir, vêtue de blanc, armée de beaux équipements, en direction d'un village dans ses montagne d'origines, un peu plus loin, mais pas trop. À peine arrivée sur place elle ordonna que l'on brûle les maisons que l'on fasse réunir les citadins sur la place, et que l'on y crie la somme à payer par tête, enfants compris. Toutes personnes ne payant pas était tuée, sous ses yeux, dont une femme de sa couleur, très agée, qui lui supplia de ne pas lui faire de mal. Cette femme l'appelait "ma fille". Cette femme était sa mère.

Ce fut la première personne qu'Ika décapita. Elle restait blême avant d'hurler en coeur avec ses hommes ; Pour le Roi.

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Tous les jours, un jour sur deux au minimum.

Comment avez-vous découvert le forum ? Grâce à mon premier compte (Lilith Cleys)

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Elle évolue dans un bon sens depuis mon arrivée, et cela pourrait s'arrêter de suite selon moi <3





Nous sommes au troisième jour de cette semaine que je qualifierai de rouge. En effet jusqu'ici, la route ne nous aura fait croiser que des mauvais payeurs et des noms inscrits sur les listes noires. Une cinquantaine de tête sont déjà tombées. Mais qu'est ce donc que ce monde absurde, où même les marchands n'ont pas de quoi payer ? Ils implore la pitié au nom d'un mensonge, auquel je ne me laisserai pas avoir. Je sais voir les pauvres, les vrais, lorsque je les rencontres. Et si les dieux ne leur ont pas octroyés de richesses, c'est sans doute parcequ'ils veulent qu'ils en subissent les conséquence. Personne ne meurt sans raison, personne ne meurt à tord ; Lorsque l'on meurt c'est la fin. Tout simplement.
Quelle haine éprouvais-je donc à la vue de ces infidèles à notre Roi ! Ceux-là même qui me suppliaient de ne pas leur faire de mal.
Il n'ont pas à me supplier, ma lame ne frappe que ceux qui sont en tord, et ne fais donc aucun mal, mais un bien fou à notre royaume. Je souhaite d'ailleurs chaque jours que ces champs soient entretenues par la coulée du sang des impurs.

Mais mes soldats me regardent parfois de travers, là, par exemple. Regarder le, à m'observer d'un oeil froid, au travers de la visière de son casque. Qui est-il donc pour ainsi me regarder. C'est mon soldat, je suis sa maîtresse.
Je comprends soudain, et me tient le coeur de ma pogne rencontrant ma poitrine dans un silence sans failles.

Allons soldat, regarde devant toi en marchant, nous avons encore du chemin.

J'aurais du être plus dure, mais je le comprenait. Ma couleur de peau, pour ceux qui ne l'avaient encore jamais vue, ne pouvait inspirer confiance. SUrtout à un homme payer pour tuer les hérésies en tout genre.

Bon, c'est refait, du coup l'histoire c'est plus la même, elle n'a même rien à voir avec la précédente. Je regrette d'avoir supprimé totalement l'autre sans l'enregistrer... Mais bon ^^"